Corance de Limes
un jour mon prince m'aimera
En quelques mots...
Catégorie : Psychique
Permet au porteur du pouvoir d’entendre les pensées des personnes l’entourant dans un brouhaha insupportable ; avec une forte concentration, il est possible pour le porteur de distinguer les pensées d’une personne en particulier. Toutefois, ce pouvoir cause régulièrement d’évidentes migraines à son porteur, parfois particulièrement violentes.
Considérée comme une belle femme, elle mesure cinq pieds et demi et est dotée d’une silhouette élancée. Et, pour s’assurer qu’on la remarque, elle n’hésite pas à jouer de ses charmes – s’offrant de riches parures et autres bijoux.
Corance est une bourgeoise, et qu’importe sa condition actuelle, elle n’oubliera pas ses origines. Maniérée et volontiers méprisante, elle n’hésite pas à remettre à sa place le paysan qui osera la considérer comme son égal. Entêtée et fière, elle se revendique de Limes et n’en démordra pas, persuadée que son nom la sauvera toujours. Parfois agaçante, la jeune femme est parfois collante et trop crédule – née avec une cuillère en argent dans la bouche, elle a longtemps été tenue à l’écart du monde extérieur et peine désormais à s’habituer à ses nombreux mystères.
Bavarde, parfois oisive, elle a tout de même la chance d’être talentueuse, dotée d’une jolie voix et ayant le pas assuré en matière de danse ; ces talents ont heureusement pu être mis à profit de la troupe du Luth Ardent. Malheureusement pour les saltimbanques, Corance cumule une tendance à la kleptomanie et à l’amas superflu de vêtements – et c’est souvent l’argent de la troupe qui y passe. Mais Corance se tire facilement des situations tendues qui en découlent, sachant se montrer convaincante.
Malgré ses origines dont elle se targue tant, Corance est un esprit libre et farouche : son caractère de feu lui a valu de multiples problèmes dont elle est toujours parvenue, par miracle, à s’extirper. Orgueilleuse à souhait, elle se refuse à suivre la voie qui lui a été toute tracée, sans pour autant être dénuée d’ambition. Elle est en effet persuadée que l’avenir lui sourira et lui offrira la noblesse qu’elle mérite, sans avoir à se plier face aux ordres d’un homme. Pourtant, de manière contradictoire, elle dépend totalement de Valentin…
Sa vie n’avait pourtant jamais manqué de rien, il était déjà bien né. Mais ce contrat-ci était leur premier pas vers la noblesse. Alors Corance avait souri, ri aussi. « Nous sommes riches ! » avait-elle répété, guettant les murs trop hauts de leur demeure.
La belle vie.
Du haut de ses six ans, elle faisait déjà la fierté de ses parents. Bien élevée et déjà noble par son attitude, déjà danseuse gracieuse et chanteuse de talent. Une grande dame, l’appelaient-ils. Les serviteurs acquiesçaient, tous charmés par la bouille délicieuse de l’enfant. Mais derrière ce faciès d’ange, la petite avait déjà plus d’un tour dans son sac. Elle cachait bien son jeu, petite actrice. Elle faisait ce qui lui plaisait. N’était jamais grondée. Offrait des sourires trop doux, des larmes pitoyables, lorsque les réprimandes manquaient de lui tomber dessus. Alors le ton ne s’élevait pas plus, se confondaient en excuses, et la carapace que l’on construisait autour de Corance ne faisait que s’épaissir. Le temps filait et déjà elle était imperméable aux regards et réflexions.
Elle riait souvent d’un air de mépris, balayant d’une main leurs mots suintant de haine ; « qu’ils parlent, ces manants, avec leurs bouches crasseuses », disait-elle.
La belle vie. Rien ne pouvait l’atteindre.
5 ans plus tôt.
Elle avait toujours été migraineuse, seul nuage pour obscurcir son ciel bleu. Hormis la fumée sombre de ses maux entêtants, Corance nageait en plein bonheur ; sa vie était un rêve éveillé. Jusqu’à ce jour où les migraines se firent plus fortes, et qu’elle entendit les premières voix. Il s’agissait au départ des grognements muets des serviteurs, sons diffus qui s’entremêlaient dans un brouhaha insupportable. Elle leur avait hurlé de se taire et avait couru à sa chambre pour se réfugier là où personne ne pouvait plus parler – ou juste penser.
