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L’erreur est humaine, le pardon divin | Carciphona
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L'astre au effleurement ardent ornant la beauté du ciel ecchymose, tu avais dernièrement quitté la forge ainsi que cette Eva, dotée d'une faculté atypique avec le métal. Cette journée avait été tienne, un repos pleinement mérité. Un soupire t'échappant, c'est d'un étirement d'aile que tu t'étais envolée. Ton être ne faisant bientôt plus qu'un avec les cieux, tu avais programmé cette journée selon tes désirs. Karlyanne ayant partagé tes journées passés, tu t'étais souvenue d'une parole... d'une promesse certaine. Tu n'avais pas oublié l'Hirondelle qui avait il y a quelques semaines de cela partagé un vol exhaustif à tes côtés, ainsi que de cette... Jalousie.
La guilde ; à porté d'aile, tu t'étais appropriée le ciel et sa beauté. D'un pas frôlant le sol, tes ailes de jais disparurent enfin. Un pas certain, jonchant les dernières ruelles atteignant ton objectif primaire. Et c'est ainsi, que pénétrant dans la guilde pour la première fois, tu découvris l'espace ou vivait partiellement Karlyanne, Dreina ou encore Carciphona. Ton Heaume accroché à ton ceinturons, tu n'avais aucunement caché ton identité envers autrui. Auprès d'une jeune femme qui semblait avoir pris ses marques depuis des années; tu annonçais.
_Bonjour, pourriez-vous m'indiquer où se trouve Mademoiselle Ixchel ? Tu te mise à lui sourire, les regards se posant peu à peu sur toi. Tu étais l'objet d'un curiosité présente; qu'est-ce qu'un garde faisait ici ? à la recherche d'une jeune femme qui puis est.
La jeune femme t'avait alors indiqué de son index la présence de l'hirondelle, dos à toi. Un sourire inquisiteur sur les lèvres, tu avais remercié la jeune femme avant de te diriger vers la personne que tu avais prévu de rencontrer depuis plusieurs jours déjà. Une approche délicate, ne trahissant jamais ta présence. Tu étais resté ainsi derrière elle, votre rapprochement te permettant de te souvenir de son odeur au gré des draps. L'une de tes mains se déposant sur son épaule, tu attendais avec impatience de connaitre son expression suite à ta visite soudaine.
_Mon Hirondelle serait-elle disponible ? Susurras-tu à son oreille
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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J’avais pris quelques jours de repos on va dire, j’avais enchaîné diverse missions ces derniers temps pour noyer mon interrogation dans le travail, je ne sais pas si j’ai réussi à traverser le royaume de part en part en terme de kilomètres mais malgré cela, je n’arrive toujours pas oublié cette altercation avec la Garde. La Fée Rouge n’a été qu’un désastre le temps d’une nuit mais elle, elle savait s’y prendre dire les bons mots mais quand j’ai appris qu’elle le faisait à diverses conquêtes, la rage m’a emporté, j’étais en colère contre moi-même, j’ai attendu des journées ici dans ce hall pour qu’elle vienne me chercher, que j’étais différente de toutes les autres, qu’elle fera une exception pour moi mais elle l’avait fait pour une autre aventurière, cette Karlyanne qui ne s’empêchait de garder ce fichu collier à son cou. Je ne voyais qu’une laisse pour ma part où signe qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de nous, s’arrangeant de n’avoir aucune contrainte, nous étions comme son alcool ou autres produits permettant d’oublier sa vie, des passe-temps comme un autre à mon plus grand désarroi mais même moi je ne comprends pas pourquoi je tenais en quelque sorte à elle, que je voulais des attentions de sa part…
Alors j’ai voulu oublier, j’ai chassé des monstres, fait des enquêtes d’infiltrations, mener à bien certains types de contrat et je pensais que j’allais tout oublier quand je sentis une main sur son épaule et maintenant une voix que tu reconnaîtrais entre mille. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir qui c’était, cette main douce et ferme sur l’épaule me donnait des frissons, cette voix suave me rappelait alors les doux mots qu’elle a pu me dire et cette odeur me rappelle alors d’autres souvenirs….
Je me demande pourquoi le destin était contre moi, pour Lucy ou autres divinités en tout genre que je ne croyais peu m’en voulaient à ce point, je comptais l’oublier, l’effacer de ma vie et elle décide de ramener son beau plumage jusqu’à moi alors que c’était quelques semaines plus tôt que je l’attendais tous les soirs, espérant une autre étreinte et diverses attentions.
Je finis par tourner la tête, je voulais montrer mon mécontement, que je souhaitais qu’elle parte d’ici le plus vite possible, loin de moi mais au lieu de ça quand mes yeux tombent de nouveau sur son visage nu de son heaume, mon coeur manquait un rebond. Je le déteste ce foutu coeur, ce n’était qu’un traître, il n’avait pas à faire ça encore moins pour une femme qui me prends pour un objet mais elle était venue de son plein gré, c’était elle qui venue me cherchait et mon esprit fit vite le rapport comme quoi je pourrai lui manquer mais mon esprit n’avait pas les idées claires lui aussi, il faut qu’il écoute le cerveau, la raison et que je décide de la rembarrer avec classe mais aucun mot ne sortit de ma bouche, j’avais une envie irrépressible de l’embrasser mais ça aussi c’était une idée pourrie, j’avais que des idées pourries à l’instant T.
Je passe les jambes de l’autre côté du banc, me retrouvant tout le corps en face d’elle, ainsi qu’elle semblait géante mais je ne prie pas la peine de me relever et me contente de lui parler de cette position à elle de faire un effort.
- Oui je crois qu’elle a un peu de temps…
Je restais vague, je n’allais pas lui donner la joie de dire que j’avais que ça à faire et encore moins lui montrer que j’étais heureuse, non le dédain était bien meilleure réponse mais si je la faisais fuir ou pire encore… je ravive et tapote le banc à côté de moi pour adopter une attitude plus sereine.
- Que me vaux la présence d’une garde au siège de la Guilde ? Encore un aventurier qui a fait des bêtises ?
Même si la réponse était clairement moi, je voulais l’entendre de sa bouche que j’étais le sujet de sa visite.
