Age : 35 ans
Sexe : Masculin
Groupe : Nobles, Gouvernement
Occupation : Gouverneur de la Forteresse, mais également écrivain renommé et mécène des inventeurs.
En quelques mots...
Sous son charme brut, Ebrahim cache une plume délicate, capable d'éveiller les sensibilités des esprits les plus affermis par le temps.
Il est connu pour ses romans décrivant la vie des gens simples d'Aryon, et a récemment publié une pièce de théâtre qui a fait parler d'elle : dedans, les humains n'ont pas de magie, et s'organisent ensemble pour combler leurs besoins avec toutes sortes d'inventions technologiques qu'il fabriquent ensemble. Une pièce qui reflète ses opinions politiques, qu'il avance lentement sur l'échiquier du royaume : les progrès technologiques et technomagiques sont la route vers l'avenir.
Il ne forcera la main à personne pour accepter ses idées. Il n'en a pas besoin. Mieux vaut attirer les mouches avec du miel, pas vrai ? Tout le monde mérite ses compliments, si vous ne vous fiez qu'aux apparences. Et puis, il a tout intérêt à garder les faveurs de la couronne comme de la plèbe... jusqu'ici.
Nom du pouvoir : Voyage littéraire
Catégorie : Déplacement
Ebrahim peut voyager à travers deux livres pour se téléporter d'un endroit à un autre.
• Pour activer son pouvoir, il doit lire le premier paragraphe du livre de départ.
• Il se retrouve ensuite propulsé dans l'univers du livre qu'il a activé : si c'est une fiction, il doit traverser le récit, si c'est un bestiaire, il doit trouver la créature de la dernière page, etc. Après 1h passée dans le livre, il est ramené à son point de départ s'il n'est pas arrivé à la fin.
• La durée de son voyage (et donc de sa téléportation) dépend de ses connaissances concernant le contenu du livre. si c'est un livre qu'il a déjà lu ou qui porte sur un thème avec lequel il est familier, il est capable d'en sortir en 10 minutes. Il ne peut pas faire plus court pour l'instant.
• A ce jour, il ne peut voyager qu'entre deux copies du même livre, dont il connait la localisation, et seul.
• Il peut utiliser son pouvoir pour se cacher, avec les mêmes contraintes que pour un déplacement.
• Si le livre de départ ou celui d'arrivée est détruit pendant qu'il est "dedans", il réapparait à son point de départ avec une migraine et une légère nausée. Un genre de mal des transports dimensionnel.
• Bien sûr, les livres protégés par la magie et/ou possédés par des personnages joueurs qui n'ont pas donné leur consentement, sont immunisés contre son pouvoir.
Exercice littéraire : Se décrire.
En littérature, il est commun de commencer par les apparences, avant d'aborder les particularités d'un personnage. J'essaierai donc de me décrire ainsi, bien que j'aie toujours trouvé un peu arrogant l'idée de prétendre pouvoir se décrire complètement soi-même.
Ce que je peux commencer par vous dire, c'est que je suis plus imposant que j'en ai l'air sur les portraits. L'armure lourde y est pour quelque chose, j'en ai souvent besoin pour mes « déplacements », mais elle est également utile pour signifier mon statut et dissuader les coupe-jarrets. Mais même en chemise, je me démarque. Il faut dire que n'étant pas plus grand que la moyenne, mon corps fait avec ce qu'il a : les muscles d'un homme qui se bat, le ventre de celui qui mange à sa faim, et la lourde ossature commune aux natifs des montagnes.
A cela s'ajoute mon signe le plus distinctif : une peinture de guerre, un trait rouge que je marque sur mon nez à chacune de mes sorties. La peinture d'ocre rouge est un ornement familial, et bien que la tradition ait perdu son sens avec les siècles qui ont passé depuis, j'aime reproduire ce geste ancestral. Chez les Anteros, marquer son nez signifiait autrefois qu'on avait du flair : le sens est flatteur, le geste agréable, et le résultat est efficace. Ca aide le lecteur à m'identifier, et ça me donne un certain cachet.
Ensuite, eh bien, il y a les banalités. J'ai les cheveux noir comme de l'obsidienne, les yeux dorés comme le métal, une peau claire qui fonce légèrement en été, des cicatrices ici et là dont je garde l'histoire pour ceux et celles qui les découvrent, et puis quoi ? Est-ce que ça change vraiment quoique ce soit, de savoir que je taille ma barbe moi-même mais que je fais appel à un professionnel pour me couper les cheveux ? Un homme n'est qu'un homme, et je n'en suis pas plus.
