Ta'ora Altaïr
Porté par le vent, j'erre dans un monde libre.
Celui du ciel.
Sa face, quant à elle, présente quelques singularité qui peuvent elles aussi, attiré la curiosité des personnes le regardant attentivement. Possédant des pupilles aux tons ambré, l’ailé a depuis sa naissance, arboré ce qui ressemble à un coup de crayon noir autour de ses yeux. Pourtant, cette marque de naissance n’est point du maquillage. La forme épousée par ces traits ressemble à s’y méprendre, aux formes des yeux de certains rapaces, accentuant son regard perçant et le lien de sa capacité avec les nobles animaux qui peuple les cieux. Sa chevelure comme ses sourcils sont d’un blond dorée et touffue. Les mèches de sa coiffure désordonnée, il n’y accorde aucune attention, préférant les maintenir simplement vers l’arrière.
Quant à son anatomie propre, Altaïr mesure environs un mètre quatre-vingt et dispose d’un corps, qui certes, peut se révéler loin d’être baraqué, mais est assez sculpté pour l'exécution de ses arts de combats. Par ailleurs, son corps est parsemé de quelques cicatrices, témoignage d'ancien combat et entraînement éprouvant.
Sa tenue vestimentaire elle, est un peu à l’image du protagoniste. Elle ne change quasi jamais, et ce, pour une raison très simple. Les deux ailes qu’Altaïr arbore dans son dos rendent difficile l’enfilage de n’importe quel accoutrement. C’est pourquoi, les rares habits qu’il possède ont été faits sur-mesure. Comme sa veste à la teinte brune et beige dont le dos possède deux interstices afin de laisser passer son ramage. Toute sa garde-robe dispose de cette particularité textile. Enfin, le reste de son accoutrement est bien plus classique.
Quant à sa psyché, elle est loin d'être complexe, il est certes difficile à comprendre ce que pense Altaïr, mais son comportement lui est facile à appréhender. Aux regards des autres, l’aventurier n’est qu’un grand enfant, turbulent, insouciant et tout plein d’adjectif pouvant être lié à un âge juvénile. Après tout, l’ailé, bien âgé de vingt-trois ans, ne semble pas avoir quitté l’adolescence de par ces actes.
De nature insouciante et causée par sa jeune mentalité, Altaïr exècre toute forme de formalité et de procédure un peu trop cadré. Tout cela, il essaye de l’éviter tant bien que mal en réagissant de façon spontanée et arrogante, comme le ferait donc un adolescent. À dire vrai, l’ailé agis par impulsivité pour à peu près tout événement de sa vie.
Pourtant, bien qu’il puisse sembler railleur et égoïste. Le Crimson Wing demeure avoir un bon cœur. Bon vivant, il n'hésitera pas à aider son prochain de gaieté et de naïveté quitte à y perdre des plumes. Cet altruisme lui valut bien souvent des ennuis, mais pour lui et dicté par son comportement insouciant, il agira toujours selon ce qui lui paraît le plus juste à ses yeux. La garde semble usée de son pouvoir abusivement ? Il est capable d'interférer si son acte lui semble légitime, qu’importe les conséquences.
Enfin, Altaïr est un grand rêveur, s’imaginant parfois en grand héros, libre comme l’air. Mais son véritable but est bien plus modeste, son souhait le plus cher et sûrement très naïf, est une paix durable, un monde sans conflit, un monde où il pourrait passer sa journée a la couler douce dans le ciel, porté par le vent.
+ Particularité : L'ailé aux ailes pourpres aime flâner dans les cieux, il n'est donc pas rare de le voir voler au-dessus de grande ville ou dans des coins paumé. Se laissant bien souvent, porté par le vent.
+ Orientation sexuelle : Altaïr n'est attiré que par les femmes, bien qu'il n'ait toujours pas trouvé sa dulcinée.
+ Funfact : Possède une paire de lunette d’aviation au verre teinté bleu. Il s’en sert lorsqu’il vole pour éviter que ses yeux ne soit gêné par le vent.
