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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    On raconte qu’au terme du tournoi organisé par la maison Tanner, les leçons d’escrime connurent un soudain regain de popularité auprès de la gente féminine. La rumeur, récente et grandiose, voudrait que l’épée soit un excellent moyen de donner la chasse aux meilleurs partis du royaume. … Les filles de la cour feront longtemps des gorges chaudes en se rappelant de la souillon (anonyme) qui avait enlacé un conseiller royal (qu’on ne nommera pas).En savoir plus...
    A une journée de cheval de la Capitale, aux abords d'une petit village quelconque, un véritable massacre a eu lieu. Dans les décombres, on trouve pas moins d'une demi douzaine de corps, morts avant l'arrivée du feu. Que s'est-il passé exactement ? Qui a fait tout cela ? Personne n'en sait rien mais chose encore plus étrange : de longues heures après l'événement, un mist blanc à la crinière bleu y a été vu avant d'en repartir aussi vite. Autant dire que cet événement peu commun soulève bien des mystères...En savoir plus...
    Une maison supposément abandonnée a pris feu en pleine nuit, dans un village aux abords de la Capitale. Certains témoins racontent qu'un combat sanglant s'y est déroulé avant l'incendie. Plusieurs corps calcinés y ont été retrouvés.En savoir plus...
    La Couronne a annoncé la démission officielle d'Arban Höls au poste de Commandant du Royaume ! Si la fête et le discours donnés en l'honneur de son départ ont été dignes de ses nombreux services rendus à la Garde, la liste des invités s'est révélée étonnement courte et fermée. Il se raconte dans certains couloirs que la date de ce départ a été plusieurs fois avancée sous couvert du secret, et que cette démission ne serait pas aussi volontaire qu'elle le semblerait... On lui prête notamment des atomes crochus avec un écoterroriste tristement célèbre dans nos contrées. La Couronne a du moins assuré qu'Arban Höls pourrait désormais profiter pleinement de sa demeure fermière située au nord du Grand-Port, tel qu'il l'a toujours souhaité. Quelques Gardes seront également dépêchés sur place afin d'assurer sa sécurité. ... Ou serait-ce pour le surveiller ? Le poste de Commandant sera du moins provisoirement occupé par notre souverain, Grimvor Renmyrth, qui a réaffirmé sa volonté de protéger le peuple en ces temps incertains ! Il se murmure qu'une potentielle refonte de la Garde serait à prévoir, et qu'un successeur serait trouvé dans les prochains mois. A bon entendeur !En savoir plus...
    L’Astre de l’Aube au marché noir ? Ce matin, une rumeur des plus sombres se répandait dans les salons de la Capital. La célèbre Luz Weiss aurait été aperçue en train d’acheter des objets illégaux au marché noir ? Simple rumeur, tentative de décrédibilisation ou simple mensonge de couloir ? Impossible de le dire ! L’Astre de l’Aube dément officiellement que sa directrice puisse avoir de telles relations avec la pègre. Une mauvaise pub qui pourrait éclabousser l’organisation médicale si elle s’avérait vraie, mais pour l’instant ce ne sont que des rumeurs. Des rousses, il y en a beaucoup dans Aryon et ce ne sont pas toujours la célèbre Médecin à la chevelure flamboyante. Affaire à suivre.En savoir plus...
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    Une œuvre d'art s'arrache à prix d'or au profit d'un orphelinat ! La semaine dernière, la célèbre créatrice C. Cordoula, de la maison éponyme, a une fois de plus créé l'évènement en mettant aux enchères sa toute dernière pièce de collection : une paire de tongs de plage à l'effigie de la mascotte Wougy le woggo. De nombreuses personnalités s'étaient rassemblées en ce jour pour participer à la vente et l'engouement généré a dépassé toutes les attentes, surprenant même leurs organisateurs ! De nombreux noms ont tenté de faire inscrire leur patronyme dans l'histoire de cette transaction, dont une partie des bénéfices a été reversée à l’œuvre caritative l'Arche de l'Espoir et aurait été remportée par une des éminences de la Guilde après un incident impliquant une attaque de dinde.En savoir plus...
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    Généalogie des Maîtres de l'école Ukiyo
    AryonCompte PNJ
    Aryon
    Informations
    Généalogie des Maîtres de l'école Ukiyo
    Mar 7 Avr 2020 - 10:24 #
    L'école UkiyoUne généalogie

