L'une des pièces essentiel qui lui manquait était donc l'enseignement d'une personne maître de la dissimulation qui pourrait lui apprendre les rouages de cet art obscure.
Mais comment trouver une personne assez digne de confiance pour mettre sa propre vie entre ses mains et compter sur des enseignement expérimenté d'un domaine uniquement fréquenter par des meurtrier et des personnes sans autre intérêt que l'argent ? Ne risquait t'il pas de se faire dénoncer au autorité par appât du gain ?
-"Mais voyons mon trés sssscher ami ! N'a tu pas une idée derriere la tête ? Toi qui est ssssssi inteligent, ne peut tu pas reflechir et trouver la persssssonne idéal ? Tu ssssais trés bien qui peut résoudre ton probleme ! Il me sssssemble même que leurs filles vie ici...a la capital...alors pourquoi te retient tu ? A tu peur ?"
Entropy...ce serpent blanc et noir qui n'était que le fruit des hallucination causer par son traitement agissait comme une véritable conscience externe a Krasarc, souvent il n'arrivait pas a trancher sur l'essence de son existence, était-ce une véritable Hallucination ? Ou serais-la une forme de magie ? Cette idée hérissa le dos du Mange-Rouille qui préféra se recentrer sur les propos de son serpent mystique. Il disait vrai, le chercheur avait bien quelqu'un en tête, quand il vivait encore dans les montagnes du nord il avait régulièrement la visite d'une famille aux sombres activités qui payait grassement le chercheur en échange de son silence et de ses création, c'est d'ailleurs cette famille qui était la principal source de revenue du Mange-Rouille, tout deux était liée par les même intérêt, la qualité des créations et la personnalité de Krasarc était d'une grande importance dans les opération de la famille Veriano dont les revenues était essentiel aux travaux du criminel.
La personne qu'il avait ainsi en tête était cette jeune femme du nom de Mysora qui était plusieurs fois venue acheter du matériel a Krasarc quand elle passait par le nord, il savait désormais qu'elle était a la Capital, simple information qui avait filtré durant les transactions habituel.
Œuvrant afin de réunir des informations pour trouver la dénommée Mysora, il se retrouva bien rapidement devant une demeure plutôt aisée, ne pas attirer l'attention hein ?
La ou n'importe qui irais simplement frapper a la porte en attendant tranquillement, Krasarc vint agir différemment, la paranoïa lui certifiant qu'en agissant ainsi il attirerais les regards sur lui et sur Mysora, il préféra faire le tours et crocheta la serrure de la porte arrière, si il exister bien un domaine ou le Mange-Rouille était inégalable et étant un pur virtuose dans ce cas il s'agirais assurément du crochetage de porte, son don innée a la compréhension des mécanisme qui lui permettait de visualiser mentalement l'intérieur et le fonctionnement le rendait donc capable de voir tout les mécanisme d'une serrure et par conséquent il voyait dans son esprit ou appuyer et quelle manipulation faire pour ouvrir une serrure.
Refermant derrière lui il se faufila maladroitement dans la demeure, étais-ce une mauvaise idée de rentrer par effraction dans la demeure d'une assassin ? Assurément ! Pourtant Krasarc était convaincu que la femme le reconnaîtrait et ne l'assassinerais pas sur le champ...attendez...comment pourrait-on reconnaître le chercheur maintenant qu'il avais une main mécanique et un masque de fer sur le visage ?
Un souffle glacée parcourra sa nuque, il reconnaissait cette sensation, la sensation du souffle de la faucheuse qui se préparer a faucher, ce n'était plus de l'instinct mais une forme de clairvoyance, Mysora était la et s’apprêtait a tomber sur le chercheur pour l’exécuter sans aucune sommation, il le savait, il connaissait les capacité de cette famille et savait également qu'il était extrêmement rapide a agir.
-"Attendez Mysora Veriano ! Je ne suis pas ici pour voler ou tuer ! Je suis Krasarc le Mange-Rouille"
C'était une journée mouvementée.
Le réveil, tôt le matin, avait été suivit d'un petit-déjeuner de routine autours de la table familiale en présence de Keith, sa conseillère, sa garde du corps et Mysora elle même. Les discussions y étaient assez rares, les deux employées du Noble ne portant guère la demoiselle dans leur cœur et celle-ci ne ressentant que rarement le besoin de leur adresser la parole... Tout au plus lançait-elle quelques piques à leur attention et à celle des serviteurs présents dans la pièce, mais Keith veillait à ce qu'elle ne soit pas trop rude en sa présence.
