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Echange de bons procédés
Zahria AhlyshOmbre
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L'installation dans le nouveau pôle espionnage est enfin fini, et Zahria peut profiter de son tout nouveau bureau, mieux pensé, mieux protégé, mieux situé, mieux illuminé, mieux préparé pour l'accueil aussi bien des espions que des officiels. Collé aux nouveaux locaux de la Commission, entre l'Arène et la Caserne du nord, contiguës aux petites maisons d'un quartier souvent habité par des gardes et leur famille, il ne s'agit à première vue que d'un simple bureau avec un vestibule, auquel on accède directement depuis les fameux bureaux de la Commission. La première différence notable est la présence de deux garde devant le vestibule, qui fouillent tous les arrivants, et d'un bureau pour Fledric - le secrétaire de Zahria - dans cet espace intermédiaire, où il peut décider de faire entrer - ou non - les invités du Maître-Espion.
Le bureau est spacieux, joliment décoré. Le petit salon en face de la cheminée est de retour, tout comme le terrarium aux Glooby et l'échiquier avec les pièces représentant les espions. Les vitrines par contre ne font plus partie du décor, étonnamment - peut-être que le fait d'avoir vu la tête d'une de ses recrues dans la précédente a quelque chose à voir avec ce choix du maître-espion - et le coffre-fort avec les dossiers confidentiels n'est plus ici non plus. La principale différence vient du fait que la véritable entrée, du moins celle des espions, se fait par une porte dissimulée dans une bibliothèque. Entrée que même Fledric ni les gardes à l'entrée ne peuvent connaître, sachant de plus qu'elle en change le code pour l'ouvrir toutes les semaines.
Derrière la porte dans la bibliothèque, on a accès à l'une de ces petites habitations dans lesquelles habitent les familles des gardes. Des trois chambres, deux ont été réaménagées en salle d'entraînement et armurerie, et le coffre-fort a trouvé sa place dans un placard dissimulé. Un petit jardin intérieur où poussent des herbes de toutes sortes donne l'accès à toutes les pièces ainsi qu'à une entrée souterraine, par les égouts. Une véritable cuisine et salle de bain font maintenant partie du décor, permettant la survie des espions de passage directement dans le repaire.
Aujourd'hui, Zahria, confortablement installée dans son nouveau bureau, feuillette le dossier de la personne qu'elle a fait convoquer. Hel D. Gher. Lien avec l'enchanteresse probable: mère ? Age: plusieurs centaines d'années. Origine: princesse. Pouvoir: compliqué. Trajectoire: bordélique. De nombreux documents parlent de la jeune femme, s'il s'agit bien de la même, au fil des années, retraçant des morceaux de son histoire. Et certains d'entre eux intéressent Zahria, cherchant une nouvelle approche pour son enquête sur la Cabale, et tentant d'en trouver l'origine. De plus, il paraît que la jeune femme serait à la recherche de ces origines, justement, et les informations dont dispose Zahria pourraient parfaitement l'intéresser. Ce ne serait qu'un échange de bons procédés, après tout. Elle habite chez Aube, la jeune femme rencontrée quelques lunes plus tôt, et n'a pas été compliquée à trouver. Zahria lui a fait transmettre une lettre de la part du Maître-Espion, l'invitant à prendre le thé.
Quelques dizaines de minutes avant l'heure du rendez-vous, Zahria active le pouvoir du médaillon d'Ovide pour prendre l'apparence officielle du Maître-Espion, celle qu'elle utilise dans tous ses entretiens pour ne pas révéler son identité, fait bouillir le thé, et il lance quelques herbes fournies par Luz. Elle a même pris le temps de faire un peu de rangement dans son bazar et de joliment disposer le dossier concernant son invitée sur son bureau. Bien. Il ne manque plus que la jeune femme, désormais. Merde. Elle a envie de fumer une clope, maintenant.
Le bureau est spacieux, joliment décoré. Le petit salon en face de la cheminée est de retour, tout comme le terrarium aux Glooby et l'échiquier avec les pièces représentant les espions. Les vitrines par contre ne font plus partie du décor, étonnamment - peut-être que le fait d'avoir vu la tête d'une de ses recrues dans la précédente a quelque chose à voir avec ce choix du maître-espion - et le coffre-fort avec les dossiers confidentiels n'est plus ici non plus. La principale différence vient du fait que la véritable entrée, du moins celle des espions, se fait par une porte dissimulée dans une bibliothèque. Entrée que même Fledric ni les gardes à l'entrée ne peuvent connaître, sachant de plus qu'elle en change le code pour l'ouvrir toutes les semaines.
Derrière la porte dans la bibliothèque, on a accès à l'une de ces petites habitations dans lesquelles habitent les familles des gardes. Des trois chambres, deux ont été réaménagées en salle d'entraînement et armurerie, et le coffre-fort a trouvé sa place dans un placard dissimulé. Un petit jardin intérieur où poussent des herbes de toutes sortes donne l'accès à toutes les pièces ainsi qu'à une entrée souterraine, par les égouts. Une véritable cuisine et salle de bain font maintenant partie du décor, permettant la survie des espions de passage directement dans le repaire.
Aujourd'hui, Zahria, confortablement installée dans son nouveau bureau, feuillette le dossier de la personne qu'elle a fait convoquer. Hel D. Gher. Lien avec l'enchanteresse probable: mère ? Age: plusieurs centaines d'années. Origine: princesse. Pouvoir: compliqué. Trajectoire: bordélique. De nombreux documents parlent de la jeune femme, s'il s'agit bien de la même, au fil des années, retraçant des morceaux de son histoire. Et certains d'entre eux intéressent Zahria, cherchant une nouvelle approche pour son enquête sur la Cabale, et tentant d'en trouver l'origine. De plus, il paraît que la jeune femme serait à la recherche de ces origines, justement, et les informations dont dispose Zahria pourraient parfaitement l'intéresser. Ce ne serait qu'un échange de bons procédés, après tout. Elle habite chez Aube, la jeune femme rencontrée quelques lunes plus tôt, et n'a pas été compliquée à trouver. Zahria lui a fait transmettre une lettre de la part du Maître-Espion, l'invitant à prendre le thé.
Quelques dizaines de minutes avant l'heure du rendez-vous, Zahria active le pouvoir du médaillon d'Ovide pour prendre l'apparence officielle du Maître-Espion, celle qu'elle utilise dans tous ses entretiens pour ne pas révéler son identité, fait bouillir le thé, et il lance quelques herbes fournies par Luz. Elle a même pris le temps de faire un peu de rangement dans son bazar et de joliment disposer le dossier concernant son invitée sur son bureau. Bien. Il ne manque plus que la jeune femme, désormais. Merde. Elle a envie de fumer une clope, maintenant.
- Apparence de Zahria:
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Brrrrrrr
Y’a pas plus simple ?
Une convocation. Au palais, et pas de la reine. Non, cela venait de quelqu’un que je ne connaissais pas, pas encore. Et dont j’ignorais l’existence jusqu’à présent. Mais Aube m’avait confirmé que je devais y aller. Sauf qu’au final, je ne savais pas a qui j’avais affaire, n’y la raison exacte de la demande. Tout ce que je savais c’est que je devais être à l’heure.
C’est donc habillé proprement tout en restant dans mes habitudes de terrain que j’étais allée aux locaux de la commission, muni uniquement de ma convocation. Des vêtements souple, les cheveux attaché. Malheureusement, Aube ne pouvait pas m’accompagner aujourd’hui, prise par d’autres obligations. Je m’étais donc retrouvé à devoir partir en avance afin de pouvoir trouver mon chemin sans avoir à courir partout pour être à l’heure. C’était le genre de rendez-vous que je détestais par-dessus tout. Stressant, malaisant, horrible. Un certain nombre de qualificatifs négatifs apparaissait dans ma tête au fur et à mesure que je m’approchais de ma destination. J’avais un peu l’impression de me retrouver dans la même situation que lors de ma rencontre avec la Reine, ou encore avec le capitaine Al Rakija. Et enfin, j’arrivais à destination. Sortant la convocation, je parlais aux deux gardes.
- Bonjour, on m’a convoqué pour je sais pas trop quoi.
Même pas un sourire mais au moins, ils eurent la gentillesse de regarder mon papier avant de m’envoyer balader. Sans doute était-il prévenu de mon arrivée. J’espérais. Un hochement de tête me confirma que j’étais au bon endroit. S’ensuivit une fouille minutieuse, presque gênant mais professionnel pour vérifier que je n’avais rien. Pas d’ornement, pas d’objet dangereux. Rien qui ne puisse poser problème. Heureusement, j’étais partie avec uniquement des vêtements. Même pas d’argents pour le retour. Non, je n’aimais pas me balader avec quoi que ce soit de précieux sans avoir de quoi me défendre au passage. Et enfin, on m’ouvrit la porte me dévoilant un couloir. Remerciant les gardes, je pénétrais à l’intérieur. Hésitants légèrement. Et au bout de quelques pas, je me retrouvais dans une pièce avec un homme derrière un bureau.
- B-bonjour on m’a dis que je devais venir ici.
L’homme me fixa quelques instants, me jaugeant du regard avant de désigner une porte un peu plus loin. Je le remerciais avant de m’y diriger me demandant combien de personne j’allais encore croiser avant de trouver la bonne. Mais cette fois, la porte était fermée. M’arrêtant devant, je me mis à hésiter sur ce que je devais faire. Par habitude, je rentrais sans frapper. Mais ici, cela ne devait sans doute pas passer. Levant la main, je frappais à la porte.
- Bonjour, Hel D. Gher, on m’a demandé de venir.
J’espérais que ma voie passerait au travers de la porte. J’étais hésitante. Le moment était venu de la rencontre avec une personne inconnue qui connaissait mon existence pour je ne savais quelle raison. Mais au vu de la sécurité. Cela devait venir de contacts important. Peut-être du capitaine, ou bien de la Reine. Peu de gens étaient au courant de mon lieu de vie, et encore moins de ma situation actuelle et cela m’allait très bien. J’espérais que cela se passerait aussi simplement qu’avec le capitaine. Oui, juste entrer, s’installer et discuter. Sans conséquence grave derrière pour moi. Du moins, moins grave que les précédentes.
C’est donc habillé proprement tout en restant dans mes habitudes de terrain que j’étais allée aux locaux de la commission, muni uniquement de ma convocation. Des vêtements souple, les cheveux attaché. Malheureusement, Aube ne pouvait pas m’accompagner aujourd’hui, prise par d’autres obligations. Je m’étais donc retrouvé à devoir partir en avance afin de pouvoir trouver mon chemin sans avoir à courir partout pour être à l’heure. C’était le genre de rendez-vous que je détestais par-dessus tout. Stressant, malaisant, horrible. Un certain nombre de qualificatifs négatifs apparaissait dans ma tête au fur et à mesure que je m’approchais de ma destination. J’avais un peu l’impression de me retrouver dans la même situation que lors de ma rencontre avec la Reine, ou encore avec le capitaine Al Rakija. Et enfin, j’arrivais à destination. Sortant la convocation, je parlais aux deux gardes.
- Bonjour, on m’a convoqué pour je sais pas trop quoi.