    Comme son nom le suggère, ce livre est une simple généalogie des Maîtres de l’école Ukiyo, du premier d’entre-eux, Ukiyo no Hansha, jusqu’au dernier, Ukiyo no Kagami. En ce sens, il ne se propose pas de détailler précisément le style Ukiyo à travers les âges, ce qui en fit – et en fait encore – la particularité sur le plan esthétique. Il s’agit simplement d’une série de courtes biographies permettant de donner une image de ceux qui bâtirent ce style, et à travers ces biographies, de proposer une vision d’ensemble de l’école sur le plan historique.

    Si certains maîtres de l'école Ukiyo furent remarquables et marquèrent l'histoire de la peinture de manière indélébile, d'autres se révélèrent médiocres et ne laissèrent aucune trace de leur passage. D'autres encore furent simplement des artistes passables. Tout cela appartient à l'histoire que nous nous proposons de vous raconter, ou plutôt de vous résumer, car l'existence de l'école s'étend sur près de quatre cent ans et qu'en dévoiler toutes les facettes est impossible.

    Nous avons fait le choix de diviser les vies des maîtres de l'école Ukiyo en cinq périodes distinctes. Si les limites de ces quatre mouvements sont, comme les limites de tous les mouvements de l'histoire, arbitraires et définis par nos soins, ne croyez cependant pas que seule notre fantaisie ait présidé à notre choix. Nous pensons sincèrement que ces cinq mouvements peuvent se distinguer clairement et définissent l'histoire de l'école.


    La fondation et l'âge d'or


    Ukiyo no Hansha
    (620-637)

    Ukiyo no Hansha est le nom d’emprunt de Kano Yosaburo, l’un des peintres les plus renommés de son temps et le fondateur de l’école Ukiyo. Encore aujourd’hui, celle-ci fait partie des quatre plus grandes écoles de peinture du Royaume.

    Yosaburo est né dans la Capitale et a commencé l’apprentissage de son art à l’âge de neuf ans. On ignore qui fut son professeur. Nombre de détails au sujet de son existence sont aujourd’hui totalement perdus ou font partie du folklore semi-légendaire qui ne manque jamais de se créer autour des figures historiques.

    Il commença très tôt à signer ses œuvres du surnom « Ukiyo », qui signifie littéralement « image d’un monde éphémère » ou « image d’un monde flottant ». Ce nom est dû au fait que ses créations semblaient flotter au-dessus du support sur lequel il les couchait, prêts à s’en évader et à prendre vie. Lorsqu’il fonda sa propre école, il lui donna ce nom, qui devint aussi celui de tous ses successeurs. On ignore la date exacte de sa mort ainsi que ses circonstances. La dernière oeuvre signée du nom de Hansha date de 637.

    Ukiyo no Setsu
    (637-645)

    Avant d’être l’élève de Yosaburo, Shuichi Sugimura, qui allait plus tard être connu sous le nom de Ukiyo no Setsu, fut l’un de ses plus féroces rivaux. Les histoires narrant les compétitions qui les opposèrent sont passées à la postérité, bien qu’on ignore aujourd’hui leur degré exact d’authenticité. Le plus célèbre de ces contes se nomme « Faire chanter l’oiseau ».

    Alors que les deux artistes étaient assis dans un jardin avec leur entourage, un chantelune se posa sur la branche d’un arbre tout proche. Inspiré par cette coïncidence, quelqu’un proposa aux deux artistes une joute artistique sur le thème suivant : comment faire chanter l’oiseau ?  

