Myrn Marjhan
« Onk ! Onk ! »
Sa psyché, quant à elle, n’est plus à présenter. C’est une bagarreuse hors norme. Cela ne signifie pas qu’elle gagne tous ses combats, non : par « hors-norme », entendez qu’elle a un nombre exubérant de bastonnades à son actif. C’est une m’as-tu-vue provocante, vulgaire, pleine de subversion et de répartie, ponctuant systématiquement chacune de ses envolées lyriques par un nom d’oiseau bien choisi. Ou pas. Mais elle n’est pas que brutalité. Auprès de sa famille, des gens qu'elle a en estime, - bien qu’ils se comptent sur les doigts d’une main lépreuse – elle sait se montrer étonnamment tendre, aimante, pour peu qu'on passe au-travers de la Grande Chèvre.
+ Particularité : Incroyablement grande. Une vraie courge sur pattes. Passe le plus clair de son temps dans sa forme intermédiaire. Du reste, elle cuisine redoutablement bien.
+ Orientation sexuelle : Bisexuelle.
+ Funfact : Malgré ses compétences culinaires, elle s'interdit formellement de cuisiner la viande de chèvre, et porte une affection toute particulière à ces petits animaux bêlants.
Pouvoir
Nom du pouvoir : The GoatCatégorie : Transformation.
Sa forme complète, quant à elle, lui pose davantage de problèmes. Sous cet aspect, Marjhan est un Talbuk tout ce qu’il y a de plus authentique. 2m10 au garrot pour 2m50 de long, soit la taille d’un cheval Shire, elle peut demeurer ainsi pendant deux heures avant de s’effondrer de fatigue, à cause, principalement, de l’écart de fibre musculaire entre ses deux formes. De plus, elle semble incapable de communiquer de quelque sorte, si ce n’est en bêlant, une fois totalement transformée.
Histoire du personnage
« Enculé, si je t’attrape… qu’elle siffle de rage.
- Vieille bique, t’as refait le plombage dentaire de trois de mes potes, et tu crois que je vais te lâcher ? »
Ca n’a rien d’un glorieux combat de champ de bataille. Elle n’est pas chevalier et lui non plus. C’est un soûlard enviné comme un fût à bière qui étrangle une autre soûlarde, grande comme une porte d’entrée, cornue et sabotée. Ce que son assaillant n’aura malheureusement pas prévu ce soir-là, c’est la bizarrerie qui pend d’entre ses flancs. Une queue baguée comme l’annulaire d’un parrain de la pègre, qui saisit le vieux briscard par le col et le jette en arrière.
« Par les dieux ! gronde un vieil homme, arrêtez-les !
- Ta gueule ! rugit le bestiau à cornes, ce vieil étron a fait pleurer mes frangines, il morfle ! »
Elle attrape le crâne de son adversaire par le crâne et l’éclate sur le comptoir. Le bruit ressemble à une brique qu’on casse.
« Ca y est ? souffle-t-elle, t’as eu ton compte ? »
Elle en a eu pour son compte, elle aussi. Marjhan est une femme qui donne des coups, mais qui en prend au moins autant, et son corps couturé de cicatrices est là pour le prouver.
« Attention ! »
Mais c’est trop tard, et le tesson de bouteille, attrapé in extremis par cet homme plus mort que vif, fait gicler sa pommette. C’est que le corniaud avait la tête dure ! Plus que ses trois autres potes, pour ce qu’il en restait.
« Mille putains de vierges excisées… gronde-t-elle, la jouée barbouillée de sang. T’aurais pas dû faire ça…
- Ca suffit, bande de branquignoles ! » se met à tancer le vieux, que Marjhan ignore dans un premier temps. Puis il claque des mains, et elle ne l’ignore plus du tout, quand sa carcasse de cent-trente kilos est projetée hors de l’auberge comme une vulgaire poupée de chiffon.
Elle s’écroule sur une chariote de potirons, tente de se redresser, avant de se prendre l’homme en pleine poire au même moment. Hébétée et ivre-morte, elle tombe sur le côté dans toute la majesté d’un fond d’estomac le lendemain d’un repas cubain, avant de parvenir, enfin, à sortir de là.
L’homme n’existe déjà plus, à ses yeux. La tempête est passée.
A mesure qu’elle erre dans la rue du village minier où elle habite, elle se ratatine, perd bien dix centimètres et reprend forme humaine. Une femme qui aurait pu être charmante sans sa taille de panneau de signalisation et ses vilaines ecchymoses qui constellent son visage. Si elle n’en avait pas, à vrai dire, rien à foutre.
« Maison, me voilà… »
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« Marjhan est revenue !
- Qu’est-ce que t’en sais, soeurette ?
- Je l’ai entendue se cogner la tête contre la porte d’entrée. »
C’était véridique. La géante l’attendait à l’entrée, le visage à moitié ensanglanté. Mais ce n’était pas à cause de la porte, qu’elle se prenait systématiquement dès qu’elle rentrait avec plus de six grammes dans le sang. Quelque chose lui avait ouvert la joue.
« Tu nous fais une collection de cicatrices ? ronchonna l’homme qui était son frère, les yeux mi-clos. L’aube venait tout juste de poindre à l’horizon.
- Il m’a pris en traître avec un tesson de bouteille.
- Bon, entre. Liziya t’a fait couler un bain. Je ne sais pas si tu mérites une petite sœur comme elle.
- J’ai castagné les mecs qui l’ont fait pleurer, riposta Marjhan, en baissant scrupuleusement la tête pour entrer.
- Ah ouais ? Et elle a réagi comment ?
- Qui ça ?
- Liziya.
