Milo Abbott
Sexe : M
Surnom : le momignard, gamin, petit, etc...
Groupe : Citoyen
Métier : Gamin des rues à temps plein.
Orientation sexuelle : ça préfère les filles. Si elles sont blondes, c'est mieux.
Particularité : Il veut devenir aventurier, alors en attendant, il s’entraîne.
Cet enfant là n'a pas de manières, il va sans nippes pour choquer la noblesse. A ce titre, c'est un artiste : ça se peinture le corps pour avoir l'air plus féroce.
D'ailleurs, on a rarement vu plus mauvaise éducation. L'école : jamais. Le gosse sait à peine lire, par contre, ça compte comme pas deux (pour les affaires c'est utile). Comme on s'en doute, il n'y a que de l'argot dans cette bouche.
Anaérobie
Pratique pour pas s'noyer ni s'fatiguer en courant. L'inconvénient, c'est qu'il ne sent pas les odeurs.
On fait pas plus simple.
Milo est un authentique gamin des rues. Issu d'une famille pauvre fort peu intéressée dans l'éducation de leurs (nombreux) enfants, le garçon a appris très tôt à se débrouiller tout seul... et cela lui va très bien. Passant le plus clair de son temps à vagabonder, il vit dans la pleine insouciance de sa jeunesse. Son innocence, encore intacte, préserve son jeune esprit de l'ombre qui guette les existences plongées dans les ténèbres d'une vie matérielle pauvre et du manque d'éducation. Il est encore loin des tracas de l'homme dont la société transforme les délits de la nécessité en crimes. Son existence est un moineau : ça vole où ça veut, ça picore les graines laissées par les gens bien mis (de préférence, quand ils ne regardent pas), ça dort où ça peut. Milo ne se tracasse de rien, en vérité. Sa misère, il l'appelle liberté. Se baigner nu dans les fontaines en été, tirer un savon au barbier, l'échanger contre un petit cristal à la concurrence pour acheter son pain, chiper une couverture à la lavandière qui étend son linge en hiver, pour avoir chaud : c'est sa vie de petit homme. Il ne voit pas pourquoi il devrait s'en apitoyer. D'ailleurs, les hommes ne chouinent pas : c'est qu'il n'est plus un gosse, Milo. Il exerce son impertinence avec l'art et la manière. Ce que l'on appelle « mal », il l'appelle « alternative à considérer ». Ceux que l'on appelle « malfrats » il les appelle « famille ». Rien n'est menaçant, quand on vit dans ce que craignent les autres. Courageux, il l'est, Milo. C'est un brave garçon et même si la vie l'a fait voyou, il a un grand cœur. Trop jeune pour comprendre la malice, il donne à ceux qui ont encore moins que lui. Il veille sur les plus jeunes, il donne des coups de pouce aux rats de la ville. Misérable parmi les misérables. Son esprit est plein d'impertinence : toujours un bon mot, toujours une répartie. A croire qu'on n'a pas besoin d'avoir jamais ouvert un dictionnaire pour savoir causer. Milo a reçu l'éducation de la rue et de la vie : la seule utile, en vérité, quand on se prévoie pas de se corrompre aux jeux du pouvoir. Sa tête est encore pleine de rêve : dans quelques années il se voit aventurier. D'ici là, il exerce son bâton sur la tête des grands et son prestige au service de la ménagère. Milo s'imagine volontiers adulé pour sa bravoure, auteur de quelque exploit digne d'être inscrit dans la légende. Ça ne mange pas de pain, de rêver... Et quand on n'arrive pas à s'en mettre sous la dent tous les jours, Lucy sait qu'il ne faut pas hésiter à s'en tisser, des chimères. Pour ce qui est du visuel, Milo est dans les clous de son âge : il mesure son mètre trente deux, mais espère bien dépasser les deux mètres quand il sera grand. La montagne de muscle n'est pas pour aujourd'hui non plus, cela dit. Milo est maigrelet, parce que la bonne viande est fort chère et que ce n'est pas avec du pain blanc qu'on se remplume. Cependant, ça fait de lui un oiseau bien agile, plus proche de la leste hirondelle que de la massive corneille. D'aucun l’appellerait macaque, à force de le voir courir les toits et grimper les gouttières comme si c'était facile (ça l'est)... Mais pour la force brute, on repassera : un bâton clouté en pleine tronche fait mal, mais jamais rien de létal quand on a un si petit corps. La mauvaise veine... Mais parfois la nature impose ses lois au dessus de l'ambition : la vie est ainsi faite. En dehors de cela, Milo apparaît bien sale. Il ne l'est pas tant que ça, mais à force de porter des nippes de la veille, on y vient. C'est que ça a des ongles tout pleins de terre et ça n'aime pas se laver derrière les oreilles. D'ailleurs, la chevelure se réclame de l'anarchisme. Milo s'est rasé les côtés de la tête en espérant qu'une crête lui donne de l'allure : l'effet sur le passant est mitigé. Pour le reste, il a une figure de gosse, avec un petit nez en trompette couvert de tâches de rousseur et un sourire trop grand et trop plein de malice pour faire angélique. Ses dents ne sont pas toutes droites et y'a encore un bel espace entre les deux de devant. Autrement, il a des yeux bleu comme le ciel : la seule vraie grâce faite par la vie sans arrière pensée. C'est vrai qu'on ne peut pas tout avoir, mais des mires pareilles c'est comme se lever du bon pied. |
Histoire
Milo s'est donc fait tout seul (si tant est que l'on puisse dire d'un garçon de dix ans qu'il est déjà fait). A l'heure de l'école, il préfère la rue. La place commerçante est son terrain de jeu et il connait des moyens d'entrer dans l'arène sans se faire prendre. Une vie en forme de spectacle perpétuel.
