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des secrets dans la pénombre. (astrid)
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Tu étais rentrée à la maison depuis au moins trois jours. Tu avais parlé d’une petite semaine d’absence à ton père lors de ton départ, tu n’étais finalement revenue qu’environ deux semaines plus tard alors évidemment, le vieil homme s’était inquiété. Lui si conciliant d’ordinaire t’avais servi un lourd sermon à peine avais-tu franchi le seuil de la porte et il ne t’avait plus lâché avant que tu ne daignes enfin lui présenter de plates excuses pour ton manque de précision. Tu avais aussi dû lui fournir des explications, inventant quelques difficultés supplémentaires lors de ton travail avant d’invoquer la fatigue pour t’échapper de son regard un peu trop inquisiteur. Depuis … il enchaînait les questions, ou plutôt les interrogatoires et si au début il avait fait l’effort de mener sa petite enquête de façon subtile, il semblait avoir abandonner cette idée puisque toi, si naïve, tu avais bien compris que ton cher père était inquiet et qu’il savait aussi parfaitement que tu lui mentais sur certains aspects de ta vie. En clair … et bien c’était problématique. Tu n’avais jamais eu de secrets pour ton père mais là, en ce moment, tu étais obligée de lui cacher certaines choses. Des choses qu’il n’accepterait pas. Des choses qui pouvait en plus le mettre en danger. Le garder dans l’ignorance était la meilleure des solutions, c’est ce que tu avais décidé et pour le moment, tu t’y tiendrais.
Le souci actuellement, c’était que tu avais besoin de voir ton oncle. Les paroles et le refus catégorique de Marc-Antoine ne t’avaient clairement pas dissuadée d’aller réclamer l’aide de Derek, tu ressentais le besoin de mettre le frère de ta défunte mère au courant de tout ce que tu continuais de cacher à ton géniteur. Ton oncle était moins enclin à paniquer. Et surtout : il aurait probablement des idées, des solutions. Du moins tu l’espérais. Evidemment, lorsque tu avais parlé de rendre visite à Derek pendant le déjeuner, les questions avaient fusées et tu t’étais un peu agacée au point de délaisser ton assiette et de te réfugier dans ta chambre pour une bonne partie de l’après-midi à la manière d’une adolescente en rébellion. Tu n’avais jamais fait ça auparavant et clairement, ça avait eu l’avantage de surprendre ton père ainsi qu’Esther. Aucun des deux n’avait eu l’idée de venir te déranger et ce n’est que lorsque la taverne avait commencé à se remplir, en début de soirée, que tu étais discrètement sortie de ton refuge pour descendre les escaliers à pas de loups. Une fois en bas, tu t’étais postée à la porte pour observer la salle et surtout les faits et gestes de ton père. Il y avait énormément d’aventuriers au bar ce soir là et tu n’avais eu qu’à attendre qu’il tourne la tête pour servir quelques choppes pour quitter ta cachette et te précipiter vers la sortie de la taverne. Une fois dehors, tu avais soupiré lourdement, et puis, tu avais rabattue la capuche de ta cape épaisse sur tes longs cheveux avant de t’engouffrer dans la ruelle face à toi direction la distillerie de ton oncle.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Armée d'une fausse moustache, d'un monocle, d'une pipe, d'une cape et enfin d'un couvre chef bien atypique qu'elle adorait porter quand elle devait bosser comme une détective, Astrid attendait, cachée dans l'obscurité près de la taverne des Heartlake. Elle dévorait un gâteau et buvait un jus de pomme que le père Heartlake avait bien voulu lui donner pour l'attente. Elle guettait et observait l'entrée, prête à suivre sa cible, sa proie, telle une chasseuse.
Qui était sa cible cette fois ? Terry Heartlake. Qui était celui qui avait demandé ses services ? Le père. La récompense ? Ce gâteau, ce jus de pomme, et quelques pintes gratuites plus tard.
Il fallait dire que même Astrid n'aurait su réclamer des cristaux à Norbert, ou Bebert pour les intimes, ou même Nono. Après tout, ils étaient amis de longue date, et cette relation avait commencé 7 ans auparavant. D'une simple relation cliente régulière-tavernier, ils étaient devenus au fil du temps amis et proches. Il en était devenu de même pour la fille avec qui elle s'était liée d'amitié, Terry. Astrid se souvenait encore de la petite gamine de 12 ans avec les yeux brillants de curiosité quand on lui racontait des aventures ! Elle avait grandi vite, si vite, travaillant pour son père avec acharnement, et était devenue aventurière elle-même. Astrid s'en était toujours doutée, qu'elle finirait par suivre sa propre voie, qu'elle s'envolerait de ses propres ailes loin de son père.
Cela dit, elle n'avait jamais réellement eu l'occasion de la revoir depuis qu'elle était partie pour des aventures folles et dangereuses. C'était encore récent après tout. Mais son père lui en avait parlée lorsqu'elle était venue boire un soir. Il lui avait part de ses inquiétudes, de ses craintes, et la femme à tout faire avait tout fait pour le rassurer et lui remonter le moral. « Ta fille est comme toi, intelligente et prudente, elle n'irait jamais se foutre dans la merde sans y avoir réfléchi ! ». Toutefois, les inquiétudes d'un père pour sa fille, Astrid ne pouvait que trop bien les comprendre, ayant été elle-même un père. D'ailleurs elle ne savait pas vraiment si elle voyait Terry comme une amie, une fille, une nièce, ou une petite-fille…Bah, disons qu'elle était proche pour faire simple.
Aujourd'hui, elle était venue au courant de l'après-midi pour prendre des nouvelles de la famille Heartlake et voir si Terry était enfin de retour. À la mine sombre du père, Astrid se doutait que quelque chose s'était passé et qu'elle était arrivée pile au bon moment – le hasard faisait bien les choses -. Il lui raconta alors ce qu'il s'était passé ces 3 derniers jours, comme quoi Terry avait pris 2 semaines au lieu d'une pour revenir, qu'elle éludait les questions qu'il posait ou qu'elle mentait, qu'elle cachait quelque chose, et qu'il était rongé par l'inquiétude pour sa fille. Et puis ce midi, lorsque la fille avait prévenu son père qu'elle irait voir son oncle, Nono n'avait pas hésité à la fusiller de question, si bien qu'elle avait filé dans sa chambre pour s'y enfermer, comme...une enfant.
-Quel papa poule tu fais Bebert ! S'était-elle exclamée en lui tapant un grand coup dans le dos et avec un grand sourire moqueur. Faut la laisser vivre un peu ta gamine ! A cet âge ils ont tous des choses à cacher ! Deux trois secrets ! C'est ptetre sa crise d'adolescence ! Elle fait ptetre la fête, fume, boit, ou ça se trouve, elle s'est trouvée un amant et ose pas t'en faire part ! Heh !
La dernière remarque ne fit clairement pas plaisir au père. En tant que père aussi, Astrid pouvait comprendre. Et puis la requête fut faite : découvre ce que ma fille cache.
-Bah si ça peut te rassurer, je vais tenter de discuter avec elle, entre filles de plus ou moins le même âge. Ouais, entre « filles » de « plus ou moins le même âge ». Mais j'ai mieux. Ça se trouve, voir son oncle c'est qu'une excuse, donc du coup, je vais avoir besoin d'une boisson, de deux trois gâteaux et je vais...
Et voilà pourquoi elle était dehors, déguisée de façon ridicule et en train d'attendre un mouvement quelconque de la gamine. Si Terry ne faisait aucun mouvement, elle irait simplement toquer à sa chambre pour tenter d'ouvrir une discussion.
Nul besoin de recourir à cette méthode, car une fille qu'elle ne reconnaissait que trop bien sortie enfin de la taverne, rabattant sa capuche pour ne pas se faire reconnaître. La traque commençait, et Astrid se mit à la suivre plus ou moins discrètement, finissant son gâteau comme elle pouvait tout en gardant un certain équilibre pour ne pas renverser son verre de jus de pomme. On ne gâchait pas la nourriture comme ça et il fallait déguster tout cela comme il se devait !
Qui était sa cible cette fois ? Terry Heartlake. Qui était celui qui avait demandé ses services ? Le père. La récompense ? Ce gâteau, ce jus de pomme, et quelques pintes gratuites plus tard.
Il fallait dire que même Astrid n'aurait su réclamer des cristaux à Norbert, ou Bebert pour les intimes, ou même Nono. Après tout, ils étaient amis de longue date, et cette relation avait commencé 7 ans auparavant. D'une simple relation cliente régulière-tavernier, ils étaient devenus au fil du temps amis et proches. Il en était devenu de même pour la fille avec qui elle s'était liée d'amitié, Terry. Astrid se souvenait encore de la petite gamine de 12 ans avec les yeux brillants de curiosité quand on lui racontait des aventures ! Elle avait grandi vite, si vite, travaillant pour son père avec acharnement, et était devenue aventurière elle-même. Astrid s'en était toujours doutée, qu'elle finirait par suivre sa propre voie, qu'elle s'envolerait de ses propres ailes loin de son père.
Cela dit, elle n'avait jamais réellement eu l'occasion de la revoir depuis qu'elle était partie pour des aventures folles et dangereuses. C'était encore récent après tout. Mais son père lui en avait parlée lorsqu'elle était venue boire un soir. Il lui avait part de ses inquiétudes, de ses craintes, et la femme à tout faire avait tout fait pour le rassurer et lui remonter le moral. « Ta fille est comme toi, intelligente et prudente, elle n'irait jamais se foutre dans la merde sans y avoir réfléchi ! ». Toutefois, les inquiétudes d'un père pour sa fille, Astrid ne pouvait que trop bien les comprendre, ayant été elle-même un père. D'ailleurs elle ne savait pas vraiment si elle voyait Terry comme une amie, une fille, une nièce, ou une petite-fille…Bah, disons qu'elle était proche pour faire simple.