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Ainsi était-elle, dos à toi sur ce banc de bois craquelé, tes lèvres proches de cette oreille récoltant les méfaits de ta voix devenue suave. De patience, elle s'était finalement détournée, vos regards se rencontrant une nouvelle fois dans une pluie d'étoile filante. Des souvenirs, des paroles... Un simple contact réveillant l'immensité d'un sentiment qui aurait pu être unique. Loin d'elle son expression avait été néfaste... le pardon t'avait-il été acquis ? Carciphona n'était pas l'azur, l'hirondelle était bien plus impassible.
De pilier face à elle, ton regard l'avait cajolé. De ses yeux d'ambre éternel à ses lèvres montrant un certain désir. Ses expressions était-elle qu'aucun de ses secrets ne semblait t'échapper, toutefois, t'avait-elle pardonné ? Sa voix s’élevait finalement au-delà du silence ; elle avait un peu de temps à t'accorder ? D'un tapotement de main sur le bois craquelé du banc, tu avais accepté l'invitation de l'hirondelle en prenant place à ses côtés. Tes doigts glissant sur le haut de tes cuisses, tu ressenties la chaleur des lieux, tes mains couvertes de leurs mitaines devenant moites.
_Que me vaux la présence d’une garde au siège de la Guilde ? Encore un aventurier qui a fait des bêtises ? Prononças t-elle, t'arrachant ce sourire amusée. Jouait-elle ? Avais-tu pensé en caressant le haut de tes cuisses dénude de toute protection.
Le temps s'était arrêté entres-vous et chaque regard paradoxal a votre égard n'était devenue que futilité. L'une de tes mains passant dans ta chevelure de jais, celle-ci fut rejeté, ton regard passant de tes bas à son regard d'ambre. Avait-il de l’incertitude dans son regard ? Ou s'attendait-elle à ta réponse depuis le début... Ton sourire caressant le coin de tes lèvres, tu déposas tes mains sur chacune des extrémité du banc, laissant ton corps partir légèrement en arrière.
_Il se pourrait que ce soit cela toutefois, il se trouve que je sois en ce jour relâche de mes fonctions... Tu te mise à sourire à la jeune Hirondelle, cette simple réponse répondant à toute ses attentes. Ma présence est tienne, tu es la raison de ma venue au siège. Annonças-tu alors, corrompant tout ses inquiétudes.
Tu t'étais alors redressé du banc afin de lui face. Une main tendue dans sa direction, tu l'invitais désormais à t'accompagner. Tu avais patienté, ton regard cajolant le sien de bien des façons, ton sourire rassurant était là pour appuyer un tout... Allait-elle accepter ?
Un contact... Un seul t'avait permis de l’élever auprès de toi. Une main dans la sienne, la deuxième attrapant sa taille, ton sourire était devenue inquisiteur d'elle... C'est dans ce contact à vous que tu abandonnas finalement ton corps auprès du siens, les paroles d'autrui ayant commencé à s’élever. La conduisant jusqu'à l’extérieur, hors de regard indiscret, vos mains l'une dans l'autre, tu l'avais guidé jusqu'à un lieu bien plus calme. Vous étiez toute deux et ta main se mise à jouer avec un objet dans la sacoche accroché à ton ceinturon.
_Comment te portes-tu ? Prononças-tu en apportant deux doigt à l'une de ses joues. Tu as combattu récemment n'est-ce pas ? Tes doigts glissèrent jusqu'à son menton, celui-ci que tu remontas avec douceur. Tu es heureuse de me voir ?
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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Silencieusement, elle s’installe près de moi, je m’étonne de sa soudaine docilité, essayait-elle de se faire pardonner de l’autre fois ou c’était encore un stratagème de me voler mon coeur, cette femme était fourbe ou simplement faisait ce qu’elle voulait, je n’en savais trop rien et essayer de comprendre Sue Naswig était un boulot à plein temps que je ne voulais pas me permettre.
Ses mains étaient là sur ses cuisses, jouant sur sa peau et je me surprends à penser que j’aimerai qu’elles soient sur les miennes et non les siennes mais j’arrête de regarder ces doigts pour me concentrer sur ses yeux mais sa main retrouve sa longue chevelure, encore une fois, je me retrouve à penser que j’aimerai qu’elle me le fasse au lieu de s’auto-satisfaire de la sorte, la regarder faire était un calvaire et je ne pense pas tenir longtemps si elle continue à faire des gestes aussi tentants, Sue, tu es un monstre…
Elle finit par dire la raison de sa venue et évidemment c’était pour moi qu’elle venait, j’étais même la seule raison à mon plus grand plaisir, je me dis qu’elle ne vient pas voir bouftou même si j’avais aucune preuve que ce n’était vrai, je veux faire l’effort de croire que seule ma présence lui suffit aujourd’hui et la Garde anticipe alors ma réaction quand je la vois se redresser tendant une main dans ma direction. Si j’accepte cette main, je sais très ce qu’il va se passer, je pourrai rien dire, je connaissais ses règles, qu’elle n’appartient à personne, qu’elle n’a rien à donner, rien à partager que quelques instants de plaisir le temps de quelques heures mais je ne pourrai jamais lui demander plus, elle était devenue ma drogue, un objectif à atteindre, une quête qui pourrait durer des années avec peut-être aucune gloire au bout.
Mais comme toujours, je ne savais pas m’écouter et lui donne ma main, comment j’aurai pu refuser avec la tronche qu’elle venait de me faire, je l’aurai limite embrasser sur place avec ce sourire si tentant, sa main dans mon dos me donne des frissons, elle était grande mais moi également, nos corps presque collés, nous étions rentrés dans une bulle, j’aurai voulu dire quelque chose mais je n’arrivais à prononcer aucun mot alors que j’étais la première à dire tout ce qu’il me passe par la tête mais avec elle, je n’arrivais jamais…
Main dans la main, on quitte ce brouhaha pour se trouve au calme, j’entendais maintenant mon coeur battre dans ma poitrine, c’était totalement anormal, je m’imaginais tellement de scénario dans la tête et si elle me disait qu’elle m’aimait, qu’elle voulait faire quelque chose avec moi ou pire encore elle m’annonce ses fiançailles avec bouftou ou que sais-je, des tonnes de questions et aucune réponse pour l’instant.
