Enfin, au moins elle répond à ma question et je l'écoute avec attention... Il est vrai que vu de même elle n'est pas toujours seule mais elle l'est tout de même la plupart du temps... Arrive-t-elle réellement à le supporter ou se donne-t-elle juste des airs de grande méchante araignée? Je ne le saurai peut-être jamais? Après tout, je ne peux savoir d'elle que ce qu'elle veut bien me dire! Je sais que je suis un homme de foule, j'aime être entouré et j'apprécie la bonne compagnie, surtout de la gente féminine, impossible donc pour moi d'imaginer ma vie dans une solitude volontaire cependant, mon cas n'est pas une généralité, peut-être se complaît-elle réellement dans cette situation? À moins que ce ne soit simplement une habitude vu qu'elle semble n'avoir connue que cela?
Quoi qu'il en soit, je prends une nouvelle fois la bouteille qu'elle me donne buvant à nouveau... Heureusement que je tiens particulièrement bien l'alcool car je n'ai aucun doute sur le fait que ce breuvage est de première qualité! Faudra que je demande à mon tavernier préféré s'il peut m'en faire! Quant à la suite... Elle est pour le moins inattendue! La jeune fille décide de se débarrasser de son armure sauf que, l'alcool n'aidant certainement pas, la voilà qui oublie qu'elle porte une cape. Je ne vais pas mentir, ma première réaction et d'éclater de mon rire bien particulier! Il faut dire que la situation est d'un ridicule des plus visible! Cependant, ma jeune amie m'appelle bien vite à l'aide et vu que je suis un galant homme, je m'empresse d'agir en lâchant tout de même une connerie au passage.
"Déshabiller une jolie fille? Pas besoin de me le dire deux fois!
Ainsi, je viens à son secours, me mettant a genoux devant elle, me saisissant de son armure et de sa cape et lui enlevant doucement pour ne pas lui faire mal par mégarde. Lorsque, enfin, sa cape et son armure sont enlevées et que son visage apparaît à nouveau, une chose me frappe plus que jamais : cette fille est belle et cela avec sa particularité physique! Ses cheveux sont plus en bataille que jamais, sans doute dû à la statique créée par sa cape, d'un mouvement lent, je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de rire doucement.
"Tu l'as fait exprès? Je veux dire au coin du feu ainsi, tu voulais rendre la situation romantique à ce point poulette?"
Ouai je lâche une connerie rapidement pour faire retomber la pression parce qu'à ce moment précis, je me dis que l'alcool doit jouer plus que je ne le pensais sur mon organisme. Pourquoi? Parce que je me ressens rien pour elle, rien de plus que la sympathie d'une rencontre agréable et pourtant, bien que cela soit contre tout ce en quoi je crois, à cet instant précis, j'ai bien failli l'embrasser!
Alors que j’ai les deux mains liés au-dessus de ma tête et que j’essaie de me soustraire de ce foutoir. Je lui jette un bref regard et comme de fait, ce dernier se fou bien de ma gueule et avec raison je dois dire. Bon, je ne peux pas lui en vouloir, je me serais foutu de la sienne si ça avait été le contraire, et puis qu’elle idée aussi d’oublier ma cape. En plus, pas la moindre de chance de remettre l’armure de cuir en place puisque la cape avait déjà commencé à sortir. Bref, mon appel à l’aide fut entendu et ce dernier vint m’aider sortant une belle connerie comme d’habitude. Il s’était mis à genoux devant moi et alors qu’il essaie d’enlever le tout délicatement je lui retourne un petit commentaire.
« À genou devant moi? Je n’en demandais pas…aïe, dis-je alors que mon armure se prend dans une oreille, tout autant. »
Bon ça avait perdu un peu de la blague, mais me voilà finalement libre alors qu’il avait tout déposé à côté de nous. Je le sens m’observer par la suite comme s’il venait de découvrir quelque chose sur mon visage. Inconsciemment j’essuie ma bouche, peut-être qu’il avait quelque chose dessus, mais non. Sa main s’était glissée sous une mèche de mes cheveux qu’il avait lentement glissés derrière mes oreilles. Un frisson parcourut mon échine, frisson que je tentai de ne pas montrer, bien que la gêne de ce moment se montra légèrement sur mes joues. Je ne laissais personne toucher à mes oreilles pour une bonne raison et ce dernier s’était tout simplement permis de le faire. Enfin, ce n’avait pas été volontaire, mais quand même. Heureusement qu’il avait parlé pour faire retomber la tension étrange entre nous deux, car je ne sais pas du tout ce qui se serait passé. Enfin, un petit sourire s’afficha sur mes lèvres.
« Romantique? Je ne sais pas de qui de nous deux l’étaient en ce moment. Moi qui me débat avec une armure ou toi qui me fixe et me replace une mèche de cheveux. Pendant un moment j’ai cru qu’il allait se passer quelque chose. »
Je ramène mon regard au feu en ramenant cette fois-ci mes deux jambes repliées contre moi. Je les entoure de mes deux bras et me balance légèrement sur moi-même déposant par la suite mon menton sur mes rotules.