Aujourd'hui, elle était venue au courant de l'après-midi pour prendre des nouvelles de la famille Heartlake et voir si Terry était enfin de retour. À la mine sombre du père, Astrid se doutait que quelque chose s'était passé et qu'elle était arrivée pile au bon moment – le hasard faisait bien les choses -. Il lui raconta alors ce qu'il s'était passé ces 3 derniers jours, comme quoi Terry avait pris 2 semaines au lieu d'une pour revenir, qu'elle éludait les questions qu'il posait ou qu'elle mentait, qu'elle cachait quelque chose, et qu'il était rongé par l'inquiétude pour sa fille. Et puis ce midi, lorsque la fille avait prévenu son père qu'elle irait voir son oncle, Nono n'avait pas hésité à la fusiller de question, si bien qu'elle avait filé dans sa chambre pour s'y enfermer, comme...une enfant.
-Quel papa poule tu fais Bebert ! S'était-elle exclamée en lui tapant un grand coup dans le dos et avec un grand sourire moqueur. Faut la laisser vivre un peu ta gamine ! A cet âge ils ont tous des choses à cacher ! Deux trois secrets ! C'est ptetre sa crise d'adolescence ! Elle fait ptetre la fête, fume, boit, ou ça se trouve, elle s'est trouvée un amant et ose pas t'en faire part ! Heh !
La dernière remarque ne fit clairement pas plaisir au père. En tant que père aussi, Astrid pouvait comprendre. Et puis la requête fut faite : découvre ce que ma fille cache.
-Bah si ça peut te rassurer, je vais tenter de discuter avec elle, entre filles de plus ou moins le même âge. Ouais, entre « filles » de « plus ou moins le même âge ». Mais j'ai mieux. Ça se trouve, voir son oncle c'est qu'une excuse, donc du coup, je vais avoir besoin d'une boisson, de deux trois gâteaux et je vais...
Et voilà pourquoi elle était dehors, déguisée de façon ridicule et en train d'attendre un mouvement quelconque de la gamine. Si Terry ne faisait aucun mouvement, elle irait simplement toquer à sa chambre pour tenter d'ouvrir une discussion.
Nul besoin de recourir à cette méthode, car une fille qu'elle ne reconnaissait que trop bien sortie enfin de la taverne, rabattant sa capuche pour ne pas se faire reconnaître. La traque commençait, et Astrid se mit à la suivre plus ou moins discrètement, finissant son gâteau comme elle pouvait tout en gardant un certain équilibre pour ne pas renverser son verre de jus de pomme. On ne gâchait pas la nourriture comme ça et il fallait déguster tout cela comme il se devait !
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Tu avais l’impression de devenir paranoïaque. Tu n’avais jamais éprouvé la moindre crainte à l’idée de sortir de chez toi, même le soir. La Capitale d’Aryon était ton territoire en quelques sortes, tu avais grandi dans cette grande ville et ses rues, même les plus sombres ne parvenaient toujours pas à t’effrayer. En dix-neuf années ici, il ne t’était jamais rien arrivée de fâcheux. Pas la moindre agression. Rien. Ce qui contribuait au fait que tu te sentais toujours en sécurité ici, et davantage sur le chemin qui menait à la distillerie de ton oncle. Pourtant, depuis quelques temps, tu étais méfiante lorsque tu sortais, tu avais pris cette habitude de rabattre ta capuche pour éviter que l’on ne te reconnaisse trop facilement, et surtout, tu avais cette manie nouvelle de regarder autour de toi, de sursauter au moindre bruit, de te retourner, et de te méfier du regard de toutes les personnes que tu croisais en chemin. La cause de ce malaise était simple : lorsque toi et Marc-Antoine aviez entamé votre relation, vous ne vous étiez pas cachés plus que cela. Certes, de ton côté, tu avais fait en sorte que ta famille ne le croise pas dans un premier temps, mais c’était uniquement pour préserver cette relation nouvelle, la garder pour toi un moment sans avoir à officialiser quoi que ce soit. Si effectivement, vos rendez-vous s’étaient principalement passés hors de la ville, tu savais parfaitement que de nombreuses personnes avaient déjà dû surprendre quelques échanges de sentiments, à certains moments, et tu redoutais plus que tout, depuis que ton petit-ami était recherché, que la Garde ou un Aventurier ne finisse par remonter jusqu’à toi pour te poser des questions.
Pour toutes ses raisons, tu avais besoin de te confier. De parler à Derek. De possiblement trouver une solution … une solution à quoi ? Tu n’en savais rien. Ce qui était fait, était fait. On ne revenait pas sur la mort, de cela, tu étais parfaitement consciente. Seulement, tu ressentais le besoin d’être utile à quelque chose, tu refusais de rester sans rien faire et de n’être que la petite-amie fragile que l’on est forcé de laisser sur le côté pour éviter qu’elle ne fasse n’importe quoi, ou qu’elle ne finisse par se faire tuer.
Dans la fraîcheur de la nuit, tu ressers ta cape autour de toi, pressant légèrement le pas pour essayer d’arriver le plus vite possible chez Derek, pour te mettre en sécurité à la distillerie et ainsi t’échapper de cette ambiance oppressante que tu ne faisais probablement qu’imaginer, d’ailleurs. Quoi que. Au détour d’une ruelle, juste avant d’atteindre la rue de la distillerie … tu t’arrêtes, alertée par des bruits de pas réguliers derrière toi. Des pas qui semblent te suivre, sans s’éloigner depuis déjà plusieurs minutes. Persuadée d’être suivie, tu jettes un œil à la rue que tu viens de quitter, serrant le manche de ta lame courte entre tes doigts. La rue est sombre mais à la lueur d’un rayon de lune, tu distingues une forme qui approche et tu plaques ton dos contre le mur. Ce n’est peut-être qu’une personne qui va dans la même direction que toi. Peut-être que tu paniques, comme souvent ces derniers temps. Peut-être, oui. Mais finalement, alors que la silhouette approche, tu sors de ta cachette, ton arme en main, tu pointes le couteau vers l’inconnu, menaçante.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Astrid suivait Terry comme elle le pouvait, toujours son gâteau dans une main et son verre dans l'autre. Elle croyait toujours que Terry était la gamine douce et gentille, assez intelligente pour ne pas se lier à des bail sombres, étranges et dangereux. Cela dit, le fait qu'elle soit sortie de la taverne en douce et en mettant sa capuche comme pour se cacher était….euh...pour le moins étrange. Cela dit, elle semblait bien se diriger vers la distillerie de son oncle. Dans ce cas, pourquoi accélérer le pas… ? Pourquoi tant se presser en une si belle soirée ? Avait-elle peur des rues de la capitale une fois la nuit tombée ? Il était vrai que des ivrognes pouvaient se balader et qu'il était préférable de les éviter, mais quand même !
Elle cachait quelque chose à son père et mentait, filait en douce chez son oncle en pleine nuit tout en se cachant, pressait le pas...L'imagination d'Astrid tourna à fond et une conclusion lui vint à l'esprit. Une conclusion choquante, qui expliquait pourquoi Terry ne voulait rien dire à son père.
Oh mon dieu !
Elle a une relation incestueuse avec son oncle !
L'esprit de déduction d'Astrid Dalgaard frappait de nouveau. Quel génie ! Mais ce génie l’effrayait parfois. Elle aurait préféré ne jamais savoir ça. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir dire au père… « Bon euh, ton beau-frère est l'amant de ta fille. »
Quel drame familial, elle en avait déjà les larmes aux yeux.
Cela dit, elle allait tout de même devoir vérifier si c'était effectivement le cas, le voir de ses propres yeux, et apporter des preuves. Cela ne l'enchantait pas vraiment, mais un travail était un travail.
Elle goba le reste de son gâteau – sah, quel plaisir ! - et accéléra le pas aussi pour tenter de rattraper Terry qui approchait de la distillerie. Toutefois, la jeune femme aux cheveux blancs s'arrêta brusquement lorsque la gamine sortit de sa cachette, dague à la main pointée vers la détective. En temps normal, elle aurait pu réagir rapidement et la désarmer à toute vitesse, mais sous la surprise et le choc de voir la gamine qu'elle avait vue grandir 7 ans durant pointer une arme dans sa direction, Astrid s'étouffa avec son gâteau, et ce faisant, fit un pas en arrière et tomba à terre, renversant par la même occasion son jus de pomme sur ses vêtements.
-KOF KOF !
Elle se roulait sur le sol comme une damnée et toussait sans s'arrêter, tentant tant bien que mal de ne pas mourir asphyxiée à cause d'un gâteau de merde qui était mal passé. Elle voyait étrangement sa vie se défiler devant ses yeux, une expérience qu'elle avait déjà vécue auparavant lors de sa première vie. Aaaaah, sa mère, son père, sa famille, ses amis, son rêve, Bebert, Terry...qu'est-ce qu'elle avait envie d'alcool en ce moment même pour faire passer tout ça !
…
Non ! Elle ne mourrait pas ce soir ! Finalement, au bout de quelques secondes, par la force de l'amitié et de l'envie de boire de l'alcool, l'incident finit par passer. Elle avait bien cru y passer cette fois. Mourir étouffée à cause d'un gâteau dans un travail de pistage de la fille d'une amie. Tu parles d'une mort débile ! Plus jamais. Plus jamais elle ne mènerait une enquête tout en mangeant.
Enfin, elle se disait ça sur le moment, mais cela avait autant de valeur que lorsqu'elle se disait "plus jamais je vais boire" le lendemain d'une cuite.
-T'es dingue ma parole?! Cria Astrid, la voix rauque et à bout de souffle. Huf, t'aurais pu me tuer ! Et je parle même pas de ta putain de dague ! Range moi cette connerie ! Et plus vite que ça tu m'entends ?!
À force de se rouler sur le sol, elle avait perdu son couvre chef et sa fausse moustache pendouillait un peu. Sacré déguisement que voilà.
