- Oh, bien le bonjour Sir Veriano, ça fait bien longtemps que nous ne sommes point vus, vos affaires sont elles toujours aussi florissantes ?
Adressant la courbette d’usage dû à nos rangs respectifs, j’aperçois un curieux animal qui virevoltent autour de nous et je ressens quelques picotements au niveau des tempes.
- Enfin mise à part pour vous pavaner avec votre nouvelle richesse ainsi que votre nouvelle garde-robe.
Instinctivement, je plaque ma main contre ma bouche mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?
- J-j-j-e ne comprends pas, qu’est-ce qu’il se passe ? Non ce n’est pas moi qui a dit une chose pareille !
J’essaye de reprendre contenance mais rien n’y fait, toutes mes pensées se bousculent et veulent sortir de ma tête pour lui cracher à son visage alors que nous sommes au Palais.
- Non mais je suis r-a-a-avie de vous revoir enfin non.. Aaaaah mais si !!! C’est n’importe quoi, pourquoi je prononce tous ses mots, j’ai rien demandé ! Sir Veriano, excusez-moi, je ne comprends vraiment pas…
- DEFI RP:
- @Haru du Lys & @Keith Veriano
Vous ne savez pas d'où ça vient, mais vous êtes victime d'un sort : ce dernier vous fait dire absolument tout ce que vous pensez, y compris quand vous ne supportez pas la personne a vos côtés...
Défis PLUS - Vos messages ne devront comporter que cinq lignes de narration maximum.
"Madame Du Lys ! Notre chère première ministre ! Notre rencontre m'est aussi agréable que..." Un oiseau passe dans le ciel. "...de perdre des profits."
Chacun se regarde, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer. Keith regarda autour de lui, heureusement, ils étaient seuls dans ces beaux jardins.
"J'avoue être aussi confus que vous ! Je suis désolé pour ces paroles déplacée ! Enfin non, je ne le suis pas, pas après avoir été accueilli de la sorte ! Enfin, je veux dire, le pouvoir vous monte à la tête à l'évidence !"
Keith se tut un instant, pinçant ses lèvres. Il avait l'impression d'empirer sa situation à chaque mot et la ministre aussi.
"Madame Du Lys ! Comment vous portez-vous en cette belle matinée ? Notre Reine se porte-t-elle bien ?"
- Je crois que nous sommes tous les deux victimes d’un sort et du plus grossier d’ailleurs puis…. Dire que le pouvoir m’est monté à la tête, c’est comme dire que votre arrogance est au même niveau que votre fortune !
Nous étions chacun dans l’embarras, ne sachant plus quoi faire, discuter avec Queen est une chose mais dire ce que je pense à cet entrepreneur, une autre
- Merci bien de me demander, je vais très bien, une magnifique journée …. Mais gâchée par votre arrivée… M-m-m-ais, ce n’est pas possible.. O-o-oui la Reine va très bien, comme toujours, elle est le joyaux de notre couronne malgré ses temps funestes… et ses abrutis de gardes qui ne le retrouvent pas.
Je reste stoïque, quoi qu’on dise, je finis toujours pas prononcer des terribles paroles, je pourrai fuir mais mon corps refuse de partir.
- Ne retenez pas tout ce que j’ai pu bien dire, je crois que cette conversation n’amènera à rien de bon comme … votre semblant d’empathie pour notre Reine Allys…
Je me retiens de déposer ma main sur ma bouche.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire Sir Veriano, on sait tous que vous êtes un partenaire financier...particulier… de la couronne, enfin vous avez compris, nous comptons comme un fidèle contributeur tout comme votre hippodrome… où se retrouve tous les pauvres nouilles pour parier sur des chevaux pour gagner des clopinettes… N-n-n-non votre établissement est parfait, un vrai concurrent à l’établissement royale… la classe en moins… Je crois que je vais finir par me taire.
Et mer... Ça continue...
"Je suis navré, madame Du Lys, ce n'était pas mon intention de dire cela... Vraiment, je ne comprends pas plus que vous. Mais rassurez-vous, c'était bien ce que je voulais vous dire... Enfin..."
Keith se passa la main dans les cheveux, plutôt gêné. Restant interdit jusqu'à ce que la Dame ne lui réponde.
