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Première rencontre imprévisible - ft Solveig
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Je ne dirais pas que je stalke Solveig et Samaël, non, je ne suis là que par pur hasard... Me dévisager pas ainsi, j'en ai déjà emplement suffisant lorsque tout un chacun me regarde avec curiosité avec ce masque [clique ici pour voir] et sa, sans montrer mon "vrai" visage.
Ahlala... J'en serais presque fier.
Toutefois, je n'avais pas réellement suivis Solveig, je l'avais plutôt devancer ! Quoi c'est pas mieux ? J'avais deviner, espérer qu'elle se rende au cirque avec son fils... le mien ? Je n'en n'étais pas sûr et j'en étais rongé depuis des mois... des années presque. Je ne savais plus bien ce qu'elle représentai pour moi, si ce n'était mon ancienne vie. Etait-elle morte avec mon autre moi ? Où en attente de reprendre le cours de sa vie ? Pour cela je devais ré-apprendre à vivre et redéfinir mes liens et le plus important était familiale. Avec ma famille et... Peut-être avec mon fils.
Ayant entendu parler d'un cirque qui passait dans la ville, je m'étais empresser d'y aller et... Ce n'était pas fut fut, de un, je n'étais pas sûr de quand ils y seraient, et s'ils y seraient. De deux... et maintenant ? Oui, j'étais tellement parti sans y réfléchir que je me trouvais aux alentours du cirque sans avoir une idée de ce que je ferais. S'ils n'étaient pas (encore) là, je rentrais ? S'ils y étaient, je faisais quoi ? Je louchais sur les jolies fesses de la donzelle ? j'allais les saluer ? SOUS QUEL PRÉTEXTE ?!
J'étais en train de me prendre la tête, de ruminer, tant et si bien qu'une vive douleur me pris et que je du me poser sur un banc, mon corps tremblait sous la douleur mais mon masque cachait mon état. J'inspirais, expirais, tremblotant de moins en moins, mais la douleur, permanente, me lascinait de toute part, parfois j'avais envie de m'arracher la peau qu'il me restait.
Au bout de quelques minutes, mon regard se reporte à la foule et à quelques pas de moi, un jeune enfant, pleurant appelant sa mère, mais dans le brouah elle ne l'entendrait pas. Mon coeur s'emballa en reconnaissant ses traits, c'était lui... J'en étais sûr. Tout le monde l'évitait et personne ne l'aidait, sans hésiter je vins auprès de lui, un genou à terre, il se figea alors que je lui fit face.
-Bonjour mon garçon, tu as perdu ta mère ?
Il n'arriva pas à articuler, sanglotant doucement et me fixant de ses grands yeux bleus, les même que les miens, entre stupeur et peut-être curiosité ? Il hocha timidement la tête, me confirmant qu'il était avec elle.
-Elle ne doit pas arrivée à te retrouver avec ce monde, tu veux bien qu'on s'éloigne pour se mettre un peu plus en hauteur, tu pourras alors l’apercevoir. Souriais-je tendrement derrière mon masque en lui tendant la main.
Si je ne faisais pas complètement fausse route, Solveig était là, ayant certainement du mal à avancer avec ses sens en éveils. Il hésitait, mais je ne pouvais pas sortir de nul part ce que je savais sur elle. Il aurait au contraire plus d'inquiétude non ?
Je restais calme, sans bouger, attendant qu'il prenne ma main, se décide à agir. Il décida enfin à prendre ma main, tremblotant doucement. Je l'aurais bien pris dans mes bras mais... Non.
Le tirant doucement en dehors de la foule, je cherchais un point qui nous surélevé, ne mentant pas sur ce que je comptais faire. Le ramener à sa mère !
-Tu te nomme comment mon garçon ?
-Sa... Samaël et vous ? Me répondit-il pas très assurer de donner son prénom.
-Maxime. Lui répondis-je sincère, sans me poser la question s'il connaissait le nom de son père. SI du moins c'était moi. Je lui montrais alors une terrasse de café en la pointant du doigt. Ici, tu monte sur mes épaules et tu auras une vue imprenable sur la foule, ça te va Samaël ?
Il hocha vigoureusement la tête, était-il amuser de cette aventure ? Je monta sur la terrasse, attirant évidemment quelques regard curieux et le fit monter sur mes épaules, ma peau frotter, je grimaça de douleur, restant silencieux malgré tout. L'enfant observa aux alentours, faisant une grande vue de ses petites mains et soudain il la vit, il fit alors de grande geste et appela sa mère.
-MAMAN ! MAMAN !
Ainsi éloigner et en hauteur comparé à la foule, nous devions être assez visible pour qu'elle nous rejoigne plus tranquillement. Même si... Voir son enfant sur les épaules d'un homme masque en manteau blanc n'était franchement pas des plus rassurant.
Ahlala... J'en serais presque fier.
Toutefois, je n'avais pas réellement suivis Solveig, je l'avais plutôt devancer ! Quoi c'est pas mieux ? J'avais deviner, espérer qu'elle se rende au cirque avec son fils... le mien ? Je n'en n'étais pas sûr et j'en étais rongé depuis des mois... des années presque. Je ne savais plus bien ce qu'elle représentai pour moi, si ce n'était mon ancienne vie. Etait-elle morte avec mon autre moi ? Où en attente de reprendre le cours de sa vie ? Pour cela je devais ré-apprendre à vivre et redéfinir mes liens et le plus important était familiale. Avec ma famille et... Peut-être avec mon fils.
Ayant entendu parler d'un cirque qui passait dans la ville, je m'étais empresser d'y aller et... Ce n'était pas fut fut, de un, je n'étais pas sûr de quand ils y seraient, et s'ils y seraient. De deux... et maintenant ? Oui, j'étais tellement parti sans y réfléchir que je me trouvais aux alentours du cirque sans avoir une idée de ce que je ferais. S'ils n'étaient pas (encore) là, je rentrais ? S'ils y étaient, je faisais quoi ? Je louchais sur les jolies fesses de la donzelle ? j'allais les saluer ? SOUS QUEL PRÉTEXTE ?!
J'étais en train de me prendre la tête, de ruminer, tant et si bien qu'une vive douleur me pris et que je du me poser sur un banc, mon corps tremblait sous la douleur mais mon masque cachait mon état. J'inspirais, expirais, tremblotant de moins en moins, mais la douleur, permanente, me lascinait de toute part, parfois j'avais envie de m'arracher la peau qu'il me restait.
Au bout de quelques minutes, mon regard se reporte à la foule et à quelques pas de moi, un jeune enfant, pleurant appelant sa mère, mais dans le brouah elle ne l'entendrait pas. Mon coeur s'emballa en reconnaissant ses traits, c'était lui... J'en étais sûr. Tout le monde l'évitait et personne ne l'aidait, sans hésiter je vins auprès de lui, un genou à terre, il se figea alors que je lui fit face.
-Bonjour mon garçon, tu as perdu ta mère ?
Il n'arriva pas à articuler, sanglotant doucement et me fixant de ses grands yeux bleus, les même que les miens, entre stupeur et peut-être curiosité ? Il hocha timidement la tête, me confirmant qu'il était avec elle.
-Elle ne doit pas arrivée à te retrouver avec ce monde, tu veux bien qu'on s'éloigne pour se mettre un peu plus en hauteur, tu pourras alors l’apercevoir. Souriais-je tendrement derrière mon masque en lui tendant la main.
Si je ne faisais pas complètement fausse route, Solveig était là, ayant certainement du mal à avancer avec ses sens en éveils. Il hésitait, mais je ne pouvais pas sortir de nul part ce que je savais sur elle. Il aurait au contraire plus d'inquiétude non ?
Je restais calme, sans bouger, attendant qu'il prenne ma main, se décide à agir. Il décida enfin à prendre ma main, tremblotant doucement. Je l'aurais bien pris dans mes bras mais... Non.
Le tirant doucement en dehors de la foule, je cherchais un point qui nous surélevé, ne mentant pas sur ce que je comptais faire. Le ramener à sa mère !
-Tu te nomme comment mon garçon ?
-Sa... Samaël et vous ? Me répondit-il pas très assurer de donner son prénom.
-Maxime. Lui répondis-je sincère, sans me poser la question s'il connaissait le nom de son père. SI du moins c'était moi. Je lui montrais alors une terrasse de café en la pointant du doigt. Ici, tu monte sur mes épaules et tu auras une vue imprenable sur la foule, ça te va Samaël ?
Il hocha vigoureusement la tête, était-il amuser de cette aventure ? Je monta sur la terrasse, attirant évidemment quelques regard curieux et le fit monter sur mes épaules, ma peau frotter, je grimaça de douleur, restant silencieux malgré tout. L'enfant observa aux alentours, faisant une grande vue de ses petites mains et soudain il la vit, il fit alors de grande geste et appela sa mère.
-MAMAN ! MAMAN !
Ainsi éloigner et en hauteur comparé à la foule, nous devions être assez visible pour qu'elle nous rejoigne plus tranquillement. Même si... Voir son enfant sur les épaules d'un homme masque en manteau blanc n'était franchement pas des plus rassurant.
Solveig P. PrêthLa Garde
Informations
Cela faisait maintenant plusieurs jours pour, pour ne pas dire semaine, que Samaël était tombé sur une petite affiche sur l'écriteau dans le centre du village. Cette petite publicité avait valut à toute la famille Prêth de longue négociation ainsi que tout un réarrangement des emplois du temps de chacun. Et pour cause ; un cirque ambulant allait s’installer dans la ville aquatique pour quelques temps. Il avait suffit d’une seule minuscule seconde pour que le petit garçon ne réussisse à déchiffrer un seul mot. « CIRQUE ». A partir de là, il avait fait des pieds et des mains afin de convaincre n’importe qui de l’y emmener. Même le voisin avait eut le droit à une longue tirade construite sur le pourquoi du comment du bienfait des sorties en famille et en plein air.
Si Thépa, avec ses capacités émotionnelles de petite cuillère avait répondu par un non clair, net et précis sans retour possible. Son aînée avait, elle, laissée supposer que c’était une chose envisageable. Il n’en avait pas fallut plus pour que son fils redouble d’ingéniosité et d’intensité dans ses demandes. Tant et si bien que sa mère avait finit par accepter. Ce fut d’ailleurs un véritable micmac d’arrangement entre Valkyries et supérieur afin que la jeune femme soit libre ce soir là en particulier. Si cela était tombé lors de ses rares jours de repos, cela aurait été bien trop simple. Évidemment. Toujours est-il qu’elle avait finit par échanger l’une de ses nuits de garde avec Sammael.
C’est donc en catastrophe qu’elle avait débarquée chez ses parents ce soir là, juste après avoir échangé sa garde avec sa consœur et s’être ruée sur le dos de sa jument afin d’arriver au plus vite. Toujours dans un rythme effréné elle s’était changée, avait enfilé une tenu simple noire et blanche, remit tout ses bijoux puis elle avait prit sa bourse de cristaux, son fils sous le bras et s’en était repartie en direction du grand port où la petite famille avait prit place dans une navette qui les mena à la ville aquatique. Solveig appréciait tout particulièrement ces navettes et c’était sans doute l’un des rares endroit où elle se tenait tranquille. Pour la seule et unique raison que ses sens étaient accaparés par tout ce qui se passait en dessous de la surface et il y en avait des choses. Suffisamment pour occuper un esprit aussi hyperactif que le sien !
C’est lorsque le soleil commença à disparaître à la surface qu’ils posèrent enfin pied à terre. Samaël ne tenait pas en place. Ce soir plus que les autres, il était la preuve vivante que la garde lui avait bel et bien transmit son tempérament. Prudente, cette dernière lui avait d’ailleurs prit la main avant de s’avancer en direction du cirque. Ce dernier était situé sur l’une des places centrales de la ville. Le chapiteau installé là pour l’occasion n’était pas le seul divertissement, bien au contraire. Sur tout son pourtour se trouvait des dizaines de stand. De nourriture, de jeu, de boisson. Largement de quoi vider entièrement la bourse de la demi chiraki.
- Je suppose que regarder un spectacle sans quelque chose à grignoter serait mal vu par monsieur Prêth. Dit-elle tout en adressant un regard taquin à son fils qui lui répondit par un vif hochement de tête. - Qu’est ce que tu veux ? Immédiatement l’enfant pointa du doigt un stand de pop-corn, un autre de pomme d’amour, un autre de petit plat à emportés et un autre de jeu pour enfant. Levant les yeux au ciel, Solveig l’entraîna à sa suite à la première étale qu’il avait désigné.
- Ne t’éloigne pas. Lui avait-elle soufflé avant de lâcher sa main pour prendre leur commande et payer.
Il ne fallut qu’une seule seconde. Une minuscule seconde d’inattention pour qu’il disparaisse. Emporté par la foule ou par sa curiosité, dans tout les cas lorsqu’elle reposa les yeux à l’endroit où elle l’avait laissé, il n’y était plus. Avant de se mettre à paniquer, elle observa les alentours avec attention, plissant les yeux dès qu’une tignasse haute comme trois pommes attirait son attention. Bredouille, elle avait fait un pas en avant et dressé les oreilles comme des i. Malheureusement le brouhaha qui l’entouraient ne faisait que meurtrir ses tympans et son odorat était accaparée par l’odeur sucré qui embaumait toute la zone.
- Sam ? Appela-t-elle plusieurs fois tout en faisant des allers et retour entre les personnes. A mesure que le temps passait son anxiété se faisait grandissante. Le jeune Prêth était débrouillard, sans aucun doute, toutefois il restait un enfant et elle restait sa mère.
Ce ne fut qu’au bout de plusieurs minutes bien trop longues que la voix rassurante de Samaël vint cingler à ses tympans. Ni une ni deux, elle fendit la foule ne s’arrêtant que lorsqu’elle se retrouva face à un homme. D’abord interloqué, elle ouvrit la bouche et les referma avant de cligner des yeux. - Je… Euh… Samaël, vient ici. Tendant les bras après avoir posé ses victuailles sur une table, elle vint récupérer le petit garçon qui se laissa faire bien volontiers. Tout en douceur et pendant que son autre bras le soutenait, elle lui caressa une joue avant de la lui tirer.
- Je t’avais dis de rester à côté de moi. Une seconde, c’est tout ce dont j’avais besoin ! Tu ne recommences plus. Promis ? Lui dit-elle tout en lui tendant son petit doigt.
- Promis ! Répondit le garçonnet tout en saisissant le petit doigt de sa mère puis l’enlaçant ensuite. La garde prit un instant pour serrer sa progéniture contre elle, puis elle accorda enfin son attention à son vis-a-vis masqué.
- Je suis désolée, il est un peu aventureux et il aime bien disparaître à la première occasion. Je suis Solveig ! Et elle lui tendit la main. - Merci de vous être occupé de lui. Vous venez aussi pour le spectacle ?
Si Thépa, avec ses capacités émotionnelles de petite cuillère avait répondu par un non clair, net et précis sans retour possible. Son aînée avait, elle, laissée supposer que c’était une chose envisageable. Il n’en avait pas fallut plus pour que son fils redouble d’ingéniosité et d’intensité dans ses demandes. Tant et si bien que sa mère avait finit par accepter. Ce fut d’ailleurs un véritable micmac d’arrangement entre Valkyries et supérieur afin que la jeune femme soit libre ce soir là en particulier. Si cela était tombé lors de ses rares jours de repos, cela aurait été bien trop simple. Évidemment. Toujours est-il qu’elle avait finit par échanger l’une de ses nuits de garde avec Sammael.
C’est donc en catastrophe qu’elle avait débarquée chez ses parents ce soir là, juste après avoir échangé sa garde avec sa consœur et s’être ruée sur le dos de sa jument afin d’arriver au plus vite. Toujours dans un rythme effréné elle s’était changée, avait enfilé une tenu simple noire et blanche, remit tout ses bijoux puis elle avait prit sa bourse de cristaux, son fils sous le bras et s’en était repartie en direction du grand port où la petite famille avait prit place dans une navette qui les mena à la ville aquatique. Solveig appréciait tout particulièrement ces navettes et c’était sans doute l’un des rares endroit où elle se tenait tranquille. Pour la seule et unique raison que ses sens étaient accaparés par tout ce qui se passait en dessous de la surface et il y en avait des choses. Suffisamment pour occuper un esprit aussi hyperactif que le sien !
C’est lorsque le soleil commença à disparaître à la surface qu’ils posèrent enfin pied à terre. Samaël ne tenait pas en place. Ce soir plus que les autres, il était la preuve vivante que la garde lui avait bel et bien transmit son tempérament. Prudente, cette dernière lui avait d’ailleurs prit la main avant de s’avancer en direction du cirque. Ce dernier était situé sur l’une des places centrales de la ville. Le chapiteau installé là pour l’occasion n’était pas le seul divertissement, bien au contraire. Sur tout son pourtour se trouvait des dizaines de stand. De nourriture, de jeu, de boisson. Largement de quoi vider entièrement la bourse de la demi chiraki.
- Je suppose que regarder un spectacle sans quelque chose à grignoter serait mal vu par monsieur Prêth. Dit-elle tout en adressant un regard taquin à son fils qui lui répondit par un vif hochement de tête. - Qu’est ce que tu veux ? Immédiatement l’enfant pointa du doigt un stand de pop-corn, un autre de pomme d’amour, un autre de petit plat à emportés et un autre de jeu pour enfant. Levant les yeux au ciel, Solveig l’entraîna à sa suite à la première étale qu’il avait désigné.
- Ne t’éloigne pas. Lui avait-elle soufflé avant de lâcher sa main pour prendre leur commande et payer.
Il ne fallut qu’une seule seconde. Une minuscule seconde d’inattention pour qu’il disparaisse. Emporté par la foule ou par sa curiosité, dans tout les cas lorsqu’elle reposa les yeux à l’endroit où elle l’avait laissé, il n’y était plus. Avant de se mettre à paniquer, elle observa les alentours avec attention, plissant les yeux dès qu’une tignasse haute comme trois pommes attirait son attention. Bredouille, elle avait fait un pas en avant et dressé les oreilles comme des i. Malheureusement le brouhaha qui l’entouraient ne faisait que meurtrir ses tympans et son odorat était accaparée par l’odeur sucré qui embaumait toute la zone.
- Sam ? Appela-t-elle plusieurs fois tout en faisant des allers et retour entre les personnes. A mesure que le temps passait son anxiété se faisait grandissante. Le jeune Prêth était débrouillard, sans aucun doute, toutefois il restait un enfant et elle restait sa mère.
