Vermeil Desmond
Un petit éléphant en verre soufflé, ça vous tente ?
Il aime porter d’amples vestes et d’y mélanger les couleurs, sans vraiment taper dans les teintes vives. Et puis, bien entendu, il y toujours cette sacoche, cette satanée sacoche qu’il ne quitte jamais, dans laquelle il n’y a jamais grand-chose ; mais toujours assez pour qu’elle mérite d’être emmenée.
Son allure – tranquille – annonce le personnage : il est, hmm, lunaire. Un acharné de boulot dans sa passion, un gars capable de travailler nuits et jours le temps nécessaire pour produire un nouveau chef d’œuvre, mais un garçon aussi en mesure de se perdre dans le vague au milieu d’une conversation, probable conséquence de la fatigue accumulée.
Oh, ce n’est pas un mauvais bougre non plus. Sympa même, quoique bizarre dans ses interventions, parfois. Mais il oublie un peu que le monde ne se limite pas à du verre soufflé, et que de temps en temps, il est bien d’aller voir autre part.
Et quand ça arrive, c’est un peu comme un jeu de hasard. Ce coup-là, sera-t-il ce pétillant bout-en-train que ses amis savent apprécier, ou bien ce mutique introverti qui n’a le droit qu’à des sourcils circonspects ?
+ Particularité : Il est myope mais pense que c'est la norme.
+ Orientation sexuelle : Hétérosexuel
+ Funfact : Sur une commande, il rate systématiquement le premier jet.
Pouvoir
Nom du pouvoir : PigmiurgieCatégorie : Action sur des objets
Histoire du personnage
Et lorsqu’il est vraiment fatigué, celui-ci s’anime.
Doucement, une myriade de taches colorées s’éveillent et entament une lente danse, tournoient et même clignotent d’un ton vers l’autre, lancinantes. Peu à peu des silhouettes se découvrent, s’affinent et se précisent ; jusqu’à ce qu’un curieux puisse y deviner une femme aux cheveux hirsutes, un homme sculpté et un garçon maigrelet.
Là, enfin, le spectacle commence.
Une scène se dessine. Les deux adultes se font face, de profils, les visages peinturlurés de rouge, juste au-dessus d’un berceau.
« Il ne s’aimaient pas. »
Là où demeurait encore un peu de couleurs oubliées, les lettres se sont formées. Vermeilles.
Tout change. Et puis autre chose prend place. La coupe d’une maison : à l’étage la femme, au rez-de-chaussée l’homme, devant une enclume. Où est le garçon ? Nulle part encore.
L’image s’anime. Un fournier crépite, mille pigments écarlates s’arrachent à l’emprise du mur-toile ; un enfant apparaît et déambule, d’abord vers en haut d’où le chasse sa mère, puis vers en bas, d’où il regarde son père, sans un mot.
« Les années n’ont rien arrangé. »
La peinture tressaute. Les pigments enfuis convergent à nouveau vers elle, s’agglutinent au garçon et se mêlent aux siens ; il grandit. Puis, encore une fois, concret devient abstrait, avant de lentement se détailler de nouveau.
Ils sont là, tous les trois, à genoux, de dos. Des murs gris et tristes les entourent, troués de merveilles bariolées – des vitraux, d’innombrables vitraux. Des lettres noires et fades prennent place au-dessus d’eux, plus grandes chez la mère. Des cantiques, des odes, des litanies à Lucy.
Le garçon se trémousse, il est impatient. Sa mère lève son doigt, le menace pour qu’il se calme. Mais il refuse. Il se lève, elle aussi, le père pose sa main sur l’épaule du petit.
Un vitrail s’anime. La figure divine titube, se renverse.
Une gifle part.
« Depuis ce jour, elle m’a détesté. »
Un vieux galetas, une chaise à bascule, la femme. Seule. Les pigments s’embrasent, la flammèche dévore le portrait en noir et blanc ; et il fond.
Sous son cadavre crépitant se dévoile une nouvelle scène, chamarrée cette fois : le père et le fils qui rencontrent un vieil homme au cœur d’un établi. Un par un le décor se précise, amas illogique et magnifique de bibelots en verre soufflé – là, des pigments se consument encore, brillants et multicolores, dans les yeux du garçon.
L’esquisse prend vie, et le père recule, admire, sourit. Vieux maître et apprenti s’approchent l’un de l’autre, se toisent, se prennent la main et travaillent le verre, jours et nuits.
« Je suis le fils bigarré. »
Les taches accélèrent, les années passent, le garçon devient adolescent, puis homme - sa tête scintille de belles lueurs, son torse palpite du pourpre joyeux de son cœur. Alors, l’ambiance se ternit, et l’on se retrouve en extérieur, face à des rangées trop longues de pierres arrondies. Quelques personnes sans visage sont là, l’homme aussi, un autre à la collerette fait face à un trou et à un cercueil. Du bleu roi coule sous leurs yeux, tout s’effondre.
Le tableau reste un instant vierge, puis se reprend, presque à l’identique – seuls les spectateurs anonymes changent.
« Mes pères sont partis. »
La toile s’énerve. Les couleurs se mêlent, s’entrechoquent, se font bouillie si colorée qu’elle n’en a plus qu’une. Et, pigment par pigment, un ordre se retrouve. On discerne une rue, des mansardes et une échoppe ; on devine une foule, des passants et un homme. Encore lui.
Il pose la main sur la porte, entre. Par la commissure on aperçoit des œuvres verrées.
« Et me voilà. »
Les particules reviennent à leur repos, l'homme éponge son front ruisselant. La pause est finie.
Derrière l'écran
Il y a... Maurice : Ben j'aime bien lire, quoi. Puis parfois écrire aussi, ça arrive.Double compte ? Nope.
Comment avez-vous découvert le forum ? Les tops !
Votre disponibilité : Des soirs, parfois, pas tous les jours.
Quelque chose à rajouter ? J'y connais que dalle question couleurs donc ça va être folklo.
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[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]HAI TO GENSOU NO GRIMGAR[/b], Kikkawa @"Desmond Vermeil"
Une bien jolie présentation que voila, j'ai bien aimé le style fresque de ton histoire! Sinon rien à redire en soit, le pouvoir passe tout seul, cara' et histoire nickels, c'est tout bon
Je te souhait donc une bonne aventure dans notre beau Royaume!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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