On s’arrête enfin, elle lâche ma main pour retrouver ce contact chaud sur ma joue, j’aurai voulu que son autre main se trouve sur ma hanche et non en train de jouer sur son ceinturon, elle qui est pourtant si tactile, elle qui aime nous envelopper de son aile pour faire un cocon, elle garde cette distance même si en soit nous étions déjà pas mal collés mais il manquait ce petit quelque chose. Elle fait son inspection, on voit encore quelques marques de combat sur moi, quelques mois, la fatigue sur mon visage, tout ça c’était de ta faute Sue Naswig, tu es ma source d’embarras, j’ai dû parcourir tout Aryon pour t’oublier et voilà comment tu agis, comme si tu te souviens pas de mon altercation avec toi alors que tu ne m’as pas retenue, ça m’avait brisé ce soir-là, elle avait choisi bouftou, elle n’a rien fait pour m’empêcher de partir… rien…
Ses doigts se mouvent encore et encore, maintenant sous mon menton, j’avais envie qu’elle m’embrasse mais elle fit rien et continue à me poser des questions, elle me faisait languir et je n’avais pas que ça à faire alors pour simple réponse, je dépose mes lèvres contre les siennes, brisant ce mur qui était entre nous depuis quelques minutes. Ma main retrouve sa joue, m’arrêtant sur ses cicatrices qui lui faisaient son charme, elles ne me dérangeaient pas, c’étaient les marques de ses combats et ça la rendait encore plus belle.
- J’ai tout fais pour t’oublier Sue…
Ma main glisse le long de son avant-bras, la tête baissée, je voulais dire ce que j’en pensais.
- J’aurai voulu que tu ne viennes jamais ici, je t’ai attendu de nombreux soirs et j’ai fini par me dire que je devrais partir loin d’ici, j’ai accepté des missions dangereuses pour que je puisse m’échapper de ton emprise…
Je relève ma tête, un léger sourire s’affiche sur mon visage.
- Mais je crois que je n’arriverai jamais, Sue Naswig, tu es un démon...
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Dans un torrent devenu, désire, ses lèvres rencontrèrent les tiennes dans un baiser partagé. La douceur d'une humidité ardente que tu n'avais pas oubliée, une caresse buccale que tu avais accentué. Les plumes de l'hirondelle sur l'une de tes joues, tes doigts ne tardèrent pas à rencontrer les siens. Le contact de vos peaux éveillant le souvenir d'une danse nuptial d'un instant. Vos lèvres se quittèrent enfin et vous reprisent toute les deux souffles et esprit. Tes yeux de vermeille caressant ses ambres délicate, tu t'attendais à entendre ses paroles.
- J’ai tout fais pour t’oublier Sue… avais t-elle prononcé, t'arrachant un haut-le-cœur soudain. Vos contacts se perdant d'un recul, l'hirondelle ne voulait cependant pas te laisser t'envoler loin d'elle, une nouvelle fois. Sa main glissant, le long de ton bras, c'est d'intérieur que tu te sentis prise aux pièges, ce sentiment, tu le haïssais. Mais l'hirondelle continuas de s'exprimer à ton égard.
Chacune de ses paroles avait eu l'effet d'un coup de poignard en plein cœur, toi qui disposais d'un organe imperméable à cette faiblesse. Empathique, tu avais pu ressentir la douleur de l'hirondelle, de ses attentes que tu ne pourrais jamais exhausser à ses inquiétudes quotidiennes. N'aurais-tu peut-être jamais dû revoir celle que tu appelait Hirondelle, elle qui avait essayé de t'oublier - tu étais donc ainsi ? nourrissant la douleur d’autrui sans le savoir...
_Mais je crois que je n’arriverai jamais, Sue Naswig, tu es un démon... Annonças t-elle de son sourire empreint de mélancolie, comment avait-elle pue être ainsi emprise de ton être par une simple étreinte ? Les femmes étaient un mystère... Comme l'amour que tu ne désirais jamais côtoyer.
_Si c'est ce que tu penses, qu'il en soit ainsi... Prononças-tu en déposant l'une de tes mains sur sa joue, l'autre rejoignant la sienne sur ton bras. Mon hirondelle, ce sont avant tout tes propres démon qui te tourmente en ce jour. Tu le sais, je ne peu t'offrir ce que je n'ai pas... Notre étreinte à été si futile, comment peux-tu être autant attaché à un démon comme moi ? Tes mains se déposant alors sur ses hanches, celle-ci glissèrent jusqu'à ses reins, ton menton se déposant sur son épaule pour une étreinte.
Pour elle, tu n'étais que souffrance et pourtant, tu l'appréciais. Tu avais de loin l'envie de l'oublier à ton tour; son odeur, la sensation de ses lèvres contre les tiennes... et tout cela n'était pas point de l'amour, seulement cette forme d'attachement que tu avais commencé à lié pour oublier ton chagrin.
_Si ma présence est trop douloureuse à ton égard, je peux simplement disparaître... Sussuras-tu à son oreille, tes mains quittant doucement son dos. Face à elle, rompant le contact, tu te mises à lui sourire. Et quand bien même tu aimerais me voir disparaitre, je n'ai nullement l'envie que tu m'oublies et... pour cela...
Suite à tes paroles, tu passas derrière le dos de Carciphona, dégageant sa nuque de ses quelques mèches de cheveux. Une main plongeant dans la sacoche de ton ceinturon, un petit poids se fit rapidement sentir à son coup. Alors que tu attachais le collier à son cou, la belle pouvait d'or et déjà découvrir son présent; une petite hirondelle forgée du métal de Eva, une unique hirondelle à l'aile droite teinte de rouge, rappelant la couleur de tes armoiries.
_Accepte ce présent, il n'est rien que pour toi. Prononças-tu en souriant, déposant ta poitrine contre son dos, tes mains venant caressant son ventre.