Ce ne fut qu’au bout de plusieurs minutes bien trop longues que la voix rassurante de Samaël vint cingler à ses tympans. Ni une ni deux, elle fendit la foule ne s’arrêtant que lorsqu’elle se retrouva face à un homme. D’abord interloqué, elle ouvrit la bouche et les referma avant de cligner des yeux. - Je… Euh… Samaël, vient ici. Tendant les bras après avoir posé ses victuailles sur une table, elle vint récupérer le petit garçon qui se laissa faire bien volontiers. Tout en douceur et pendant que son autre bras le soutenait, elle lui caressa une joue avant de la lui tirer.
- Je t’avais dis de rester à côté de moi. Une seconde, c’est tout ce dont j’avais besoin ! Tu ne recommences plus. Promis ? Lui dit-elle tout en lui tendant son petit doigt.
- Promis ! Répondit le garçonnet tout en saisissant le petit doigt de sa mère puis l’enlaçant ensuite. La garde prit un instant pour serrer sa progéniture contre elle, puis elle accorda enfin son attention à son vis-a-vis masqué.
- Je suis désolée, il est un peu aventureux et il aime bien disparaître à la première occasion. Je suis Solveig ! Et elle lui tendit la main. - Merci de vous être occupé de lui. Vous venez aussi pour le spectacle ?
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La ville aquatique était véritablement un lieu magique, enchanteur, j'aurais pu l'apprécier dans d'autre circonstance mais là... Mon regard et ma pensée n'était que fixer sur mon fils et mon ancienne compagne.
Les voir ensemble me rendait tout... Guimauve ? Mon cœur s'embrasait d'une douce chaleur, j'avais envie de les étreindre et ne le pouvait pas. Nous n'étions que des étrangers l'un pour l'autre et cela me fendait le cœur. Rien pour moi n'aurait pu-être plus douloureux que cela, un second feu ? Hum... Mouai.
J'avais bien reconnus Solveig, mais ainsi caché, cela ne pouvait-être réciproque et mon odeur était cacher par celle environnante, bien qu'au fond je n'y pensais pas, comme je ne cachais pas ma voix.
Mais de là a s'en rappeler après tant d'année...
Solveig ne me fui pas, bien que précaution oblige, reprit rapidement son enfant. Je retenais dans ma tête tout un tas de question que j'aurais voulus poser. J'en restais même un peu figé, comme si je risquais de briser quelque chose, moi ou ce moment ?
Quand enfin elle me parla, je ne pus m'empêcher de bloquer ma respiration, me tendant d'autant plus et de manière plutôt visible, un peu comme un automate.
- Ce... Ce n'est rien. C'est normal que les enfants joues à l'heure âge, en pleine santé et avec un si grand sourire. Je m'en mordis la langue, tâchant de paraître le plus à l'aise.
Essayant de ne pas être malpoli malgré ma crainte grandissante, je vins "serrer" la main tendue. Enfin, j'y posa plus ma main ganté, que vraiment une poignée de main, elle aurait presque pue penser que j'étais macho à ne pas lui serrer la main, cependant mon comportement était en totale opposer, plus craintif que mister Musclor.
- Escaflow. Esquivais-je cette fois mon prénom, ce que Samaël trouva bizarre et n'hésita pas à corriger.
- Il se nomme Maxime. Précisa-t-il tout content de savoir une chose que sa mère ignorait.
Je déglutis et enchaîna pour éviter à ce qu'elle n'y pense trop. Me demandant si j'avais déjà parler à Solveig de cette aventurier de roman, Alexander Escaflow... J'aurais du choisir mon prénom autrement que par mes références.
- En effet, ce n'est pas souvent qu'un cirque se produit en ces lieux, j'étais particulièrement curieux de voir quel genre de créature nous allions nous présenter. Ma voix était particulièrement défaillante, mais enchaînais les mots correctement.
Elle n'y verrait que du feu... Non ? Je cherchais un moyen de fuite, alors que tout ce que je voulais était devant moi.
- B-bon et bien je vais vous laisser en... F-famille. M'écorchais-je la voix à dire cela, sentant des émotions vives me tordre l'estomac.
Les voir ensemble me rendait tout... Guimauve ? Mon cœur s'embrasait d'une douce chaleur, j'avais envie de les étreindre et ne le pouvait pas. Nous n'étions que des étrangers l'un pour l'autre et cela me fendait le cœur. Rien pour moi n'aurait pu-être plus douloureux que cela, un second feu ? Hum... Mouai.
J'avais bien reconnus Solveig, mais ainsi caché, cela ne pouvait-être réciproque et mon odeur était cacher par celle environnante, bien qu'au fond je n'y pensais pas, comme je ne cachais pas ma voix.
Mais de là a s'en rappeler après tant d'année...
Solveig ne me fui pas, bien que précaution oblige, reprit rapidement son enfant. Je retenais dans ma tête tout un tas de question que j'aurais voulus poser. J'en restais même un peu figé, comme si je risquais de briser quelque chose, moi ou ce moment ?
Quand enfin elle me parla, je ne pus m'empêcher de bloquer ma respiration, me tendant d'autant plus et de manière plutôt visible, un peu comme un automate.
- Ce... Ce n'est rien. C'est normal que les enfants joues à l'heure âge, en pleine santé et avec un si grand sourire. Je m'en mordis la langue, tâchant de paraître le plus à l'aise.
Essayant de ne pas être malpoli malgré ma crainte grandissante, je vins "serrer" la main tendue. Enfin, j'y posa plus ma main ganté, que vraiment une poignée de main, elle aurait presque pue penser que j'étais macho à ne pas lui serrer la main, cependant mon comportement était en totale opposer, plus craintif que mister Musclor.
- Escaflow. Esquivais-je cette fois mon prénom, ce que Samaël trouva bizarre et n'hésita pas à corriger.
- Il se nomme Maxime. Précisa-t-il tout content de savoir une chose que sa mère ignorait.
Je déglutis et enchaîna pour éviter à ce qu'elle n'y pense trop. Me demandant si j'avais déjà parler à Solveig de cette aventurier de roman, Alexander Escaflow... J'aurais du choisir mon prénom autrement que par mes références.
- En effet, ce n'est pas souvent qu'un cirque se produit en ces lieux, j'étais particulièrement curieux de voir quel genre de créature nous allions nous présenter. Ma voix était particulièrement défaillante, mais enchaînais les mots correctement.
Elle n'y verrait que du feu... Non ? Je cherchais un moyen de fuite, alors que tout ce que je voulais était devant moi.
- B-bon et bien je vais vous laisser en... F-famille. M'écorchais-je la voix à dire cela, sentant des émotions vives me tordre l'estomac.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Ce soir Solveig était tombée sur un numéro. Elle ne savait pas lequel mais il collait parfaitement à l’ambiance du cirque. Un grand gaillard comme lui qui semblait terrifié à l’idée de discuter avec une demi portion comme Solveig, sans compter qu’avec son fils dans les bras, elle n’avait rien de franchement menaçant. Pour elle-même, elle haussa les épaules. Chacun était comme il était. - C’est normal oui. Dit-elle calmement. - Ce qui n’est pas normal c’est de ne pas écouter sa mère. Ajouta-t-elle tout en lançant un regard sévère au petit garçon qui fit mine de regarder ailleurs. Levant les yeux au ciel, elle se concentra sur les paroles de l’homme masqué qui se présenta de prime abord sous le nom d’Esclaflow. Bien vite, ne sachant tenir sa langue, Samaël ajouta une information des plus intéressantes qui fit s’agiter les oreilles duveteuse sur le crâne de leur propriétaire. Mais avant qu’elle n’ai le temps d’ajouter quoi que ce soit, il l’a coupa dans son élan parlant des créatures visibles sur le cirque puis il tenta de se soustraire à leur petit groupe à la première occasion.
Pendant tout ce temps, les deux Prêth étaient restés silencieux, regardant Maxime se débattre dans sa pataugeoire sans savoir s’ils devaient lui tendre la main ou si c’était la son comportement normal. Ils échangèrent ensuite un regard puis haussèrent les épaules d’un même mouvement. Il y avait un trait de caractère qui revenait régulièrement dans leur famille et dont seule Thépa avait pu réchapper, c’était leur sociabilité et leur capacité à éprouver de l’empathie pour autrui. Si le petit garçon n’esquissa pas l’ombre d’un mouvement. Son regard se faisait déjà celui d’un petit chien battu tandis que sa mère, elle, venait de saisir de sa poigne forte l’avant bras du jeune homme. Cela n’avait rien de violent, simplement un mouvement net et sûr.
- Venez avec nous. L’invita-t-elle. - Sam à l’air de bien vous aimer, elle le désigna d’un coup de nez, et moi je vous en doit une ! Une technique bien rodée. Un regard larmoyant, une main qui vous empêche de vous échapper. Difficile de s’enfuir. Toutefois, Solveig devait avouer qu’elle ne savait pas à quel genre de réaction s’attendre. Elle qui pouvait percevoir bien des choses en temps normal, voyait ses principales capacités entravées à la fois par son environnement bruyant, odorant mais également par ce masque. Si l’occasion se présentait, elle lui demanderait sans doute la raison d’un tel accoutrement. Peut-être faisait-il lui aussi parti d’un cirque ? Dans tout les cas, elle ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre. - Samaël, va chercher ce qu’il y a sur la table. Dit-elle à l’enfant qui se précipita pour charger ses bras du mieux qu’il pouvait avant de revenir vers elle. Sa main libre vint doucement se poser sur son épaule et elle le guida calmement à travers la foule. - Alors Maxime, vous êtes de la région ? Demanda-t-elle sans le lâcher, le guidant lui aussi, de gré ou de force dans son dos.
Pendant tout ce temps, les deux Prêth étaient restés silencieux, regardant Maxime se débattre dans sa pataugeoire sans savoir s’ils devaient lui tendre la main ou si c’était la son comportement normal. Ils échangèrent ensuite un regard puis haussèrent les épaules d’un même mouvement. Il y avait un trait de caractère qui revenait régulièrement dans leur famille et dont seule Thépa avait pu réchapper, c’était leur sociabilité et leur capacité à éprouver de l’empathie pour autrui. Si le petit garçon n’esquissa pas l’ombre d’un mouvement. Son regard se faisait déjà celui d’un petit chien battu tandis que sa mère, elle, venait de saisir de sa poigne forte l’avant bras du jeune homme. Cela n’avait rien de violent, simplement un mouvement net et sûr.
- Venez avec nous. L’invita-t-elle. - Sam à l’air de bien vous aimer, elle le désigna d’un coup de nez, et moi je vous en doit une ! Une technique bien rodée. Un regard larmoyant, une main qui vous empêche de vous échapper. Difficile de s’enfuir. Toutefois, Solveig devait avouer qu’elle ne savait pas à quel genre de réaction s’attendre. Elle qui pouvait percevoir bien des choses en temps normal, voyait ses principales capacités entravées à la fois par son environnement bruyant, odorant mais également par ce masque. Si l’occasion se présentait, elle lui demanderait sans doute la raison d’un tel accoutrement. Peut-être faisait-il lui aussi parti d’un cirque ? Dans tout les cas, elle ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre. - Samaël, va chercher ce qu’il y a sur la table. Dit-elle à l’enfant qui se précipita pour charger ses bras du mieux qu’il pouvait avant de revenir vers elle. Sa main libre vint doucement se poser sur son épaule et elle le guida calmement à travers la foule. - Alors Maxime, vous êtes de la région ? Demanda-t-elle sans le lâcher, le guidant lui aussi, de gré ou de force dans son dos.
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J'avais une forte envie de fuir, bien que je n'aimais pas du tout agir ainsi, face à mon ancienne compagne et... J'imagine, mon fils, je tremblais d'envie de les enlacer, mais n'aurai guère pu le faire sans rendre fou cette petite famille qui semblait bien vivre. Et non, je n'allais pas laisser ma curiosité lui demander une question surement tabou sur son "mari" invisible.
Ayant été pus à l'aise seul avec Samaël, celui-ci devait se demander ce qu'il me prenait à l'arrivé de sa mère... Espérons qu'il tienne ses remarques et ne me plante pas dans le dos avec des questions que savent si bien poser les enfants lorsque les adultes les évites...
Solveig gronda son petit, c'était si attendrissant, je me repris toutefois avant de les saluer pour fuir. Ce qui ne fut pas de leur goût, m'attrapant le poignet, je me figeais, déglutissant, je me retournais doucement, n'osant pas partir ainsi et intérieurement, espérant renouer des liens.
Samaël me fit de grand yeux doux, auquel je dus me mordre la langue afin de ne pas succomber, j'en déglutis.
- Ah ah... Vous me prenez par les sentiments. Tentais-je de répondre calmement, avec ma voix déraillant malgré tout.
Puis celle-ci me poussa dans la foule avec son fils, j'inspirais profondément et m'y faisait petit à petit, suivant sa demande y répondit par des vérités, tant que cela ne donnait pas assez de précision, de détail ou pas assez d'information pour tout recoller...
- Pas vraiment, je suis né dans la capitale, avant de voyager, vécu une partie en montagne, je me suis reposer au temple après... un incident. Détail que j'aurais du laisser de côté mais le "après" aurait forcément intrigué. Puis je suis retourné à la capitale établir ma propre boutique. Je n'ai toujours été que de passage à la ville aquatique. Et vous ? Lui relancais-je la politesse, connaissant déjà son passé, mais pas forcément son présent, ce qui lui était arrivé après mon départ.
Si mon masque me permettait de ne pas montré mon visage... il me rendait aussi la vie bien compliqué pour marché dans une telle foule en diminuant ma vision, heureusement qu'on se poussait à mon passage, mais du coup, je tournais toujours la tête pour voir les angles morts et ne pouvais pas regarder de biais, ce qui fais que quand je jetais un oeil "discret" à Samaël bah... Ma tête se tournait forcément vers lui... pas très discret.
Ayant été pus à l'aise seul avec Samaël, celui-ci devait se demander ce qu'il me prenait à l'arrivé de sa mère... Espérons qu'il tienne ses remarques et ne me plante pas dans le dos avec des questions que savent si bien poser les enfants lorsque les adultes les évites...
Solveig gronda son petit, c'était si attendrissant, je me repris toutefois avant de les saluer pour fuir. Ce qui ne fut pas de leur goût, m'attrapant le poignet, je me figeais, déglutissant, je me retournais doucement, n'osant pas partir ainsi et intérieurement, espérant renouer des liens.
Samaël me fit de grand yeux doux, auquel je dus me mordre la langue afin de ne pas succomber, j'en déglutis.
- Ah ah... Vous me prenez par les sentiments. Tentais-je de répondre calmement, avec ma voix déraillant malgré tout.
Puis celle-ci me poussa dans la foule avec son fils, j'inspirais profondément et m'y faisait petit à petit, suivant sa demande y répondit par des vérités, tant que cela ne donnait pas assez de précision, de détail ou pas assez d'information pour tout recoller...
- Pas vraiment, je suis né dans la capitale, avant de voyager, vécu une partie en montagne, je me suis reposer au temple après... un incident. Détail que j'aurais du laisser de côté mais le "après" aurait forcément intrigué. Puis je suis retourné à la capitale établir ma propre boutique. Je n'ai toujours été que de passage à la ville aquatique. Et vous ? Lui relancais-je la politesse, connaissant déjà son passé, mais pas forcément son présent, ce qui lui était arrivé après mon départ.
Si mon masque me permettait de ne pas montré mon visage... il me rendait aussi la vie bien compliqué pour marché dans une telle foule en diminuant ma vision, heureusement qu'on se poussait à mon passage, mais du coup, je tournais toujours la tête pour voir les angles morts et ne pouvais pas regarder de biais, ce qui fais que quand je jetais un oeil "discret" à Samaël bah... Ma tête se tournait forcément vers lui... pas très discret.
Solveig P. PrêthLa Garde
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- Oh la capitale ? Vous aimez bien ? Moi je trouve ça hyper bruyant mais l’avantage c’est qu’on y croire de tout. Des gardes, des nobles, j’ai même pu y rencontrer des aventuriers avec des dizaines d’aventures à raconter ! C’est vraiment extraordinaire ce qu’ils peuvent vivre, vous ne trouvez pas ? Elle glissa doucement une main dans les cheveux de Samaël. - Je crois que quand ce bonhomme sera en âge de prendre soin de lui je songerais à devenir aventurière !
- Moi aussi ! Surenchérit le petit garçon les poings en l’air.
- Toi aussi tu veux devenir aventurier ? Demanda sa mère tout en penchant la tête tandis que son fils lui répondait d’un ferme hochement de tête. - Très bien ! Alors on partira tout les deux ! Mais avant il faut que tu grandisses, que tu deviennes fort et surtout que ton pouvoir se manifeste ! Ah, tu as au moins prit ton caractère de moi. Ajouta-t-elle avec beaucoup d’entrain. Ralentissant la cadence, elle se faufila dans la queue menant à la billetterie. En même temps elle relâcha ses deux prisonniers et se remit à parler au jeune homme comme si de rien était. - Vous savez, j’ai porté ce microbe neuf terrible et long mois. Tout ça pour qu’il soit le portrait craché de son père ! Vous y croyez vous ? La génétique est parfois injuste. Sans parler de son pouvoir qui n’a définitivement pas l’air de s’apparenter au mien. Quoi qu’après tout ce n’est pas quelque chose d’héréditaire. Haussant les épaules elle poursuivit. - Revenons en à nos bouctons, quel genre de boutique tenez vous ? Laissez moi deviner, des masques ? Sinon quelle autres raisons auriez vous de vous dissimuler ainsi ? Vous n’êtes pas un criminel recherché au moins ? Scrutant son « visage » d’un air sérieux, elle finit par lui asséner une grande claque dans le dos. - Je rigole. Aucun criminel ne serait assez sot pour faire ce genre d’idioties !
Après cela elle poursuivit son long monologue, expliquant qu’elle était originaire du grand port mais que sa vie l’avait emmené aux quatre coins d’Aryon. Elle précisa que l’endroit qu’elle aimait le moins était sans aucun doute la forteresse et termina par payer les billets tout en expliquant à quel point les grains de sable étaient sans doute ce qu’elle détestait le plus au Grand Port. Enfin, ils purent entrer sous le chapiteau et Solveig laissa son fils choisir l’endroit qu’il préférait. Maintenant assise aux côtés des deux garçons, elle tourna la tête vers Maxime. - Alors, qu’est ce que vous vendez à la capitale et surtout qu’est ce que vous faites aussi loin de chez vous ? Laissez moi deviner, vous vendez vos marchandises au marché aux coraux ! J’ai juste ? Puis elle lui sourit tout en attendant sa réponse ainsi que le début du spectacle.
- Moi aussi ! Surenchérit le petit garçon les poings en l’air.
