Le tour de garde s'achevait et comme l'oisillon quittant le nid maternel, tu t'étais envolé au gré des cieux. De ce moment de liberté, tu jouissais de cette profonde gaieté, loin d'être comme l'espèce humaine, captif de la terre. Peu à peu, l'astre de ses rayons brûlant avait coloré les cieux de sa palette, laissant bientôt place à une tantôt obscurité. De la haut, le royaume semblait n'être qu'une fourmilière - un rien parmi tant d'autre.
Déposée sur une demeure, le regard vermeil caressant la beauté d'un royaume serein, la douce solitude en était venue à te remémorer cette nuit de pleine lune ou l'astre et la providence t'avait accompagné d'une rencontre. Karlyanne, elle que les gardes comme la plèbe appelait monstre, elle, n'avait été qu'une victime ou son cœur avait retrouvé réconfort auprès du tiens.
Et bien que vos corps aient dansé jusqu'à une aube future, rien n'avait réussi à pourfendre cette imperméabilité. L'amour était ainsi, faiblesse dont tu ne voulais pas succomber... Et pourtant, ton cœur avait frémi de cette sensation t'ayant menée à lui offrir un dernier souvenir de toi avant de t'envoler. Tu avais été à ses côtés, son Pihis afin de l'aider à s'envoler dans la douceur et le bonheur qu'elle ne connaissait point, mais... comme-tout, l'oiseau n'ayant jamais connue la cage s'était envolé.
D'un soupir se dissipant de la brise devenue fraîche, ton regard pourpre s'était alors déposé sur ton canon de bras droit, rompu d'une entaille profonde. Depuis combien de temps ton armure personnelle n'avait pas été au soin d'un forgeron ? Tout comme ton épée qui finirait par s'émousser un jour ou l'autre. Te laissant tomber dans le vide, quittant le toit d'une demeure inconnue, tes ailes t'avaient menée jusqu'à la terre où tu te retrouvas ainsi, une nouvelle fois enchaînés sans tes attributs célestes.
Les rues devenues presque désertes, ton heaume particulier eu rejoins ton visage, le son de tes pas te guidant lors et déjà jusqu'à la forge du royaume. De là, tu pus apercevoir une jeune femme, l'écume du soufre et de la transpiration enivrant tes narines. Ta main frappant le rebord d'une table, tu retiras avec pesanteur ton heaume, le laissant au rebord de cette même table, indiquant ainsi ta venue.
_Bonsoir, j'aurais besoin de vos talents... Très chère. Prononças-tu en t'approchant de la jeune femme, déposant ton épée dans son fourreau à côté d'elle, commençant à retirer chaque partie de ton armure couleur sanguin. Un réparation rapide ne serait pas de refus, je vous pris. Tu lui souris alors, ton regard caressant le siens avec la plus belle des tendresses.
Je travaillais donc d’arrache-pied pour rattraper mon retard, dormant le moins possible pour pouvoir respecter les commandes. A tel point que je devais faire ce qui été mon travail du matin. Le soir. Et gérer les clients en plus de faire fondre le métal n’était pas une mince à faire. Transpirant, grognant et râlant contre ma jambe j’arrivais quand même à prendre le temps pour ranger un peu le bordel que j’avais foutu dans la journée. Un peu seulement. Je passais à l’arrière-boutique pour mettre le métal sur l’enclume et le refroidir. Un seau d’eau produisant plein de vapeur dessus me fit prendre un coup de chaud. J’allais passer à la suite lorsque j’entendis la porte s’ouvrir.
Tranquillement, je retournais vers l’avant du magasin. Encore une cliente, comme si j’avais que ça à foutre. La tout de suite. J’en avais eu assez aujourd’hui pour vivre pendant deux semaines sans me poser de question. Mais non, y’en avait encore. Et en plus une personne que je n’avais jamais vue auparavant. Une jeune femme à l’armure rouge qui voulait une réparation. Je soupirais sans le cacher.
- Ouais, c’est pour quand ?