    Confiant en ses capacités, Sugimura peignit un oiseau qui ressemblait tant à celui qui s’était posé sur sa branche qu’on aurait pu croire qu’il s’agissait de son jumeau. Le bec grand ouvert, les ailes déployées, la poitrine gonflée, on aurait juré pouvoir l’entendre chanter. Cependant, le vrai animal, lui, était resté silencieux.

    Yosaburo attendit que son rival eût terminé. Au grand étonnement de tous, il ne peignit pas l’oiseau. Il se contenta de dessiner une branche similaire à celle sur laquelle l'oiseau était perchée, ainsi qu’un nid vaste et accueillant. Il traça également les contours d’une lune qui semblait couronner de sa lueur argentée la splendeur d'une nuit d’été. D’oiseau chantant, en revanche, il n’en dessina point. Railleur, Sugimura s’apprêtait déjà à se proclamer vainqueur quand, à la surprise générale, l’oiseau qui était jusque là resté silencieux sur sa branche vint se poser sur celle de Yosaburo et commença à chanter au clair de la lune qui avait été dessinée pour lui.

    La légende raconte qu’après cet évènement, Sugimura demanda humblement à Yosaburo la permission de devenir son élève.

    Ukiyo no Dosetsu
    (645-656)

    Ukiyo no Dosetsu est le troisième maître de l’école Ukiyo. Compagnon fidèle des deux premiers Ukiyo et artiste de renom, quoique d’un talent inférieur, il hérita de la direction de l’école après la mort de Sugimura, en 645. Des sources fiables rapportent qu’il était issu de l’aristocratie.

    Si Dosetsu n’égala jamais les chefs d’œuvres produits sous ses prédécesseurs, il permit à l’école de gagner en renommée et en popularité grâce à une administration intelligente et ses contacts dans les hautes sphères du Royaume. C’est à cette époque que l’école Ukiyo se plaça sous le mécénat de la famille royale d’Aryon.

    Avant de devenir Ukiyo, Dosetsu était connu sous le nom de Shinji Hirobumi.

    Ukiyo no Dosaku
    (656-697)

    Dosaku devint le quatrième Ukiyo en 656, à l’âge de vingt-trois ans. Il fut le premier maître d’une génération de personnes n'ayant jamais connue Ukiyo no Hansha de son vivant.

    Malgré sa jeunesse, son administration de l’école passe pour avoir été extrêmement classique et les innovations auxquelles il s’est livré dans le domaine artistique, peu nombreuses. Il s'agit certainement du maître le moins important de l'âge d'or, bien que plusieurs études montrent que l'école a continué à accroître son influence durant cette période.

    On ignore quel fut son véritable nom. Il n’est connu que sous son titre d’Ukiyo.  

    Ukiyo no Dochi
    (697-716)

    Ukiyo no Dochi fut le cinquième maître de l’école Ukiyo. De son vivant, il était réputé pour être l’un des plus grands artistes de son époque. Il fut aussi le premier maître dont le pouvoir était en relation avec son art. En effet, Ukiyo no Dochi était doté d’une acuité visuelle exceptionnelle. Une anecdote fameuse rapporte à son propos que là où d’autres voyaient du sable, lui distinguait des grains de sable dans toute leur individualité, et que là où d’autres voyaient une pelouse, lui n’en distinguaient que les brins.

    Esprit étrange, incapable de généraliser et d’abstraire, Ukiyo no Dochi s’éloigna du style figuratif et symbolique qui dominait alors l’école Ukiyo pour se plonger dans un naturalisme maniaque qui marqua sa génération, ainsi que les générations à venir. Le conflit entre symbolisme et naturalisme qu’il initia reste aujourd’hui encore une dispute qui divise l’école Ukiyo, chaque courant se revendiquant le véritable héritier du style créé par Hansha.

    Il a laissé derrière lui une œuvre prolifique, mais ne s’étant jamais intéressé à autre chose qu’à l’art, il n'a laissé derrière lui aucune trace de sa vie privée et personnelle. Comme Ukiyo no Dosaku avant lui, il n’est connu que sous son titre d’Ukiyo : Ukiyo no Dochi.