« D’ailleurs, ne t’avise plus de toucher mes oreilles, d’accord? Surtout pas sans mon consentement. Elles sont très sensibles et puis voilà. J’ai pas besoin de te faire un dessin, je crois. Je pense que tu comprends le message. »
Oui bon d’accord, lâchez-moi. Pour une raison que je n’explique pas, mes oreilles sont une zone érogène. Je sais que pour certaine personne ce l’est, mais moi c’est pire. À un tel point que cela peut me rendre folle. Alors j’ai toujours émis la règle suivante. Tu ne touches pas à mes oreilles, sinon tu te prends mon poing dans la gueule. Normalement j’avais de quoi les cacher, mais ma cape maintenant au sol, c’était à lui de se retenir.
"Tu as cru qu'il allait se passer quelque chose et tu n'as même pas bouger? Dis-moi Saryna, espérais-tu qu'il se passe quelque chose? Si ça se trouve tu as fais semblant d'être prise dans ton armure pour me tendre un piège comme une... Et bien, une araignée qui piège sa cible dans une toile!"
Toujours avoir un coup d'avance! Même si c'est pour se sortir d'une situation compliquée, surtout si c'est pour se sortir d'une situation compliquée en fait! Elle s'installe correctement alors que je repose mon regard sur le feu et soudain, elle me fait une révélation... Mais pourquoi? Ce n'est pas comme si j'allais toucher ses oreilles, ce n'est pas comme si j'avais fais exprès de le faire en premier lieu! Pourquoi diable me dit-elle cela maintenant en se mettant en plus dans une position qui ne lui laisse aucune défense! Qu'est-ce qu'elle a en tête bordel de merde? Et je sais ce que vous vous dites... Bah t'as juste à pas la toucher et à continuer comme tu avais l'intention de le faire mais vous ne vous rendez pas compte! Je suis peut-être un adulte dans la fleur de l'âge au sommet de sa forme, sa classe, sa beauté, sa grandeur, sa perfection... Mais je suis aussi un véritable gamin dans certaines situations! Si vous me dîtes que je ne peux pas toucher quelque chose alors je veux irrémédiablement le faire juste pour voir ce que cela va donner comme réaction! Et là, elle me dit cela et moi je dois résister à la tentation surtout vu la situation de crise que l'on vient de vivre! Toucher ou ne pas toucher? Dans le meilleur des cas je vais me prendre une énorme claque voir un coup de poing qui va me faire perdre quelques dents, mais dans le pire des cas que va-t-il se passer si je le fais? Dans quelle situation cette folie m’entraînerait-elle? Quelles seront les conséquences d'un geste tellement irréfléchi dans notre situation? Même si cela ne se voit absolument pas, je suis en train de littéralement bouillir à l'intérieur, c'est comme si j'avais deux Valentino sur les épaules en train de me murmurer quoi faire et le problème, c'est que vu que c'est de moi dont on parle, aucun des deux n'est la voix de la raison! Alors, même si je sais que je vais sans aucun doute le regretter, même si j'ignore la conséquence de mon geste, d'un mouvement presqu'au ralentis tant je sais que c'est une connerie, je passe le bout de mon index sur l'oreille de la demoiselle, allant de la pointe de cette dernière jusqu'à la base! Je reste ensuite ainsi, comme si le moment était suspendu dans le temps en me disant : "Et merde!"
« N’importe quoi, si j’avais eu un plan de ce genre il aurait été aussi génial que moi. J’aurais fait passer ça pour un accident au moins… »
Bon, j’en ai peut-être trop dire, il va peut-être croire que je fais des trucs louches, ou peut-être pas en fait. Je suis paranoïaque parfois et il faut dire aussi que ce n’est pas qu’un connard lambda. Non, c’est quand même un officier de la garde du royaume. Il ne faudrait pas que je me fasse choper et puis il est sympa lui au moins. Bref, je continue de réfléchir un moment après lui avoir mentionné de ne pas toucher à mes oreilles, mais ce dernier ne semble pas du tout avoir entendu ce que je viens de lui dire. Si y’a bien une chose que je déteste, c’est qu’on ne m’écoute pas quand je parle. Le voilà alors, le doigt allonger approchant dangereusement de mon oreille. Je n’ai pas le temps de bouger que son doigt se glisse doucement de la pointe jusqu’à la base. Je sens les fourmillements dans mon estomac alors qu’une bouffée de chaleur parcourt le reste de mon corps. Un frisson se fit voir faisant trembler mes épaules et j’évite de justesse de laisser sortir le son de trop d’entre mes lèvres. Il m’a surpris ce con et le temps semblait s’être suspendu alors que je tourne mon visage vers ce dernier. Il me regarde d’une tête qui disait; je suis dans la merde. Pour ma part, je le regardais d’une tête qui disait; t’es dans les merdes!
Le temps reprend son cours alors que je me jette littéralement sur lui le bloquant au sol. Je le surplombe de mon corps sans nécessairement entrer en contact avec son torse. L’une de mes mains serre son épaule histoire de le garder au sol alors que je le menace de mes doigts griffus. Je glisse alors le revers de mes griffes sur sa joue glissant jusqu’à sa jugulaire où je m’arrêtai.