J’attrapais l’épée la sortant de son fourreau. Une réparation rapide. Déjà si j’faisais ça en deux secondes ça ferais moins de travail. Grommelant, en regardant l’épée pendant que l’autre enlevé son armure, je pris une lichette d’acier sous le comptoir avec ma main, et la passer sur la lame. D’un geste rapide, je consolidais la lame avant de l’affûter d’un geste de la main. Je la reposais sur le comptoir.
- Bien, une bonne lame ça, bien sympa.
Je regardais la gueule de l’armure. Une bien belle gueule. Plus belle que celle de la femme en tout cas. D’un œil attentif, je commençais à évaluer le travail qu’il y aurait à faire. Tchhh ces gens qui passer leur vie sur le terrain sans faire attention à leurs affaires. Lucy sait que ça m’énervais.
La vapeur inondant la pièce, bientôt eus-tu l'impression d'étouffer. Tes mirettes poupe dansant bientôt aux rythmes des flammes, l'impassibilité de ton corps eu raison de toi. D'un soupir brûlant, bientôt fus-tu soulagé par la brise pénétrant la chaleur de ces lieux. Alors dévêtu de ton appartenance à un monde de violence et de justice, la forgeronne de ses habit enduit de suie et ses tempes ruisselant d'effort vint à ta rencontre.
_Ouais, c’est pour quand ? Prononças t-elle, sa façon de s'exprimer te rappelant les plébéiens, loin de toute cette noblesse. Tes reins se déposant contre la surface âpre d'une table, tes bras se croisèrent contre ta poitrine alors que ton regard la caressait de sa volupté.
_Cela vous semblerait peut-être soudain mais, au plus vite. Répondis-tu à ses attentes, lui arrachant sans doute cette même pensée hargneuse.
Il commençait à être tard et bientôt l'astre d'argent recouvrirait la beauté de la contrée. Bien des commerces avaient déjà ployé leurs étalages, sans doute était-il de même auprès de la jeune forgeronne ? N'étais-tu qu'un fardeau à cet instant à ses yeux noisette. Bien que pressée, la simple vue de ses étales de métal faisait d'elle le maître des lieux. Chaque recoin de la forge était l'écume d'un travail de passion... chaque pièce était de beauté indéfinissable.
_Bien, une bonne lame ça, bien sympa. Prononçait-t-elle, piquant cette fierté profonde et un certain rencoeurs envers ton paternel. Un sourire caressant tes lèvres, tu t'approchas légèrement d'elle. La forgeronne s'était déjà misé à travailler la lame d'un rouge semblable à tes yeux, ce même rouge ornant tes pupilles et les armoires de ta famille.
_Le métal est de très bonne qualité et... la couleur a tendance à plaire aux yeux... ma faible armure elle aussi semble vous plaire. Prononças-tu à son égard, l'observant avec une certaine intention à ses gestes, délicat et à la fois brusque. Te reculant alors pour la laisser travailler comme il se le devait, tu déposas ton arrière-train ou tu le pus, sortant ta bourse aux contenues désirables. Cette dernière s'écrasant sur la table la plus proche, tu croisas les bras. Le contenue est à vous si le travail est terminé d'ici l'obscurité totale et... il se pourrait que l'envie me mène à vous offrir un breuvage, quand pensez-vous ? Lui dis-tu, déposant ton heaume à tes côtés, ce dernier étant l'objet le plus considérable a tes yeux après ton épée à la lame vermeille.
Afin de la laisser travailler en paix, tu quittas ton recoin dans la vapeur de ses efforts. Ton visage rencontrant bientôt la brise de l'extérieur, tu te mises à soupirer d'aise, ton corps reprenant sa froideur légendaire.
- Je sais pas chez qui vous pensez être en proposant autant, mais j’ai pas besoin d’autant d’argent pour un travail aussi simple.