Lorsque ses parents avaient accouru, inquiets pour elle, elle avait entendu leurs pensées troubles, celles qu’ils n’osaient prononcer. Mourra-t-elle ? s’inquiétaient-ils.
Elle avait hurlé que non, juré de vivre – promis que ce n’étaient que des migraines, qu’elle n’était pas folle. Et avait finalement réalisé que c’était là son pouvoir. Sa malédiction.
Elle était destinée à entendre tout ce que l’on ne prononçait pas. Ce que les esprits renfermaient sans que les bouches ne le dévoilent. Elle, savait. Devrait s’y faire. Supporter son mal, supporter ce bruit infernal et constant. S’accoutumer.
3 ans plus tôt.
Corance apprenait difficilement, mais apprenait toutefois. Son pouvoir, qu’elle peinait à voir autrement qu’une malédiction, l’handicapait. Ses maux de tête étaient parfois si agressifs qu’elle en tombait, et il était devenu essentiel de trouver un remède. Elle commença alors à consommer de la partenelle. Beaucoup de partenelle. Jusqu’à en faire une addiction.
En parallèle, ses parents se noyaient dans leur richesse. Son père se gavait d’ambitions folles, sa mère de rêves irréalisables. Et malheur, ils donnèrent naissance à un fils et se détournèrent un peu plus d’elle. La délicieuse petite fille n’était plus à leurs yeux, et seul comptait celui qui transmettrait leur nom. Loen apparut aussitôt à Corance comme un parasite. Une bestiole à exterminer. Mais elle n’en fit rien, craignant la colère de ses parents.
Elle se contenta de regarder, impuissante, l’amour qu’un nourrisson lui avait dérobé.
Corance tenta tout pour rendre ses parents fiers. Qu’ils la regardent enfin, la remarquent. Elle tenta de se surpasser et d’être plus parfaite encore qu’eux l’espéraient – tenta de hurler et de se montrer insolente. Rien n’y faisait. Ils tournaient parfois des regards vides vers elle, faisant mine de ne pas la voir, et pourtant, elle les entendait penser. Lorsqu’elle se concentrait, elle parvenait à distinguer des mots, des phrases. Tout était trouble et diffus, mais elle comprenait. Elle les entendait s’émerveiller de leur fils, toujours leur fils, toujours Loen.
Alors elle commença à voler. Dérobant ici une bourse, et là une toilette de sa mère. Rien. Rien n’attirait leur regard – dès lors, elle ne put plus s’arrêter. Elle ressentait ce besoin, trop fort, de voler des objets qui peut-être lui rendraient l’attention perdue.
Mais rien. Seul le vide. Et ces bourdonnements dans sa tête.
Quelques semaines plus tôt.
Durant une réception, Père avait enfin posé le regard sur elle. Méprisant comme elle l’était devenue aussi – comme tous deux l’avaient peut-être toujours été. Mais il y avait quelque chose de différent dans ses yeux, et elle entendit dans l’esprit de son père les doutes qu’il n’osait pas prononcer. Et elle comprit vite – elle était grande. Devait aider sa famille.
Mais pourquoi aider ceux qui l’ignoraient depuis tant de temps ? Elle hurla après son père, refusant qu’il la vende comme une simple poulinière au premier nobliau prêt à les aider à s’élever. Elle ne voulait pas de ce mariage qu’il souhaitait lui imposer. Refusait d’offrir son amour à quelqu’un qui ne l’avait pas réellement mérité ; tout cet amour qu’elle gardait depuis tant de temps.
« Tu n’as pas le choix », avait finalement hurlé son père. Ordonnant par cette simple phrase qu’elle courbe l’échine, plie face à lui et ses exigences.
Corance hurla encore, et fuit vers sa chambre. Les couloirs de la demeure ne lui avaient jamais paru aussi longs alors qu’elle entendait derrière elle les rugissements de ses parents, trop peu fiers de la personne pourtant merveilleuse qu’elle était devenue. Leur amour pour elle avait-il été éclipsé par la simple naissance de Loen ? Ou le mépris qu’ils affichaient vis-à-vis d’elle était-il plus vieux ?
