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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    [Assignation] Interrogatoire au sommet
    InvitéInvité
    Anonymous
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    [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Jeu 20 Fév 2020 - 20:58 #
    Le voyage fut mouvementé tout comme il fut inattendu. Les rues étaient, en ce jour, bondées, les passants parlaient dans tous les coins - ce qui était peu étonnant au vue de la chaleur -, des enfants jouaient et couraient, des marchands tentaient tant bien que mal de vendre leurs marchandises, qui n'étaient bien souvent que de la vulgaire pacotille, et quelques gardes patrouillaient. Rien ne venait gêner ce beau moment d'harmonie, ce tableau si parfait, sauf, peut-être, ce militaire, droit comme un piquet - certains s'en amusaient, une allure bien artificielle -, la petite médaille rutilante où venaient d'un coup sec se réfléchir les rayons du soleil, les cheveux bruns parfaitement rangés, seule une légère goutte de sueur troublait ce tableau du soldat parfait, implacable. Que faisait-il donc ici ? Lui-même s'en voulait, se maudissait. Maudite Capitale. Les longues rues pavés l'amenèrent lui et son cheval - d'un blanc nacré jurant fortement avec l'uniforme du destrier, les cheveux et ses yeux marrons profonds d'où l'on pouvait discerner une rage intense qui consumait peu à peu la patience de l'homme - à un bâtiment bien imposant de La Garde où se tenaient des gardes, apparemment déjà prêts à le recevoir. Mais, que faisait-il ici ?
    " Je vous laisse mon cheval. Tenez le prêt, je repas aussi rapidement que possible. "


    L'homme marchait. Rapidement. D'un pas sec. Le dos toujours aussi droit. Quelques novices le dévisageaient, il n'était pas aussi connu que son Capitaine - bien qu'il ait sa réputation, parfois peu enviable il en convient mais bien existante, au sein du corps militaire du royaume - mais, il ne pouvait définitivement pas passer inaperçu. Pas avec son air grave, sa stature impérieuse. Les couloirs étaient animés, bien trop à son goût, et il se frayait un chemin, tant bien que mal, à travers tous ces soldats qui parfois, n'avaient aucune considération pour leurs supérieurs, ce qui, au demeurant, restait inacceptable dans son régiment, à Grand-Port. Que venait-il faire ici, loin de son régiment, loin de son Capitaine ? Il finit par pousser une lourde porte en bois, menant vers de vulgaires, mais bien pratiques, escaliers en pierre, où des torches accrochées au mur éclairaient les marches, évitant ainsi de nombreux accidents au malheureux étourdi qui passerait par un tel endroit. Les pas résonnaient gravement sur le sol, le son se répercutait tout autour de lui, couvrant presque son souffle, qui trahissait l'intense effort physique qu'il venait récemment d'effectuer. Le goutte de sueur finit par couler le long de la jouer, roula sur le cou et lui fit même faire lâcher un bruit agacé.
    " Ha vous voici mon Lieutenant ! Je vous présente nos deux criminels. Vous connaissez déjà les tenants et les aboutissants ? "


    " Bonjour officier. Bien, merci à vous. Oui, après tout, n'avais pas alerté de la possibilité d'une liaison entre ce groupe et un autre à Grand-Port ? J'aurais aimé pouvoir envoyer un émissaire à ma place mais, les choses sont ainsi. Le garde qui nous a aidé, est-il déjà arrivé ? "


    Bien qu'agacé d'être dans l'enceinte de la Capitale, le Lieutenant Emeor Calyx se devait de respecter son devoir et, en l'occurrence d'interroger ces deux criminels issus d'un tout nouveau groupe qui se surnommait les Aurochs. Malheureusement pour eux, suite à des actions conjointes de la Garde à Grand-Port - la ville d'origine de ce groupe où l'on soupçonnait alors leur base de ravitaillement de s'y trouver -, de la Capitale et d'un certain garde ont pu permettre l'arrestation de deux d'entre eux, qui ne semblaient pas être de simples sous-fifres. Qui de mieux pour les interroger que deux personnes en charge personnellement d'une telle affaire ? Après tout, Emeor avait bien coordonné et mené les diverses enquêtes à Grand-Port et dans ses alentours qui ont permis la capture, non pas de membres du groupe, mais de complices notoires. Impatient, mais gardant son calme et dévisageant dans la pénombre les deux criminels, Emeor attendait ce fameux garde. Il attendait surtout l'interrogatoire. Le moment de leur faire avouer les crimes. Le moment d'évincer la totalité de leur organisation.
    InvitéInvité
    Anonymous
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Dim 23 Fév 2020 - 15:12 #
    Une nouvelle matinée se levait sur le royaume d'Aryon et malgré le temps couvert de nuages me privant des rayons du soleil pour un réveil de qualité, je me sentais en pleine forme. Je n'étais assigné à aucune fonction aujourd'hui hormis la continuité de mes enquêtes pour le compte des espions et de servir la garde... J'allais donc être en compagnie d'autres gardes pour effectuer des rondes dans les différents travers de la ville afin d'assurer la sécurité de nos chers habitants... Je ne prie même pas la peine d'aller à la cantine de la caserne pour profiter d'un petit déjeuné préférant piocher dans mes réserves de baie. Au moins, j'avais pour l'instant la chance de partager ma chambre double avec personne : le précédent avait été lourdement blessé lors d'une intervention.

    Cependant, cette journée, censé être calme au sein de la capitale, fut bouleversé lorsqu'un supérieur de la caserne s'approcha de moi. Je me mis au garde à vous face à lui tandis qu'il commença son questionnement :

    "- Bonjour Adjudant Dragmar, j'aimerai savoir où se trouve votre frère ? Nous avons besoin de lui pour continuer l’interrogatoire des deux Aurochs.
    - L'adjudant chef n'est pas dans la capitale durant de nombreux jours pour d'autres raisons sous le commandement direct de mon père. Vous voulez que j'aille le chercher Monsieur ?
    - Non ! Adjudant vous irez le remplacer. C'est une assignation simple mais est-ce que je peux compter sur vous ?
    - Bien-sûr Monsieur.
    - Bien, allez en direction des prisons, une personne vous attend."