« Je pourrais la trancher dès maintenant, ou bien même te mordre, ajoutais-je en montrant mes deux crocs d’araignée, qui s’emballèrent sortirent, de leur cachette. J’approchai mon visage du sien par la suite. Te planter de mon venin pour ne pas m’avoir écoutée. C’était pourtant si simple, ne pas y toucher. À moins, que c’était ça mon plan final, te forcer à les toucher pour te faire la peau… »
J’avais un grand sourire et je restai placer ainsi un petit moment pour peser mes mots. Après tout, il l’avait bien cherché. De plus, je trouve que j’avais été très gentille avec lui. Je ne lui avais pas arraché ce qui faisait de lui un homme ou je ne lui avais pas refait le portrait. Heureusement qu’il y avait de la boisson. D’ailleurs, en parlant de ça, où se trouve cette fichue bouteille. Je lève le regard, une seconde et m’aperçois qu’elle se trouve couché sur le côté à se vider de son contenue…oh merde.
Ainsi, la demoiselle me jette littéralement dans les bras, je savais qu'elle ne pouvait pas me résister! Je m'apprête à l'accueillir à bras ouvert et nous pourrons partir courir sur la plage dans le soleil couchant fin... Je veux que vous vous souveniez de cette magnifique fin romantique! C'est bon? Parfait du coup, on oublie l'expectation et on revient à la réalité : me voici plaqué au sol par la jeune demoiselle! Elle se retrouve menacante et terrifiante au-dessus de moi et du coup, le plus naturellement du monde je lui lâche un petit : "dis donc, t'aurais pas grossis?" sauf que bon, la jeune fille n'a pas l'air d'humeur à rigoler... Elle me bloque l'épaule, me montre des crocs d'un blanc plus blanc que blanc mais qui pourraient vite tourner au rouge si elle me plante ceux-ci dans la jugulaire, et en plus elle me sort que c'était peut-être son plan depuis le départ? Et vous savez c'est quoi le plus dramatique dans cette situation??? Je suis son regard et je vois la terrible réalité : le rhum se fait la malle pour abreuver la terre de la forêt! Noooooon pas le rhum!!! Ce sont toujours les meilleurs qui nous quittent les premiers!
Je veux bouger le bras afin de récupérer mais je me griffe tout seul comme un con sur les griffes de la jeune fille, me blessant très légèrement et déchirant ma veste du jour en plus! C'est vrai que vu ma position présentement je suis incapable de bouger comme je le désire du moins sans risquer de faire mal à la jeune fille en me dégageant.Parce que bon... Je suis sans aucun doute plus grand et plus lourd que la demoiselle, je n'ai aucun doute que je sois capable de retourner la situation à mon avantage si je le désire mais... Est-ce que je le veux vraiment? C'est moi qui ai provoqué cette situation alors il est évident que je ne désire pas utiliser ma force physique pour retourner la jeune fille et de ce fait, comme pour signaler que je n'ai aucunement peur d'elle, je lui fait juste un petit signe en relevant la tête approchant mon visage du sien.
"Tu sais ma belle, j'ai aucun problème avec les femmes dominantes mais ce serait bien qu'on gâche pas le rhum! Soit on s'embrasse et on sauve le rhum ensuite soit on fait l'inverse mais va falloir prendre une décision! T'es en position de force donc à toi de choisir!"
« Tu as des tendances masochistes? »
Bon, il s’appuie finalement sur ses bras pour se soulever légèrement afin de s’approcher de mon visage. Je ne sais pas s’il essayait de me montrer qu’il n’avait pas peur, mais il devrait pourtant. Enfin, ce qu’il dit est quand même vrai. Il ne faudrait pas gaspiller une si bonne bouteille de rhum. J’applique alors les doigts de ma main contre ses joues ramenant ses dernières vers l’avant ce qui lui donna une bouche de poisson.
« Malheureusement pour toi j’vais que sauver le rhum. On va éviter le reste si tu l’veux bien. »
Je le repousse finalement contre le sol le forçant à s’étaler. Enfin, il n’a pas bien le choix puisque par la suite, je m’étire littéralement au-dessus de lui, lui mettant mon ventre en pleine tronche afin de récupérer la bouteille. Je ne me relève pas de suite, car je prends le temps de savourer l’une des dernières gorgées en prenant bien mon temps. Je fais un bruit de satisfaction bien bruyant histoire d’en rajouter un peu plus.
« Aaaaaha, mais quelle bonne boisson, dommage qu’il n’en reste que très peu. »
Bon d’accord, mon but m’étant pas de l’asphyxier tout de même et je me relève toujours à califourchon sur son torse. Je me recule la bouteille en main, puis me donne un dernier élan afin de m’enlever de sur lui et de me poser à côté. Bon, il fallait bien que je fasse attention avec mon genou, car je me trouvais quand même au niveau d’une zone sensible alors ce n’était pas le bon moment de perdre l’équilibre. Dans le pire des cas, il aurait mal pour quelques minutes et ça m’aurait fait un moment de congé. Bon heureusement pour lui, j’étais quand même adroite. Par la suite, je lui tendis ma main libre afin de l’aider à se redresser.
« Bon, on fait une trêve. J’vais pas te tuer aujourd’hui, t’as de la chance. Par contre… dis-je en le pointant de mon index d’un air bien sérieux, Si tu touches de nouveau, je te castre ici et maintenant, à froid, pas d’anesthésie et je vais te garder conscient pour que tu sentes bien la douleur que ça fait. Compris? »
"Franchement? Tu prends seulement la partie la moins intéressante de mon offre... Tu vas finir par regretter ce mauvais choix ma belle!"