Elle cachait quelque chose à son père et mentait, filait en douce chez son oncle en pleine nuit tout en se cachant, pressait le pas...L'imagination d'Astrid tourna à fond et une conclusion lui vint à l'esprit. Une conclusion choquante, qui expliquait pourquoi Terry ne voulait rien dire à son père.
Oh mon dieu !
Elle a une relation incestueuse avec son oncle !
L'esprit de déduction d'Astrid Dalgaard frappait de nouveau. Quel génie ! Mais ce génie l’effrayait parfois. Elle aurait préféré ne jamais savoir ça. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir dire au père… « Bon euh, ton beau-frère est l'amant de ta fille. »
Quel drame familial, elle en avait déjà les larmes aux yeux.
Cela dit, elle allait tout de même devoir vérifier si c'était effectivement le cas, le voir de ses propres yeux, et apporter des preuves. Cela ne l'enchantait pas vraiment, mais un travail était un travail.
Elle goba le reste de son gâteau – sah, quel plaisir ! - et accéléra le pas aussi pour tenter de rattraper Terry qui approchait de la distillerie. Toutefois, la jeune femme aux cheveux blancs s'arrêta brusquement lorsque la gamine sortit de sa cachette, dague à la main pointée vers la détective. En temps normal, elle aurait pu réagir rapidement et la désarmer à toute vitesse, mais sous la surprise et le choc de voir la gamine qu'elle avait vue grandir 7 ans durant pointer une arme dans sa direction, Astrid s'étouffa avec son gâteau, et ce faisant, fit un pas en arrière et tomba à terre, renversant par la même occasion son jus de pomme sur ses vêtements.
-KOF KOF !
Elle se roulait sur le sol comme une damnée et toussait sans s'arrêter, tentant tant bien que mal de ne pas mourir asphyxiée à cause d'un gâteau de merde qui était mal passé. Elle voyait étrangement sa vie se défiler devant ses yeux, une expérience qu'elle avait déjà vécue auparavant lors de sa première vie. Aaaaah, sa mère, son père, sa famille, ses amis, son rêve, Bebert, Terry...qu'est-ce qu'elle avait envie d'alcool en ce moment même pour faire passer tout ça !
…
Non ! Elle ne mourrait pas ce soir ! Finalement, au bout de quelques secondes, par la force de l'amitié et de l'envie de boire de l'alcool, l'incident finit par passer. Elle avait bien cru y passer cette fois. Mourir étouffée à cause d'un gâteau dans un travail de pistage de la fille d'une amie. Tu parles d'une mort débile ! Plus jamais. Plus jamais elle ne mènerait une enquête tout en mangeant.
Enfin, elle se disait ça sur le moment, mais cela avait autant de valeur que lorsqu'elle se disait "plus jamais je vais boire" le lendemain d'une cuite.
-T'es dingue ma parole?! Cria Astrid, la voix rauque et à bout de souffle. Huf, t'aurais pu me tuer ! Et je parle même pas de ta putain de dague ! Range moi cette connerie ! Et plus vite que ça tu m'entends ?!
À force de se rouler sur le sol, elle avait perdu son couvre chef et sa fausse moustache pendouillait un peu. Sacré déguisement que voilà.
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Loin d’être effrayante, ou réellement sûre de toi, tu sers le manche de ton arme entre tes doigts, si fort d’ailleurs que tes phalanges se mettent à blanchir et que le tremblement incontrôlable de ta main est totalement perceptible sur la lame. Tu aimerais parfois, être au moins un peu impressionnante, mais tu persistes à n’être que toi, la gentille et douce serveuse de la taverne subitement devenue aventurière. Le soutien ne manque pas, quant à ta nouvelle carrière, mais tu peux aussi sentir les doutes, les questionnements dans le regard des gens. Au début, tu n’y faisais pas vraiment attention mais au fil du temps, tu as commencé à le voir, à le sentir, à l’entendre dans les encouragements de ton entourage. Ce « oui mais » …
Surpris, l’individu qui te suivais à cette drôle de réaction. Il s’agite durant quelques instants, puis trébuche et s’effondre au sol renversant un verre de liquide qu’il tenait à la main – et que tu identifies comme du jus de pomme frais, à l’odeur – avant de se mettre à tousser. Sous l’effet de la surprise, tu ne bouges même pas, tu te contentes de l’observer, ton couteau toujours tendu dans le vide, droit devant toi, tu te décides tout de même à faire un pas et à baisser les yeux pour tenter d’identifier la personne qui désormais se roule au sol, luttant visiblement pour ne pas s’étouffer. Son manège dure un petit moment, un moment durant lequel tu gardes le silence, lèvres pincées, membres tremblants. Oh, tu l’as reconnue, oui, et c’est probablement pour ça que tu sens la panique te gagner, une panique telle que tu restes tout bonnement paralysée, incapable d’agir pour ne serait-ce que tenter de venir en aide à ton amie.
Ton assistance – heureusement – se révèle inutile, au final. Elle cesse de bouger, elle relève même les yeux vers toi et de suite, elle se met à crier au beau milieu de la ruelle, t’ordonnant même de ranger ton arme ce que tu fais évidemment dans la seconde, marmonnant quelques excuses à peine audibles alors que tu peines à remettre la lame à sa place, en sécurité, à ta ceinture.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Elle avait osé pointer un couteau vers Astrid ! Elle avait osé ! Quel choc ! Quel signe de changement de la part de Terry. Quel drame.
-Quelle indignité. C'est honteux ! S'exclama t-elle une nouvelle fois.
Astrid avait beau faire la personne outrée et choquée, mais en soi, ce n'était pas un mauvais changement. Terry prenait juste plus de...euh...précautions ? Ouais. On pouvait dire ça comme ça. Mais c'était assez inquiétant quand même. Qu'est-ce qu'en dirait le père ? Elle l'imaginait déjà, et ce ne serait pas un agréable moment à passer pour la fille Heartlake.
-Désolée Astrid hein je…
AH. Terry l'avait donc reconnue. Mince.
-As...Astrid ? Répéta celle-ci en balbutiant. Elle toussa une nouvelle fois et rendit sa voix plus grave et prit un accent des plus...étranges. Yé ne vois pas de quoi vous palez m'dam, yé m’appelle...Euh...Allez Astrid, invente donc un nom potable, réaliste et pas trop débile. Pedro.
AH.
Après s'être violemment frappée le front avec la paume de sa main, elle abandonna très vite l'idée de tromper Terry qui, de son œil expert et totalement pas à cause du costume ridicule de la femme à tout faire, l'avait reconnue. Avec un petit soupir exaspéré, elle accepta la main tendue et se releva en se tapant le postérieur pour y enlever la poussière et regarda un peu dépitée ses vêtements tachés à cause du jus. Heureusement que ce n'était pas du vin et que ça partirait facilement au lavage. Ce n'était pas pire que du vomi, et elle savait de quoi elle parlait.
Pendant que l'inspectrice nullarde remettait sa moustache correctement – elle l'aimait quand même sacrément bien cette moustache, et ce chapeau aussi – Terry se mit à tourner autour d'elle comme un vautour, la mitraillant de questions dont elle savait déjà les réponses.
Astrid resta fidèle à elle-même, totalement débile :
-Ah, ok, tu me poses des questions comme ça alors qu'on s'est pas revues depuis des semaines, après avoir pointé une dague vers moi et après m'avoir vue m'étouffer par terre sans un « Bonsoir » ni même un « ça va ? ». Elle se cacha le visage derrière ses mains et fit mine de fondre en larmes : Ton père et moi nous t'avons mieux élevée que ça ! Snif. C'est Terry-ble tout ça ! Je suis choquée déçue ! On s'inquiète vraiment pour toi, lui et moi. Enfin, plus lui que moi.
Tiens, ça sonnait bizarre tout ça, venant d'elle. Elle observa la réaction de Terry en écartant ses doigts, puis décida d'abandonner cette mascarade. La femme aux cheveux blancs fit une pichenette surprise à la jeune fille et haussa les épaules avec un sourire narquois:
-Bah. Je raconte pas mal de conneries dans ma vie, mais la dernière partie est vraie. On s'inquiète pour toi, et il m'a demandée de te demander ce que tu caches, entre filles et surtout, entre amies. L'histoire de te suivre c'est de ma propre initiative, pour savoir où t'allais. Mais, que peux-tu bien cacher ?
Cette fois-ci, ce fut au tour d'Astrid de tourner autour de l'aventurière.
Elle pouvait cacher de nombreuses choses qu'elle ne voudrait pas que son père découvre. Toutefois, Astrid n'avait pas pu observer comment Terry réagissait réellement et ne pouvait que se baser sur les dires du père.
-Tu te drogues ? T'es devenue alcoolique ? Tu as tué quelqu'un de tes mains ? Tes partenaires d'aventure sont morts et ça t'a traumatisé ? Tu connais désormais le plaisir de la chair ? Un homme ? Une femme ? Pour être franc, j'ai déjà mes suspicions tu sais…
Elle s'approcha de Terry et lui tapota l'épaule avec un air désolé et un peu gêné, le tout rendu ridicule à cause de sa moustache :
-Tu vas chez ton oncle en douce au beau milieu de la nuit en cachant ton visage, tu as peur d'être suivie ou d'être reconnue, ça a été le sujet de la dispute avec ton père plus tôt dans la journée…Tu peux compter sur moi Terry, je ne dirai pas à ton père que tu as une relation incestueuse et totalement interdite avec ton oncle. L'important, c'est que tu sois heureuse avec lui. Ton père finira par le comprendre et moi, j'vous soutiens.
Snif, les enfants grandissaient vite quand même. Un peu trop trop vite. Il ne fallait pas s'étonner que la gamine voulait cacher ça à son père!
Mais bon. Ça ne restait que des suspicions, et elle se mordait intérieurement la joue pour éviter de mourir de rire en attendant de voir la réaction de Terry face à ces accusations débiles et outrancières.