    Il me donnait le bout de papier avec les instructions, menez l’interrogatoire de deux suspects intercepter par la garde et mon frère. Je lus les légères notes concernant nos prévenus suite aux rapports des soldats qui étaient intervenus ce jour-là. Ils faisaient parti d'un groupe qui faisait parler d'eux à l’ouest de la capitale : les aurochs. Ce gang avait fait parlé d'eux pour leurs divers actions. Même le capitaine Al Rajika avait été impliqué durant la saison chaude... L'affaire n'avait jamais eu l'occasion de passer entre mes mains jusqu'à ce jour mais dans celles de mon frère ainé.

    Au revoir, journée de tranquilité et bonjour les cellules froides de la prison. Après quelques longues minutes de marche rapide afin de me rendre dans ses lieux lugubres, je saluai les gardiens, je tendis la fiche d'assignation à la seule jeune femme afin de lui donner les raisons de sa venue.

    "- Alors c'est vous qu'on envoie les Aurochs. Quelqu'un vous attend déjà dans la troisième zone. Il vient de loin selon les dires.
    - Merci beaucoup"

    Je pris la direction indiqué pour trouver les longs escaliers menant vers les cellules de nos prévenus. J'entendais parler tandis que mes pas devaient se faire entendre pour finalement arriver devant deux soldats dont un bien mieux gradés que l'autre... J'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. J'allais pouvoir le découvrir en me présentant en refaisant un salut militaire. Je fus couper dans mon élan par le gardien :

    "- Vous n'êtes pas le garde qui a emmené ses deux crapules dans ses cellules.
    - Adjudant Dragmar. Je viens remplacer mon frère aîné absent pour l'interrogatoire. Notre supérieur m'a demandé de prendre sa relève étant donné notre lien proche."

    J'attendis la réponse des intéressés ainsi qu'une possible présentation pour observer d'un coin du regard les Aurochs. Une bonne tête de gredins prête à être mijoter sous des questions en tout genre. Ils avaient déjà été menottés par les gardiens dans leur cellule alors qu'on pouvait voir une table avec de chaque coté des chaises afin qu'on puisse procéder à l’interrogatoire. C'était une confrontation en deux versus deux en quelque sortes.

    C'est alors que l'un des deux Aurochs prit la parole en crachant du venin dans ses paroles :

    "- HAHAHA ! Après nous avoir arrêtes lâchement, ce Dragmar nous envoie son petit frère. HAHAHA !! Ça sera quoi après, ses putin de sœurs pour nous divertir ? On ne dit pas n... AIE."

    Ses paroles furent stoppé par un léger cri de douleur car j'avais empoigné l'un de ses bras menottés afin de le tirer hors de sa cellule sans demander l'accord du geôlier. Je le mis en place sur sa chaise sans ménager ma force et je m'assis face à lui tout en invitant mon partenaire de mission à emmener l'autre se joindre à nous... Peut-être avait-il remarqué ma colère apparente dans mon regard lorsque cette ordure avait parlé de mes sœurs ? J'allais les cuisiner et j’espérais avoir des réponses concluantes à la fin de cette journée nuageuse.
    InvitéInvité
    Anonymous
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Dim 23 Fév 2020 - 22:25 #
    Les deux énergumènes, les deux criminels dévisageaient leurs geôliers, des oiseaux en cage qui ne comprenaient même pas ce qui leur en arrivait en cet instant précis. Si, en toute bonté, en tout gentillesse, l'homme laisse, d'habitude, les petits oiseaux voler à l'air libre, ces deux vautours ne pourront plus connaître la joie intime et exceptionnelle de pouvoir voler de leurs propres ailes en ce monde. Emeor s'en assurerait. La prison ou les travaux forcés. Dans tous les cas, justice sera rendue, voilà le principal, voilà tout ce qui comptait aux yeux du Lieutenant. Les deux vautours restaient silencieux, n'osant réellement ouvrir leurs becs. Pourtant, on pouvait sentir d'ici leur insolence, leur arrogance, sans doute persuadés qu'ils pourraient rapidement sortir. Ils se trompaient bien largement aux yeux d'Emeor. D'ici quelques heures tout au plus, leur organisation, leur petite bande sera rapidement démantelée, pour le bien-être des citoyens, pour rendre justice. Des bruits de pas interrompirent la courte contemplation, les courts échanges de regards pour laisser entrer un jeune homme ; il devait sans aucun doute être le garde qui interrogerait lui aussi les prisonniers. Comme à son habitude, Emeor - bien que supérieur hiérarchiquement - salua ce nouvel arrivant. Son comportement plaisait d'ors et déjà au Lieutenant qui n'en attendait pas moins : un homme efficace, soucieux du respect de la hiérarchie et qui remplirait son devoir en accomplissant une telle tâche. Malheureusement, la sournoise taquinerie de l'un des deux vautours sembla avoir trop d'effet sur ce Garde qui, à la surprise d'Emeor, agit bien rapidement. L'efficacité devait être recherché, cela ne fait aucun doute, néanmoins, il ne faut pas en venir à biser le protocole, si précieux aux yeux du Garde de Grand-Port. A présent, le face à face débutait, mais pas comme le jeune homme avait pu l'escompter. Il remonta ses lunettes d'un geste rapide et siffla d'un air insatisfait. Il s'avança, claquant sa langue au passage - tic qui ne pouvait pas le lâcher. L'un des deux était brun, le nez court, le front large, les yeux rapprochées telle une fouine ; l'autre, les cheveux roux, arborait une pilosité naissante, des tâches de rousseur et ses yeux d'un vert profond brillaient de malice. Ils n'allaient pas parler rapidement, pas facilement. Ça n'était pas sans compter sur les deux militaires, surtout Emeor, qui comptaient bien les cuisiner ces deux vautours, leur couper les ailes.

    " Soldat, ce n'est pas la manière idéale de se comporter ainsi. La torture physique n'est pas... Acceptable. Bien.