- Toi aussi tu veux devenir aventurier ? Demanda sa mère tout en penchant la tête tandis que son fils lui répondait d’un ferme hochement de tête. - Très bien ! Alors on partira tout les deux ! Mais avant il faut que tu grandisses, que tu deviennes fort et surtout que ton pouvoir se manifeste ! Ah, tu as au moins prit ton caractère de moi. Ajouta-t-elle avec beaucoup d’entrain. Ralentissant la cadence, elle se faufila dans la queue menant à la billetterie. En même temps elle relâcha ses deux prisonniers et se remit à parler au jeune homme comme si de rien était. - Vous savez, j’ai porté ce microbe neuf terrible et long mois. Tout ça pour qu’il soit le portrait craché de son père ! Vous y croyez vous ? La génétique est parfois injuste. Sans parler de son pouvoir qui n’a définitivement pas l’air de s’apparenter au mien. Quoi qu’après tout ce n’est pas quelque chose d’héréditaire. Haussant les épaules elle poursuivit. - Revenons en à nos bouctons, quel genre de boutique tenez vous ? Laissez moi deviner, des masques ? Sinon quelle autres raisons auriez vous de vous dissimuler ainsi ? Vous n’êtes pas un criminel recherché au moins ? Scrutant son « visage » d’un air sérieux, elle finit par lui asséner une grande claque dans le dos. - Je rigole. Aucun criminel ne serait assez sot pour faire ce genre d’idioties !
Après cela elle poursuivit son long monologue, expliquant qu’elle était originaire du grand port mais que sa vie l’avait emmené aux quatre coins d’Aryon. Elle précisa que l’endroit qu’elle aimait le moins était sans aucun doute la forteresse et termina par payer les billets tout en expliquant à quel point les grains de sable étaient sans doute ce qu’elle détestait le plus au Grand Port. Enfin, ils purent entrer sous le chapiteau et Solveig laissa son fils choisir l’endroit qu’il préférait. Maintenant assise aux côtés des deux garçons, elle tourna la tête vers Maxime. - Alors, qu’est ce que vous vendez à la capitale et surtout qu’est ce que vous faites aussi loin de chez vous ? Laissez moi deviner, vous vendez vos marchandises au marché aux coraux ! J’ai juste ? Puis elle lui sourit tout en attendant sa réponse ainsi que le début du spectacle.
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Je souriais amusé derrière mon masque, Solveig n'avait pas perdu sa joie, souriant toujours autant et parlant encore et encore sans s'arrêter. Elle ne me laissa même pas en placer une alors qu'elle avait de nombreuse question, j'étais obligé de les noter dans mon esprit le temps qu'elle me laisse la parole.
Toutefois je vins à grimacer en imaginant les danger que Samaël risquait et du me mordre la langue pour ne pas lui interdire cela, je ne voulais pas qu'il risque d'être blesser, qu'il subisse des blessures et soit aussi comme moi défigurer. Ma gorge se serra à cette idée et j'eus voulus l'étreindre, serrant les poings.
Puis vint une discussion qui m'intéressa autant qu'elle me donna envie de fuir les réponses, sa vie, comment elle avait vécut mon départ et sa partie enceinte, sans mon aide. J'eus l'impression de recevoir un punch au ventre. Pourquoi la génétique était injuste ?! Elle me reniait ? Bien que je puisse le comprendre, cela me faisait terriblement mal. Une larme coula derrière mon masque. Je murmurais pour moi.
"pardon Solveig"
Elle changea encore une fois de questions en arrivant à la billetterie, je paya évidemment ma place et l'écouta toujours, patient. J'eus un petit sursaut à sa question sur mon masque.
- Non non ! je suis innocent !
Elle eut alors le malheur de claquer mon dos, je me raidissais à la vive douleur de mes brulures et si de nouvelle larme coulèrent, ce ne fut pas de peine, mais bien de ma blessure. J'avais beau avoir l'habitude, le choc ne m'en restait pas moins violent. Restant figé le temps que la douleur diminue, Solveig continua son monologue, m'apprenant qu'elle détestait la Forteresse, me blessant inconsciemment. Tous nos souvenirs ou presque y étais...
Si la douleur ne me tendais pas, j'en aurais laisser tomber mes épaules de dépit, d'abattement.
J'avais perdu mon sourire derrière le masque, les suivants sans un mot. Je n'avais plus ma place auprès d'elle et peut-être encore moins mon fils... Laisse moi pleurer et en finir avec la vie !
Assit, elle me relança, me laissant toutefois parler, j'avais toutefois du mal à cacher mon ton désespérer, sans énergie.
- Je ne vends pas de masque, je suis chapelier. Celui-ci me permet de cacher mon visage, j'ai subit un grave accident qui m'a défigurer. Avouais-je. Une sorte de malédiction m'empêche d'être soigné, comme je n'ai pas à infliger à autrui la vision de ceci, je me cache. Je ne peux vendre ici, toutefois il y a des matériaux qui m'intéresse pour la fabrication de chapeau décorer spécialement. La capitale est en effet très bruyante, je préfère vivre la nuit pour un peu de liberté, mais je suis bien obligé de travailler pour pouvoir vivre. Et si l'aventure semble excitante, voyez qu'elle est affreusement dangereuse. Mon corps à subit de grave dégâts lors d'une mission... Tout le monde ne s'en sort pas aussi bien que vos aventuriers.
Lançais-je un avertissement, quoi que déprimant. La mission pouvait bien paraître en plus comme un ancien aventurier, bien que ce fut une mission de garde. Avant de terminé sur une question qui m'éventrait les entrailles.
- Est-ce si terrible qu'il ressemble à son père ? Il n'est pas avec vous ? (si ! je suis juste là)
Je ne voulais pas être abattu, défaitiste, mais... J'en avais gros sur le coeur et j'avais besoin de savoir, de vider un peu mon sac. Pardonne moi Solveig... Pardon pour toute cette souffrance !
Toutefois je vins à grimacer en imaginant les danger que Samaël risquait et du me mordre la langue pour ne pas lui interdire cela, je ne voulais pas qu'il risque d'être blesser, qu'il subisse des blessures et soit aussi comme moi défigurer. Ma gorge se serra à cette idée et j'eus voulus l'étreindre, serrant les poings.
Puis vint une discussion qui m'intéressa autant qu'elle me donna envie de fuir les réponses, sa vie, comment elle avait vécut mon départ et sa partie enceinte, sans mon aide. J'eus l'impression de recevoir un punch au ventre. Pourquoi la génétique était injuste ?! Elle me reniait ? Bien que je puisse le comprendre, cela me faisait terriblement mal. Une larme coula derrière mon masque. Je murmurais pour moi.
"pardon Solveig"
Elle changea encore une fois de questions en arrivant à la billetterie, je paya évidemment ma place et l'écouta toujours, patient. J'eus un petit sursaut à sa question sur mon masque.
- Non non ! je suis innocent !
Elle eut alors le malheur de claquer mon dos, je me raidissais à la vive douleur de mes brulures et si de nouvelle larme coulèrent, ce ne fut pas de peine, mais bien de ma blessure. J'avais beau avoir l'habitude, le choc ne m'en restait pas moins violent. Restant figé le temps que la douleur diminue, Solveig continua son monologue, m'apprenant qu'elle détestait la Forteresse, me blessant inconsciemment. Tous nos souvenirs ou presque y étais...
Si la douleur ne me tendais pas, j'en aurais laisser tomber mes épaules de dépit, d'abattement.
J'avais perdu mon sourire derrière le masque, les suivants sans un mot. Je n'avais plus ma place auprès d'elle et peut-être encore moins mon fils... Laisse moi pleurer et en finir avec la vie !
Assit, elle me relança, me laissant toutefois parler, j'avais toutefois du mal à cacher mon ton désespérer, sans énergie.
- Je ne vends pas de masque, je suis chapelier. Celui-ci me permet de cacher mon visage, j'ai subit un grave accident qui m'a défigurer. Avouais-je. Une sorte de malédiction m'empêche d'être soigné, comme je n'ai pas à infliger à autrui la vision de ceci, je me cache. Je ne peux vendre ici, toutefois il y a des matériaux qui m'intéresse pour la fabrication de chapeau décorer spécialement. La capitale est en effet très bruyante, je préfère vivre la nuit pour un peu de liberté, mais je suis bien obligé de travailler pour pouvoir vivre. Et si l'aventure semble excitante, voyez qu'elle est affreusement dangereuse. Mon corps à subit de grave dégâts lors d'une mission... Tout le monde ne s'en sort pas aussi bien que vos aventuriers.
Lançais-je un avertissement, quoi que déprimant. La mission pouvait bien paraître en plus comme un ancien aventurier, bien que ce fut une mission de garde. Avant de terminé sur une question qui m'éventrait les entrailles.
- Est-ce si terrible qu'il ressemble à son père ? Il n'est pas avec vous ? (si ! je suis juste là)
Je ne voulais pas être abattu, défaitiste, mais... J'en avais gros sur le coeur et j'avais besoin de savoir, de vider un peu mon sac. Pardonne moi Solveig... Pardon pour toute cette souffrance !
Solveig P. PrêthLa Garde
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« Un chapelier sans chapeau ? » Pensa la jeune femme avec ironie, bien incapable de cacher le sourire en coin qui étira ses lèvres. C’était bien le comble ! Mais rapidement ce sourire s’évanouit et elle écouta attentivement le récit de Maxime. Petit à petit ses oreilles s’abaissèrent et sa bouche format un « o » silencieux. C’était la une bien triste histoire qu’elle entendait, inconsciemment son visage dépeignit ce qu’elle était en train de penser, la tristesse. Qui méritait de subir une telle chose ? Quoi qu’en y pensant, elle aurait payé cher pour affronter la personne ou la créature en possession d’un tel pouvoir. Ce n’était pas tous les jours que l’on croisait une chose aussi puissante ! L’avertissement quant à lui sonna aux oreilles de la garde comme un amuse-gueule. Évidement que l’aventure était dangereuse, c’est ce qui la rendait si enivrante.
Avant que la jeune femme ne puisse répondre quoi que ce soit, Maxime poursuivit en parlant du père de son fils. Bien malgré elle, elle grimaça avant de laisser échapper un rire nerveux. Sans surprise le principal concerné tourna la tête dans la direction des deux adultes et eut un petit sourire semblable à celui de sa mère.
- Papa est parti il y a longtemps. Dit-il, comme si prononcer ces mots à la place de la garde allait la soulager. Pour toute réponse cette dernière posa sa main sur les cheveux noirs avant de dériver sur la fine mèche blanche qui tombait sur la tempe du garçonnet. - Le père de Samaël nous a quitté avant qu...Elle s’arrêta au beau milieu de sa phrase et ses yeux se perdirent quelques part bien après le masque de son compagnon. - Avant qu’il ne vienne au monde. « Ils » aurait été plus exact mais Solveig s’était toujours interdit de repenser à ce jour maudit. Tout comme elle s’interdisait formellement de repenser à l’avortement qu’elle avait faillit infliger à ce petit homme plein de vie. Instinctivement elle serra un bras autour des épaules de ce dernier. - Cela n’a rien de terrible. Au contraire son père était un homme diablement beau. Il était également intelligent et bon combattant. Mais que voulez-vous, voir son visage tout les jours n’est pas toujours facile. Elle haussa les épaules. - Enfin je m’y suis faites mais je crois que d’une certaine façon j’aurais aimé voir un nous plutôt qu’un lui. Après tout il était notre fils. Elle eut un rire amer et Samaël referma les bras autour de ses hanches.
- Mais je suis comme toi moi. Je parle tout le temps ! C’est mamie qui l’a dit !
- Sale gosse. Répondit la Valkyrie avec un air faussement mécontent. Après quoi elle planta un doigt griffu dans ses côtes et il se tordit de rire. Finalement elle lui tendit un paquet de friandise et se tourna vers le masqué. - Concernant votre visage… Elle laissa deux de ses griffes venir tapoter la joue du masque. - Vous n’infligez pas quoi que ce soit à qui que ce soit. Portez les marques de votre passé comme une fierté, non comme un fardeau. Avec douceur elle vint soulever une mèche de son propre visage. - Auquel cas je devrais moi aussi être masqué, vous ne croyez pas ? Ses cheveux retombèrent. - Si les gens ont peur, c’est simplement parce qu’ils sont ignorants. Je sers mon royaume, j’ai été défiguré en protégeant son peuple, peuvent-ils m’en vouloir pour cela ? Vous étiez aventurier mais c’est du pareil au même. Arrêtez de vous cacher, votre vie n’en sera que meilleure. Et si cela peut vous rassurer, je pense que j’aurais vu bien pire que votre visage ! Éclatant de rire elle lui tendit un friandise. - Tenez, on en a prit pour un régiment. J’ai tendance à être goinfre. Un dernier sourire monta jusqu’à ses oreilles et les cristaux de lumière s’éteignirent pour faire place au début du spectacle. Ni une ni deux Samaël sauta sur les genoux de sa mère et laissa son dos reposer contre sa poitrine, les yeux rivés sur la petite bande qui envahissait le centre du chapiteau.
Avant que la jeune femme ne puisse répondre quoi que ce soit, Maxime poursuivit en parlant du père de son fils. Bien malgré elle, elle grimaça avant de laisser échapper un rire nerveux. Sans surprise le principal concerné tourna la tête dans la direction des deux adultes et eut un petit sourire semblable à celui de sa mère.
- Papa est parti il y a longtemps. Dit-il, comme si prononcer ces mots à la place de la garde allait la soulager. Pour toute réponse cette dernière posa sa main sur les cheveux noirs avant de dériver sur la fine mèche blanche qui tombait sur la tempe du garçonnet. - Le père de Samaël nous a quitté avant qu...Elle s’arrêta au beau milieu de sa phrase et ses yeux se perdirent quelques part bien après le masque de son compagnon. - Avant qu’il ne vienne au monde. « Ils » aurait été plus exact mais Solveig s’était toujours interdit de repenser à ce jour maudit. Tout comme elle s’interdisait formellement de repenser à l’avortement qu’elle avait faillit infliger à ce petit homme plein de vie. Instinctivement elle serra un bras autour des épaules de ce dernier. - Cela n’a rien de terrible. Au contraire son père était un homme diablement beau. Il était également intelligent et bon combattant. Mais que voulez-vous, voir son visage tout les jours n’est pas toujours facile. Elle haussa les épaules. - Enfin je m’y suis faites mais je crois que d’une certaine façon j’aurais aimé voir un nous plutôt qu’un lui. Après tout il était notre fils. Elle eut un rire amer et Samaël referma les bras autour de ses hanches.
- Mais je suis comme toi moi. Je parle tout le temps ! C’est mamie qui l’a dit !
- Sale gosse. Répondit la Valkyrie avec un air faussement mécontent. Après quoi elle planta un doigt griffu dans ses côtes et il se tordit de rire. Finalement elle lui tendit un paquet de friandise et se tourna vers le masqué. - Concernant votre visage… Elle laissa deux de ses griffes venir tapoter la joue du masque. - Vous n’infligez pas quoi que ce soit à qui que ce soit. Portez les marques de votre passé comme une fierté, non comme un fardeau. Avec douceur elle vint soulever une mèche de son propre visage. - Auquel cas je devrais moi aussi être masqué, vous ne croyez pas ? Ses cheveux retombèrent. - Si les gens ont peur, c’est simplement parce qu’ils sont ignorants. Je sers mon royaume, j’ai été défiguré en protégeant son peuple, peuvent-ils m’en vouloir pour cela ? Vous étiez aventurier mais c’est du pareil au même. Arrêtez de vous cacher, votre vie n’en sera que meilleure. Et si cela peut vous rassurer, je pense que j’aurais vu bien pire que votre visage ! Éclatant de rire elle lui tendit un friandise. - Tenez, on en a prit pour un régiment. J’ai tendance à être goinfre. Un dernier sourire monta jusqu’à ses oreilles et les cristaux de lumière s’éteignirent pour faire place au début du spectacle. Ni une ni deux Samaël sauta sur les genoux de sa mère et laissa son dos reposer contre sa poitrine, les yeux rivés sur la petite bande qui envahissait le centre du chapiteau.
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Je sais pertinemment que je n'aurais pas du poser cette question, mais celle-ci me hantait presque. Je voulais avoir son avis sur ma disparition, n'ayant pas oser demander les retours de mes camarades, je ne savais rien de ce qu'il c'était passer, de ce qui avait pu-être dis ou autre. Ma question tilta Solveig ? Elle en grimaça là ou Samaël sembla calme, pas enjouer, mais comme si ce n'était rien.
Une part de moi était rassuré de ne pas le voir triste et l'autre déçus de n'être rien... Soudain le regard de mon ex compagne se tourna vers moi et je coupa ma respiration, craignant qu'elle m’ait reconnue. Je ne sue si elle en doutait mais... Elle cajola son, notre enfant... Tout ces dires me confirmais bien qu'il était le mien, j'en étais à la fois fier, retrouvant en effet de nombreux traits chez moi, enfin... anciennement moi. Et triste d'en être éloigner.
Je gloussa intérieurement lorsqu'elle vanta ma beauté, me mordant la langue pour ne pas laisser échapper de son, j'en eu toutefois un léger rire étouffer et un soubresaut de fierté à cela. J'étais heureux qu'elle pense ainsi à moi, j'en tapais inconsciemment du pied. Tic que j'avais déjà avant.
Je voulais parlé, mais j'avais la gorge noué sur mes propos, avant de sourire de tendresse à Samäel. Puis soudain elle revint à moi, me tendant à ses doigts griffus sur mon masque, je bloquais à nouveau ma respiration, comme si je risquais de me démasquer. Elle me parla alors de mes cicatrices, de mon masque, d'en être fier ? J'en fermais les poings féroce en quoi pouvais-je l'être ? Je m'étais battus, j'avais perdu... tout perdu, ma fierté, ma force... mon amour et mon fils. Cela écrasait mon estomac, elle me montra son visage et pendant un instant ma main, monta vers son visage, mais s'arrêta à mi-chemin.
Elle était toujours aussi belle... Je ne pu rien dire et rigola un peu à ses friandises.
- Très bien.
J'en pris mais resta silencieux alors que le spectacle commençait, rendant les estrades sombres ou nous étions, je soupirais, un peu abattu, triste, heureux, fier et désappointer. Tant d'élément... J'observais les choses se faire sans un mot et pourtant j'aurais tant à dire !
Ce auquel je ne fis pas attention, c'est que inconsciemment, ma main alla chercher la sienne. C'est au moment ou je la pris, sans son consentement, que je sursauta et la retira aussitôt comme si je m'étais brûlé. Balbutiant des excuses, entre gêne et une terrible envie de reprendre sa main... comme au bon vieux temps.