Pouvoir
Nom du pouvoir : Crimson WingsCatégorie : Pouvoirs et changement physiques
Histoire du personnage
D’un instant de bonheur vers une tragédie, voilà comment nous pourrions qualifier la naissance du petit Altaïr. En règle générale, toute naissance est accompagnée de sentiments de joies et de réjouissances, et l’enfantement de l’ailé n’avais pas dérogé à cette règle. Cependant, ils ne pouvaient prévoir que l’enfant venant à naître possédaient deux appendices propre aux oiseaux. Deux grandes ailes, plus grandes chacune que le nourrisson en lui-même. Ceci était la matérialisation de son pouvoir. Alors qu’elle était couchée, s'efforçant de faire sortir son bébé, l’enfant, dérangé par les contractions déploya ses ailes à l’intérieur même du ventre de sa génitrice, déchirant le sac amniotique et abîmant certains organes, gravement. Dans l’urgence de la situation, le personnel médical entourant la mère prit le choix d’effectuer une césarienne afin d’y extraire le nourrisson.
Après avoir extrait le nouveau-né, ils découvrirent avec stupeur que les ailes étaient maculé du sang de la génitrice, impossible de définir si la couleur rouge pourpre des ailes étaient de naissance ou causé par leur immaculation. En se déployant, les ailes avaient causé des hémorragies interne, si grave que la mère ne pus en être sauvé. C’est ainsi, que ce moment de pur bonheur, vira au cauchemar. Le père de l’enfant, en proie à une grande dépression, laissa la garde de l’enfant à sa propre mère.
Bien des années après la naissance de notre protagoniste. Le bambin, remis à sa grand-mère, grandissait aux abords de la grande ville, dans une ferme coquette. À mesure qu’il grandissait, les ailes cramoisies de son dos elles aussi se développaient prenant des envergures extraordinaires comparé à sa petite taille. C’est à l'âge de six ans, qu’il commençait à s’en servir pour voler légèrement au-dessus du sol pour petit à petit pouvoir atteindre le toit de la ferme. Cependant, ces appendices n’étaient à son âge, qu’un handicap. Le poids et la taille des ailes rendait tout déplacement dans la maison, incommode. Un an plus tard, sa grand-mère le fit participer dans la petite école du village et c’est à partir de cet instant qu’il prit conscience de sa singularité.
Nous disons les enfants purs.. Mais ce n’est que mensonge, ils peuvent être aussi cruels que les adultes. Altaïr était la cible de toutes les brimades de ses camarades de classe, à cause des sa singularité. Les ailes pourpres du blondinet attisaient méfiances, surtout que les mômes semblaient connaître les causes de la mort sa mère. Il passa une année entière dans cette école avant de s’y faire un jour, interdire l’accès. L’ailé ne pouvait plus supporter la persécution des autres enfants, il répondu à la violence par la violence. Mais sachant qu’il ne pouvait se défendre seul contre ses camarades d'enseignement, il prit son envol. Malheureusement, un des enfants était encore accroché à son pied, il tomba de quelques mètres de hauts, se brisant les jambes. Toute la cause de cet incident retomba sur lui et il rentra chez lui, auprès de sa grand-mère, les joues boursouflées et le visage égratigné par les querelles, apportant a son foyer, la mauvaise nouvelle.
- Grand-mère… L’école ne veut plus de moi…
- Comment ça Altaïr ?! Que s’est-il passé ?!
- Mère-grand.. Est-ce vrai que je suis un assassin ? Disait-il, en pleur.
La mère adoptive de l’ailé le prit immédiatement dans ses bras afin de le consoler.
- Oh non mon enfant, tu es un adorable petit garçon qui aime sa grand-mère.
- Mais alors… Pourquoi disaient-ils que j’ai tué maman ?
La mère d’Altaïr était une femme magnifique, aux cheveux blond platine. C’est elle qui avait ouvert la modeste école de ce village, elle avait donc une certaine notoriété. La nouvelle de sa mort attristait tout le village et beaucoup jugèrent son fils comme étant son bourreau. En sanglot, le petit Altaïr rétorqua dans les bras de sa grand-mère “Je déteste ces ailes !” Mais celle qui s’occupait du bambin le reprit immédiatement.