    La torture psychologique en revanche... Emeor tut ces mots. Ne falait-il pas, après tout, remplir son devoir de Garde ? Etre utile au citoyen ? Rendre justice ? Sans ajouter un mot, le Lieutenant saisit d'une forte poigne le second criminel - le malicieux - et le fit asseoir, non pas à côté de son acolyte - ce serait trop facile -, mais au fond de la pièce. Ainsi, ils ne pouvaient communiquer. Emeor revint vers les deux autres interlocuteurs et, raide comme un piquet, parfaitement droit, il se mit entre les deux, comme pour superviser leurs échanges.

    " Si j'entends un seul mot de votre part, dit-il en s'adressant à celui au fond de la pièce, je vous interroge dans une pièce adjacente, ce sera plus simple pour obtenir des informations. "


    " Parce que vous pensez qu'on va parler ? Vous vous prenez par pour d'la merde... "


    " Taisez-vous, je ne vous parlais pas. Bien. Reprenons. Votre groupe se nomme les Aurochs, que faites-vous précisément ? Pas la peine de mentir, je veux des aveux, nous n'avons que trop de preuves.
    InvitéInvité
    Anonymous
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Lun 24 Fév 2020 - 22:13 #
    Lors de ma présentation militaire face à mon associé du jour ainsi que le gardien, j'avais attendu d'avoir l'identité de cette personne afin de pouvoir placer un nom sur son visage, cependant aucun nom ne sortit de sa bouche malgré son sourire... On aurai pu dire qu'il respectait les personnes respectant les grades, cependant il en oubliait la politesse. Je soupirai intérieurement tout en me concentrant sur la mission en empoignant le bras du petit malin qui avait osé rabaisser mes sœurs pour le mettre à sa place tout en recevant une réprimande avec le nom de soldat... Trois ans qu'on ne m'avait pas appelé par ce diminutif, je répondis sans faire attention à sa Hiérarchie :

    -" Adjudant. Et la racaille de la capitale doit se faire un peu ménager. Nous devons montrer l'exemple, Monsieur."

    Je devais me calmer sinon une méchanceté connue que lors de certaines interventions pourraient ressortir aux grands galops. Je fermais les yeux quelques instants afin de ralentir mon respiration et reprendre mon masque froid tout en retournant vers le gardien et laissant ma chaise libre afin d'ôter toutes armes potentielles. Je pus voir l'inconnu placé l'autre gaillard à l'opposé afin d'éviter une communication, au moins c'était une bonne idée. Je me remis en place tandis que l'autre soldat souhaitait clôturer cette affaire vite... Seulement les gaillards ne semblaient pas vouloir répondre à ses questions...
    J'attendis quelques secondes avant de reprendre la parole en faisant claquer ma bague sur le bois. C'était l'heure du chantage :

    ' - Bon les gars, vous avez deux solutions possibles en vue. Soit vous coopérez et votre peine sera plus douce que l'autre avec de la prison ou de la chance juste des travaux forcés.
    Soit vous faites les portes de prison à garder le silence et on ferra en sorte qu'on vous envoie en exil par delà les frontières du Nord afin d'expier vos crimes. Seulement, je pense que la plupart des habitants ne savent pas une chose sur l'exil sur les terres gelés, vos familles seront envoyés avec vous.

    Alors on répond à monsieur de suite."


    Mon visage ne pouvait traduire aucun mensonge hormis pour mes camarades espions. Cependant, au fil des seconde je sentais des glapissements de la part de l'homme face à moi, le même qui avait menacé mes sœurs. Est-ce qu'il pensait à sa famille ? Je l’espérais vraiment. Je vis l'homme se décomposer et j'attendis sa réponse :

    " - C'est faux ce que vous dites...Vous ne...Vous ne pouvez pas faire ça à des personnes innocentes de nos actes.
    - Est ce que j'ai l'air de mentir mon gars ? On veut éviter que votre progéniture souillé répète les mêmes erreurs. Il faut assumer ses actes, tout se paye un jour"

    Le criminel fondit entièrement à ses mots et il allait commencer à parler :

    " - Oui, nous sommes bien des Aurochs.... Nous... nous agissons au sein de la capitale principale sous les ...
    - TAIS TOI, ROLAND ! Le chef nous tuerai si on parle.
    - Et alors. Kerser, tu n'as pas de famille. Je n'ai pas envie de voir mes filles mourir en exil par ma fau...
    -VOUS VOULEZ QUE JE VOUS APPORTE LE THÉ, on se tais maintenant.

    Roland continuez sur votre lancée. Que faites vous avec votre bande ?"


    J'avais pu faire taire le monde autour de moi afin de commencer à obtenir les réponses que je souhaitais de la part de cet homme plus sensible sous ses airs de gros durs. Sa langue se dénoua tandis qu'il cherchait à libérer son stress avec ses mains.

    "- Nous agissons dans un groupe très uni avec un code d'honneur mis en place par notre patron ainsi que son commanditaire. Notre chef répon à chacune de ses demandes en nous envoyant braquer des commerçants, personnes riches.... Je crois que ses personnes font parti de l'aristocratie.
    - Des noms s'il vous plait."
    "- Notre chef s'appelle Dur...

