Dans une petite salle annexe à la salle de bal, vous attendez votre passage parmis le public. On va bientôt vous appeler avec votre numéro, celui que vous avez reçu lorsque vous vous êtes inscrit au concours plus tôt dans la soirée.
La salle est tout en longueur, au centre un grand tapis rouge est déroulé pour faire place au défilé et sur chacun des côtés des chaises et bancs sont disposés pour que le public puisse admirer le spectacle. Au bout du tapis, une grande table ou les quatre membres du jury siègent :
- @Luz Weiss
- @Rebecca Hekmatyar
- @Origami Derland
- @Sigurd Alteul
Un public très varié qui a eu la chance d'être tiré au sort pour l'occasion.
On vous appele, vous prenez une grande respiration et voici votre moment de gloire ! Vous défilez avec panache sur ce tapis rouge et saluez le juré. Celui-ci vous laisse la parole après quelques questions : Que représente votre costume ? Pourquoi avoir fait ce choix ? A vous de vous montrer convaincant et élégant dans votre réponse comme avec votre démarche.
Vous faîtes demi-tour et retournez vous asseoir, c'est maintenant a vos concurrent de briller sous les projecteurs...
Explications HRP
Vous l'avez compris, le concours de déguisement va se jouer InRP. Voici l'organisation et les conditions pour y participer...
Conditions
Côté IRL / joueur
- Les participants ont un mois (soit jusqu'au 15 février) pour participer au concours de déguisement
- Les membres du juré ne peuvent pas participer au concours quel que soit ses comptes
- Les joueurs (hors points ci-dessus) peuvent participer une fois avec chaqun de leur compte
- Les membres du juré doivent être disponible pour lire tous les messages postés et écrire au minimum une réponse RP entre le 15 et le 28 février.
- Les images sont interdites, tout ce fait par RP et écriture.
Côté InRP / personnage
- Le personnage InRP doit avoir accès au bal : pas de personnes recherchées
- Il faut bien sur que votre personnage soit déguisé : vous n'êtes pas obligé de vous déguiser en quelque chose de "classique" type arbre ou fleur, vous pouvez très bien inventer une légende qui pourrait être présent sur Aryon et vous déguiser en ce personnage, comme IRL on se déguise parfois en personnage Disney etc... C'est lors de l'argumentation orale que votre personnage pourra expliquer et justifier ses choix, voir même raconter son histoire...
- Il n'est pas possible d'utiliser ses pouvoirs : tout comme pour toute la zone du bal.
Organisation
- Les participants ont jusqu'au 15 février pour répondre à la suite de ce poste (le contenu du poste arrive plus bas)
- Un seul poste par personnage
- Les membre du jury sont les seuls à pouvoir librement poster plusieurs réponses pour commenter de manière InRP les déguisements et prestations des participants (pas de "discussion" possible par rapport au point précédent : pour éviter d'en faire un RP à rallonge focalisé sur la discussion de deux personnages)
- Au 15 février les participations sont closes
- Les membre du jury postent chacun un message RP en guise de résultat/délibération (les critères précis et formulaires arriveront à ce moment) S'ils peuvent commenter InRP les participations, aucune notation ne doit être rendu publique avant la fin des participations.
- Seront élu Miss ou Mister Aryon ! (concours mixte, pas de catégorie homme/femme)
Contenu de votre poste pour les participants
Votre êtes libre sur la forme de votre poste mais il doit bien sur rentrer dans le contexte et les critères ci-dessus. Ensuite il y a deux éléments que l'on doit obligatoirement retrouvé :
- Une description narrative de votre déguisement, sinon sur quoi se fixer. Je répète encore une fois mais les images sont interdites (inutile de mettre des liens pour illustrer votre déguisement) seul le texte de votre RP est pris en compte. (rien de vous empêche de lier votre image dans vos autres postes RP du bal mais pas dans ce sujet)
- Un petit speach de votre personnage, qui explique un peu pourquoi avoir choisi ce déguisement ? Qu'est ce qu'il représente ? Etc... tout ce que votre personnage pourrait dire pour charmer et convaincre le jury.
Critères d'évaluation
Côté InRP
Il va être évalué votre déguisement en lui même mais également l'argumentation de votre personnage. Pourquoi ce choix ? Que représente-t-il ? Est-ce lui qui l'a confectionné ? Le tout joué InRP bien évidemment !
Côté HRP
On a décidé de rajouter un petit prix bonus (sans rapport avec votre personnage et son déguisement) pour élire la plus jolie plume parmis les participations. Donc soignez votre écriture et faîtes nous rêver !
Et ce sera tout pour ce sujet !
Si vous avez des questions, vous pouvez les poster dans le discord ou à ce sujet : La grande fête du solstice
Et bonne chance à vous tous !
Quelques pas de plus et elle se retrouve face au Jury. Son charme ne fait aucun doute, mais elle n’est pas idiote et sait que rien n’est jamais acquis alors doucement elle se tourne avec la même grâce que lorsqu’elle a avancé vers eux. Une grâce naturelle qu’elle aime exposer à tout un chacun. Elle les laisse découvrir sa robe, son déguisement. Ses iris souriants analysent chacun des traits des visages des jurés. Elle n’en connaît aucun. C’est une bonne chose. Ils ne prendront pas en compte ses sautes d’humeur et lorsqu’ils l’apprendront, cela sera déjà trop tard. Tant pis pour eux, tant mieux pour elle.