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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La Garde me fit la leçon, elle avait raison toutefois, ce n’était qu’une nuit mais pourquoi je l’ai autant dans la peau ? Peut-être c’était la seule personne depuis longtemps qui m’avait accordé autant d’affection à mon égard, j’étais dans une famille nombreuse, la rebelle qui ne voulait pas rester et qui rêvait d’aventures et non des champs familiaux. J’ai décidé de venir ici à la Capitale, profitant des avantages de la Guilde, enfin il n’y en avait très peu finalement mais c’était déjà pas mal, j’avais moyen de me faire de l’argent honnêtement et j’avais toujours mes petits contrats à côté grâce à mon pouvoir mais l’amour, je ne connaissais pas, des aventures oui mais elle c’était autre chose, elle m’avait ensorcelé finalement et je n’arrivais plus à m’y échapper.
Elle finit par m’enlacer et la seule réponse à sa question de l’attachement n’a été qu’un simple murmure quand mes bras font le tour de son dos.
- Je ne sais pas…
Mais elle me propose de m’oublier, de partir, disparaître, elle arrivait le dire si facilement comme si mon existence peut-être balayer en l’espace de quelques paroles et qu’il lui suffisait de me tourner le dos et de s’en aller. Hélas, je ne voulais pas qu’elle m’oublie et elle non plus ou du moins que je ne l’oublie pas, cruelle comme elle était, elle voulait garder cette emprise sur moi bonne comme mauvaise…
Ces paroles en suspens, je la vois passer derrière mon dos, je n’avais pas peur d’un coup de poignard à mon insu, elle avait un certain honneur tout de même, ses mains chaudes et douces frôlent ma nuque, ce contact m’électrise quand je vois quelque chose passer devant mes yeux, un collier ? Elle finit par l’attacher quand je sens tout son poids dans son dos et m’attrapant amoureusement. J’entendis ces paroles, il n’était rien qu’à moi ce qu’il voulait dire qu’elle l’avait fait que pour moi ? J’attrape l’objet en question quand je vois l’hirondelle forgée avec une aile rouge, elle avait repris l’emblème de sa famille.
Le bijou toujours dans ma paume, ma main libre passant sur un de ses bras qui me ceinture le ventre, j’essayais de comprendre la logique de la chose. Est-ce qu’elle se rends compte ce qu’elle vient de faire ? Elle ne veut pas que je m’attache mais elle me trouve le moyen de me pondre un truc pareil, je boue intérieurement, partagée entre la joie et la colère, elle se foutait de ma gu**** ou quoi ? Restant calme, je finis par lui dire.
- Qu’est-ce que je dois comprendre ?
Ma main serrant son avant-bras, l’énervement montant peu à peu.
- Tu me dis de ne pas m’attacher mais tu m’offres un présent pareil reprenant le symbole de ta famille, comment tu veux que j'interprète cela ?
Je finis par me dégager de son étreinte, me tournant vers elle, attrapant son col, elle était juste un peu plus grande que moi, j’avais certainement les yeux un peu brillant mais c’était certainement la colère qui s’exprimait.
- Pourquoi tu fais ça Sue, pourquoi ! Tu ne veux pas que je t’oublie mais tu ne veux pas que je m’attache. Qu’est-ce que tu veux bon sang ! Dis le moi, tu me répète que c’était une étreinte futile, tu ne veux rien m’offrir, enfin du moins pas ton coeur mais tu m’offres une hirondelle. Sérieux Sue, est-ce que tu sais ce que tu fais…
Mes deux mains finissent par attraper son col, le front contre son épaule, les larmes apparaissent enfin…
- Sue…
J’aurai voulu finir par “ tu es un monstre “... mais je n’avais plus la force.
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Que devait comprendre l'hirondelle de cette ironie, ses doigts d'une caresse devenant brusque frénésie. L'ardeur de son irritation, tu l'avais décelé à travers ses gestes âpres ainsi que sa voix, la mélodie du rossignol n'étant désormais plus que ce croassement. Tu étais devenue Ange Déchu, tes ailes déchirées d'un cœur que tu ne cessais de tourmenter. Tu n'avais jamais désiré un quelconque attachement, toi qui pourtant, ne priais que par ses femmes t'ayant bercé. De Karlyanne à l'une de tes perles rouges ornant désormais sa gorge, à la putain ayant gardé l'une de tes catogans auprès de ses cuisses. Elles étaient toutes uniques et pourtant, recevaient un traitement commun. Sue, démon étais-tu.
Fugitif de ton étreinte, tu avais laissé à l'hirondelle la possibilité de s'envoler auprès du printemps, mais, la tempête semblait retarder son échappé. L'une de ses mains attrapant ton col, tu t'étais laissé entraîner dans sa danse de frénésie. Vos yeux se rencontrèrent dans la mélancolie; Carciphona était blessé. Que t'avait-il pris cette après-midi ? Toi qui n'avais désiré qu'un simple pardon de la part de la femme qui t'avait désormais tendu ses sentiments. L'hirondelle en métal n'avait jamais été qu'un simple présent à ses yeux... Tu t'étais mise à nourrir un amour qui ne serait jamais rendu.
Que voulais-tu réellement... la compagnie et l'ivresse, des piliers sur lequel t'appuyer, une triste réalité. Un soupire t'échappant, tu avais détourné tes yeux de l'hirondelle, confuse... Et honteuse. Tu n'avais désiré qu'un pardon et voilà où cela t'avait mené, les femmes avaient toujours été un mystère acquis, Carciphona elle avait été l'unique à déjouer tes règles.
_Je suis confuse, excuses-en moi. Prononças-tu, ne croisant plus son regard. Je voulais simplement m'excuser, t'offrir un présent. Quand bien même mon cœur ne serait jamais à ta porté, sache que je t’apprécie, réellement, tu n'es... pas comme les autres.
Ses deux mains retrouvant ton col, tu t'étais attendue à recevoir châtiment... Toutefois, ce ne fut le cas. L'hirondelle tombant aux creux de tes bras. Son front sur l'une de tes épaules, tu avais hésité un instant... et simplement, l'une de tes mains s'était déposé sur l'une de ses reins, la deuxième caressant avec douceur sa chevelure particulière, celle qui t'avait rappeler l'oiseau du printemps
_Excuse-moi Carciphona... je n'ai jamais été conforme à qui que ce soit, même pas à ma propre famille. Prononças-tu, t'ouvrant un peu à elle comme pour chercher un pardon que tu n'obtiendrais peut-être jamais. Te mordant la lèvre inférieure, tu avais reculé de quelques pas avec l'hirondelle contre toi. Ton dos retrouvant la surface âpre d'un mur froid, le coin obscurci, vous avez offert l'intimité.