    Sa voix fut coupé lorsqu'on entendit de l'autre coté de la pièce, une chaise fit du fracas... L'autre gusse allait agir mais il y avait un autre garde dans cette pièce non ? Comment allait-il réagir ?
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Sam 29 Fév 2020 - 20:50 #
    Les méthodes de cet Adjudant étaient quelque peu brutales. Il ne cherchait, bien évidemment - et il avait raison -, à brusquer ces racailles comme il les appelait - terme étonnamment bien approprié même s'il n'entrait pas dans le vocabulaire courant du Lieutenant. Celui-ci n'eut guère le temps de déplacer un petit doigt que l'interrogatoire se poursuivit rapidement. La conversation était animée et l'homme qui parlait se montrait peu intelligent ; pour être sincère, il était profondément stupide, ce qui désolait Emeor. Comment de telles personnes pouvaient-elles être à la tête d'un groupe qui, à présent, avait une grande influence au sein de la Capitale et dont les activités se faisaient ressentir jusque Grand-Port ? De tels criminels devaient avoir un chef bien puissant qui arrivait à les maîtriser d'une main de maître. Enfin, malgré sa toute puissance, il avait tout de même laissé ces deux hauts placés dans sa pourriture d'organisation finir en prison à être interrogés par deux gradés de La Garde. Silencieux, Emeor laissait l'Adjudant continuer à poser les questions, rajouter quelque chose serait inutile. Les réponses coulaient bien rapidement. L'interrogatoire serait donc, a priori, vite terminé et la réelle affaire pourrait débuter pour La Garde, à savoir le démantèlement concret de ce groupe de criminels qui faisaient, en cet instant, pâle figure. Les deux hommes n'avaient nul besoin de noter, les informations recueillies étaient assez claires pour qu'ils puissent les retenir sans aucun problème. Du coin de l’œil, Emeor observait le deuxième criminel, au fond de la pièce, qui ne cessait de bouger sur sa chaise, de ruminer des choses incompréhensibles, de jeter des regards noirs à son camarade. Il parlera, il se révoltera, ça n'en faisait pas de doute. Le jugement du Lieutenant fut un peu rapide puisque ce n'est que quelques minutes plus tard - lorsque le nom du lieu de tous leurs malfraits allait enfin être donné - que le concerné cria dans la pièce. Emeor ne dit rien. L'Adjudant parlait, lui observait, évaluait, jugeait puis, seulement après, il interviendrait. Kerser et Roland, deux prénoms bien charmants qui, une fois couplés au nom, permettraient une identification parfaite des deux hommes afin de parfaire l'enquête et les recherches autour des Aurochs - qui s'appellerait donc Kerser ou Roland dans tout le royaume si ce n'est ces deux racailles pour reprendre les mots de l'Adjudant. L'interrogatoire atteignait le point culminant, ce moment de tension extrême dans la simple prison où les quatre personnes sentaient chacune le lourd poids de leur souffle, qui rythmait les silences entre chaque mot. Emeor plissa les yeux, les bras croisés, et s'apprêtait à réagir. Le dénommé Kerser ne se fit donc pas attendre. Un beau pragmatique qui n'use guère de sa tête.

    " Assis. Tu n'as aucune crédibilité, votre groupe n'est en rien une grande organisation criminelle telle que le royaume en a connu. Vous coopérez, vous parlez, on jugera après. "


    " Coopérer avec vous ? Etre une balance à dire le nom de mon chef ? Jamais ! Pourriture de gardes.


    " Bien. Vous serez le premier jugé juste après votre très cher chef. Je me chargerai personnellement d’alourdir votre dossier pour que vous puissiez avoir un séjour très agréable dans les prisons du Nord. "


    Non pas que le Lieutenant soit impatient mais ce comportement abject l'exaspérait au plus haut point. De quel droit osait-il insulter La Garde ? Ce corps militaire si précieux au royaume, aux habitants, qui portait la Justice dans les coins les plus sombres et mettait son épée au service des plus faibles. Kerser, étonnamment, blêmit mais sa colère sourde brûlait dans ses yeux et se faisait entendre avec ses marmonnements incessants. Lui, il ne parlera pas facilement. Il faudra bien lui forcer la main. Or, Emeor savait parfaitement comment faire : toutes les preuves étaient à disposition. Brandit devant ses yeux les preuves de ses méfaits le ferait vite parler. Néanmoins, il y avait plus urgent. Le nom du chef. Le très cher Roland, si apte à négocier, parlera. Emeor s'en fit la promesse intime.

    " Bien. Quant à vous, merci de coopérer, et non vous n'êtes pas une balance. Voulez-vous que votre famille souffre ? Vos filles ? Pourquoi faire souffrir les autres alors ? Si vous ne voulez pas que vos filles soient un jour trempés dans ces sales affaires, le moyen le plus simple est d'arracher le mal à sa racine. Quel est le nom de votre chef ? "


    " Parlez pas d'mes filles... On avait besoin d'argent, puis ce boulot facile... On me l'a proposé dans un marché assez pourri loin du centre-ville. C'tait bien payé, facile. Le chef... Il m'tuera l'chef. Les autres aussi... Kerser, m'tuera pour avoir parlé...


    " Personne ne vous tuera si les coupables sont arrêtés et jugés. Adjudant, je vous laisse deux minutes, je reviens rapidement avec de quoi faire parler notre second prisonnier. Ce sera plus efficace. "
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Dim 1 Mar 2020 - 17:13 #
    Mon interrogatoire semblait porté ses fruits à cause des fausses conséquences que j'avais inventé auparavant sur le plus faible mentalement, selon les différents rapports : il était censé être une grosse tête de cette organisation. Je me demandais vraiment pourquoi ? Cependant, mon espoir de finir rapidement cette interrogatoire, se dissipa à cause de Kerser qui essayait de se mouvoir... Heureusement que le Lieutenant osa la voie pour le remettre à sa place. Seulement, le silence avait gagné la parole du fragile. Je ne pus m'empêcher de pester intérieurement, il fallait recommencer depuis le début. Tandis que j'entendais d'une oreilles la discussion brève et rapide entre les deux autres hommes dans cette prison sombre... Il osait même insulter la garde avec facilité et sans aucune gêne devant nous. Il devait avoir des différents avec les autorités depuis un long moment pour agir ainsi. Je ne pus m'empêcher de sourire du coin des lèvres en entendant de voir la suite de la situation tout en essayant de renouer un lien de confiance avec le fragile Roland. Je parlais avec plus de tendresse dans ma voix afin d'éviter de le brusquer ou de le voir complètement chuter  :

    " - Roland, reprenez vous s'il vous plait. Ne vous laissez pas influencer par les paroles perfides de votre compagnon.

    Rien n'y fessait et sans le vouloir les paroles du Lieutenant concernant le nom de leur chef eut un effet négatif sur Roland. La cause était les menaces de mort balancés sur sa propre personne et sa famille. Il continuait de se murer dans le silence en prononçant par moment des noms de femmes : ses filles certainement. C'est alors que le lieutenant s'excusa quelques instants afin d'aller chercher quelque chose en dehors de cette prison relativement humide, on entendait même mes gouttes s'abattre sur le sol par moment... Qui avait donc construit un bâtiment si peu étanche ?  Je m'étais donc retrouvé seul au milieu de deux criminels d'une organisation, l'un était une pleureuse et l'autre une brute épaisse.