Sa robe oscille entre le blanc et l’argenté, les jeux de lumière dans la pièce rendent presque impossible la distinction de la couleur exacte. Tant mieux. C’est l’effet qu’elle recherchait. Cette robe lui ressemble un peu d’ailleurs. Pas blanche, pas noire, un peu grise. Tantôt pâle, tantôt brillante. Sexy, comme elle, mais raffinée. La jeune femme n’aime pas la vulgarité. Même le décolleté profond qui laisse deviner les contours de sa poitrine n’a rien de vulgaire. D’ailleurs, la vue y est partiellement floutée grâce à un tulle de couleur peau où un entrelacs d’arabesques de nacre et d’argent remonte jusqu’à sa gorge avec finesse. Ses épaules en sont partiellement recouvertes et quelques motifs identiques viennent à descendre sur ses hanches, terminant leur course au niveau du bas de son corset. Son dos, quant à lui n’est visible que jusqu’aux omoplates. Point trop n’en faut. Le mystère est de rigueur si l’on veut séduire les curieux. Le reste du tissu qui recouvre l’arrière de la jeune femme est un enchevêtrement similaire à celui visible au-devant. Si les jurés sont attentifs, ils pourront noter que sur chaque arabesque, au bout de chaque feuillage, trône fièrement une fleur bien connue de tous ici-bas. Des Divinams. Et s’ils ne sont pas sots, ils devineront aisément quel genre de déguisement ils ont sous les yeux.
Enfin, elle finit sa pirouette et pose son regard d’azur sur chacun d’entre eux. Ils la regardent. Elle est euphorique. À tel point qu’elle ne saisit pas toutes les émotions qui passent sur leur visage. Eux ne risquent pas de saisir les siennes. Elle est masquée. Un masque simple en dentelle argentée recouvrant la moitié de son visage et qui tranche grandement avec sa crinière d’or et ses yeux azurite. Souriante, elle daigne enfin ouvrir la bouche pour répondre à leurs questions.
- Bien le bonsoir cher Jury. La jeune femme se penche et leur offre une légère révérence. Elle aime jouer et ce soir, elle s’amuse beaucoup. - Mon costume fait référence à la légende des quatre, que tout un chacun connaît dans notre pays. Elle les observe l’un après l’autre, garde le silence une seconde et reprend la parole. - Malgré le nom que je porte, ma mère me contait des histoires lorsque j’étais enfant, celle-ci était ma favorite, ce choix m’a semblé… Évident. Une nouvelle fois, elle sourit. - Je vous remercie de votre attention. Et sans attendre une seconde de plus, elle leur tourne le dos, repartant de sa démarche légère prendre place sur les sièges prévus à cet effet.
Son passage est plutôt réussi, elle en est certaine. Maintenant il ne reste plus qu’à espérer que le jury aura bon goût et ça c’est une autre affaire. Elle croise alors les jambes et immédiatement son regard se fait plus vif, plus acéré. Le temps de juger ses concurrents est venu.
...Elle n'avait plus qu'à avancer, maintenant. Elle l'avait vue, cette autre femme, passée devant elle, se montrant dans toute sa splendeur sans aucun embarras. Elle inspirait l'assurance, et rien qu'en l'observant, on pourrait croire qu'elle gagnerait haut la main. Que les autres candidants n'auraient aucune chance... Et pourtant la lueur d'optimisme de l'Apôtre du Destjn ne disparaissait pas. Son cœur battait à la chamade, lui faisant mal, mais attisant la flamme de sa détermination. Le faciès tout gai d'innocence, elle inspira un grand coup, et choisit enfin de se montrer, en avançant lentement, et timidement.
Elle brillait. Elle brillait de pureté, d'élégance et de délicatesse. Ses mouvements étaient d'une légèreté et d'une élégance sans faille ni égale. Ses longs cheveux étincelaient, tout comme ses yeux d'or, pareils à des constellations au plein milieu d'une nuit bleue. De longues mèches, ondulées comme des vagues, ornaient son doux visage clair, tombant sur sa poitrine. Ses cheveux étaient attachés, avec une couette reposée sur le côté, soulignant un trait mature et maternel chez cette grande femme, au sourire aussi resplendissant que le soleil. Plusieurs épingles de grenat ornaient sa chevelure, avec une éclatante rose écarlate.
Un éventail à la main, aux motifs de dragon de flammes bleues sur fond noir et ornements d'or, la jeune femme arborait un majestueux furisode bleu turquoise. Là étaient dessinés une lune, un fleuve et un basilic. Quelques papillons volaient par-ci par-là... La ministre dansait presque de joie, et ressemblait à ce que l'on pouvait apparenter à une impératrice japonaise de notre côté. Cet habit lui soulignait parfaitement ses courbes généreuses, tout en maintenant un équilibre, qui rendait le tout angélique et attendrissant. Marchant sur des getas, sa démarche se montrait typique d'une femme noble à l'esprit pur. Comme si la déesse Lucy elle-même l'avait bénie...
Arrivée enfin devant le jury, elle eut un petit rire. Elle fit une belle révérence avec son éventail, et prit la parole, d'une voix mélodieuse, aussi réconfortante et relaxante que le chant des oiseaux.
Mes salutations à vous, cher jury..., commença-t-elle avec le grand sourire. Connaissez-vous la légende d'Umi, la femme-dragon ?, elle marqua une pause, en fermant les yeux. C'est durant mon parcours de Sœur que je l'ai découverte... Et c'est grâce à cette histoire que j'ai pu trouver mon amour pour le chant. C'est pourquoi j'ai choisi de vous la dévoiler de cette manière...