"J'avoue être aussi désintéressé par le sort de notre Reine que vous en êtes son laquais. J'avais toujours eu une certaine admiration pour votre ascension professionnelle, mais quand je vois ce que vous êtes devenue à son contact, comment apprécier notre Reine ?! Vous cherchez tant son approbation que vous ne semblez même plus travailler pour vos ambitions ! C'est lamentable, et grotesque !"
Veriano eu un mouvement de recul après ce qu'il venait de dire, mais son regard restait bloqué sur celui de la ministre.
"Et quand je vois votre hippodrome destiné à prouver la décadence de notre gouvernement, et de comment vous considérez la concurrence, je comprends mieux pourquoi mes bénéfices sont en flèches en ce moment, vous n'avez aucune considération pour le bas peuple. Vous n'avez pas de quoi être fière !" Il fit claquer sa langue, un peu perdu. "Je m'excuse pour cela, vraiment. Je ne comprends pas ce qu'il nous arrive, qui aurait pu faire ça ?"
- Bien sûr les Milan… ces nobles prestigieux, ces nobles parfaits, la Trésorière qui fait bien son travail mais qui dénigre le peuple le traitant comme des gueux. Oui mettre des gens comme ça au pouvoir, une excellente idée.. Ma cousine Queen, Reine pendant que vous y êtes, je dois déjà partager mon arbre généalogique avec elle alors ne me demandez pas plus.
Bizarrement dire ça me fait cruellement du bien et un léger sourire pointe le bout de son nez.
- Mes ambitions ! Vous les connaissez ou moins Sir Veriano ! Je ne vous permets pas dire pareilles inepties sur mon moi, j’ai déjà une blonde capricieuse qui me le rappelle tous les jours avec son air suffisant…enfin….v-v-v-v-vous voyez, enfin je m’emporte encore, je suis désolée…. Mais même, je ne peux accepter tels propos même si comme vous le dites intéressées par ma carrière... C’est un honneur de servir la Couronne, aider que celui-ci brille, que le peuple s’y sente bien et j’en passe alors ne me traitez jamais de laquais surtout que je respecte toujours mes ambitions à savoir le peuple et les principaux moraux fondamentaux.
La discussion s’envenime, on va vraiment finir par dire n’importe quoi, je pose mes doigts sur mon front pour trouver une solution quand j’entends qu’il continue son cirque.
- Bien sûr la décadence...c’est la dispensaire qui se moque de la charité, permettez moi l’expression.. Nous devrions vraiment à terme à cette discussion, nous ne pensons pas nos propos, nous savons tous les deux que nous travaillons étroitement en collaboration, nous avons tous dans le coeur le bonheur du peuple…. Enfin surtout pour en mettre plein dans les poches.
M’arrêtant un instant, je cherche dans les environs si nous étions observés mais hélas non…
- Qui peut nous faire ça, c’est pourtant simple, des gens qui nous ne veulent pas du bien. Puis quoi de mieux qu’un entrepreneur comme vous et le Premier Ministre se chamailler sur des broutilles et prononcer de telles accusations, surtout si vous évoquez des propos contre la Reine…. Enfin tout le monde connaît votre avis sur la question… Si nous nous quittions en bons termes Sir Veriano avant que chacun regrette définitivement ses paroles… je ne supporte pas avoir un tel comportement avec vous, ça ne me ressemble pas
Keith nota l'amusement que prenait la ministre. Visiblement, elle avait du lest à lâcher.
"Il me semble que vous avez toujours eu un regard bienveillant pour le peuple, et c'est là une qualité que j'apprécie beaucoup chez vous, même si je ne vous l'avais jamais dit ! Et... Ignorez cela... En effet, quelqu'un doit se jouer de nous, c'est intolérable !"
Il marqua une pause, faisant claquer sa langue aux élucubrations de la Dame.
"Vous voulez arrêter de parler parce que ce serait plus simple ? Allez-y, montrez moi à quel point vous êtes civilisés et que vous vous sentez supérieure à moi ! Vous en crevez d'envie, je le vois bien ! La parfaite ministre a donc à coeur autre chose que sa petite monarque, elle aime aussi s'attaquer à autrui parce qu'elle a un statut social élevé. Je vois que dans le peuple, vous ne vous occupez que d'une partie. Voir ce qui vous intéresse et exiler le reste, c'est bien dans vos méthodes, ça !"
Veriano fit quelques pas en avant pour être pile devant Haru. Son regard inquisiteur la scrutait.