    " - Pourritures de Gardes, vous croyez vraiment qu'on va vous parler en effectif réduit... Vous vous trompez lourdement, on va sortir et ça sera vous qui allez déguster... Le boss vous tuerai toi, ta famille...
    - Parles toujours, tu m'intéresses.
    - Et toi, Roland... On te feras subir le même châtiment à toi et tes filles.
    - Non, elles ont rien fait... Tout mais pas elle.
    - Vous avez fini votre dispute de couple ? Bon reprenons notre discussion... Roland, comment s'appelle votre chef ?
    - Personne.... Rien... dirai rien... Je dirai plus rien...


    Je me mis à masser mes tempes en réfléchissant à un moyen d'aborder le sujet plus facilement... Pourquoi avait-il décider de changer de comportement ? Alors que son camarade lui faisait des menaces avant le début de l’interrogatoire ? Etait ce qu'une mise en scène ? Des questions trottaient dans ma tête et je n'entendais plus les pleurs de l'un, les insultes et menaces de l'autre. Je fis mine d'avoir mal au crâne et je pris le temps de les renfermer dans leur cellule afin de leur faire croire que la séance était suspendu pour le moment. Je laissais bien mes bottes taper la pierre en remontant les escaliers en spirale de la prison afin de me rendre à la porte d'entrée que j'ouvris pour la claquer derrière moi...

    Seulement je n'étais pas sortis de l'endroit et je redescendis en silence pour me mettre au plus proche d'eux, les insultes et les pleurs avaient déjà disparus. Le temps peut paraître long à rester immobile et je me mettais presque à bénir mentalement Lucy de laisser du temps au lieutenant de revenir. Puis vint un rire léger du dénommé Roland rompit le silence, sa voix était déjà ancré dans ma mémoire. Un dialogue allait donc s'instaurer entre les deux :

    - HAHAHAHA ! Trop facile de les berner ses deux abrutis.
    - Moins fort, ils pourraient revenir.
    - Je sais, je ne suis pas stupide. Mais tu as bien fait de suivre mes instructions.... Même si on est condamné, ils ne seront rien de plus que des fausses pistes.
    - Et c'est vrai que tu as des filles ?
    - Ouais, j'en avais.. Elles m'encombraient autant que leur mère, j'ai fait un magnifique cadeau en les vendant. HAHAHA.


    J'avais vu juste, cependant le comportement de la pleureuse m'avait énervé. Comment on pouvait faire ça à ses propres enfants ? J'avais envie de l'éliminer directement, de lui faire mal... Mais, je devais rester le garde et non l'espion. J'attendais avec patience, le retour du Lieutenant. Il allait être heureux d'apprendre ses nouvelles informations...
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Sam 7 Mar 2020 - 22:22 #
    Emeor montait rapidement les marches, l'air grave, les yeux froids. Il demanda rapidement son chemin. Il fallait être rapide, il fallait perdre le moins de temps possible. L'adjudant s'occupait des deux voyous mais l'efficacité devait primer - bien qu'Emeor ne doutasse point de ton collègue pour cette mission. Il finit par arriver dans une salle, relativement grande, où la pénombre régnait et la poussière s'entassait, faisant éternuer quiconque entrait. Le Lieutenant ne pouvait supporter que la Garde tolère tant de saleté et si peu d'ordre dans une pièce si importante qui était celle des pièces à conviction, salle clé où bon nombre d'enquêtes pouvaient être élucidées grâce aux nombreuses preuves accumulées. Néanmoins, il ne pouvait formuler de remarques puisque ce secteur ne correspondait en rien à ses compétences et relevait encore moins de son autorité - étant si loin du régiment de Grand-Port. Emeor se hâta de poser des questions aux soldats présents, dont le métier, soi disant passant, intéressait fortement le soldat Calyx. Grâce à leur aide, il put réunir les pièces les plus importantes pour le dossier. En outre, un garde l'accompagné afin de transporter le plus soigneusement possible toutes ces preuves accablantes qui pouvaient, à tout moment, faire basculer l'interrogatoire. Emeor ne comptait pas leur montrer tout simplement ce qu'ils avaient récolté, ce serait trop facile ; il préférait dévoiler les preuves au fur et à mesure, quitte à les pousser à des aveux qui pourraient, à l'aune de ces indices, êtres vraies... ou non. Pour l'instant, le Lieutenant ne savait que penser de l'homme qui parlait plus - Roland s'il s'en souvenait bien. Les cachots s'ouvraient à nouveau à sa vue, des soupirs las et quelques murmures montaient le long des marches tortueuses et froides. Le Lieutenant poussa la porte. Et s'arrêta net.

    " Adjudant ? Que faîtes-vous ? Vous ne prenez pas de... Hum, je vois. Ingénieux.


    Si, dans un premier instant, Emeor fut surpris et ne comprenait pas pourquoi, recroquevillé dans un coin, son collègue semblait patienter, très rapidement, le plan lui apparu clairement. Sans doute Monsieur Dragmar cherchait-il à réellement faire parler ces voyous - bien trop stupides pour penser être sans surveillance, tel deux enfants encore inconscients des choses du monde qui se perdent infiniment dans leur monde imaginaire, quitte à s'illusionner un peu trop... Le Lieutenant comprit néanmoins que, pour respecter ce plan, il ne devait guère attendre. En effet, son entrée fut bruyante à cause de la lourde porte en bois, et déjà les deux comparses devaient manigancer de nouvelles choses. Toussotant pour masquer tout arrêt suspect, il continua son chemin pour arriver à nouveau devant les barreaux. Silencieux, l'un tête baissée, l'autre tête en l'air. De légers murmures. Non. Plutôt des plaintes, tristes. Jouait-il la comédie ? Au moment où Emeor entra à nouveau, toujours suivi du garde tenant d'autres pièces à conviction, Roland - décidément ce prénom était d'un ridicule - releva la tête et une larme roula sur ses joues. Le Lieutenant resta de marbre. Droit. Il remonta ses lunettes sur son nez d'un geste vif.