Enfin. Elle espérait que c'était des accusations débiles et outrancières, parce que sinon, ce serait assez gênant.
-Quelle indignité. C'est honteux ! S'exclama t-elle une nouvelle fois.
Astrid avait beau faire la personne outrée et choquée, mais en soi, ce n'était pas un mauvais changement. Terry prenait juste plus de...euh...précautions ? Ouais. On pouvait dire ça comme ça. Mais c'était assez inquiétant quand même. Qu'est-ce qu'en dirait le père ? Elle l'imaginait déjà, et ce ne serait pas un agréable moment à passer pour la fille Heartlake.
-Désolée Astrid hein je…
AH. Terry l'avait donc reconnue. Mince.
-As...Astrid ? Répéta celle-ci en balbutiant. Elle toussa une nouvelle fois et rendit sa voix plus grave et prit un accent des plus...étranges. Yé ne vois pas de quoi vous palez m'dam, yé m’appelle...Euh...Allez Astrid, invente donc un nom potable, réaliste et pas trop débile. Pedro.
AH.
Après s'être violemment frappée le front avec la paume de sa main, elle abandonna très vite l'idée de tromper Terry qui, de son œil expert et totalement pas à cause du costume ridicule de la femme à tout faire, l'avait reconnue. Avec un petit soupir exaspéré, elle accepta la main tendue et se releva en se tapant le postérieur pour y enlever la poussière et regarda un peu dépitée ses vêtements tachés à cause du jus. Heureusement que ce n'était pas du vin et que ça partirait facilement au lavage. Ce n'était pas pire que du vomi, et elle savait de quoi elle parlait.
Pendant que l'inspectrice nullarde remettait sa moustache correctement – elle l'aimait quand même sacrément bien cette moustache, et ce chapeau aussi – Terry se mit à tourner autour d'elle comme un vautour, la mitraillant de questions dont elle savait déjà les réponses.
Astrid resta fidèle à elle-même, totalement débile :
-Ah, ok, tu me poses des questions comme ça alors qu'on s'est pas revues depuis des semaines, après avoir pointé une dague vers moi et après m'avoir vue m'étouffer par terre sans un « Bonsoir » ni même un « ça va ? ». Elle se cacha le visage derrière ses mains et fit mine de fondre en larmes : Ton père et moi nous t'avons mieux élevée que ça ! Snif. C'est Terry-ble tout ça ! Je suis choquée déçue ! On s'inquiète vraiment pour toi, lui et moi. Enfin, plus lui que moi.
Tiens, ça sonnait bizarre tout ça, venant d'elle. Elle observa la réaction de Terry en écartant ses doigts, puis décida d'abandonner cette mascarade. La femme aux cheveux blancs fit une pichenette surprise à la jeune fille et haussa les épaules avec un sourire narquois:
-Bah. Je raconte pas mal de conneries dans ma vie, mais la dernière partie est vraie. On s'inquiète pour toi, et il m'a demandée de te demander ce que tu caches, entre filles et surtout, entre amies. L'histoire de te suivre c'est de ma propre initiative, pour savoir où t'allais. Mais, que peux-tu bien cacher ?
Cette fois-ci, ce fut au tour d'Astrid de tourner autour de l'aventurière.
Elle pouvait cacher de nombreuses choses qu'elle ne voudrait pas que son père découvre. Toutefois, Astrid n'avait pas pu observer comment Terry réagissait réellement et ne pouvait que se baser sur les dires du père.
-Tu te drogues ? T'es devenue alcoolique ? Tu as tué quelqu'un de tes mains ? Tes partenaires d'aventure sont morts et ça t'a traumatisé ? Tu connais désormais le plaisir de la chair ? Un homme ? Une femme ? Pour être franc, j'ai déjà mes suspicions tu sais…
Elle s'approcha de Terry et lui tapota l'épaule avec un air désolé et un peu gêné, le tout rendu ridicule à cause de sa moustache :
-Tu vas chez ton oncle en douce au beau milieu de la nuit en cachant ton visage, tu as peur d'être suivie ou d'être reconnue, ça a été le sujet de la dispute avec ton père plus tôt dans la journée…Tu peux compter sur moi Terry, je ne dirai pas à ton père que tu as une relation incestueuse et totalement interdite avec ton oncle. L'important, c'est que tu sois heureuse avec lui. Ton père finira par le comprendre et moi, j'vous soutiens.
Snif, les enfants grandissaient vite quand même. Un peu trop trop vite. Il ne fallait pas s'étonner que la gamine voulait cacher ça à son père!
Mais bon. Ça ne restait que des suspicions, et elle se mordait intérieurement la joue pour éviter de mourir de rire en attendant de voir la réaction de Terry face à ces accusations débiles et outrancières.
Enfin. Elle espérait que c'était des accusations débiles et outrancières, parce que sinon, ce serait assez gênant.
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Au fond, tu espères très largement te tromper. Que la présence d’Astrid ici ne soit du qu’au hasard et qu’elle ne te suivait pas parce que si tel était le cas, ça voudrait surement dire que tu as éveillé des soupçons quant à quelque chose et ça … c’était la dernière chose que tu souhaitais. Ton comportement avait effectivement probablement changé, en ce moment, cependant, tu continuais naïvement d’espérer que ça n’inquiète personne plus que nécessaire. Ton père posait déjà énormément de questions et jusqu’ici, tu estimais parvenir – maladroitement mais tout de même – à le garder à distance assez efficacement. Erreur que voilà.
Tu esquisses un sourire amusé devant une Astrid qui tente encore de conserver sa couverture, une couverture aussi tordue que sa moustache actuellement. Elle prend ainsi un accent étrange, pour finalement abandonner et prendre la main que tu lui offres pour se relever. Plus ça, plus tu sais qu’elle te cache quelque chose, tu es même complètement convaincue désormais et ce malgré ses quelques tentatives pour noyer le poisson.
Les mains sur les hanches, tu laisses Astrid débiter un énorme flot de paroles, des suppositions, des idées, toutes les plus étranges et fausses les unes que les autres. S’il y avait bien quelque chose de rassurant dans tout ça, c’était que ton père te connaissait. Astrid te connaissait. Par conséquent, il était totalement impossible que l’un d’entre eux ne se mette à ne serait qu’imaginer un petit dixième de la réalité. L’alcool. La drogue. Les basiques que l’on pouvait imputer au comportement étrange de n’importe quel adolescent … sauf que tu n’étais plus une adolescente, quand bien même ces derniers temps, il t’arrivait d’agir comme tel.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Des meurtres dans le coin récemment hein ? Bonne excuse, pour être prudente, Astrid devait l'admettre. Mais si elle voulait être si prudente que ça, pourquoi sortir une fois la nuit tombée et en cachette pour voir son oncle ? Meh. C'était bizarre. Toutefois, malgré ses suspicions, la détective ne laissa rien paraître, se contentant d'être elle-même.
Au final, Terry avait l'air de bien prendre le fait que son père avait demandé à Astrid de l'aide et que les deux s'inquiétaient. Pendant un instant, la jeune femme avait cru que la fille allait se montrer un peu plus choquée que ça, mis il n'en fut rien. Elle avait accepté cette nouvelle avec un simple soupir. Peut-être s'était-elle attendue à ce que ce genre de chose arrive et que son père s'inquiétait pour elle.
Il fallait dire que son père était un sacré papa poule aussi, au plus grand dam de tout le monde. Toujours à s'inquiéter pour sa fille et à se demander ce qu'elle faisait, si elle était en sécurité, si elle mangeait bien 3 repas par jour, si elle se brossait les dents matin midi et soir...BON. Peut-être pas jusqu'à là, mais le père en était pas loin.
Il fallait vraiment qu'il se trouve une autre femme, le pauvre.
Une à une, sans hésiter et sans trembler, Terry réfuta les hypothèses d'Astrid, et, heureusement pour tout le monde, elle n'avait tué personne. C'était déjà ça. Elle ne présentait pas les signes d'une addiction quelconque à la drogue, et Astrid aurait reconnu les yeux d'un meurtrier, ayant rencontré nombre de criminels et ayant elle-même du sang sur les mains. Il n'en fallut pas plus à Astrid pour la croire.
Et puis, Terry se mit à rire. Pas n'importe quel rire, mais un fou rire. De toute évidence, les suspicions d'Astrid étaient belles et biens stupides, et cela la soulageait de voir la jeune aventurière rire un bon coup. Elle fit mine de s'essuyer le front et poussa un soupir soulagé. Le drame familial était évité grâce à la grande ex-commandante qui se mit à rire aussi.
-J'ai une imagination débordante, me suffit de quelques éléments pour créer des hypothèses débiles, tee hee ! Répondit-elle en tirant la langue et en lui faisant un clin d’œil, avant d’enchaîner : Moi ? Ridicule ? Nah, Toi Terry-dicule avec ta dague. Héhé. T'as compris… ?
Exaspérante était le mot le plus approprié pour décrire Astrid Dalgaard, une femme à qui l'on mettrait des baffes volontiers pour ses blagues de mauvais goût.
-Pour une affaire ? Répéta la blagueuse en ricanant. Il faut mieux choisir ses mots ma petite, pour éviter que ce soit...mal interprété, heh.
Elle n'en ratait pas une. Foutez lui un couteau sous la gorge, et elle réussirait quand même à vous sortir des blagues d'un emballage de bonbon et à se moquer de la situation. À se demander comment Norbert et Terry faisaient pour la supporter.
Si ça ne tenait qu'à la jeune femme aux cheveux blancs, Terry pouvait bien garder son ou ses secrets. Astrid elle-même avait des secrets qu'elle ne voulait pas vraiment révéler à tout le monde. Même si dans son cas, peu de gens étaient prêts à la croire.