Après cela, l'homme retournait vaquer à ses occupations en compagnie de ses deux partenaires, laissant la voleuse seule avec ses ordres de missions préalablement transmis la veille. Aujourd'hui, il s'agissait pour elle de s'introduire chez un riche propriétaire de vignes pour falsifier ses comptes sans que cela ne paraisse suspect. Une mission assez banale et sans grand risques, mais qui était suivie d'une autre tâche pour le compte d'un autre employeur. Il s'agissait, cette fois-ci, de mettre fin aux jours d'une femme adultère et de déguiser si possible sa mort en un suicide. La victime, une noble issue d'une famille insignifiante, n'avait rien d'une combattante et elle ne lui opposerait aucune résistance. Lorsque ces deux tâches seraient accomplies, elle pourrait rentrer au manoir et prendre un repos bien mérité !
Le premier travail se déroula sans accrocs - quoi que l'écriture presque illisible du propriétaire fut difficile à imiter... Mysora quitta les lieux peu de temps après s'être introduit illégalement sans laisser la moindre trace d'effraction derrière elle. Le second, toutefois, fut bien plus problématique que prévu : quelqu'un semblait avoir eu vent du contrat sur la tête de la Noble et celle-ci avait engagé une protection rapprochée pour veiller sur elle. Pour ne rien arranger, la garde était présente sur les lieux et s'entretenait avec elle. Les miliciens avaient sans doute été prévenus par celle-ci et, s'ils décidaient de rester sur place pour s'assurer de sa sécurité, cela constituerait un gros problème pour Mysora... Quoi qu'il en soit, le commanditaire pouvait faire une croix sur son désir de déguiser la scène de crime en suicide. Il n'y avait désormais plus l'ombre d'un doute que sa mort serait un meurtre...
Malgré ces imprévus, l'assassinat eu bien lieu comme prévu. Une histoire de salle de bain, de miroir brisé et de nuque ensanglantée... Satisfaite, la meurtrière rentra au manoir pour nettoyer ses outils de travail et changer sa tenue, après quoi elle prendrait un bain plus que mérité. Pénétrant chez elle par la porte d'entrée sans s'inquiéter d'être surprise - la plupart des domestiques n'étant plus présents à cette heure-ci -, elle se dirigea en direction de sa pièce privée. C'est alors qu'elle entendit un bruit familier : celui d'une serrure que l'on force à l'aide d'un tendeur et d'un crochet. Et cela provenait de la porte arrière, proche du lieu où la rouquine se dirigeait... Un voleur ? Un assassin ? Une personne sans bonne intention, évidemment. La journée n'était, finalement, pas encore terminée...
Elle reconnu à l'individu un certain talent pour le crochetage, celui-ci s'étant occupé de la serrure en un temps qu'elle même n'aurait sans doute pas égalé. L'observant de loin, dissimulée dans la pénombre, elle remarqua tout d'abord la présence d'un masque effrayant sur son visage. L'une de ses mains était manquante, remplacée par une sorte de prothèse qui semblait peu commune. Un intrus des plus étranges... Elle tâcherait de l'examiner plus en détail après lui avoir ôté la vie.
Mysora attendit qu'il ait suffisamment avancé pour se glisser dans son dos, dague à la main. Sa lame s'apprêtait à transpercer son corps lorsqu'il prit la parole, s'adressant à elle par son nom et se présentant comme le Mange-Rouille. Elle stoppa net son action et posa sa main libre sur l'épaule de son ami, le retournant sans la moindre délicatesse avant de taper à répétition la poitrine de l'homme du bout du doigt.
Elle attrapa sa main et l'emmena de force dans sa pièce personnelle. Bien que peu confortable, on y trouvait quelques chaises - recouvertes de sang séché - ainsi qu'un peu de gnôle mais l'intérêt principal était qu'il n'y avait aucune chance que l'on y entende la future discussion qui y aurait lieu. Une fois arrivée, la voleuse déposa ses sacoches sur la table la plus proche et se tourna vers Krasarc, toujours irritée.
-"Oh je n'en doute pas ! Je te connais suffisamment pour savoir que la mort m'a fauché de peu ! Je ne vais pas y aller par quatre chemin, j'ai eu de très gros soucies récemment, je suis recherché par la garde, j'ai commis de grave délit mais cela n'a fait que nourrir mes desseins, J'ai toujours eu confiance en toi Mysora tu le sais bien, nous partageons des motivations différentes mais complémentaire, j'aime ta façon de faire et je peut assurée que tu aime mon travail au vue de nos nombreuse collaboration"
En disant cela il regardait les nombreux ustensile de sa conception qui ornait la pièce et qui avait dut grandement participer au aveux de certaines personnes assied sur cette chaise rougeâtre, ne faisant preuve d'aucune modestie en affirmant son importance pour Mysora, l’éternel arrogance du Mange-Rouille n'était plus surprenante et c'est pour cela qu'il put continuer sans se faire interrompre.