Je pourrais vous parler de ma voix, que j'ai adouci avec le temps. On est mieux entendu lorsqu'on gronde à travers les murs, mais on est mieux écouté lorsqu'on prend le temps de choisir ses mots et de moduler ses intonations. Je pourrais vous parler de l'odeur des parchemins et de l'encre qui me suit partout, qui se mélange à celle des thés que je bois quand j'écris ; d'ailleurs, celui d'aujourd'hui est délicieux.
Mais tout cela se confond avec la personne que je suis, alors autant en venir au plus abstrait. Qui suis-je ? Un écrivain, bien sûr. J'écris parce que j'ai trop à écrire, et que les mots doivent sortir. Alors j'écris sur les autres, parfois sur la vie de tous les jours, parfois sur les aventures qui ont besoin d'être immortalisées. Je ne publie pas tout : un bon écrivain garde des manuscrits posthumes pour sa descendance, et puis, je dois garder un message clair.
Comme bien des littéraires, je suis un homme engagé. Ma condition m'empêche de voir pleinement les problèmes du petit peuple, mais j'ai toujours tout fait pour rester informé. Il y a beaucoup de fermiers qui gagneraient à avoir des enclos enchantés, mais ce serait probablement plus abordable pour eux de pouvoir les améliorer sans passer entièrement par la magie. Il y a beaucoup d'inventions qui se perdent, mais je veillerai à ce qu'elles aient leur heure de gloire, même si je dois périr en martyr pour ma cause. Au moins, on en parlera, et on y pensera. C'est aussi ça, l'avantage d'écrire. Mes convictions voyageront à travers le temps.
Je trouve cette description suffisamment complète pour vous faire une idée de mon personnage, mais peut-être que l'usure d'être mon propre sujet joue son rôle. Je préfère de loin être le narrateur, celui qui guide le récit tel qu'il le choisit.
Effectivement, bien qu'Ebrahim considère qu'il a réussi son exercice et qu'il peut ranger son carnet dans sa bibliothèque, il y a un élément qu'il a émis de mentionner. Pas par oubli, non : c'est un choix conscient. Cela peut sembler un peu étrange de se censurer dans un texte qui n'est destiné qu'à lui-même, mais il est comme ça : il assure ses arrières jusqu'au bout. Il n'en fera que rarement mention, mais il manie aussi bien son épée que sa plume, et ne reculera pas devant un duel s'il est amené jusque là. Bien sûr, manipulateur comme il est, il s'arrangera pour faire disparaître son opposant avant. « Malencontreusement ».
Ebrahim sort quelques feuillets du tiroir de son bureau, et les examine attentivement. Le troisième brouillon de ses mémoires. Titre provisoire : L'homme, l'épée, la plume. Peut-être qu'il trouverait mieux en se relisant...
Nous n'en avions jamais parlé de leur vivant, mais j'aime à penser que Père et Mère étaient de grands joueurs d'échec. Un homme et une femme de la cour, piégés dans un mariage arrangé : ils se seraient d'abord vus comme de simples pions, avant de se rendre compte qu'ils étaient le roi et la reine de leur propre petit plateau en bois verni. La vie étant plus qu'un jeu, ils ont cependant dû le peupler eux-mêmes. Est-ce que je pense qu'ils ne considéraient ma sœur, mes frères et moi, que comme les pièces de leur jeu d'ambition ? Bien sûr que non. C'était des parents modèles.
D'abord est née la Tour, ma sœur Malika. Droite comme une lance, rigoureuse, parfaite pour avancer sur la ligne et la colonne de l'autorité. Prédestinée à la garde, sa santé ne lui permit pas de rentrer dans les rangs d'un régiment. En revanche, elle s'est trouvée une très belle place à la Commission, où elle brille par son intellect. Une main de verre dans un gant de fer.
Ensuite est venu le Fou, mon frère David. Pas qu'il soit particulièrement fou – votre humble serviteur n'est hélas pas celui qui a décidé du nom des pièces. Non, non, nous devons garder le jeu en tête : c'est parce qu'il est assez flexible et bienveillant pour s'interposer dans n'importe quel conflit. Ce n'est pas un sain, mais c'est probablement celui de nous cinq qui s'en approche le plus. D'abord Frère itinérant, il réside maintenant au temple de Lucy, où il accueille les croyants et les autre dans leur quête de réponses. Une vie de travail honnête.