    Début du VIIIe siècle : l'âge d'argent


    Ukiyo no Chihaku
    (716-721)

    Ukiyo no Chihaku est l’un des rares Ukiyo à ne pas avoir été nommé par son prédécesseur. En effet, contrairement à l’avis d’Ukiyo no Dochi, qui désirait que son meilleur élève et disciple, Todani Matsunosuke, lui succède, l’assemblée des peintres de l’école préféra nommer l’un des compagnons du prédécesseur de Dochi, le plus classique et moins remuant Ukiyo no Dosaku.  

    C’est ainsi qu’à l’âge déjà avancé de cinquante ans, Ukiyo no Chihaku devint le maître de l’école Ukiyo. Artiste obscur et sans envergure, il tenta de mettre un terme définitif à la querelle que les innovations d’Ukiyo no Dochi en matière de réalisme (perspective, points de fuite, etc.) avaient générées. En vain. Il mourut seulement cinq ans après avoir été nommé à la tête du style Ukiyo, sans avoir rien accompli de notable.

    Avant sa nomination, il était connu sous le nom d’Akaboshi Inetsu.

    Ukiyo no Shuhaku
    (721-757)

    Après la mort de Chihaku, Todani Matsunosuke – qui était entre temps devenu l’un des peintres les plus talentueux de l’école – voulut à nouveau se faire nommer Ukiyo. Toutefois, Chihaku avait désigné comme successeur un jeune apprenti faisant partie de son proche entourage et partageant les mêmes idées que les siennes : Kuwabara Torajiro. Cette fois-ci, les autres peintres respectèrent les dernières volontés du maître et Torajiro devint le 7ème Ukiyo sous le nom d’Ukiyo no Shuhaku.

    Outré qu’on lui ait de nouveau refusé un titre qu'il estimait lui revenir de droit, Matsunosuke abandonna définitivement le style Ukiyo pour fonder sa propre école, l’école Inoue, qui est aujourd’hui encore et au même titre que l’école Ukiyo, l’une des quatre grandes écoles de peinture du Royaume.

    La période d’Ukiyo no Shuhaku est marquée par la rivalité toujours croissante qui l’opposa à Matsunosuke. Cette rivalité se trouva accrue et amplifiée par les ambitieuses politiques culturelles menées par la souveraine de l’époque, Mihanna Rennmyrth, chaque école tentant de prendre l’avantage sur l’autre. Cependant, si Matsunosuke chercha à capter les disciples toujours plus nombreux qui souhaitaient embrasser la carrière de peintre, Shuhaku préféra de son côté réserver l’enseignement dispensé par son école aux personnes les plus douées et les plus prometteuses. L’école Ukiyo ne s’agrandit donc pas, ou presque pas, contrairement à l’école Inoue, qui doubla plusieurs fois de volume au cours de son histoire.

    Ukiyo no Hakugen
    (757-765)

    Ukiyo no Hakugen est le nom que choisit le huitième maître de l’école Ukiyo. Presque rien n’est connu à son sujet. Il s’inscrivit dans la continuité de ses deux prédécesseurs, dont les trois périodes combinées forment un âge d’argent pour l’école, en opposition à l’âge d’or que représentent l’ère des cinq premiers Ukiyo : Hansha, Setsu, Dosetsu, Dosaku et Dochi. L’école continua à perdre de sa prééminence par rapport aux autres styles, anciens ou émergents.

    On ignore le nom qui fut le sien avant qu’il ne devienne Ukiyo.

    Fin du VIIIe siècle : le sursaut


    Ukiyo no Setsugen
    (765-808)

    Setsugen devint Ukiyo en 765, à l’âge de vingt-six ans. Il employa son considérable talent à redorer le blason de l’école. Si celle-ci n’atteignit plus jamais le prestige inégalé qu’elle avait pu connaître au VIIème siècle, du moins parvint elle à redevenir l’une des écoles de peinture les plus réputées du Royaume.