Mais voilà qu'elle s'étire sur moi et que mon visage se retrouve au niveau de son ventre dénudé je le rappel! Si ça c'est pas une tentative de séduction je vous le demande? Je résiste à la tentation de la provoquer un peu plus en passant le bout de ma langue sur sa chaire, principalement parce qur je suis sûr qu'elle me tuerait si j'agissais de la sorte, et je prends mon mal en patience comme on dit en restant sous elle... Soyons honnête, elle n'est pas très lourde alors, ce n'est pas réellement un problème. Elle récupère la bouteille mais reste cependant sur moi pour boire et, alors qu'elle tente apparemment de me provoquer en exprimant à quelle point le breuvage est délicieux, moi je l'observe en me disant qu'au moins la vue est plaisante! Finalement, elle se lève, se posant à côté de moi et m'aide a me relever avant de me faire une mise en garde à laquelle j'hausse les épaules.
"Je tiens à signaler que c'est uniquement ta faute! Si tu n'avais pas attiré mon attention sur tes oreilles je n'aurais jamais eu en tête d'y toucher!"
Ceci étant dit, je regarde mon épaule et remarque deux choses : tout d'abord ma veste est foutue! Ensuite, il y a pas mal de sang pour une blessure légère... J'enlève donc ma veste, dévoilant mon torse musculeux bien que couvert de quelques cicatrices, et j'observe l'étendue des dégâts... Une belle plaie tout de même, rien de bien alarmant cependant, et avec tout le respect que je dois à la demoiselle, vu son habitat je ne suis pas sûr que je puisse laisser cela sans le désinfecter! Heureusement j'ai tout cr qu'il me faut ici! J'ai remarqué, alors que je faisais le tour du propriétaire, une petite plante qui peut servir pour les soins, je vais donc m'en saisir et commence à la mâcher afin de la broyer et, même si cela semble répugnant, le mélanger a ma salive pour en faire une pâte que j'insère en serrant les dents dans la plaie. Parfait! Après quoi, je prends ma veste deja foutue et j'en arrache un morceau afin de me faire un bandage de fortune. Enfin, je reprends une clope que j'allume grâce à ma pierre de feu avant de venir me poser près de la demoiselle... Très près même! En effet, je pose mes pieds au sol, mes genoux pliés et mon dos bien droit, je suis couché sauf que ma tête a droit à un petit oreiller de fortune : les cuisses de Saryna! Je prends ma cigarette en main, recrache la fumée vers le bas pour ne pas l'envoyer directement dans la face de la belle et je la regarde de mon oeil unique.
"Ouai t'es confortables en fait!"
Enfin, ce dernier avait attrapé ma main afin que je l’aide à se remettre sur le fessier. Il trouva une excuse bidon sur ma mise en garde que je trouvai complètement ridicule.
« Pardon? Ma faute? Est-ce que t’es du genre aussi à mettre la main au cul d’une fille en lui disant, "C’est pas ma faute, t’avais qu’à ne pas exposer ton cul?!" Si on te dit de ne pas toucher, on ne touche pas. Si t’as encore l’esprit de contradiction en toi, j’pense qu’il te manque un stade à ton évolution psychologique, mon grand. Parce que ça, c’est une excuse de gamin de 4 ans… »
Enfin, j’inspire profondément avant de relâcher l’air par mes narines. Ça ne sert à rien de me prendre la tête avec ce dernier. Ce n’était qu’un grand gamin dans un corps d’adulte. Je suis alors son regard et remarque que ma griffe l’avait réellement amoché. Outch! Il se lève donc et comme si c’était la chose la plus naturelle chez lui, il retire sa veste m’offrant ainsi un spectacle auquel je ne m’attendais pas à voir aujourd’hui. Mmmh, mmmh, mmh, quelle agréable vu. Finalement, je ne regrette pas la venue de ce dernier. Bon, un peu de retenue Saryna, tu vois bien qu’il est blessé, non?
« Tu veux de l’aide? (voyant qu’il s’appliquait quelque chose) Ah, bas non en fait. Tu te débrouilles très bien sans moi. »
D’ailleurs cela se passe assez rapidement et je le vois se rapprocher de moi en se rallumant une clope. Il s’arrête juste à mes côtés. Enfin, pas juste à côté, dans ma bulle directe. S’il faisait un pas de plus, il me marchait dessus. D’ailleurs, il se tourne pour finalement s’asseoir et s’allonger en prenant d’assaut ma cuisse qui lui servait maintenant d’oreiller. Euh, allô je te dérange peut-être? Vas-y fait comme chez toi. Si c’est comme ça, moi aussi j’vais pas me gêner. Je dépose alors ma main sur son torse musculeux la déposant seulement sur l’un de ses pectoraux.
Je lançai la clope dans le feu sans me soucier de son possible mécontentement. J’en avais rien à battre en vrai et même s’il me crachait pas sa fumée en pleine tête, l’odeur me puait au nez! Je ne sais pas qui avait inventé le tabac, mais c’était un pauvre type!
« Maintenant tu m’es redevable pour t’avoir sauvé doublement la vie, ça va prendre du temps pour me rembourser de ta dette… »
Cette rencontre était de plus en plus étrange et j’en venais même à me demander ce qui nous avait menés jusqu’à ce moment. Et puis, lui, même s’il avait le temps qu’il lui fallait pour sa mission et qu’il revenait avec une fausse alerte, on n’allait pas lui demandé pourquoi il se trouvait dans cet état?