Au milieu se situe votre narrateur, moi-même, Ebrahim Anteros – Ebrahim Octave Solomon Anteros si je dois faire honneur à mes grand-pères. J'aime m'attribuer le Roi, peut-être par ego, peut-être par farce ? Bien sûr, je n'ai aucune prétention à la royauté, laissons les Renmyrth faire ce qu'ils font de mieux. J'avance case par case, mon charisme et ma volonté ayant fait de moi un acteur politique par défaut. Enfin, je rentrerai dans les détails sur ce sujet-là plus tard – nous n'avons pas fini de faire le tour du plateau familial.
Ma Reine serait mon premier cadet, Zahir. Pourtant, vous pourriez croire que tout nous oppose : là où j'encourage les ingénieurs, lui a rejoint les enchanteurs. Mais pourquoi être rivaux quand une alliance a bien plus d'intérêt ? Il s'est installé à la Ville Aquatique depuis son mariage, et ses affaires comme ses recherches passionnées prospèrent depuis. Véritable autorité dans son domaine, on peut dire que c'est celui dont le rôle prédéfini est le plus libre. Cela a son prix, bien sûr, qu'il rembourse en prudence. Et en enchantements de serrures.
Nous conclurons ce portrait de famille par le tout dernier, Agim, le Cavalier. Une attribution ironique, lorsqu'on sait que c'est un précepteur de la Capitale spécialisé dans l'équitation, mais j'ai mieux à vous offrir que de l'ironie. Cette position est parfaite pour le benjamin : puisqu'il est arrivé après nous tous, c'est celui dont les déplacements sont les plus contraints, mais il a appris à en faire le meilleur. N'importe qui ayant de quoi se l'offrir serait bien bête de se passer de ses services. Plus que d'apprendre à chevaucher, il sait établir un lien réel entre le propriétaire et sa monture, que ce soit un âne de trait ou la plus majestueuse des créatures. Un métier bien mené offre une réputation solide, quoiqu'on puisse en penser.
Bon, les présentations étaient faites. Il se saisit d'un tube fin en métal bien taillé, et avec une délicatesse surprenante pour la taille de ses doigts, glisse une petite mine de charbon dans l'ouverture. Il avait quelques corrections à faire sur la suite, rien d'immense, simplement des précisions qu'il aimerait rajouter à l'égard de ses lecteurs les plus fidèles.
C'est ainsi que nos parents nous ont éduqués et disposés. Bien sûr, nous avons tous bénéficié des bases d'éducation nécessaire à la vie de n'importe quel noble qui grandit dans les montagnes, mais le passé de chacun possède les variations propres à leur caractère et à leur avenir, afin que nous puissions constituer un ensemble correct de Pions à avancer devant nous. L'histoire de chacun de mes frères et sœur mériterait leurs propres volumes, et si la vie m'en laisse le temps, peut-être que vous pourrez les lire un jour. Cependant, maintenant que le contexte est posé, il est temps de me consacrer les prochaines pages.
Lorsque l'on aime autant conter les histoires des autres, il devient difficile de se recentrer sur sa propre histoire. Qui suis-je, sinon l'accumulation de ce que j'ai lu et écrit ? Peut-être que c'est exactement ce que je suis. Mes premiers souvenirs comportent tous des histoires, d'abord écoutées, puis lues, et enfin écrites. J'étais un enfant et un adolescent studieux, même si l'arrivée de mon pouvoir a un peu changé le statu quo. C'est ainsi que j'ai dû apprendre à me battre pour pouvoir mieux naviguer à travers les récits d'aventuriers que j'aimais tant ; sans délaisser mon ambition première, celle d'écrire ; ni l'ambition que mes défunts parents avaient pour moi, celle de mener. Il n'y a là rien de dramatique, rien qui puisse vous surprendre, c'est une simple description informative : j'ai eu l'adolescence de tous les rats de bibliothèque, avec une cuillère en argent dans la bouche et une épée dans la main.
Ce n'est pas parce que je suis devenu adulte que j'ai cessé d'écrire, de lire, ni même d'écouter. Tout le monde a une histoire. Parfois, il faut savoir saisir le bon moment pour l'entendre, et parfois, il faut la déterrer. Un excellent passe-temps, que l'on soit au bras d'une dame à un bal, ou accoudé au comptoir d'une taverne. C'est ce qui m'a aidé à contenter au mieux mes parents : puisque je devais faire de la politique, alors j'en ferai, mais à ma façon. Leurs contacts étaient des tremplins, mais c'est en me présentant de moi-même que j'ai su faire remonter mon nom jusqu'aux lèvres les plus protégées de ce beau royaume d'Aryon. J'aurais pu, j'aurais peut-être même aimé, être conseiller royal, mais mon cœur a toujours appartenu à la Montagne, et même cette magnifique princesse devenue reine l'a lu dans mes yeux. Je ne pourrais jamais mieux exprimer ma reconnaissance qu'en honorant la promesse que je lui ai faite ce jour là : je serai toujours digne de la confiance de mon peuple, et humble face à leurs tribulations.