- Tu rigoles ? Je ne vais rien lui dire.
- Alors qu’est-ce qu’on peut en avoir à foutre que tu les aie castagnés ?
- Tu ne comprends pas, Fae. C’est… un principe. », termina-t-elle avec un mal de tête étourdissant.
A l’intérieur de sa chambre, l’eau chaude de la baignoire attiédissait l’atmosphère. Elle se laissa tomber, nue, à l’intérieur.
Une fois de plus, ses principes avaient bien failli lui coûter cher. Son corps bouillait mais son esprit, lui, était ailleurs. Elle ne pourrait pas continuer bien longtemps ainsi. Combien d’hommes allait-elle devoir vaincre, de cicatrices accumuler, pour que la vie la laisse tranquille ? Pour qu’elle puisse connaître la sérénité ?
Leur père leur avait toujours enseigné que le bonheur était quelque chose qui se méritait. Qu’il fallait d’abord connaître la douleur ; qu’il fallait se battre jusqu’à l’épuisement de ses muscles, pour pouvoir en bénéficier.
« Alors, père… souffla-t-elle entre deux râles, - ses blessures la démangeaient toujours, sous l’eau - je me suis assez battue, selon toi ? Ca y est ? »
Elle lava ses mains meurtries. Ses doigts sanguins étaient comme gondolés de caillots, par endroits. Ses bras, eux, étaient nervurés, sans qu’ils n’aient l’épaisseur grotesque du Gros Manu, l’haltérophile d’en face, ils étaient secs et puissants, rompus à la bastonnade à laquelle s’offrait Marjhan une fois par nuit.
Le bonheur, elle ne l’avait qu’en rentrant chez soi, quand elle retrouvait les deux jumelles, Ethän et même ce vieux grincheux de Fae, - étaient « grincheux » ceux qui la réprimandaient, d’une manière ou d’une autre. Le reste était superflu. Se battre l’excitait ; s’envoyer en l’air l’allégeait, mais ce n’était que temporaire. « Un bonheur par à-coups », comme disait sa mère.
Et maintenant quoi ?
Elle avait passé sa vie à détruire, à déconstruire les façades des quelques poivrots un peu trop ivres pour abandonner face à un mur comme elle.
Elle grimaça quand elle retira un morceau de dent de son majeur.
Son père lui avait dit de vivre. Et c’est que, à ses yeux, elle avait toujours fait, en s’offrant corps et âme à ce monde, en buvant son jus, en riant de sa tragédie. Et si ?
Et si elle avait fait fausse route depuis le départ ? Et si elle était passée à côté de sa vie ? Et si les sermons de ses frères étaient vrais ? Et si, si…
« Oh, rien à foutre… »
Et elle soupira d’aise, s’allongeant davantage dans sa baignoire.
Ainsi allait la vie de Marjhan Myrn, dite « la Grande Chèvre ».
Derrière l'écran
Il y a... Marjhan : Yo, j’ai la vingtaine, j'aime la vie et je me remets, avec quelques potes, au RP forum. J’aime tout un tas de trucs mais qui ne sont pas forcément intéressants à connaître, donc je m’arrêterai ici !Double compte ? Non.
Comment avez-vous découvert le forum ? Grâce à un top site.
Votre disponibilité : Le soir, principalement. Mais il m’arrive aussi de l’être l’après-midi. (Tout dépendra de mes horaires de cours.)
Quelque chose à rajouter ? /
Source de l'avatar : (laisser la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage féminin :
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]FULL METAL ALCHEMIST[/b], Izumis Curtis @"Marjhan Myrn"
Alors tu t'en doutes bien, je peux pas te valider sans avatar donc j'attendrais que tu en ai rajouté un.
Ensuite, si on peut gagner du temps j'ai lu ta fiche, concernnat l'histoire c'est simple mais ça convient.
Concernant ton pouvoir il va falloir modifier quelques éléments :
- The Goat:
- « The Goat » permet à son utilisateur de se transformer, de façon partielle ou complète, en Talbuk. Dans sa forme intermédiaire, Marjhan gagne dix centimètres, une peau bleue et lisse, une paire de sabots et des cornes sur la tête ; ainsi qu’un membre caudal long comme un bras humain. A force d’entraînement, elle est capable de rester dans cette forme indéfiniment, comme une partie intégrante d’elle-même.
Sa forme complète, quant à elle, lui pose davantage de problèmes. Sous cet aspect, Marjhan est un Talbuk tout ce qu’il y a de plus authentique. 2m10 au garrot pour 2m50 de long, soit la taille d’un cheval Shire, elle peut demeurer ainsi pendant deux heures avant de s’effondrer de fatigue, à cause, principalement, de l’écart de fibre musculaire entre ses deux formes. De plus, elle semble incapable de communiquer de quelque sorte, si ce n’est en bêlant, une fois totalement transformée.
Ainsi que des précisions pour ta forme intermédiaire comme complète : combien de temps la transformation prend-elle ? Etait-elle douloureuse ? Etc...
Pour ta forme complète : on va repasser du 2m10 au 1m80. Taille d'un Talbuk au garrot. La forme complète n'est ni plus ni moins la même que l'animal original. (si tu veux une version plus "grande" que l'animal de base, tu pourras plus tard via la boutique)
Et voilà pour les quelques éléments à modifier. Fais moi signe quand ce sera bon ~
Tout d'abord, la bienvenue sur le forum ! o/
Tu arrives au terme de tes deux semaines de délai et nous n'avons plus de nouvelles de ta part depuis le 5 février. En l'absence d'une réponse, je n'aurai d'autre choix que d'archiver ta fiche d'ici le 23 février.
N'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou qu'une question subsiste !
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