Une part de moi était rassuré de ne pas le voir triste et l'autre déçus de n'être rien... Soudain le regard de mon ex compagne se tourna vers moi et je coupa ma respiration, craignant qu'elle m’ait reconnue. Je ne sue si elle en doutait mais... Elle cajola son, notre enfant... Tout ces dires me confirmais bien qu'il était le mien, j'en étais à la fois fier, retrouvant en effet de nombreux traits chez moi, enfin... anciennement moi. Et triste d'en être éloigner.
Je gloussa intérieurement lorsqu'elle vanta ma beauté, me mordant la langue pour ne pas laisser échapper de son, j'en eu toutefois un léger rire étouffer et un soubresaut de fierté à cela. J'étais heureux qu'elle pense ainsi à moi, j'en tapais inconsciemment du pied. Tic que j'avais déjà avant.
Je voulais parlé, mais j'avais la gorge noué sur mes propos, avant de sourire de tendresse à Samäel. Puis soudain elle revint à moi, me tendant à ses doigts griffus sur mon masque, je bloquais à nouveau ma respiration, comme si je risquais de me démasquer. Elle me parla alors de mes cicatrices, de mon masque, d'en être fier ? J'en fermais les poings féroce en quoi pouvais-je l'être ? Je m'étais battus, j'avais perdu... tout perdu, ma fierté, ma force... mon amour et mon fils. Cela écrasait mon estomac, elle me montra son visage et pendant un instant ma main, monta vers son visage, mais s'arrêta à mi-chemin.
Elle était toujours aussi belle... Je ne pu rien dire et rigola un peu à ses friandises.
- Très bien.
J'en pris mais resta silencieux alors que le spectacle commençait, rendant les estrades sombres ou nous étions, je soupirais, un peu abattu, triste, heureux, fier et désappointer. Tant d'élément... J'observais les choses se faire sans un mot et pourtant j'aurais tant à dire !
Ce auquel je ne fis pas attention, c'est que inconsciemment, ma main alla chercher la sienne. C'est au moment ou je la pris, sans son consentement, que je sursauta et la retira aussitôt comme si je m'étais brûlé. Balbutiant des excuses, entre gêne et une terrible envie de reprendre sa main... comme au bon vieux temps.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Maxime était décidément un bien étrange personnage. Il était difficile de découvrir ou même comprendre ce qui se tramait sous son masque. Solveig aurait payé cher pour le lui retirer. Autant par curiosité que pour mieux comprendre les expressions de son visage, elle était certaine de supporter la vue d’un minois abîmé sans même sourcilier. Cependant toute curieuse soit-elle, elle n’était pas impolie, aussi même lorsqu’il esquiva sa question avec brio elle ne chercha pas à lui forcer la main. Elle aurait bien assez de temps pour le faire une fois que le spectacle serait terminé.
Samaël, les yeux rivés sur la piste où déjà de nombreux artistes faisaient leur entrée, ne remarqua pas les deux mains qui se rencontrèrent. Même si l’esprit de sa mère était concentré sur tout autre chose ce n’était pas au point d’ignorer ce genre de détail. Le pauvre homme balbutia mal à l’aise tout en prenant grand soin d’écarter sa dextre mais c’était sans compter sur les capacités de Solveig à toujours rechercher le contact. Sans même perdre des yeux le spectacle, elle rattrapa la main fuyante et la coinça dans la sienne avant d’adresser un rapide sourire à leur invité. Avoir de tel contact n’avait jamais été une corvée pour elle et elle était mieux placée que quiconque pour savoir ce que l’on ressentait dans certain moment de solitude. Parfois, la Valkyrie aussi aurait aimé que quelqu’un lui prenne la main, juste la lui tenir. Rien de plus. Alors si elle pouvait apporter ces instants de réconfort à Maxime, elle le ferait.
Qu’il était difficile pour une personne hyperactive de rester ainsi assise pendant de longues heures ! Pourtant Solveig faisait preuve de beaucoup de patience, même si pour passer le temps elle avait finit par jouer avec la main qu’elle avait dérobé au masqué, avec les cheveux de son garçon et pour finir elle avait mangé d’une traite un seau de pop-corn. Enfin la lumière se ralluma et elle dû fermer les yeux tout en ronchonnant.
- Ils pourraient régler leurs cristaux de lumière un peu moins fort…
Pour toute réponse Samaël se retourna et déposa ses mains en coupe autour des yeux de sa mère. Ce qui eut pour effet de l’amuser et elle vint déposer un baiser sur son nez.
- Qu’est-ce que je ferais sans toi ? On rentre ?
Gardant toujours la main de Maxime dans la sienne, elle se leva et l’entraîna vers la sortie. A ce moment elle daigna enfin le libérer, effectuant un petit saut pour lui faire face.
- Vous rentrez au Grand Port ? Si vous voulez nous pouvons faire le trajet ensemble. Au point où nous en sommes… Elle haussa les épaules et se retourna un instant vers son fils. - Tu me donnes la main et tu ne la lâches pas. Il y a pas mal de monde, on évite de se perdre sur le retour, d’accord ? Le petit garçon accepta tout en saisissant ladite main. - Le spectacle vous a plus ? Ajouta-t-elle tout en se penchant de nouveau vers le brun avec un grand sourire.
Samaël, les yeux rivés sur la piste où déjà de nombreux artistes faisaient leur entrée, ne remarqua pas les deux mains qui se rencontrèrent. Même si l’esprit de sa mère était concentré sur tout autre chose ce n’était pas au point d’ignorer ce genre de détail. Le pauvre homme balbutia mal à l’aise tout en prenant grand soin d’écarter sa dextre mais c’était sans compter sur les capacités de Solveig à toujours rechercher le contact. Sans même perdre des yeux le spectacle, elle rattrapa la main fuyante et la coinça dans la sienne avant d’adresser un rapide sourire à leur invité. Avoir de tel contact n’avait jamais été une corvée pour elle et elle était mieux placée que quiconque pour savoir ce que l’on ressentait dans certain moment de solitude. Parfois, la Valkyrie aussi aurait aimé que quelqu’un lui prenne la main, juste la lui tenir. Rien de plus. Alors si elle pouvait apporter ces instants de réconfort à Maxime, elle le ferait.
Qu’il était difficile pour une personne hyperactive de rester ainsi assise pendant de longues heures ! Pourtant Solveig faisait preuve de beaucoup de patience, même si pour passer le temps elle avait finit par jouer avec la main qu’elle avait dérobé au masqué, avec les cheveux de son garçon et pour finir elle avait mangé d’une traite un seau de pop-corn. Enfin la lumière se ralluma et elle dû fermer les yeux tout en ronchonnant.
- Ils pourraient régler leurs cristaux de lumière un peu moins fort…
Pour toute réponse Samaël se retourna et déposa ses mains en coupe autour des yeux de sa mère. Ce qui eut pour effet de l’amuser et elle vint déposer un baiser sur son nez.
- Qu’est-ce que je ferais sans toi ? On rentre ?
Gardant toujours la main de Maxime dans la sienne, elle se leva et l’entraîna vers la sortie. A ce moment elle daigna enfin le libérer, effectuant un petit saut pour lui faire face.
- Vous rentrez au Grand Port ? Si vous voulez nous pouvons faire le trajet ensemble. Au point où nous en sommes… Elle haussa les épaules et se retourna un instant vers son fils. - Tu me donnes la main et tu ne la lâches pas. Il y a pas mal de monde, on évite de se perdre sur le retour, d’accord ? Le petit garçon accepta tout en saisissant ladite main. - Le spectacle vous a plus ? Ajouta-t-elle tout en se penchant de nouveau vers le brun avec un grand sourire.
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Si jusqu'à la j'avais eu envie de fuir, autant que rester, piéger entre ses deux sentiments, Solveig y mis un terme avec une action simple. Celle de prendre ma main, je bloqua ma respiration pris par surprise de cet acte. Elle ne pouvait pas le voir avec mon masque, mais j'étais interdit.
Avant de soupirer, c'était bien là Solveig tout cracher, cela me faisait plaisir et aussi me renvoya à nos années de tendresse, mon cœur se serrer et je raffermis doucement ma prise dans sa main, avant de commencer à doucement pleurer, des larmes coulaient sous mon masque. J'étais à la fois si heureux et profondément trembler par-cela, ce geste simple et qui me réconfortait, me blessait en même temps.
Je m'en mordis la lèvre jusqu'au sang, ce qui fut rapide avec mon visage défigurer. Cette douceur était douce-amer, mon esprit fut ainsi vaguent entre elle, notre fils, et le spectacle. Aurions-nous fait un beau tableau familiale ? Je rigolais distraitement derrière mon masque lorsqu'elle commença à s'ennuyer, connaissant ce petit tique qu'elle avait, je jouais avec elle, naturellement, comme avant, sans penser que c'était une mauvaise idée...
Le temps me parut ralentir et pourtant, le spectacle termina plus vite que je ne l'aurais crus. Trouvant Samaël particulièrement bienveillant envers sa mère. J'en souriais tendrement, dans un petit rêve, je suivis Solveig, me laissant envelopper dans un petit cocon de bonheur à être prêt d'eux, ma main dans celle de Solveig.
Cette bulle qui explosa pour me rappeler à la réalité lorsqu'elle lâcha ma main, j'eus du mal à me retenir de la reprendre. Elle me proposa alors de remonter ensemble, je n'y voyais pas d'inconvénient, je voulais encore rester auprès d'eux, me ressourcer d'une certaine manière. Calmer par ce moment entre nous, idéalisant la situation, je souriais derrière mon masque.
- Bien sûr.
Je m'apprêtais à reprendre la route avec eux, alors qu'elle se penchait vers moi, me questionnant sur le spectacle. Pour moi, c'était eux ma joie, j'en rigolais légèrement.
- Oui. J'ai passer un des moments les plus agréables Solveig. J'espère que toi aussi Samaël. Posais-je un genou au sol pour le regard, j'avais envie de lui caresser les cheveux, mais le frottements de mes doigts sur mes gants me rappela mon état. Bien, nous devrions avancer avant que tous le monde ne sorte en même temps, ainsi nous ne serons pas trop écraser par la foule.
Je me redressais et tel l'ancien meneur que j'avais été, je pris la marche, en avant, j'avais inconsciemment repris ma marche assuré du garde que je fus par le passé. Devant Soleig, avec la même démarche, la même carrure, même taille. Seule ma chevelure chaotique était différente de celle soigné.
Petit à petit la foule se dispersa, alors que nous remontions l'aller, avec une agitation diminuant aussi, enfin un peu de calme. C'était bon de ne pas être assailli du boucan d'une foule et de toute les odeurs de nourriture. On se retrouvait enfin soi-même.
Avant de soupirer, c'était bien là Solveig tout cracher, cela me faisait plaisir et aussi me renvoya à nos années de tendresse, mon cœur se serrer et je raffermis doucement ma prise dans sa main, avant de commencer à doucement pleurer, des larmes coulaient sous mon masque. J'étais à la fois si heureux et profondément trembler par-cela, ce geste simple et qui me réconfortait, me blessait en même temps.
Je m'en mordis la lèvre jusqu'au sang, ce qui fut rapide avec mon visage défigurer. Cette douceur était douce-amer, mon esprit fut ainsi vaguent entre elle, notre fils, et le spectacle. Aurions-nous fait un beau tableau familiale ? Je rigolais distraitement derrière mon masque lorsqu'elle commença à s'ennuyer, connaissant ce petit tique qu'elle avait, je jouais avec elle, naturellement, comme avant, sans penser que c'était une mauvaise idée...
Le temps me parut ralentir et pourtant, le spectacle termina plus vite que je ne l'aurais crus. Trouvant Samaël particulièrement bienveillant envers sa mère. J'en souriais tendrement, dans un petit rêve, je suivis Solveig, me laissant envelopper dans un petit cocon de bonheur à être prêt d'eux, ma main dans celle de Solveig.
Cette bulle qui explosa pour me rappeler à la réalité lorsqu'elle lâcha ma main, j'eus du mal à me retenir de la reprendre. Elle me proposa alors de remonter ensemble, je n'y voyais pas d'inconvénient, je voulais encore rester auprès d'eux, me ressourcer d'une certaine manière. Calmer par ce moment entre nous, idéalisant la situation, je souriais derrière mon masque.
- Bien sûr.
Je m'apprêtais à reprendre la route avec eux, alors qu'elle se penchait vers moi, me questionnant sur le spectacle. Pour moi, c'était eux ma joie, j'en rigolais légèrement.
- Oui. J'ai passer un des moments les plus agréables Solveig. J'espère que toi aussi Samaël. Posais-je un genou au sol pour le regard, j'avais envie de lui caresser les cheveux, mais le frottements de mes doigts sur mes gants me rappela mon état. Bien, nous devrions avancer avant que tous le monde ne sorte en même temps, ainsi nous ne serons pas trop écraser par la foule.
Je me redressais et tel l'ancien meneur que j'avais été, je pris la marche, en avant, j'avais inconsciemment repris ma marche assuré du garde que je fus par le passé. Devant Soleig, avec la même démarche, la même carrure, même taille. Seule ma chevelure chaotique était différente de celle soigné.
Petit à petit la foule se dispersa, alors que nous remontions l'aller, avec une agitation diminuant aussi, enfin un peu de calme. C'était bon de ne pas être assailli du boucan d'une foule et de toute les odeurs de nourriture. On se retrouvait enfin soi-même.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Le sourire de Solveig ne cessa de s’agrandir lorsque Maxime accepta sa proposition, plus encore lorsqu’il s’agenouilla en face de Samaël pour lui demander si lui aussi avait été conquis. Après tout elle était une mère, s’adresser gentiment à son fils était un moyen simple de s’attirer ses faveurs.
- Oui ! Le pesta...Spectacle de lumios était trop bien ! Répondit d’ailleurs le petit garçon avec un sourire ressemblant parfaitement à celui de sa mère. Il glissa d’ailleurs la main dans celle de cette dernière.
- Vous avez raison ! Pour être honnête je commençais à avoir sérieusement mal au crâne. Emboîtant la pas au brun elle poursuivit. - J’ai une ouïe sensible, beaucoup trop. Et je ne vous parle même pas de l’odorat. J’ai l’impression d’avoir le nez dans un seau de pop corn depuis que nous sommes ici. Et c'est comme si tout les gens ici présent me hurlaient dans les oreilles. Elle agita la main d’une manière désinvolte. - Enfin j’ai l’habitude mais c’est désagréable.
Après cela ils empruntèrent une première ruelle et déjà le flux de personne commença à diminuer. Cela lui fit un bien fou, comme sortie d’un étaux. Ses tympans sifflaient des acouphènes et elle dû se boucher le nez tout en soufflant pour espérer entendre de nouveau quelque chose. Samaël de son côté avait lâché sa main et s’amuser à aller et venir entre les deux adultes, sortant de temps à autre un petit rubik’s cube auquel il s’était beaucoup attaché.
- Regarde devant toi. Interpella-t-elle sa progéniture tout en faisant de même, son regard tombant sur le dos du jeune homme.
C’est étrange ce que le passé laisse derrière lui. Rien de vraiment concret, seulement des bribes, des sensations, des choses qui ne sautent pas immédiatement aux yeux, des choses que l’on pense avoir oublié. Pourtant il y a toujours, au fond de chacun, un écho qui ressurgit de manière inopinée. Comme l’onde d’une goutte dans un océan de souvenir. C’est exactement ce qui se produisit à ce moment précis. Les yeux de Solveig coulèrent sur l’échine du brun comme de l’eau, elle dévala par la même chaque image qu’elle avait de cette ombre du passée. Une mânes qu’elle s’était forcée à oublier mais qui était toujours là, présente, planant au dessus d’elle comme une épée de Damoclès. La plus grande peur de Solveig était de la voir ressurgir un jour, briser chaque effort qu’elle avait fait pour se reconstruire, pour élever leur fils loin de cette douleur, de cette absence. Interdite, elle n’osa plus bouger.
Puis la raison lui revint et elle secoua la tête. « Tu divagues ma pauvre fille » railla-t-elle intérieurement. Bien sur qu’elle divaguait ! Un simple prénom et une démarche ? Tout ceci n’était qu’une simple coïncidence. Douloureuse, certes. Mais ce n’était rien de plus. - Rien de plus… Murmura-t-elle en se remettant à marcher. Cependant un goût de « peut-être » continuait de flotter dans l’air et Solveig était reconnue pour sa curiosité. Il ne fallut pas plus d’une seconde pour qu’elle attache un sourire aux coins de ses lèvres et qu’elle rejoigne le brun. L’air de rien, elle enroula son bras autour du sien et l’attira contre son flanc. Plus il serait proche, plus vite elle saurait.
Ce jour là, comme par le passé, la jeune Prêth entendit son cœur se briser. Le choc fut d’une violence inouïe, le fracas d’un silence assourdissant. Son palpitant manqua un battement tandis que ses narines s’emplissaient de cette odeur qui l’avait suivit pendant plusieurs années. La jeune femme s’arrêta de marcher, incapable de faire un pas de plus.
- Impossible… Réussit-elle à souffler.
Cette fois ce ne fut pas son bras qui enserra celui de Maxime, mais sa main qui vint s’accrocher au tissu de son épaule, comme s’il pouvait disparaître à chaque instant.
- Qui es-tu ? Sa voix d’habitude si chantante était éteinte, presque mourante lorsqu’elle franchit la barrière de ses lèvres. En vérité, elle ne voulait pas en entendre la réponse. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle aurait emporté Samaël loin d’ici le plus vite possible. Malheureusement pour lui, pour elle, pour eux, elle ne le pouvait pas. Aussi, elle resta immobile, les épaules droites et attendit que le couperet tombe.
- Oui ! Le pesta...Spectacle de lumios était trop bien ! Répondit d’ailleurs le petit garçon avec un sourire ressemblant parfaitement à celui de sa mère. Il glissa d’ailleurs la main dans celle de cette dernière.
- Vous avez raison ! Pour être honnête je commençais à avoir sérieusement mal au crâne. Emboîtant la pas au brun elle poursuivit. - J’ai une ouïe sensible, beaucoup trop. Et je ne vous parle même pas de l’odorat. J’ai l’impression d’avoir le nez dans un seau de pop corn depuis que nous sommes ici. Et c'est comme si tout les gens ici présent me hurlaient dans les oreilles. Elle agita la main d’une manière désinvolte. - Enfin j’ai l’habitude mais c’est désagréable.
Après cela ils empruntèrent une première ruelle et déjà le flux de personne commença à diminuer. Cela lui fit un bien fou, comme sortie d’un étaux. Ses tympans sifflaient des acouphènes et elle dû se boucher le nez tout en soufflant pour espérer entendre de nouveau quelque chose. Samaël de son côté avait lâché sa main et s’amuser à aller et venir entre les deux adultes, sortant de temps à autre un petit rubik’s cube auquel il s’était beaucoup attaché.