Une promesse qu'elle a reconnue sincère, mais qui cache un fait indéniable : que je le veuille ou non, je n'en ai pas le choix. Personne ne peut survivre dans la montagne seul, c'est une des premières choses qu'on y apprend. Et lorsqu'on a un pouvoir qui nous force à affronter un dragon pour rendre visite à une belle ou à un beau qui nous attend de l'autre côté d'un livre, de l'autre côté du royaume, ça vous change un homme. D'abord, j'ai décidé de m'inspirer de la vie des petites gens pour la majorité de mes œuvres. Ces manuscrits-là sont bien plus faciles à naviguer. Ensuite, je considère que le bien-être du plus petit est nécessaire à celui du plus grand. Ce sont les paysans et les éleveurs qui produisent ma nourriture, non ? Si je peux leur tendre la main quand la récolte est mauvaise, c'est au moins ce que je leur dois.
Il griffonne dans la marge. Il faudrait qu'il rajoute quelques références à son dernier roman, et qu'il insiste un peu plus sur son humilité. Peut-être en simplifiant quelques mots ? Il doit rester dans le personnage public qu'il projette. Le reste est constitué de petites notes éparses, indiquant des recherches à faire, des idées d'aphorismes pour conclure une page... Après tout, il n'a pas encore vécu le reste de sa vie, non ?
Il y a un passage qui se démarque, qui lui tient à cœur, et qu'il compte bien placer, sans savoir encore où.
Ne sous-estimons jamais nos inventeurs. Au même titre que les enchanteurs, c'est ceux qui forgeront notre avenir : je le vois tous les jours lorsque je me promène dans le quartier des ingénieurs. Les merveilles que sont capables d'inventer leurs esprits rendront le futur accessible à tous, et je suis prêt à parier que la technologie qui nous semble blasphématoire aujourd'hui, sera dans tous les foyers demain. Aryon n'en mérite pas moins.
Après tout, Ebrahim a toujours suivi la route qu'on lui a tracée. Mais personne n'a jamais dit qu'il ne pouvait pas choisir lui-même le sens dans lequel il la suivrait – et qui sait, peut-être un jour le véhicule ?
- Chronologie:
- 957 - Mariage des parents Anteros.
958 - Naissance de Malika
962 - Naissance de David
965 - Naissance d'Ebrahim
967 - Naissance de Zahir
969 - Naissance d'Agim
972 - Ebrahim découvre son pouvoir, et apprend à se défendre pour faire face aux obstacles qu'il affronte dans les livres.
Jusqu'à 981 - Il suit assidûment ses études auprès de différents précepteurs. Son pouvoir comme son ambition lui demandent d'être assez polyvalent, et il se montre assez studieux pour être à la hauteur de ce défi.
985 - Il publie son premier livre, qui porte sur une histoire d'amour entre un berger et une chercheuse d'or. Son premier succès. A partir de là, il publie régulièrement des romans, des pièces, des nouvelles et des essais.
990 - Il rencontre la Reine et lui promet sa loyauté à la Montagne. Après ça, il retourne à la Forteresse où il s'investit de plus en plus dans le mécénat au quartier des Ingénieurs.
992 - Il devient Gouverneur de la Forteresse.
994 - Les parents Anteros décèdent.
Jusqu'à aujourd'hui - Grâce à son pouvoir et à sa bonne organisation, il parvient à maintenir sa position sur la Forteresse mais également à nouer des alliances intéressantes aux quatres coins du royaume. La Montagne est son quartier général - le Royaume, son terrain de jeu.
Ton pseudo : Sekhmet
Double compte ? Java !
Source de l'avatar
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]DRAGON AGE[/b], Garrett Hawke @"Ebrahim Anteros"
Un pouvoir suuuuper intéressant ! J'ai hâte de voir comment tu vas l'utiliser InRP et lire toutes tes aventures (bon, je sais je lis pas beaucoup de RP... mais j'en lirais ! )
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
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