Dégageant finalement la jeune femme de ton étreinte, tu t'étais mise à soupirer, réellement désolée de tout cela. Tes mains sur la boucle de ton ceinturon, ce dernier tombas bientôt dans un bruit sourd contre le sol. Ton épée et ton fourreau ayant rejoint le sol, tout comme ton heaume, tu t'étais rendu vulnérable de tout assaut. Écartant les bras, ton regard avait finalement osé la regarder.
_Fait de moi ce qu'il te plait, prend ce qu'il te plait... accepte mon pardon et ma maladresse Carciphona, s'il te plait. Annonças-tu.
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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J’essayais de ne pas craquer dans cette position, mon front appuyé sur son épaule, j’avais envie de tellement de choses, entre l’envie de fuir, de pleurer, l’embrasser, l’enlacer, diverses idées qui n’arrivaient pas à se produire, qu’est-ce qu’elle pourrait m’offrir à part de la souffrance ? Elle a beau dicté les règles du jeu depuis le début, pas de sentiments, pas de contraintes, juste un moment intime pour assouvir diverses passions mais d’habitude, j’arrivais à m’y faire à pareil marché mais pourquoi avec elle, je n’y arrivais pas ?
Sa main sur ma hanche n’aidait pas tout comme ses caresses dans mes cheveux, mon emprise se resserre peu à peu, je ne voulais pas quitter ce petit nid, le poids du bijou autour de mon cou me disait que c’était une très mauvaise idée que je devrais tout simplement lui rendre, arrêter de foncer tête baissée dans une “ relation “ pareille, que rien n’avancera et j’en passe. Mais Sue s’ouvrait peu à peu à moi quand j’essaye de comprendre le sens de ses paroles, qu’est-ce que la conformité à avoir là-dedans, on ne parlait pas de conformité mais de savoir-vivre, elle doit connaître le mot sentiment là-dedans, tout le monde s’attache à quelque chose, peut-être pas à un humain pour elle, mais une chose, un petit animal, une arme ou que sais-je alors je vais lui faire manger sa conformité.
Je sentis mon corps bougé et nous voilà dans un coin sombre de la Guilde, plus rien, ni personne ne pouvait voir ce qu’on faisait, je reconnaissais bien les entourloupes de Sue, va-t-elle encore me proposer une nuit d’ivresse pour oublier tous nos maux encore une fois ? Puis le dos collé au mur, je sentis une légère brise fraîche, elle s’était décollée de moi, je me sentais seule en quelque sorte, va-t-elle partir en me laissant son fardeau, ce bijou qui va être comme un boulet à ma cheville ? Un soupir plus tard, je la vois attraper la boucle de sa ceinture, sur le coup, j’imaginais diverses scénarios mais quand je vois que seules ses armes retrouvent le sol, je me demande ce qu’il lui prends, un Garde qui abandonne ses armes, Sue qui les abandonne, c’était quelque chose d’invraisemblable comme ses bras écartés de la sorte.
Mais le pire fut ses mots, fait ce qu’il me plait mais qu’est-ce que je pourrai bien faire d’une femme qui ne bat plus, elle abandonnait tous ses principes pour moi ou c’était encore une manière de s’excuser, je ne l’approuvais pas et au lieu de ça, je finis par m’accroupir pour attraper sa ceinture. Je glisse celle-ci sur mon épaule attrapant ses deux bras pour les redescendre le long de son buste, diminuant la distance entre nous, je la regarde droit dans les yeux.
- Je veux la véritable Sue en face de moi.
Attrapant une de ses mains, entrelaçant nos doigts, je finis par nous tirer un plus loin dehors, on pouvait entendre le bruit de ses armes s’entrechoquer, elle pesait quand même un certain poids et pendant que je la conduis jusqu’au banc un peu plus loin, légèrement plus en avant, comme si je la traînais et je pouvais dire ce que je pensais sans qu’elle me voit.
- Tu sais, la première chose que j’ai pensé quand tu m’as dit de faire ce qu’il me plaisait c’est de te demander de me dire je t’aime mais je sais que tu es une personne qui respecte ses paroles donc je vais choisir autre chose.
Nous voilà enfin au coin que je voulais, un petit banc avec une table et l’invite à s’asseoir dessus et je pris place à côté.
- Dis moi ce qui se cache derrière cette carapace.
Je pointais alors en direction de son coeur pendant que je jouais inconsciemment avec le bijou.
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Les possibilités furent infimes ; qu'adviendrait-il de ton âme après cela. Dénuée de tout rempart, tu étais devenue l’invulnérable. L'hirondelle jetant un regard en direction de tes armes, les scénarios eux, s'étaient étouffés en ton esprit. Un soupire t'échappant, tes paupières s'étaient close sur la putridité du monde, qu'allait-elle faire ? Une gifle à coloré tes joues, un coup de poignard à coloré les pavés de la guide... Où encore un simple baiser, rédemption de ton âme souillée.
Lorsque l'hirondelle fut auprès de toi, cette dernière s'était contentée des prendre tes bras en sa possession, forçant tes paupières à reprendre le fief de se regarder d'ambre. Tes bras rejoignant bientôt ton buste, tu compris les actes de l'hirondelle, ces faiblesses... Ce n'était pas toi. Éloignée l'une de l'autre, Carciphona ne semblait pas vouloir t'abandonner aussi facilement, a quoi pensait-elle ?
_Je veux la véritable Sue en face de moi. Annonças t-elle, t'arrachant cette expression de surprise inattendu.
Sue, qui était-elle derrière ce masque éphémère que personne n'arrivait à lui ôter. Tu t'en étais toi-même posé la question, qui étais-tu ? Dans la brume épaisse de ton esprit endoloris, tu crus en percevoir une lumière. Jusque-là, les ténèbres avaient été le centre même de ton être... ton esprit, ton cœur entachés de cette suie que tu avais toujours tenté de d'amoindrir en vagabondant de nectar en couche.