- Altaïr... Sais-tu quel était le rêve de ta mère ? Fascinée par le ciel, elle souhaitait pouvoir y voler au gré du vent. Je suis persuadé que ton ramage est un don et un héritage de ta mère, chéris le comme elle t’aurais chéris.
Quatre ans plus tard, alors âgé de dix ans, le blondinet s’était accommodé de sa particularité physique, voler pour lui était devenu tout à fait naturel et aisé. Ne pouvant rejoindre les cours, sa grand-mère s’occupa entièrement de son éducation, il apprit donc à lire, écrire et pris connaissance du monde qui l’entourait. C’est aussi vers cet âge là que le caractère insouciant du petit Altaïr se façonnait de plus en plus. Il n’était pas rare que l’ailé rejoignent la ville par la voie des airs afin d’observer l’animation et la vie de ces rues bondées de monde. Bien que son occupation principale consistait surtout à flâner par la voie des airs, il aimait mettre son petit grain de sel lors d’action de la garde, comme par exemple la poursuite d’un malfrat, dont il adorait suivre les péripéties en épiant la scène de hauteur. Lorsqu’il sentait La Garde désemparé, il s’amusait à intervenir indirectement, en guidant les hommes de loi ou en jetant des obstacles sur le chemin du fuyard.
Ces genres de petit jeu devenaient son quotidien, mais un jour, il alla trop loin. Pourtant, sa grand-mère lui avait prévenu. “Ne t’avise pas de gêner le travail de la Garde, ils ne sont pas tes amis” Mais Altaïr n’avait que faire d'avertissement, lui ce qu’il recherchait, c’était du fun dans une vie morne. Deux autres années s’étaient écoulées, le blondinet suivait donc sa routine habituelle, aider son aïeule dans les tâches de la ferme, faire quelques courses en ville, mais surtout assister aux incidents avec la Garde. Alors âgée de douze ans, ce jour-ci, la Garde semblait poursuivre encore un malfrat a travers les sombres ruelles de la ville. Au fond, ce qui l’amusait, ce n’était pas vraiment la course-poursuite effrénée des deux parties, la partie la plus divertissante à ses yeux, c’est le moment où l’étalage de pouvoir est fait pour vaincre leur opposant. Altaïr avait certes un don lui permettant de voler, mais cela lui semblait léger en comparaison à certaines autres magies. Après tout, voulant être légal d’un héros, comment l’être avec un don si classique ? Il enviait donc les pouvoirs plus offensifs et se rêvait parfois à en avoir un autre.
Suivant par la voie des airs le criminel tentant d’échapper à la Garde, Altaïr attendais patiemment le bon moment pour gêner la course du gredin. Sauf que cette fois-ci, la garde n’avait point réussis à rattraper leur cible. L’ailé ne perdant pas de vue l’homme poursuivit, semblait déconcerté. Si la garde n’était pas présente pour attraper cet homme, il ne verrait aucune joute… Bien ennuyeux se disait donc le blond. Soudain, une idée lui vint en tête, lui qui souhaitait devenir un symbole, un héros, n’était-ce pas sa chance de prouver sa bravoure ? Dans un élan d’intrépidité, il se jeta subitement sur le malfrat étant persuadé de pouvoir l’arrêter, après tout, il possédait l’effet de surprise se disait-il encore.
Avec le poids de la chute et l’élan donné par la force de ses ailes, il arrivait sans mal à plaquer l’individu au sol. “Kakakaka” riait haut et fort le jeune intrépide dans un rire ressemblant à celui d’un oiseau tel le corbeau. "Tu es en état d’arrestation CRIMINEL ! Et c’est Altaïr aka..." Il marqua un temps de pause, se triturant l’esprit pour chercher un surnom classe. “Crimson Wings ! Vil gredin, je vais te livrer à la Garde !” Disait-il tout fièrement. Mais le criminel n’eut pas trop de mal à se lever malgré que le corps du petit prônât sur son torse. “Tu es un peu plus lourd que la normale avec tes ailes, mais rien d’insurmontable…” Retorquait-il suivit d’une belle mandale en plein sur le nez du jeune blond poussé par la force du coup contre le mur. Mais Altaïr ne démordait pas, il se releva immédiatement pour se jeter sur les jambes de l’adulte, mordant de toutes ses forces le tibia de son adversaire.
