Séraphine Orkya

L’histoire de Séraphine et d’Hannya est très courte. Il n’y a eu aucun meurtre, aucune guerre. Un simple début de vie paisible comme on les aime. Elle est née dans une famille noble de la capitale. Pas assez connu pour être sur le devant de la scène, mais assez riche pour lui permettre une des meilleures éducations possible. Ses deux parents s’occupaient d’une petite entreprise de comptabilité, s’octroyant toujours du temps pour s’occuper de leur jeune enfant. Mais hélas, peut-être pas assez. Hannya est rentrée rapidement dans la vie de la petite héritière. Peut-être a-t-elle toujours été là, finalement, cachée quelque part. En tout cas, elle fût rapidement promue au rang de confidente et de meilleure amie. Et quoi de mieux qu’une meilleure amie invisible pour aller voler des gâteaux en cachette dans la cuisine ?

Jusqu’à sa majorité, Séraphine peaufinait son éducation de noble, valsant entre l’histoire, l’écriture, les bonnes manières, l’art, la musique...beaucoup de matière qui ne l’intéressait pas spécialement. Car rapidement, elle sût ce qu’elle voulait faire de sa vie. Elle voulait rendre les gens heureux, leur faire gagner beaucoup d’argent pour ne plus devoir travailler. Un vœu de petite fille qui, au cours de ces années supplémentaires à l’école et de ces expériences professionnelles, a fini par devenir réalité. Sa première maison de jeu ouvrit à l’âge de 22 ans. Peu de personne se bousculait pour y entrer et jouer le peu d’argent qu’il pouvait avoir. Mais vous savez comment se fait la réputation d’un lieu. Il suffit que la bonne personne rentre et s’amuse pour que le reste de la ville vient dans la demi-heure qui suit. 2 ans plus tard, elle ouvrit sa deuxième maison de jeu.

Pour sa 31ème bougie, Séraphine se voyait à la tête de trois maisons de jeu étalées dans tout le Royaume. Elle doit gérer les nombreux aspects du travail, la comptabilité, les employés, les clients, l’entretien des locaux, et tutti quanti. Elle n’échangerai pourtant son poste pour rien au monde.

Et Hannya, dans tout ça ? Et bien, on peut dire que c’est elle qui gère tout ce qui est client frauduleux. Séraphine lui demande son aide quand il faut se montrer cruel et calculateur. Comme personne n’entend ce qu’elle dit, la jeune « ça » en profite largement, ne s’interdisant pas de dire tout ce qui lui passe par la tête, au grand damne  de son « soi ».