Elle fit un clin d'œil, avant de tourner sur elle-même, et de se mettre à chanter tout en racontant...
Une femme au grand cœur et d'une beauté sans prix...
Née d'une famille aisée,
Umi était bien élevée,
Elle aimait les animaux,
Par sa voix et son sourire, elle ôtait tous les maux...
Umi était bien élevée,
Umi était pure et d'une grande bonté.
Un jour, Umi rencontra un jeune aventurier,
Un homme altruiste et enjoué.
Umi tomba amoureuse,
Mais devint vite malheureuse.
Mensonge, larmes et regrets,
Umi ne pensait plus qu'à son aventurier.
Elle se disait "Ô mon chéri
Pourquoi m'abandonnes-tu, moi qui souris,
Chante, danse pour toi ?
Ô tu es tout pour moi,
Je t'aime je t'aime, je ne veux plus te quitter,
Ô mon bel aventurier,
Quand reviendras-tu ?
Quand reviendras-tu ?"
Parti, parti, il était parti !
Loin, loin, il courait loin de cette magie,
Magie qu'était cette passion.
Mais, envahie par l'obsession,
Umi le suivit.
Umi le suivit, Umi voulait sa vie.
Désespoir, colère et mélancolie,
Umi poussa un cri.
Il eut un brutal silence. Ciel se pencha vers le jury, son visage prenant un tout autre air. Un air sombre.
Un sourire angoissant.
Umi était envahie par l'obsession.
Son aventurier entre ses dents,
Umi dévora son amant.
Puis un petit rire. Un petit rire qui brisa ce masque terrifiant. Un petit rire d'ange.
...J'espère que cette chanson vous a plu. Plutôt effrayante, n'est-ce pas ? Plus jeune, je me demandais si j'allais devenir comme Umi… Si j'allais manger "mon aventurier"... Car moi aussi, je peux me changer en dragon. Enfin, en dragon nocturne…
Fermant son éventail, elle posa le bout sur son menton.
C'était un moyen, pour ma mère qui me rappelait souvent cette histoire, de m'avertir de la dangerosité de mon pouvoir. Que je devais apprendre à le garder, à ne point en abuser, à le contrôler… C'est pour cela que j'ai choisi de m'habiller en Umi., expliqua-t-elle, toujours avec un sourire rassurant. C'était un grand plaisir pour moi de vous chanter ceci… Merci pour votre attention.
Après une révérence, elle partit rejoindre la trésorière du palais, qu'elle avait reconnue, et s'assit à ses côtés, son cœur battant toujours aussi fort...
Ce soir-là, elle pouvait être ce qu’elle voulait. Une personne, une créature, une légende. Elle choisit d’incarner une idée. À son tour, elle s’avança sur le tapis écarlate. D’une démarche calme, elle marchait. Faisant fi des regards scrutateurs, elle avait décidé de posséder l’instant présent. Ce soir, elle était ce qu’elle souhaitait. Elle était femme. Elle était oiseau.
Un maquillage foncé décorait son visage. Une couleur noire entourait ses yeux et descendait sur ses joues, rappelant le masque de l’oiseau blanc. Subtilement sculpté et délicatement apposé contre sa peau pâle, le tatouage temporaire camouflait ses traits doux pour ne laisser qu’une onde de mystère et gracieuseté. Son cou, ses bras et ses jambes avaient eu droit à la même coloration sombre, sinuant sur sa peau d’une rayure semblant abstraite et pourtant choisie avec précision. Il se voulait un rappel de la parure du rare oiseau qu’elle avait choisi de personnifier.
La robe qu’elle avait enfilée était simple d’apparence, mais la fine dentelle qui la recouvrait formait des larges plumes. Le vêtement serré à la taille s’étendait vers le bas. Il ne frôlait pas le sol cependant et s’arrêtait à mi-mollet. Sur ses épaules était posé un manteau de plumes. Un plumage rayonnant d’une pâle couleur rosée glissait sur ses bras, ressemblant à s’y méprendre à de réelles plumes. Purement blanc au commencement, les extrémités se coloraient d’une douce couleur rose, rappelant la chevelure de la jeune femme. Les reflets roses de ses longues mèches jouaient dans la lumière, se mêlant aux plumes qui ornaient son corps. Elle était femme. Elle était oiseau.
Puis, elle leva les bras d’un mouvement lent et attentif, laissant ses ailes se dévoiler à la vue de tous. Les plumes ondulaient dans le mouvement. Brillantes et captivantes. Un oiseau libre, indomptable, serein. C'était ce qu’elle dégageait. Si loin de la naïve Elyssia qu’on connaissait.
À ce moment, elle n’était pas costumée. Elle incarnait complètement la liberté de l’oiseau, se faufilant entre les branches, dansant avec le vent, vibrant avec les étoiles, vivant très haut, si haut qu’elle pouvait chuchoter avec la lune. Elle était inaccessible. Elle était libre.
