SCIENTIA LEORA
Do not seek approval, for it will not ease the burden.
It weighs as it should.
Curieuse et autodidacte, elle aura hérité de son père sa tendance à vouloir se faire son propre avis. Les rumeurs et les réputations ne la concernent pas ou, à tout le moins, pas sans de très gros grains de sel. L’un de ses rêves est de découvrir ce qui se trouve par-delà l’océan, de parcourir des contrées différentes, découvrir de nouvelles perspectives. Mais Leora est trop terre à terre pour vraiment y croire. D’autres entreprises plus concrètes demandent son attention, et ses talents. Peu encline à recevoir compliments et louanges, le bonheur d’autrui suffit à la contenter, même si elle doit l’admirer de loin. Certes, dans la théorie recevoir des fleurs ne fait de mal à l’égo de personne, mais dans la pratique, la jeune femme est trop timide pour vraiment l’apprécier. Dans ses défis du quotidien, le plus gros est sans doute d’accepter qu’il y a des choses qu’elle ne peut pas faire. Qu’il y a des gens qu’on ne peut pas aider. Que parfois, des individus peuvent désirer un dénouement qui, ultimement, sera en leur défaveur. Qu’il y a des gens pour aimer faire le mal gratuitement. Pour tromper, manipuler. C’est quelque chose qui la choque, la déprime. Lui fait se demander si, au final, quelque chose ne serait pas défectueux en elle-même. Évidemment, cela contribue aussi à la rendre parfois naïve ou, selon les circonstances, trop méfiante dans des cas où ce ne serait pas autrement nécessaire.
Cela mis à part, Leora est une jeune femme de taille moyenne, athlétique et aimant passer inaperçu. Ses cheveux de jais sont coupés courts pour ne pas nuire à ses fonctions et ses vêtements se doivent eux aussi d’être pratique. On pourrait aisément croire à une fille de paysan s’il n’était pas question de son regard profondément intelligent et de ses bonnes manières trop systématiques pour être ignorées. Toujours dans la réserve, la discrétion. Il en est facile de la méconnaître lorsqu’on la croise dans une soirée mondaine, vêtue d’une jolie robe et entourée de gens autrement plus superficiels. Mais ses yeux ne cessent de la trahir. De démentir cette beauté éphémère pour rappeler les charmes de son intellect, de son détachement et, parfois, de son caractère éprit de liberté et d’indépendance. Ce n’est pas une femme commune, facile à trouver ou à comprendre. Mais c’est une femme de valeur, qui vaut la peine que l’on s’accroche et que l’on cherche à ouvrir ses horizons. À creuser plus loin pour comprendre que, aussi ternes soient les huîtres, elles renferment parfois une perle.
+ Particularités : Voix grave pour une femme, connaissances atypiques en matière de mécanique et scepticisme secret envers la monarchie.
+ Orientation sexuelle : Demi-pansexuelle.
+ Funfact : Aime collectionner divers objets d'apparence inutiles, des bricoles et des antiquités. Adore aussi passer du temps seule dans certains lieux de la caserne, là où des collègues d'une autre époque ont apprit, se sont entraidés, ont célébré ou pleuré. A une affection particulière pour les chandelles et pour les mécanismes divers ou les outils. Possède une piètre calligraphie, mais s'avère douée pour le dessin. Friande de boissons chaudes et de réconfort.
Pouvoir
Nom du pouvoir : Echoes of the PastCatégorie : Psychique
Histoire du personnage
Avec le passage des années, je devins lentement plus consciente du monde qui m’entourait, des rumeurs flottant autour de notre demeure et de la honte qu’éprouvait ma mère durant toutes nos sorties mondaines. Me trouver un bon parti serait d’autant plus compliqué, ce qui ne manquait pas de la faire grincer des dents. Mon père, toujours fidèle à lui-même, arguait qu’il serait plus intelligent de m’apprendre à user d’un marteau plutôt que de m’unir à l’un de ces bouffons gâtés. Il m’était de plus en plus difficile d’ignorer les disputes, les chambres à part, les moyens employés par ma mère dans l’espoir de me préserver de cette vision du monde autrement controversée dans son cercle immédiat. Quelque chose allait devoir se produire. Tant de tension accumulée, forcément. Notre maison n’avait de cesse de perdre les bonnes faveurs de nos vis-à-vis. Les occupations de mon père creusaient fortement dans le budget et, au bout du compte, nous n’avions de noble que le titre. J’avais onze ans lorsque ma mère décida de retourner à la maison de ses parents, m’amenant avec elle contre mon gré. Lorsque nous sommes revenus, mon père n’était plus là. Son atelier vide. Ma mère heureuse et mes grands-parents satisfaits du travail bien fait. Toujours, j’ai fait semblant de ne pas savoir. J’ai prétendu croire à leur version des faits : un malheureux incident dans une ruelle sombre. Mais je l’ai vu. Je suis entrée dans son atelier à la lueur de la lune et, l’espace d’un instant, j’étais là. J’ai assisté à l’assassinat de mon père. J’ai entendu ses derniers mots. Jamais je ne les ai oubliés.
