Je ne me coucha qu’après être certains que mon armure était brillante et propre, le lendemain, comme à mon habitude, je me leva tôt, je me prépara. ; mettant mon armure.. me coiffant.. encore une fois.. je devais être parfait.. Finalement.. je me rendis sur les lieux du rendez-vous, avec 10 minutes d’avance. J’avais entendu parler du lieutenant qui allait me donné mes ordres, c’était une personne impeccable, investi dans son travail et elle attendait que ses subalterne en fasse de même.. C’était encore plus important pour moi du coup de me faire bien voir.. On avait sûrement des façon de voir assez similaire… J’étais aussi stresser qu’excité de la rencontré… c’était quelqu’un qui pourrais peut être me comprendre et me faire avancé… Je gardais un air sérieux concentré, mes émotions devaient pas me faire tout raté.
Le lieutenant fis son entré.. Il faut l’avouer, je m’attendais pas à ça… je m’attendais à une demoiselle avec plus de prestance.. plus de carrure et de grandeur mais.. qui étais je pour critiquer ? J’avais même pas découvert mon pouvoir. Je la saluat avec politesse.
Bonjour… Je suis le garde Roseblanche, on m’a affecté à vos ordres !
Je ne perdais pas de temps.. Elle en avait sûrement pas à perdre de toute manière.. On avait toute une journée de travaille à faire et on était pas forcément aller pour faire de la discutions ou pour faire ses courses comme certains.
"Welcome in hell, Soldier."─ Feat Ageran Roseblanche
Jour : ensoleillé. Température : possiblement chaude à attendre dans la journée. Risque de pluie : dans ce pays à la con, on est jamais sur de rien !
Voilà pourquoi on ne peut jamais se relâcher, malgré les ciels les plus bleus. Voilà pourquoi les soldats doivent s'entraîner et se préparer à toutes les possibilités et voilà pourquoi une certaine lieutenante passe dans ses rangs, une tasse à la main et un dossier dans l'autre qu'elle feuillette. Le lien entre tout ça ? Absolument aucun, elle se contente simplement de faire son travail, le sabre à la ceinture. Sirotant son café d'un côté, rappelant à l'ordre certains pour leur tenue et en saluant d'autres, la journée commence d'une façon bien habituelle à la caserne, manquant cruellement d'action pour le moment au goût de la petite blonde et pour cause :
Il est tôt, encore bien trop tôt, mais elle attend une nouvelle recrue affectée à ses soins. Elle prend une gorgée de sa boisson bien noire en regardant le nom sur le dossier. Ageran Roseblanche. Bien un nom digne d'un chevalier ça, sûrement un physique à faire rêver les petites filles en attente du prince charmant, à coup sur. Probablement grand, des cheveux courts et une armure éclatante avec une cape. Rien qu'au nom, c'est l'image que ça en jette. Manquerait plus qu'il soit prétentieux et croit que son physique justifie tout pour que la terreur des 157 ne lui flanque une raclée pour lui apprendre le monde.
Une autre gorgée avant de survoler ce dossier et aussi vite le refermer. Ce qu'il a réellement pu faire auparavant a bien peu d'importance il semblerait ; à part quelques antécédents avec ses camarades et ses résultats à l'académie, en tout cas. Il a encore 10 minutes pour arriver, et l'enfer l'accueillera à bras ouvert s'il le faut pour le mettre au pas. Elle enfile correctement ses gants, pose avec soin son chapeau sur sa tête, vérifie que son insigne est bien à sa place et continue sa route. Apparemment, elle doit s'attendre à une personne droite, mais malgré tout peu remarquable, ne cherchant pas à se faire voir plus que nécessaire. Voilà quelque chose qui va la faire tiquer.
Cependant, est-ce que c'est censé lui poser le moindre soucis ? Il filera droit, c'est la seule chose qui compte. Enfin, elle arrive au terrain d'entraînement où d'autres soldats s'évertuent à s'entretenir et le voit. En avance, c'est un point positif que la petite Hohenheim apprécie et note. Grand, blond, dans une armure rutilante et visiblement bien nettoyée mais... Peut-être un peu trop. Ca, ça colle parfaitement à l'image. Simple rigueur d'un soldat bien conditionné à prendre soin de son matériel, ou le stress de devoir se présenter le 1er jour à une personne dont la réputation n'est plus à refaire l'aurait accablé, déjà ? C'est une chose qu'elle vérifiera en lui mettant la pression.