    Setsugen est connu pour avoir été le premier Ukiyo à officier à plein temps à la cour. Ainsi, on le vit plus souvent dans l’aile du palais dédiée aux artistes ayant été bâtie par Mihanna Rennmyrth, le Carrousel des artistes de la Rose, que dans le plus petit – et considérablement moins confortable – atelier de la Capitale, qui était et reste encore aujourd’hui le siège de l’école Ukiyo.

    Il mourut à soixante-dix ans, un âge particulièrement avancé pour l’époque. Avant de devenir Ukiyo, il était connu sous le nom de Tosa Mitsuoki.

    Ukiyo no Retsugen
    (808-838)

    Ukiyo no Retsugen est le nom que prit Ike no Taiga, cadet de la noble famille Taiga, lorsqu’il accéda à la tête de l’école Ukiyo. Tout comme son prédécesseur, il passa la majeure partie de ses années d’Ukiyo au Palais Royal, où il avait de nombreux contacts.

    Pendant cette période, marquée par le long règne de Stanor le Centenaire, le style Ukiyo prospéra en s’enfermant dans l’académisme. Les thèmes travaillés pendant cette période furent généralement complaisants vis-à-vis du pouvoir et se contentèrent d’émuler les valeurs traditionnelles de la cour.

    Cependant, le long et prospère règne Stanor Renmyrth vit l’émergence d’un type de clients qui vient bientôt changer la donne : les bourgeois. Ces derniers parvinrent à se constituer suffisamment de fortune pour faire appel, à l’instar des nobles, à des peintres et des artistes pour décorer l’intérieur de leurs riches demeures.

    Ce processus intervint à la fin de l'ère d'Ukiyo no Retsugen, et celui-ci ne comprit pas – ne voulut pas comprendre – qu'il était sur le point de tout bouleverser. Il ne prêta donc aucune d’attention à une classe sociale qu’il estimait exclusivement constituée de rustres, préférant répondre exclusivement aux commandes de l’aristocratie. Comme nous le verrons bientôt, son successeur ne partageait pas son opinion.

    Ukiyo no Genjo
    (838-850)

    Le successeur de Retsugen, Ukiyo no Genjo, bien que lui aussi issu d’une lignée aristocratique, comprit rapidement tout l’avantage qu’il y aurait à tirer de cette clientèle dont les fortunes dépassaient parfois celles des nobles.

    L’école commença dont à traiter des thèmes tout à fait nouveaux, correspondant aux centres d’intérêt de cette bourgeoisie urbaine et marchande : jolies femmes, courtisanes célèbres, scènes érotiques, représentations de la nature ou de créatures fantastiques. Bien que ce genre passât pour vulgaire auprès de la noblesse de par sa valorisation du quotidien, il connût un immense succès auprès du public auquel il était destiné.

    L’atelier ne fut jamais aussi prospère que sous les années d’Ukiyo no Genjo, qui mourut à l’âge avancé de 67 ans. Avant qu’il ne devienne Ukiyo, on le connaissait sous le nom de Hojo no Shotaku.

    Ukiyo no Jowa
    (850-859)


    Chaque trait de mon pinceau
    Est l’aboutissement de l’énergie
    La plus profonde de mon cœur

    Poème attribué à Toshiyuki


    Le successeur de Genjo fut l’une des personnalités les plus controversées de l’histoire de l’école Ukiyo. Il prit le nom d’Ukiyo no Jowa, mais ne l’utilisa presque jamais, préférant signer ses œuvres de son vrai nom : Sen Toshiyuki.

    Toshiyuki était un lettré dont la langue était aussi déliée et raffinée que sa main était délicate. Sa poésie n'était pas moins réputée que son art du dessin. En outre, la déesse de la fortune avait jugé bon de le doter de traits charmants, d’une belle prestance et d’un goût sûr en matière d’habillement.  Ces atouts lui valurent un succès immense auprès des femmes, ainsi que – se murmure-t-il – auprès de certains hommes.