Oui, ce n’était pas un problème, il me suffisait juste de passer ma main dessus, pour refaire les formes et effacer les marques. Dans peu de temps, l’armure serait comme neuve. Elle me laissa tranquille retournant vers la sortie et je me concentrais sur mon travail. Certaines pièces étaient un peu plus compliquées à réparer. Notamment un canon ayant une entaille profonde. Je soupirais. Ça c’était chiant à réparer. Tranquillement je fouillais sous le comptoir. Jurant lorsque je me trompais de boite, avant de sortir un bloc d’acier et de quoi colorer le tout comme l’armure. Oui, il fallait la refaire parfaitement. Mon honneur était en jeu. Au bien sûr, elle n’avait rien dit à propos de ça. Mais j’avais ma fierté. Reprenant un peu d’acier, le colorant, je boucher le trou sans soucis.
- Ta foutu quoi avec ton armure pour la mettre dans cet état ?
Question toute simple. J’avais presque fini, ne regardant même pas le temps passer. Je terminais mon travail.
- Voilà, test voir si ça te va ou si je dois régler encore quelques trucs.
Les flammes éclairant l'obscurité du soir, tu avais déposé ton dos contre la surface âpre du bâtiment. Les bras croisés contre ta poitrine, ton imagination avait divagué à travers les contrés. L'odeur du soufre, le claquement du métal... Toute une atmosphère propre à la forgeronne derrière-toi. Tu avais patienter un petit moment en dehors, sans rechigner. Combien de temps s'était-il écoulé ? Tu ne pus le dire, la fatigue ne semblant pas traverser ton organisme ce soir-là.
_T'as foutu quoi avec ton armure pour la mettre dans cet état ? Prononças t-elle, attirant alors ton attention. Quittant la surface âpre du mur, tu étais entrer à l’intérieur du bâtiment en chaleur. Un soupire t'échappant, tu t'étais mise à la regarder, à l'oeuvre sur ton canon de bras. Déposant tes fesses sur une table non loin d'elle, tu avais joins tes doigts entres eux.
_La vie de garde n'est pas chose aisée. Prononças-tu en souriant. J'ai eu pas mal de complication ces dernières semaines, mon armure en a pris commotion. Expliquas-tu en t’étirant légèrement, remontant tes manches pour caresser tes bras marqués de diverses cicatrices, récente comme passé.
Le temps avait continué d'avancer, l'obscurité devenant de plus en plus sombre, la brise fraîche apaisant
à certain instant la chaleur des lieux. Ta tête déposé contre ce que tu pouvais, tu t'étais mise à regarder la Forgeronne ainsi que son lieu de travail, du plus petit détail au plus rocambolesque. Mais c'est bien plus tard que celle-ci attiras une nouvelle fois ton attention, elle avait terminé ? Tu redressais le visage, sautant de la table pour te poser face à elle en souriant.
_Voilà, test voir si ça te va ou si je dois régler encore quelques trucs. Dit-elle alors que tu récupérais chacune des parties de ton armure.
Le métal était toujours aussi léger et là couleur semblait rayonner de nouveau de sa couleur vermeille. Ton armure mis en place, tu avais regardé chacun des détails - un chef d'œuvre avais-tu pensé. L'armure était parfaite, le métal somptueux... Cela était sans doute dû au pouvoir de la jeune femme, celui que tu avais pu apercevoir pendant son œuvre. Un petit sourire au coin des lèvres, tu avais hoché la tête, récupérant ta bourse pour lui mettre entre les mains.
_Tiens, c'est vraiment du bon boulot ce que tu fais, tu mérite ton dû. Prononças-tu en attachant ton ceinturons, récupérant fourreau et épée. Tu veux boire un verre ? Ou tu préférerais fermer boutique et retourner chez toi ? Ajoutas-tu, prête à l'inviter comme promis.
- Tiens, j’ai pris ce qu’il me fallait. J’arrive pour boire un coup faut juste que j’éteigne la forge.