Alors qu’elle approchait de sa chambre, prête à s’y réfugier pour mieux réfléchir à une stratégie de défense, elle manqua de bousculer quelqu’un – le dévisagea, furieuse. « Qu’est-ce t’as, grognasse ? » gronda-t-il.
Elle ne put le contrôler. Ne put même entendre les mots qu’il avait prononcé. Cet homme qui se baladait dans leur demeure, luth à la main, avait quelque chose. Sa voix était sensationnelle. Troublante. Corance tomba aussitôt amoureuse.
Et malgré l’impolitesse évidente du barde, se donna à lui. Perdit sa virginité – et son unique valeur aux yeux de sa famille avec elle.
Pour la première fois depuis longtemps, Corance se sentit aimée. Elle se sentit importante pour quelqu’un. Et qu’importe ce noble qui pouvait lui offrir ce dont elle avait rêvé ; elle avait calqué ses rêves sur ceux de ses parents, mais désormais, elle ne voulait rien de plus que de l’amour. Celui que Valentin Ageno pouvait lui offrir.
Clamant son amour pour le barde, Corance confronta ses parents et se heurta à leur mépris, changé en haine. Alors qu’ils lui sommaient de partir, de disparaître, elle put entendre ce que leurs lèvres menteuses taisaient encore – elle était devenue la honte de leur vie. Leur plus grande erreur.
La pire de toutes leurs affaires.
Alors elle prit ses affaires, vola quelques bricoles de plus dans la demeure, avant de fuir dans le froid de la nuit. Emprunta le sentier qui menait vers la capitale. Ses pas se faisaient hésitants dans l’obscurité, alourdis par les vêtements qu’elle avait refusé d’abandonner derrière elle et qu’elle portait difficilement entre ses bras.
Elle questionna un moment ses derniers choix. Les derniers instants de ce qu’elle appellerait bientôt sa vie d’avant. Puis vit, soudain, le destin.
Valentin était là, comme un miracle sur son chemin. Elle savait, désormais – il était son destin. Et elle n’abandonnerait pas de sitôt celui qui lui avait offert de l’affection lorsqu’elle en avait eu, plus que jamais, besoin.
Qu’importait l’avis d’autrui – son père faisait couler entre ses doigts des cascades d’or, elle saurait en faire de même. Main dans la main avec le bellâtre, ils avanceraient envers et contre tout vers un destin commun. Glorieux et beau – rutilant comme une pièce d’or.
Côté HRP
Bonjour ! Je m’appelle Élisa, j’ai 21 ans et je suis étudiante en art sur Besançon. J’aime l’art dans sa globalité et par-dessus tout l’écriture ! (Bon, en ce moment je suis plutôt jeux vidéo… Mais je suis bien emballée par ce forum !)
Et quelques petites questions pour les curieux !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Lire dans les pensées, en vrai... Je dois être la seule à trouver que c'est génial.
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Vu la peste que j’ai créé… Évidemment !
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Je suppose que j’irais voler des trucs et embêter mon cher Valentin...
Comment as-tu connu le forum ? Par la recherche de forum rp directement sur l'annuaire Forumactif
Un truc à rajouter ? Je suis la seule à voir un tacos là ? :
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[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]GAME OF THRONES[/b], Lyanna Stark @"Corance de Limes"
Alors, il va falloir revoir ton pouvoir, étant donné qu'il est déjà prit et réservé par le prédéfini Rhis, préférant éviter les doublons, tout particulièrement sur ce type de pouvoir délicat à intégrer InRP dans notre contexte, je vais te demander de changer de pouvoir.
Mon discord est ouvert tu peux venir me retrouver en PV si tu veux en discuter !
J'attends ton retour !
Nous n'avons plus de nouvelles depuis plus de deux semaines, aussi, sans signe de ta part d'ici le 16 mai je n'aurais d'autre choix que d'archiver ta fiche.
N'hésite pas à contacter le staff s'il te faut des informations complémentaires sur la réponse d'Ain !
A tout bientôt j'espère ~