Dans la chambre de Queen :
Du côté d’Elina :
Attaquée par deux assassins en même temps, Elina est choquée électriquement par une tentative plus ou moins réussi de la mettre hors d’état de nuire. Paralysée en dessous du bassin, Elina arrive tout de même à frapper son assaillant d’un coup de hache. Hache qui trace une longue ligne sanguinolente sur le torse de l’assassin qui lui fait face. Surpris par cet contre-attaque particulièrement efficace l’homme s’éloigne en titubant, lachant son épée et posant ses mains sur sa blessure. Accompagné de son collègue ayant reçu le couteau dans l’épaule, ils se précipitent bruyamment dans le couloir pour s’enfuir. Ils ont beau avoir été payé, ils ne souhaitent certainement pas mourir. Pendant ce temps, Elina attrape le dernier assassin dans son dos qui semble sur le point de tourner de l’oeil suite à l’usage déraisonnable de son pouvoir. Frappé au visage, l’assassin s’effondre inconscient sur le sol.
Du côté de Queen :
Alors que l’assassin s’attaque au mur de sève solide à coups d’épées à travers le petit trou de l’encrier du bureau. Petit à petit, il arrive à creuser un trou mais au moment où cela semble enfin réussir à percer le mur, l’unique pointe réformée par la trésorière cogne contre le bois du plateau. Frappant le bois sur une faible du bois, il se fend et la pointe traverse. Surprenant l’assassin, la pointe vient traverser le flanc de l’assassin perforant la peau et l’estomac. Surpris et blessé, l’homme lâche son épée et s’éloigne à grand pas vers la fenêtre. Cherchant la fuite, il essaye de sauter par la fenêtre (à vous de voir si vous souhaitez l'intercepter).
Dans la chambre d’Alphonse :
Après avoir poignardé son adversaire en état encore de combattre, Alphonse se retourne vers le dernier assassin encore un peu dans le brouillard. Esquivant sans grandes difficultés, il tranche la gorge de l’homme.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Si besoin mais normalement, c'est la dernière ;)
- Mademoiselle Milan ? Appelle-t-il dans un couinement étouffé. Sans attendre de réponse il traversa dans une grande enjambée les quelques mètres que le séparait de la chambre de la jeune femme. Au passage, il lança un regard rapide à la garde qui même si elle n’avait pas l’air bien en point, était toujours en vie. Cela suffit donc à ce qu’il ne s’attarde pas sur son cas plus longtemps. Dans le couloir, des bruits de pas raisonnaient encore, des voix également, qui laissaient supposer que des hommes prenaient la fuite. Il devrait les rattraper, ça ne faisait aucun doute mais il devait d’abord s’assurer que la jeune femme était toujours en vie. En vérité il n’oserait même pas imaginer ce que serait sa vie si cette dernière venait à mourir. Les Milan le torturerais des années durant à n’en point douter et il avait suffisamment fréquenter leur mère pour savoir que la cruauté n’était pas quelque chose qui lui faisait défaut. Alors il pria tout en pénétrant dans la pièce tellement ravagé qu’il aurait pu ne pas la reconnaître.
Surprit, il se rendit compte que sa patronne avait très bien réussit à s’en sortir par ses propres moyens. Du moins à son niveau. La pièce était sans dessus dessous, la majorité des affaires étaient bonnes à jeter et le travail des plusieurs semaines était partie en fumée. Diantre ! Sa maîtresse allait être d’une humeur de chien pendant au moins deux mois… Brusquement, dans la brume qui planait encore, il remarqua une ombre. Une ombre qui ne semblait pas bien tenir sur ses pieds. Toujours armé de son couteau, le majordome avança prudemment, se préparant à parer une attaque et à riposter en cas de besoin. Jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec l’un de leur adversaire. Vu son état, Queen ne l’avait pas loupé et c’est avec un amusement non dissimulé qu’il lui décrocha une droite magistrale en plein visage, l’homme tomba la seconde suivante inconscient sur le sol. Voilà qui leur serrait fort utile par la suite, si il ne mourrait pas de ses blessures avant.
Queen, elle, était toujours retranchée derrière son mur de sève. Des perles carmins coulaient de ses narines alors que ses jambes commençaient à flancher. La minute suivante, elle se laissait glisser le long du mur alors que sa défense de sève était elle même entrain de rendre l’âme. Un soupire las lui échappa et elle se saisit bien volontiers de la main secourable que venait de lui tendre Alphonse.
- Alphonse, je crois que nous allons devoir embaucher un nouvel artiste d’intérieur. Tu en as mit du temps ! Dit-elle en soupirant pendant que son regard scrutait les alentours l’air fatigué.
Finalement la petite noble avait réussi à écarter le seul assassin qui avait échappé à ma vigilance. Bel effort. Son serviteur avait accouru vers elle sitôt qu'il avait pu, traversant le couloir par lequel s'étaient échappés les hommes qui tenaient encore à leur vie.
Je faisais brièvement état des malfaiteurs morts et inconscients. Il me faudrait l'aide d'autres gardes pour déblayer la scène du crime, toutefois vu le tapage causé par l'assaut, il était fort probable que les secours étaient déjà en chemin. Pour ma part, je ne comptais pas faire de vieux os ; ce n'était pas comme si j'attendais de ma protégée une discussion intéressante sur laquelle s'épancher. Le travail avait été fait et bien fait, du moins de mon point de vue. Dommage pour sa chambre à coucher.
Je me redressai donc après quelques minutes de repos et, récupérant ma hache, traînai mes souliers boueux sur son parquet beaucoup moins impeccable jusqu'à la sortie. Il drachait toujours à grosses goutes à l'extérieur, mais cela ne m'empêcha pas de m'y aventurer après avoir salué brièvement le majordome. Des bruits de pas venant dans la direction du manoir m'informaient que la sécurité serait autrement mieux assurée pour la nuit. Même avec une bonne expérience du combat, je ne pouvais tenir seule contre une dizaine de criminels armés jusqu'au dent, l'effet de surprise en prime.
Bref, je décampai sans faire de détours. C'était pas tout mais j'avais un rapport à rendre moi.
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