Ohara Rhéa
i'm so sorry my life stoled yours
Ce qu’on peut dire aujourd’hui de toi, c’est que tu n’es plus l’enfant rêveuse d’autrefois. Si tu rêves, c’est de changement, de liberté, de souffle. Tu rêves d’une autre vie, de tout recommencer. Tu n’es plus cette enfant semblable au papillon, voletant entre les personnes, sociable même, au teint mêlé saupoudré de joues rosies. Tu es cette personne enfermée dans une cage de ferme dont tu as toi-même jetée la clé, au teint pâle qui te rapproche presque du fantôme. Sans autre touche de couleur. Tu n’essaies plus de te faire aimer, tu fuis les autres et leur compagnie parce que tu es mauvaise à tes yeux, parce que tu attireras forcément des ennuis ou tu t’en attireras. On a essayé de t’apprendre à être prudente, à ne pas toujours faire confiance, on t’a malencontreusement appris à fuir plutôt que d’essayer. Aujourd’hui, tu es un être empli de peurs et de panique, de terreurs nocturnes et d’une insomnie qui demeure, d’un cœur qui se tord en permanence, d’une douleur vive et d’un regret immense. Tu es sombre, et pourtant légère. Mais tu n’es plus l’optimiste enfant qui pense qu’elle n’a qu’à essayer encore et encore. Au contraire, les larmes envahissent souvent ton regard et le besoin de te retrouver seule est si souvent présente. Tu t’en veux de tout ce que tu as pu causer à ta sœur sans même le voir et tu n’as plus aucune confiance en la personne que tu es. Tu te contentes de vivre, ou plutôt d’exister, sans essayer de nouer des liens. C’est trop dangereux. Alors tu recules, tu secoues cette tête couronnée de deux longues « cornes » de plumes qui te rappellent tellement ta sœur et tu ne t’approches point des autres. Et quand tu es face à d’autres, l’anxiété monte et te pousse à entortiller les mèches rouges qui terminent ta tignasse autour de tes doigts. Dans ces moments, le bout de tes longues oreilles pointues frémit bien que celles-ci ne soient point visibles sous tes cheveux épais. Toi, tu les sens.
+ Particularité : De longues oreilles pointues, trait physique que possèdent tous les Ohara.
+ Orientation sexuelle : Elle ne s'est jamais intéressée à l'amour et ce qui l'entoure, elle n'a donc aucune conscience de son orientation sexuelle.
+ Funfact : Elle rêve de rencontrer un véritable dragon miniature.
Pouvoir
Nom du pouvoir : Protect meCatégorie : Transformations
Elle est en mesure de se transformer sans danger imminent, mais ça lui demande bien plus de concentration et de volonté et tend à l'épuiser davantage
Plus la transformation dure dans le temps, plus elle vient puiser dans les ressources de son corps. À la longue, cela peut occasionner de graves problèmes si elle ne fait pas attention et ne se restaure pas suite à la transformation. La transformation ne peut aller au-delà de deux ou trois heures.
Histoire du personnage
Tu étais trop douce, trop gentille, trop pure comme je l'ai déjà dit. Alors tu as pris sur toi quand ça a commencé et oh qu'est-ce que ce fut tôt ce début. Tu encaissais les bousculades, les rejets, l'isolation. Tu te réfugiais dans les livres, l'écriture. Dans un monde de rêves et illusions. Tout en essayant. Essayer de comprendre, d'en faire tes amis. En vain. Les bousculades escaladèrent. Pourtant, tu gardais le silence. Tu voulais être aimée et tu aimais trop. Alors il ne fallait rien, ne pas dénoncer, s'accrocher à l'idée qu'un jour ils te verront comme une amie. Qu'un jour, tu seras en mesure de faire partie de leur petit groupe.
[...]
Des coups incessants à la porte de ta chère et tendre soeur. Des parents inquiets. Des parents paniqués. Et toi. Ton regard avait perdu son étincelle habituelle tandis que tu observais la scène dans un coin, ravagée par cette inquiétude grugeant toute ton énergie. Que s'était-il passé pour que cet être merveilleux sur qui tu avais passé jusqu'à alors tout ton temps à prendre exemple sur elle, à souhaiter être comme elle, parce que ta soeur savait alors comment se faire aimer des autres, s'enferme dans sa cambre et refuse d'en sortir ?
Tu voulais savoir. Tu voulais comprendre et tenter de l'aider, de lui remonter le moral, tenter d'apposer sur un coeur qui apparaissait meurtri quelques pensements pour qu’elle puisse poursuivre sa vie. Sortir de cette prison qu’était cette pièce où le sommeil devait s’installer quand on s’allongeait dans le lit qui y trônait. Tu voulais qu’elle te laisse entrer ou qu’elle sorte. Tu voulais pouvoir lui montrer qu’elle ne serait jamais seule, que tu serais toujours là pour elle, pour l’attraper, pour l’empêcher de tomber.