Il pouvait se débattre autant que possible, mais l’ailé n’était pas de taille contre un adulte. Le bandit semblait même amusé par la situation, ruant de coup le jeune Altaïr. “Ridicule, tu pensais pouvoir faire quoi gamin ?” Souriait l’adulte. "Mais maintenant fini de s’amuser, je vais t’apprendre les bonnes leçons”. Il sorti un canif de sa botte et s'apprêtait à lacérer celui qui voulait se faire appeler Crimson Wings. Mais alors que la lame s'apprêtait à s’enfoncer dans la peau de l’ailé, trois hommes armés sortirent de leur cachette pour arrêter le criminel avant le moment fatidique. Immédiatement après, l’homme était appréhender sans mal, leur vitesse d’action était phénoménale.
En sale état, Altaïr ne parvenait pas à se relever sans aide. Un son strident résonnait dans ses oreilles, causé par les nombreux coups de son assaillant, mais il pouvait entendre les remontrances d’un des Garde “Imbécile ! Pourquoi a t-il fallu que tu joues les héros ?! On aurait pu connaître la cachette de ses complices, mais on a été obligé de te sauver !”. Bien qu’il entendait plus ou moins clairement les paroles de celui qui l’engueulait, sa vision était trouble, ne distinguant pas celui se trouvant juste derrière lui. Le Garde de grande taille qui se tenait derrière celui qui sermonnait Altaïr, écarta son collègue d’un geste de main. “Laisse le moi celui-ci” disait-il tout bas avant d’asséner un violent coup de pied dans le thorax de l’ailé. “Mais tu es dingue Musashi ?! C’est un gosse !” Disait le brailleur, voulant comprendre l’action de son collègue. “Je ne suis pas aveugle, je vois très bien que c’est un gosse… D’ailleurs, c’est mon gosse !” Altaïr, qui se tordait de douleur au sol, relevait la tête lentement afin de voir les traits de celui qui se disait être son père. “Ces ailes rouges et cette tête, tu ressembles énormément à ta mère, Altaïr.” La douleur l'assaillant, le jeunot s'évanouissaient tentant tant bien que mal de rester éveillé.
À son réveil, l’ailé se trouvait dans une chambre bien confortable, lui qui était habitué à sa pièce modeste de la ferme, tout lui semblait étrangement luxueux. Les vêtements qu’il portait étaient changés, arborant une tenue plus traditionnelle. Prenant la sortie, il débouchait sur un couloir qui lui-même débouchait sur une grande pièce, remplie de tatami. À l’intérieur de celle-ci, se tenait Musashi, le père d’Altaïr qui semblait s'entraîner au sabre.
Enfin debout ? Parfait, attrape ce sabre en bois, on commence notre entraînement. |
Quoi ?! C’est une blague ? Qu’est-ce que je fais ici ? Et puis je t’ai jamais vu, tu dis être mon père, mais mon père m’a abandonné à ma naissance ! |
… Imbécile, je fais parti de la garde, à la mort de ta mère je n’avais pas d’autre choix que de te confier à ta grand-mère, j’était bien trop occupé ! |
C’est ta justification ?! Et Grand-mère ?! Où est-elle ?! |
Le regard noir du père stoppa l'excitement du garçon, qui calma ses ardeurs.
- Ne t’en fais pas pour elle, elle est déjà prévenue. Maintenant, je m’occupe de ton éducation.
- Mais..
- Il n’y a pas de "Mais" j’ai vu ce que tu as tenté de faire avec l’autre gus. Tu es bête mais courageux. À partir de maintenant, je vais t’entraîner et tu rejoindras la Garde. D’ici deux semaines, tu commenceras tes classes et je t’entraînerais durant tes jours libres. Je vais faire de toi un homme fort, pouvant atteindre les hauteurs de la Garde !