Cela étant dit, un travail était un travail. L'aventurière cachait quelque chose, c'en était certain et Astrid voulait une réponse, peu importe laquelle, pour convaincre le père de ne pas s’inquiéter et d'arrêter de se ronger les sangs. La fille pouvait faire ce qui lui plaisait, Astrid ne s'en souciait pas et l'encouragerait même, tant que cela n'était pas...dangereux ni stupide. Mais quelque chose lui disait que c'était à la fois absolument dangereux et extrêmement stupide.
Dans sa gentillesse infinie, la jeune fille tant attentionnée proposa à Astrid de rentrer à la taverne pour sécher ses affaires et se laver un bon coup pour ne pas puer la mort (la pomme). Sans protester, la travailleuse indépendante se laissa tirer, écoutant avec soin ce que Terry lui disait. Elle allait lui dire...ce qu'elle voulait savoir… ? Genre… ?
-Ce que je veux savoir ? Même si je te demande ton tour de poitrine ou la couleur de ta culotte… ?
Astrid, comme toujours, avait ce sourire moqueur collé sur son visage, rendu encore plus ridicule avec sa moustache. De toute évidence, des baffes se perdaient pour qu'elle apprenne peut-être un jour à faire des blagues plus appropriées.
...
Ce jour-là, les poules auront des dents.
Au final, Terry avait l'air de bien prendre le fait que son père avait demandé à Astrid de l'aide et que les deux s'inquiétaient. Pendant un instant, la jeune femme avait cru que la fille allait se montrer un peu plus choquée que ça, mis il n'en fut rien. Elle avait accepté cette nouvelle avec un simple soupir. Peut-être s'était-elle attendue à ce que ce genre de chose arrive et que son père s'inquiétait pour elle.
Il fallait dire que son père était un sacré papa poule aussi, au plus grand dam de tout le monde. Toujours à s'inquiéter pour sa fille et à se demander ce qu'elle faisait, si elle était en sécurité, si elle mangeait bien 3 repas par jour, si elle se brossait les dents matin midi et soir...BON. Peut-être pas jusqu'à là, mais le père en était pas loin.
Il fallait vraiment qu'il se trouve une autre femme, le pauvre.
Une à une, sans hésiter et sans trembler, Terry réfuta les hypothèses d'Astrid, et, heureusement pour tout le monde, elle n'avait tué personne. C'était déjà ça. Elle ne présentait pas les signes d'une addiction quelconque à la drogue, et Astrid aurait reconnu les yeux d'un meurtrier, ayant rencontré nombre de criminels et ayant elle-même du sang sur les mains. Il n'en fallut pas plus à Astrid pour la croire.
Et puis, Terry se mit à rire. Pas n'importe quel rire, mais un fou rire. De toute évidence, les suspicions d'Astrid étaient belles et biens stupides, et cela la soulageait de voir la jeune aventurière rire un bon coup. Elle fit mine de s'essuyer le front et poussa un soupir soulagé. Le drame familial était évité grâce à la grande ex-commandante qui se mit à rire aussi.
-J'ai une imagination débordante, me suffit de quelques éléments pour créer des hypothèses débiles, tee hee ! Répondit-elle en tirant la langue et en lui faisant un clin d’œil, avant d’enchaîner : Moi ? Ridicule ? Nah, Toi Terry-dicule avec ta dague. Héhé. T'as compris… ?
Exaspérante était le mot le plus approprié pour décrire Astrid Dalgaard, une femme à qui l'on mettrait des baffes volontiers pour ses blagues de mauvais goût.
-Pour une affaire ? Répéta la blagueuse en ricanant. Il faut mieux choisir ses mots ma petite, pour éviter que ce soit...mal interprété, heh.
Elle n'en ratait pas une. Foutez lui un couteau sous la gorge, et elle réussirait quand même à vous sortir des blagues d'un emballage de bonbon et à se moquer de la situation. À se demander comment Norbert et Terry faisaient pour la supporter.
Si ça ne tenait qu'à la jeune femme aux cheveux blancs, Terry pouvait bien garder son ou ses secrets. Astrid elle-même avait des secrets qu'elle ne voulait pas vraiment révéler à tout le monde. Même si dans son cas, peu de gens étaient prêts à la croire.
Cela étant dit, un travail était un travail. L'aventurière cachait quelque chose, c'en était certain et Astrid voulait une réponse, peu importe laquelle, pour convaincre le père de ne pas s’inquiéter et d'arrêter de se ronger les sangs. La fille pouvait faire ce qui lui plaisait, Astrid ne s'en souciait pas et l'encouragerait même, tant que cela n'était pas...dangereux ni stupide. Mais quelque chose lui disait que c'était à la fois absolument dangereux et extrêmement stupide.
Dans sa gentillesse infinie, la jeune fille tant attentionnée proposa à Astrid de rentrer à la taverne pour sécher ses affaires et se laver un bon coup pour ne pas puer la mort (la pomme). Sans protester, la travailleuse indépendante se laissa tirer, écoutant avec soin ce que Terry lui disait. Elle allait lui dire...ce qu'elle voulait savoir… ? Genre… ?
-Ce que je veux savoir ? Même si je te demande ton tour de poitrine ou la couleur de ta culotte… ?
Astrid, comme toujours, avait ce sourire moqueur collé sur son visage, rendu encore plus ridicule avec sa moustache. De toute évidence, des baffes se perdaient pour qu'elle apprenne peut-être un jour à faire des blagues plus appropriées.
...
Ce jour-là, les poules auront des dents.
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Tu n’aimais pas mentir. Le mensonge n’était pas dans tes habitudes, et tu pouvais même dire que d’ordinaire, tu n’aimais pas ça. Tu ne supportais pas que l’on se permette de te mentir, pour toi, ça avait toujours été quelque chose de mal et même si tu avais conscience que le mensonge était toujours forcément l’option la plus facile, ton père t’avais appris que la vérité était au final plus bénéfique, et surtout, moins problématique sur le long terme. Pourtant, Terry, tu t’en rendais compte aujourd’hui : il y avait des fois ou mentir, même à ses proches, était nécessaire. Tes choix, ces dernières semaines, n’étaient probablement pas les meilleurs, loin de là. Tu avais eu le choix. Le choix de tout arrêter, de continuer de vivre une vie assez simple, ta vie d’aventurière, rien de plus. C’est vrai, oui, que tu aurais pu mettre ton petit-ami à la porte et lui dire que tu ne voulais plus le revoir. A la place, tu t’étais mise à vouloir l’aider, tu t’étais mise en tête de le soutenir, tu continuais de le rencontrer en cachette et alors que tu étais tout à fait disposée à annoncer ta relation à ton père, a un moment donné, tu ne l’étais désormais plus du tout.
Habituée à l’humour d’Astrid, tu esquisses un léger sourire. Ce n’est pas réellement drôle, disons que c’est une habitude que tu as prise avec le temps, par gentillesse et courtoisie, celle d’au moins sourire en réponses à ses blagues, frisant parfois le ridicule. D’une main, tu viens retirer la capuche, la laissant glisser le long de tes cheveux roux, tu finis par t’avancer dans la ruelle, faisant donc demi-tour, reprenant la direction de la taverne de ton père. Songeuse, tu restes particulièrement silencieuse le temps de cette courte marche, trop occupée il faut le dire à réfléchir à ce que tu peux dire, ou non, à cette vieille amie.
Tu pousses la porte de la taverne, et le regard surpris de ton vieux père se pose sur toi. C’est vrai qu’il ne t’avait pas vue sortir. Tu lui offres un sourire, et puis, le laissant à son travail, tu ouvres la porte donnant sur la partie privée de la taverne, laissant passer Astrid en premier avant de lui emboîter le pas jusqu’à la cuisine où tu abandonnes ta cape avant de prendre l’escalier. Ce n’est qu’une fois la porte fermée que tu soupires, et puis, tu décroches l’un des chemisiers que tu lances sur un fauteuil avant de te détourner, par politesse plus qu’autre chose pour laisser ton amie se changer. Tu te plantes à la fenêtre, observant l’extérieur, les allers et venues des clients.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Astrid accepta ce « non. » avec un ricanement et un haussement d'épaule. Elle était habituée à ce que l'on riy avec elle, ou au contraire, à ce qu'on la recale directement, ce qui ne la vexait pas vraiment. Toutefois, la réponse de Terry indiquait qu'elle avait encore la tête sur les épaules et n'était pas devenue totalement dingue en répondant non à cette blague foireuse. Si elle avait répondu oui, même Astrid n'aurait pas su quoi faire et comment réagir. « Il aurait fallu l'emmener dans une clinique psychiatrique » pensa-t-elle d'une manière tout à faire sérieuse.
Cela dit, il en fallait plus pour rembarrer Astrid et ses remarques stupides et foireuses
-Pour le tour de poitrine j'étais sérieuse tu sais. Tu voulais me prêter des vêtements non ? On a pas vraiment la même taille...là.
Et par là, elle voulait indiquer la poitrine. Nul doute qu'Astrid semblait un peu mieux développée que Terry à ce niveau, ce qui était légèrement ironique en sachant qu'Astrid était en réalité un vieillard de 83 ans.
-Et sinon promis, je penserai à de meilleurs questions. Un peu plus sérieuses. Enfin, je promets rien, même si je viens de le faire.
Ridicule, absurde, casse-pied, mais elle allait tout de même devoir se tenir à carreau et se montrer en effet un peu plus sérieuse si elle ne voulait pas que Terry change d'avis. Elle en était parfaitement capable quand elle le voulait, mais il fallait tout de même une bonne raison pour qu'elle arrête d'être conne.