    " Pleurer ne vous sauvera pas, fillette. J'ai quelques petits cadeaux pour vous. Notamment... des objets que vous vendez. Ou plus intéressant, des lettres. De vous, Roland. "


    " Qu... Quoi ? Je je dis quoi dedans ? Je... "


    " Vous dîtes simplement que vous êtes libre, et que vous pouvez vous occuper de quelques tâches. La famille n'est pas si encombrante à ce que je constate. "


    Cette lettre - en réalité la seule qui concernait directement les deux voyous - n'était en rien cruciale mais elle mettait en lumière un point important : pour un bon père de famille, Roland était étonnamment libre et semblait peur se soucier du bien-être de ses très chères filles. Encore un peu de cuisson et les réponses arriveront toutes cuites, sur un beau plateau d'argent.
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Dim 8 Mar 2020 - 22:07 #
    J'étais encore posté en haut des marches de l'escalier afin d'écouter la conversation des deux prévenus. Ces deux idiots pensaient être seul grâce à mon faux départ et dévoilèrent des vérités qui pouvaient m'énerver au plus haut point surtout pour la pleureuse... J'étais prêt à rester des heures afin d'écouter leur dire et surtout entendre les indices qu'il me fallait pour continuer leur interrogatoire avec des éléments en poche. Néanmoins, ma joie fut de courte durée car la porte s'ouvrit derrière moi... Le lieutenant était de retour et beaucoup trop vite à mon goût. Heureusement, sa voix ne s'éleva pas assez pour griller ma couverture et il semblait même avoir compris mon plan.

    Il redescendit calmement suivi de près par un compère, les deux portaient diverses preuves contre les deux aurochs. Je restais à ma place durant quelques minutes afin de calmer sanguinaire de faire mal à Roland. J'entendis de nouveau des fausses pleures entre les bruits sourds des pas du soldat, la comédie avait repris et Kerser insultait de nouveau. Leur scène avait repris et le lieutenant du port plaça des mots perturbant la mise en scène de la pleureuse... Quelle était donc cette lettre si-intéressante ? Je me relevais de la place et je descendis afin de retrouver la scène principale le regard froid. L'interrogatoire allait être accélérer si je pouvais employer des techniques plus fourbes.

    J'arrivais en bas des escaliers pour me remettre en face de Roland avec un sourire mauvais pour reprendre la parole, son visage menteur semblait révélé de la surprise... Personne n'avait réentendu la porte s'ouvrir depuis le retour du lieutenant. Ma voix perça de nouveau le silence :

    " - Alors, Roland. Nous allons reprendre nos interrogatoires depuis le début.
    - Je ne dirai rien.... tant que vous me promettez... de... de ... ne pas nous exiler."

    Je perdis mon sourire afin d'ouvrir la cellule et le sortir de force de sa prison pour le plaquer contre le mur. J'avais légèrement perdu le contrôle et je me mis face à lui de tout mon haut afin de le réprimander :

    " - Oublie tes mensonges, Roland... T'es peut-être un père mais tu es un piètre intellect, tu n'as plus de famille, alors ne cherche pas notre . Alors maintenant tu vas parler... Qui est votre chef ainsi que vos employeurs ?"

    Chaque secondes passées sans réponse avaient le don de m'énerver de plus en plus. Tandis que j'arpentais les différentes preuves, rien de bien convainquant hormis leurs effets personnelles : armes, lettres et du tabac. Il nous fallait des témoins tandis que j'entendis la pleure montrer son vrai visage :

    - Et alors, à quoi ça sert de parler ? Je n'ai plus de famille pour me faire de la jolie monnaie et me permettre de vivre... Vous avez que le nom de notre groupe et on ne dira rien. Même sous la torture ce dont vous n'êtes capable en tant que bon soldat de la couronne.

    Il en riait au point que tout le cachot pouvait résonner de son rire. Je lui refis face de mon regard froid. Un plan avait été émerger dans ma tête et je retournais parler aux deux autres soldats afin de leur soumettre mon plan... Nous n'avions pas le droit de torturer les gens, mais il était possible pour d'autres personnes de le faire au nom de leur justice : les chasseurs de primes.

    " - Ils ne parleront jamais sauf si on emploie cette méthode sauvage qu'on appelle la torture... Mais nous n'avons pas à le faire. Je propose qu'on mette en place une prime sur eux afin d'obtenir leurs aveux..."

    Une réponse de Kerser me coupa. Il entendait vraiment toutes mes paroles et c'était dans mon plan.

    "- Vous refilez vraiment votre sale boulot à n'importe qui ! Hahahaha"
    - Ignorez ces paroles.... Je connais une personne qui serai capable de les faire parler : HIDORU JIN.

    Les deux voyous frissonnèrent à ce nom ainsi que le garde avec nous qui s'empressait d'ajouter ses paroles.

    " - Nous allons quand même pas faire amener cette brute... Il risque de les tuer avec ses flammes. On ne peut pas lui faire confiance.
    - Si, il a déjà fait ses preuves de nombreuses fois. J'en étais témoin.

    Puis je me retournais afin d'observer les réactions des deux criminels... Une nouvelle expression dans leur visage était apparu : la peur. Jin avait une réputation de ramener les brigands dans de sale état.
    Ce fut Kerser qui céda en premier.