Au bout du tapis, elle redescendit des nuages pour saluer le jury. Elle laissa un mince sourire étirer ses lèvres et prit la parole avec douceur, calme et lenteur:
- La liberté. Un nom dont la signification exacte peut différer aux yeux de chacun, mais qui à la fin revient toujours aux pouvoirs décisionnels de notre propre existence. Je vous la présente aujourd’hui sous la forme d’un oiseau. Ces créatures dont les ailes peuvent les porter aussi haut que loin. J’y vois dans la liberté la force de choisir son destin, le dépassement de soi et le repoussement des limites que nous nous imposons. Un idéal que je souhaite suivre, un chemin sur lequel j’aimerais m’avancer. L’oiseau détient ce symbole pour moi. Après tout, l’oiseau n’a jamais eu sa place en cage. Voici pourquoi j’ai choisi de l’incarner le temps d’une soirée. Je vous remercie de votre écoute.
Elle s’abaissa légèrement dans une révérence et avec un dernier sourire, elle tourna sur elle-même, laissant ses ailes émerveiller le public une dernière fois avant de s’éloigner. Une certaine beauté la suivant dans son sillage et un mystère silencieux flottant autour d’elle, si loin de l’impression qu’elle donnait normalement aux gens.
Ce soir, elle était femme et elle était oiseau.
Les participants du défilé, eux, n’étaient pas en reste pour le moment. Participantes, se corrigea-t-elle, constatant que le sexe féminin était de toute évidence à l’honneur ce soir. Voyons, voyons… Elle parcourut sa liste des yeux, notant mentalement la présence d’au moins deux célèbres jeunes femmes : Queen Milan et Ciel K. Eleison. Leurs postes respectifs au sein du gouvernement n’étaient un secret pour personne et de telles figures politiques étaient reconnaissables entre mille. L’une et l’autre avait toutefois pris un parti très différent, très propre à ce que l’on disait de leur tempérament. Elles n’avaient en tous cas guère lésiné sur la majesté de leurs costumes.
La troisième participante éveilla pour sa part un tantinet plus sa curiosité. Rien d’étonnant, Luz ne la connaissait pas. Et comme toute personne d’une naturelle curiosité dévorante, Luz tâcha d’en apprendre un peu plus sur elle. Une fois encore, son choix fut entièrement différent de ses concurrentes. Sybiline créature, presque à la portée philosophique, elle se drapa de mystères et laissa les jurés méditer sur ses propos.
Luz hocha silencieusement la tête et compléta ses notes de quelques torsades d’encre. Elle porta à ses lèvres la coupe de champagne qu’elle avait fait mander, petit caprice personnel dont elle ne se serait certainement pas passé pour mener un événement de cette envergure. Allons donc. Blanche légende, bleue écaille et plume rosée… Trois participantes de talent qui avaient déjà placé haut l’exigence de ce défilé. Les départager allait s’avérer un exercice d’une inextricable complexité… Et le concours n’était pas même achevé. Quelle nouveauté spectaculaire allait encore inventer les prochains participants ?
Il avait bien tenté, initialement, d’expliquer qu’il cherchait simplement à s’entretenir avec l’un des juges de la soirée. On l’avait d’abord pris pour un tricheur, cherchant à s’assurer de la bienveillance des membres du jury à son égard, et il avait été promptement éconduit d’un sermon sur la probité, et invité à ne pas poursuivre ses odieuses affaires au sein du Palais Royal. Voire de la Capitale. Voire du Royaume. D’ailleurs, s’il avait pu cesser d’exister, car son existence malheureuse heurtait alors les principes moraux de la Couronne, cela aurait été bienvenu de sa part. Et puis, il ne savait trop comment, après avoir été traité de fraudeur, il avait été qualifié de complexé. De timidement naïf. Encore à présent, observant perplexe la pièce dans laquelle il se trouvait, il se demandait vraiment comment on avait finalement pu penser que c’était une crainte anticipatrice qui l’avait fait tenter d’apercevoir les juges. Il avait visiblement pris un mauvais chemin quelque part dans ses explications foireuses.
Il touchait au but lorsqu’une main agrippa son poignet et qu’il se retrouva face à un des membres de l’organisation. Bon. Peut-être qu’à force d’explications foireuses il allait réussir à se faire jeter dehors.
- Heum, alors en fait je venais juste pour…
- Oui, oui, oui. Vous êtes tous là pour ça, le coupa sommairement l’homme sans lever le nez de sa feuille quadrillée et follement annotée.
- Non mais c’est que j’ai finalement autre chose de prévu, et…
- Vous et vos obligations impérieuses, s’énerva l’employé en désignant d’un geste ample le « vous ». Et j’ai un planning à tenir moi, monsieur. Un planning !
- Heuuu vous m’en voyez désolé, mais je…
- Vous êtes désolé, vous êtes désolé. Allez en piste, c’est votre tour sur le planning, et le planning est serré ! Pas le temps d’aller pisser ni de glisser un mot à votre donzelle, vous aurez largement le temps de le faire après. Allez, allez, allez !
Un chouilla désespéré, Calixte lui décocha son meilleur regard hautainement exaspéré de personnalité noble, mais il semblait que pour travailler au Palais, les petites natures n’étaient pas de mise. Sans ciller ni faiblir, l’homme l’entraîna vers la porte donnant sur le début du tapis rouge, lui arracha son bout de papier numéroté, et le propulsa sur la scène. Déstabilisé, se prenant les pieds dans… dans ses propres pieds, l’espion esquissa ce qui pouvait éventuellement ressembler à un pas de danse, mais qui vraiment n’était qu’une tentative instinctive de ne pas se rétamer, et reprit contenance. Enfin contenance. Qu’est-ce qu’on attendait de lui déjà ?