Lorsqu'elles arrivèrent à la taverne, Astrid vit dans le regard du père la surprise et le choc de voir que sa fille s'était en effet cassée en douce. Il ne l'avait pas crue au début. Et toc. Ça lui apprendrait à douter d'Astrid et de son flair. Toutefois, celle-ci tenta de communiquer avec le père via le langage des signes et avec moult gesticulations. Elle fit un OK avec sa main et pour lui signaler que tout était sous contrôle. Dans le dos de Terry, elle imita également quelqu'un tenter de poignarder une pauvre victime (elle) avec une dague. Elle se prit ensuite la gorge avec ses deux mains, imitant une personne s'étouffant ou mourant d'agonie, au choix. Suite à ce spectacle, elle lui refit un signe avec sa main comme quoi tout était Ok, le tout avec un grand sourire moqueur et qu'il ne fallait pas la déranger elle et Terry.
Est-ce qu'elle venait d'empirer la situation avec le père ? Peut-être. Elle irait probablement le lui ré-expliquer plus tard de vive voix pour éviter les malentendus du type « ta fille vient de tuer quelqu'un avec une dague ».
Une fois à destination, Astrid accepta le chemisier de Terry qu'elle enfila prestement après avoir enlevé sa propre chemise tachée.
-Pas besoin de te détourner. On est entre filles, huéhuéhuéhué. Dit-elle en ricanant grassement, avant d'enlever sa moustache expressément pour faire plus « fille ». Et sinon j'avais raison, c'un peu serré, même si j'étouffe pas. Tu devrais boire plus de lait, ça t'aiderait. Et les mecs aiment bien, en général. Pour le « sans tache » euh, est-ce que les traces de vomi comptent… ?
Elle connaissait déjà la réponse mais bon, qui ne tentait rien n'avait rien, et elle annonçait déjà les couleurs : jaunâtre.
Bon, un peu de sérieux quand même, Astrid ! Cette dernière haussa d'ailleurs les sourcils lorsque Terry décida à parler du sujet qui l’intéressait :
-Mettre des personnes en danger et attirer des ennuis? Répéta Astrid, soudainement très sérieuse, nul trace de sourire se trouvant sur son visage. Terry n'avait pas l'air de mentir, et semblait également très sérieuse à ce sujet. Donc les doutes et les inquiétudes de ton père sont fondés. Moi qui pensais qu'il était juste parano. Tu t'es donc mis dans un sale pétrin hein. Elle se tapa le menton avec son index, pensive. Le problème ma chère, c'est que ton paternel s'inquiète tellement qu'un jour ou l'autre, il finira par découvrir la vérité, que tu le veuilles ou non. À cause du stress, sa santé pourrait se détériorer aussi. Il est entêté, et tu es tout ce qui lui reste. Et à ce moment là, les conséquences seront peut-être plus désastreuses que si tu lui disais la vérité maintenant.
Son air sérieux se volatilisa pour être remplacé par son sourire narquois habituel :
-Cela dit, on a tous nos secrets et je comprends parfaitement que tu veilles le garder pour… « protéger les autres ». Mais bon, tu as en face de toi la personne qui s'attire le plus d'ennuis de tout Aryon. Tu peux bien tout me raconter, non ? Ou une partie. Histoire que je sorte une excuse valable pour Bebert et qu'il s'arrête de s'inquiéter ne serait-ce qu'un peu.
Elle voulait cacher quelque chose à son entourage qui pourrait mettre en danger sa famille et ses amis…Elle serait pas tombée enceinte d'un noble qui serait capable de tuer toute la famille pour cacher l'existence d'un bâtard, quand même ?
Oh putain, Astrid devrait vraiment arrêter de lire des romans débiles, ça ne lui réussissait pas !
Cela dit, il en fallait plus pour rembarrer Astrid et ses remarques stupides et foireuses
-Pour le tour de poitrine j'étais sérieuse tu sais. Tu voulais me prêter des vêtements non ? On a pas vraiment la même taille...là.
Et par là, elle voulait indiquer la poitrine. Nul doute qu'Astrid semblait un peu mieux développée que Terry à ce niveau, ce qui était légèrement ironique en sachant qu'Astrid était en réalité un vieillard de 83 ans.
-Et sinon promis, je penserai à de meilleurs questions. Un peu plus sérieuses. Enfin, je promets rien, même si je viens de le faire.
Ridicule, absurde, casse-pied, mais elle allait tout de même devoir se tenir à carreau et se montrer en effet un peu plus sérieuse si elle ne voulait pas que Terry change d'avis. Elle en était parfaitement capable quand elle le voulait, mais il fallait tout de même une bonne raison pour qu'elle arrête d'être conne.
Lorsqu'elles arrivèrent à la taverne, Astrid vit dans le regard du père la surprise et le choc de voir que sa fille s'était en effet cassée en douce. Il ne l'avait pas crue au début. Et toc. Ça lui apprendrait à douter d'Astrid et de son flair. Toutefois, celle-ci tenta de communiquer avec le père via le langage des signes et avec moult gesticulations. Elle fit un OK avec sa main et pour lui signaler que tout était sous contrôle. Dans le dos de Terry, elle imita également quelqu'un tenter de poignarder une pauvre victime (elle) avec une dague. Elle se prit ensuite la gorge avec ses deux mains, imitant une personne s'étouffant ou mourant d'agonie, au choix. Suite à ce spectacle, elle lui refit un signe avec sa main comme quoi tout était Ok, le tout avec un grand sourire moqueur et qu'il ne fallait pas la déranger elle et Terry.
Est-ce qu'elle venait d'empirer la situation avec le père ? Peut-être. Elle irait probablement le lui ré-expliquer plus tard de vive voix pour éviter les malentendus du type « ta fille vient de tuer quelqu'un avec une dague ».
Une fois à destination, Astrid accepta le chemisier de Terry qu'elle enfila prestement après avoir enlevé sa propre chemise tachée.
-Pas besoin de te détourner. On est entre filles, huéhuéhuéhué. Dit-elle en ricanant grassement, avant d'enlever sa moustache expressément pour faire plus « fille ». Et sinon j'avais raison, c'un peu serré, même si j'étouffe pas. Tu devrais boire plus de lait, ça t'aiderait. Et les mecs aiment bien, en général. Pour le « sans tache » euh, est-ce que les traces de vomi comptent… ?
Elle connaissait déjà la réponse mais bon, qui ne tentait rien n'avait rien, et elle annonçait déjà les couleurs : jaunâtre.
Bon, un peu de sérieux quand même, Astrid ! Cette dernière haussa d'ailleurs les sourcils lorsque Terry décida à parler du sujet qui l’intéressait :
-Mettre des personnes en danger et attirer des ennuis? Répéta Astrid, soudainement très sérieuse, nul trace de sourire se trouvant sur son visage. Terry n'avait pas l'air de mentir, et semblait également très sérieuse à ce sujet. Donc les doutes et les inquiétudes de ton père sont fondés. Moi qui pensais qu'il était juste parano. Tu t'es donc mis dans un sale pétrin hein. Elle se tapa le menton avec son index, pensive. Le problème ma chère, c'est que ton paternel s'inquiète tellement qu'un jour ou l'autre, il finira par découvrir la vérité, que tu le veuilles ou non. À cause du stress, sa santé pourrait se détériorer aussi. Il est entêté, et tu es tout ce qui lui reste. Et à ce moment là, les conséquences seront peut-être plus désastreuses que si tu lui disais la vérité maintenant.
Son air sérieux se volatilisa pour être remplacé par son sourire narquois habituel :
-Cela dit, on a tous nos secrets et je comprends parfaitement que tu veilles le garder pour… « protéger les autres ». Mais bon, tu as en face de toi la personne qui s'attire le plus d'ennuis de tout Aryon. Tu peux bien tout me raconter, non ? Ou une partie. Histoire que je sorte une excuse valable pour Bebert et qu'il s'arrête de s'inquiéter ne serait-ce qu'un peu.
Elle voulait cacher quelque chose à son entourage qui pourrait mettre en danger sa famille et ses amis…Elle serait pas tombée enceinte d'un noble qui serait capable de tuer toute la famille pour cacher l'existence d'un bâtard, quand même ?
Oh putain, Astrid devrait vraiment arrêter de lire des romans débiles, ça ne lui réussissait pas !
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Un sourire passe sur tes lèvres. Un pâle sourire, sans doute largement gâché par la pression, et cette certaine forme de crainte que tu ne peux pas t’empêcher de ressentir à ce moment bien précis. Tu n’avais l’intention de parler de tout ça à personne et ce pour plusieurs bonnes raisons. La première, c’était bien entendu parce que tu refusais que tes proches se mêlent de tout ça d’une manière ou d’une autre, qu’ils se mettent en danger en se mettant en tête de te filer un coup de main dont tu n’as de toute façon pas besoin. Ton père penserait que tu t’es mise dans les ennuis, il chercherait à t’en tirer par tous les moyens quand toi, tu n’en aurais même pas l’intention. La seconde, c’était tout simplement parce que tu estimais que tout ça, ça ne regardait que toi, que c’était ta vie personnelle et que tu étais la seule à décider si oui, ou non, tu avais envie d’en parler. Et puis, la dernière, c’était juste parce que tu savais pertinemment ce que pensait ton petit-ami de tout ça, le jeune homme avait été clair, il ne voulait pas que tu parles de lui, de ses problèmes, et de ce qu’il avait fait à qui que ce soit.
Un soupire.
Le quatrième. Ou le cinquième.
Tu ne sais même plus.
Tes doigts se sont naturellement agrippés au tissu fin de ta jupe longue.
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Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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-Tu as de bons arguments, Astrid …
Tout en disant cela, Terry avait posé ses yeux sur le corps de la jeune femme. Cette dernière fit mine d'être fortement embarrassée et cacha sa poitrine avec ses bras.
-Kyaa ! Pas la peine d'appeler ça de bons arguments, c'est du harcèlement sexuel, madame ! Dit-elle avant de ricaner à son propre humour salace et débile.
Il lui en fallait peu, pour être heureuse et rire. Mais elle était comme ça, et même malgré une situation qui était pourtant assez sérieuse. Car après tout, Terry allait quand même lui dire quelque chose qui pouvait potentiellement mettre en danger ses proches.