Boitant, je repassais à l’arrière recouvrant la forge d’une plaque de métal. Étouffer le tout suffirait à l’éteindre, et en plus, ça ne risquer rien. En quelques mouvements, je récupérais le métal qui avait fini de refroidir pour en faire un bloc que je lançais dans une caisse. Oui, il serait presque rangé. Presque. Demain allait encore être une journée terrible. J’en étais fatiguée d’avance. Lentement, je retournais à l’avant attrapant un cadenas brisé au passage.
- C’est bon on peut y aller.
Je la laissais sortir en première, fermant le porte derrière nous, je passais le cadenas dans la boucle et le fermer, verrouillant le tout, il n’y avait même pas de clef. Je soupirais, si je prenais quelqu’un, il faudrait que je change ça. Tellement de choses à changer. J’avais même pas le matos pour un forgeron normal. Respirant un bon coup, je retrouvais un sourire et regardais celle qui m’avait invitée.
- Bon, t’as une idée d’où aller boire ? Ou on prend le premier truc du coin ?
Regagnant ton bien soulagé d'un poids devenu dense, la forgeronne s'était énoncé. Elle avait accepté ton invitation, elle qui de par sa chevelure fauve te rappelait le ballet des flammes. Abandonnant son espace vital, ce sont tes mains sur chaque exterminé de ton ceinturon que tu avais patienté, les yeux rivés en direction d'un vide paradoxal. La femme ardente s'occupant d’éteindre son lieu de besogne, sa présence en était presque devenue éphémère. Un cadenas dans la main, ton regard l'avait caressé une nouvelle fois, comme ton sourire parcourrait tes lèvres rosés.
_C’est bon on peut y aller. Avait-elle prononcé avant de t'inviter à quitter les lieux. D'un pas incontestable, tu t'étais laissé entraîner par ses gestes, ton regard retrouvant le ciel étoilé. Ses mains délicates jouant du cadenas, celle-ci fut rapidement à disposition. Ton attention revenant à elle, cette dernière reprit la parole. Bon, t’as une idée d’où aller boire ? Ou on prend le premier truc du coin ?
Un sourire arraché, tu avais encore honte de te l'avouer, toi qui étais devenue alcoolique, parcourant les bars à travers le royaume à la recherche d'un nectar pouvant te faire oublier. L'eau de feu et le corps des Jouvencelles tombant une à une dans tes bras, tu en étais devenue ainsi. Tes mains appuyant leurs étreintes sur ton ceinturon, tu plongeas ton regard vermeille dans celui de l'ambre.
_Le premier truc du coin serait une insulte à votre égard, laissez-moi vous guider. Avais-tu prononcé, indiquant alors à la demoiselle de te suivre.
Dans l'obscurité, vous aviez parcouru les ruelles jusqu'à rejoindre une auberge familière et qui présentait des nectars appréciable au palet. Toutefois, la femme à la chevelure t'avait intriguée. Ses gestes avaient été engourdis, l'une de ses jambes semblait être un fardeau, avait-elle été blessée par le passé ? Chaque détail, infime qu'il soit ne t'échappait jamais... Ouvrant la porte de l'auberge, tu l'avais invité à entré. La pièce était tamisé et seulement une poignée d'homme la comblais.
_Le bâtard des Naswig... c'est un plaisir de te revoir Sue. Prononça le tavernier, un certain mal-être te parcourant avant que tu te mettes à rire nerveusement.
_Ferme-là Gareth, annonças-tu en lui offrant une poignée de main avant de faire un signe à la forgeronne. Par ici. Tu l'avais alors guidé après d'une table au bois craquelé, à l'écart du brouhaha de tout ses hommes déjà noyés dans l'alcool. Rapidement, une jeune sommelière vint vous rejoindre. Prenant place à côté de la femme de feu, tu avais commandé une pinte de bière.
La Sommelière vous quittant après avoir pris votre commande respective, ton regard s'était attardé sur la jambe de la jeune femme. L'une de tes mains glissant sous la table, tu avais déposé tes doigts sur sa peau, rencontrant bientôt les signes d'une cicatrice jusque-là camouflé de l'obscurité et de son vêtement.