S’avançant sur le tapis rouge, il appréhenda la silhouette des membres du jury. Qu’importait finalement ce que l’on pouvait attendre de lui comme potentiel candidat, il était là pour une toute autre affaire. Il était là pour Luz Weiss. Et peut-être que, finalement, du costume qu’il avait fait l’effort de revêtir pour se rendre au bal donné au sein du Palais Royal, il allait pouvoir tirer avantage pour gagner l’attention de la médecin aux cheveux écarlates. C’étaient des vêtements qu’il portait exceptionnellement. Non pas parce qu’il ne les aimait pas, mais parce sa vie actuelle n’était pas exactement propice à l’emploi usuel d’habits coûtant plus que son salaire annuel de garde. Les missions d’espionnage se finissaient rarement sans un passage dans de sombres galeries à la propreté douteuse, et il ne tenait pas à expliquer à ses parents comment leur cadeau vestimentaire avait gagné une nouvelle senteur audacieuse après un détour par les égouts de la Capitale.
Continuant à s’avancer dans la lumière, il reconnut aussi Rebecca Hekmatyar à la table des jurés. Parfait. Il avait toujours rêvé de mettre en avant sa personnalité flamboyante et son physique voluptueux auprès de ses connaissances. Il se mordit doucement la lèvre pour s’empêcher de rire – hystériquement – mais ne put retenir un sourire. Amusé, incrédule, embarrassé. Enfin, en quoi était-ce différent que de revêtir l’un de ses masques ? Ce soir il pouvait bien être Calixte Alkh’Eir pourfendeur de la morosité, et défenseur du raffinement. Diva parmi les divas. Nobliau exprimant son droit inhérent d’autorité et de prestige, affichant son éclat résolu par le verbe et par le fard. Habillant d’autant de dignité son costume que ce dernier ne lui procurait de majesté, il enfila la personnalité de celui qu’il aurait pu être dans un autre espace et un autre temps, et qu’il devait être ici et maintenant. Restait qu’à trouver rapidement une quelconque signification – absente – à ses vêtements.
Ecartant théâtralement les bras d’un mouvement grâcieux imitant les ailes d’un oiseau, il tourna doucement le visage vers la source de lumière la plus proche. Avec un peu de chance, elle ne lui tirait pas un trop mauvais profil. Ni ne mettait ostensiblement ses narines en avant. Il était certain, en tout cas, qu’elle faisait chatoyer la matière de son costume dans d’étranges teintes obscures. Ses vêtements n’étaient pas d’une coupe extraordinaire. Il portait une tunique à manches mi-longues et cintrée par une bande de tissu, tombant à mi-cuisse sur un pantalon serré. Une paire de botte en cuir foncé chaussait ses pieds. Rien, dans la forme, n’était remarquable. Mais la noirceur étincelante et changeante de la tunique selon la luminosité de la pièce, faisant deviner un tissu d’une certaine qualité comme d’un certain prix, dévoilait selon des broderies subtiles accompagnant les courbes du jeune homme. La ceinture de soie, elle aussi d’un ton sombre, luisait de cette texture si propre à sa nature. Il était une variation de ténèbres. Autrement dit, il était surtout simplement vêtu de noir. Et si sa peau avait été d’une teinte plus pâle, contrastant violemment avec ses affaires à la palette abyssale, il aurait pu se présenter comme l’une de ces créatures des contes d’horreur. Faisant fi des tendances actuelles de la haute de sa ville d’origine, il ne s’était pas maquillé; un simple loup noir masquait en partie son visage. Peut-être aurait-il dû, s’il s’était douté qu’il finirait sur le tapis vermeil du concours de costumes. Enfin, il n’était pas tellement là pour ça.
- Il est difficile de l’appréhender dans l’obscurité, car il n’y a que dans la lumière qu’elle ne se dessine. Et si l’on ne regarde que du mauvais côté, alors sa silhouette timide se décline. Elle est pourtant toujours présente, à l’aube comme à la nuit de notre vie. Eternelle sentinelle vigilante, amie suivante asservie. D’aucun raconte que dans les ténèbres de ses bras, l’on peut trouver un cheminement secret. D’autres qu’à s’y plonger trop bas, l’on n’y gagne que des regrets. Et peut-être est-il finalement vain de s’attacher à la définir, car pour tout ce que peuvent nous réserver les lueurs de l’avenir, elle reste : l’Ombre.
Quelques rimes donnaient toujours une certaine grandiloquence aux propos. Même s’il était certain qu’ils restaient globalement creux. Enchaînant une légère courbette à l’adresse des jurés, il balaya leur visage du regard. Avant de planter le sien dans celui de Luz Weiss. Luz ; quelle belle coïncidence. Dans le nom, l’habit et la présence.
- En vous souhaitant d’agréables festivités, mesdames et messieurs. En espérant emmener avec moi un peu de lumière pour continuer à appréhender l’Ombre.
Sous-titres : je suis inquiet pour notre amie en commun que j’ai aperçue plusieurs fois en piteux état un peu plus tôt dans la journée, aurais-tu l’amabilité d’apaiser ma conscience d’une parole bienveillante et rassurante. Ici et maintenant, ou en catimini après le concours. Merci de me prévoir une dose d’anxiolytiques si cela n’est pas possible. Bisous.
Après un léger moment de pause, il rebroussa chemin pour quitter le tapis rouge et laisser sa place à un participant bien plus enthousiaste que lui. Il allait déambuler encore un peu au sein du Palais, les yeux à l’affût des allées et venues vers la salle du concours de costume, les doigts aux abois de l’activation de son cristal de communication, le cœur résolument au bord des lèvres.