Autant prendre ses aises cela dit. La jeune travailleuse indépendante s'assit dans le fauteuil et croisa ses jambes, attendant que Terry déballe son sac et dévoile absolument tout de sa situation. Elle était prête à entendre le pire et le plus ridicule, prête à venir en aide à son amie même si elle n'avait apparemment pas besoin de coup de main. Elle l'observa donc parler, observa sa moindre réaction et la regarda droit dans les yeux , de ses yeux qui avaient vu 83 ans de vie.
Calmement, sans dire le moindre mot, sans bouger le moindre sourcil et avec un sérieux qui ne lui ressemblait absolument pas, Astrid écouta l'histoire de Terry.
Une histoire d'amour entre la jeune fille d'un tavernier et un garçon délinquant. Un amour interdit. Une histoire banale, presque clichée. Le problème, c'était dans quel genre d'ennuis le dit garçon s'était fourré. Il avait quand même dû quitter la capitale et était recherché. Drogue ? Vol ? Meurtre ? Autre ? De toute évidence, l'aventurière ne voulait pas le dévoiler, sinon elle l'aurait fait.
Elle aussi, elle connaissait un jeune garçon qui était recherché et qui était introuvable. Recherché pour meurtre. Ça ne pouvait quand même pas… ? Non. La coïncidence serait trop grosse. Et elle ne voyait ABSOLUMENT pas les deux ensembles. Terry avait sûrement bien meilleur goût, si elle était autant attaché au bonhomme.
Quelqu'un d'autre probablement donc. Elle devrait mener son enquête sur les récentes personnes recherchées.
Suite à cela, Astrid ferma les yeux et posa sa tête contre le fauteuil, en poussant un profond soupir. Qu'aurait-elle fait, en tant que père ? Qu'aurait-elle fait avec sa fille, dans son ancienne vie ? Ce que Terry avait prédit dans le cas où son paternel découvrirait la vérité était réaliste. Elle voyait parfaitement Bebert faire ça, peu importe si sa fille venait à le détester de tout son cœur ensuite. Ce serait après tout pour sa propre sécurité. En tant que père, en tant que ex-garde, mais surtout en tant qu'amie, elle aimerait bien entendu que Terry arrête toute relation avec le criminel en question. Toutefois, Astrid la savait têtue comme une mule. Si elle voulait continuer à le voir, elle ne pouvait pas vraiment l'en empêcher. Mais il y avait des risques. Et parmi ceux-là, inévitablement….
-Qu'arrive-t-il quand une personne meurt ? Demanda soudainement Astrid en regardant le plafond. Elle resta silencieuse un moment, puis continua : La seule chose que je sais, c'est que les personnes qui nous aiment pleureront notre mort et qu'on leur manquera.
Avait-elle manqué à sa famille lors de sa mort ? Jusqu'à ce jour, elle n'en avait pas encore la réponse. Probablement que oui.
Elle se releva sans prévenir de son fauteuil avec énergie, un sourire taquin affiché sur son visage.
-T'es donc tombée amoureuse d'un garçon hein. C'est normal pour une jolie fille de ton âge super mignonne. Elle s'approcha de la jeune Heartlake pour lui tapoter l'épaule : Mes félicitations pour avoir trouvé quelqu'un que t'aimes bien. Même si le fait qu'une jeune fille gentille et innocente tombe amoureuse d'un délinquant est un peu cliché. T'es un peu en retard cela dit, je commençais à m’inquiéter en me disant que peut-être tu n'étais pas intéressée par l'amour ou quoi que ce soit héhé. Dis-moi coquine, jusqu'où vous êtes allés… ? Est-ce que t'es encore vierge du coup ?
C'était, clairement, du harcèlement sexuel. Imaginez donc un vieux bonhomme de 83 ans demander ça à une fille de 19 ans. Yikes. Cela dit, ça n’intéressait pas vraiment Astrid car elle le faisait juste pour détendre l'atmosphère un peu lourde et passer pour l'idiote de service, comme à son habitude. Elle continua en haussant les épaules :
-Bah, dans tous les cas, je ne pense pas pouvoir t'arrêter, même si je l'aimerais. Tu es adulte, tu es libre de faire ce que tu veux, même si je m'inquiète un peu du fait que tu te sois attaché à un criminel, je dois le dire. C'est quand même un peu dangereux. M'enfin, qui sait ce qu'il arrivera dans le futur ? Qui sait si les choix que tu prends maintenant sont les bons ou les mauvais ? Seul le futur nous le dira. Mais une chose est certaine. Une fois de plus, elle regarda droit dans les yeux Terry, toute trace d'humour disparue. Si tu meurs à cause de ton petit-copain, dans le pire des scénarios, on ne sait jamais, saches que sans aucun doute, ton père en finira avec sa vie. Es-tu prête à prendre ce risque ?
Cette question, elle avait depuis longtemps voulu la lui poser depuis que la jeune fille était devenue aventurière, un métier où la mort pouvait frapper à tout moment. C'était un moment comme un autre pour tester sa détermination.
Tout en disant cela, Terry avait posé ses yeux sur le corps de la jeune femme. Cette dernière fit mine d'être fortement embarrassée et cacha sa poitrine avec ses bras.
-Kyaa ! Pas la peine d'appeler ça de bons arguments, c'est du harcèlement sexuel, madame ! Dit-elle avant de ricaner à son propre humour salace et débile.
Il lui en fallait peu, pour être heureuse et rire. Mais elle était comme ça, et même malgré une situation qui était pourtant assez sérieuse. Car après tout, Terry allait quand même lui dire quelque chose qui pouvait potentiellement mettre en danger ses proches.
Autant prendre ses aises cela dit. La jeune travailleuse indépendante s'assit dans le fauteuil et croisa ses jambes, attendant que Terry déballe son sac et dévoile absolument tout de sa situation. Elle était prête à entendre le pire et le plus ridicule, prête à venir en aide à son amie même si elle n'avait apparemment pas besoin de coup de main. Elle l'observa donc parler, observa sa moindre réaction et la regarda droit dans les yeux , de ses yeux qui avaient vu 83 ans de vie.
Calmement, sans dire le moindre mot, sans bouger le moindre sourcil et avec un sérieux qui ne lui ressemblait absolument pas, Astrid écouta l'histoire de Terry.
Une histoire d'amour entre la jeune fille d'un tavernier et un garçon délinquant. Un amour interdit. Une histoire banale, presque clichée. Le problème, c'était dans quel genre d'ennuis le dit garçon s'était fourré. Il avait quand même dû quitter la capitale et était recherché. Drogue ? Vol ? Meurtre ? Autre ? De toute évidence, l'aventurière ne voulait pas le dévoiler, sinon elle l'aurait fait.
Elle aussi, elle connaissait un jeune garçon qui était recherché et qui était introuvable. Recherché pour meurtre. Ça ne pouvait quand même pas… ? Non. La coïncidence serait trop grosse. Et elle ne voyait ABSOLUMENT pas les deux ensembles. Terry avait sûrement bien meilleur goût, si elle était autant attaché au bonhomme.
Quelqu'un d'autre probablement donc. Elle devrait mener son enquête sur les récentes personnes recherchées.
Suite à cela, Astrid ferma les yeux et posa sa tête contre le fauteuil, en poussant un profond soupir. Qu'aurait-elle fait, en tant que père ? Qu'aurait-elle fait avec sa fille, dans son ancienne vie ? Ce que Terry avait prédit dans le cas où son paternel découvrirait la vérité était réaliste. Elle voyait parfaitement Bebert faire ça, peu importe si sa fille venait à le détester de tout son cœur ensuite. Ce serait après tout pour sa propre sécurité. En tant que père, en tant que ex-garde, mais surtout en tant qu'amie, elle aimerait bien entendu que Terry arrête toute relation avec le criminel en question. Toutefois, Astrid la savait têtue comme une mule. Si elle voulait continuer à le voir, elle ne pouvait pas vraiment l'en empêcher. Mais il y avait des risques. Et parmi ceux-là, inévitablement….
-Qu'arrive-t-il quand une personne meurt ? Demanda soudainement Astrid en regardant le plafond. Elle resta silencieuse un moment, puis continua : La seule chose que je sais, c'est que les personnes qui nous aiment pleureront notre mort et qu'on leur manquera.
Avait-elle manqué à sa famille lors de sa mort ? Jusqu'à ce jour, elle n'en avait pas encore la réponse. Probablement que oui.
Elle se releva sans prévenir de son fauteuil avec énergie, un sourire taquin affiché sur son visage.
-T'es donc tombée amoureuse d'un garçon hein. C'est normal pour une jolie fille de ton âge super mignonne. Elle s'approcha de la jeune Heartlake pour lui tapoter l'épaule : Mes félicitations pour avoir trouvé quelqu'un que t'aimes bien. Même si le fait qu'une jeune fille gentille et innocente tombe amoureuse d'un délinquant est un peu cliché. T'es un peu en retard cela dit, je commençais à m’inquiéter en me disant que peut-être tu n'étais pas intéressée par l'amour ou quoi que ce soit héhé. Dis-moi coquine, jusqu'où vous êtes allés… ? Est-ce que t'es encore vierge du coup ?
C'était, clairement, du harcèlement sexuel. Imaginez donc un vieux bonhomme de 83 ans demander ça à une fille de 19 ans. Yikes. Cela dit, ça n’intéressait pas vraiment Astrid car elle le faisait juste pour détendre l'atmosphère un peu lourde et passer pour l'idiote de service, comme à son habitude. Elle continua en haussant les épaules :
-Bah, dans tous les cas, je ne pense pas pouvoir t'arrêter, même si je l'aimerais. Tu es adulte, tu es libre de faire ce que tu veux, même si je m'inquiète un peu du fait que tu te sois attaché à un criminel, je dois le dire. C'est quand même un peu dangereux. M'enfin, qui sait ce qu'il arrivera dans le futur ? Qui sait si les choix que tu prends maintenant sont les bons ou les mauvais ? Seul le futur nous le dira. Mais une chose est certaine. Une fois de plus, elle regarda droit dans les yeux Terry, toute trace d'humour disparue. Si tu meurs à cause de ton petit-copain, dans le pire des scénarios, on ne sait jamais, saches que sans aucun doute, ton père en finira avec sa vie. Es-tu prête à prendre ce risque ?