Même pas un sourire mais au moins, ils eurent la gentillesse de regarder mon papier avant de m’envoyer balader. Sans doute était-il prévenu de mon arrivée. J’espérais. Un hochement de tête me confirma que j’étais au bon endroit. S’ensuivit une fouille minutieuse, presque gênant mais professionnel pour vérifier que je n’avais rien. Pas d’ornement, pas d’objet dangereux. Rien qui ne puisse poser problème. Heureusement, j’étais partie avec uniquement des vêtements. Même pas d’argents pour le retour. Non, je n’aimais pas me balader avec quoi que ce soit de précieux sans avoir de quoi me défendre au passage. Et enfin, on m’ouvrit la porte me dévoilant un couloir. Remerciant les gardes, je pénétrais à l’intérieur. Hésitants légèrement. Et au bout de quelques pas, je me retrouvais dans une pièce avec un homme derrière un bureau.
- B-bonjour on m’a dis que je devais venir ici.
L’homme me fixa quelques instants, me jaugeant du regard avant de désigner une porte un peu plus loin. Je le remerciais avant de m’y diriger me demandant combien de personne j’allais encore croiser avant de trouver la bonne. Mais cette fois, la porte était fermée. M’arrêtant devant, je me mis à hésiter sur ce que je devais faire. Par habitude, je rentrais sans frapper. Mais ici, cela ne devait sans doute pas passer. Levant la main, je frappais à la porte.
- Bonjour, Hel D. Gher, on m’a demandé de venir.
J’espérais que ma voie passerait au travers de la porte. J’étais hésitante. Le moment était venu de la rencontre avec une personne inconnue qui connaissait mon existence pour je ne savais quelle raison. Mais au vu de la sécurité. Cela devait venir de contacts important. Peut-être du capitaine, ou bien de la Reine. Peu de gens étaient au courant de mon lieu de vie, et encore moins de ma situation actuelle et cela m’allait très bien. J’espérais que cela se passerait aussi simplement qu’avec le capitaine. Oui, juste entrer, s’installer et discuter. Sans conséquence grave derrière pour moi. Du moins, moins grave que les précédentes.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Zahria ouvre la porte, en posant un sourire sur ses lèvres, et invite la jeune femme à entrer. Petite, l'air juvénile et un peu perdue, il est dur de croire qu'elle est aussi vieille que ses rapports tendent à le faire croire. Elle l'invite à s'asseoir dans le salon, avant de lui servir une tasse de thé, tout juste fini d'infuser. Puis elle s'assoit à son tour, dans le fauteuil qui a longtemps été celui du précédent Maître. Son fauteuil, désormais.
« Bienvenue, mademoiselle. Je suppose que vous ne savez pas pourquoi je vous ai convoqué, et je vais essayer de répondre à certaines de vos questions, mais d'abord laissez-moi me présenter. »
Marquant une pause pour humer l'odeur du thé chaud, Zahria scrute la réaction de la jeune femme. Va-t-elle être surprise, énervée, agacée, complètement stoïque ? Coopérative ou partir dès l'annonce de sa proposition ? Cherchera-t-elle son propre bénéfice, sans penser au reste, ou est-elle plus altruiste ? Et surtout, quels secrets vont-elles découvrir toutes les deux au sujet de leurs affaires respectives ?
« Je suis le Maître-Espion, le gardien des secrets du royaume. Dont beaucoup vous concernent, Hel. Vous permettez que je vous appelle Hel ? »
Elle prend une petite gorgée, la laisse rouler sur son palais puis dans sa gorge. Le thé est chaud, c'est une sensation très agréable que de le sentir passer dans son organisme.
« On m'a parlé de votre petit soucis de mémoire. Je vous ai fait venir pour essayer de vous aider. »
Puis Zahria repose la tasse sur la table, et se lève pour aller jusqu'à son bureau. Elle se saisit du fameux dossier qu'elle a préparé, et revient lentement vers son fauteuil, où elle prend le temps de se rasseoir avant de prendre à nouveau la parole.
« J'ai dans ce dossier des traces de votre passage à travers l'histoire. Des informations confidentielles, d'autres un peu moins, consignées par des générations de Maîtres-Espion, et arrivées jusqu'à mes mains. Des informations qui pourraient vous aider à retracer le chemin que vous avez parcouru, si vous le souhaitez. »
Le dossier toujours fermement entre ses mains, peu encline à le lâcher pour l'instant, mais son demi-sourire toujours posé sur les lèvres, Zahria profite de la carrure de l'apparence du Maître-Espion pour se donner de l'assurance. Pas qu'elle en manque en temps normal, mais c'est plus simple de parler quand on porte un masque.
« En échange, je ne vous demande de m'aider sur un dossier épineux. Sur lequel je travaille depuis longtemps et dont je n'arrive rien à tirer. Mais pour laquelle, peut-être, votre mémoire défaillante pourra retrouver quelqu'indice dans les tréfonds de l'histoire. »
Elle sourit, toujours, puis se tait. Nouvelle gorgée de thé. Et c'est l'heure pour les questions de son invitée.
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Tentative
Le petit glooby, zeeeen
Un homme ouvrit la porte. Vieux, enfin vieux. Non, pas par rapport à moi. Mais au moins de l’âge du capitaine Al Rakija. Une cicatrice sur le front. Une autre au-dessus de la bouche et passant sur la lèvre supérieure. Il avait une barbe soigné et sembler être quelqu’un sûr de lui. Il savait ce qu’il faisait là. Pas moi. Mais il m’invita à entrer et me fit m’installer dans le salon. La pièce était propre et bien rangée. Tout le contraire de chez Aube, surtout depuis la naissance des enfants. Stressée, je ne fis pas véritablement attention au décor, remarquant néanmoins un terrarium à glooby. Petite bestiole mignonne. Bien, j’avais trouvé ce que je devais fixer pour me calmer. Des petits glooby calme. Il n’y avait rien de mieux. Une tasse de thé infusé fus poser devant moi, et l’homme se posa dans le fauteuil commençant à parler.
Le maître espion. Un titre que je ne connaissais pas. Mais, je connaissais le principe d’un espion. Il devait être donc quelqu’un d’important dans le royaume. Quelqu’un qui savait de nombreuses choses. Notamment mon existence. J’hochais la tête. Oui, il pouvait m’appeler Hel. Pas de formalité, c’était très bien, beaucoup moins gênant pour moi. Sa voie était tranquille, non agressive. Apparemment, je ne craignais rien ici. Il m’avait fait venir pour m’aider. Une aide que je n’avais pas demandée, mais au vu de ce qu’il disait. Il avait quelque chose à m’apporter. Il avait des traces de mon passage. Des informations me concernant. Inconnue jusque-là. Mais, ce n’était pas sans contrepartie. Et ce qu’il me demander était, de mon point de vue, impossible. Mais le dossier qu’il avait dans les mains m’intéressait particulièrement. Oui, je voulais savoir. Mais, je ne pouvais pas mentir à cette personne. Par respect pour la royauté. Et de toute façon, je ne savais pas mentir. Respirant profondément, je pris la parole.
- J’avoue que les informations que vous possédez à mon propos m’intéressent grandement.
Je fis une courte pause me forçant à formuler correctement ma phrase. Non, ce n’était pas le lieu pour parler comme à la taverne, loin de là.
- Mais, ma mémoire est plus que défaillante. Je ne me souviens absolument de rien dépassant les cinq dernières années. Tout ce que je sais actuellement à mon propos, c’est grâce à la découverte de quelques livres que j’ai pu retrouver grâce à des marques sur mon corps.
Sans doute le savait-il déjà. Il en savait bien trop à mon sujet. Bien trop à mon goût et je devais aussi vérifier comment il m’avait trouvé.
- Si je peux me permettre. Puis-je savoir qui vous à donner les dernières informations à mon propos. Je doute que même dans les anciens rapports, mon apparence actuelle puisse ressembler à ce qui est noté. Et, si l’on peut simplifier les choses, que savait vous à mon propos en dehors des anciens rapports.
Oui, je tentais un échange d’information. Au final, celle-ci ne coûter rien et avait pour but de simplifier les choses. S’il s’agissait de la Reine, je n’avais rien à redire. Tout comme pour les proches de la royauté. J’ignorais qui exactement était au courant de mon existence et de ma position actuelle. Mais j’espérais que cela n’avait pas était divulgué à n’importe qui et par n’importe qui. Bien qu’en l’occurrence, la personne en face de moi ne semblait pas être n’importe qui. Stressée, espérant ne pas être allé trop loin, j’attendis sa réponse.
Le maître espion. Un titre que je ne connaissais pas. Mais, je connaissais le principe d’un espion. Il devait être donc quelqu’un d’important dans le royaume. Quelqu’un qui savait de nombreuses choses. Notamment mon existence. J’hochais la tête. Oui, il pouvait m’appeler Hel. Pas de formalité, c’était très bien, beaucoup moins gênant pour moi. Sa voie était tranquille, non agressive. Apparemment, je ne craignais rien ici. Il m’avait fait venir pour m’aider. Une aide que je n’avais pas demandée, mais au vu de ce qu’il disait. Il avait quelque chose à m’apporter. Il avait des traces de mon passage. Des informations me concernant. Inconnue jusque-là. Mais, ce n’était pas sans contrepartie. Et ce qu’il me demander était, de mon point de vue, impossible. Mais le dossier qu’il avait dans les mains m’intéressait particulièrement. Oui, je voulais savoir. Mais, je ne pouvais pas mentir à cette personne. Par respect pour la royauté. Et de toute façon, je ne savais pas mentir. Respirant profondément, je pris la parole.
- J’avoue que les informations que vous possédez à mon propos m’intéressent grandement.
Je fis une courte pause me forçant à formuler correctement ma phrase. Non, ce n’était pas le lieu pour parler comme à la taverne, loin de là.
- Mais, ma mémoire est plus que défaillante. Je ne me souviens absolument de rien dépassant les cinq dernières années. Tout ce que je sais actuellement à mon propos, c’est grâce à la découverte de quelques livres que j’ai pu retrouver grâce à des marques sur mon corps.
Sans doute le savait-il déjà. Il en savait bien trop à mon sujet. Bien trop à mon goût et je devais aussi vérifier comment il m’avait trouvé.
- Si je peux me permettre. Puis-je savoir qui vous à donner les dernières informations à mon propos. Je doute que même dans les anciens rapports, mon apparence actuelle puisse ressembler à ce qui est noté. Et, si l’on peut simplifier les choses, que savait vous à mon propos en dehors des anciens rapports.
Oui, je tentais un échange d’information. Au final, celle-ci ne coûter rien et avait pour but de simplifier les choses. S’il s’agissait de la Reine, je n’avais rien à redire. Tout comme pour les proches de la royauté. J’ignorais qui exactement était au courant de mon existence et de ma position actuelle. Mais j’espérais que cela n’avait pas était divulgué à n’importe qui et par n’importe qui. Bien qu’en l’occurrence, la personne en face de moi ne semblait pas être n’importe qui. Stressée, espérant ne pas être allé trop loin, j’attendis sa réponse.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Elle boit en écoutant, en silence, les paroles de la demoiselle. En tentant de comprendre ce phénomène qui fait qu'elle a beau ressembler à une jeune fille, parler comme une jeune fille, avoir la timidité et le manque d'assurance d'une jeune fille... cette femme est certainement la doyenne d'Aryon. Une princesse, qui plus est. Le dossier est assez complet, le précédent Maître l'ayant rempli de toutes les données rapportées par la reine elle-même.