L'intéressé se présenta ainsi bien sous le nom de Roseblanche. Vraiment un nom de chevalier servant pour gamine, quand même ! Pourquoi n'est-il pas dans la garde royale, il ferait surement fureur auprès des nobles.
La seule réponse qu'il en recevra à sa présentation sera une Brynhild le dévisageant un instant de la tête aux pieds pour le détailler. Vraiment, elle reste sur son impression initiale, mais il n'a pas totalement l'air confiant malgré son allure. Parfait, elle va donc pouvoir commencer à le tester. Elle le fixe ainsi, longuement. Dans un silence uniquement brisé par les soldats aux alentours et le bruit d'armes d'entraînements s'entrechoquant. Mais sinon, rien. Son regard éclatant le toise, sans animosité apparente, ni même d'intérêt quelconque. Comme si elle regardait un vase.
Elle hausse un sourcil. Il n'a utilisé aucun honorifique, aucun grade, ni même ne l'a appelé par son nom.
Elle prend une dernière gorgée de son café, en silence, pour le terminer, avant de le pointer de la tasse vide et d'enfin daigner lui répondre, ses observations faites.
"Repos, Soldat Roseblanche. Vous vous réfèrerez à moi par mon rang et mon nom, dans cet ordre précisément." A ce propos, son pouce se sépare de la tasse pour pointer son insigne porté côté droit de la poitrine. "Je n'aurai pas à le répéter." Soulignera-t-elle directe, sèche. Mais c'est le privilège de la hiérarchie après tout.
Elle secoue de sa main gauche le dossier qu'elle tient. "24 ans, assidus, une bonne compréhension du règlement et de ses applications, mais manquant peut-être de peps. La star de l'académie, superbe musique." Ironise-t-elle finalement.
Elle soupire, les yeux fermés, avant de laisser transparaître un instant dans son regard et dans l'impression qu'elle renvoie la véritable Brynhild Hohenheim en le fixant froidement.
"Soldat, votre affectation ici sera votre enfer personnel. Sous mes ordres, vous êtes un simple corps inutile, attendant de pourrir pour servir notre beau royaume." Les soldats alentours s'arrêtent un instant dans leurs exercices pour les fixer. Ils ne semblent pas surpris pour autant, se mettant même au garde-à-vous pour entendre ce énième discours patriotique. "Est-ce que vous allez rester un simple cadavre immobile se languissant de ce destin, où est-ce que vous avez une once de l'esprit de ceux autour de vous qui attendent de fleurir sur le champ de bataille ? Saurez-vous vous relever et me faire croire que vous êtes un être vivant, pour faire honneur à l'insigne que l'on porte ?"
Enfin, la flamme de son regard océan se calme, avant qu'elle ne lui tende sa tasse vide, en attendant qu'il la lui enlève des mains sans en donner la directive comme à son habitude. Elle attend qu'il comprenne, tout comme elle peut se douter qu'il se demande ce qu'il va subir. Mais cette question aura rapidement une réponse :
"Bienvenue sous mes ordres. Au programme pour vous aujourd'hui, une ronde de quartier à mes côtés afin de savoir si oui ou non je pourrai faire de vous quelque chose, et si vous avez plus que des résultats sur papier." Elle marque un arrêt avant de se tourner sa tête vers les autres soldats "ET VOUS !" Sa voix s'élève à un niveau insoupçonnable en la regardant. "Je ne me rappelle pas vous avoir autorisé à prendre des pauses pendant que j'accueil votre nouveau confrère. 20 tours de terrains, vous vous habillez et vous faites les mêmes rondes que d'habitude !"
Une chose est sure, a la tête de l'ensemble des soldats aux alentours, ce n'est définitivement ni la première ni la dernière fois qu'elle agira ainsi. Et c'est bien avec regret qu'ils exécuteront leurs ordres.