- Regarde devant toi. Interpella-t-elle sa progéniture tout en faisant de même, son regard tombant sur le dos du jeune homme.
C’est étrange ce que le passé laisse derrière lui. Rien de vraiment concret, seulement des bribes, des sensations, des choses qui ne sautent pas immédiatement aux yeux, des choses que l’on pense avoir oublié. Pourtant il y a toujours, au fond de chacun, un écho qui ressurgit de manière inopinée. Comme l’onde d’une goutte dans un océan de souvenir. C’est exactement ce qui se produisit à ce moment précis. Les yeux de Solveig coulèrent sur l’échine du brun comme de l’eau, elle dévala par la même chaque image qu’elle avait de cette ombre du passée. Une mânes qu’elle s’était forcée à oublier mais qui était toujours là, présente, planant au dessus d’elle comme une épée de Damoclès. La plus grande peur de Solveig était de la voir ressurgir un jour, briser chaque effort qu’elle avait fait pour se reconstruire, pour élever leur fils loin de cette douleur, de cette absence. Interdite, elle n’osa plus bouger.
Puis la raison lui revint et elle secoua la tête. « Tu divagues ma pauvre fille » railla-t-elle intérieurement. Bien sur qu’elle divaguait ! Un simple prénom et une démarche ? Tout ceci n’était qu’une simple coïncidence. Douloureuse, certes. Mais ce n’était rien de plus. - Rien de plus… Murmura-t-elle en se remettant à marcher. Cependant un goût de « peut-être » continuait de flotter dans l’air et Solveig était reconnue pour sa curiosité. Il ne fallut pas plus d’une seconde pour qu’elle attache un sourire aux coins de ses lèvres et qu’elle rejoigne le brun. L’air de rien, elle enroula son bras autour du sien et l’attira contre son flanc. Plus il serait proche, plus vite elle saurait.
Ce jour là, comme par le passé, la jeune Prêth entendit son cœur se briser. Le choc fut d’une violence inouïe, le fracas d’un silence assourdissant. Son palpitant manqua un battement tandis que ses narines s’emplissaient de cette odeur qui l’avait suivit pendant plusieurs années. La jeune femme s’arrêta de marcher, incapable de faire un pas de plus.
- Impossible… Réussit-elle à souffler.
Cette fois ce ne fut pas son bras qui enserra celui de Maxime, mais sa main qui vint s’accrocher au tissu de son épaule, comme s’il pouvait disparaître à chaque instant.
- Qui es-tu ? Sa voix d’habitude si chantante était éteinte, presque mourante lorsqu’elle franchit la barrière de ses lèvres. En vérité, elle ne voulait pas en entendre la réponse. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle aurait emporté Samaël loin d’ici le plus vite possible. Malheureusement pour lui, pour elle, pour eux, elle ne le pouvait pas. Aussi, elle resta immobile, les épaules droites et attendit que le couperet tombe.
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Samaël était mignon, mon portrait crâché, mais les tics de sa mère. J'avais tant envie de l'étreindre, je rigolas de sa réponse en se reprenant avant de regarder mon ex me donner ces dons que je ne connaissais que trop bien. Par contre son exemple de nez dans le pop-corn me surpris... Celui-ci à une odeur ? J'en grimaçais toutefois derrière mon masque, imaginant vaguement la douleur que cela pouvait lui procurer.
Puis nous sortirent dehors, là ou elle fut plus à l'aise et moi aussi.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, revoir Solveig avait été une bonne idée. Je me sentais... Comme avant, c'était si agréable de retrouver courage, confiance et bonheur d'être soit. Je regardais notre enfant nous tournés autours et sortir un objet qui lui tenait ? Qui lui avait donner ? Je fus surpris de me trouver jaloux qu'un homme ai pu le lui donner.
Soudain, Solveig attrapa mon bras, je me laissais faire, tout heureux et avec un grand calme. Pendant un instant, je m’imaginais même la rembrasser, avant que mon masque ne me rappel à l'ordre, alors que je souriais presque béat derrière. Solveig se figea, elle allait bien ? Elle avait dit quoi ?
-ça ne va p...
Je n'eus pas le temps de finir qu'elle attrape mon haut et tel un murmure brisa le miroir.
Elle put entendre que je m'étouffa sous sa question et me tétanisa. Tout mon corps se raidit et mon monde se retransforma en l'enfer que je connais.
Ma première réaction, fut de pensée à la fuite, tout mon corps me disait de fuir sans me retourner.
La deuxième fut celle de demandé pardon, ma gorge nouée, je n'arriva pas à lui répondre et les larmes montaient lentement à mes yeux.
La troisième fut de vouloir tout dire, si je ne faisais rien à ce moment-là, je perdrais tout, Solveig ne voudra jamais me pardonner, ni m'écouter si je fuyais là.
Mon coeur tambourinait et je fus incapable de dire combien de temps ne passa avant que l'un de nous ne bouge, mais je fus le premier à me décider.
- Pardon. Lâchais-je d'une voix ferme, le corps tremblant pourtant, tourner vers elle. Signe que je ne fuirais pas.
Samaël étant à côté, je ne voulais pas l'embarquer sans que Solveig n'en décide, elle l'avait élever, éduquée et voir son ex revenir dans sa vie ainsi ne devait certainement pas être agréable, appréciable ou que sais-je encore. Le deuxième mouvement que je fis, fut celui de poser ma main sur mon masque, appuyant dessus, signe que je ne le retirerais pas... Pas devant notre fils.
- Il n'y a aucune excuse pour ce qui c'est passé et je ne peux te dire mon infini regret. Et je ne pense pas que ce soit les meilleurs conditions pour en parler. Soufflais-je en parlant indirectement de Samaël. Je peux te donner une adresse ou tu peux venir me retrouvez et parler quand tu le souhaitera.
Je ne voulais pas penser à la possibilité qu'elle m'éviterai, elle voudrait certainement des réponses. je l'espérais et ce... Peu importe la colère qu'elle aura contre moi, je serais prêt à encaisser cela, plus que d'être virer à tout jamais de sa vie. J'attendais qu'elle me lâche, qu'elle réagisse, j'avais tout déballer... Je pouvais bien tout perdre ou gagner une nouvelle chance de m'exprimer.
Puis nous sortirent dehors, là ou elle fut plus à l'aise et moi aussi.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, revoir Solveig avait été une bonne idée. Je me sentais... Comme avant, c'était si agréable de retrouver courage, confiance et bonheur d'être soit. Je regardais notre enfant nous tournés autours et sortir un objet qui lui tenait ? Qui lui avait donner ? Je fus surpris de me trouver jaloux qu'un homme ai pu le lui donner.
Soudain, Solveig attrapa mon bras, je me laissais faire, tout heureux et avec un grand calme. Pendant un instant, je m’imaginais même la rembrasser, avant que mon masque ne me rappel à l'ordre, alors que je souriais presque béat derrière. Solveig se figea, elle allait bien ? Elle avait dit quoi ?
-ça ne va p...
Je n'eus pas le temps de finir qu'elle attrape mon haut et tel un murmure brisa le miroir.
Elle put entendre que je m'étouffa sous sa question et me tétanisa. Tout mon corps se raidit et mon monde se retransforma en l'enfer que je connais.
Ma première réaction, fut de pensée à la fuite, tout mon corps me disait de fuir sans me retourner.
La deuxième fut celle de demandé pardon, ma gorge nouée, je n'arriva pas à lui répondre et les larmes montaient lentement à mes yeux.
La troisième fut de vouloir tout dire, si je ne faisais rien à ce moment-là, je perdrais tout, Solveig ne voudra jamais me pardonner, ni m'écouter si je fuyais là.
Mon coeur tambourinait et je fus incapable de dire combien de temps ne passa avant que l'un de nous ne bouge, mais je fus le premier à me décider.
- Pardon. Lâchais-je d'une voix ferme, le corps tremblant pourtant, tourner vers elle. Signe que je ne fuirais pas.
Samaël étant à côté, je ne voulais pas l'embarquer sans que Solveig n'en décide, elle l'avait élever, éduquée et voir son ex revenir dans sa vie ainsi ne devait certainement pas être agréable, appréciable ou que sais-je encore. Le deuxième mouvement que je fis, fut celui de poser ma main sur mon masque, appuyant dessus, signe que je ne le retirerais pas... Pas devant notre fils.
- Il n'y a aucune excuse pour ce qui c'est passé et je ne peux te dire mon infini regret. Et je ne pense pas que ce soit les meilleurs conditions pour en parler. Soufflais-je en parlant indirectement de Samaël. Je peux te donner une adresse ou tu peux venir me retrouvez et parler quand tu le souhaitera.
Je ne voulais pas penser à la possibilité qu'elle m'éviterai, elle voudrait certainement des réponses. je l'espérais et ce... Peu importe la colère qu'elle aura contre moi, je serais prêt à encaisser cela, plus que d'être virer à tout jamais de sa vie. J'attendais qu'elle me lâche, qu'elle réagisse, j'avais tout déballer... Je pouvais bien tout perdre ou gagner une nouvelle chance de m'exprimer.
Solveig P. PrêthLa Garde
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La réaction de Maxime eut l’effet d’une explosion dans l’esprit de la garde. Une première vague de sentiment l’assaillit, à tel point qu’elle vacilla pendant quelques instant sur ses appuis. Comme si subitement un poids venait de tomber sur l'estomac, lourd et inébranlable. Cette scène était purement surréaliste. Comment, après toutes ces années, cet homme pouvait-il se tenir ainsi devant elle ? Pire encore il lui demandait pardon. Si seulement un simple pardon pouvait suffire… Sauf que ce n’était pas le cas. Ses excuses ne feraient pas revenir ses mois de grossesse dans une terrible solitude, elles ne ferait pas revenir le renoncement à ses rêves ou sa carrière et elles ne feraient pas revenir cet enfant qu’elle avait perdu en mettant au monde leur fils.
Solveig ne sut pas ce qui la retint ce soir là. Pourtant elle fulminait, son corps tremblait de rage et de désespoir. Sans doute Samaël n’était pas étranger à ce calme qu’elle ne se connaissait pas. Ce dernier était d’ailleurs tellement plongé dans la terminaison du casse-tête qu’il s’était machinalement arrêté en même temps que les deux adultes.
- J’ai assez attendu. Répondit-elle au brun dans un murmure presque inaudible. Toutefois il marquait un point, la jeune femme ne pouvait décemment pas mêler leur fils a cette histoire. Pas tant que tout était aussi incertain, compliqué et qu’elle était elle-même au bord de la crise de nerf.
Inconsciemment son étreinte sur le bras de Maxime s’était resserrée, de même que ses griffes. Elle le lâcha en s’en rendant compte et posa une main possessive sur sa progéniture qui releva la tête.
- Sam, ce soir tu vas dormir chez ta tante.
- Hein ? On rentre pas à la maison ?
- Non mon cœur, j’ai des affaires de dernières minutes à régler cette nuit avec notre nouvel ami.
- Mais papy et mamie…
- Je me débrouillerais ne t’en fais pas. En plus on pourra retourner voir Kana, je crois qu’elle est encore aux écuries.
- Promis ?
- Promis. Affirma la blanche sans détacher ses yeux de Maxime. - Nous allons rentrer au grand port, je vais déposer Samaël chez ma sœur. Nous aurons tout le loisir de discuter ensuite. Sa voix ne laissa pas place à la discussion, ni même au refus d’ailleurs.
Sans plus tarder, Solveig se mit en quête des navettes faisant les allers et retour entre les deux villes.
Solveig ne sut pas ce qui la retint ce soir là. Pourtant elle fulminait, son corps tremblait de rage et de désespoir. Sans doute Samaël n’était pas étranger à ce calme qu’elle ne se connaissait pas. Ce dernier était d’ailleurs tellement plongé dans la terminaison du casse-tête qu’il s’était machinalement arrêté en même temps que les deux adultes.
- J’ai assez attendu. Répondit-elle au brun dans un murmure presque inaudible. Toutefois il marquait un point, la jeune femme ne pouvait décemment pas mêler leur fils a cette histoire. Pas tant que tout était aussi incertain, compliqué et qu’elle était elle-même au bord de la crise de nerf.
Inconsciemment son étreinte sur le bras de Maxime s’était resserrée, de même que ses griffes. Elle le lâcha en s’en rendant compte et posa une main possessive sur sa progéniture qui releva la tête.
- Sam, ce soir tu vas dormir chez ta tante.
- Hein ? On rentre pas à la maison ?
- Non mon cœur, j’ai des affaires de dernières minutes à régler cette nuit avec notre nouvel ami.
- Mais papy et mamie…
- Je me débrouillerais ne t’en fais pas. En plus on pourra retourner voir Kana, je crois qu’elle est encore aux écuries.
- Promis ?
- Promis. Affirma la blanche sans détacher ses yeux de Maxime. - Nous allons rentrer au grand port, je vais déposer Samaël chez ma sœur. Nous aurons tout le loisir de discuter ensuite. Sa voix ne laissa pas place à la discussion, ni même au refus d’ailleurs.
Sans plus tarder, Solveig se mit en quête des navettes faisant les allers et retour entre les deux villes.
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Je n'étais pas bien sur de ce à quoi m'attendre de la part de Solveig, mais son corps, son regard se figea à ma réponse. Elle vacilla rapidement, je n'eus pas le temps d'y réagir et à vrai dire, n'aurait pas osé la toucher.
Dans son regard, je lisais un certains chaos, déglutissant, inquiet, était-ce la fin ? Honnêtement, si elle me repoussait définitivement m'interdisant de voir mon fils, je crois... que je serais rentré définitivement au temple, si je n'attentais pas à m vie avant.
Je ne pouvais qu'imaginer la colère qu'elle avait tout en espérant un peu d'espoir entre nous...? Je voulais refaire parti de sa vie. Mon ventre était broyé par la crainte, alors je restais tendus, le souffle coupé dans l'attente du verdicts, je sentis ses ongles se planter dans ma peau brûlé et je du me mordre la langue pour ne pas crier de douleur.
Puis des mots furent lâcher, j'eus l'impression qu'elle venait de me poignarder. "J'ai assez attendu" ... Oui, je n'avais rien à y redire, cela me faisait plaisir qu'elle m'ai attendue mais... j'en étais aussi terriblement triste et désoler pour elle, toute la peine que je lui avais infligé malgré moi. Huit ans sans nouvelle... et encore, je ne savais pas ce qu'on lui avait dit à mon propos, ni si mes camarade avait survécu.
Lorsqu'elle attrapa Samaël, je me disais que c'était fini, mes épaules tombèrent et j'étais prêt à me détourner pour partir et ne plus jamais la revoir... Mais ce qu'elle commença à dire me titilla avant qu'elle dise clairement qu'elle voulait en parler là, maintenant. J'en fus sous le choc, je ne m'attendais pas à ce qu'elle veuille aussitôt en parler. Mais c'était Solveig... Elle ne remettait pas à demain ce qu'elle avait à faire, j'en souriais discrètement derrière mon masque.
Restant droit et silencieux, j'attendis, il n'y avait rien de plus à faire. Je ne comptais pas fuir, si je faisais ça, jamais elle ne me pardonnera, alors même si mon coeur s'écrasait à l'inquiétude, à la terreur même... Je devais rester brave. Déglutissant, je suivis Solveig en silence. Tel une ombre, dans la navette, je resta presque à l'écart, Solveig me gardait en vue, s'assurant certainement que je ne fuis pas.
Une fois revenue au port, elle fila directement à la caserne, je me rappelais alors de sa sœur, quoi que l'avais-je déjà rencontré ? Hum... Je ne sais plus. Arrivé, elle demanda sa soeur, restant sur le pas de la porte, remit Samaël à sa sœur, alors que je restais éloignés, en arrière, je n'entendis rien et m'en détournais, comme si cela ne me concernait pas.
Puis elle revint vers moi, m'agrippant fermement à nouveau et me tira, s'éloignant de tout curieux. Nos pas nous menèrent à une auberge, elle ne voulait pas être déranger, alors une chambre, elle me fit entré le premier, j'avais l'air d'un pantin abattu. Elle ferma la porte à clé et... Carrément la fenêtre. Etait-ce pour éviter les curieux si elle criait ou pour éviter que je m'échappe ?
Elle fini enfin par se poser, je restais debout, le regard sur mes pieds, tel un gamin prit en faute, attendant sa punition.
Et l'interrogatoire commença.
Dans son regard, je lisais un certains chaos, déglutissant, inquiet, était-ce la fin ? Honnêtement, si elle me repoussait définitivement m'interdisant de voir mon fils, je crois... que je serais rentré définitivement au temple, si je n'attentais pas à m vie avant.
Je ne pouvais qu'imaginer la colère qu'elle avait tout en espérant un peu d'espoir entre nous...? Je voulais refaire parti de sa vie. Mon ventre était broyé par la crainte, alors je restais tendus, le souffle coupé dans l'attente du verdicts, je sentis ses ongles se planter dans ma peau brûlé et je du me mordre la langue pour ne pas crier de douleur.
Puis des mots furent lâcher, j'eus l'impression qu'elle venait de me poignarder. "J'ai assez attendu" ... Oui, je n'avais rien à y redire, cela me faisait plaisir qu'elle m'ai attendue mais... j'en étais aussi terriblement triste et désoler pour elle, toute la peine que je lui avais infligé malgré moi. Huit ans sans nouvelle... et encore, je ne savais pas ce qu'on lui avait dit à mon propos, ni si mes camarade avait survécu.
Lorsqu'elle attrapa Samaël, je me disais que c'était fini, mes épaules tombèrent et j'étais prêt à me détourner pour partir et ne plus jamais la revoir... Mais ce qu'elle commença à dire me titilla avant qu'elle dise clairement qu'elle voulait en parler là, maintenant. J'en fus sous le choc, je ne m'attendais pas à ce qu'elle veuille aussitôt en parler. Mais c'était Solveig... Elle ne remettait pas à demain ce qu'elle avait à faire, j'en souriais discrètement derrière mon masque.
Restant droit et silencieux, j'attendis, il n'y avait rien de plus à faire. Je ne comptais pas fuir, si je faisais ça, jamais elle ne me pardonnera, alors même si mon coeur s'écrasait à l'inquiétude, à la terreur même... Je devais rester brave. Déglutissant, je suivis Solveig en silence. Tel une ombre, dans la navette, je resta presque à l'écart, Solveig me gardait en vue, s'assurant certainement que je ne fuis pas.
Une fois revenue au port, elle fila directement à la caserne, je me rappelais alors de sa sœur, quoi que l'avais-je déjà rencontré ? Hum... Je ne sais plus. Arrivé, elle demanda sa soeur, restant sur le pas de la porte, remit Samaël à sa sœur, alors que je restais éloignés, en arrière, je n'entendis rien et m'en détournais, comme si cela ne me concernait pas.