Dans le terrarium, les gloobies se pressent contre la vitre, comme pour scruter de leurs yeux globuleux cette mystérieuse inconnue, cette vieille jeune fille. Moody, le glooby de Calixte, tentant de monter sur les deux autres, bascule sur le côté et se trouve avec ses petites pattes en l'air, les agitant ridiculement jusqu'à ce que Wendy vienne l'aider à se remettre d'aplomb. Aussi, quand le "mais" résonne, Zahria, encore amusée par ce qui se passe dans le terrarium, ne grimace même pas comme elle l'aurait fait d'habitude. Il y a tout juste une petite ride qui se plisse sur le front de son apparence officielle. Un rien. De l'agacement. Imperceptible.
Hel demandant des précisions quant aux choses que le maître-espion connait à son sujet, Zahria finit d'avaler sa gorgée de thé, puis repose la tasse sur la table. Le dossier classé confidentiel est toujours sur ses genoux. Elle se racle légèrement la gorge, puis l'entrouvre. Que sait-elle ? Que peut-elle dire qu'elle sait, surtout ? Autant être honnête...
« Je suis au courant de tout ce que sait la reine à votre sujet, notamment... l'incident, ainsi que votre ascension royale. Je suis au courant pour la recherche de vos livres, et les tatouages sur votre corps qui indiquent leur emplacement. Je sais où vous habitez, car ce n'est pas un grand secret. Le reste, ce sont des choses que vous même, vous ne savez pas. Celles pour lesquelles nous sommes sur le point de négocier. »
Elle marque une pause, puis sourit à nouveau, pour faire comprendre qu'elle ne cherchera pas à forcer les choses. Pour mettre la jeune femme en confiance. Puis elle sort du dossier le symbole de la Cabale, le fameux, celui qui la guide depuis quelques temps. Le crâne posé sur un livre. Son meilleur et l'un de ces uniques indices.
« Je sais que votre mémoire est inexistante au-delà de cinq ans, et désolé pour le terme de "défaillante", je suppose que dans votre situation, ce serait préférable. Mais il fallait que je m'assure que c'était bien le cas. Je cherche des informations sur un groupuscule qui utilise ce symbole pour se reconnaître. Et si vous ne vous en souvenez pas, peut-être l'avez vous croisé au détour de l'un de vos livres, peut-être que quelque part, dans ces traces de mémoire, quelque chose en subsiste... La moindre piste me serait bénéfique, le moindre indice. Donc, si vous avez déjà vu ce symbole, je vous prie de m'en parler. En échange de quoi, je pourrais vous parler... de vous. »
Voilà, les termes sont posés. Et si Zahria presse gentiment Hel, c'est que le sujet est important. Et qu'elle n'a toujours rien, après trois lunes d'investigation. Malgré tout ce que la Cabale a pu lui voler jusqu'à maintenant, elle n'a aucune piste à laquelle se raccrocher... Il faut espérer qu'Hel tienne une partie de la réponse qu'elle cherche, sinon elle ne sera pas plus avancée...
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Le p’tit coup de stress
Juste pour de l’encre
Il savait tout, tout ce qui était sensé être privé. Du moins un minimum. Intérieurement, je soupirais, j’aurais préféré être prévenue avant de ce qui avait été communiqué à d’autres. Mais, en me présentant à la Reine, cela faisait partie des risques. Que mon histoire soit dévoilée à des personnes inconnues. Que je rencontre des gens dont j’ignorais totalement l’existence. Au final, je m’en étais douté, j’avais juste espérais avoir moins de changement dans ma vie. Pouvoir continuer à boire comme je le voulais. Mais, c’était le prix à payer pour avoir retrouvé sa famille. Un prix bien mince après cinq siècles de recherche.
J’hochais la tête en buvant un peu de thé. Très bon thé d’ailleurs, juste assez infusé pour que le goût prononcé ne prenne pas trop de place lors de la consommation. J’avais notée une chose dans ce qu’il disait. Il ne connaissait pas chacun de mes tatouages. Du moins, il ne l’avait pas mentionnée. Il faut dire que la Reine elle-même ne les avaient pas tous vue, ce qui aurais rendue la situation bien trop gênante à mon goût. Seule Astrid était au courant de chacun de mes tatouages et les avaient même recopiés afin de pouvoir continuer les recherches en cas de besoin. L’homme souris et sortie un symbole du dossier. Un crâne posé sur un livre. Je m’immobilisais alors qu’elle parler. Je connaissais ce signe. Je l’avais déjà vue. Et lorsqu’il expliqua ce qu’il voulait, je blêmis légèrement.
Quelqu’un de son importance à la recherche d’un groupe précis. Et il cherchait des indices que je pourrais peut-être fournir en échange d’informations en sa possession. La pression monta faisant battre mon cœur à toute vitesse. Oui, je connaissais ce symbole, et pour cause, je l’avais sur moi. Lentement, j’hochais la tête. Cela ne servait à rien de mentir, de toute façon, je ne me souvenais de rien concernant ce tatouage. Et, en me présentant à la Reine, j’avais choisi de faire face à tout ce qui pouvait arriver.
- Yé j’le connais. Fin j’pense qu’c’est l’même.
J’inspirais profondément. Sans faire exprès, j’étais revenue à mon ancienne habitude de couper les mots. Je fermais les yeux un instant et enlever mon pull dévoilant les nombreux tatouages sur mes bras.
- Il me semble que j’ai ce signe en tatouage sur mon dos.
Oui, je ne connaissais pas bien les tatouages de mon dos, difficile à voir pour moi, pas forcément intéressant, je les regardais uniquement quand je voulais essayer de trouver la source, de savoir à quoi ils correspondaient. Lentement, je me levais et lui tournais le dos en soulevant mon tee-shirt. De mémoire, il était vers le milieu du dos, sur le flanc gauche. J’étais gênée de faire ça. Mais c’était important. Autant pour lui que pour moi qui voulait connaître mon passé. Et je n’étais pas du genre à tourner autour du pot dans un sujet de conversation. Au hasard, passant la main droite dans mon dos, je tentais de pointer le bon tatouage au milieu des autres.
- J’crois qu’il est par là…
J’étais stressée, je ne savais pas si j’avais quelque chose à craindre ou non. L’homme était à la recherche d’indice, et, j’en avais potentiellement à lui en fournir. Mais cela pouvait aussi dire que j’étais reliée à ce « groupuscule » dont je ne connaissais même pas le nom.
J’hochais la tête en buvant un peu de thé. Très bon thé d’ailleurs, juste assez infusé pour que le goût prononcé ne prenne pas trop de place lors de la consommation. J’avais notée une chose dans ce qu’il disait. Il ne connaissait pas chacun de mes tatouages. Du moins, il ne l’avait pas mentionnée. Il faut dire que la Reine elle-même ne les avaient pas tous vue, ce qui aurais rendue la situation bien trop gênante à mon goût. Seule Astrid était au courant de chacun de mes tatouages et les avaient même recopiés afin de pouvoir continuer les recherches en cas de besoin. L’homme souris et sortie un symbole du dossier. Un crâne posé sur un livre. Je m’immobilisais alors qu’elle parler. Je connaissais ce signe. Je l’avais déjà vue. Et lorsqu’il expliqua ce qu’il voulait, je blêmis légèrement.
Quelqu’un de son importance à la recherche d’un groupe précis. Et il cherchait des indices que je pourrais peut-être fournir en échange d’informations en sa possession. La pression monta faisant battre mon cœur à toute vitesse. Oui, je connaissais ce symbole, et pour cause, je l’avais sur moi. Lentement, j’hochais la tête. Cela ne servait à rien de mentir, de toute façon, je ne me souvenais de rien concernant ce tatouage. Et, en me présentant à la Reine, j’avais choisi de faire face à tout ce qui pouvait arriver.
- Yé j’le connais. Fin j’pense qu’c’est l’même.
J’inspirais profondément. Sans faire exprès, j’étais revenue à mon ancienne habitude de couper les mots. Je fermais les yeux un instant et enlever mon pull dévoilant les nombreux tatouages sur mes bras.
- Il me semble que j’ai ce signe en tatouage sur mon dos.
Oui, je ne connaissais pas bien les tatouages de mon dos, difficile à voir pour moi, pas forcément intéressant, je les regardais uniquement quand je voulais essayer de trouver la source, de savoir à quoi ils correspondaient. Lentement, je me levais et lui tournais le dos en soulevant mon tee-shirt. De mémoire, il était vers le milieu du dos, sur le flanc gauche. J’étais gênée de faire ça. Mais c’était important. Autant pour lui que pour moi qui voulait connaître mon passé. Et je n’étais pas du genre à tourner autour du pot dans un sujet de conversation. Au hasard, passant la main droite dans mon dos, je tentais de pointer le bon tatouage au milieu des autres.
- J’crois qu’il est par là…
J’étais stressée, je ne savais pas si j’avais quelque chose à craindre ou non. L’homme était à la recherche d’indice, et, j’en avais potentiellement à lui en fournir. Mais cela pouvait aussi dire que j’étais reliée à ce « groupuscule » dont je ne connaissais même pas le nom.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Elle avait envisagé la possibilité, mais ne pensait pas que ce serait le cas. Aussi quand Hel dit reconnaître le symbole, et qu'elle a le même dans le dos, Zahria se met à respirer rapidement. Restant sans bouger, crispée sur son fauteuil, elle tente de ne pas laisser voir son trouble, pendant que la femme, insouciante de sa condition, lève son haut pour lui montrer la marque. Au milieu des autres tatouages, n'importe qui d'autre aurait pu le manquer, mais pas Zahria, pas après avoir cherché ce symbole de partout. Et contrairement au mage des Montagnes d'Elina, le tatouage n'est pas barré. Donc, si elle comprend bien le sens de tout ça, Hel fait partie de la Cabale, du moins, officiellement. Vu sa réaction, il est à supposer qu'elle ne s'en souvenait pas, ceci dit.
Que faire ?
La remerciant, Zahria lui intime de se rhabiller, et soupire. Elle se lève, puis repose le dossier intéressant la jeune femme sur le bureau. Voilà une situation épineuse. Elle se trouve face à un ancien membre de la Cabale, qui donc est tout autant responsable que les autres de leurs crimes, mais qui n'en a aucun souvenir, et pourrait parfaitement n'avoir fait partie de l'organisation qu'il y a vingt, trente, cinquante, cent cinquante ans, pour ce qu'elle en sait. Qui plus est, elle ne peut pas vraiment lui faire quoi que ce soit, la jeune femme est de sang royal, et sous la protection de la reine. Il semblerait qu'elles soient toutes les deux dans une impasse. Adossée à son bureau, regardant Hel toujours assise dans le petit salon en face, Zahria caresse la cicatrice au-dessus de l'oeil de l'apparence du maître-espion. Elle a à peu près la même, au même endroit, et ce geste lui est familier, quand elle réfléchit.
Puis elle se remet droite, et ouvre la porte du bureau. Fledric relève la tête, elle vient poser quelques cristaux sur son bureau, pour lui demander d'aller acheter des viennoiseries. Si son secrétaire fronce les sourcils, cherchant à savoir en quoi ça lui incombe, il finit par accéder à la demande, et sort immédiatement. Il a pris la sale habitude d'écouter aux portes, depuis quelques temps, et même si Zahria sait qu'il ne peut rien entendre ni comprendre de ce qui va se dire, ça l'énerve qu'il soit là quand elle travaille sur un sujet aussi épineux. Puis elle retourne dans le bureau, fermant soigneusement la porte derrière elle, et revient s'asseoir dans le petit salon.