S'installant à sa place réservée, ses yeux parcouraient rapidement le reste de la table. Elle n'en connaissait aucun des trois, mais une d'elle ressemblait à quelqu'un qu'elle connaissait. Qui était-ce, déjà ? Bah, qu'importe, ce n'est pas comme ci elle allait la -- et les -- revoir de ci-tôt. Ses inconnus sont de simples inconnus. Elle ne connait ni leur nom, ni leur activité. Si la destiné voulait qu'ils se retrouvent, ça leur fera au moins un point de conversation.
Le défilé commençait quelques minutes à peine après l'arrivé des jury. Quatre participants sont déjà passés sous les feux des projecteurs. Elle en connaissant deux personnellement. La première était Elyssia. Lors de son passage, la conseillère lui fit un petit signe de tête. Son costume sur la liberté matérialisait une belle envie d'envol et de libre arbitre. A chacune des phrases de la jeune noble, elle acquiesçait par l'affirmatif.
Puis Calixte. Son costume n'était pas si extraordinaire que cela, mais ses yeux n'arrivaient pas à quitter ce magnifique tissu. Les couleurs changeantes selon la luminosité environnante étaient tout bonnement magnifique.
Mais les autres participantes n'étaient pas sans reste. Rebecca reconnue de visage la trésorière Queen Milan, et la ministre de la magie, Ciel K. Eleison. Leur costume avait l'air d'être assez onéreux, tel leur qualité et leur tissu pouvaient tellement éblouir.
Rebecca notait ses premières impressions avec soin. Elle espérait avoir quelques minutes supplémentaire après la fin du concours pour pouvoir mettre en ordre ses émotions par rapport aux multiples costumes qu'elle pourrait voir. Puis elle fixa de nouveau le tapis rouge, à l'attente d'un nouveau participant.
« - Guezque... »
Des rangées de personnes, à gauche et à droite. Je savais qu'il y avait généralement la queue dans ce genre d'évènements, mais personne n'attendait dans ma file. M'étais-je trompée ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir... Enfin, tous les regards étaient rivés sur moi et cela me mettait franchement mal à l'aise.
« - Z-c'est bion... gue vfais djut-tseuh aux... doilett-des ! »
Ma démarche était aussi approximative, tandis que je tournais la tête à gauche et à droite pour affronter les regards. Me forçant à marcher en ligne droite pour ne pas tomber dans la foule, je plaçai un pied devant l'autre à l'image des mannequins qui paradent et ne m'en rendais compte que trop tard.
Ma queue tigrée dans ma main, par peur de me prendre les pieds dedans, je m'affichais donc dans mon costume acheté quelques temps plus tôt à l'un des stands, en compagnie de mon amie espionne. Où était-elle passée d'ailleurs ? Ne devions nous pas nous retrouver pour repartir à la recherche de Vrenn ?
On savait qu'il était ici à présent, car au moment de me changer les notes étaient tombées de mon pantalon. Pantalon craqué au niveau des fesses, raison derrière laquelle nous nous étions précipitées vers les grenouillères. Bon, en vérité c'était aussi un caprice car elles semblaient confortables... et puis ça nous avait permis d'entrer au bal. Nous étions donc deux smilodons répartis dans la foule, elle orange et noire, moi blanc et gris.
Mon costume de smilodon des neiges était donc assez large, me permettant de bouger sans trop de tracas. De temps à autre, je sentais la déchirure s'élargir sous mes gestes trop amples et les fils autour de mes cuisses sauter ; rien d'agréable en somme, mais au moins cela passait inaperçu.
Finalement, car les regards m'intimidaient, j'avais fini par remonter ma capuche, couvrant avec ce qui se voulait être le visage mignon d'un chaton et deux courtes oreilles roses et blanches dépassant sur le dessus. Comme pour Zahria, les dents du tigre dépassaient elles aussi et tombaient sur mon front, gênant quelques peu ma vue...
« - B-bon vfous v... beuhlez rire h-hein ?! » fis-je en voyant les regards amusés et les mains devant les bouches de certains invités, galvanisés. « A-lors... »
Parfait. La ligne d'arrivée, bouclée par une table à laquelle étaient assis une poignée de personnes pleines de jugement. S'il fallait faire forte impression, alors je savais ce que je devais faire ; du moins, ce qui me traversait l'esprit au moment où je me tenais difficilement devant eux, les mains sur les hanches.
Légèrement penchée en avant, la capuche repliée sur mes yeux et mon regard tentant de les dévisager tous d'un coup... et donc aucun, j'aboyais soudainement :
« - Graou ! »
Peut-être que le petit monsieur a des informations pour elle, mais qu'il doit d'abord en distribuer aux autres ? Oh... l'espion royal, ce serait lui ? Il ne paye pas de mine, mais après tout, ça permet de passer inaperçu au palais ! Le maître n'a jamais voulu révéler l'identité de cet espion royal dont Zahria sait pourtant qu'il existe. On lui a même proposé le poste, il y a bien longtemps, mais elle l'a refusé, ne se voyant pas tenir en place enfermée au palais. Et puis, entre temps, le maître espion s'est rendu compte qu'elle était ingérable, et plus jamais il n'en a fait mention. De toutes façons, maintenant qu'elle a été mise à pied, ça ne sert à rien.