La suite? Je dois avouer que je ne l'écoute pas alors que je soigne ma plaie, je suis trop concentré sur la tâche, il faut dire que s'enfoncer ce mélange répugnant de plante et de salive dans une plaie tout de même ouverte ça fait un mal de chien même si je sais que cela m'évite des complications futures et que je ne le montre pas! Règle numéro une avec la douleur : ne pas montre que l'on ressent de la douleur! Pour cause : faire preuve de faiblesse n'est pas digne de moi mais surtout je ne veux laisser personne avoir l’ascendant sur moi! C'est moi le héros de cette histoire et le héros est toujours le plus vaillant, le plus grand et le plus fort! Du coup, je prends une bonne bouffée de nicotine et je fais ce que je fais le mieux : chier la jeune fille! Je viens en effet me coucher littéralement à ses côtés, perpendiculairement à elle, pour poser ma tête sur ses cuisses... Ahhh elle est pas belle la vie? Sauf que voilà, la jeune fille à une réaction pour le moins inattendue vu qu'elle dépose sa main sur mon muscle pectoral droit... C'est ça le problème avec les femmes fortes, elles arrivent toujours à vous surprendre! Les timides sont plus simples à mettre mal à l'aise, elles finissent par faire cent pompes sur votre demande sans raison apparente mais la belle araignée n'est pas ainsi et, encore une fois, elle arrive à me mettre dans une situation dans laquelle je me demande qui joue avec l'autre! Un combat d'arachnides et honnêtement, je commence à me demander si je mène la danse. Cependant, je dépose mon regard sur sa main avant de tourner vers elle un oeil circonspect attendant la suite... Ce qui aurait pu tourner en parade nuptiale revient cependant rapidement à quelque chose de plus morbide : Plonger ses griffes dans ma chaire, me faire hurler de douleur? Et je n'écoute pas réellement la suite de sa tirade vu qu'elle vient de me voler ma cigarette, ma clope, mon bâton de nicotine, ma drogue personnelle, mon relaxant en bâton, mon automédication... Et en plus elle la balance dans les flammes du feu qui me font soudainement penser aux flammes de l'enfer! Cette fille est une sadique bordel de merde!!!
J'ouvre grand l'oeil, ainsi que la bouche, alors que mon regard suit la course de mon précieux objet qui va au ralentis jusque dans le brasier, gaspiller une telle cigarette alors que je venais de l'allumer? On peut dire qu'elle vient de mettre le feu aux poudres, elle a flambé sa vie par les deux bouts, elle joue avec le feu, alors que je brûle de rage! Je prends un petit moment avant de littéralement exploser, restons calme Valentino, il ne faut pas voir rouge, ne laissons pas la colère entrer en éruption, inutile de laisser de la fumée s'échapper de mes narines... Ce n'était qu'un petit geste innocent... Et pourtant, alors que je tente tant bien que mal de garder la tête froide, avant même de m'en rendre compte, je me suis relevé, mit à quatre pattes et j'ai bondis sur ma victime tel un scorpion camouflé dans le désert... Résultat, c'est mon tour d'être au-dessus de la jeune fille, pratiquement à califourchon au-dessus d'elle, mon regard planté dans le sien... Le problème? C'est le genre de réaction que je peux avoir avec n'importe qui cependant là, il s'agit de Saryna et lorsque je me rends compte de notre position et bien... Je dois dire que cela à quelque chose de déplaisant! Rappelons qu'elle n'a plus son armure et que moi-même je suis torse nu, que penserait quelqu'un nous voyant maintenant et surtout... Que suis-je moi-même en train de penser? Comme un abrutis, je reste ainsi sans dire le moindre mot et je ne décroche pas mon regard du sien... Foutue clope!
La tête de se dernier quitter la chaleur de mes cuisses créant ainsi un léger courant d’air. Cela me fit frissonner alors qu’il se retourne rapidement enfin de se jeter littéralement au-dessus de moi. Ses mains s’agrippent à mes épaules m’obligeant ainsi à m’allonger dans les feuilles sous moi. Il me domine de son corps et de sa force, ses jambes de chaque côté de mes hanches et il finit par plonger son regard dans le mien. Je le vois bien qu’il réalise sa bêtise, mais il ne bouge pas. J’crois qu’il n’ose pas en fait. Il a peut-être peur de ma réaction et il devrait! Mais à vrai dire, je suis surprise, voire sur le cul! Je ne comprends pas du tout comment le fonctionnement de ses pensées est, mais bordel qu’il nous met toujours dans des situations compliquées! Et c’est toujours à moi de nous sortir de ce genre de situation et on dirait qu’il le fait exprès, qu’il joue avec le feu et qu’il teste mes limites. Pourtant, je devrais être assez claire avec mes menaces, non?