Puis elle revint vers moi, m'agrippant fermement à nouveau et me tira, s'éloignant de tout curieux. Nos pas nous menèrent à une auberge, elle ne voulait pas être déranger, alors une chambre, elle me fit entré le premier, j'avais l'air d'un pantin abattu. Elle ferma la porte à clé et... Carrément la fenêtre. Etait-ce pour éviter les curieux si elle criait ou pour éviter que je m'échappe ?
Elle fini enfin par se poser, je restais debout, le regard sur mes pieds, tel un gamin prit en faute, attendant sa punition.
Et l'interrogatoire commença.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Malgré l’heure tardive la dernière navette reliant la ville aquatique au grand port attendait patiemment que les derniers spectateurs du cirque daignent monter à bord. S’ils avaient été seuls une bonne partie du trajet, maintenant ce n’était plus le cas et dès qu’ils prirent place dans le bateau il fallut moins de dix minutes pour qu’ils se retrouvent entourés d’une vingtaine de personnes. Et c’était une bonne chose, ainsi, la chiraki serait bien dans l’incapacité de perdre son calme. D’ailleurs, bien malgré elle ses yeux allaient et venaient entre Samaël, Maxime et le paysage marin qui s’agitait sombrement autour d’eux. Elle qui avait toujours apprécié ce genre de voyage s’en fichait éperdument. Son esprit était consumé par des choses autrement importantes, des questions qui restaient sans réponses et des incompréhensions auxquelles elle ne savait résoudre.
Dès qu’ils posèrent pied à terre, le petit trio fila en direction du bastion sud. L’idée de déranger Thépa aussi tard déplaisait quelques peu à son aînée mais c’était un cas d’extrême urgence et elle dû le saisir puisqu’elle ne rechigna pas à s’occuper de son neveu. Elle n’essaya pas non plus de questionner Solveig qui, vu la mine renfrognée qu’elle affichait, n’était aucunement disposée à répondre aux questions. Le petit garçon bouda légèrement au départ de sa mère mais il salua tout de même ses deux accompagnateurs, gratifiant Maxime d’un franc geste de la main avant de disparaître par la large porte d’entrée.
La Valkyrie n’était pas coutumière des nuits aux auberges surtout quand on savait qu’elle disposait de deux logements dans les environs du grand port. Toutefois il y avait bien des endroits où elle aimait se détendre avec ses amis, notamment l’endroit où elle et Calixte organisaient leurs fameuses soirées « Valkystique ». C’est donc tout naturellement qu’elle avait prit le chemin de cet endroit, entraînant Maxime derrière elle. Ce dernier était d’ailleurs si silencieux que pendant un instant elle eut envie de le secouer comme un prunier. Ce qu’elle s’abstint toutefois de faire. Bientôt il arrivèrent à l’entrée, Solveig prit quelques minutes afin de discuter avec le tenancier, réserver une chambre simple puis payer d’avance. L’homme, qui l’a connaissait et pas forcément sous son meilleur jour avait arqué un sourcil, haussé les épaules puis tendu un petit trousseau de clef. Sans se faire prier, elle l'avait saisit avant de disparaître à l’angle d’un couloir. Quelques enjambées de plus et la porte de leur chambre claqua dans leurs dos.
Un petit air frais commençait doucement à se glisser sous le fenêtre et si il y avait bien une chose ici qu’elle détestait autant voire plus que son ancien compagnon, c’était bien le froid. Elle vint donc fermer l’ouverture avec fermeté, au moins personne n’entendrait leurs conversations. Avec un peu de chance. Ensuite elle tenta de s’asseoir mais le repos fut de courte durée et en la seconde suivante elle était sur ses deux pieds en train de faire les cent pas comme un lion en cage. « Par où commencer ? » se demanda-t-elle tout en lançant des regards coléreux en direction de Maxime, qui se tenait piètrement de l’autre côté de la pièce. Il fallut un bon moment avant qu’elle ne daigne s’arrêter, relevant la tête pour poser les yeux sur le brun. Un regard impétueux qui n’augurait rien de bon. Enfin, elle ouvrit la bouche.
- Comment oses-tu revenir de cette façon après tout ce temps ? Lança-t-elle glaciale. - Tu crois que Sam et moi n’avons pas assez souffert ? C’est un petit jeu malsain auquel tu t’adonnes ? Tu t’ennuyais dans ta nouvelle vie alors tu t’es dis que retrouver l’ancienne pourrait rajouter un peu de piment ? Elle s’avança pour se planter devant lui, les sourcils froncés, le regard dur. - Tu pensais vraiment qu’un masque m’empêcherais de te reconnaître ? Oh je te l’accorde j’ai faillis passer à coté et tu sais pourquoi ? Elle se pencha en avant comme si elle allait lui faire une confidence. - Parce que je t’ai cru mort ! Puis d’un coup d’un seul elle éclata d’un rire fou. - Cela fait combien de temps… Sept ans ? Non Huit ans peut-être… ? Je pensais te connaître alors je me suis dis que si tu n’étais pas rentré c’est que tu étais mort ! Mais visiblement j’avais totalement tord ! Je ne sais même pas ce que je fous là… Finit-elle par dire tout en perdant à la fois son sourire et son rire. - Je te conseil d’avoir une bonne explication que cela soit pour ton retour ou pour ton absence. Et elle se planta droite comme un i, bien déterminée à obtenir des réponses à ses questions.
Dès qu’ils posèrent pied à terre, le petit trio fila en direction du bastion sud. L’idée de déranger Thépa aussi tard déplaisait quelques peu à son aînée mais c’était un cas d’extrême urgence et elle dû le saisir puisqu’elle ne rechigna pas à s’occuper de son neveu. Elle n’essaya pas non plus de questionner Solveig qui, vu la mine renfrognée qu’elle affichait, n’était aucunement disposée à répondre aux questions. Le petit garçon bouda légèrement au départ de sa mère mais il salua tout de même ses deux accompagnateurs, gratifiant Maxime d’un franc geste de la main avant de disparaître par la large porte d’entrée.
La Valkyrie n’était pas coutumière des nuits aux auberges surtout quand on savait qu’elle disposait de deux logements dans les environs du grand port. Toutefois il y avait bien des endroits où elle aimait se détendre avec ses amis, notamment l’endroit où elle et Calixte organisaient leurs fameuses soirées « Valkystique ». C’est donc tout naturellement qu’elle avait prit le chemin de cet endroit, entraînant Maxime derrière elle. Ce dernier était d’ailleurs si silencieux que pendant un instant elle eut envie de le secouer comme un prunier. Ce qu’elle s’abstint toutefois de faire. Bientôt il arrivèrent à l’entrée, Solveig prit quelques minutes afin de discuter avec le tenancier, réserver une chambre simple puis payer d’avance. L’homme, qui l’a connaissait et pas forcément sous son meilleur jour avait arqué un sourcil, haussé les épaules puis tendu un petit trousseau de clef. Sans se faire prier, elle l'avait saisit avant de disparaître à l’angle d’un couloir. Quelques enjambées de plus et la porte de leur chambre claqua dans leurs dos.
Un petit air frais commençait doucement à se glisser sous le fenêtre et si il y avait bien une chose ici qu’elle détestait autant voire plus que son ancien compagnon, c’était bien le froid. Elle vint donc fermer l’ouverture avec fermeté, au moins personne n’entendrait leurs conversations. Avec un peu de chance. Ensuite elle tenta de s’asseoir mais le repos fut de courte durée et en la seconde suivante elle était sur ses deux pieds en train de faire les cent pas comme un lion en cage. « Par où commencer ? » se demanda-t-elle tout en lançant des regards coléreux en direction de Maxime, qui se tenait piètrement de l’autre côté de la pièce. Il fallut un bon moment avant qu’elle ne daigne s’arrêter, relevant la tête pour poser les yeux sur le brun. Un regard impétueux qui n’augurait rien de bon. Enfin, elle ouvrit la bouche.
- Comment oses-tu revenir de cette façon après tout ce temps ? Lança-t-elle glaciale. - Tu crois que Sam et moi n’avons pas assez souffert ? C’est un petit jeu malsain auquel tu t’adonnes ? Tu t’ennuyais dans ta nouvelle vie alors tu t’es dis que retrouver l’ancienne pourrait rajouter un peu de piment ? Elle s’avança pour se planter devant lui, les sourcils froncés, le regard dur. - Tu pensais vraiment qu’un masque m’empêcherais de te reconnaître ? Oh je te l’accorde j’ai faillis passer à coté et tu sais pourquoi ? Elle se pencha en avant comme si elle allait lui faire une confidence. - Parce que je t’ai cru mort ! Puis d’un coup d’un seul elle éclata d’un rire fou. - Cela fait combien de temps… Sept ans ? Non Huit ans peut-être… ? Je pensais te connaître alors je me suis dis que si tu n’étais pas rentré c’est que tu étais mort ! Mais visiblement j’avais totalement tord ! Je ne sais même pas ce que je fous là… Finit-elle par dire tout en perdant à la fois son sourire et son rire. - Je te conseil d’avoir une bonne explication que cela soit pour ton retour ou pour ton absence. Et elle se planta droite comme un i, bien déterminée à obtenir des réponses à ses questions.
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Certains dirais que j'étais dans le repaire du loup, Solveig me fusillait du regard et j'avais l'impression de sentir mille et un pic glaciale à travers tous le corps. Elle ruminait et je ne pouvais que la comprendre et attendre qu'elle commence à me questionner, je n'osais pas être le premier à parler, attendant qu'elle m'en donne l'autorisation, tel un gamin qui doit garder la langue dans sa poche.
Enfin elle se pointa sur moi, j'eus du mal à soutenir son regard, même derrière mon masque. Ses premiers mots me poignardèrent et chacun des suivants même. J'aurais presque préférer que ce soit des vrais lames que des mots aussi fort et tranchant que les siens. J'étais choqué qu'elle pense que ce soit un jeu, mais je n'avais pas le droit de répondre, pas le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Je ne pouvais qu'accepter ses remontrances, sa fureur envers un partenaire disparu.
Le cœur écraser un peu plus à chaque assaut verbale, je sursautas à son rire hystérique, non non non ! Je ne voulais pas de ça ! Je n'avais rien imaginer de sa part, tant de colère et d'injustice de ma part envers elle, mais je ne voulais pas m'amuser, la briser avec moi. J'étais pris de tremblement, avais-je fait le bon choix ? Je m'écoeurais... Peut-être aurais-je dû vraiment mourir à ce moment-là...
Ma vie avait-elle encore un sens ? Si ce n'était celui de blesser autrui.
Mes genoux manquaient de céder, je tenais tant bien que mal sur mes deux jambes, le corps tremblant, la gorge serrer et mes yeux larmoyants... Non, je n'avais pas le droit de jouer sur la pitié, Solveig avait bien trop reçu pour que j'ai me plaindre. Sa question finale me percuta de plein fouet, tant et si bien que je resta muet. Si mon absence me semblait "légitime" en vue de ce qui m'était arrivé, mon retour... Pas nécessairement.
- Aurais-je dû rester dans l'ombre ? Soufflais-je pour moi-même défait.
Je n'y avais pas penser, j'avais été purement égoïste.
Solveig et Samaël n'avait pas besoin de moi, il n'y avait que moi qui avait besoin d'eux... Mes bras tombèrent, ma tête pencha, sans vie. Maintenant que j'étais là, je me devais au moins de m'expliquer avant de partir et ne plus jamais revenir.
- Le jour ou je suis partis en mission... Je suis mort. Lâchais-je abruptement. Je ne sais pas quel information tu as eu, ni quelle membre de mon escouade est rentré... Nous devions exterminer un groupe de mercenaire avec un ensorceleur.
Lentement, d'un pas mécanique, je me dirigeais vers le bureau et retira mes gants. Mon regard était vide, je ne faisais plus que raconter ce qu'il c'était passé.
- Mais rien n'a été. Nous avons rapidement subit des pertes, toutefois j'ai réussi à vaincre l'ensorceleur. Je l'ai payé cher... Je retira alors mon manteau et découvrir mes bras brûlés, mes mains heureusement intact, mais cela commençait aux poignets et remontait jusqu'à sous mon haut. Mon corps a été brûlé sur presque tout sa surface... Y compris mon visage. Me tournais-je vers mon ex-compagne, d'une voix lasse. Dans les flammes, je suis tombé d'une falaise directement dans un cours d'eau. Mon corps à ainsi été perdue avant que des hommes ne me trouvent. Inconscient... Je suis rester durant un an et demi dans le coma à cause de la douleur. Le pouvoir de l'ensorceleur m'a maudit et ma peau ne pouvait être guérie.
Abattu par le fait de raconter mon histoire, je me posa sur le bureau, tête baisser. Parlant toujours clairement, mais sans émotion que de la douleur à me remémorrer cela.
- A mon réveil, j'ai pensé à toi. Mais j'étais blesser, tous mes muscles affaiblis par ce coma, j'étais incapable de me mouvoir et lorsqu'on m'a montré mon état... j'ai pensé à mourir. J'étais défigurer.
Je relevais la tête vers Solveig, je ne cherchais pas de compassion, je savais qu'elle aurait pu accepter mon état. Mais moi... Non. Elle aurait à s'occuper de son fils et d'un homme brisé... Je n'avais pas voulus de ça.
- Mon esprit c'est brisé à ce moment-là, tant par mon physique effrayant que par la douleur. Ma peau restait à vif et me faisait souffrir constamment. Je devais rapprendre à marcher, il y avait tant à faire... J'étais incapable d'accepter cette... Nouvelle enveloppe. Durant deux nouvelles années, les prêtres de Lucy se sont occupés de moi, j'avais tout abandonné... Je ne pensais pas te revoir, je ne voulais pas te montrer le monstre hideux que j'étais et toute ma souffrance. Après trois ans de disparition, je ne pensais pas mériter une nouvelle chance. Tu avais très certainement refais ta vie et je ne pouvais supporter l'idée de te voir avec un autre.
Je déglutissais à ce moment-là, j'aurais du tout arrêter, ne rien tenter et pourtant...
- Il m'a fallu du temps pour faire le deuil de notre relation et j'ai commencer à suivre les préceptes de Lucy. Cela donnait un peu de sens à ma vie. Puis... Ma voix s'étrangla. Nous sommes passer dans ton village natale, là-bas je t'ai vue avec n... avec ton fils. Je n'avais pas osé dire "notre fils". Malgré le fait que j'avais abandonné toute idée de te revoir, voir Samaël... M'a retourné.
Je commença à sangloter et m'en mordis la langue, Solveig n'avait pas à entendre ma douleur, elle devait juste apprendre mon histoire.
- Depuis lors, je n'ai pas réussi à vous oublier. Je sais que je n'ai aucun droit sur Samaël mais... J'ai eu envie de faire parti de sa vie. Déglutissant, je fixais Solveig. Je te jure que jamais je n'ai voulus vous blesser. Criais-je presque corps et âme. Si maintenant tu décide que je ne dois plus jamais vous voir... Je l'accepterais et m'en irai. Soufflais-je la voix étrangler par cela, repoussant un instinct paternel qui criai de rage et de dépit en moi, il restait mon fils et malgré mes erreurs, ma disparition, j'avais envie de me battre pour lui.
Enfin elle se pointa sur moi, j'eus du mal à soutenir son regard, même derrière mon masque. Ses premiers mots me poignardèrent et chacun des suivants même. J'aurais presque préférer que ce soit des vrais lames que des mots aussi fort et tranchant que les siens. J'étais choqué qu'elle pense que ce soit un jeu, mais je n'avais pas le droit de répondre, pas le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Je ne pouvais qu'accepter ses remontrances, sa fureur envers un partenaire disparu.
Le cœur écraser un peu plus à chaque assaut verbale, je sursautas à son rire hystérique, non non non ! Je ne voulais pas de ça ! Je n'avais rien imaginer de sa part, tant de colère et d'injustice de ma part envers elle, mais je ne voulais pas m'amuser, la briser avec moi. J'étais pris de tremblement, avais-je fait le bon choix ? Je m'écoeurais... Peut-être aurais-je dû vraiment mourir à ce moment-là...
Ma vie avait-elle encore un sens ? Si ce n'était celui de blesser autrui.
Mes genoux manquaient de céder, je tenais tant bien que mal sur mes deux jambes, le corps tremblant, la gorge serrer et mes yeux larmoyants... Non, je n'avais pas le droit de jouer sur la pitié, Solveig avait bien trop reçu pour que j'ai me plaindre. Sa question finale me percuta de plein fouet, tant et si bien que je resta muet. Si mon absence me semblait "légitime" en vue de ce qui m'était arrivé, mon retour... Pas nécessairement.
- Aurais-je dû rester dans l'ombre ? Soufflais-je pour moi-même défait.
Je n'y avais pas penser, j'avais été purement égoïste.
Solveig et Samaël n'avait pas besoin de moi, il n'y avait que moi qui avait besoin d'eux... Mes bras tombèrent, ma tête pencha, sans vie. Maintenant que j'étais là, je me devais au moins de m'expliquer avant de partir et ne plus jamais revenir.
- Le jour ou je suis partis en mission... Je suis mort. Lâchais-je abruptement. Je ne sais pas quel information tu as eu, ni quelle membre de mon escouade est rentré... Nous devions exterminer un groupe de mercenaire avec un ensorceleur.
Lentement, d'un pas mécanique, je me dirigeais vers le bureau et retira mes gants. Mon regard était vide, je ne faisais plus que raconter ce qu'il c'était passé.
- Mais rien n'a été. Nous avons rapidement subit des pertes, toutefois j'ai réussi à vaincre l'ensorceleur. Je l'ai payé cher... Je retira alors mon manteau et découvrir mes bras brûlés, mes mains heureusement intact, mais cela commençait aux poignets et remontait jusqu'à sous mon haut. Mon corps a été brûlé sur presque tout sa surface... Y compris mon visage. Me tournais-je vers mon ex-compagne, d'une voix lasse. Dans les flammes, je suis tombé d'une falaise directement dans un cours d'eau. Mon corps à ainsi été perdue avant que des hommes ne me trouvent. Inconscient... Je suis rester durant un an et demi dans le coma à cause de la douleur. Le pouvoir de l'ensorceleur m'a maudit et ma peau ne pouvait être guérie.
Abattu par le fait de raconter mon histoire, je me posa sur le bureau, tête baisser. Parlant toujours clairement, mais sans émotion que de la douleur à me remémorrer cela.
- A mon réveil, j'ai pensé à toi. Mais j'étais blesser, tous mes muscles affaiblis par ce coma, j'étais incapable de me mouvoir et lorsqu'on m'a montré mon état... j'ai pensé à mourir. J'étais défigurer.