Certainement, était-tu Sue Naswig, jusque-là cinquième enfant de Uther Naswig, héritière légitime des armoiries de la famille vermeille. Élevée depuis l'enfance comme le mâle dominant de la porté, ayant rejoint la garde en l'honneur d'une famille noble garde de père en fils depuis des générations... jusqu'à une rébellion certaine. Une adolescence à se découvrir, à ne savoir son identité... Mâle ou femelle. Puis une période à oublier cette apparence purement virile... Remplacement pantalon par jupon, laissant une chevelure de jais retrouver leurs naissances. Des actes t'ayant coûté... le rejet d'un paternel, un héritage arraché... tout cela pour n'avoir jamais été "conforme" à ses attentes.
Une personne se cachant derrière ses mystères afin de ne plus succomber à l'obscurité... Rejetant l'amour à défaut de lui faire du tort, Sue, toi-même... Tu n'avais jamais été une personne à "aimer", tu étais devenue le bourreau de bien des cœurs, un véritable démon naissant - Les mains de Carciphona dans les tiennes, son contact te permise de retrouver ton esprit. Tu étais plongé dans cette mélancolique, acceptant le réconfort qu'elle t'apportais à cet instant. Tirant ton poids à s'éloigner des regards on peu plus indiscret, vous vous retrouvâmes rapidement toute deux auprès d'un nouveau banc, seule à seule.
L'hirondelle faisant part de ses pensées, tu l'avais écouté à ton tour. Elle t'avait toujours respecté, ainsi cela faisait-elle une personne que tu appréciais. Il est exact qu'à aucune occasion tu ne lui aurais dit "je t'aime" de simple parole qui n'avait jamais traverser tes lèvres pour autres que tes sœurs. Prenant place à une table, l'hirondelle t'avait bientôt rejoint. À côté d'elle, tes doigts s'étaient liés entre eux. Tu savais au plus profond de toi que Carciphona n'en avait pas terminé avec toi...
_Dis moi ce qui se cache derrière cette carapace. Prononças t-elle alors en pointant ton cœur, un cœur que tu avais recouvert de l'une de tes mains.
Telle une image, ton masque éphémère semblait s'être fissuré... Mais, retenait encore ce visage qui ne faisant que semer la douleur derrière lui. L'une de tes mains rejoignant ton visage, tu te mises à grimacer, prise aux pièges. Tu appréciais Carciphona, la savais être un équilibre pour toi, comme l'alcool... Karlyanne, Riley, tes sœurs où encore les personnes que tu t'étais mise à aimer... la perdre, ne serait que t'aider à replonger dans des ténèbres que tu ne voulais atteindre.
Tu n'avais cependant jamais eu comme habitude de parler de toi... Tes mystères, très peu les connaissaient... pour la simple et bonne raison qu'il était tes faiblesses et les faiblesses, tu les craignais plus que tout. Un soupire t'échappant, tes mains étaient tomber sur le bois de la table.
_Je ne peux malheureusement te dévoiler tout les mystères à mon sujet, mais... je peux t'aider à comprendre qui es réellement Sue Naswig. Prononças-tu avant de te redresser. Ton visage visant le toit d'une grande bâtisse, tu t’apprêtais à faire une chose que toi-même ne savais possible.
Récupérant ton ceinturon, c'est une fois la boucle nouée que tu étais passé derrière Carciphona, la forçant à rejoindre tes bras. L'un de tes bras dans son dos, le deuxième retenant ses jambes, elle était devenue t-elle une princesse dans les bras de son prince charmant. Un sourire offert, tes ailes de jais étaient apparu à l'arrière de ton dos. Un pied prenant appui sur l'un des banc, tu t'étais lancé en direction des cieux.
Pendant un instant, tu crains l'échec de ton envol, mais... tes ailes étaient devenues puissantes avec le temps, supportant ton poids ainsi que celui de la jeune femme. Au-delà des cieux, ayant quitté le sol de bien des centimètres, tu t'étais finalement posé sur le toit que tu avais visé précédemment. Déposant Carciphona, tu t'étais assise derrière elle, laissant tes jambes la capturer, comme tes ailes formant désormais un cocoon de plume, vous cachant de tout... Tes mains passant autour de sa taille, tu avais glissé tes doigts jusqu'à son ventre, tes deux mains se rencontrant enfin pour la capturer contre-toi. Déposant ton menton sur le creux de son épaule, tu étais consciente que tu ne pourrais lui dévoiler tout la vérité à ton sujet.
_Derrière cette carapace ce cache une étincelle, formant des brasier sans le désirer. Sue est une femme donnant de l'amour et rejetant l'idée dans recevoir. Sue est une femme qui pense que l'amour est une faiblesse... elle est en réalité loin d'être ce qu'elle laisse paraître, elle est faible... un cœur corrompu par les caprices du destin, elle aurait dû naître homme, malheureusement ce ne fus pas le cas et à cause de ça, elle découvris que de la lumière pouvait cacher bien des obscurités... Elle aime l'alcool et les femmes, car ceci est devenu son pilier, ce qui lui permet d'oublier, de tenir là ou sa vie c'est achever.. Elle est un mystère qui ne peu être cependant dévoilé, j'espère que tu le comprendras mon hirondelle.
Tu n'aurais pu m'expliquer, mais suite à ses paroles, tu te sentis encore plus légère... Comme porté par la douleur du vent à travers les cieux. Tes paupières se fermant, tes bras comme tes ailes s'étaient rapprochées de Carciphona; la protégeant... l'empêchant de s'échapper, elle était devenue un équilibre...
_Me pardonneras-tu d'avoir laisser un incendie se propager dans ton cœur... ? Susurras-tu à son oreille, tes lèvres rejoignant bientôt sa nuque.
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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Je la vois se redresser et prononce ces paroles comme une promesse, l’effort qu’elle va me parler un peu plus d’elle, savoir qu’il était alors que je la vois regarder au loin, peut-être elle fuyait cette conversation depuis des années ou simplement n’avait pas le courage de me regarder, je n’en savais trop rien et je lui tenais pas rigueur. Elle reprit ses affaires, j’avais peur sur le coup qu’elle allait partir, me laissant seule avec mes interrogations mais je vois qu’elle me contourne, je me retrouve dans ses bras, je m’y sentais bien, elle avait ce petit quelque chose qui te faisait croire à ce sentiment de sécurité.