Mais tu n’étais pas à la hauteur. Pendant deux mois, deux longs mois, tu avais regardé cette porte fermée avec ton cœur menaçant d’exploser. Parfois, pendant de longues heures, tu étais juste assise à quelques mètres de cette porte close, à regarder les détails jusqu’à même les connaître par cœur. Jusqu’à savoir combien de millimètres se trouvaient entre la poignée et la petite fente. Tu voulais tellement qu’elle sorte, qu’elle te parle, pouvoir la serrer contre toi. Elle te manquait cruellement et tu n’aimais pas savoir son cœur tourmenté par quelques détails qui soient. Alors que le tien l’était. Après tout, tu étais toujours seule, repoussée, rejetée, intimidée. Tu étais toujours ce mouton noir tentant de se faire aimer. Rien ne s’arrangeait. On pouvait même dire que ça s’escaladait. Mais tu ne perdais pas espoir de réussir un jour.
Tu avais supplié tes parents de t’expliquer, de te dire ce qui se passait. Pourquoi ta si tendre sœur continuait de s’enfermer dans sa chambre, sans sortir. Après de longues minutes de discussion, tu parvins enfin à tes fins. Et tu compris. Tu compris la peur et la noirceur qui pouvaient résider dans l’âme de celle que tu admirais tant, à qui tu voulais tellement ressembler. Tu restas, cette journée-là, un long moment immobile à penser avant de tout simplement sortir une si simple solution qui te parut enfantine. Elle n’avait qu’à retirer rapidement les plumes devenues noires. Ainsi, ta sœur pouvait rester qui elle avait toujours été.
Deux ans. Ce fut le temps accordé d’une certaine paix. Tu ne compris pas immédiatement, toi, si douce petite créature qui peine à penser que le monde est mauvais, que le monde est fondamentalement méchant bien qu’à plusieurs reprises, tu t’étais retrouvée encerclée dans les vestiaires, malmenée. Tu avais été une cible facile pour eux. Et ils continuaient d’en profiter. Comment as-tu fait pour garder espoir toutes ces années, pour continuer de sourire, pour continuer d’être la même petite fille insouciante ? Ce fut un mystère. Mais ce qui en ressort, c’est que toi, tu es véritablement pure. Quoi qu’il en soit, ta sœur finit par s’en mêler, par faire du mal à ceux qui t’en faisaient. Encore et encore. Jusqu’à être crainte et redoutée. Tu l’avais observé de loin, tu t’étais demandé ce qui avait provoqué un changement de comportement, tu ne comprenais pas. Tu ne voulais pas qu’elle s’en mêle, qu’elle change. Tu l’admirais tellement et l’aimais tant. Et pourtant, sous tes yeux, tu voyais une autre personne se déchaîner sur ceux qui avaient eu le malheur de s’en prendre à toi.
Elle avait 16 ans lorsqu’elle fut coupée du monde, tu avais 14 ans lorsque ta joie commença sérieusement à s’effriter. Athalia recevait des soins que tu ne comprenais pas et elle n’avait plus le droit de sortir. Rapidement, toi-même tu ne voulus plus sortir. Tu t’étais toujours accrochée à elle comme une bouée de sauvetage en pleine mer, et sans elle, la peur commençait à prendre le dessus. Maintenant qu’elle n’était plus là, à l’école, pour te faire sourire et te protéger, il semblait que le monde devenait cruellement menaçant et tu perdais cet espoir si important. Ils ne t’avaient jamais aimé. Pourquoi ils t’aimeraient un jour ? Tu n’étais rien de plus que le vilain petit canard, ce mouton noir tellement haï et indésirable. Peu à peu, alors qu’Athalia sombrait dans les terreurs nocturnes, l’insomnie, les tourments ; toi, tu commençais à ne plus vouloir aller à l’école. Ne plus vouloir sortir. Et ça se terminait en une crise de larmes quand tu posais un pied dans cet établissement. Plus fragile que jamais. Et alors que tu avais, cette fois, 16 ans, ta sœur fut envoyée loin. À la capitale.
Ce fut à ton tour de glisser dans une certaine panique. Elle n’était même plus à la maison. Tu avais eu cette impression cruelle qu’on t’avait amputé d’une partie de ton cœur et tes nuits furent alors composées uniquement de cauchemars. Tu tombas malade. À plusieurs reprises. Tu dus manquer les cours parce que tu n’avais même pas la force physique de t’y rendre. Tu te sentais seule. Délaissée. Abandonnée. Et tu ne comprenais pas pourquoi tout avait dû se dérouler ainsi.