    "- Tout ce que vous voulez, mais pas ce démon...
    - A vous, lieutenant de le cuisiner."
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Sam 14 Mar 2020 - 16:08 #
    La situation tournait incontestablement à l'avantage des deux militaires puisqu'en plus des preuves - bien maigres mais qui pouvaient impressionner les prisonniers -, l'Adjudant Dragmar avait, sans nul doute, accumulé des informations capitales en les espionnant discrètement. Si cet acte réfléchi et hautement utile avait impressionné le Lieutenant qui, à présent, cherchait à considérer autrement son collègue, la force brutale dont ce dernier fit usage froissa son supérieur hiérarchique ; dans une telle situation, il ne servait à rien de s'énerver puisque les deux finiraient très rapidement par parler. Muet, tenant toujours cette lettre précieuse entre ses mains, Emeor assista à la scène et au dialogue virulent auquel prit part, en outre, le soldat qui tenait les autres preuves pour témoigner de son effroi à l'égard de ce fameux homme. Pourtant, un tel nom n'évoquait que de vagues idées dans l'esprit du Lieutenant puisqu'il n'avait jamais réellement entendu parler de ce certain Hidoru Jin. Il se devait d'en savoir plus et de cerner un tel spécimen qui paraissait avoir une réputation bien étrange en cette ville. Comment pouvait-on brûler des personnes de manière inconsciente ? La torture physique répugnait, jusqu'ici, Emeor en laquelle il ne voyait aucun bénéfice si ce n'est de prendre du plaisir, plaisir qu'il ne parvenait à comprendre... Sauf si une situation pourrait l'exiger, mais, en un tel moment, jamais il ne pouvait concevoir torturer quelqu'un. Il fut surpris d'entendre la proposition de l'Adjudant qui l'invitait alors à cuisiner ce petit ragoût bien puant de prisonnier. Les questions affluèrent dans l'esprit du militaire, elles risquaient de franchir ses lèvres et de dévaler rapidement, de couler en un flot impétueux qui inonderait ce Kerser. Malgré son envie pressante de terminer l'interrogatoire et de pouvoir progresser dans cette affaire, Emeor tenta de se canaliser au mieux pour cibler les meilleures questions et ainsi obtenir, dans un laps de temps restreint et de manière efficace, les meilleures réponses. Tenant toujours la lettre, il s'avança, la tête haute, le dos droit, dévisagea le prisonnier, le toisa du regard, muet. Son regard assassin pénétrait les yeux vides et livides de l'homme au visage blême. Il parlera.

    " Je veux le nom de votre chef. Votre vrai chef. Ensuite, vos principales planques. Enfin, si vous avez des liens avec des trafiquants à Grand-Port. Vous mentez, c'est fini pour vous. "


    Kerser déglutit. Son très cher camarade fit de même et baissa la tête, le regard fixé sur le sol fait de pierres noires. Leur résistance s'écroulait, tombait en lambeaux, s'évanouissait. Ils ne pouvait plus rien faire, plus rien dire, si ce n'est la vérité. Or, c'était tout ce que demandaient les deux militaires.

    " Rahwed Egel. Il tient une taverne et un restaurant dans les quartiers au sud-est. Plusieurs maisons aux alentours servent de bases. Pour Grand-Port, certainement, j'sais pas vraiment. Ils vont nous tuer. "


    " Ils ne vous tueront pas, vous serez derrière les barreaux, à votre place. "


    Les fameuses informations tombaient enfin. La résistance des deux hommes semblait entièrement brisée. Il restait à vérifier leurs informations, surtout quant aux bases, en effet, il serait bien délicat de fouiller chaque maison de civils pour espérer y trouver un de leurs puants repaires. Un silence de plomb régnait dans la salle. Un silence qui confirmait la validité des aveux. Bientôt, la Garde saura enfin tout de ce fameux groupe de criminels.

    " Nous tenons les informations principales Adjudant mais... Vous n'aviez pas besoin d'utiliser la force ainsi. Je...


    " Ordures... Kerser méritait pas ça... Bandes d'ordures...


    Roland ponctua sa phrase de crachats. Il ne pouvait se résigner qu'à une chose bien basse : l'insulte. Emeor l'ignora. Il ne méritait en rien sa considération, ce n'était qu'un bas criminel stupide.
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Mer 18 Mar 2020 - 17:15 #
    J'avais pu faire pression sur l'un de deux prisonniers Auroch qu'on interrogeait avec Emeor. Ces deux gredins avaient sous-estimer certains points de la garde comme certaines spécialités comme celle des espions : celle de récolter des informations, de fréquenter toutes sortes d'individus etc... C'est durant l'une de mes missions d'espions que j'avais noué des contacts avec certains d'entre eus comme Hidoru Jin. Et j'étais fier de pouvoir leur mettre la pression en promettant d'inviter un certain chasseur de prime pour les interroger. La peur les avait gagné et avait du permettre au Lieutenant de la ville portuaire de les cuisiner plus simplement.

    Les questions furent rapides et brèves afin d'aller à l'essentiel : donner les informations sur leurs bandes ainsi que des lieux de vie. Au final, les langues se délièrent enfin pour dévoiler des noms ainsi qu'un lieu... Étrange ses révélations. La plupart des interventions engendrer par la garde contre les Aurochs avaient eu lieu dans la partie Ouest de la capitale. Mais selon les dires de notre bien aimé Kaiser, leurs maisons qui leur servaient de bases et leur chef... Un tavernier possédant une boutique dans la partie Est. Bien trop étrange cette histoire.

    Les Aurochs agissaient d'une autre zone afin d'éparpiller les soupçons sur eux ? Possible. Mais la vérité était-elle présente dans leur langue ? C'était une grande question qui me traitait encore dans l'esprit, cependant le lieutenant semblait satisfait de ses réponses et je ne pouvais rien dire de plus car j'étais inférieur au niveau Hiérarchique...Rahh, j'avais envie de dire non, d'employer d'autres moyens que celle les espions avaient appris. Et je remis Kerser au fond de sa cellule sous les insultes de son camarade tout en reprenant la porte de sortie sans rien dire, le temps de ressortir et de voir la lumière du soleil illuminer le ciel entre quelques nuages.

    " - J'espère qu'ils nous ont pas encore menti, sinon je leur envoie Hidoru dans leur cellule. Sans mentir, nous n'avons pas le temps de déceler le vrai du faux alors que des personnes sont en danger face à ça... Bon allons faire notre rapport.

    La tache la plus énervante par moment concernant nos assignations : effectuer le rapport écrit de notre interrogatoire afin que la garde puisse décider de la suite des opérations. Agir ? Peut-être.. Attendre la suite des événements en capturant d'autres Aurochs ? Possible. L'inconnu sur la suite était trop grande, cependant nous avions pu obtenir des pistes ainsi que des noms. Mais étaient-elles vraie ? Peut être que oui ou peut-être que non, maintenant la suite des opérations n'était plus de mon ressort en tant que soldat... J'avais fini mon devoir selon les précédentes paroles du lieutenant et je me décidais à prendre la tangente pour "aller patrouiller".