Je relevais la tête vers Solveig, je ne cherchais pas de compassion, je savais qu'elle aurait pu accepter mon état. Mais moi... Non. Elle aurait à s'occuper de son fils et d'un homme brisé... Je n'avais pas voulus de ça.
- Mon esprit c'est brisé à ce moment-là, tant par mon physique effrayant que par la douleur. Ma peau restait à vif et me faisait souffrir constamment. Je devais rapprendre à marcher, il y avait tant à faire... J'étais incapable d'accepter cette... Nouvelle enveloppe. Durant deux nouvelles années, les prêtres de Lucy se sont occupés de moi, j'avais tout abandonné... Je ne pensais pas te revoir, je ne voulais pas te montrer le monstre hideux que j'étais et toute ma souffrance. Après trois ans de disparition, je ne pensais pas mériter une nouvelle chance. Tu avais très certainement refais ta vie et je ne pouvais supporter l'idée de te voir avec un autre.
Je déglutissais à ce moment-là, j'aurais du tout arrêter, ne rien tenter et pourtant...
- Il m'a fallu du temps pour faire le deuil de notre relation et j'ai commencer à suivre les préceptes de Lucy. Cela donnait un peu de sens à ma vie. Puis... Ma voix s'étrangla. Nous sommes passer dans ton village natale, là-bas je t'ai vue avec n... avec ton fils. Je n'avais pas osé dire "notre fils". Malgré le fait que j'avais abandonné toute idée de te revoir, voir Samaël... M'a retourné.
Je commença à sangloter et m'en mordis la langue, Solveig n'avait pas à entendre ma douleur, elle devait juste apprendre mon histoire.
- Depuis lors, je n'ai pas réussi à vous oublier. Je sais que je n'ai aucun droit sur Samaël mais... J'ai eu envie de faire parti de sa vie. Déglutissant, je fixais Solveig. Je te jure que jamais je n'ai voulus vous blesser. Criais-je presque corps et âme. Si maintenant tu décide que je ne dois plus jamais vous voir... Je l'accepterais et m'en irai. Soufflais-je la voix étrangler par cela, repoussant un instinct paternel qui criai de rage et de dépit en moi, il restait mon fils et malgré mes erreurs, ma disparition, j'avais envie de me battre pour lui.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Le palpitant de Solveig loupa un battement et ses oreilles se mirent à siffler avec tellement de force qu’elle en eut mal au crâne. Des émotions plus complexes les unes que les autres venaient se heurter dans sa poitrine. Pendant un instant, elle crut qu’elle allait se mettre à pleurer aussi bien de tristesse que de soulagement. Mais il y avait également toute cette colère et cette rancœur qui la rongeaient depuis si longtemps. Apprendre que Maxime avait faillit mourir et que son état était si déplorable la rendait malade et emplissait son cœur de peine. Mais savoir que depuis bien des années maintenant il aurait pu lui donner signe de vie, que Samaël aurait eut une figure masculine à laquelle se raccrocher, tout cela ne fit que nourrir un peu plus l’écrasante haine qui était en train de grossir, d’enfler et de se gorger un peu plus plus à chaque mots. Quoi qu’il puisse dire, elle serait bien incapable de le pardonner, en tout cas pas pour ce soir. Mais n’était-ce pas cela, le chemin de la guérison ?
La Valkyrie était muette et immobile, à tel point que pour quiconque la connaissait, cela n’augurait absolument rien de bon. Elle écoutait avec attention les paroles de son ancien compagnon sans trop savoir pourquoi. Pourquoi acceptait-elle de l’écouter ? Le méritait-il vraiment ? Pas à ses yeux, pas à l’heure actuelle. Pourtant elle le faisait. Sans doute par respect pour leurs années passées ensemble ou peut-être parce que quoi qu’elle puisse penser, elle savait au fond d’elle que Maxime resterait envers et contre tout le père de Samaël ? Ces questions avaient des réponses évidentes. Cependant Solveig n’était pas disposée à les écouter, tout ce qu’elle avait envie de faire c’était de vriller. De laisser sa colère éclater, de laisser les ténèbres qui rugissaient dans sa poitrine s’exprimer. Et c’est ce qu’elle fit lorsque son poing s’abattit avec force dans le mur à sa droite. Son corps entier était parcourus de spasme, ses oreilles tirées vers l’arrière avaient le poil hérissé et ses pupilles étaient devenues si fines qu’elles avaient presque disparues dans le bleu orange de ses rétines.
- Tu l’accepteras ? Siffla-t-elle, mauvaise. - Tu as été incapable de te battre pour moi ou pour ton fils et tu recommences ? Toujours aussi rapide et agile, elle se dressa face au brun, le saisissant par le col pour le rapprocher inexorablement de son visage. - Cesse d’être un lâche Maxime ! Cesse d’être un couard qui se cache derrière des excuses pour tenter d’expier ses erreurs ! La déesse ne t’as pas apprit ce genre de chose ?! Sa voix grimpa d’un octave. - Crois tu vraiment que je confierais la chaire de ma chaire à un être qui n’est même pas capable de se battre pour lui ? Jamais tu m’entends ! Je préfère encore y laisser ma peau. Et sans douceur aucune elle relâcha Maxime pour donner un coup de pied coléreux dans le cadre de lit. - Tu savais que je me ficherais bien de ton apparence et pourtant tu n’as même pas… Tch… Même une simple lettre pour me dire que tu n’étais pas en mesure de me rencontrer ! Ne serais-ce que l’ombre d’une présence. Même ça tu n’as pas été en mesure de le faire. Alors que… La voix de Solveig se brisa au même titre que sa sonorité qui avait progressivement baissé. Toujours de dos, elle se redressa et prit une grande goulée d’air avant de soupirer.
Ce qu’elle s’apprêtait à dire était cruel, cruel et peut-être injustifié mais elle voulait lui faire autant de mal que ce qu’il lui en avait fait. Bien entendu, lui aussi avait souffert mais pour l’heure elle ne pensait pas à ce genre de chose. Tout ce qu’elle voulait c’était le blesser plus profondément encore qu’elle l’avait été. C’était également, pour elle, une façon d’alléger ce fardeau qui était le sien depuis des années. Quoi qu’elle puisse faire, la colère faisait toujours bouillir son sang sans qu’elle soit en mesure d’en calmer l’ardeur.
- Si tu savais à quel point j’ai pu t’aimer… Je crois que je te hais au moins à ce point là maintenant ! Elle éclata d’un rire un peu fou. - Mais tu te réjouiras de savoir que je n’ai jamais refait ma vie et tout ça à cause de toi. Parce que j’ai d’abord pensé que c’était te trahir et ensuite parce que je ne voulais plus revivre un tel abandon. Au final… Tu étais simplement occupé à allumer des bougies dans des temples miteux. Quelle idiote… A mesure que les paroles franchissaient ses lèvres sa voix montait de volume et ses pas la rapprochaient encore de l’ancien garde. - Je vais te confier un petit secret, Maxime. Dit-elle à voix basse. Sa main vint lentement tirer sur le masque qui lui cachait le visage. - Tu ne mérites pas de pouvoir te cacher derrière ça. Et Je me fiche bien que tu puisses croire que des brûlures vont me faire peur. Enfin, elle découvrit ce minois qu’elle ne connaissait que trop bien.
Maxime n’avait pas mentit. L’attaque qu’il avait subit avait laissé de lourde séquelle et Solveig comprit que quelqu’un de sensible aurait pu avoir un mouvement de recule. Sauf que c’était tout ce qu’elle n’était pas. Au travers des marques sur son visage, le défigurant, elle reconnaissait la forme de sa mâchoire, l’amande de ses yeux ou encore la droiture de son nez. Ses prunelles se plantèrent dans les siennes, douloureuses. - Tu n’as pas qu’un seul fils. Avoua-t-elle enfin. Lui laissant le temps d’analyser l’information et d’en comprendre le sens, elle se recula, son masque toujours dans la main. La garde se laissa lourdement tomber sur le lit et observa l’œuvre. - J’ai porté deux enfants, j’ai mis au monde deux enfants. Tandis qu’elle fixait encore les orbites vides, un larme perla pour s’écraser sur la joue du déguisement. - Mais tu ne pouvais pas le savoir, tu n’étais pas à mes côtés. Et quand tu aurais pu l’être tu as préféré observer de loin Samaël. Alors comment aurais-tu pu deviner ? Sa main griffue vint recouvrir ses yeux tandis qu’elle mettait tout en œuvre pour ne pas céder à ces images du passé qui rejaillissait subitement dans sa tête.
La Valkyrie était muette et immobile, à tel point que pour quiconque la connaissait, cela n’augurait absolument rien de bon. Elle écoutait avec attention les paroles de son ancien compagnon sans trop savoir pourquoi. Pourquoi acceptait-elle de l’écouter ? Le méritait-il vraiment ? Pas à ses yeux, pas à l’heure actuelle. Pourtant elle le faisait. Sans doute par respect pour leurs années passées ensemble ou peut-être parce que quoi qu’elle puisse penser, elle savait au fond d’elle que Maxime resterait envers et contre tout le père de Samaël ? Ces questions avaient des réponses évidentes. Cependant Solveig n’était pas disposée à les écouter, tout ce qu’elle avait envie de faire c’était de vriller. De laisser sa colère éclater, de laisser les ténèbres qui rugissaient dans sa poitrine s’exprimer. Et c’est ce qu’elle fit lorsque son poing s’abattit avec force dans le mur à sa droite. Son corps entier était parcourus de spasme, ses oreilles tirées vers l’arrière avaient le poil hérissé et ses pupilles étaient devenues si fines qu’elles avaient presque disparues dans le bleu orange de ses rétines.
- Tu l’accepteras ? Siffla-t-elle, mauvaise. - Tu as été incapable de te battre pour moi ou pour ton fils et tu recommences ? Toujours aussi rapide et agile, elle se dressa face au brun, le saisissant par le col pour le rapprocher inexorablement de son visage. - Cesse d’être un lâche Maxime ! Cesse d’être un couard qui se cache derrière des excuses pour tenter d’expier ses erreurs ! La déesse ne t’as pas apprit ce genre de chose ?! Sa voix grimpa d’un octave. - Crois tu vraiment que je confierais la chaire de ma chaire à un être qui n’est même pas capable de se battre pour lui ? Jamais tu m’entends ! Je préfère encore y laisser ma peau. Et sans douceur aucune elle relâcha Maxime pour donner un coup de pied coléreux dans le cadre de lit. - Tu savais que je me ficherais bien de ton apparence et pourtant tu n’as même pas… Tch… Même une simple lettre pour me dire que tu n’étais pas en mesure de me rencontrer ! Ne serais-ce que l’ombre d’une présence. Même ça tu n’as pas été en mesure de le faire. Alors que… La voix de Solveig se brisa au même titre que sa sonorité qui avait progressivement baissé. Toujours de dos, elle se redressa et prit une grande goulée d’air avant de soupirer.
Ce qu’elle s’apprêtait à dire était cruel, cruel et peut-être injustifié mais elle voulait lui faire autant de mal que ce qu’il lui en avait fait. Bien entendu, lui aussi avait souffert mais pour l’heure elle ne pensait pas à ce genre de chose. Tout ce qu’elle voulait c’était le blesser plus profondément encore qu’elle l’avait été. C’était également, pour elle, une façon d’alléger ce fardeau qui était le sien depuis des années. Quoi qu’elle puisse faire, la colère faisait toujours bouillir son sang sans qu’elle soit en mesure d’en calmer l’ardeur.
- Si tu savais à quel point j’ai pu t’aimer… Je crois que je te hais au moins à ce point là maintenant ! Elle éclata d’un rire un peu fou. - Mais tu te réjouiras de savoir que je n’ai jamais refait ma vie et tout ça à cause de toi. Parce que j’ai d’abord pensé que c’était te trahir et ensuite parce que je ne voulais plus revivre un tel abandon. Au final… Tu étais simplement occupé à allumer des bougies dans des temples miteux. Quelle idiote… A mesure que les paroles franchissaient ses lèvres sa voix montait de volume et ses pas la rapprochaient encore de l’ancien garde. - Je vais te confier un petit secret, Maxime. Dit-elle à voix basse. Sa main vint lentement tirer sur le masque qui lui cachait le visage. - Tu ne mérites pas de pouvoir te cacher derrière ça. Et Je me fiche bien que tu puisses croire que des brûlures vont me faire peur. Enfin, elle découvrit ce minois qu’elle ne connaissait que trop bien.
Maxime n’avait pas mentit. L’attaque qu’il avait subit avait laissé de lourde séquelle et Solveig comprit que quelqu’un de sensible aurait pu avoir un mouvement de recule. Sauf que c’était tout ce qu’elle n’était pas. Au travers des marques sur son visage, le défigurant, elle reconnaissait la forme de sa mâchoire, l’amande de ses yeux ou encore la droiture de son nez. Ses prunelles se plantèrent dans les siennes, douloureuses. - Tu n’as pas qu’un seul fils. Avoua-t-elle enfin. Lui laissant le temps d’analyser l’information et d’en comprendre le sens, elle se recula, son masque toujours dans la main. La garde se laissa lourdement tomber sur le lit et observa l’œuvre. - J’ai porté deux enfants, j’ai mis au monde deux enfants. Tandis qu’elle fixait encore les orbites vides, un larme perla pour s’écraser sur la joue du déguisement. - Mais tu ne pouvais pas le savoir, tu n’étais pas à mes côtés. Et quand tu aurais pu l’être tu as préféré observer de loin Samaël. Alors comment aurais-tu pu deviner ? Sa main griffue vint recouvrir ses yeux tandis qu’elle mettait tout en œuvre pour ne pas céder à ces images du passé qui rejaillissait subitement dans sa tête.
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J'avais perdu toute volonté de me battre et je pensais que c'était la bonne chose, baisser le tête et prendre les coups que je méritais. Laisser la rage de Solveig exploser, au lieu qu'elle ne la garde. Lui permettre d'exprimer tout ce qu'elle contenait en elle, telle était mon idée.
Bêtement, naïvement j'agissais. J'étais déjà heureux qu'elle m'écoutait, bien que je sentais la tension monter de cran à chacun de mes mots, ce qui me donnait l'impression de dire connerie sur connerie, alors que je lui disais mon état. Je me sentais briser, pour moi, il avait été normale de ne pas lui infliger ça, ni à elle, ni à Samaël. Qui voudrait d'un piteux mari ?
Soudain Solveig me fit sursauter en frappant avec force le mur, je suis sûr qu'elle aurait voulu me frapper... Pourquoi ce retenir ? J'en déglutissais toutefois.
Je ne pense pas l'avoir déjà vue dans une telle colère, non, jamais. Mes jambes me faisait de l'oeil, elles souhaitaient voir ailleurs là ou la survie était. Son estoc fit mouche, alors que je ne m'y attendais pas, en parti... J'avais été lâche... Une part de moi ne le comprenait que trop bien et l'autre refusait ! Elle n'imaginait pas mon état, un an de coma et 2ans de thérapie, comment aurais-je pu lui dire cela ? ... Non, j'aurais dû, il n'y a pas d'excuse, cela fait quatre ans que j'étais "sur pied" j'avais juste trop honte de moi et peu de force de l'affronter. Peu pour elle... pour Samaël, pour nous.
Elle m'agrippa avec fermeté et j'en trembla, à cet instant, elle pour moi le plus grand de tous les défis, il m'aurait presque sembler aisé d'aller affronter un dragon. Me planter sur ma lâcheter et plus ironiquement sur les préceptes de la déesse... J'avais l'impression de m'être tromper sur toute la ligne. Avais-je été stupide que de vouloir lui éviter toute les plaies qu'avait été ses années ? Aurais-je dû revenir plus tôt ? M'aurait-elle accepter ? J'avais tenter de trouver un équilibre afin d'être stable face à elle, non, pour elle.
Je n'étais pas capable de me battre pour Samaël ? une colère sourde me prit, si j'aurais été prêt à le défendre contre vent et marré, mais pas face à Solveig, je ne voulais pas la blesser. Je la considérais plus importante que moi, je ne voulais pas interférer entre elle et lui. Encore une fois elle appuya là ou sa fait mal, même pas une lettre ? Qu'aurais-je pu dire ? Que j'étais incapable de la rencontrer ? Après un ans sans nouvelle avec mon coma et la mort de mon escouade... Comment aurait-elle pu croire à une lettre sortie de nulle part ? Ne m'aurait-elle pas chercher ?
J'y avais penser, tourné et retourné dans tous les sens durant mon hospitalisation, mais je n'avais jamais trouvé une bonne réponse à cela. Je ne savais pas si je lui ferais plus de peine avec une lettre que mon silence. Je pensais qu'il valait mieux qu'elle me croit mort et... peut-être aurais-je dû aller jusqu'au bout et ne jamais revenir. Maintenant c'était trop tard.
Solveig était furieuse, brisée, au lieu de la réconforter, j'étais là a me morfondre et vouloir m'excuser d'être revenu, de lui infliger cette peine.
- Solveig... Soufflais-je, levant une main fébrile vers elle.
Nouvelle assaut, me rappelant son amour pour moi, transformer en haine. Je m'en mordis la lèvre jusqu'au sang, je me haïssais tout autant... Son rire me fit me tendre et la fixer inquiet. Ses paroles suivantes me mirent mal à l'aise, une part de moi heureuse qu'elle n'ai jamais refait sa vie, espérant secrètement renouer un lien et l'autre profondément désoler qu'elle se soit renfermer par ma faute.
Je fus toutefois piquer à vif sur ce "temple moisi", en colère et comprenant parfaitement la rage qui pouvait l'animer. Je ne percuta qu'elle s'approcha que lorsqu'elle fut face à moi.
- Sol n-non.
Ne pus-je que souffler au moment ou elle commençait à tirer mon masque, n'osant point la stopper dans son élan. Déglutissant de crainte, bien que c'était mon propre reflet que je craignais, Solveig m'aurait accepter mais Samaël ? L'aurait-il fait ? Je me trouvais abérant et ne voulait pas lui montrer ce visage défigurer, ni ce personne piteux, perdu dans la douleur d'un corps maudit.
Mais je restais choqué de ses dires "je ne mérite pas de me cacher ?" Pourquoi ? Comment ? J'étais perdu, confus. Ce fut là qu'elle planta son merveilleux regard merveille et m'assassina. Je resta interdit, figer... "je n'ai pas qu'un seul fils ?" Tout d'abord je ne comprenais pas ce qu'elle racontait, je ne l'avais vue qu'avec Samaël, de quoi elle parlait ? Mais elle le reconfirma, deux enfants... deux... un... Mon visage devint pâle, je vis sa tristesse sur son visage, sa colère, sa rancoeur. Ou était le second ? Je ne pouvais croire qu'elle n'en n'ai garder qu'un.