« Excusez-moi, Hel. C'est un choc pour moi de retrouver ce symbole sur vous. Même si je me doute que vous ne vous en rappelez pas, du moins je l'espère, car cela nous mettrait dans une position compliquée, tous les deux, je dois vous poser cette question: que savez-vous de la Cabale ? »
Rien, évidemment. Zahria écoute la réponse en se mordant l'intérieur de la joue. Bon. Dans ce cas, il y a peut-être quelque chose à faire.
« Hel... je pourrais vous faire passer à la potion de vérité... mais je vais décider de vous croire. Ce n'est pas la première fois que je rencontre quelqu'un qui est maudit par son pouvoir, et je ne peux qu'être compréhensif devant la difficulté de votre situation. »
Quel casse-tête. Peut-elle vraiment demander ce qu'elle est sur le point de lui demander ? A-t-elle le droit de faire ça ? Est-ce une bonne idée ? Après Naëry et Luz, voilà qu'elle s'apprête à impliquer un nouveau civil dans sa quête... et cette fois-ci, quelqu'un qu'elle ne connait pas, même après avoir lu tous les rapports à son sujet. Elle se passe la main sur le visage, puis pose ses cartes. C'est maintenant ou jamais, de toutes façons, si elle veut que la proposition soit sur la table avant le retour de Fledric. Pas qu'elle ne lui fasse pas confiance. Mais il a ce côté fouine, certainement parce qu'il s'inquiète, certes, mais elle se demande s'il ne fait pas remonter des informations à la Commission, où il bossait auparavant. Les yeux bleus se posent à nouveau sur Hel D. Gher. Allez, courage, Zahria.
« Je suis résolu à mettre à disposition ce dossier que je vous ai montré, avec toutes les informations que j'ai à votre sujet, à condition que vous m'aidiez. Rien de très compliqué, enfin je pense. Il faut que vous vous infiltriez dans cette organisation, la Cabale, que vous m'obteniez ne serait-ce qu'un nom, un lieu, une piste, quelle qu'elle soit, sans vous mettre en danger ni vous faire remarquer. Alors, et seulement alors, le dossier sera vôtre. Est-ce dans vos capacités, Hel ? »
Non, évidemment. Elle n'est pas espion, elle n'a pas la formation. Même la plus jeune de ses recrues serait plus à même de remplir la mission. Mais la plus jeune de ses recrues ne possède pas le tatouage. Et Zahria le sait, elle l'a fait analyser, ce tatouage est un sceau magique, les membres de l'organisation savent différencier un vrai d'un faux. Même avec le Médaillon d'Ovide, il lui est impossible de refaire le vrai. Hel D. Gher présente donc une aubaine. Et un sacré défi.
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Petit coup de stress
et arrangement
J’obéis immédiatement, remettant mon tee-shirt en place. Me retournant, je remarquais qu’il s’était levé. Il semblait songeur. Lentement, inquiète, je me rassis et remis mon pull. Le dossier qui m’intéressait était sur le bureau. Un dossier qui pouvait en révéler énormément sur ma vie. Silencieuse, je pris une gorgée de thé en regardant l’homme marcher silencieusement vers la porte. Je me crispais. C’était le moment où il aller déclarer mon arrestation. Ou autre chose. La porte s’ouvrit, et il sortit. J’entendis en fond une histoire d’achat de viennoiseries et je soupirais de soulagement. Apparemment, ce n’était pas la fin de ce rendez-vous. Ni celle de ma liberté, du moins, pour le moment.
Tranquillement, il se rassit devant moi. Enfin tranquillement. On sentait que la révélation était importante. Qu’effectivement, comme il le disait, c’était un choc.
- Rien du tout.
Ma réponse était claire. Je ne me souvenais de rien. En suivant ma mémoire, je n’avais toujours été qu’une aventurière. Tranquille, à faire ma vie en dormant dehors et en gagnant suffisamment d’argent pour pouvoir picoler tranquille. Rien dans mes souvenirs ne se rapprochait d’un mot pareil. Encore moins d’un groupuscule. Il reprit la parole. Parlant de potion de vérité. En soit, cela ne me dérangeais pas, mais, il me faisait confiance comprenant ma situation. Une petite pause avant de continuer. Il y avait donc toujours une proposition. Un échange. Contre une mission. Infiltrer la Cabale. Je frémis, cela allait à l’encontre de tout ce que l’on m’avait demandé précédemment. Rester à la capitale. En sécurité. Mais, il y avait des informations que je voulais. Celle de ma vie.
- La potion de vérité ne me dérange pas bien que je doute qu’elle fonctionne. Apparemment, ma mémoire est tout simplement effacé, inexistante, malgré tout ce que j’ai tenté
Je pris une inspiration avant de continuer.
- Dans la guilde, c’est à moi de faire le repérage. Mais, j’ai besoin de savoir les informations disponibles sur le groupe.
J’avais bien compris que je n’aurais pas le dossier maintenant. Il tenait les informations et s’en servait pour négocier. Je ne pouvais qu’entrer dans son jeu pour obtenir ce que je voulais. Un jeu qui pouvait s’avérer dangereux.
- Un groupe recherché je veux bien vous croire. Mais quel est son domaine d’action ? En quoi sont-ils dangereux ?
Mais je n’avais pas terminé, non, il rester un point gênant pour pouvoir faire ce qu’il me demandait tranquillement.
- Et j’ai un dernier problème, actuellement, sous ordre de la reine, Aube est sensé me suivre partout ou presque, ce qui risque de la mettre en danger, elle et ses enfants.
La suite était évidente. Je n’avais pas envie de la mettre en danger. Encore moins qu’elle m’empêche d’agir si une occasion se présentait. Certes, elle pouvait être utile. Mais cela ne la concernait pas. Il s’agissait de mon histoire, et d’une prise de risque que j’acceptais de prendre. Sans pour autant vouloir embarquer une famille complète dans mes histoires.
Tranquillement, il se rassit devant moi. Enfin tranquillement. On sentait que la révélation était importante. Qu’effectivement, comme il le disait, c’était un choc.
- Rien du tout.
Ma réponse était claire. Je ne me souvenais de rien. En suivant ma mémoire, je n’avais toujours été qu’une aventurière. Tranquille, à faire ma vie en dormant dehors et en gagnant suffisamment d’argent pour pouvoir picoler tranquille. Rien dans mes souvenirs ne se rapprochait d’un mot pareil. Encore moins d’un groupuscule. Il reprit la parole. Parlant de potion de vérité. En soit, cela ne me dérangeais pas, mais, il me faisait confiance comprenant ma situation. Une petite pause avant de continuer. Il y avait donc toujours une proposition. Un échange. Contre une mission. Infiltrer la Cabale. Je frémis, cela allait à l’encontre de tout ce que l’on m’avait demandé précédemment. Rester à la capitale. En sécurité. Mais, il y avait des informations que je voulais. Celle de ma vie.
- La potion de vérité ne me dérange pas bien que je doute qu’elle fonctionne. Apparemment, ma mémoire est tout simplement effacé, inexistante, malgré tout ce que j’ai tenté
Je pris une inspiration avant de continuer.
- Dans la guilde, c’est à moi de faire le repérage. Mais, j’ai besoin de savoir les informations disponibles sur le groupe.
J’avais bien compris que je n’aurais pas le dossier maintenant. Il tenait les informations et s’en servait pour négocier. Je ne pouvais qu’entrer dans son jeu pour obtenir ce que je voulais. Un jeu qui pouvait s’avérer dangereux.
- Un groupe recherché je veux bien vous croire. Mais quel est son domaine d’action ? En quoi sont-ils dangereux ?
Mais je n’avais pas terminé, non, il rester un point gênant pour pouvoir faire ce qu’il me demandait tranquillement.
- Et j’ai un dernier problème, actuellement, sous ordre de la reine, Aube est sensé me suivre partout ou presque, ce qui risque de la mettre en danger, elle et ses enfants.
La suite était évidente. Je n’avais pas envie de la mettre en danger. Encore moins qu’elle m’empêche d’agir si une occasion se présentait. Certes, elle pouvait être utile. Mais cela ne la concernait pas. Il s’agissait de mon histoire, et d’une prise de risque que j’acceptais de prendre. Sans pour autant vouloir embarquer une famille complète dans mes histoires.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Zahria affiche un demi-sourire sur ses lèvres, ferme les yeux et les rouvre lentement. Maintient une respiration profonde et calme, comme si elle était en train de s'endormir. Il faut bien ça pour garder sa contenance, alors qu'elle bouillonne de mille sentiments divergents à l'intérieur. De l'excitation, de l'appréhension, de l'hésitation, de la peur... Comment savoir si elle fait le bon choix ? Si elle a raison d'entraîner Hel dans cette histoire ? Si tout ce plan qu'elle est en train de mettre en place pour contre-attaquer, enfin, la Cabale, ne va pas se retourner contre elle ?
A la mention du nom d'Aube, elle ne peut empêcher son sourire de s'accentuer légèrement. Comment pouvait-elle savoir, il y a des lunes de cela, quand elle l'a rencontrée dans la forêt, que la jeune femme aux oreilles de renard apparaîtrait ensuite si souvent dans sa vie après coup ? Un peu comme Bridget, Zahria ne cesse de la croiser, sans jamais avoir l'occasion d'approfondir leur relation. Le fardeau de l'espion. Elle reprend son air calme, devant la mine soucieuse de la jeune femme, dans le but de dissiper tout de suite ce dilemme.
« Sur ce point je vous rassure tout de suite, mademoiselle Grassim ne sera pas mise en danger. Dans le but de cette opération, vous serez sous tutelle de l'un de mes agents, tout aussi performant que votre amie, la reine ainsi qu'Aube elle-même seront mises au courant, dans la limite de ce que nous pouvons leur dire sans les compromettre. »
Son demi sourire réapparaît, alors qu'elle essaye d'afficher un regard confiant envers Hel.
« Vous comprenez bien que cette mission implique la plus grande discrétion, et si je pouvais impliquer un autre que vous, je le ferez volontiers. Je déteste avoir à vous mettre dans cette situation, mais je me trouve dos au mur et vous êtes mon dernier espoir. »
Un peu d'exagération pour flatter son interlocuteur, voilà une tactique a fait ses preuves. Et puis ce n'est pas si loin de la vérité, après tout.
« Et c'est parce que ce dossier est épineux et secret, qu'il faut que vous me promettiez de ne jamais en parler à qui que ce soit d'autre que moi ou l'agent que je vous présenterai moi-même. »
Zahria se lève puis saisit un nouveau dossier sur son bureau, semblable à celui qu'elle avait présenté à Vrenn, Calixte et Vaelin il y a quelques lunes de cela, présentant tous les éléments qu'elle connaissait sur la Cabale. Celui-ci est écrémé, et permet de donner une compréhension générale de qui sont ces gens, et pourquoi ils sont une menace pour la sécurité du royaume. Elle revient s'asseoir et le pose sur la table.
« Si vous acceptez ma proposition, et que vous vous engagez à suivre cette promesse, ouvrez ce dossier. Des informations confidentielles y sont consignées, qui vous permettront de comprendre à quoi nous avons affaire. Alors, et seulement alors, si vous vous sentez de taille, et que vous estimez que nous n'aurez pas de regrets à intervenir pour nous aider, nous pourrons discuter des modalités de votre intervention. Mais il faut d'abord que vous ayez en main les données essentielles. »
Le dossier toujours posé sur la table, on frappe à la porte. Zahria demande une minute à Hel avant de se lever, et d'aller regarder par le judas. C'est Fledric, revenu de son achat. Elle ouvre, se saisit du panier de viennoiseries, le remercie et referme la porte. Quand elle revient, le dossier est toujours sur la table. Elle pose le panier à côté, puis fixe Hel du regard.