Une femme dans la file tient un miroir entre les mains, elle se refait une beauté. Un homme là-bas lisse nerveusement le tissu de son costume. Qu'est-ce qui l'a, cet espion royal, il faut paraître irréprochable pour lui parler ou quoi ? Elle "emprunte" le miroir pour se regarder dedans, malgré les protestations de la dame. Et bah, elle a une sale gueule...
Sa grenouillère smilodon est du bel effet, pour sûr, et ô combien confortable, mais c'est son visage lui-même qui semble être celui d'un cadavre. Ses cernes se sont encore renforcées, et ses mèches rebelles partent dans tous les sens. Elle se saisit alors de la capuche de sa grenouillère et la tire sur sa tête, la descendant quasiment jusqu'à son nez. Certes, elle ne voit plus que le sol ainsi accoutrée, mais au moins, ses cernes et cheveux sont cachés. Les crocs en peluche du smilodon retombent devant sa bouche, et ça présente déjà beaucoup mieux. Avisant une aiguille et un fil dans la main d'une jeune fille un peu plus loin en train de repriser une paire d'ailes qu'elle avait certainement pour intention de porter, Zahria s'en saisit, et après quelques minutes à trafiquer sa grenouillère, demande à la première femme de lui tenir le miroir en face pour qu'elle se regarde. Celle-ci s'exécute, sans trop savoir pourquoi.
Ah, voilà qui est beaucoup mieux ! La grenouillère faisant auparavant l'effet d'un sac à patates aux rayures vaguement ressemblantes à celles d'un smilodon est maintenant parfaitement à la taille de Zahria, sublimant ses courbes et dévoilant même sa peau brune au niveau des avant-bras et sur cinq centimètres en-dessous du cou. Comme quoi, l'alcool ne l'empêche pas d'être adroite de ses mains ! Pratique, pour le moment où elle retrouvera Vrenn. Pour lui mettre les menottes, évidemment, n'allez pas imaginer autre chose. Les menottes pour le mener en prison, je vous vois venir.
Tout à son ouvrage, elle ne se rend pas compte que la file avance, et qu'elle a perdu sa place. La jeune fille aux ailes et la dame au miroir la blâment de leur avoir fait perdre leur tour, mais il en faudrait plus à Zahria pour qu'elle se démonte. Se rendant vers l'avant de la file pour essayer de retrouver sa place - et celles de ses camarades - elle aperçoit derrière le rideau une queue blanche tachetée qu'elle ne reconnait que trop bien. Elina ! Et le petit homme qu'elle croit être l'espion royal est maintenant là-bas, en contrebas de la scène. Remettant sa capuche en place, de sorte qu'elle ne voit plus que le tapis rouge, Zahria entreprend alors de faire son entrée, de façon à ce que l'espion royal accède à sa requête, et l'aide à trouver Vrenn. Et puis c'est le bon moment pour récupérer Elina.
De sa démarche féline habituelle, elle fait son entrée sur la scène, sans faire attention aux gens derrière qui lui disent que ce n'est pas son tour, et parcourt l'estrade au tapis rouge de toute la sensualité qu'elle est capable de démontrer, avant de venir accrocher son bras derrière la taille d'Elina, toujours debout devant une grande table. Impossible de distinguer qui que ce soit avec la capuche devant ses yeux, néanmoins. Et avec toute l'éloquence qu'elle acquiert quand elle est éméchée, Zahria s'adresse à eux, en espérant faire passer son message à l'espion royal.
« Tels deux smilodons aux aguets, nous traquons notre proie, tapies dans les hautes herbes, prêtes à bondir. La neige pour la blonde immaculée, les plaines pour la brune tannée, mais un seul cœur et une seule destination. Et nous ne serons repues tant que la chasse ne sera finie, notre proie oubliée ferrée entre nos crocs. Et même si le lion, roi des félins, nous laisse nous rapprocher de sa crinière pour lui susurrer nos doutes à l'oreille, nous ne saurons rétracter nos griffes pour nous faire chatons, car Sauvages nous sommes, et la rébellion est dans nos moeurs autant que l'odeur du sang qui nous guide. »
Traduction: Aide-moi, connard d'espion royal, même si je suis plus espionne, faut que je retrouve Vrenn avant qu'il ne fasse plus de victimes. Mais Zahria est loin de se douter que le petit homme est tout sauf l'espion royal, et qu'elle vient tout juste de participer au concours de déguisements et de perdre un temps inestimable à s'y préparer alors qu'elle aurait pu mettre la main sur son homme, qui continue à courir, non loin de là... Elle se permet tout de même un petit salut pour aller avec sa comparse, avant de l'embarquer hors de la salle...
« Graou ? »
De nombreux candidats au titre du plus beau déguisement ont défilé devant vous... Maintenant chez jury vous allez passer à la notation et délibération !
Côté InRP
Ce sont maintenant aux quatre jurés de répondre.
- Vous devez poster un message RP dans lequel vous incarnerez votre personnage (tout naturellement) pour discuter avec les autres jurés ou commenter le défilé qui s'est passé devant vous.
Puis vous posterez à la suite, sous spoiler ce petit formulaire :
- Code:
[spoiler][b]@"Queen Milan"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[b]@"Ciel K. Eleison"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[b]@"Elyssia Venwarin"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[b]@"Calixte Alkh'eir"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[b]@"Elina von Andrasil"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[b]@"Zahria Alhysh"[/b]
- Le déguisement : ? / 5
- L'argumentation : ? / 5
[/spoiler]
Côté HRP
Un petit prix bonus va être accordé à la plus belle plume. Pour cela vous aller poster ce code à la fin de votre message :
- Code:
[b]PRIX PLUME :[/b] Nom du joueur
Vous avez jusqu'à la fin du mois pour poster votre réponse.