C’est ainsi que débuta la période de la vie d’Altaïr, qu’il considérait comme étant la moins fun de sa courte vie. Forcé de faire ses classes, forcées de participer àdes séances d'entraînement intensive. C’est à cette période-là qu’il développa son caractère arrogant, très détaché de ce qu’il fait de trop ennuyeux selon lui. Ce tempérament lui apporta énormément de difficulté. Dans un univers où l’ordre règne en maître, Altaïr était loin d’être dans son élément. Il tenta à plusieurs reprise de s'échapper de l'internat grâce à sa capacité à voler, mais son père veillait personnellement à ce qu’il y revient toujours. “Tu ne comprends donc pas l'intérêt de mon entraînement ? Ton pouvoir est faible, si tu n’exerces pas ton corps, tu n’arriveras à rien !” S’écriait son père, au fond, il n’avait pas tort. Le pouvoir de voler est pratique mais inutile dans un combat si le gamin ne possède pas un autre atout. C’est pourquoi Musashi voulait lui apprendre la maîtrise des sabres.
Seulement, Altaïr continuait à fuguer afin de revoir sa Grand-mère, retournant donc sans arrêt à la ferme pour flâner sur la paille. “Altaïr... Tu devrais écouter ton père.” Disait avec inquiétude son aïeule. Elle semblait inquiète de voir son petit-fils fuir sans arrêt cet internat. Sans la position privilégiée que lui apporte son paternel, il y a bien longtemps qu’il aurait été littéralement renvoyé, c’était en fait son but. “L’écouter ?! Il ne cherche qu’à restreindre ma liberté ! J’ai maintenant quatorze ans, cela fait seulement deux ans que je le connais et jamais il ne s’est jamais comporté comme un vrai père envers moi.” Après les mots de l’ailé, un blanc survint dans le semblant de discussion. La grand-mère soupira et dit sur un ton très calme ce qu’elle semblait avoir sur le cœur. “Tu es encore jeune. Tu comprendras quand tu sera plus grand. Je te l’assure.” A ces mots, Altaïr y répondait en soupirant, préférant faire la sieste sur les bottes de foin de la grange.
À son réveil, il retrouvait avec stupeur son père qui se tenait devant lui. Il ne semblait pas en colère, mais bien plus déçu par l’attitude de son fils. “Quand est-ce que tu grandiras Altaïr ? Je ne devrais pas passer mon temps à te courir après.” Le regard désappointé, il se levait pour tourner le dos à son fils. “Cette fois-ci, je ne tolérerais plus de fugues de ta part. Ce sera la dernière Altaïr” l’ailé ricanait aux paroles de son père “ Grandir ? Pour être un vieux aigri comme toi ?! Il n’en est pas question.” Répondait-il avec arrogance. Mais quelque chose le gênait, il semblait… Plus léger. Il prit un peu de temps pour le remarquer, mais sa paire d’ailes avait subitement disparu, comme si leur existence même avait été effacé. “Ce sont des menottes anti-magie, tant que tu les auras, tu n’auras plus accès à ton don” disait d’un ton très glacial le père. “... Si tu crois que ça m'empêchera de fuir à nouveau… !”. Son père se retournait pour faire face à son fils.
Je sais très bien que cela ne suffira pas, tu es le portrait craché de ta mère. Aussi insouciante et bornée qu’elle. C’est pourquoi j’ai un autre moyen de pression. À ton avis, comment ta Grand-mère pouvait elle te nourrir sans même avoir de travail ? Je lui donnais une pension pour s’occuper de toi. Mais puisque tu ne veux pas assumer tes actes, je vais t’en faire prendre conscience. Si tu quittes ne serait-ce qu’une fois de plus l’internat, ta Grand-mère n’aura plus aucune pension, devant vivre dans la pauvreté… Tu ne me laisses pas le choix Altaïr. |
Bien qu’il pouvait avoir l’air totalement détaché envers elle, pour le blond, sa grand-mère était la chose la plus précieuse qu’il avait, sa véritable famille. Il comprenait que cette fois-ci, il n’avait plus d'échappatoires, décidant donc de jouer le jeu et d’écouter son père. Plus jamais il ne posa pied en dehors de l’internat après cet instant. Son père lui retira les menottes après quelques jours afin qu’il puisse récupérer ses ailes. Il suivit ainsi le cursus martial de la garde s'en faire de vague. Jusqu'à ce que la pression exercer par le chantage de son père cessa alors qu'il était âgé de dix-neuf ans.