« Ne prenez pas cette décision à la légère. Je sais à quel point les informations que je dispose sur votre identité vous semblent importantes, mais ceci pourrait bouleverser pas mal de choses. Si vous refusez, ce qui est votre droit, je suis disposé à négocier les documents que j'ai sur vous, ne pensez pas qu'il s'agit là de la seule solution que vous avez pour parvenir à votre but. Il n'est pas de mon intérêt de vous forcer à accepter, de toutes façons. »
Et se taisant, enfin, Zahria se saisit d'un petit croissant. C'est à Hel de jouer, maintenant. Croquant dans sa viennoiserie, les yeux bleus du maître-espion semblent examiner la jeune femme en face. Jauger son courage, ses intentions, son astuce. Sa capacité à devenir une espionne, le temps d'une mission.
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Un choix
pour une famille
Je fixais l’homme en attendant sa réponse. Il souriait en disant qu’Aube ne serait pas mise en danger. C’était parfait. Tout comme la demande impliquant de la discrétion. Moins les autres en savaient, plus je serais tranquille. J’hochais la tête en signe d’assentiment. Mais je sentais que l’homme n’avait pas fini de parler. D’après lui, il était dos au mur, l’affaire était donc véritablement importante. Suffisamment pour mettre quelqu’un comme moi dans la confidence et demander mon aide.
Il se leva afin de prendre un dossier sur son bureau. Un dossier différent du mien. Et le posa sur la table avant de reprendre la parole. L’ouvrir, signifier accepter la proposition. Une décision que je ne pouvais pas prendre à la légère. Il s’interrompit quelques instants pour aller ouvrir la porte et reprit la parole une fois installé avec les viennoiseries. Je ne devais pas prendre la décision à la légère. Et il me laisser le choix d’une négociation pour obtenir les informations sur ma vie. Silencieuse, je m’adossais au fond de mon siège et fermais les yeux quelques instants.
La situation était compliquée, il me demander de participer à une mission, sans avoir plus de détails que cela. Sans compter qu’une fois que j’aurais ouvert ce dossier, je ne pourrais sans doute plus reculer. Mais, il y avait plusieurs choses en jeu. La première étant les informations personnelles sur ma vie, je savais que dans tous les cas, je pouvais en retrouver la plupart grâce à mes livres. Si cela se trouver, je connaissais déjà celle qui étaient en sa possession. La deuxième chose était ma vie actuelle. Une vie compliquée, ou je devais faire attention à ce que je faisais afin de ne pas trop me faire remarquer. Non pour moi-même, mais pour ne pas faire honte à ma famille. Et enfin, c’était une demande du gouvernement. Un gouvernement dirigé par ma famille pour une affaire pouvant potentiellement la mettre en danger. Je rouvris les yeux, déterminée. Mon choix était fait.
La famille, c’était ce que j’avais de plus précieux à mes yeux. Changée de vie, je l’avais déjà fait. Pour une vie qui au final ne me convenait pas vraiment. Le manque de liberté que j’avais actuellement me dérangeait. Mais, désormais, j’avais une famille. Et c’était le plus important. Lentement, je me penchais en avant.
- Je suis d’accord, inutile de donner plus d’information que nécessaire. Juste que je suis occupée à trouver un livre iras très bien.
Attrapant le dossier, je le posais sur mes genoux et l’ouvris en ajoutant.
- J’accepte le contrat, peu importe les informations que vous avez sur moi, peut-être que je les connais déjà. Vous savez, quand on oublie tout, la vie est un bouleversement permanent.
Je ris doucement en ajoutant.
- Mais désormais, j’ai une famille à protéger, et même si je n’ai pas ma place dans le palais, j’aiderais ma famille jusqu’au bout.
Je baissais les yeux vers les pages du dossier. Au final, il était assez cours, contenant principalement des informations peu précises sur la situation. La cabale était un groupe agissant dans l’ombre sur plusieurs domaines. Assassinat, recherche scientifique illégale, contrebande, vol. Ils étaient partout et en savaient énormément sur le royaume. Alors que si l’on suivait le dossier, le royaume n’avait que peu d’informations sur eux. Très peu. Cela expliqué pourquoi l’homme avait besoin de moi. J’avais le tatouage, et cela me permettrais de récupérer des informations auxquelles eux n’avaient pas accès. Je levais les yeux.
- Du coup, quelles sont les modalités ?
Oui, c’était un des derniers points en suspens actuellement. Jusqu’où je devais m’impliquer, jusqu’à quel point il voulait que j’intervienne dans la situation, et surtout, ce que je devais faire exactement. Le travail d’espions m’était totalement étranger. À la guilde, j’étais une éclaireuse. Mémoriser un terrain, les positions des monstres et donner les informations aux autres, voilà ce qu’était mon rôle habituellement.
Il se leva afin de prendre un dossier sur son bureau. Un dossier différent du mien. Et le posa sur la table avant de reprendre la parole. L’ouvrir, signifier accepter la proposition. Une décision que je ne pouvais pas prendre à la légère. Il s’interrompit quelques instants pour aller ouvrir la porte et reprit la parole une fois installé avec les viennoiseries. Je ne devais pas prendre la décision à la légère. Et il me laisser le choix d’une négociation pour obtenir les informations sur ma vie. Silencieuse, je m’adossais au fond de mon siège et fermais les yeux quelques instants.
La situation était compliquée, il me demander de participer à une mission, sans avoir plus de détails que cela. Sans compter qu’une fois que j’aurais ouvert ce dossier, je ne pourrais sans doute plus reculer. Mais, il y avait plusieurs choses en jeu. La première étant les informations personnelles sur ma vie, je savais que dans tous les cas, je pouvais en retrouver la plupart grâce à mes livres. Si cela se trouver, je connaissais déjà celle qui étaient en sa possession. La deuxième chose était ma vie actuelle. Une vie compliquée, ou je devais faire attention à ce que je faisais afin de ne pas trop me faire remarquer. Non pour moi-même, mais pour ne pas faire honte à ma famille. Et enfin, c’était une demande du gouvernement. Un gouvernement dirigé par ma famille pour une affaire pouvant potentiellement la mettre en danger. Je rouvris les yeux, déterminée. Mon choix était fait.
La famille, c’était ce que j’avais de plus précieux à mes yeux. Changée de vie, je l’avais déjà fait. Pour une vie qui au final ne me convenait pas vraiment. Le manque de liberté que j’avais actuellement me dérangeait. Mais, désormais, j’avais une famille. Et c’était le plus important. Lentement, je me penchais en avant.
- Je suis d’accord, inutile de donner plus d’information que nécessaire. Juste que je suis occupée à trouver un livre iras très bien.
Attrapant le dossier, je le posais sur mes genoux et l’ouvris en ajoutant.
- J’accepte le contrat, peu importe les informations que vous avez sur moi, peut-être que je les connais déjà. Vous savez, quand on oublie tout, la vie est un bouleversement permanent.
Je ris doucement en ajoutant.
- Mais désormais, j’ai une famille à protéger, et même si je n’ai pas ma place dans le palais, j’aiderais ma famille jusqu’au bout.
Je baissais les yeux vers les pages du dossier. Au final, il était assez cours, contenant principalement des informations peu précises sur la situation. La cabale était un groupe agissant dans l’ombre sur plusieurs domaines. Assassinat, recherche scientifique illégale, contrebande, vol. Ils étaient partout et en savaient énormément sur le royaume. Alors que si l’on suivait le dossier, le royaume n’avait que peu d’informations sur eux. Très peu. Cela expliqué pourquoi l’homme avait besoin de moi. J’avais le tatouage, et cela me permettrais de récupérer des informations auxquelles eux n’avaient pas accès. Je levais les yeux.
- Du coup, quelles sont les modalités ?
Oui, c’était un des derniers points en suspens actuellement. Jusqu’où je devais m’impliquer, jusqu’à quel point il voulait que j’intervienne dans la situation, et surtout, ce que je devais faire exactement. Le travail d’espions m’était totalement étranger. À la guilde, j’étais une éclaireuse. Mémoriser un terrain, les positions des monstres et donner les informations aux autres, voilà ce qu’était mon rôle habituellement.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Elle est touchante, cette demoiselle. Dans son côté ingénu, malgré le fait qu'elle ait vécu plusieurs siècles, dans cette envie de protéger sa famille retrouvée, qu'elle a certainement abandonné il y a longtemps de cela, dans son désir de l'aider au sujet de la Cabale, alors qu'elle en a fait partie. Ces contradictions qui la forment lui donnent suffisamment d'intérêt pour attiser la curiosité de Zahria, et lui accorder une confiance toute maîtrisée. Il est facile de reconnaître qu'elle se trouve face à une personne exceptionnelle. Et si les personnes exceptionnelles ne cessent d'entrer et sortir de la vie de Zahria, celle-ci en particulier devrait grandement la faire avancer sur sa quête personnelle.
Hel parcourt le dossier, plutôt léger, malheureusement - c'est bien là tout le souci - puis relève la tête vers le maître-espion, désireuse de plus d'informations. Encore un point commun. Elle se penche alors pour poser sa tasse de thé sur la petite table, et dans cette maladresse légendaire qui la connaît dès qu'elle tient un liquide entre les mains - bien que d'habitude, cela s'applique surtout à la bière - en renverse la moitié sur le tapis. Elle s'apprête à s'agenouiller pour nettoyer la tâche, quand elle voit les petites pattes de Wendy, son Glooby, et Moody, celui de Calixte, s'agiter au loin dans leur terrarium. Zahria se lève pour aller jusqu'à eux, les prend tous les deux dans la paume de sa main, puis vient les poser sur la tâche de thé. Les Gloobies, petites créatures fascinantes, se mettent alors à aspirer le thé du tapis, tranquillement, comme si elles discutaient toutes les deux en faisant le ménage. Zahria se rassoit, prenant garde à ne pas écraser les deux petites limaces, et sourit à Hel.
« Les merveilles du monde animal... Donc nous disions... Les modalités. Ça ne sera pas bien loin de votre occupation d'éclaireuse à la Guilde. Ouvrir la marche, découvrir le terrain, mémoriser la position de nos ennemis, et trouver le chemin le plus sûr pour l'agent qui sera à vos côtés, dont le but sera de trouver un maximum d'informations sur ces gens. Comme vous l'avez remarqué, le dossier est bien vite. Ils sont extrêmement consciencieux et discrets, et rien n'a filtré jusqu'à il y a peu à leur sujet. Pas même la longévité de leur association. La présence du tatouage dans votre dos pourrait dater d'il y a dix, vingt, cent, trois cents ans, personne ne saurait le dire. »
Wendy et Moody ayant fini leur oeuvre, se mettent tranquillement à ramper en direction de leur terrarium. Zahria les regarde faire une seconde, puis retourne à sa conversation.