Puis l'animation prendra fin et on s'occupera de faire les comptes !
Une fois le défilé des costumes terminés, je me tourne vers mes collègues jurés. Deux autres femmes et un vieil homme. Au final, on représente bien la proportion d’hommes et femmes ayant participée au concours. Nous sommes un peu isolé de la foule donc je suppose que l’on peut discuter.
Un sacré défilé… Je ne sais que dire des deux smilodons, rire ou penser au génie. J’ai toutefois une préférence pour la jeune femme qui s’est décrite comme représentant la liberté, il y a une grande recherche sur son déguisement et énormément de travail.
Le visuel était plaisant et j’admire le travail qui a été fait sur ce déguisement. Les autres candidats ont de beaux déguisements eux aussi mais j’ai moins cette impression d’artisanat. La robe de la première participante est magnifique aussi mais l’impression laissée n’est pas la même chez moi. La deuxième smilodon a essayer d’améliorer un peu son pyjama vraisemblablement acheté à la va-vite sur le festival… J’ai vu plusieurs échoppes qui en proposaient en me promenant dans l’après-midi.
Qu’avez-vous penser des participants de votre côté ?
Même si les notations sont personnelles à chacun, je suppose qu’il est pour le mieux que l’on échange un peu avant de poser nos notes sur le papier.
- Spoiler:
- @Queen Milan
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 3 / 5
@Ciel K. Eleison
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Elyssia Venwarin
- Le déguisement : 5 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Calixte Alkh'eir
- Le déguisement : 3 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Elina von Andrasil
- Le déguisement : 2 / 5
- L'argumentation : 1 / 5
@"Zahria Alhysh"
- Le déguisement : 3 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
PRIX PLUME : Calixte
Lorsque la jeune Derland s’adressa à nouveau à eux pour les enjoindre à confier leur opinion, elle se redressa à nouveau sur sa chaise et vint cette fois-ci poser ses doigts croisés sur la table. Ses sourcils se froncèrent sensiblement tandis qu’elle tâchait de clarifier ses pensées et d’établir un avis semi-final.
Elle reprit ses notes dans sa dextre et feuilleta les quelques papiers griffonnés :
Elle traça sur le vélin du papier quelques notes supplémentaires et compléta ses propos :
A son tour, elle se retourna vers les jurés restants :
- Spoiler:
- @Queen Milan
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Ciel K. Eleison
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 5 / 5
@Elyssia Venwarin
- Le déguisement : 5 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Calixte Alkh'eir
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 3 / 5
@Elina von Andrasil
- Le déguisement : 2 / 5
- L'argumentation : 1 / 5
@Zahria Ahlysh
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 3 / 5
PRIX PLUME : @Calixte Alkh'eir
Tous les costumes étaient magnifiques. Certains vous couper le souffle par rapport à leurs détails et leurs tissus. D'autre étaient plus dans la sobriété, mais ne manquaient clairement pas de force.
Le crayon le coin de sa bouche droite, elle continuait à réfléchir. Quoi donner comme note ? Elle préférait donc passer son tour pour tout ce qui était bavardage avec le jury.
Il n'en restait qu'un, qu'un seul membre qui n'avait pas encore donné son avis.
Et vous, monsieur ? Qu'en pensez-vous ?
- Spoiler:
@Queen Milan
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Ciel K. Eleison
- Le déguisement : 5 / 5
- L'argumentation : 5 / 5
@Elyssia Venwarin
- Le déguisement : 3 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Calixte Alkh'eir
- Le déguisement : 4 / 5
- L'argumentation : 4 / 5
@Elina von Andrasil
- Le déguisement : 3 / 5
- L'argumentation : 3 / 5
@"Zahria Alhysh"
- Le déguisement : 3 / 5
- L'argumentation : 3 / 5
PRIX PLUME : @Ciel K. Eleison
Le concours de déguisement touche à sa fin. Malgré l'absence d'un des juges, cela n'a pas empêché la délibération. Il y a eu des prestations pour le moins originales mais aucunes ne manquait de créativité ! Les candidats peuvent être fier d'eux.
Les membres du jury se sont maintenant retrouvés pour discuter des défilés des candidats et ses derniers attendent impatiemment dans la salle... Après quelques longues minutes de silence, l'un des jurés donne une enveloppe à un organisateur qui vient se place au centre de la salle, à la vue de tous. La tension est à son comble. Il ouvre l'enveloppe et un seul nom est écrit dessus :
HRP les résultats
Bravo à tous pour votre participation !
Sans plus attendre voici les résultats détaillés :
- Queen : 7,6
- Ciel : 9
- Elyssia : 8,3
- Calixte : 7,3
- Elina : 4
- Zahria : 6,6
Notre grande gagnante du concours est Ciel !
Pour le prix plume, avec deux votes c'est Calixte qui le remporte !
Vous remportez tous deux le privilège de porter la couleur de votre choix sur le forum pendant un mois et un avatar personnalisé (je vous invite à venir me voir en PV sur discord pour que je vous donne tous ça)
Merci pour votre participation à tous !
Le sujet reste encore ouvert quinze jours si vous souhaitez répondre InRP pour conclure ou paufiner tout ça ~