Alors âgé de dix-neuf ans, Altaïr appris un jour une terrible nouvelle. Celle qui l’avait éduqué était gravement malade, il ne lui restait que quelques jours à vivre. Depuis qu’il avait été interné, il n’avait eu que très peu d’occasion pour passer du temps avec elle. Empoignant son sac, il ouvra la fenêtre de sa chambre afin de s’y envoler pour rejoindre sa grand-mère. Sachant comment il allait réagir, son père l'attendait sur le petit balcon. “Tu vas m'empêcher d’y aller, c’est ça ?” Son géniteur le regardait avec ce ton hostile si propre à lui. “... Non, j’ai déjà demandé une autorisation de sortie, tu peux partir l’esprit tranquille.” Avant même d’avoir terminé sa phrase, le Ta’ora s’était envolé rejoindre celle qu’il considérait comme sa seule famille, dans une maison de soin.
Sa grand-mère était là, allongée sur une lit, toute décharnée, semblant n’avoir aucune force comme-ci elle avait quitté son corps. Pourtant, lorsqu’elle remarqua la présence de celui qu’elle avait élevé, son visage fit apparaître un large sourire laissant montrer ses dents et celle qui lui manquait.
-Altaïr ! Mon enfant, je suis si contente de te voir. Disait-elle, toussant par la suite.
- Grand-mère ... Je suis désolé, j’aurais dû être là, j’aurais dû passer tes dernières années de vie avec toi…
-Oh non… C’est très bien comme ça. Tu sais mon petit aigle… C’est moi qui aie demandé à ton père de te faire du chantage pour la pension. Tu avais besoin de grandir un peu, de gagner en maturité et ce n’est pas avec moi a la ferme que tu l’aurais eu.
-Mais… Pourquoi me forcer à être là-bas ? Mon père représente tout ce que je déteste ! Et je le vois très bien, il me juge responsable de la mort de mère.. Ou du moins, il juge mes ailes.
La vieille dame toussait très gravement, coupant la parole à son petit-fils.
-… Non Altaïr, ton père t’aime et essaye de faire en sorte de te protéger. Je sais que bientôt, tu le comprendras. Je le vois dans ton beau visage, tu as mûri.
Fatiguée d’avoir autant parlé, elle s'endormit lentement. Altaïr resta ensuite à son chevet durant plusieurs jours jusqu’à sa mort.
De retour à l'internat, il ne perdit pas de temps et prépara ses affaires. Maintenant que plus rien ne le retenait ici, il était délivré des chaînes qui le contenait ici même. Sortant par la porte, il retrouva son père stationné juste en face qui visiblement, l’attendait fermement. “Tu comptes partir ? Avant, rejoins moi chez moi, dans la salle d'entraînement où on s’est parlé pour la première fois.” L’ailé n’en avait clairement pas envie. Mais il ressentait de son père, une pression telle, qu’il n’osait pas lui refuser. Apportant ses rares affaires avec lui, il retrouva donc son géniteur dans cette salle au sol recouvert de tatami. En tenue de combat, son père semblait être déterminé à affronter son fils.
- D’ici quelques jours, je vais partir en mission. Je ne pourrais donc pas te surveiller. C’est pour cette raison que je n’ai aucun intérêt à te retenir, car je sais que tu en profiteras pour te barrer à ce moment-là.
- Alors pourquoi me faire venir ici ?
- …Car ici, je pourrais user de force sans poser de soucis à l’internat. Ici, je vais pouvoir t'assommer et te retenir jusqu’à mon retour.
- Quoi ? Tu te fous de ma gueule ?
- Oh que non Altaïr, cela fait maintenant sept ans que j’essaye de faire de toi un Garde de talent, ce n’est pas pour abandonner maintenant !
- Si tu crois que je vais me laisser faire…
- Tant mieux, je pourrais enfin voir tes progrès.