_Douloureuse cicatrice que vous disposez là... Prononças-tu avant de retirer tes doigts, ayant malencontreusement pénétré son espace d'intimité. Que vous est-il arrivé ce jour-là ?
Elle me toucha la jambe, pile sur ma cicatrice. Je me figeais, je sentis les poils de ma nuque ce hérissé. Dieu que je détestais ça. Qu’une main inconnue me touche, gratuitement, sur un endroit pareil. Ma voix siffla.
- Ne me touche plus comme ça.
Je fermais les yeux en pensant à ses questions. Pourquoi une cicatrice pareille. Pourquoi j’avais été aussi incompétente, pourquoi Elliane était morte. Ce genre de question menait systématiquement à une tristesse qui apparaissais sur mon visage. D’une voix amère je lâchais.
- Un coup de hache magique.
L’alcool arriva sur la table. D’un signe de tête, je remerciais la serveuse avant de boire quelques gorgées. Ça au moins, ça rattrapais la soirée. Même la journée. Un bon verre d’alcool.
- Pourquoi y t’a appelé bâtard ?
La voix de la demoiselle s’élevant aux bruits de l'atmosphère, tu compris rapidement que tes gestes furent de trop. Ainsi avais-tu toujours été, tactile... Et observatrice. De ce fait, tu t'étais excusée envers la demoiselle avant de reprendre possession de tes doigts qui avait jusque-là parcouru la cicatrice. Un court instant où tu avais pu connaître la chaleur de son être, comme la douceur de sa peau. C'est soudainement que la jeune femme à la chevelure de feu répondit tout de même à ta question. Une hache magique ? Les scènes en ton esprit en étaient presque devenues tragiques... La forgeronne avait eu une certaine chance ce jour-là.
Vos verres arrivant bientôt auprès de vous, tu avais déposé de l'argent auprès de la sommelière, prenant possession de ton verre entre tes mains. Tu avais perçu un certain mystère envers la forgeronne, et des douleurs passées... Lui posez des questions, étaient-ils raisonnable ? Ton regard s'était plongé dans ton verre de feu, le liquide rejoignant bientôt tes lèvres pour enflammer ton intérieur.
_Pourquoi y t’a appelé bâtard ? Prononças soudainement la jeune femme, t’extirpant de tes pensés.
D'un haussement de sourcil, tu avais repoussé ton verre délicatement, sans pourtant le quitter de tes mains. De là, tu avais tourné la tête en direction de Gareth; une vieille connaissance... Un ami de la famille. D'un soupir, tu avais plongé ton dos contre le dossier de la chaise bancale, ton regard dans celui de la jeune femme.
_Je n'ai pas pour habitude de parler de moi. Prononças-tu, un silence s'installant auprès de vous. Toutefois, vous avez été d'une bonne aide ce soir et, je vous ai offusqué de mes gestes. Tu lui accordas un certain sourire. Bâtard, car je n'ai pas eu la chance de naître mâle, comme le désirait mon père... Disons que ce surnom est une façon à lui de me rappeler que je ne suis désormais plus rien... Mais, les détails, je me contenterais de les garder auprès de moi.
À ce même instant, alors que tu souriais à la jeune femme, un homme ivre s'était placé derrière-elle. Son odeur était nauséabonde. Il était grand et massif, un véritable limier. Ses mains s'étaient posé sur elle... Ses attentions étaient bien plus qu'une simple caresse. Tout en fronçant les sourcils, tu t'étais redresser en déposant une main sur le manche de ton épée.
_Lâche là chien. Grognas-tu à son attention, les regards se dirigeant désormais vers-vous. Oh mais le limier ne semblait pas l'entendre de cette même oreille... tu n'étais qu'une femme à ses yeux. Extirpant une épée de son fourreau, il s'était mis à rire, resserrant son emprise sur l'un de mont de la forgeronne.