Je me vois alors basculer en arrière, elle me portait comme une princesse, j’étais presque aussi grande qu’elle, j’avais quand même une certaine taille mais elle semblait y arriver sans problème, je me surprends à me demander à combien de femmes elle a fait ça, si j’étais la première à être prise de cette manière et quand je vois ces ailes se déployer, je n’avais pas peur, loin de là, j’ai senti à ce moment-là que j’étais certainement la première à la voir ainsi, elle s’ouvrait enfin à moi.
Je ne sais pas si on vole ou on plane mais on arrive quelques secondes après sur le toit du grand bâtiment qui se trouvait en face de nous, elle me dépose alors tout doucement alors que dans ma tête, je m’imaginais encore et encore survoler les plaines d’Aryon, je pourrai faire ça des heures et des heures ainsi dans cette position, j’avais une autre vision du monde puis sentir le coeur battre de Sue avait le don de m’enchanter. Je me retrouve alors assise et la belle Garde dans mon dos, ses mains comme toujours baladeuses mais c’était plus un signe de tendresse, on pourrait croire que nous étions amoureuses, je pouvais le croire également mais je sais que je n’aurai jamais son coeur, ce n’était pas possible mais est-ce que j’accepte de continuer ses étreintes sans lendemain ? Est-ce que je peux continuer ainsi encore et encore ? Est-ce que le refaire dans un autre contexte changera le tout ?
Je sentais sa poitrine contre mon dos, ses armes qui touchaient mes cuisses, son souffle chaud dans l’oreille, elle commence alors à me raconter sa vérité. Prenant le temps de l’écouter paisiblement, essayant de comprendre le sens de ces mots, j’essayais de comprendre son idée sur l’amour, elle semblait savoir ce que c’était mais pourquoi le refuser ? Je trouvais l’excuse de la faiblesse inacceptable, l’amour rendait plus fort, il donne autant que tu perds mais j’étais sûre qu’il rendait plus fort, l’amour d’une famille n’avait rien de comparable. Elle continue alors son histoire de destin et de tout le reste, son histoire me déplaît, elle ne maîtrisais rien de sa vie, ne la prenait pas en main, où était la femme qui faisait son travail d’une main ferme ? Ou était-elle ? Ses lèvres se rapprochent dangereusement de mon cou et finirent par m’embrasser, c’était agréable et je savais qu’elle voulait mettre fin à la discussion mais ça ne passera pas comme elle le souhaite, enfin pas tout de suite.
Ma main passant dans ses cheveux, lui autorisant de continuer encore si elle le souhaitait, je me laissais le temps de continuer cette discussion.
- Je pensais que tu étais forte…
Mes doigts dans ses cheveux, ma main trouve alors ses colliers autour de son collier, jouant quelque peu, je finis par arrêter, retrouver une position plus agréable, je m’allonge un peu plus sur elle, essayant de regarder en arrière, essayer de voir les expressions de son visage.
- Ce feu, je l’ai voulu, tu as été l'allumette mais j’ai continué à le maintenir, moi seule est la coupable et je veux encore le laisser comme tel.
Penser à elle me donne un but, j’ai attendu tellement de soirs qu’elle vienne me retrouver, j’ai fais le tour d’Aryon pour l’oublier, elle a habité mes pensées pendant des nuits entières, j’ai pensé à autre chose qu’à moi pendant ce temps.
- Pourquoi penser au destin, on dit que le bonheur est la plus grande des conquêtes, celles qu’on fait contre le destin qui nous est imposé. Ne dit plus jamais que malheureusement tu es née femme, j’aime que tu sois née ainsi, j’aime qui tu es et même celle que tu essayes de te cacher. Tu as un coeur Sue, tu n’as juste pas la notice, tu mérites de vivre ta vie comme tu le souhaites, d’accepter ce qu’on te le donne, que ce soit moi ou même Bouftou ou même une autre femme. Je ne pense pas que je serai l’heureuse élue dans l’histoire mais tu mérites de changer ton histoire.
Mes bras renforcent leur emprise sur ses bras, j’aurai voulu être l’heureuse élue, celle qui saurait tout d’elle, avec qui elle sourit sincèrement, a-t-elle déjà souri d’ailleurs ? A-t-elle déjà eu le coeur qui battait pour quelqu’un d’autre ?
- L’alcool est de mauvais conseil, on dit même que les femmes le sont aussi.
Je souris alors à cette phrase, je l’étais peut-être qui sait, seul l’avenir nous le dira.
- Libères toi de tout cela.
Je finis par me tourner légèrement, la main sur sa joue, je dépose alors un baiser délicat sur ses lèvres, j’aimerai tant qu’elle me puisse changer et peut-être m’aimer...
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Forte, tu ne l'avais jamais été. Un véritable agneau sous la peau d'un loup... Dès l'or, la magie des aurores boréales t'aurait-elle changé ? Toujours avais-tu été consciente de tes faiblesses, néfaste à ton esprit encore bénin. Ton cœur insaisissable était comme à chacun, corrompable d'un moindre écart. La lumière et les ténèbres avaient toujours été âme soeur, ne pouvant exister l'une sans l'autre...
D'un soupir d'aise, la présence de Carciphona en était devenue un moment de relâche. La nuque de l'hirondelle bientôt éprise de baiser ardent, ses doigts eurent bientôt rejoint tes crins, en faisant frissonner ton être tout entier. Un sourire caressant tes lèvres, ses doigts eurent rapidement rejoint ton cou, jouant des colliers de perles que tu disposais... Elle, semblait inquiète, son corps se cajolant d'autant plus contre toi. Tes ailes vous ayant plongé dans une certaine obscurité, tes doigts en étaient venus à rejoindre l'une de ses joues, son regard une nouvelle fois dans le tien.
Ce feu, elle l'avait désiré au point de sens brûler jusqu'à l'éternité... Elle ne voulait l'abandonner, l'amertume en étant devenue une amie. Jamais n'avais-tu été en mesure de donner prescription à tes conquêtes, elles seules maîtresses de leur lendemain
Ses paroles enivrant bientôt tes tympans, tu n'avais dès l'or laissé aucune expression trahir tes pensées funestes. Le destin avait toujours été une chaîne à ton égard... Un lien dont personne ne pouvait se libérer. Enchainé à la terre, l'espèce humaine en était devenue Assoiffé, mais rien n'y personne n'avait pue changer un jour le court des choses. Le bonheur n'avait jamais été une conquêtes à ton égard, la recevant à cette instant même... Lorsque tu pouvais offrir joie à autrui, tu en étais toi même prospére... toujours avait-il fallut que ce soit pour l'autre, jamais à ton égard... tu avais toujours été égoïste de toi-même.