Brynhild est dure, mais qui sait travailler correctement n'en subira pas les coups de tête.
code ─ croquelune
Ageran reste très attentif aux paroles de la demoiselle qu'il trouve intéressante et dont il semble respecter l'avis. il prend la tasse mais n'ose pas la poser, il attend donc avec la tasse dans la mains et ne parle que très peu.
"Welcome in hell, Soldier."─ Feat Ageran Roseblanche
Premier point positif : Roseblanche ne se laisse pas perturber par les choses les plus simples et basiques. Le silence gênant et malaisant qui provoque des réactions chez les moins solides, ou du doute chez les plus motivés. Le discours patriotique, que certains peuvent trouver ennuyant à écouter. Il sera resté calme, n'aura pas fléchit bêtement.
Il a l'air de comprendre dans quel bordel il s'est engagé, et de vouloir l'accepter.
Deuxième point positif : Le soldat qu'on lui a affecté semble être, un minimum, rapide à la détente. Si le test de la tasse n'a, en soit, que peu de valeur pour le monde, pour la lieutenante, ça veut dire certaines choses.
Il a peut-être un minimum d'initiative et l'envie de satisfaire sa hiérarchie. Certains l'ont déjà regardé, perplexe, lorsqu'elle aura fait ce geste. Aujourd'hui, ils se retrouvent à courir, punis d'avoir arrêté leur entraînement actuellement. L'un deux aura également eu l'audace de venir, un jour, en ayant mal mis sa salopette.
Celui-ci se retrouve encore traité de la façon la plus ingrate du lot. Mais au moins, il aura compris que la rigueur est de mise.
Elle hochera la tête, cependant, en partie appréciative. L'autre, encore peut convaincu de ce grand dadais en face d'elle. Aussi expressif et imposant qu'une gargouille, à comparer d'elle, pourrait-elle penser, mais elle n'a pas besoin d'un simple pantin inexpressif dans ses rangs. Elle a besoin de personnes travailleuses, respectueuses et efficaces. Elle a besoin d'ingrédients corrects pour parfaite la délicieuse fougasse du système qu'elle sert. Et l'ingrédient en face d'elle, ce chevalier servant blondinet est-il seulement bon pour quelque chose ? Sera-t-il la levure qui fera s'élever la machine, ou un simple oignon qu'on laissera de côté pour les plus sensibles de palet ?
Son regard a l'air de montrer une légère hargne, malgré son apparence et sa posture rigide. Il va falloir décoincer ça pour le rendre un peu plus naturel. Mais il comprend les instructions simples. Le dialogue et donner des directives est possible. Un nouveau hochement de tête, qui servira également de réponse à ce qu'il aura dit. Une réponse simple.
Elle attrapera, dans sa poche-poitrine, sa montre à gousset pour l'observer un instant. Il est toujours tôt, pour le coup, mais les marchés de la ville devraient commencer à se mettre en place et du monde affluera. Voilà de quoi voir quel type de soldat il est réellement : le genre à penser que tout se passe facilement et de la même façon, ou qui attend l'occasion ou la routine se brisera ?
Elle range alors la montre, ses mains gantées s'élèvent doucement dans l'air et deux bruits résonnent soudain. Deux claquements de mains, pour trancher avec les soldats en train de courir.
" 7 !" Lancera-t-elle dans l'air, de sa voix aigu et autoritaire.. Un chiffre assez aléatoire comme ça, et pourtant, il y a bien une logique derrière cette appellation. L'artiste comprend sa toile, et les plus sensibles et éclairés savent montrer la sensibilité nécessaire à la comprendre. Et ainsi, ce dernier arrivera. soldat numéro 7, comme elle l'appelle. Pas besoin de nom pour un figurant, et certainement pas une flemme du narrateur à se casser la tête pour ça !.
"Oui lieutenant Brynhild." Répondra-t-il, au garde-à-vous et essouflé.
"Numéro 7." Elle tapera de nouveau dans ses mains, sans regarder la tasse tenue par le soldat Roseblanche. Mais pourtant, cette tasse fait tâche dans la situation actuelle, et le soldat 7 ne le comprend pas directement -et en même temps, qui pourrait réellement ? "À côté de mon ventilateur, sa place habituelle. À moins que vous ne souhaitiez laisser notre nouvelle recrue porter cette tasse plus longtemps ? À rester comme ça, il l'aura emmené jusqu'au marché avant que vous n'ayez agis."