"Vous avez vraiment de quoi être fière de vous. Aigrie par la vie comme vous l'êtes, j'ai hâte de voir ce que l'avenir vous réserve."
Puis, Keith posa une main sur la tête de la ministre, lui caressant les cheveux.
"Vous avez encore du temps devant vous pour grandir et devenir plus maligne. Pour accepter que tous vos défauts peuvent être compenser par de meilleurs choix que ceux que vous avez fait jusqu'à maintenant. Je n'imagine pas à quel point vous auriez pu mieux faire sans vos sautes d'humeurs. Croyez-moi, tout ce que vous venez de faire vous ressemble, ce serait élégant de votre part d'en prendre conscience !"
- M’acheter une personnalité ? Par pitié… N’est-ce pas vous qui jouez constamment la comédie afin de faire mille et un profits ? Vous qui vendez un nombre incalculable de faux semblants juste pour plaire à vos paires tout en espérant un jour vous élever à un sommet que vous ne pensez avoir déjà atteint alors même que vous n’êtes qu’au plus bas de votre ascension. Vous avez certainement en face de vous la plus gentille des Du Lys, ça ne veut pas dire que je vais me laisser marcher les pieds, on m’a appris à vivre dans ce monde de requins et je préfère garder ma bienveillance et défendre des causes qui me sont chères… j’ai de la peine pour vous mon cher Keith… vous êtes aveugle face à votre propre déchéance alors que vous aspirez vous aussi à des choses tellements mieux que votre envie de profits et de pouvoir...
J’eu un hoquet de surprise, je me transforme comme Queen Milan, je me transforme comme ma mère, le sang Milan coule vraiment en moi, c’est horrible et je n’arrive pas à m’arrêter.
- Je ne suis certainement pas parfaite mais bel et bien Première Ministre certes bienveillante comme vous le dites si bien Sir Veriano, tâchez de ne pas l’oublier…. Et retenez votre langue de vipère avant que je me décide à la faire geler de l’autre côté de la frontière, vous entendre me parler d’exil pourrait me donner des idées même si je trouve totalement incongrue d’envoyer des hommes bons risquer leur vie pour aller jeter quelqu’un de l’autre côté de la frontière alors qu’il pourrait servir pour les travaux d’intérêts généraux.
Mais quand je le vois poser la main sur ma tête, je me recule et poser le doigt sur sa torse.
- En plus d’être sot vous voilà puéril. Vous ne cessez donc de cumuler les bourdes alors que je vous pensais quelqu’un qui respectait l’étiquette surtout quand on voit vos si belles tenues et…. Vos cheveux dont je suis jalouse par la finesse qu’ils ont mais au lieu de ça, vous voulez ajouter que mes sautes d’humeur sont dû à mes cycles menstruels tant que nous y sommes ? Plus rien ne me surprendrait venant de vous, votre bassesse est d’un affligeant comme le fait que je commence à parler comme tous les gens que je ne supporte pas.. Puis pour ce qui est de ce je viens de faire, ce n’est là que le reflet de votre bêtise.
Ça devenait compliqué pour moi de gérer cela, il faut que je dise ce qui me semble juste par continuer à faire ce mauvais rôle, ce n’était pas moi mais je sais que je pense ses mots…
- Vous semblez quelqu’un de bien Sir Veriano, ne me forcez pas à continuer à vous parler de la sorte, j’admire votre progression vous avez bâti votre empire vous même, moi aussi j’aurai pu suivre les chemins de mon père mais j’ai préféré choisir la politique, ce n’est pas avec mon argent que j’aide les gens mais en aiguillant la Reine, ça vous semble certes dérisoire ou superficielle mais le plus important c’est de s'endormir sur ses deux oreilles et rendre compte qu’à soi-même et même Lucy si vous le souhaitez. Alors je vous le dire qu’une seule fois monsieur l’entrepreneur, ne trahissez jamais la couronne car je ferais tout pour vous faire tomber… et ne croyez pas que vous êtes le seul à avoir des cartes dans la manche...
Keith eu un air blasé en agitant sa main avec dédain.