L'amour... Toujours l'espèce humaine avait elles été cinglés de ce sentiment si particulier, un sentiment que tu n'avais jamais réussit à dompter. D'un père n'ayant toujours vu quand toi l'échec d'un avenir proche... de soeur ne pouvant t'aider... et de ce sentiment de n'être que faiblesse. L'amour en était peut-être doux et chaud... Mais il pourrait en être tout autant glacial. L'amour était à l'origine des plus grands maux, des maux que tu ne pouvais te permettre de ressentir. Toutefois, cela Carciphona ne le découvrirais jamais... Dejà aveugler de cette "faiblesse" que tu redoutais.
_L’alcool est de mauvais conseil, on dit même que les femmes le sont aussi. Prononças t-elle, t'arrachant un sourire dans ce méli-mélo de pressentiment. Libère-toi de tout cela. Ajoutas t-elle, la sensation des chaînes apparaissant tout autour de ton être... tu ne pouvais te libérer ainsi de la providence.
Ses doigts rejoignant bientôt l'une de tes joues, ta main elle-même s'était mise à la recouvrir. De ses lèvres déposées sur les tiennes, tu pues ressentir la chaleur de ses sentiments à travers ton être... Tu ne pouvais cependant accepter que ton jardin ne prenne feu, les gardiens de la porte ayant encore jeté la clef. Carciphona comme Karlyanne étaient devenue bien plus que des conquêtes à ton égard... peu à peu, celle-ci en devenait faiblesse, des femmes que tu en viendrais à protéger de quoi que ce soit.
_Je suis désolé mon Hirondelle mais... j'en suis incapable. Murmuras-tu à son attention, tes ailes laissant désormais laisser la lumière vous inonder.
Ta main sur la sienne, tu avais alors déposé tes lèvres contre les siennes, laissant ton baiser prendre possession d'elle. Suite à cela, tu t'étais redressé, attrapant Carciphona dans tes bras et volant jusqu'à la déposer à terre. Une fois face à elle, tu avais déposé tes mains sur ses joues, collant ton front au siens.
_Bien que Karlyanne le dise... je n'ai rien d'un oiseau de proie, je ne suis qu'un corbeau qui attend la charogne sur le bord des chemins, la véritable Sue... Peut-être la connaîtras-tu un jour, mais pour le moment, laisse-là porter son masque. Suite à cela, tu avais rompu votre contact, ton museau se dirigeant vers les cieux, depuis combiens de temps étais-tu ici ? J’essayerai de venir te voir un peu plus souvent... si c'est ce que tu souhaites. Tu écartas les ailes, déposant un dernier baiser sur ses lèvres, tes doigts venant caresser le collier autour de son cou. Ne t'écroule pas, j'en perdrais un de mes pilier. Suite à cela, tu t'étais envolé, à la fois heureuse et anxieuse.
Carciphona IxchelSaphir trop géniale
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Tout doucement, ses lèvres contre les siennes, je ressens alors une familière sensation au bas-ventre, je désirais cette femme malgré tous ses défauts, elle ne me donnera jamais ce que je veux, elle vient de me le dire encore et encore et continue d’y croire, espérant que je serai la femme qui arrivera à la faire changer ou du moins lui faire prendre conscience qu’elle avait le droit de ressentir quelque chose et ne pas associer ça à de la faiblesse. Ses ailes se repliaient contre elle, nous exposant au monde de nouveau, j’aimais être dans cette bulle que nous deux, je me croyais l’unique dans son univers, plus rien ne comptait mais à quoi bon, ça n’arrivera malheureusement jamais…
Elle se redresse, il y avait maintenant deux issues, qu’elle fuit loin d’ici, cherchant une autre femme pour combler ce vide, ne se souciant pas ce qu’elle a pu donner et perpétuer ce schéma nuit après nuit ou elle pourrait m’enlacer, passer ses mains le long de ma colonne, coller nos corps l’un contre elle et s’envoler dans un endroit loin d’ici, je serai alors l’alcool qui lui permettra d’oublier. Elle m’attrape alors dans ses bras, j’imaginais alors qu’elle avait choisi la seconde option mais une fois pied à terre, c’était tout autre.
Elle m’avait manqué pendant toutes ces semaines, je ne voulais plus la voir, plus lui parler, plus ressentir ces émotions, ses sentiments mais ses caresses ont réveillé ses cruelles cicatrices et une fois ses mains sur mes joues, front contre front, le mur tombe, elle m’avait encore envoûté. Même si elle évoquait Bouftou, je ne fis rien, je me concentrais essentiellement sur ses mains chaudes qui fut rejointes par les miennes, m’amusant à caresser le dessus
- J’espère alors la connaître…
Mes yeux plongés dans les siens, je la regarde s’éloigner de moi, ses ailes déployées.
- Revient quand tu veux.
Je pointe alors la ferme vers l’ouest, il y avait trois bâtiments dont avec un toit rouge à quelques kilomètres
- J’habite dans la bâtisse là-bas, tu ne pourras pas la louper, c’est à trois kilomètres à l’Ouest, celle au toit rouge… je ne m’écroulerais pas Sue… pas avant de savoir.
Puis la voilà partie, volant vers la Caserne ou autre bordel, je ne savais pas pas, sa silhouette rapétissant au fur et à mesure. Il était maintenant temps de rentrer chez moi, j’avais investi une grange chez l’habitant, je n’avais trouvé que ça comme solution à l’époque quand j’arrive à la capitale, des heures de travail contre un toît puis j’ai fini par m’entendre avec le couple de vieux. En quelques années, j’ai amélioré mon confort, j’avais fait une énorme mezzanine, avec la charpente existante et j’avais le confort nécessaire surtout que je n’étais pas souvent là mais peut-être un jour elle viendra et à cette idée je me suis mise à sourire. Allez Carci’ rentre chez toi et va essayer de trouver le sommeil...
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