Il fut décidé que, puisque nos moyens étaient limités et que les rumeurs de conspiration flottaient toujours à notre sujet, je compléterais mon éducation dans la Garde. Ce faisant, j’aurais l’occasion de nous sauver une belle somme, de dévouer mon existence à la protection d’Aryon et de faire taire à jamais le spectre de mon père et des rumeurs de sa dissidence. Terrifiée, je ne me croyais pas capable de devenir une combattante, de manier l’épée ou la lance. Loin de se laisser attendrir, c’est avec un haussement d’épaule qu’elle m’offrit sa réponse. Mais bien sûr que tu n’iras jamais sur le champ de bataille. Tu te contenteras de l’administration, de trouver un bon parti de préférence dans les sphères supérieures et de l’épouser. Cela fait, le blason familial retrouvera enfin ses lettres de noblesse. J’avais déglutis, n’osant pourtant pas lever le ton en signe de désaccord. À douze ans, je commençai ma formation et, contre toutes attentes, y trouvai une seconde maison.
La compagnie des soldats m’était agréable, bizarrement nostalgique. Leur côté rustre, leur franc parlé en provenance de quartiers moins nantis me rappelaient étrangement mon père. Avant longtemps, j’appris à les respecter, à les admirer. Les autres recrues devinrent les frères et les sœurs que je n’avais jamais eus. Si je n’adoptai jamais leurs tics de langages ou leur laisser-aller, ma tendance à éviter les autres individus de haute naissance ne tarda pas à être connue. Au grand désarroi de ma mère, je ne joignis jamais l’administration. Je choisis plutôt de présenter ma candidature à la garde civile, désireuse de protéger mon prochain, de me montrer utile et de contribuer moi aussi. De continuer à apprendre plus, à étendre ma débrouillardise et mes horizons. Je voulais être à leurs côtés, les protéger sur le champ de bataille et les guider à la victoire. Faire partie de ce groupe, de cette communauté au sein de laquelle, au bout du compte, c’était nos acquis qui attiraient les récompenses plutôt que l’avis hebdomadaire des pairs friands de rumeurs. C’était inspirant. Comme une permission de penser par moi-même, tant que je cherchais ainsi à contribuer à la garde. Je me découvris une passion pour la stratégie presque immédiatement, prenant un malin plaisir à étudier et à réciter mes trouvailles à mes camarades moins studieux. J’ignore s’ils en retinrent quoi que ce soit, mais ils ne trouvèrent jamais à y redire.
Gravir les échelons de la hiérarchie ne m'intéresse pas plus qu'il ne le faut. Tout comme me dégoter un bon parti pour quitter les rangs de la Garde Civile ne me fait pas envie. Cette voie que j’ai choisie me convient. C’est la mienne, quoi que ma famille trouve à en dire. Peu importe les regards désapprobateurs de ma mère ou ses questions pressantes. Peu importe mon avis sur le couple royal ou sur leur façon de gérer les choses. C’est dans les gens du petit peuple que j’ai fait ma place. C’est pour eux que je me bats. Quoi qu’il m’en coûte, j’ai choisi de poursuivre mes ambitions sans me brimer, sans hésiter et sans craintes. J’ai choisi d’honorer ma source d’inspiration, mon modèle. Je ne laisserai pas son héritage périr sur le sol crasseux de son atelier.
Derrière l'écran
Il y a... PEANUT : Aspie, québécoise, fangirl officielle de mon chat à plein temps.Double compte ? Aucun.
Comment avez-vous découvert le forum ? À force de cliquer sur des liens de partenaires et de zyeuter des topsites, j'ai fini par atterir ici.
Votre disponibilité : Variable selon l'inspiration, mais généralement je réponds au moins deux fois par semaine à mes rps.
Quelque chose à rajouter ? J'ai faim
Source de l'avatar :
- Code:
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]ATTACK ON TITAN[/b], Mikasa Ackerman @"Leora Scientia"
Bienvenue parmi nous miss, j'espère que tu te plairas !
La bienvenuue parmi nous, ça fait grand plaisir de voir la Garde se remplir ! Amuses-toi bien sur le fofo ! =D
(Et tout le monde a de jolis vavas ici oh là là)
Hâte de te voir en rp :D
Rien à redire sur cette belle petite fiche, tout est bien ficelé et bien plaisant à lire! Et ton profil est fort intéressant pour une garde, si jamais tu cherches un endroit où t'installer le Régiment Al Rakija sera heureux de t'accueillir au Grand-Port!
Du coup c'est une validation immédiate! Tu peux désormais commencer ton aventure!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire ! Tu peux aussi demander une chambre à la CASERNE.
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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