"Oui, aveugle à ma déchéance. Moi, l'homme qui vient d'une petite Noblesse et est dû tout acquérir par mes propres moyens comparé à vous, la royauté et un bon tiers de tous ceux qui ont juste eu leurs parents pour hériter. N'ayez aucune crainte, je sais très bien à qui j'ai affaire et vos menaces ne m'impressionnent pas. Ce sont celles de quelqu'un d'arrogant sans sens commun. Vous avez l'air de posséder un penchant pour les longues phrases obsolètes. Vous drapez de vos propres imperfections. Faire florilège de votre irascibilité. Promouvoir votre hypocrisie ou bien encore étaler votre adoration canine pour la Reine. Mais même une personne de votre position peut faire des faux pas, et il est préférable dans ces cas-là que vos alliés ne soit pas que politiques. Que des gens investis pour le bien de la nation sur d'autres strates que les vôtres soient en activités. Le gouvernement ne peut tout influencer, il faut aussi laisser au peuple son mot à dire. Mais j'ai aussi quelque chose à vous dire, concernant tout ce que vous prenez à cœur, et sur votre manière de pensée !"
Veriano se pencha sur elle avec un sourire narquois, faisant glisser le bout de son index de la base du cou d'Haru jusqu'à l'extrémité de son menton.
"J'ai moi-même beaucoup d'appréciation pour vous, Haru. Vous êtes une femme remarquable qui a beaucoup apporté à Aryon. Bien plus que moi à l'heure actuelle, et j'avoue y nourrir une certaine jalousie. Ce n'est en rien dérisoire et pour ce que cela vaut, j'approuve vos choix. Soyez certaine d'une chose. Je n'ai aucune intention de trahir Aryon ou encore votre cher couple royal. Je n'aime pas toutes les décisions qui émanent du gouvernement, comme chacun. Vous-mêmes, certaines lois ou réformes doivent vous sembler ridicules ou moins urgentes que d'autres, j'en suis persuadé. Mais trahir ? Non, ce ne sont pas mes valeurs. Je serais honoré si vous avez la présence d'esprit de garder cela en tête."
Il marqua une pause avant de rajouter sur un ton persifleur.
"Haru."
- Je ne vous permets pas de me toucher...
Ca en devenait trop pour moi, cette proximité me déplaît tout comme ses paroles, je n’arrivais plus à démêler du vrai du faux et je n’étais pas fan de ce genre de combat...
- Si dans toutes vos paroles qui semblent être le reflet de vos pensées tout comme vous avez entendu les miennes, je note que vous ne comptez pas trahir en quelque sorte la Couronne et je m’en vois plus que ravie de l’entendre, je vous savais quelqu’un qui avait certains principes, peut-être nous avons pas les mêmes objectifs, les mêmes moyens. Vous voulez travailler sur le devant de la scène, donnant au peuple de l’espoir, des actions concrètes alors que je ne suis qu’une bureaucrate signant des papiers et essayant de faire approuver des décrets bons comme mauvais. Oui vous avez raison, certaines sont inutiles, je voudrais que les enfants soient mieux instruits, que quelqu’un avec une ascendance moins dorée puisse avoir un parcours comme le mien ou avoir le même sens des affaires que vous car notre naissance ne devrait pas déterminer nos possibilités, seule la Garde récompense ses soldats par ses actions et non ces cristaux !
M’éloignant de nouveau pour me retrouver hors de portée de ses mains, j’essaye de prendre une stature plus calme et essaye de mettre un terme à cette discussion.
- Puis Keith, comme vous avez envie qu’on s’appelle par vos prénoms, peut-être je suis une fidèle de la Reine mais je ne veux pas que nos dirigeants prennent la grosse tête et profite de leur pouvoir pour dilapider la fortune du Royaume pour avoir un Palais qui brille dans la nuit ou autres extravagances d’anciens monarques, c’est pour ça que je reste aux côté de sa Majesté et admire la justesse de celle-ci, nous avons un couple royal qui ne pose pas trop de problèmes, estimons nous heureux, il y a encore quelques siècles, des personnes comme vous et moi, nous ne pourrions pas faire ce que nous faisons actuellement, ils avaient plein pouvoirs !
Arrêtant nette la conversation, je replace correctement mes documents sous le bras.
- Donc Sir Veriano, vu que nous sommes là à parler à coeur ouvert, avez-vous des suggestions de réformes à me proposer… comme les réformes qui vous permettraient d’être encore plus riches ou plus encore… Devenir Ministre des festivités même si ce ministère n’existe pas mais j’étais anciennement Ministre de la Culture et m’occuper des festivités de la ville était dans mes prérogatives mais je ne suis pas sûre que la partie “ Histoire “ du poste vous intéresse… enfin vous savez que mon bureau est toujours ouvert surtout pour des discussions constructives ou non...