Soudainement, le corps de son père prenait littéralement feu, mais il ne se tordait pas de douleur, les flammes semblaient être pour lui, comme une enveloppe, comme une armure. Le père d’Altaïr possède une magie qui lui permet de faire apparaître du feu sur n’importe quelle partie de son corps. Ainsi, il peut s’envelopper d’une armure de feu et augmenter la force de ses coups. Il a lui-même appelé cette magie “Phoenix Soul”. Mais plus que sa magie, le véritable danger est son corps taillé depuis des dizaines d’années. Musashi était le parfait opposé d’Altaïr, son corps était imposant et excessivement musclé. “Prends cette épée derrière toi gamin, car si tu veux sortir d’ici il va falloir me montrer de quoi tu es capable.” Souriait sadiquement le père du blondinet.
Bien qu’il ne portait pas son père dans son cœur, l’idée de le combattre ne l’enchantait pas, mais il le sentait, s'il ne se défendait pas, la vie de tranquillité à laquelle il aspire dorénavant serait mise en péril. “Combattre pour ma liberté donc ?” Il empoigna le sabre qui se trouvait à ses pieds. Aussitôt saisi, le père se rua sur son garçon pour tenter de lui infliger un premier coup-de-poing, visant directement le visage. Bien que pris par surprise, il arriva à esquiver cette attaque soudaine par réflexe. Il le sentait maintenant, le grade de lieutenant de son père était loin d’être usurpé, la pression de son premier coup était faramineuse. Le front de l’ailé perlait de sueur face à un adversaire de cette taille. “Alors gamin ? Tu as peur ?”.
Le combat dura une bonne dizaine de minutes. Pourtant, il semblait à sens unique, impossible pour le blondinet d’espérer gagner contre son monstre de père. Il avait réussi à blesser son père, mais n’infligeant seulement que quelques blessures légères. Quant à lui, les coups de son père était si lourd et si brûlant qu’il était amoché de partout. Des parties de ses vêtements semblait brûlé alors même qu’ils n’avaient été en contact que quelques secondes avec le corps du père. Confiant, son paternel ne courait même plus, il se contentait seulement de marcher vers son fils, persuadé qu’il avait atteint ses dernières forces. “Putain… Pourquoi les tatamis et tes vêtements ne crame pas ?!” Son géniteur s'arrêta net, et lui répondait alors. “Car ces flammes sont mon âme, c’est moi qui décide ce qu’elle brûle !” Altaïr soupira, si cela était bien l’explication, elle était complètement bidon, se disait-il.
Le jeune combattant était maintenant à bout de force, ses genoux tombaient sur le tatami. Sa vue se troublait, ses bras n’était même plus capable de soulever le sabre. Sa vigueur le quittait. Avançant lentement, son père tendait la main vers Altaïr, mais cette main, elle n’était pas salvatrice, elle était bien menaçante, cette main était celle qui allait enchaîner le futur de l’ailé. Regardant petit à petit l’épaisse main de son père s’approcher de son visage, il eu comme des flash de sa future vie si cette main avait le malheur de se poser sur lui. Une vie triste et morne, obligé de servir la Garde et une famille royale dont il se fichait éperdument.
Soudain, ne voulant se résigner à cette perspective de vie , il implora ses ailes de battre pour s’enfuir loin de ce destin, mais alors qu’elle se redressait, cette fois ci une des larges plume qui habillait son ramage était comme projeté rapidement vers le père. Surpris, il réussit à esquiver de très peu cette plume qui semblait animée d’une quelconque vie. Brusquement, ce n’est pas une autre plume qui semblait se détacher des ailes pour attaquer le terrifiant Musashi, mais des dizaine qui chargeait vers lui. Dans l’impossibilité de toute les esquiver, une des plumes lui blessa gravement le visage.
À son tour, il posa genoux au sol tenant avec ces mains, la blessure profonde infligé inconsciemment par son fils. Son visage ensanglanté, il regardait sa progéniture et observa un spectacle d’une beauté saisissante. Les plumes s’étaient détachées pour attaquer en ligne droite leur cible. Après quelques secondes, les plumes détachés se posèrent au sol lentement, devenues inertes.
- Est-ce toi qui as fait ça ? Altaïr ?
Le jeune ailé n’avait même pas la force de parler, il hocha la tête comme pour acquiescer, mais au fond de lui, il n’était même pas certain de ce qu’il avait accompli.
- Cette magie… Elle ressemble à la télékinésie de ta mère…
Le regard du père au naturel grave, semblait cette fois-ci, emprunt d’une douce mélancolie.