-"Aujourd'hui c'est moi qui vient quémander ton aide ! Et qui plus est j'aimerais louer tes services pour plusieurs choses ! Tout d'abord ma vie de chercheur paisible qui travaille dans l'ombre est révolue, désormais je dois fuir, comploter et assassiner, tu devine que pour le chercheur que je suis ce genre de tache m'est complètement inconnue ! C'est pourquoi j'aimerais que tu m'apprenne a me mouvoir comme toi, a me dissimuler comme toi, apprend moi tes tours tu aura bien sur tout les ustensile et produit que tu souhaite en échange de cela ! Ensuite...J'aimerais que tu utilise ce masque, j'aimerais que durant tes délits tu affiche clairement ton identité avec ce masque ! Il faut que tout Aryon craignent le porteur du masque d'acier ! Cela te sera utile en soit car cela t'innocenterais sur tout les délits que tu commettra ! Qu'en pense tu Mysora ?"
Krasarc avait réaliser de nombreux masque identique, petit a petit le nombre de partisans usant de ce masque pour leurs délits augmenterais et rapidement tout Aryon craignerais le mystérieux porteur du masque apportant le chaos dans les quatre coins d'Aryon, ayant finit son petit monologue, il laissa la parole a son interlocutrice qui devait déja en avoir marre de l'esprit torturé du Mange-Rouille
Suite au commentaire désagréable de Mysora, le mange-rouille ôta son masque sans broncher. En apercevant ses déformations, elle regretta presque ses propos précédents. Pas qu'elle eut un once de pitié pour son visage horriblement meurtri et la souffrance qu'il avait du endurer, mais parce qu'elle se serait volontiers épargné la vision d'un tel spectacle si elle avait su ce qui se cachait là-dessous...
Sans la moindre gêne, elle se pencha pour se lancer dans l'examen des dégâts présents sur son corps et remarqua également la prothèse de main mécanique, remplaçant celle qu'il avait certainement perdu dans le même événement qui avait occasionné les cicatrices sur son visage. Il ne paraissait pas souffrir mais les blessures semblaient encore relativement fraiches, aussi devina-t-elle que si tout cela n'était pas si récent, il avait en revanche probablement toujours de gros ennuis à l'heure actuelle. Cela n'aida pas à calmer sa fureur. Peut être était-il judicieux, finalement, de se débarrasser de lui tout de suite, ici, à l'abri des regards et sans qu'il ne puisse rien y faire ? Hum, fausse bonne idée. La Cabale ne lui pardonnerait pas une telle prise d'initiative et malgré son énervement, Krasark était un individu qu'elle respectait suffisamment pour lui offrir un chance de rattraper ses erreurs.
Il se mit à parler des raisons qui l'avait conduit à entrer illégalement chez elle, tel un voleur, en prenant le risque de se faire couper la gorge à peine le seuil de la porte franchi. La garde était à sa recherche et, s'il ne prit pas la peine d'expliquer le pourquoi du comment, elle n'eut pas de mal à comprendre qu'il avait du faire quelque chose de très grave. L'homme n'était pas le genre à racketter la populace, voler à l'étalage ou lancer des bagarres généralisées dans les tavernes ; son style de crime se rapprochait plus de celui d'un tueur en série où d'un scientifique fou : le genre à conserver les yeux de ses victimes dans des bocaux et à dévorer les entrailles encore fumantes de ses pauvres proies... Peut être pas exactement ce type de criminel, mais on s'en rapprochait fortement !
Le mange-rouille lui adressa finalement plusieurs requêtes, l'une assez aisée et profitable pour la voleuse, l'autre bien plus difficile à accomplir et qui nécessitait, au bas mot, quelques mois. Entraîner quelqu'un n'était pas quelque chose qu'elle avait eu l'habitude de faire, la principale raison étant que presque personne n'aurait été capable de la supporter en temps que "professeur". Mais outre cela, elle n'avait jamais eu besoin d'enseigner à quiconque son art. Elle agissait seule ou, en de très rares occasions, avec des individus formés et efficaces. Ce que Krasark lui demandait était bien plus qu'une faveur, à ses yeux. C'était une dette colossale, et elle entendrait bien la lui faire rembourser.
A condition qu'il survive...
Elle l'invita à se relever d'un geste de la main et à la suivre en haut des marches qui conduisaient à sa pièce cachée. Assurée que personne ne traînait dans les couloirs, elle les fit sortir du domaine Veriano en toute discrétion et rejoignit la ruelle la plus proche. Une fois dans la pénombre, elle s'arrêta un instant pour s'étirer.
Ils reprirent la route, s'arrêtant régulièrement pour que la noble puisse vérifier la présence ou non de gardes à proximité. Ils n'en rencontrèrent que peu en chemin et ces derniers, bien souvent, semblaient très peu impliqués dans la tâche de surveillance qui leur était confiée... Tomber sur ce genre de soldats était chose courante pour Mysora, mais il lui vînt à l'esprit que ce n'était pas forcément le quotidien de tout les individus de son espèce. Le mange-rouille aurait bien plus de problème à affronter s'il parvenait à s'engager sur la voix qu'il entreprenait, et ça n'allait pas être de tout repos !
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