Dégouter, je regardais ma pinte à moitié vide. Le silence était présent autour de nous. Chacun avait remarqué ce qu’il se passer. Mais personne n’osait intervenir. Répugnant. Tous, sans exceptions. Au moins, celle qui m’avait emmenée semblait avoir un minimum de bon sens. D’un geste brusque, je jetais ma pinte au visage de celui qui m’avait attrapé. Il avait serré son emprise à m’en faire mal. Et ma colère explosa. Certes, je n’étais qu’une femme, et j’utilisais mon pouvoir pour forger. Mais les matériaux que je déplaçais chaque jour m’avaient suffisamment musclé pour pouvoir réagir. Rapidement, j’attrapais le bras qui me tenais de mes deux mains, et tirer dessus pour faire basculer l’homme en avant. Bourrer, puant ma voix siffla.
- Vas-y profite de me toucher avant de mourir.
La tête de l’homme s’écrasa contre la table. Mais à tous les coups, ça n’allait pas se finir là. Il devait avoir des potes. Mais là j’étais bloqué avec lui, et je comptais bien en finir lentement, prendre bien soin de sa sale gueule.
La forgeronne ne s'était laissé abattre devant l'immonde personne l'ayant agrippé. Le fourreau libérant la lame vermeille, emblème de tes armoiries. Tu n'eu guère le temps de placer cette dernière sous la gorge de la bête que cette-ci s'était retrouvé sur la table, renversant collations à terre. L'atmosphère en était devenue pesante, la rousse ayant usé une force que tu avais ignorée jusqu'à cet instant.
Avant que l'homme ne revienne à lui, tu avais placé le fil de ton épée sous sa gorge, tendant un bras en direction de la Forgeronne. Cette dernière semblait se porter à merveille... Loin d'elle d'avoir laissé place à un caractère d'enfant fragile, non, Eva était une lionne.
Le grabuge ayant amené à la curiosité, des gardes étaient intervenue, ceux-ci ayant fait soudainement reculer les hommes s'étant approché de vous pour venger leurs compatriotes. De quelques paroles échangé avec les gardes ayant fait interruption, tu leur avais laissé le plaisir de conduire l'homme en cellule. Ton épée reprenant abris dans ton fourreau, tu te mises à soupirer.
Vos verres à terre, la sommelière s'était dépêché de ramasser les restes alors que Gareth était apparu derrière-vous, un petit sourire narquois sur les lèvres.
_D'ordinaire, tu aurais mis cet homme à terre à la place de mademoiselle... Tu deviens mollasse Sue. Prononças t-il alors que tu te mises à le bousculer légèrement, récupérant les collations qu'ils vous avait apporté.
Reprenant place sur le tabouret, tu avais donné une nouvelle pinte à la Forgeronne, la regardant d'un air qui se voulait navré.
_Quelle agitation... Vous disposez d'une force physiques impressionnante dites-moi... Cela en ferait presque peur. Annonças-tu en riant, essayant d'apaiser l'atmosphère, les amis de l'homme ayant agressé la Forgeronne vous gardant dans leurs visuels. Nous devrions y aller après cela... Murmuras-tu en indiquant les hommes à la jeune femme. Je vais vous raccompagner chez vous.
Partir, oui il fallait partir mais je comptais pas laisser la jeune femme me défendre. Je savais aussi me battre, je m’entraînais chaque jour pour garder la forme. Gareth lui était repartis juste après sa petite pique. Un homme inutile comme tant d’autres. J’en profitais pour toucher un petit poteau en métal dont j’ignorais l’utilité. Personne n’y verrait rien. Rapidement, je modifier le poteau diminuant de moitié sa taille pour en faire un bloc que j’emmenais avec moi.
- Ouais, on y va.
Sans attendre, je sortis en boitant. Et immédiatement dehors, je modifier le bloc pour en faire une petite lame. Quinze centimètres, et une poignée de la taille de ma main, en quelques secondes j’affûtais la lame grossière que je venais de forger.
- Tu crois qu’ils vont nous suivre ?
Personnellement, j’en étais presque certaine, mais, l’avenir aller vite nous le dire.