- Altaïr, tu as réussi ton test. Prends cette clef, elle te mènera vers un coffre dans la banque, voit ça comme un cadeau de départ. Vis ta vie mon garçon.
Après ces mots, Altaïr s'écroula de fatigue sur les tatami ensanglanté de la pièce. À son réveil, il était dans la chambre que son père lui avait laissé, soigné de ses blessures. Bien que la fin des événements lui semblait vague, il était persuadé d’avoir acquis ou plutôt découvert une part nouvelle de sa magie, de son don. Lui qui enviait la magie des autres individus, il semblait aux anges, aussi excité qu’un gosse ouvrant ses cadeaux de noël. La présence de son père avait totalement disparu, il n'était plus présent en ces lieux. Était-il parti pour cette fameuse mission ? Se demandait Altaïr. Lâchant un petit souffle, il se fichait bien d'où pouvait se trouver son paternel, ce qui comptait maintenant, était la liberté qu'il avait gagné.
Pourtant, bien que libre d'aller où il le souhaitait, il ressentait encore une gêne. La clef que son père lui avait offerte,la curiosité l'assaillait tellement qu'il en était enchaîné. Passant donc a la banque, découvrir ce que recelait ce fameux coffre. La malle contenait à la surprise d'Altaïr, eu peu d'argent, une lettre manuscrite et des lunettes d'aviation aux verres teinté bleu. Tout cela lui semblait bien étrange, il en était même décontenancé. Lisant par la suite, cette lettre.
Altaïr mon petit garçon. Je me doute que les dernières années que tu as vécues dans cet internat aient été très dures pour toi. Je ne te manquerais pas de respect en m'excusant pour mon comportement ni même en te disant que je regrette mes actions. Car je sais pertinemment que tu ne m'en pardonnerais pas. Je ne regrette rien.
Sache cependant que tout ceci, je l'ai fait pour toi, pour te guider comme un père aurait dû le faire. À la mort de ta mère, je ne voulais pas t'amener dans le monde de violence d'un Garde, mais lorsque je t'ai reconnu quand tu as tenté d'arrêter le brigand, j'ai compris directement que tu étais le portait craché de ta mère. Comme toi, elle était insouciante, fonçant tête baissé dans les pires plans élaborés par elle-même, persuadée qu'à elle seule, elle pourrait endiguer le crime de cette ville. Nombre de fois j'ai sauvé sa vie, pourtant, elle continuait. J'ai aussi tenté de la faire entrer dans la Garde, sans succès, disant que son indépendance primait sur une quelconque institution. Te reconnais-tu ? Quand j'ai compris que tu étais comme ta mère, j'ai décidé que je devais te forger, faire de toi quelqu'un d'assez fort pour se débrouiller seul dans cette jungle.
Au fond, j'espérais pouvoir te faire entrer dans la Garde, que l'on puisse combattre côte à côte comme j'avais espéré combattre au côté de ta mère. Si tu lis ces notes, c'est que je suis parti comme prévu et que tu as réussi mon test. Je ne sais quand je vais rentrer, il est probable que je ne revienne jamais, mais sache que ma maison est à toi dorénavant.
Tu es prêt à vivre ta vie mon fils. Et profite en.
PS : cette paire de verres est pensée pour toi, je sais que tu aimes voler à travers les cieux, ces verres devraient protéger tes yeux du vent. Fait sur-mesure bien entendu.
Il avait enfin atteint son but, celui de pouvoir décider librement de sa vie. Très vite, il se fixa un autre objectif, vivre une vie d’aventure, et qui de mieux que la guilde des aventurier pour te faire vivre cette vie rêvée ?
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[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]MY HERO ACADEMIA[/b], Hawks @"Altaïr Ta'ora"
Gare aux plumes partout sur le canapé...
@Lilium A. Illusen : Avec plaisir pour le lien
Au plaisir de te croiser InRP
Bon, suite à notre petite discussion Discord tout roule sur le pouvoir! Pour ce qui est du reste c'est savamment bien ficelé donc todo bueno pour l'histoire, cara, physique et compagnie !
Du coup c'est une validation directe!
Tu peux démarrer ton aventure!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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