    Réclamé dans les réceptions, les joutes poétiques et autres mondanités à la mode, il y brillait non seulement par sa plume et son pinceau, mais aussi par ses toilettes baroques et extravagantes. Son train de vie était si fastueux et ses habits si somptueux qu’il eût tôt fait de dilapider la conséquente fortune accumulée par son prédécesseur. Pour continuer à financer ses dépenses toujours plus exorbitantes, il se jeta à corps perdu dans la création de toiles et de poèmes, qu’il vendit fort cher à tous ceux qui voulaient bien les acquérir.

    Bourreau de travail le jour, mondain la nuit, Toshiyuki était une personnalité pleine de contrastes et de contradictions. Il mourut dans une relative pauvreté à l’âge de 33 ans. Ses œuvres font encore partie des plus remarquables ayant jamais été produites par l’école Ukiyo.

    L'âge de Bronze


    Ukiyo no Josaku
    (859-867)

    Après le flamboiement que fut Ukiyo no Jowa, son successeur ne pouvait que paraître terne en comparaison. Cependant, Ukiyo no Josaku, de son vrai nom Yama no Uchi, ne se contenta pas de paraître terne. Il fut insignifiant.

    Plutôt que de choisir le successeur désigné par Toshiyuki, le reste des peintres de l’atelier, lassés par ses extravagances et sa propension à confondre l’argent de l’école avec le sien, ne respecta pas ses dernières volontés et préféra choisir un conservateur strict et froid, issu de l’aristocratie. C’est ainsi que le noble et médiocre Yama no Uchi fut nommé à la tête de l’école Ukiyo.

    Pendant les huit années où il resta à la tête de l’école, celle-ci s’enferma dans la stagnation intellectuelle et artistique. On abandonna les thèmes nouvellement explorés qui avaient fait la richesse du style Ukiyo à partir de l’ère de Genjo, préférant s’en tenir à des représentations de thèmes classiques et épiques et refusant d'honorer les commandes de la bourgeoisie.

    Commença alors pour l’école Ukiyo un long âge de bronze qui ne devait se conclure que près d’un siècle plus tard, avec l’accession au titre d’Ukiyo de Gakyo Rojin Manji, le vieux fou de peinture.

    Ukiyo no Masao
    (867-893)

    Ukiyo no Masao fut le 14ème maître de l’école Ukiyo. Presque rien n’est connu à son sujet, si ce n’est que le déclin de l’école s’accéléra au cours des années où il fut à sa tête. Avant de devenir Ukiyo, son nom était Kano Hogai.

    Ukiyo no Masaki
    (893-909)

    Ukiyo no Masaki fut le 15ème maître de l’école Ukiyo. Tout comme son prédécesseur, il laissa peu de traces. Il resta à la tête de l’école pendant seize ans. Avant de devenir Ukiyo, son nom était Okada Hanko.

    Ukiyo no Zeshin
    (909-911)

    Bien qu’il appartienne à l’âge de Bronze de l’école, Ukiyo no Zeshin fut un artiste de grand talent. Le nom de Zeshin, qu’il choisit en prenant la tête de l’école, signifie littéralement « la vérité ». Ce nom vient de la réputation que ses œuvres avaient de dévoiler la vérité abstraite derrière la réalité concrète des apparences. Zeshin s’inscrivait donc dans le courant symboliste de l’école Ukiyo.

    Homme d’une humilité considérable, il répétait souvent à ses disciples : « Ne vous considérez pas comme des élèves de Zeshin, mais plutôt comme de grands artistes ayant un jour étudié aux côtés d’un homme qui s’appelait Zeshin ».

    Malheureusement pour l’école dont il avait seulement commencé à redorer le blason, il mourut seulement deux ans après être devenu Ukiyo. Avant son accession à la tête de l’école, Zeshin s’appelait Shibata Shuwa.

    Ukiyo no Shuhei
    (911-940)

    Ukiyo no Shuei fut le 17ème maître de l’école Ukiyo. Il a pour particularité d’avoir été le disciple d’une autre école de peinture avant de devenir un disciple du style Ukiyo. En effet, il commença l’enseignement de la peinture à l’âge de huit ans, en tant que membre de l’école Inoue. Après en avoir été chassé pour une raison inconnue, il se convertit au style Ukiyo, dont il devint l’un des plus importants représentants.