    Je saluai une dernière fois l'homme malpoli avant de m'éclipser dans les ruelles calmement tout en vérifiant que personne me suivait pour faire un second rapport plus plaisant et surtout plus interrogatoire au maître espion. Fallait-il que les espions continue l’enquête en s'infiltrant chez les Aurochs ? Ou devions-nous laisser la garde s'en charger pour le moment ? Je notais également des informations sur l'un de mes carnets sur ce lieutenant impoli à mes yeux portant le nom de Calyx.
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
    Sam 21 Mar 2020 - 22:18 #
    Ainsi donc, après quelques heures - en réalité deux tout au plus -, les deux valeureux soldats avaient réussi à faire cracher le morceau à ces viles gredins, à ces criminels assez stupides pour croire pouvoir mentir face au corps militaire entraîné et prestigieux qu'était la Garde. Emeor, en cet instant, ne cherchait plus à cacher son air méprisant - air qu'il tentait bien souvent de masquer derrière un simple visage froid aux yeux glacials. Ils avaient avoué leur faute en délivrant de cruciales informations. Celles-ci seraient bien plus qu'utile pour commencer à exterminer cette vermine qui se larvait depuis bien trop longtemps aux yeux du Lieutenant au sein de la Capitale. Les habitants ne devaient pas subir cela, ils ne devaient connaître que la paix, simple, reposante, en toute quiétude, loin de ces malfrats assez idiots pour impliquer des innocents civils dans leur manigances. D'un geste rapide de la tête, Emeor ordonna au garde qui les précédait - ses bras étaient toujours d'ailleurs chargés de nombreuses preuves plus au moins accablantes - de faire venir d'autres soldats afin de prendre le relais dans la garde de si précieux - maintenant qu'ils avaient délivré des informations, il ne fallait pas les lâcher - prisonniers. Un silence tombait lourdement, venait s'écraser contre le sol, résonner contre les barreaux de fer des prisons, essayait de s'échapper par les espaces minuscules où circulaient, non pas de la lumière mais de l'air frais qui venait de la rue, quelques mètres au-dessus des têtes. Il rebondissait froidement et neutre entre les deux hommes chargés de cette mission qu'ils venaient, à présent, d'accomplir avec succès. Face à cet homme, imposant mais sombre et peu expressif - tout comme lui après tout -, le Lieutenant ne savait que dire et que faire. Il n'éprouvait nulle sympathie, nulle antipathie, un forme de respect se dégageait de quelques sentiments, un respect néanmoins entachée d'une distance face aux réactions excessives et brutales de l'Adjudant qui, s'il avait réussi à atteindre ses fins, usait de moyens qui ne convenaient, bien évidemment, guère à son supérieur hiérarchique. Plus tôt dans sa carrière, il avait, et cela est évident, côtoyé divers Gardes à la Capitale - sa famille y habitant, ses premières années de formation se déroulèrent donc au sein des murs de cette grande cité envers laquelle, à présent, il ressentait des sensations bien ambivalentes teintées de nostalgie, de rejet et de perpétuelle envie -, mais jamais il n'avait eu affaire à un tel comportement de la part de ses camarades. Au sein du régiment de son Capitaine, il ne tolérerait aucune attitude excessive de la sorte. Outre l’outre-passement flagrant de procédures pourtant simples à suivre, et qui s'avérait bien efficaces, une forme d'insubordination, ou d'insolence, voire même un mélange subtil des deux se dégageait de cet Adjudant. Le regard vif d'Emeor, en le parcourant, se demandait alors quel pouvait être son supérieur hiérarchique. Peut-être admettait-il une telle réaction en de telles circonstances. Malheureusement, il ne pouvait réprimander de manière explicite et on ne peut plus claire un soldat qui n'obéissait en rien directement à ses ordres. Quelques mouvements se firent, Dragmar prit la parole et l'initiative. Encore ce fameux Hidoru... Voilà la curiosité d'Emeor piquée à vif. Peut-être avait-il déjà entendu parler de cet homme mais il ne traînait pas dans les tavernes et tous ces lieux où, à juste titre, ces rumeurs circulaient et où les nombreuses réputations se formaient pour, ensuite, se propager dans l'ensemble de la population. A défaut de ne pouvoir le rencontrer directement, il devrait se renseigner à son sujet, il pourrait en tirer de précieuses informations quant à une partie de la population qu'il ne fréquentait guère. Le silence se faisant oppressant, malgré les quelques paroles qui s'avéraient alors vaines et vides face à une telle tension.

    " Merci de votre coopération Adjudant. Peut-être nous recroiserons-nous un jour. Au revoir et bonne continuation. "


    Simples, efficaces et procéduriers, tels avaient été les adieux d'Emeor à l'attention de Dragmar une fois le rapport bien établi. Il ne voulait guère s'épancher en sentiments et salutations superficiels et hypocrites. La sympathie n'était pas au beau fixe mais le Lieutenant ne pensait pas détester cet homme. Tout comme il ne pensait pas le revoir un jour : ce n'était qu'un soldat pour l'instant - tout comme lui malgré son grade -, noyé parmi une masse immenses de têtes inconnues et différentes qu'il se devait d'appréhender. Le Lieutenant resta quelques minutes supplémentaires après le départ de l'Adjudant, s'assurant ainsi que la Garde de ces lieux reprendrait bien l'affaire, ne lâcherait pas les Aurochs et procéderait à leur arrestation. Après tout, organiser une telle arrestation n'était pas chose aisée, il en savait bien quelque chose. Les procédures pleinement remplies, Emeor sortit d'un pas rapide du grand bâtiment et, remercia d'un léger sourire les gardes qui s'étaient occupés, en son absence, de son fidèle destrier à la couleur brune tachetée par endroits d'écrins blancs disparates, dont un sous l’œil gauche - pendant symétrique à la cicatrice de son maître. Les sabots résonnèrent durement contre le sol de la Capitale tandis qu'Emeor Calyx rentrait bien au sud, à Grand-Port. Là-bas, loin des Aurochs et des soldats insolents.

    On a du chemin. J'espère qu'ils seront arrêtés et jugés. Enfin... Je saurai bien rapidement tout cela si je demande quelques nouvelles. Peut-être devrai-je m'arrêter voir Claethel... Cela va faire des mois, non, des années... Mais j'ai du chemin à faire et des soldats qui m'attendent.
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    Re: [Assignation] Interrogatoire au sommet
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