On imagine aisément qu'avec tout cela, un garçon comme Milo n'est pas farouche : il s'accoquine avec tout ce qui se fait de société parallèle (puisque la société régulière n'était pas pour lui), des saltimbanques aux gens de mauvaise vie. La présence d'un gosse des rues gêne rarement, car même petit, on sait que les méchants se trouvent du côté de la garde.
Cela dit, Milo n'a jamais commis (pour lui même) de méfait plus grand que le vol d'un pain. Donner un coup de pouce de temps en temps, pourquoi pas (parfois, l'assistance d'un gamin est utile), mais brigander à son compte, ça non.
Pour le reste, Milo vit au gré de ses envies. Pour coucher, il a ses planques. La nourriture n'est jamais un problème quand on tolère d'avoir faim. La véritable liberté de l'enfant des rues, c'est d'être dehors comme au spectacle. Le quotidien est toujours riche en divertissement pour qui voit le monde à travers des yeux d'enfant.
Sa famille, il ne la voit pas souvent. C'est une formalité des dieux que d'avoir père et mère. Néanmoins, il se rend parfois, à la demeure pour se rappeler la tête des siens. Quand au patriarche, c'est sur les bords de route, dans les bandes de prisonniers condamnés aux travaux d'intérêt général qu'il s'informe de la santé. Ses balades s'interrompent alors d'un « tiens, mon père » avant de repartir d'une insouciance égale. L'on pourrait voir là chose tragique, mais il est pire de recevoir l'éducation d'une crapule qu'aucune éducation du tout.
Plus tard, il se figure aventurier : sans doute la meilleure façon pour un gosse errant de sortir de la misère. Milo n'a rien et il est persuadé que cette voie lui donnera tout : la paye, la pitance et le prestige. Il faut dire qu'une nature téméraire comme la sienne se plairait mal auprès d'un artisan.
Milo n'a jamais voulu de métier. La profession, c'est une laisse pour homme. Alors qu'être mercenaire, voilà qui est grand. Le garçon voit la plus belle dignité dans la plaquette qu'ils portent au cou. Car un aventurier a une excuse pour tout : arpenter les terres, côtoyer le beau monde et guerroyer. Lui, il est petit, mais il rêve déjà de pourfendre quelque créature ou tenir la main aux bourgeoises qui ont peur de voyager seules.
L'exercice du bâton, les petites aventures du quotidien, c'est l'avant goût. Milo est jeune, mais il en a déjà bien assez vu. Que les filles fassent la mendicité, lui, le garçon, ne sera bon qu'à se corrompre ou mourir. Il ne veut pas devenir comme son père. La rapine n'est pas un sport plaisant et il n'aime pas qu'on le punisse (ses quelques passages à l'école lui ont suffit). Cela dit, il reste encore quelques années au garçon avant de pouvoir prétendre à la plaquette tant convoitée.
Qui sait ce que le sort réserve à ce petit être... Rien n'est encore joué dans une existence pareille et il n'est pas exclu qu'une mauvaise ombre gâte ce beau fruit tout vert avant la maturation.
Source de l'avatar : Création originale de Mihai Tymoshenko, merci Owain.
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]MIHAI TYMOSHENKO[/b], OC @"Milo Abbott"
Comment avez vous découvert le forum ? Il était dans mes favoris depuis longtemps, j'ai dû tomber dessus en allant de partenaire en partenaire.
Disponibilités : Régulier quand je ne suis pas en période de rush.
Quelques mots sur vous ? Je fais du RP depuis un peu plus de dix ans, principalement du fantastique (j'aime bien quand y'a un peu de magie, les city normaux ça m'ennuie). Sinon dans la vie je fais du dessin.
Quelque chose à rajouter ? J'espère qu'on va s'amuser wesh.
Ah oui, bienvenue sinon !
Qu'est-ce que ça me chante là ? J'ai père et mère, moi.
@Krysta M. Hemsworth
Merci !
Je t'en met un de côté alors.
Sinon, tel le messie je suis dans les recherches d'image, ton OC a été fait par Mihai Tymoshenko.
Bonne chance pour ta fiche
J'aime bien les enfants des rues OwO j'ai hâte de te voir en RP !
Sinon...
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !
Et pense à te recenser
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