Un soir, alors que tes parents te pensaient endormie, ils s’autorisèrent de parler d’Athalia, de ce « drame » qui s’était produit. Sur la pointe des pieds, tu t’étais rapprochée de la porte close de leur chambre et tu avais écouté. Et ton cœur avait défailli. Parce que tu avais compris que tout avait été de faute. Tu avais été trop faible, incapable de t’affirmer, de te défendre, et ta sœur avait dû en payer le prix. Tu l’avais condamné en voulant être aimée des autres, en te laissant faire, en apprenant aucunement à te défendre de tes persécuteurs. Comment pouvais-tu seulement te le pardonner ? Elle avait dû utiliser son pouvoir jusqu’à se porter préjudice et tenter de te protéger l’avait mené à être envoyée à la capitale.
Tu avais refusé de te lever le lendemain. Refusé même de voir tes parents. Tu voulais être seule. Seule pour tenter de bercer ton cœur meurtri par cette nouvelle. Sans personne pour te déranger. Livrée à toi-même.
Tu finis tout de même par retourner à l’école, mais quelque chose avait changé. Une culpabilité mordante demeurait dans ton cœur, te dévorait de l’intérieur, venait assombrir tes prunelles alors que tu ne tenais même plus d’approcher les autres. Ce qui ne les empêchèrent pas de, eux, te bousculer. Mais cette fois, les sentiments se bousculèrent, la frayeur et le besoin irrépressible de fuir ces êtres malsains déclenchèrent en toi quelque chose que tu n’avais jamais découvert auparavant. Sommeillant en toi, ce pouvoir venait de se révéler, se réveiller, pour palier à l’absence de ta tendre sœur. Tu te retrouvas dans le corps d’un dragon miniature et, en dépliant tes ailes, tu pus aisément fuir ceux qui regardaient la créature apparue avec une immense surprise. Tu allas te poser sur une souche où tu restas longtemps. Presque 3 heures avant que tu ne reprennes ta forme habituelle, affaiblie, épuisée, sans force même pour traîner ton corps jusqu’à chez toi. Tu t’endormis là, retrouvée quelques heures plus tard par des parents paniqués qui te posèrent milles questions, mais tu ne parlais plus. Ils restèrent ainsi sans réponses.
Sans savoir le chemin entreprit par ta sœur loin de toi, tes pas t’ammenèrent à la même route alors que tu avais rapidement appris et compris comment prendre soin des créatures. Tu te sentais bien plus proche d’elle. Tu finis même par côtoyer tous les jours une écurie par loin de chez toi, là où tu appris à parler de nouveau, avec les animaux se trouvant là-bas. Tu leur parlais à eux. Tu tentais de les apaiser. De te faire amie. Ils étaient beaux. Mais ta sœur te manquait et ce fut sûrement ce qui te motiva à déménager alors à la capitale, à chercher un travail auprès des bêtes, et vivre modestement dans un petit appartement.
Rapidement, tu avais retrouvé la trace d’Athalia. Mais la honte et la culpabilité lièrent ton cœur pour t’empêcher de lui reparler, de l’approcher. Ainsi, tu étais parvenue à te matérialiser sous la forme d’un dragon miniature pour l’observer, l’approcher légèrement. Pour la voir de nouveau après tout ce temps. Sans qu’elle ne sache que ce soit toi. Tu avais tellement besoin de la voir, de lui parler, mais la culpabilité nouant ta gorge t’en empêchait. Tu avais volé sa vie. Enfin, au moins, aujourd’hui tu étais proche d’elle, résidant seule dans un appartement dans la capitale et travaillant auprès des bêtes qui te comprenaient bien mieux que les autres. Un jour, tu réussiras à prendre ton courge à deux mains..
Derrière l'écran
Il y a... Lys : Je suis une étudiant.e du Québec qui étudie en bioécologie, une technique assez chargée qui me plait malgré mois. Avec mon dernier cours, je me suis découvert un intérêt marqué pour les Arthropodes. J'adore les animaux également, tous.Double compte ? Aucun.
Comment avez-vous découvert le forum ? Par Athalia.
Quelque chose à rajouter ? /
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Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]SOURCE EN MAJUSCULE[/b], Personnage @"Pseudo complet"
Pour un personnage féminin :
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]KEMONO FRIEND[/b], Crested ibis @"Rhéa Ohara"
Amuses-toi bien parmi nous après cette fiche rondement menée ! =D
Merci
YOU ARE SO PURE.
Bienvenue ici.
MERCI
Rien à redire sur cette fiche, tout est bons! J'imagine que tout a été vue avec Athalia en amont côté histoire vu que c'est elle qui t'as amenée chez nous!
Du coup je valide sans plus de cérémonie, tu peux démarrer ton aventure!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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