Cette question, elle avait depuis longtemps voulu la lui poser depuis que la jeune fille était devenue aventurière, un métier où la mort pouvait frapper à tout moment. C'était un moment comme un autre pour tester sa détermination.
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des secrets dans la pénombre
terry & astrid
Elle parvient à te faire sourire … c’est déjà ça. A l’heure actuelle, tu es tendue, plus tendue que jamais alors que tu attends de faire face à la réaction de ta vieille amie face à tout ce que tu viens de lui dire. Tu le sais, tu peux t’attendre à tout avec Astrid, en revanche, tu sais aussi qu’elle ne sera pas malveillante. Directe. Franche. Mais pas malveillante, et c’est une chose qui te rassure, c’est aussi probablement l’une des choses qui ont contribuées à faire en sorte que tu te confies à elle, du moins en partie, au sujet de tout ça. D’ailleurs, tu souffles. C’est étrange, mais tu as l’impression de respirer plus librement après ça, comme si lui parler un peu avait enlever un peu du poids que tu portais sur le cœur, mais aussi sur les épaules.
Comme tu aurais dû t’y attendre, le début de la réaction que de la jeune femme n’est que pure plaisanterie, des interrogations qui manquent de sérieux et auxquelles tu ne réponds qu’en levant brièvement les yeux au ciel. Tu sais bien qu’elle fait ça pour te détendre un peu, et mine de rien, elle y parvient. Tu n’en es pas au stade ou tout va bien, et ou tu es réellement sereine, mais c’est déjà bien mieux qu’au début de cette discussion.
La suite du discours d’Astrid t’inquiète. Tu mentirais si tu affirmais que tu n’avais pas déjà penser à ça. Pourtant, avais-tu réellement le choix ? Tu étais coincée, il n’y avait pas d’autres mots. Finalement, il était juste bien trop tard pour faire demi-tour parce que, peu importe ce que tu décidais, tu prenais le risque de souffrir et de faire souffrir.
Tu soupires, lourdement, plus lourdement que les autres fois sans doute.
Made by Neon Demon
Astrid DalgaardEx-Commandant Trolleur
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Astrid haussa un sourcil à la mention du garde. Un garde, devenu criminel, extremement recherché… ? Ce n'était quand même pas...Mais en même temps, des gardes qui devenaient criminels, il n'y en avait pas des masses. C'était rare. Extrêmement rare. Y'avait-il eu un autre cas que celui-ci… ? Elle serra les dents un instant en repensant à Marc-Antoine, puis repoussa cette idée loin de son esprit. Elle ferait comme si Terry parlait d'une autre personne, mais si c'était vraiment lui…Non, Terry ne tomberait jamais amoureux de ce gamin idiot, 4 ans plus jeune, moche comme un trou de balle, et incapable de faire une farce correctement.
Mais si c'était le cas….l'amour pouvait rendre aveugle.
Et la réponse tomba : Non. Elle n'était pas prête à prendre le risque, mais le ferait quand même. Y'avait il une bonne réponse à cette question ? Pas vraiment. Un oui aurait signifié pour Astrid que Terry était déterminée à aller jusqu'au bout, quitte à ce que son père meurt sur le chemin. Astrid lui aurait probablement foutue une bonne claque, respectant quand même ce choix. Quant au non, cela montrait qu'elle pensait encore profondément à son père, et qu'elle ne lui voulait aucun mal, qu'elle ferait attention, malgré les risques, mais qu'elle n'était pas aussi déterminée. Astrid préférait cette réponse, mais ça ne tenait qu'à elle.
Elle était donc si attachée que ça au gamin ? Incapable de l'abandonner… ? Il faudrait qu'elle le rencontre, un de ces jours. Pour lui péter la gueule pour avoir crée autant de soucis à sa petite-amie.
-On a toujours le choix. Fuir est parfois une bonne option. Dit-elle en souriant gentiment.
Elle savait de quoi elle parlait, pour quelqu'un qui fuyait ses responsabilités comme la peste et qui avait été enchaîné à des responsabilité dans une autre vie.
Au long et profond soupir de Terry, la femme à tout faire s'approcha d'elle pour la serrer dans ses bras afin de la câliner. Tout en lui caressant la tête d'une main, elle marmonna :
-Aaaah, une jeune fille amoureuse, qu'est-ce que c'est mignon ! Qu'est ce que les enfants grandissent vite ! Quand je t'ai connu tu n'avais que 12 ans. Le temps passe bien vite. 7 ans déjà. Pour ton père, je lui dirai juste que c'est une histoire de cœur comme je le suspectais, et qu'un vieil homme comme lui ne pourrait pas comprendre le cœur complexe d'une jeune femme amoureuse. J'inventerai aussi un truc pour ton homme. Qu'il est aventurier aussi, que sais-je. T’inquiètes pas, je suis une pro dans le domaine. Il ne t'embêtera plus pendant un moment, sauf peut-être pour que tu lui présentes ton petit copain. Mais tu pourras toujours le recaler, comme toutes les filles qui trouvent que papa est trop collant, haha. Toutefois garde à l'esprit qu'un jour ou l'autre, il voudra la vérité, et qu'il la découvrira.
Astrid cacherait donc la vérité au père Heartlake. Ou du moins, elle ne lui dirait que le strict nécessaire. Encore une fois, était-ce le bon choix à faire ? Si elle lui disait tout, le père ferait son possible pour interdire à la jeune fille de revoir son copain pour sa sécurité, au risque qu'elle fugue. Si Astrid ne lui disait rien, Terry était potentiellement en danger et pourrait y perdre la vie. Quel était le bon choix ? Elle n'en avait aucune idée.
Après un dernier câlin, Astrid recula, observa une dernière fois la fille qui avait tant grandi, gardant son inquiétude au fond d'elle, puis sortit.
Une fois de retour dans la salle de la taverne, elle inventa un mensonge quelconque pour le père, une histoire d'une jeune fille amoureuse d'un jeune homme et qui était trop embarrassée et innocente pour tout raconter à son père qui devrait se montrer patient.
La citoyenne espérait de tout cœur que cette histoire se terminait bien. Ou qu'elle aurait au moins une fin.
...
...
Meh.
Mais si c'était le cas….l'amour pouvait rendre aveugle.
Et la réponse tomba : Non. Elle n'était pas prête à prendre le risque, mais le ferait quand même. Y'avait il une bonne réponse à cette question ? Pas vraiment. Un oui aurait signifié pour Astrid que Terry était déterminée à aller jusqu'au bout, quitte à ce que son père meurt sur le chemin. Astrid lui aurait probablement foutue une bonne claque, respectant quand même ce choix. Quant au non, cela montrait qu'elle pensait encore profondément à son père, et qu'elle ne lui voulait aucun mal, qu'elle ferait attention, malgré les risques, mais qu'elle n'était pas aussi déterminée. Astrid préférait cette réponse, mais ça ne tenait qu'à elle.
Elle était donc si attachée que ça au gamin ? Incapable de l'abandonner… ? Il faudrait qu'elle le rencontre, un de ces jours. Pour lui péter la gueule pour avoir crée autant de soucis à sa petite-amie.
-On a toujours le choix. Fuir est parfois une bonne option. Dit-elle en souriant gentiment.
Elle savait de quoi elle parlait, pour quelqu'un qui fuyait ses responsabilités comme la peste et qui avait été enchaîné à des responsabilité dans une autre vie.
Au long et profond soupir de Terry, la femme à tout faire s'approcha d'elle pour la serrer dans ses bras afin de la câliner. Tout en lui caressant la tête d'une main, elle marmonna :
-Aaaah, une jeune fille amoureuse, qu'est-ce que c'est mignon ! Qu'est ce que les enfants grandissent vite ! Quand je t'ai connu tu n'avais que 12 ans. Le temps passe bien vite. 7 ans déjà. Pour ton père, je lui dirai juste que c'est une histoire de cœur comme je le suspectais, et qu'un vieil homme comme lui ne pourrait pas comprendre le cœur complexe d'une jeune femme amoureuse. J'inventerai aussi un truc pour ton homme. Qu'il est aventurier aussi, que sais-je. T’inquiètes pas, je suis une pro dans le domaine. Il ne t'embêtera plus pendant un moment, sauf peut-être pour que tu lui présentes ton petit copain. Mais tu pourras toujours le recaler, comme toutes les filles qui trouvent que papa est trop collant, haha. Toutefois garde à l'esprit qu'un jour ou l'autre, il voudra la vérité, et qu'il la découvrira.
Astrid cacherait donc la vérité au père Heartlake. Ou du moins, elle ne lui dirait que le strict nécessaire. Encore une fois, était-ce le bon choix à faire ? Si elle lui disait tout, le père ferait son possible pour interdire à la jeune fille de revoir son copain pour sa sécurité, au risque qu'elle fugue. Si Astrid ne lui disait rien, Terry était potentiellement en danger et pourrait y perdre la vie. Quel était le bon choix ? Elle n'en avait aucune idée.
Après un dernier câlin, Astrid recula, observa une dernière fois la fille qui avait tant grandi, gardant son inquiétude au fond d'elle, puis sortit.
Une fois de retour dans la salle de la taverne, elle inventa un mensonge quelconque pour le père, une histoire d'une jeune fille amoureuse d'un jeune homme et qui était trop embarrassée et innocente pour tout raconter à son père qui devrait se montrer patient.
La citoyenne espérait de tout cœur que cette histoire se terminait bien. Ou qu'elle aurait au moins une fin.
...
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Meh.
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