    Le fait que l’autrefois fière et orgueilleuse maison Ukiyo ait été prête à accueillir en son sein le membre rejeté d’une école rivale, jugée inférieure en séniorité et en prestige, en dit long sur l’état de décrépitude qu’elle avait alors atteint. Shuhei fut relativement connu pour ses paysage formels et traditionnels, mais il ne laissa pas une grande marque dans l’histoire de l'école Ukiyo.

    Sous ses années en tant que maître, des rumeurs se propagèrent selon lesquelles l’école allait perdre le mécénat de la famille royale. Bien que cela ne se produisit pas, ces rumeurs nuisirent grandement à Shuhei, qui mourut – dit-on d’épuisement – peu de temps après, à l’âge de 56 ans. Avant de devenir Ukiyo, son nom était Okada Koku.

    Ukiyo no Shuho
    (940-953)

    Ukiyo no Shohu fut le 18ème maître de l’école Ukiyo. Bien qu’il ne soit resté à sa tête que treize ans, son ère marqua le début du renouveau qu’allait connaître le style Ukiyo, renouveau qui aboutit sur l’aventure spectaculaire que fut Ukiyo no Kaiichiro.

    L’homme qui allait devenir Ukiyo no Shuho est né en 874. Issu d’une famille aisée de marchands, il put se consacrer à ses passions, libre de toutes contraintes économiques et artistiques. Il se forma dans un premier temps de manière autodidacte, sans rejoindre d’école ni participer aux querelles stériles de nature esthétique qui empoisonnaient alors les débats entre différents maîtres. Il visita plusieurs temples à travers le royaume, dans lesquels il eut l’occasion d’étudier les œuvres classiques dont ils étaient décorés. Ce fut à l’occasion de l’une de ces visites qu’il découvrit les œuvres d’Ukiyo no Hansha et d’Ukiyo no Doshi, dont les styles respectifs devirent à partir de cet instant une obsession pour lui. En 902, à l’âge de 28 ans, il rejoignit l’école Ukiyo.

    Son style fut fortement marqué par l’influence de ses maîtres spirituels. De 930 à 940, il réalisa pas moins de trente tableaux composés de fleurs, d’oiseaux et de poissons, véritable histoire naturelle en couleur. Sur l’un de ses tableaux intitulé « Les moineaux aux bords du lac », les oiseaux paraissent si vivants qu’on raconte que des chats s’y trompent et qu’on les voit régulièrement en train d'essayer de les attraper.

    Il mourut en 953, à l’âge de soixante-dix-neuf ans. Alors qu’il avait trouvé l’école Ukiyo dans un état de quasi-ruine, il laissa derrière lui une institution forte, rajeunie et influente. Avant de devenir Ukiyo, il était connu sous le nom d'Ito Jokin.

    Un nouvel âge d'or ?


    Ukiyo no Kaiichiro
    (953-997)

    Ukiyo no Kaiichiro fut le 19ème maître de l’école Ukiyo et, de l’avis de tous, le plus talentueux et le plus influent depuis Ukiyo no Jowa, voire même depuis les fondateurs légendaires de l’école : Ukiyo no Hansha et Ukiyo no Setsu. Sous son ère commence un nouvel âge d’or.

    Né de parents relativement pauvres, il fut adopté à l’âge de trois ans par Ito Jokin, son oncle, qui allait devenir le futur Ukiyo no Shuho. Dès sa plus tendre enfance, il passa la majeure partie de son temps dans l’atelier de la maison Ukiyo, s’amusant à regarder les artistes travailler. Dès l’âge de sept ans, il manifesta d’incroyables aptitudes pour le dessin.