« Vous devrez trouver un moyen de rentrer à nouveau dans leur cercle, comme l'une des leurs. Et sans vous faire remarquer, entretenir l'espion qui travaillera avec vous d'informations à leur sujet. Je veux tout savoir. Combien ils sont, les activités auxquelles ils sont mêlés, les endroits qu'ils fréquentent... Tout. Evidemment, ils ne vous laisseront pas rentrer comme ça, sans vérification. Il nous faudra vous trouver une porte d'entrée, un agent parmi eux qui saura vous reconnaître sans savoir que vous venez de chez nous. Nous avons plusieurs pistes à ce sujet, et je vous informerai de la plus viable très bientôt, quand tous les tenants et aboutissants auront été étudiés. Comprenez bien que malgré la présence de mon agent pour vous épauler, vous serez seule la majeure partie du temps. Il faudra ruser, mentir et cacher un grand nombre de choses. Nous avons les moyens de vous faire oublier, parfois, si vous commettez une bêtise, mais ce ne devra être un outil utilisé qu'en ultime recours. »
Zahria sourit, passe son doigt machinalement sur sa cicatrice au sourcil, puis reprend son long discours.
« Avant de vous lâcher au milieu des fauves, nous vous ferons donc suivre une petite formation accélérée, du genre de celles que reçoivent nos jeunes recrues à leur arrivée dans nos rangs. Il ne sera pas question de vous transformer, mais de vous donner une base sur les armes qui vous seront utiles pour cette infiltration. Une fois tout ceci fini, quand vous reviendrez à votre vie habituelle, vous n'en serez qu'encore meilleure en tant qu'éclaireuse. »
Elle marque une pause, laisse Hel assimiler tout ça.
« Posez moi toutes les questions que vous avez, nous sommes là pour ça. Oh et d'ailleurs, il me faut vous prévenir, et vous demander votre permission... Je sais que nous sommes surveillés, donc il va me falloir vous faire oublier de quiconque, pour l'après-midi qui vient de passer. Je ne peux me permettre que quelqu'un parmi eux sache que vous avez eu une entrevue avec moi. Est-ce que cela vous pose problème ? Ça implique que toute personne vous ayant rencontré pendant cet après-midi n'aura aucun souvenir de vous sur ce laps de temps. Ironique, quand on sait qu'habituellement, c'est vous qui oubliez les autres... »
Un petit rire. Puis elle se lève à nouveau, pour aider les deux Gloobies à retourner dans leur terrarium, aux côtés de Cassis. En revenant, elle s'assoit bien en face de Hel, prête à répondre à ses questions.
- Résultat du dé:
Est-ce que Zahria renverse son thé par terre ? -> OUI
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Une idée
potentiellement très conne
Il renversa son thé en voulant le poser sur la table. Mais cela ne sembla pas le déranger le moins du monde. Comme si il s’y attendait. Tranquillement, il se leva pour aller jusqu’au terrarium, et chargea les Glooby de nettoyer. Je souris, des glooby, des animaux si chou et inoffensif que personne n’avait envie de les tuer. C’est après s’être rassis que l’homme prit de nouveau la parole. Silencieuse, j’écoutais attentivement les informations qu’il me donnait.
Le travail en lui-même n’était pas bien compliqué. Ce faufilé chez eux et donner toutes les informations disponibles. Sans se faire repérer. Le problème principal était de parvenir à ce stade-là. Très peu d’informations étaient disponibles. Impossible de connaître la localisation, même approximative du moindre groupe appartenant à la Cabale. Seulement quelques pistes. En soit, c’était déjà bien, même suffisant. Tant qu’il y avait le moindre indice, trouver le reste serait mon travail. Et j’ouvris les yeux en grand en entendant l’ultime recours. Me faire oublier de tous. J’hochais la tête. C’était là une option très intéressante, même si le sujet de la mémoire était quelque chose de sensible.
Il proposait aussi une formation rapide afin que je sois rapidement opérationnelle. J’hochais la tête, cela lui permettrait de vérifier mes compétences, et pour moi, de m’améliorer. C’était tout bénef pour moi. Et il voulait me faire oublier de l’après-midi, comme si je n’avais pas existé. Je fronçais les sourcils. Il était surveillé. En soit sa proposition ne me dérangeais pas mais, je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait justement pas profiter de cette surveillance. Me massant les tempes, je réfléchissais. La situation était compliquée et lentement, je pris la parole.
- Ça me pose pas de problème. Mais avec votre méthode, y as t-il une chance que quelqu’un se souvienne de moi ? En me croisant ? En voyant mon nom quelque part ?
Au moins régler ce détail-là avant de continuer. Oui, cela ne me posait pas de problème de faire oublier mon existence sur une après-midi, mais je me posais tout de même la question si il était possible de se souvenir. Effacer entièrement l’existence de quelqu’un me semblait impossible, ou bien faire partie des magies inconnues comme celle de la tour en ruine. Je baissais d’un ton en continuant.
- Ce groupe s’intéresse t-il à l’histoire du royaume ? J’ai obtenu certaines informations récemment particulièrement intéressantes sur des événements datant de plusieurs siècles. Disparus des archives, même de celle du palais. Elles concernent la tour en ruine qui est apparus l’année dernière et qui a causer pas mal de problème.
Oui, des problèmes passé inaperçus suite a la découverte de la citée enfoui, bien plus dangereuse que la tour. Mais, j’étais tout de même chargé par la Reine elle-même de l’enquête concernant cet événement. Et, j’avais enfin trouvé le livre de ma vie concernant l’apparition précédente de la tour. Des informations que personne d’autres ne possédait. J’avais passé plusieurs heures à écrire les données importantes que je pouvais sortir du livre.
- Et si vous savez que vous êtes surveillé. Pourquoi ne pas justement en profiter pour me faire remarquer et faire en sorte qu’ils me contactent par eux même en pensant que je n’ai aucun lien positif avec vous. Voir même négatif.
M’enfonçant dans le dossier je réfléchissais à voix haute.
- Même si vous me faites oublier de cette après-midi, si ils sont partout, en cherchant un peu, il ne leur sera pas bien compliqué de comprendre que je suis avec la famille royale. Mais, si je refuse officiellement de coopérer avec vous, cela peut changer la donne.
Je ne savais pas si c’était une bonne idée, je m’étonnais moi-même. Mentir, je n’aimais pas ça, mais, jouer la comédie, je savais le faire, lorsque c’était nécessaire et que je devais obtenir quelque chose. Et une chose était certaine pour moi. Montrer ouvertement que l’on est en désaccord avec quelqu’un, permet de rallier plus facilement l’autre camp. Du moins, dans la plupart des cas. L’ennemi de notre ennemi et notre ami. Tout le monde sait ça.
Le travail en lui-même n’était pas bien compliqué. Ce faufilé chez eux et donner toutes les informations disponibles. Sans se faire repérer. Le problème principal était de parvenir à ce stade-là. Très peu d’informations étaient disponibles. Impossible de connaître la localisation, même approximative du moindre groupe appartenant à la Cabale. Seulement quelques pistes. En soit, c’était déjà bien, même suffisant. Tant qu’il y avait le moindre indice, trouver le reste serait mon travail. Et j’ouvris les yeux en grand en entendant l’ultime recours. Me faire oublier de tous. J’hochais la tête. C’était là une option très intéressante, même si le sujet de la mémoire était quelque chose de sensible.
Il proposait aussi une formation rapide afin que je sois rapidement opérationnelle. J’hochais la tête, cela lui permettrait de vérifier mes compétences, et pour moi, de m’améliorer. C’était tout bénef pour moi. Et il voulait me faire oublier de l’après-midi, comme si je n’avais pas existé. Je fronçais les sourcils. Il était surveillé. En soit sa proposition ne me dérangeais pas mais, je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait justement pas profiter de cette surveillance. Me massant les tempes, je réfléchissais. La situation était compliquée et lentement, je pris la parole.
- Ça me pose pas de problème. Mais avec votre méthode, y as t-il une chance que quelqu’un se souvienne de moi ? En me croisant ? En voyant mon nom quelque part ?
Au moins régler ce détail-là avant de continuer. Oui, cela ne me posait pas de problème de faire oublier mon existence sur une après-midi, mais je me posais tout de même la question si il était possible de se souvenir. Effacer entièrement l’existence de quelqu’un me semblait impossible, ou bien faire partie des magies inconnues comme celle de la tour en ruine. Je baissais d’un ton en continuant.
- Ce groupe s’intéresse t-il à l’histoire du royaume ? J’ai obtenu certaines informations récemment particulièrement intéressantes sur des événements datant de plusieurs siècles. Disparus des archives, même de celle du palais. Elles concernent la tour en ruine qui est apparus l’année dernière et qui a causer pas mal de problème.
Oui, des problèmes passé inaperçus suite a la découverte de la citée enfoui, bien plus dangereuse que la tour. Mais, j’étais tout de même chargé par la Reine elle-même de l’enquête concernant cet événement. Et, j’avais enfin trouvé le livre de ma vie concernant l’apparition précédente de la tour. Des informations que personne d’autres ne possédait. J’avais passé plusieurs heures à écrire les données importantes que je pouvais sortir du livre.
- Et si vous savez que vous êtes surveillé. Pourquoi ne pas justement en profiter pour me faire remarquer et faire en sorte qu’ils me contactent par eux même en pensant que je n’ai aucun lien positif avec vous. Voir même négatif.
M’enfonçant dans le dossier je réfléchissais à voix haute.
- Même si vous me faites oublier de cette après-midi, si ils sont partout, en cherchant un peu, il ne leur sera pas bien compliqué de comprendre que je suis avec la famille royale. Mais, si je refuse officiellement de coopérer avec vous, cela peut changer la donne.
Je ne savais pas si c’était une bonne idée, je m’étonnais moi-même. Mentir, je n’aimais pas ça, mais, jouer la comédie, je savais le faire, lorsque c’était nécessaire et que je devais obtenir quelque chose. Et une chose était certaine pour moi. Montrer ouvertement que l’on est en désaccord avec quelqu’un, permet de rallier plus facilement l’autre camp. Du moins, dans la plupart des cas. L’ennemi de notre ennemi et notre ami. Tout le monde sait ça.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Zahria s'est tue, et les questions fusent. Une chance que quelqu'un se souvienne d'elle ? Ça peut toujours arriver, elle a bien réussi à mettre la main sur Vrenn, c'est que son pouvoir n'est pas sans failles. Hel attend sa réponse pour continuer donc le maître-espion reprend la parole, brièvement.
« C'est une possibilité, mettons si quelqu'un avait pris des notes ou vous surveillait, ce n'est pas une méthode infaillible, mais elle a fait ses preuves. Et surtout, en face, ils ignorent que nous l'avons, donc ils n'y prennent pas garde, pour l'instant. »
Mais pourquoi cette question, a-t-elle quelque chose en tête ? Zahria la laisse continuer, et elle parle alors d'un tout autre sujet. La tour en ruines. Elle était en mission quand elle est apparue, et n'a pas pu faire partie de ceux qui l'ont visité, mais elle sait que le Vieux y a envoyé d'autres, et récoltait des informations sur le lieu. Informations qui s'avèrent finalement assez maigres, la Cité Enfouie ayant rapidement pris le pas sur ses préoccupations. Une nouvelle fois, le maître-espion entreprend de répondre à la question, pour que Hel puisse continuer ses interrogations.