Plusieurs possibilités s’offrent donc à moi. Je pourrais lui mettre un bon coup de genou dans les roubignoles histoire de le calmer pour de bon, mais je ne suis pas un être sadique, afin pas aujourd’hui. Il n’y avait pas de cristaux en fin de compte. Le coup de tête pourrait être une bonne option, mais l’élan ne serait pas assez fort, car il me maintient tout de même au sol. Je pourrais le pousser, mais cela serait trop facile. Cela me prend une situation assez inconfortable pour que ça ne se reproduise pas. Un petit sourire s’affiche alors sur mon visage. Je réussis à dégager l’un de mes bras que je passe au-dessus, histoire d’avoir accès à son visage. Je caresse doucement sa pommette descendant sur sa joue jusqu’à son menton du bout de mon doigt. Il y avait ma griffe, mais la pression n’était pas au point de le blesser, bien au contraire. Mon doigt continue sa route, par la suite, dans son cou prenant le chemin de sa clavicule jusqu'à remonter sur épaule. Cette fois-ci je referme mes doigts sur cette dernière et je la glisse presque d’un simple frôlement jusqu’à sa nuque. Je ne le quitte pas des yeux alors que je fais pression sur ce dernier pour l’attirer à moi. Je m’arrête qu’au moment ou nos lèvres s’effleurent presque ne laissant que nos souffles s’échanger.
« Pourquoi, Valentino? Pourquoi toujours nous mettre dans ce genre de situation délicate. J’pourrais m’avancer, mettre fin à ce petit jeu stupide et qu’on en reparle plus par la suite, mais tu vois, je t’apprécie bien, mais je sens que ça pourrait être une grosse connerie et que si un jour on se recroise ce ne soit qu’en simple inconnu. »
Je n’étais pas en train de lui faire une déclaration d’amour, loin de là! Ne vous inquiétez pas. Les amourettes au premier regard je n’y crois pas trop. Une vraie relation, ça prend du temps à se construire et de la patience surtout, ce que je n’ai vraiment pas. Juste que, je n’ai pas toujours eux de bonnes expériences et qu’il était rare de croisé quelqu’un qui souhaitait vraiment apprendre à me connaître bien que je ne savais pas réellement ses intentions… Enfin, je ne me suis pas dégagée de cette position, nous sommes toujours aussi près l’un de l’autre, je lui laisse sa chance de me répondre…
Et en plus c'est une diablesse... Belle et attirante, me tentant comme cela n'est aucunement permis! Pour être honnête, j'aurais sans nul doute apprécié qu'elle me repousse que ce soir avec force ou pas d'ailleurs, j'aurais même préféré que dans un mouvement brusque ou même un réflexe involontaire, son genou entre en contact avec mes attributs masculins! J'aurais pu tout accepter, peut-être même tout apprécié plus que ce qu'elle fait maintenant! Ses gestes ne sont ni brusques ni violent, bien au contraire elle fait preuve de calme et d'une certaine douceur bien plus insupportable que la pire des douleurs pour moi sur le coup... Elle me caresse le visage avec une délicatesse sans nom, je frissonne bien malgré moi et pourtant je sais que la température n'est en aucun cas en cause. Ses doigts finissent par se refermer sans violence avant de glisser jusque dans ma nuque et elle approche mon visage du sien. Nous sommes dangereusement proches, trop proches me cri mon instinct, beaucoup trop proche me hurle ma raison et pourtant, il me semble que son souffle sur ma peau les fait taire tout deux! Ses paroles glissent jusqu'à moi et je l'observe sans la voir comme si j'étais un marin obnubilé par le chant d'une sirène....
Oh cruelle diablesse que Lucy a mise sur mon chemin, tu es présentement ma plus grande ennemie, ma pire tentation et bien entendu, tu as parfaitement raison : cela n'est définitivement pas une bonne idée. Bien-sûr je le sais, bien-entendu j'en suis conscience mais pourquoi suis-je si irrémédiablement attiré par ces lèvres qui affichent un sourire insolent et qui s'entrouvrent pour m'abreuver de tes paroles? Je n'embrasse jamais! Alors pourquoi me voici si désemparé? Est-ce ta façon d'être? Après tout je n'ai jamais rencontré une fille telle que toi? Ce n'est sans doute pas ton aspect physique, c'est sans doute la chose que je regarde le moins chez les gens car le plus trompeur et même si je te trouve superbe, cela pourrait cacher la pire des pourritures alors je n'y accorde pas grande importance. Ou bien, est-ce chimique? Ta nature d'araignée dégagerait-elle des phéromones que mon côté arthropode trouverait irrésistible? Encore une fois j'essaie de rationalisé ce qui se passe, je suis quelqu'un de rationnel et pourtant, mon comportement ne l'est pas du tout!
"Tu as raison... Il ne fait aucun doute que cela serait une énorme connerie!"
Oui, bien-entendu elle a raison! Je ne la connait même pas, elle pourrait être n'importe qui et puis cela causerait probablement un malaise pour la suite je le sais parfaitement il faut que je recule alors... Pourquoi est-ce que je ne bouge absolument pas? Je sens son souffle sur mon visage et, un instant ne serait-il pas encore plus fort? Je viens de m'avancer bordel de merde! Qu'est-ce que je suis en train de faire? Nos lèvres sont dangereusement proches en fait, on peut même dire qu'elles se frôlent dangereusement, il ne suffirait plus que d'un micro mouvement pour qu'elles ne se lient heureusement, j'ai un sursaut de lucidité qui m'en empêche enfin... Lucidité ou inquiétude? Je suis un garde tout de même et l'embrasser maintenant ne serait-il pas une sorte d'agression si elle ne le veut pas? Merci Lucy il reste encore un minimum de réflexion pour m'empêcher de commettre l'irréparable et pourtant, une ultime phrase m'échappe, celle que j'aurais aimé ne jamais prononcer car elle met enfin des mots sur ce que je refuse d'avouer.