Keith avait l'impression de voir la ministre nerveuse dans sa gestuelle. Cela le relaxa.
"Ne soyez pas si procédurière, le contact physique a toujours rapproché les gens et profité à des échanges plus détendus. Travailler dans un cadre trop rigide vous épuisera. Sans parler des rides ! Et je décline votre proposition d'intégrer le ministère. Mon entreprise me prend trop de temps pour l'instant et je suis convaincu qu'elle représente un atout majeur pour développer la culture. Beaucoup pourront occuper un poste aussi oisif que le ministère de la Culture, mais j'ai autre chose à faire que de juste compléter de la paperasse. Je vous aurais bien pris la main pour attester de ma bonne foi et de ma compassion, mais croyez bien que je sois sincèrement navré de ce que je vais vous dire. Nous avons des talents et des dons. Une vision d'ensemble. Chacun d'entre nous. Libre à toute personne de brader ses capacités, mais j'ai l'ambition de pouvoir faire mieux et de m'améliorer. Je passe mon tour pour atteindre le gouvernement. Surtout pour cela, soyons honnêtes. Un poste d'ennui où on l'on passerait son temps à me donner des ordres, sous votre tutelle directe en plus ?"
Keith en pouffa de rire.
"Cela semble si absurde que s'en est amusant. Non, Haru, j'ai vraiment mieux à faire que d'accepter ce genre de mauvaises propositions. Je trouve même amusant que vous essayiez de me recruter comme je le fais de vos éléments les plus bénéfiques, d'ailleurs !"
Keith mit la main sur son coeur et s'inclina poliment un bref instant.
"Et je crois m'être montré discourtois à nouveau. Ne vous fiez pas à mon sourire, j'en suis profondément navré. En d'autres circonstances, je sais bien que nous n'aurions jamais dit pareilles remarques ! Je vous assure que je ne garde aucune rancœur à votre égard, et si vous me le permettez, je vais me retirer avant de me révéler plus nuisible que je le laisse paraître."
- Alors Sir Veriano, je vous laisse dans vos affaires dont vous excellez tant et moi dans mon domaine de paperasse puis comme vous le dites si bien, chacun ses talents et j’avoue que je n’aimerai pas être à votre place tout comme vos mains devraient rester près de votre corps et non du mien. Je sais très bien tout ce qu’on peut faire avec le moindre contact physique, toucher un des points faibles de l’Homme en général, l’argent, la luxure et j’en passe mais je ne suis pas une personne de ce genre Sir.
Affichant un sourire sarcastique, je n’aimais pas être prise ce que je ne suis pas
- Je ne donne pas tant d’ordres que ça, je prône l’indépendance de chaque ministère, je suis surtout là pour la coordination de chacun et aiguiller la Reine dans ses décisions, j’avoue que je préférais mon poste à la Culture qui me correspondait mieux mais la Reine m’a choisit et je me voyais mal refuser telle proposition.
Le regardant rigoler ouvertement de moi, je m’apprêtais à partir quand il rajoute quelques mots.
- Oui c’était une mauvaise proposition, je n’ai pas le sens des affaires comme vous mais je savais pertinemment que ce genre de poste vous n'intéresse pas mais si vous voulez recruter nos ministres, ne vous gênez pas… c’est qu’ils n’ont pas le coeur d’aider la couronne et préfère choisir d’autres chemins...
Je lui fis un signe de tête pour montrer que j’accepte également ses “ excuses “.
- Je crois que c’est le mieux pour tous les deux, nous nous sommes rencontrés un mauvais jour et quelqu’un a voulu se jouer de nous même si cette conversation a été plus qu’enrichissante, j’aimerai profondément vous revoir dans de meilleurs conditions et prenait le temps de retourner à votre hippodrome, à ce qu’il paraît vos dernières modifications sont à couper le souffle.
Prenant ma distance, je lui fais une dernière courbette avant de prendre un peu plus le large.
- Je vous souhaite une agréable journée mon cher, en espérant que nous partons néanmoins pas en mauvais terme et je m’excuse moi également pour le comportement qui n’est pas digne de mon rang. Au revoir Sir Veriano….
Je prends la direction de ma demeure, il ne faut pas que je parle avec quelqu'un aujourd’hui...