- Non... Non... non...
Je recula jusqu'au bureau, commençant à comprendre ce que cela pouvait signifier. Si mon estomac n'avait été jusqu'à la le seul "toucher" ce fut mon coeur qui me sembla broyé à cet instant. Je n'arrivas pas à me retenir et mes genoux cédèrent, ne quittant pas du regard Solveig, tombant lourdement sur mon fessier.
- Deux.. Murmurais-je.
Des larmes coulèrent à mon tour, je m'imaginais la scène, Solveig, avec deux enfants et l'un... l'un... Je me recroquevilla sur moi-même, tel un enfant peureux, blesser. Je n'avais jamais imaginer qu'elle puisse avoir souffert autrement. J'en eus un haut le coeur envers moi, la douleur de ma chaire avait complètement effacer la possibilité, la souffrance que Solveig avait pu avoir, je m'étais tellement focaliser sur la haine qu'elle aurait envers moi, que j'en avais oublié d'être un soutien, d'être là pour elle, d'encaisser sa situation.
Le souffle coupé, je resta une bonne minute prostré, avant de changer de position pour être à genoux et frappa mon visage au sol. La douleur que je ressentais devais être infime comparé à la sienne, bien que je l'entendais, j'étais sûr que je ne comprenais pas ce qu'elle avait pu ressentir à ce moment-là.
- Jamais je ne pourrais m'excuser assez d'avoir été absent de ta vie Solveig. Je n'ai pas été là pour toi, pour Samaël, je me suis complètement renfermé sur moi-même. Je n'ai été qu'un imbécile. Obnubilé par ma propre douleur, j'ai pensé stupidement te protéger de mes propres blessures. Mais je n'ai fait que te fuir, j'ai tant craint ta haine, ta colère envers moi, légitime, que j'en ai oublié le fondamental. ... Être avec toi, qu'importe la situation.
Je restais dans cette position, m'ayant ouvert le front, du sang coulait sur le sol. Mais je n'en n'avais cure, je brûlais de colère envers moi. Comment avais-je pu être si aveugle ?! Je n'étais pas digne d'elle, je ne la méritais pas. Pouvais-je seulement me rattraper ?
Toute mes paroles me semblait vide, sans aucun impacte ni réalité, que des foutaises, on ne pouvait pas me croire, me faire confiance. Cependant... Si je restais ainsi, je devrais oublié Samaël et sa mère, car jamais je ne ferais de pas vers elle. J'hésitais entre la supplier, lui demander quoi faire et prendre mon rôle de père, de l'assumer jusqu'au bout, même après tant d'année. Serrant les poings à m'en faire craquer les jointures, je redressa finalement la tête, la regardant avec fermeté, décider.
Du sang coulant de mon front et se confondait avec les larmes précédemment verser.
- Je ne veux pas m'imposer à toi, à notre fils après tout ce que je t'ai fait souffrir. Mais si tu trouve la force de m'accepter, je jure sur ma vie que je ferais tout pour Samaël.
J'étais tétanisé par cette confrontation qui donnerai une direction à ma vie, mais si je n'étais pas brave là, si je ne prenais par ma responsabilité maintenant, quand le ferais-je ?
Bêtement, naïvement j'agissais. J'étais déjà heureux qu'elle m'écoutait, bien que je sentais la tension monter de cran à chacun de mes mots, ce qui me donnait l'impression de dire connerie sur connerie, alors que je lui disais mon état. Je me sentais briser, pour moi, il avait été normale de ne pas lui infliger ça, ni à elle, ni à Samaël. Qui voudrait d'un piteux mari ?
Soudain Solveig me fit sursauter en frappant avec force le mur, je suis sûr qu'elle aurait voulu me frapper... Pourquoi ce retenir ? J'en déglutissais toutefois.
Je ne pense pas l'avoir déjà vue dans une telle colère, non, jamais. Mes jambes me faisait de l'oeil, elles souhaitaient voir ailleurs là ou la survie était. Son estoc fit mouche, alors que je ne m'y attendais pas, en parti... J'avais été lâche... Une part de moi ne le comprenait que trop bien et l'autre refusait ! Elle n'imaginait pas mon état, un an de coma et 2ans de thérapie, comment aurais-je pu lui dire cela ? ... Non, j'aurais dû, il n'y a pas d'excuse, cela fait quatre ans que j'étais "sur pied" j'avais juste trop honte de moi et peu de force de l'affronter. Peu pour elle... pour Samaël, pour nous.
Elle m'agrippa avec fermeté et j'en trembla, à cet instant, elle pour moi le plus grand de tous les défis, il m'aurait presque sembler aisé d'aller affronter un dragon. Me planter sur ma lâcheter et plus ironiquement sur les préceptes de la déesse... J'avais l'impression de m'être tromper sur toute la ligne. Avais-je été stupide que de vouloir lui éviter toute les plaies qu'avait été ses années ? Aurais-je dû revenir plus tôt ? M'aurait-elle accepter ? J'avais tenter de trouver un équilibre afin d'être stable face à elle, non, pour elle.
Je n'étais pas capable de me battre pour Samaël ? une colère sourde me prit, si j'aurais été prêt à le défendre contre vent et marré, mais pas face à Solveig, je ne voulais pas la blesser. Je la considérais plus importante que moi, je ne voulais pas interférer entre elle et lui. Encore une fois elle appuya là ou sa fait mal, même pas une lettre ? Qu'aurais-je pu dire ? Que j'étais incapable de la rencontrer ? Après un ans sans nouvelle avec mon coma et la mort de mon escouade... Comment aurait-elle pu croire à une lettre sortie de nulle part ? Ne m'aurait-elle pas chercher ?
J'y avais penser, tourné et retourné dans tous les sens durant mon hospitalisation, mais je n'avais jamais trouvé une bonne réponse à cela. Je ne savais pas si je lui ferais plus de peine avec une lettre que mon silence. Je pensais qu'il valait mieux qu'elle me croit mort et... peut-être aurais-je dû aller jusqu'au bout et ne jamais revenir. Maintenant c'était trop tard.
Solveig était furieuse, brisée, au lieu de la réconforter, j'étais là a me morfondre et vouloir m'excuser d'être revenu, de lui infliger cette peine.
- Solveig... Soufflais-je, levant une main fébrile vers elle.
Nouvelle assaut, me rappelant son amour pour moi, transformer en haine. Je m'en mordis la lèvre jusqu'au sang, je me haïssais tout autant... Son rire me fit me tendre et la fixer inquiet. Ses paroles suivantes me mirent mal à l'aise, une part de moi heureuse qu'elle n'ai jamais refait sa vie, espérant secrètement renouer un lien et l'autre profondément désoler qu'elle se soit renfermer par ma faute.
Je fus toutefois piquer à vif sur ce "temple moisi", en colère et comprenant parfaitement la rage qui pouvait l'animer. Je ne percuta qu'elle s'approcha que lorsqu'elle fut face à moi.
- Sol n-non.
Ne pus-je que souffler au moment ou elle commençait à tirer mon masque, n'osant point la stopper dans son élan. Déglutissant de crainte, bien que c'était mon propre reflet que je craignais, Solveig m'aurait accepter mais Samaël ? L'aurait-il fait ? Je me trouvais abérant et ne voulait pas lui montrer ce visage défigurer, ni ce personne piteux, perdu dans la douleur d'un corps maudit.
Mais je restais choqué de ses dires "je ne mérite pas de me cacher ?" Pourquoi ? Comment ? J'étais perdu, confus. Ce fut là qu'elle planta son merveilleux regard merveille et m'assassina. Je resta interdit, figer... "je n'ai pas qu'un seul fils ?" Tout d'abord je ne comprenais pas ce qu'elle racontait, je ne l'avais vue qu'avec Samaël, de quoi elle parlait ? Mais elle le reconfirma, deux enfants... deux... un... Mon visage devint pâle, je vis sa tristesse sur son visage, sa colère, sa rancoeur. Ou était le second ? Je ne pouvais croire qu'elle n'en n'ai garder qu'un.
- Non... Non... non...
Je recula jusqu'au bureau, commençant à comprendre ce que cela pouvait signifier. Si mon estomac n'avait été jusqu'à la le seul "toucher" ce fut mon coeur qui me sembla broyé à cet instant. Je n'arrivas pas à me retenir et mes genoux cédèrent, ne quittant pas du regard Solveig, tombant lourdement sur mon fessier.
- Deux.. Murmurais-je.
Des larmes coulèrent à mon tour, je m'imaginais la scène, Solveig, avec deux enfants et l'un... l'un... Je me recroquevilla sur moi-même, tel un enfant peureux, blesser. Je n'avais jamais imaginer qu'elle puisse avoir souffert autrement. J'en eus un haut le coeur envers moi, la douleur de ma chaire avait complètement effacer la possibilité, la souffrance que Solveig avait pu avoir, je m'étais tellement focaliser sur la haine qu'elle aurait envers moi, que j'en avais oublié d'être un soutien, d'être là pour elle, d'encaisser sa situation.
Le souffle coupé, je resta une bonne minute prostré, avant de changer de position pour être à genoux et frappa mon visage au sol. La douleur que je ressentais devais être infime comparé à la sienne, bien que je l'entendais, j'étais sûr que je ne comprenais pas ce qu'elle avait pu ressentir à ce moment-là.
- Jamais je ne pourrais m'excuser assez d'avoir été absent de ta vie Solveig. Je n'ai pas été là pour toi, pour Samaël, je me suis complètement renfermé sur moi-même. Je n'ai été qu'un imbécile. Obnubilé par ma propre douleur, j'ai pensé stupidement te protéger de mes propres blessures. Mais je n'ai fait que te fuir, j'ai tant craint ta haine, ta colère envers moi, légitime, que j'en ai oublié le fondamental. ... Être avec toi, qu'importe la situation.
Je restais dans cette position, m'ayant ouvert le front, du sang coulait sur le sol. Mais je n'en n'avais cure, je brûlais de colère envers moi. Comment avais-je pu être si aveugle ?! Je n'étais pas digne d'elle, je ne la méritais pas. Pouvais-je seulement me rattraper ?
Toute mes paroles me semblait vide, sans aucun impacte ni réalité, que des foutaises, on ne pouvait pas me croire, me faire confiance. Cependant... Si je restais ainsi, je devrais oublié Samaël et sa mère, car jamais je ne ferais de pas vers elle. J'hésitais entre la supplier, lui demander quoi faire et prendre mon rôle de père, de l'assumer jusqu'au bout, même après tant d'année. Serrant les poings à m'en faire craquer les jointures, je redressa finalement la tête, la regardant avec fermeté, décider.
Du sang coulant de mon front et se confondait avec les larmes précédemment verser.
- Je ne veux pas m'imposer à toi, à notre fils après tout ce que je t'ai fait souffrir. Mais si tu trouve la force de m'accepter, je jure sur ma vie que je ferais tout pour Samaël.
J'étais tétanisé par cette confrontation qui donnerai une direction à ma vie, mais si je n'étais pas brave là, si je ne prenais par ma responsabilité maintenant, quand le ferais-je ?
Solveig P. PrêthLa Garde
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La réaction de Maxime fut celle escompté, la douleur vive pouvait se lire sur son visage et pourtant il semblait rester impassible. Seules ses jambes émirent des signes de faiblesse et flanchèrent sous son poids. Solveig ne fit même pas mine d’essayer de le rattraper, personne ne l’avait fait pour elle lorsqu’elle s’était effondrée. Elle n’avait jamais été d’une nature cruelle ou égoïste mais il lui arrivait, parfois, d’avoir besoin de l’être. Ne serais-ce que pour se venger de ces années d’absence. Oh c’était sans aucun doute puérile et parfaitement brutal mais pouvait-on réellement lui en vouloir d’agir ainsi ? Pour sa part elle se trouvait déjà bien aimable de ne pas lui coller la raclée du siècle bien que cela l’eut démangée de trop nombreuses fois.
Un silence pesant tomba autour d’eux et Solveig ne chercha aucunement à le briser. Parfois il était bon de savoir se taire. Elle n’était pas partisane de ce genre de principe mais en l’instant, elle n’avait pas envie de parler. Tout comme elle n’avait plus envie de discuter ou même de rester dans la même pièce que Maxime. Pourtant il le fallait. Non pas parce qu’elle lui devait mais simplement parce qu’elle le devait à son fils. Depuis toujours elle s’était promis de ne jamais empêcher sa progéniture de retrouver son paternel. L’inverse était aussi vrai. Elle n’empêcherait pas Maxime de créer des liens avec son fils. Lorsqu’il ne serait plus le presque vivant qu’il était devenue. Ne lui en déplaise il ne fit que confirmer ses pensées lorsqu’il s’éclata littéralement le front sur le sol, la faisant sursauter au passage.
Non il ne pourrait jamais vraiment s’en excuser, de même qu’elle ne pourrait jamais vraiment oublier. Pour eux les dés avaient été jetés il y avait de cela de nombreuses années. Tout ce qu’ils pouvaient faire c’était tenter de bâtir quelque chose de précaire grâce à l’amour commun qu’il portait en un même être, qui lui même était l’aboutissement de leurs sentiments morts depuis longtemps. Mais voulait-elle seulement bâtir cette chose là ? Cela reviendrait à détruire ce qu’elle-même avait construit avec Samaël, cette chose solide et viable. Cela ne reviendrait-il pas à balayer les épreuves qu’ils avaient surmontés ? Solveig ne pouvait être juge de ce genre de chose. Seul le principal concerné pouvait l’être et il le serait.
- Il sera seul juge. Trancha-t-elle. - J’expliquerais la situation à Samaël et c’est lui qui décidera si oui ou non il désire te voir entrer dans sa vie. Je ne suis personne pour l’empêcher de voir son père et je ne le ferais pas de toute façon. Sa voix était morne, désagréable. - Mais je ne lui en parlerais que lorsque tu te seras reprit en main. Il a longtemps rêvé de rencontrer son père. Il l’a imaginé comme un être… Exceptionnel. Je ne veux pas qu’il aille de désillusion en désillusion et surtout, tant que tu ne seras pas en mesure de prendre soin de toi, tu ne seras pas en mesure de prendre soin de lui. Redevient l’homme que tu étais et je consentirais à en parler avec Sam. Si tu es prêt à tout, comme tu viens de le dire, cette condition ne serais pas difficile à surmonter. Si ?
Enfin, elle quitta l’édredon et s’approcha de Maxime à qui elle tendit son masque.
- Ton apparence ne sera pas un obstacle. Ton fils mérite de connaître le visage de son père. Si tu dois le rencontrer, fais le à nu, comme lui le fera. Une fois qu’il eut récupéré son masque Solveig tourna les talons et s’approcha de la porte qu’elle ouvrit. - Dire que tu as été un imbécile est un euphémisme mais les actes passés ne peuvent être changés, cesse de te morfondre. Le temps est venu de remonter la pente Maxime. Calmement elle franchit la porte. - Reste ici pour la nuit. La chambre est réservée de toute façon. Je dois y aller, je suis sûre que Samaël compte veiller jusqu’à mon retour. Et sans demander son reste, elle referma la porte derrière elle.
Ce ne fut que lorsqu’elle arriva à l’angle d’une rue, qu’elle s’effondra accablé de chagrin.
Un silence pesant tomba autour d’eux et Solveig ne chercha aucunement à le briser. Parfois il était bon de savoir se taire. Elle n’était pas partisane de ce genre de principe mais en l’instant, elle n’avait pas envie de parler. Tout comme elle n’avait plus envie de discuter ou même de rester dans la même pièce que Maxime. Pourtant il le fallait. Non pas parce qu’elle lui devait mais simplement parce qu’elle le devait à son fils. Depuis toujours elle s’était promis de ne jamais empêcher sa progéniture de retrouver son paternel. L’inverse était aussi vrai. Elle n’empêcherait pas Maxime de créer des liens avec son fils. Lorsqu’il ne serait plus le presque vivant qu’il était devenue. Ne lui en déplaise il ne fit que confirmer ses pensées lorsqu’il s’éclata littéralement le front sur le sol, la faisant sursauter au passage.
Non il ne pourrait jamais vraiment s’en excuser, de même qu’elle ne pourrait jamais vraiment oublier. Pour eux les dés avaient été jetés il y avait de cela de nombreuses années. Tout ce qu’ils pouvaient faire c’était tenter de bâtir quelque chose de précaire grâce à l’amour commun qu’il portait en un même être, qui lui même était l’aboutissement de leurs sentiments morts depuis longtemps. Mais voulait-elle seulement bâtir cette chose là ? Cela reviendrait à détruire ce qu’elle-même avait construit avec Samaël, cette chose solide et viable. Cela ne reviendrait-il pas à balayer les épreuves qu’ils avaient surmontés ? Solveig ne pouvait être juge de ce genre de chose. Seul le principal concerné pouvait l’être et il le serait.
- Il sera seul juge. Trancha-t-elle. - J’expliquerais la situation à Samaël et c’est lui qui décidera si oui ou non il désire te voir entrer dans sa vie. Je ne suis personne pour l’empêcher de voir son père et je ne le ferais pas de toute façon. Sa voix était morne, désagréable. - Mais je ne lui en parlerais que lorsque tu te seras reprit en main. Il a longtemps rêvé de rencontrer son père. Il l’a imaginé comme un être… Exceptionnel. Je ne veux pas qu’il aille de désillusion en désillusion et surtout, tant que tu ne seras pas en mesure de prendre soin de toi, tu ne seras pas en mesure de prendre soin de lui. Redevient l’homme que tu étais et je consentirais à en parler avec Sam. Si tu es prêt à tout, comme tu viens de le dire, cette condition ne serais pas difficile à surmonter. Si ?
Enfin, elle quitta l’édredon et s’approcha de Maxime à qui elle tendit son masque.
- Ton apparence ne sera pas un obstacle. Ton fils mérite de connaître le visage de son père. Si tu dois le rencontrer, fais le à nu, comme lui le fera. Une fois qu’il eut récupéré son masque Solveig tourna les talons et s’approcha de la porte qu’elle ouvrit. - Dire que tu as été un imbécile est un euphémisme mais les actes passés ne peuvent être changés, cesse de te morfondre. Le temps est venu de remonter la pente Maxime. Calmement elle franchit la porte. - Reste ici pour la nuit. La chambre est réservée de toute façon. Je dois y aller, je suis sûre que Samaël compte veiller jusqu’à mon retour. Et sans demander son reste, elle referma la porte derrière elle.
Ce ne fut que lorsqu’elle arriva à l’angle d’une rue, qu’elle s’effondra accablé de chagrin.
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