"C'est une terrible idée je le sais et pourtant... J'en ai terriblement envie!"
Si je m’avançais finalement vers lui, cela ne nous engagerait à rien, mais cela voudrait dire que c’est moi qui ai fait les derniers pas jusqu’à ce dernier, mais en même temps, il est tout de même le premier à avoir dit en avoir envie. Alors, s’il était le premier à le demander, alors je n’y perdais rien, mais en même temps…oh et puis merde!
« Ne regrette pas tes paroles… » Dis-je dans un léger murmure alors que nos lèvres s’effleurent de nouveau. Je lève, finalement, la tête parcourant l’infime distance qui nous manquait caressant finalement ses lèvres des miennes. Nos souffles se mêlent une dernière fois avant de ne partager ce moment des plus intimes. Je me presse légèrement contre ce dernier alors que de ma main j’appuie sur sa nuque pour le garder près de moi. Je ne veux pas que cet instant cesse afin de me laisser bercer par cette douce illusion, mais je finis par me faire violence glissant mes mains contre son torse et le repousser ne laissant que mes bras, légèrement tremblant de l’émotion présente, entre nous. Involontairement, je laisse glisser la pointe de ma langue sur ma lèvre supérieure et je tourne la tête sur le côté afin de ne pas croiser son regard. Cela ne doit pas se reproduire…non. Et je sais que si je le regarde de nouveau, je ne saurai peut-être pas m’arrêter de moi-même cette fois-ci. Alors j’espère qu’il sera intelligent de son côté pour s’éloigner de moi.
« J’savais que ce ne serait pas une bonne idée… »
Je ne saurais dire combien de temps nous restons ainsi, en fait elle a sa main posée sur ma nuque pour m'empêcher de reculer cependant, je dois avouer que c'est une action absolument inutile : Je n'ai absolument aucune envie de mettre fin à cet agréable moment! Malheureusement, alors que je reste littéralement sous le charme, elle finit par mettre fin à ce doux rêve en me repoussant légèrement... Je me relève légèrement, mettant un peu de distance entre nos visage cependant, mon regard ne la quitte aucunement. Elle tremble légèrement, elle détourne la tête visiblement elle préfère éviter de me regarder en face pour l'instant... Je ne peux pas dire que je ne la comprenne pas, vu la situation je suppose qu'il faudrait mieux éviter tout risque d'étincelle entre nous! C'était une passion folle qui a provoqué cet instant et il est plus sûr que cela ne se reproduise pas, pas tout de suite, pas maintenant peut-être même jamais! Et puis ses mots viennent me cueillir littéralement : Elle savait que cela ne serait pas une bonne idée! Et en plus elle me dit cela sans même me lancer le moindre regard? Je n'embrasse pas si mal pourtant! Mais trêve de plaisanterie, je sais parfaitement pourquoi elle dit cela, impossible de dire le contraire en réalité, il suffit de voir sa réaction pour s'en convaincre. Il m'est impossible de lui donner tord, elle a les mots juste pour cette fois : ce n'était pas une bonne idée, nous n'aurions probablement jamais dû alors, en soupirant doucement je souris de mon sourire de charmeur invétéré et j'hôche simplement la tête, signe de que je suis parfaitement d'accord avec elle!
"En effet, c'était une très mauvaise idée, impossible de dire le contraire..."
Cependant! Ma phrase reste en suspens, l'intonation de ma voix le laisse parfaitement comprendre, je ne termine pas cette affirmation. Pourquoi? Parce que déjà j'ai commencé à agir en réalité! Avec une certaine délicatesse, je viens déposer ma main sur la joue de la demoiselle pour appuyer doucement dessus, le but? Lui faire tourner la tête bien-entendu! Je ne veux pas qu'elle évite de me regarder, pas maintenant, pas après cela! Je ne peux pas laisser les choses ainsi, cela me serait totalement insupportable! Maintenant qu'elle me regarde cependant, il reste une autre chose à expliquer : ma phrase! Pourquoi l'avoir laissé en suspens? Pourquoi n'ai-je pas simplement conclu sur une intonation forte, signifiant qu'il n'y avait aucune autre possibilité? Et bien la raison est parfaitement simple, parce qu'il reste une nuance importante à apporter. Je viens déposer mon front sur le front de la demoiselle, ancrant mon regard dans le sien alors que je pèse parfaitement le reste de mes paroles en sachant que je vais sans nul doute le regretter mais qu'importe?
"Cela étant... Ce serait une idée plus mauvaise encore que de ne pas faire ceci!"
Poussé par une envie que je ne désire plus contenir, je viens capturer une nouvelle fois les lèvres de la demoiselle! Carpe Diem comme on dit! En réalité, je me retiens depuis beaucoup trop longtemps pour le coup et même si cela risque d'apporter plus de complication qu'autre chose, je m'en moque! J'écoute mon instinct je suppose? C'est absolument une grave erreur, je le sais, j'en ai conscience mais je m'en moque parfaitement. Cette fois, je fais ce que je désire et pour le reste, on verra en temps et en heure! Je finis, après quelques secondes, à moins que ce ne soit des minutes, par rompre le contact et enfin, je me recule pour me remettre en position assisse à coté d'elle... Honnêtement, je pense qu'il vaut mieux éviter de rester dans cette position sinon j'ignore ce que l'on finira par faire et je ne veux pas finir par regretter! Soudain, je me tourne vers la demoiselle avec un grand sourire et je fais la seule chose qui me vient en tête pour éviter que la situation ne devienne véritablement gênante, je dis une connerie!