« Nous ne savons pas très bien à qui et à quoi ils s'intéressent exactement. Ils ne semblent pas intéressés par le pouvoir de la reine, mais baignent dans un grand nombre d'affaires, et touchent un peu à tout. Le savoir est clairement quelque chose qu'ils cherchent, donc oui, on peut supposer que ces informations pourraient leur être utiles. Ainsi qu'à moi, d'ailleurs... Je sais que vous avez fait ça pour le compte de la reine, mais j'aimerais beaucoup pouvoir lire les résultats de votre enquête. Ce serait l'occasion de leur refaire de la place, sinon dans les archives royales, au moins dans les archives encore plus secrètes des maîtres-espions. »
Hel reprend alors, revenant sur le sujet de la surveillance et de l'oubli. Et lui fait une proposition inattendue. Si Zahria a plutôt été du genre à prendre ses précautions au sujet de la Cabale, elle est néanmoins consciente qu'elle ne parviendra à rien à moins de prendre des risques. Mais est-elle prête à laisser la jeune femme, qu'elle ne connaît que peu, assumer ces risques toute seule ? Passant une nouvelle fois son doigt sur sa cicatrice, elle réfléchit en silence un long moment. Se lève, va à son bureau, zyeute une nouvelle fois la lettre trouvée au campement des Chevaliers Noirs, bien qu'elle la connaisse presque par coeur. Les deux plans, le sien et celui de Hel, ne sont peut-être pas contradictoires. Sans complètement statuer sur le sujet, et sans non plus fermer la porte à cette possibilité, elle vient se rasseoir, un vague sourire sur les lèvres.
« Ce n'est pas inintéressant... Instruisez-moi, comment vous y prendriez vous pour faire savoir aux espions de la Cabale que vous avez refusé de vous allier à moi dans cette affaire ? »
Car si effectivement, cela pourrait les intéresser de recruter - à nouveau - un ennemi de leur ennemi, reste à savoir comment elle compte les atteindre, alors qu'elle-même a eu tant de mal à obtenir les maigres contacts et informations à leur sujet... Leur scientifique caché dans la tribu des Nabtee, escorté sur place par les Chevaliers Noirs, qu'elle part bientôt chercher aux côtés de Vrenn, lui semblait être le plus à même, pour l'instant, de faire rentrer Hel dans le groupuscule. Mais qui sait, peut-être que le regard neuf de Hel pourra éclairer une part d'ombre qu'elle a oublié...
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Un plan?
c'est un plan ça?
Il y avait donc bien une possibilité que l’on me reconnaisse. C’était rassurant. Oui, qu’un pouvoir effaçant définitivement l’existence d’une personne existante, sans retour possible existé. C’était effrayant. Même si il était entre les mains du royaume. Et il était possible aussi qu’ils s’intéressent à l’histoire, à la magie oubliée. A tout ce qui concernait le « savoir » en général. Une bonne chose en soit puisque cela permettait d’ouvrir les portes. Et le plan que je proposais ne semblait pas inintéressant. Un petit sourire me traversa le visage. Oui, pour moi le plan auquel je pensais était relativement acceptable, voir même moins punitif en cas d’erreur. J’avais l’impression qu’il ne c’était pas attendu à une idée de ma part. Il avait pris le temps de réfléchir un peu avant de me demander d’exposer mon plan. Ce que je fis sans élevé la voix.
- L’avantage d’avoir vagabondé pendant au moins 40 ans dernièrement, c’est que beaucoup de gens me connaisse. De vue, d’autres un peu plus, sachant pertinemment que j’oublie énormément de chose. Je suis un peu la mascotte qui se met toujours dans les emmerdes à la guilde. Et les histoires tournent vite.
Oui, à la guilde beaucoup savaient que j’étais efficace dans mon travail. Mais, autant savaient pertinemment que je pouvais être un nid à problème et que j’oubliais énormément de chose. On peut cacher ce que l’on a fait. Mais, on ne peut pas tromper indéfiniment quelqu’un que l’on voit vieillir sous ses yeux tout les jours. Sans être capable de se rappeler son prénom. Sans être capable de se souvenir des missions effectuées ensemble. Au fond, cela faisait rire beaucoup de personnes qui s’amusaient à voir ma tête lorsque je rencontrais quelqu’un après une longue période. Et à la guilde de la capitale, ma mémoire n’était pas un secret pour les personnes de l’accueille. Ni une partie de mon âge puisque mon inscriptions c’était faite plus de quarante ans auparavant.
- Si ils sont partout, cela veut dire qu’en faisant tourner une rumeur à partir de la guilde, je serais vite retrouvée. A conditions que je reste facile à trouver. Les aventuriers qui picolent parlent beaucoup, sans s’en rendre compte, et juste quelques informations mineures peuvent directement mener à une rumeur bien plus importante.
J’en avais déjà fais les frais auparavant, heureusement, ce n’était pas sur quelque chose de grave pouvant nuire à ma vie. Mais cela suffisez largement pour me prouver que toutes informations pouvaient être déformé. Et parfois être utilisé à bon escient.
- Je vous avoue que l’idée que l’on m’oublie pour cette après-midi ne me dérange pas. Mais, s’il y a une chance que quelqu’un retrouve la mémoire. Même sans faire exprès, cela rendra la chose plus compliqué que nécessaire.
Pour moi, c’était le point négatif du plan qu’il m’avait proposé. Oui, même si en face, personne n’était au courant de cette possibilité, il y avait un risque que cela arrive. Des notes, cela pouvais aussi sous entendre que me voir, et me parler, pouvait faire remonter la mémoire. Il y avait peut-être moyen d’améliorer tout ça, mais pour le moment, je n’avais pas d’idée précise pour ça.
- Je connais aussi certaines personnes qui traine un peu partout et qui ont l’habitude de faire tourner des rumeurs débile sans ce gêné derrière pour dire où était la personne en question. Cela pourrait aider.
Oui, je faisais référence à Astrid, cette alcoolique qui m’avait beaucoup aidé au début pour trouver mes livres et qui était devenue une amie avec le temps. Je souris en me rappelant qu’il voulait aussi voir les notes concernant mon livre et je lâchais.
- Ha et pour les note, pas de soucis je ferais en sorte de vous transmettre ça rapidement.
Oui, au final, il n’y avait rien de secret la dedans. Enfin, ils ‘agissait de donnée perdue et inconnue datant d’une autre époque. Mais rien qui ne pouvait mettre en danger le royaume.
- L’avantage d’avoir vagabondé pendant au moins 40 ans dernièrement, c’est que beaucoup de gens me connaisse. De vue, d’autres un peu plus, sachant pertinemment que j’oublie énormément de chose. Je suis un peu la mascotte qui se met toujours dans les emmerdes à la guilde. Et les histoires tournent vite.
Oui, à la guilde beaucoup savaient que j’étais efficace dans mon travail. Mais, autant savaient pertinemment que je pouvais être un nid à problème et que j’oubliais énormément de chose. On peut cacher ce que l’on a fait. Mais, on ne peut pas tromper indéfiniment quelqu’un que l’on voit vieillir sous ses yeux tout les jours. Sans être capable de se rappeler son prénom. Sans être capable de se souvenir des missions effectuées ensemble. Au fond, cela faisait rire beaucoup de personnes qui s’amusaient à voir ma tête lorsque je rencontrais quelqu’un après une longue période. Et à la guilde de la capitale, ma mémoire n’était pas un secret pour les personnes de l’accueille. Ni une partie de mon âge puisque mon inscriptions c’était faite plus de quarante ans auparavant.
- Si ils sont partout, cela veut dire qu’en faisant tourner une rumeur à partir de la guilde, je serais vite retrouvée. A conditions que je reste facile à trouver. Les aventuriers qui picolent parlent beaucoup, sans s’en rendre compte, et juste quelques informations mineures peuvent directement mener à une rumeur bien plus importante.
J’en avais déjà fais les frais auparavant, heureusement, ce n’était pas sur quelque chose de grave pouvant nuire à ma vie. Mais cela suffisez largement pour me prouver que toutes informations pouvaient être déformé. Et parfois être utilisé à bon escient.
- Je vous avoue que l’idée que l’on m’oublie pour cette après-midi ne me dérange pas. Mais, s’il y a une chance que quelqu’un retrouve la mémoire. Même sans faire exprès, cela rendra la chose plus compliqué que nécessaire.
Pour moi, c’était le point négatif du plan qu’il m’avait proposé. Oui, même si en face, personne n’était au courant de cette possibilité, il y avait un risque que cela arrive. Des notes, cela pouvais aussi sous entendre que me voir, et me parler, pouvait faire remonter la mémoire. Il y avait peut-être moyen d’améliorer tout ça, mais pour le moment, je n’avais pas d’idée précise pour ça.
- Je connais aussi certaines personnes qui traine un peu partout et qui ont l’habitude de faire tourner des rumeurs débile sans ce gêné derrière pour dire où était la personne en question. Cela pourrait aider.
Oui, je faisais référence à Astrid, cette alcoolique qui m’avait beaucoup aidé au début pour trouver mes livres et qui était devenue une amie avec le temps. Je souris en me rappelant qu’il voulait aussi voir les notes concernant mon livre et je lâchais.
- Ha et pour les note, pas de soucis je ferais en sorte de vous transmettre ça rapidement.
Oui, au final, il n’y avait rien de secret la dedans. Enfin, ils ‘agissait de donnée perdue et inconnue datant d’une autre époque. Mais rien qui ne pouvait mettre en danger le royaume.
Zahria AhlyshOmbre
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- Apparence de Zahria:
Faire courir une rumeur. Une solution assez facile d'accès, ainsi qu'à mettre en place. Zahria l'a utilisée de nombreuses fois, et a toujours eu peur d'être prise à ce jeu. Une solution qui n'en est pas vraiment une, ceci dit, plutôt un chemin, une passerelle pour créer des ponts. Mais une idée intéressante, ceci dit. Pas aussi minutieux et calculé que la perte de mémoire, mais au moins ça permet de laisser Vrenn tranquille, et puis Zahria a toujours été plus du genre à improviser de cette façon que de préparer chacun de ses pas, ce ne serait qu'un retour aux sources... En plus, ça ne change pas grand chose, en fin de compte. La rumeur permettra surtout de donner un peu plus de crédibilité à Hel lors de sa réelle infiltration, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Zahria sourit alors, satisfaite.
« Va pour le coup de la rumeur. C'est couillu, mais j'aime bien. Ça vous aidera certainement, et puis autant que vous vous battiez avec des armes que vous maîtrisez, en plus de celle qu'on va vous apprendre à manier. »
Elle acquiesce ensuite à la mention des notes de l'aventurière au sujet de la tour en ruines. Si elle n'ajoute rien, elle est très curieuse à ce sujet, et Hel peut voir une étincelle de délice dans les yeux bleus du maître-espion, quand elle sait qu'elle va pouvoir assouvir sa curiosité sur un nouveau sujet. Mais rapidement, l'étincelle disparaît alors qu'elle se remet à réfléchir au sujet de Hel.
« Au sujet de notre affaire, vous ne pourrez évidemment plus revenir ici. Mais l'un de mes agents rentrera bientôt en contact avec vous, pour que vous vous retrouviez à des endroits où cela vous arrange, de façon discrète. Il vous donnera quelques cours accélérés, des méthodes pour mieux mentir et bluffer... Je sais qu'on ne vous changera pas, et ce n'est pas notre intention, mais comme je disais, vous aurez besoin de ces "armes". Quand mon agent vous estimera prête, dans une ou deux lunes, je reprendrai contact avec vous. Mais en attendant, ne cherchez plus à avoir de nouvelles de moi. Je dois m'assurer que le chemin que je vais vous ouvrir est sûr avant de vous y lancer. »
Un agent pour lui apprendre... Certainement Feuille. Le plus pédagogue et patient d'entre eux, bientôt de retour de sa mission à Labyrinthia. Un ami cher, et une personne de confiance. Quelqu'un qui saura lui apprendre efficacement et rapidement ce dont elle aura besoin pour sa mission. Quant à savoir lequel d'entre eux elle mettrait en binôme avec elle le jour J... ça restera à voir, plus tard, quand elle sera sûre de là où elle l'envoie.