Le sous-entendu est subtil, mais c'est sa façon de lui dire de se dépêcher, car il retarde son planning, à être aussi pataud. Et Brynhild n'apprécie guère l'inefficacité et la perte de temps. Et elle aura également révélé le lieu de leur incursion du jour : les marchés. Du monde, donc un endroit parfait pour patrouiller.
Et c'est ainsi que la tasse sera récupérée bien vite des mains du grand nouveau de l'équipe, avec un soldat fuyant rapidement sa supérieure. Les répercussions dans l'avenir seront de nouveau pour sa pomme.
"Mes excuses pour l'incompétence de vos collègues, soldat Roseblanche." Commencera-t-elle à dire en se mettant en marche. Brynhild déteste également devoir s'excuser pour ses troupes. Mais elle ne le montre pas. Ses bras croisés dans son dos, son sabre à la ceinture. Elle est, et est toujours, prête. "Mais voilà l'équipe avec laquelle vous allez devoir traiter, soldat. Une fine équipe essayant de prouver qu'elle peut faire quelque chose en ce monde. Certains sont tout juste sortis de l'académie, comme vous, d'autres sont de milieux plus hétéroclites." Elle entame alors une discussion simple. Une présentation rapide et extrêmement sommaire de l'escouade, le temps de sortir de la caserne. En saluant toujours autant les personnes qu'elle croisera sur la route, non sans continuer sa conversation tant qu'elle ne croise aucun supérieur. "Soyez assuré que dans mon unité, ce n'est pas votre origine ou vos résultats académique qui dicte votre position, mais les efforts et le travail que vous fournirez." Elle décroche son bras droit de son dos, le tendant sur le côté pour le détendre. "Si vous travaillez et si vous montrez des résultats, je serai satisfaite. Si je suis satisfaite, mes supérieurs le seront également. Il n'y a aucune raison de se sentir écrasé ou sous la pression. Le travail est à peu de choses prêt le même que ce qu'on vous a appris."
Elle apporte une légère nuance pour les cours de l'académie, puisque des situations peuvent exiger des mesures particulières, et que la théorie n'est jamais respectée sur le terrain.
"Quelles sont les valeurs qui font un bon soldat, pour vous, soldat Roseblanche ?" Lui demandera-t-elle alors, en continuant ses pas. Au moins, ça permettra d'occuper la route jusqu'au marché, mais la lieutenante aura déjà commencé, hors de la caserne, à observer les passants. Après tout, ce n'est pas parce qu'elle discute qu'elle doit relâcher sa surveillance...
code ─ croquelune
Pour moi, un soldat doit être respectueux des règles, il représente la loi devant le peuple et se doit d’être irréprochable. Un bon soldat doit savoir être à l’écoute, autant du peuple que de ses supérieur. Je pense qu’il faut aussi être un minimum intelligent, un soldat qui ne peux pas prendre la moindre décision parce qu’il est trop bête pour savoir comment réagir en situation de crise ! Il se doit aussi d’être attentif et concentré pendant ses patrouilles. C’est au soldat de véhiculé les valeurs de la loi et de la ville et en montré ses qualités et avoir les même valeurs que cette dernière.
C’était pour moi les seules qualités que devaient avoir nu soldat, ses valeurs étaient celle de la loi c’est ce qui me semblait le plus logique, c’est pour ça que j’avais parler des qualités qui pour moi étaient nécessaire à tout bon soldat et puis, ça restais des valeurs non ? Le respect, l’attention.. En tout cas, j’espérais que ma réponse lui conviendrais. Je pense qu’elle a le même genre de pensé que moi alors, peut être qu’elle comprendrait ce que je pensais.. je l’espérais en tout cas. Je la suivait, visiblement, je me laisserais pas distancé, je restais attentif même si je continuais de parler.. Je trouvais ça normal moi aussi de commencer à regarder si il n’y avait rien de louche, j’étais pas du genre à commencer à travailler juste arriver sur les lieux de la patrouille.
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