"Je savais que tu allais finir par m'embrasser! Je suis irrésistible après tout!"
« Tu vois… tout allait bien, mais toi, tu as préféré dire une connerie de ce genre rendant le moment gênant. Mais bon puisque tu insistes je vais t’aider à te renfoncer seul… »
Je me tourne légèrement vers lui en m’appuyant sur un bras tout en me penchant dans sa direction. Un gros sourire sur les lèvres, je suis fière de mes futures paroles.
« Je me rappel d’un certain Valentino, qui m’a dit avec cette voix; J’en ai terriblement envie » bien sûr j’avais tenté une petite imitation de sa personne avec l’intonation et tout, mais ce n’était pas tout attendez! « Alors comme tu semblais me supplier, je me suis dit que je pouvais bien me sacrifier pour toi. Après tout un baiser de plus ou de moins… » Je me mordille la lèvre en rigolant bien sûr. « Et puis, finalement, je savais bien qu’il ne fallait pas que je me retrouve sans vêtement pour répondre à tes désirs. » Eh oui, petite référence à un peu plus tôt lors de notre rencontre et je termine le tout avec un petit clin d’œil.
Bon, au moins on a trouvé le moyen de se foutre sur la gueule de chacun, alors ce n’est pas si pire. Tant qu’il n’y a pas de sentiment, tout va bien, non? Et puis, il ne valait mieux pas, après tout, s’il savait tout ce que j’ai pu faire pour me remplir les poches de cristaux…Il me menotterait sur le champ, mais pas dans le même délire que nos baisers, non. J’allais très certainement le décevoir et il se sentirait trahi, mais ça, c’était à moi de faire attention à ce qu’on ne me découvre pas.
« Bon…tu ne crois pas que tes petits copains de la garde vont envoyer quelqu’un pour vérifier que tout va bien pour toi? T’imagines la tête d’un s’il te voit en train de picoler avec une femme en plein milieu de la forêt. Haha! Enfin, petite question de curiosité, que vas-tu écrire dans ton rapport? Parce que bon, dire que tu as pu analyser de bien prêt le supposé monstre en question et que tu l’as embrassé par-dessus tout ne fera sûrement pas l’affaire de tes supérieurs… »
"Je t'arrête tout de suite poulette, j'ai juste dis cela pour que tu arrêtes de te retenir alors que, de toute évidence, tu es folles de moi! Par ailleurs, tu as tout de même encore trop de vêtement pour mon affirmation précédente!"
Je lui fais un petit clin d'oeil et ça s'arrête là... Inutile d'en faire trop pour le coup, cela foutrai vraiment le moment en l'air... Je m'apprête à sortir une nouvelle cigarette lorsqu'à nouveau, la belle prend la parole...envoyer quelqu'un pour me retrouver ou verifier que tout va bien? Il y a peu de chance, ils savent que j'aime pas qu'on vienne foutre son nez dans mes affaires! Au pire Saori viendra mais si c'était le cas elle m'aurait déjà pisté depuis longtemps! Non je ne m'inquiète pas pour ca et le rapport... Je me tourne vers elle en haussant les épaules. Il est vrai que je dois écrire un rapport mais ce qur je comptes mettre dedans? Je ne peux m'empêcher de sourire avant de lâcher avec détachement comme si c'etait la chose la plus normal au monde.
"Le paysan n'est pas foutu de faire la différence entre un monstre et une belle femme ayant un pouvoir de transformation passif. Pas de monstre inconnu dans la forêt!"
Je ris fortement suite à cela... La raison? Parce que ce sera exactement, au mot près, le rapport que je vais rendre! Pourquoi me faire chier avec de la paperasse alors que c'est là tout ce qu'il y a à dire? Finalement, c'est triste mais je pense que mettre des mots exact sur mon rapport vient de conclure cette affaire et, de ce fait, même si j'apprecie la présence de la dame cela signifie également qu'il est temps pour moi de rentrer... Après tout, je ne suis pas en permission alors même si j'aimerai continuer cette conversation, je suppose qu'il est temps que je rentre à la capitale... Je me lève donc en m'etirant doucement avant de lever les yeux vers le ciel et de soupirer.
"Bon... Je pense qu'il est temps que je rentre en ville... Je te laisse ce qu'il reste de ma veste, tu pourras dormir avec en imaginant que c'est moi! De nouveau, mon rire bien particulier se fait entendre."Au plaisir de te revoir et à ce propos, quand tu voudras me revoir car on sait tous les deux que tu ne pourras pas y résister, pas besoin de te faire passer pour un monstre, passe juste en ville et demande après moi! Cette fois c'est moi qui t'offrirai un verre! Bye Saryna et au plaisir!"
Et ainsi, je retourne sur mes pas avec un petit signe de main sans un regard en arrière, nous nous reverrons j'en suis sûr... À moins que je ne l'espère? Quoi qu'il en soit, je retourne vers la capitale pour d'autres aventures.
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