    A l’âge de seize ans, il se détacha de la tutelle de son oncle, qui aurait aimé le voir intégrer l’école Ukiyo, pour parcourir le Royaume et étudier différents styles. Il rejoignit d’abord l’école Inoue, qu’il quitta seulement deux ans plus tard. Il rejoignit ensuite l’école Rinpa, dans laquelle il ne resta guère plus longtemps. Il publia à l’âge de vingt-et-un ans un volume compilant les nombreux dessins qu’il avait couchés sur le papier au cours de sa traversée du Royaume. Ce recueil, sobrement intitulé « Images » connut dès sa parution un immense succès et permit à Kaiichiro de bénéficier d’une réputation de virtuose qui ne devait plus jamais le quitter. Toutefois, si le public fut fasciné par son style, qui rompait avec toutes les conventions de la peinture de son époque, les critiques venant des milieux professionnels furent – du moins dans un premier temps – exagérément acerbes. On lui reprochait d’ignorer la ligne et de se concentrer trop volontiers sur les couleurs, donnant à ses œuvres un air d’irréalisme confus, comme s’il avait accumulé et superposé au hasard des tâches de couleur sur sa toile.

    En 953, à la mort de son oncle, il honora la dernière volonté de celui-ci et devint le 19ème maître de l’école Ukiyo. Toutefois, tout comme Sen Toshiyuki avant lui, il préféra continuer à utiliser son vrai nom : Saburo Hachiya. Puis, lorsqu’il eut atteint cinquante ans et que sa réputation fut à son zénith, il utilisa un surnom qui allait rentrer dans l’histoire : Gakyo Rojin Manji, « le vieux fou de peinture ».

    Une anecdote célèbre raconte qu’un grand seigneur, s’inspirant du célèbre exploit de Ukiyo no Hansha, qui était parvenu à faire chanter un oiseau rien que par le pouvoir de son art, demanda un jour à Kaiichiro de peindre un fleuve aux eaux vives. Relevant volontiers ce défi, le maître couvrit d’indigo le bas d'une immense bande de papier, puis se fit apporter des coqs par ses élèves. Il plongea ensuite leurs pattes dans une peinture de couleur pourpre et les fit courir sur la bande de papier teinte en bleue. Le seigneur ébahi eut l'illusion d’avoir une rivière sous les yeux, avec ses rapides charriant des feuilles d'érable. Cet exploit cimenta sa réputation d’artiste extravagant et peu conventionnel.

    Il est aussi connu pour son amitié très forte avec Jeschen Weiss, de la noble famille Weiss, l’un des plus grands – si ce n’est le plus grand – médecin de son temps, et praticien officiel de la famille royale. On dit que les deux personnages s’admiraient et s’estimaient beaucoup.  

    Il mourut à l’âge de quatre-vingt-deux ans, après être resté à la tête de la maison Ukiyo pendant plus de quarante ans, ce qui fait de son ère la plus longue – et sans doute la plus glorieuse – de toute l’histoire de l’école.

    Ukiyo no Kagami
    (997-)

    Ukiyo no Kagami est le 20ème –  et actuel –  maître de l’école Ukiyo. Il s’agit aussi du deuxième maître de l’école Ukiyo, avec Ukiyo no Dochi, auquel il est souvent comparé, à posséder un pouvoir en relation avec son art. En effet, Qualis Artifex, le pouvoir de Kagami, lui permet d’insuffler vie aux choses qu’il peint. Ce talent lui a donné la légitimité nécessaire pour prendre la succession de son maître à l’âge relativement jeune de vingt ans.

    S’il est vu par certains comme un génie, d’autres arguent que son pouvoir le force à ne faire que des représentations d’un extrême réalisme, l’empêchant de verser dans le figuratif et l’extravagance que son maître affectionnait tant. Il est indéniable, cependant, que certaines de ses œuvres-vivantes sont déjà connues dans tout Aryon.

    On ignore le nom qui était le sien avant qu’il ne prenne le titre d’Ukiyo. Il fut recueilli très jeune par Kaiichiro et certains murmurent que le vieil homme l’aurait élevé dans l’intention précise qu’il devienne son successeur.