« En tout cas, Hel, sachez que vous avez gagné un allié. Vous pouvez l'écrire dans un de vos livres, ou sur l'un de vos tatouages. Mais tentez de ne pas me faire repérer, de grâce, si je serais là pour vous aider en cas de problèmes, je ne peux pas vous assurer que si c'est à moi que vous en attirez, je serais aussi clément. »
Elle pose un sourire mystérieux sur ce visage d'homme, comme pour lui mettre le doute au sujet de ce qu'elle serait capable de lui faire en cas de "problèmes". Puis reprend, plus doucement.
« Je crois que pour ma part, nous avons fait le tour de la question. Y a-t-il un autre sujet sur lequel je peux vous éclairer ? »
Bientôt la fin de cette entrevue. Bientôt le début d'une nouvelle aventure. Non sans risques. Mais il faut ce qu'il faut, pour obtenir la récompense finale... Des souvenirs pour l'une, des informations pour l'autre. Des ressources rares, dans les deux cas...
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Un plan?
accepté
Je souris, il était d’accord avec mon plan. Un peu grossier certes mais qui de mon point de vue était bien plus fiable si l’on enquêter sur ma personne. Je n’étais pas quelqu’un de discrète à proprement parler. Loin de là, j’avais même tendance à me faire remarquer. Et changer cette habitude pouvait porter à confusion. Tout comme la manie de l’homme en face de moi lorsqu’il s‘agissait de parler d’arme. Nous ne vivions pas dans le même monde, c’était clair et net. J’hochais la tête en écoutant les informations qu’elle me donnait.
Quelqu’un allait donc bien me donner des cours, en espérant que les choses ne s’accélèrent pas d’un coup. Mais ça, c’était encore autre chose que je n’allais pas maîtriser. Une variable dépendant de la réactivité du groupe que nous recherchions. Et surtout de si ils étaient intéressés par les informations que je possédais. Des variables sur lesquels je n’avais aucun pouvoir, mais au pire, le plan de l’homme restait possible afin de m’infiltrer chez eux. Je souris hochant la tête, oui, j’avais gagné un ami, mais un ami qui faisait froid dans le dos. Je déglutis doucement en voyant son sourire et agitais mollement la main.
- Je pense arrêter d’écrire tous les détails de ma vie. J’ai découvert que certaines choses ne sont pas à lire. Qu’elle reste cachée, loin de tout, parfois c’est très bien. Mieux vaut que je ne m’en rappel pas.
Je soupirais, le livre que la guilde avait retrouvé pour moi était loin d’être sympathique à lire. À force, je me demandais si continuer à écrire était une bonne idée. Du moins écrire autant. Peut-être noter les informations importantes afin qu’elles ne se perdent pas. Mais ça, c’était encore à voir.
- Je promets sur Lucy que je ferais attention à ne rien révéler sur vous, et ce jusqu’à la fin de mes jours.
Une promesse sur cinq ans en soit puisque si je ne le revoyais pas, je l’oublierais, comme beaucoup d’autres. Et aucune magie ne serait capable de faire remonter les souvenirs le concernant. Il ne restait plus qu’à conclure.
- Non, je n’ai rien d’autres. Si jamais quelque chose tourne mal et que je me retrouve dans l’impossibilité de communiquer avec vous. N’hésitez pas à envoyer quelqu’un chez Astrid Dalgaard. Elle est bien trop souvent alcoolisée pour que quiconque se méfie d’elle.
Je n’avais pas besoin de donner plus d’information. Astrid était facile à trouver, bien que facile à perdre de vue aussi lorsqu’elle utilisait son pouvoir. Mais ce n’était que du détail et juste une idée de plan de secours en cas d’imprévu. Au cas où le plan s’accélérer soudainement ne me laissant pas d’autres choix. Elle était mon point de repère à la capitale, et celle qui en savait le plus sur moi en dehors du palais. Ou presque. Je souris en m’étirant.
- Du coup, c’est là qu’on se quitte en s’engueulant le plus fort possible pour essayer d’avoir de la crédibilité ?
Quelqu’un allait donc bien me donner des cours, en espérant que les choses ne s’accélèrent pas d’un coup. Mais ça, c’était encore autre chose que je n’allais pas maîtriser. Une variable dépendant de la réactivité du groupe que nous recherchions. Et surtout de si ils étaient intéressés par les informations que je possédais. Des variables sur lesquels je n’avais aucun pouvoir, mais au pire, le plan de l’homme restait possible afin de m’infiltrer chez eux. Je souris hochant la tête, oui, j’avais gagné un ami, mais un ami qui faisait froid dans le dos. Je déglutis doucement en voyant son sourire et agitais mollement la main.
- Je pense arrêter d’écrire tous les détails de ma vie. J’ai découvert que certaines choses ne sont pas à lire. Qu’elle reste cachée, loin de tout, parfois c’est très bien. Mieux vaut que je ne m’en rappel pas.
Je soupirais, le livre que la guilde avait retrouvé pour moi était loin d’être sympathique à lire. À force, je me demandais si continuer à écrire était une bonne idée. Du moins écrire autant. Peut-être noter les informations importantes afin qu’elles ne se perdent pas. Mais ça, c’était encore à voir.
- Je promets sur Lucy que je ferais attention à ne rien révéler sur vous, et ce jusqu’à la fin de mes jours.
Une promesse sur cinq ans en soit puisque si je ne le revoyais pas, je l’oublierais, comme beaucoup d’autres. Et aucune magie ne serait capable de faire remonter les souvenirs le concernant. Il ne restait plus qu’à conclure.
- Non, je n’ai rien d’autres. Si jamais quelque chose tourne mal et que je me retrouve dans l’impossibilité de communiquer avec vous. N’hésitez pas à envoyer quelqu’un chez Astrid Dalgaard. Elle est bien trop souvent alcoolisée pour que quiconque se méfie d’elle.
Je n’avais pas besoin de donner plus d’information. Astrid était facile à trouver, bien que facile à perdre de vue aussi lorsqu’elle utilisait son pouvoir. Mais ce n’était que du détail et juste une idée de plan de secours en cas d’imprévu. Au cas où le plan s’accélérer soudainement ne me laissant pas d’autres choix. Elle était mon point de repère à la capitale, et celle qui en savait le plus sur moi en dehors du palais. Ou presque. Je souris en m’étirant.
- Du coup, c’est là qu’on se quitte en s’engueulant le plus fort possible pour essayer d’avoir de la crédibilité ?
Zahria AhlyshOmbre
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C'est pas plus mal, qu'on ne prenne pas trop de notes sur elle, quelque part. Même si elle ne peut pas promettre d'en faire autant. Les informations sont son gagne-pain, son objectif et son chemin. Une denrée rare, qu'elle préfère préserver, et si Hel accepte de ne rien indiquer sur le maître-espion dans ses chroniques, si c'est dommage pour ses vies futures, au moins elle est sûre de ne pas être mise en danger, ou ses successeurs, tout comme la Cabale l'est - relativement - pour avoir apposé son tatouage sur elle.
Et puis, Zahria a lu le rapport de Calixte, au sujet du livre qu'il a récupéré avec Naëry pour Hel. Et effectivement, parfois, il vaut mieux de ne pas savoir. C'est certainement à ça qu'elle est en train de penser, d'ailleurs, mais elle doit être loin de se douter que le maître-espion est presque autant au courant qu'elle du contenu de ce livre. Hel lui fait une promesse "jusqu'à la fin de ses jours", et cela fait doucement sourire Zahria. Evidemment, ce n'est pas quelque chose qu'elle peut promettre, mais cela fait comprendre qu'elle fera son possible pour que même dans ses mémoires futures, elle ne gaffe pas à son sujet.
« Je me chargerai de vous rappeler cette promesse, dans cinq ans, si par malheur vous l'aviez oubliée. »
Les questions se tarissent, et Hel lui parle d'Astrid Dalgaard. Décidément... Les gens extraordinaires ont une fâcheuse tendance à beaucoup trop se côtoyer. Et pourtant, Lucy sait combien de petites gens simples Aryon compte. Mais non, ceux aux pouvoirs spéciaux, aux destinées tragiques, aux caractères particuliers, ceux-là, ils ne cessent de se croiser et se recroiser, dans un méli-mélo de fils noués entre eux. Astrid Dalgaard. Parfait, c'est noté. Elle sort alors son cristal de communication, le pose sur la table et laisse Hel poser le sien par dessus, pour les lier.
« Evitons de nous appeler si ce n'est pas impérativement nécessaire, mais on ne sait jamais, ça pourrait être utile. J'aurais peut-être besoin de vous contacter. »
Après avoir récupéré son cristal, la jeune femme s'étire, sourit. Puis entame le début de la fin. Zahria sourit à son tour, acquiesce. Puis lui tend sa tasse, vide, désormais.
« J'espère que le thé vous a plu. A une prochaine fois, Hel. »
Et d'un mouvement fluide, fracasse la deuxième tasse par terre, attendant de l'aventurière qu'elle en fasse autant, et fait monter sa grosse voix masculine en puissance.
« Puisque c'est ainsi, sachez que vous n'aurez pas ces documents ! Vous faites une grave erreur, très chère, et venez d'ajouter un ennemi puissant à votre liste ! »
Elle se lève, et marche bruyamment vers la porte, laissant à Hel le temps de placer ses répliques. Elle s'en sort très bien, et cela pourrait presque être amusant, s'il ne fallait pas que ce soit crédible. Le seul pour l'instant à pouvoir vaguement entendre quelque chose est Fledric, mais il faut surtout que sa sortie du bâtiment fasse croire à leur engueulade, et pour ça, il faut qu'elle réussisse à s'énerver suffisamment avant même de sortir de la pièce. Quand après plusieurs noms d'oiseaux et répliques cinglantes, Zahria estime Hel prête, elle ouvre la porte et la somme de quitter l'endroit. Fledric les regarde avec de grands yeux ronds, sa plume immobile, absorbant toutes les paroles qu'il est capable d'entendre, désormais distinctement. Une fois qu'elle est sortie, comme une furie, Zahria se tourne vers lui.
« Pas de commentaires sur mes accès de colère.
- Je ne me permettrai pas, Maître.
- Ni sur mes négociations ratées.
- Loin de moi cette idée.
- Prenez congé pour la soirée, Fledric, je dois me calmer. Seule.
- Très bien. Je pars tout de suite. »
Parfait. Un peu de paix, pour coucher ses impressions sur le papier, ses moindres souvenirs de la conversation. Pour envoyer Feuille sur les pas de Hel. Plus ou moins discrètement, selon les endroits. Il faut qu'ils sachent qu'elle est suivie. Il faut qu'ils la croient leur ennemie. Il va aussi falloir qu'ils réussissent à se voir sans que la Cabale s'en rende compte. Mais c'est une autre affaire.
Bientôt, Zahria pourra contre-attaquer. Et cela la rend euphorique. Oui, pour sûr, elle a besoin de se calmer. Seule. Car elle pourrait sauter de joie, tout de suite.
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