La discussion avançait d'elle même sur ses propres rails, et Arthorias ne faisait aucuns effort pour l'alimenter, cette dernière semblant se poursuivre d'elle même. Si bien qu'il fut presque surpris quand une des employée se présenta avec un bac d'amaguriones, faisant réaliser, bien que trop tard ce que le nom de l'établissement impliquait.
Donc... ils se servaient de ces semi-méduse pour faire des massages ?

L'officier regarda donc les petites choses se déverser dans le bassin, se répandant de ci, de là, au gré des courants. Dans sa position, il était relativement évité, la cascade faisant suffisamment de courant pour éloigner la moindre de ces petites créatures.
Puis, il sentit un petit "poc" contre son dos, manquant de le faire sursauter.
Un poc, puis un autre alors que les petites bestioles venaient se cogner contre lui, et il fallait l'avouer de manière loin d'être désagréable.

-Hum... C'est... inhabituel... Je ne m'attendais pas à cela en rentrant ici, mais si cela vous plait, tant mieux !

Si la gouvernante pouvait avoir le sourire, même si la vision de ce phénomène lui serait retirée, il fit au mieux pour l'imaginer alors que les Amaguriones venait cogner contre lui, dans ce qui fut une séance étonnamment plaisante de massage.
Voilà qui en expliquait le prix, mais qui lui faisait se demander pourquoi l'employée avait précisé qu'elles venaient de bassin les plus sages. La réflexion lui vint, mais finit par s'en aller bien plus rapidement, certains détails méritant sans doutes d'être laissés de côté pour le moment.

-Je suis néanmoins confus Marthe, je m'attendais à quelque chose de plus classique, moins... spécialisé, il faut dire que vous me faites faire ma première sortie depuis notre entrevue à la Feuille d'Emeraude

Un triste rappel de son occupation quotidienne, mais qui était rapidement balayé par le ballet massant des petites amphibiens qui ne cessaient de se cogner dans tout les sens.
Mais comme toutes les choses, il fallait bien une contrepartie, et cette dernière vint sous la forme d'une boule de poile bleu claire qui sauta directement dans le bain de la gouvernante, flottant autant que pataugeant jusqu'à elle avec un petit "BWAH" remplie de joie.
Le petit gloot les avaient donc suivit jusque là et flottait comme une petite bouée devant Marth ses grands yeux habituellement vide remplis de joie alors qu'il tentait de la rejoindre en agitant ses petites pattes

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Aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, les Amaguriones repartirent laissant l'officier seul dans son bain. Ce qui le privait certes de massage, mais lui convenait tout de même. Il était bien peu usuel pour lui de laisser ce genre de choses arriver.
En fait, cela lui permit de profiter un peu du bassin. Et quelle ne fut pas sa surprise de constater que la vapeur s'intensifia et que rapidement, un éclair bleu tomba devant lui.

Le "bwah" caractéristique du petit gloot fit écarquiller les yeux d'Arthorias alors qu'il nageait autant qu'il flottait vers lui, l'abyme dans ses yeux ne faisant que confirmer la stupidité apparente de la créautre.

-Oh... Un Gloot... et pas n'importe lequel.

Mais la gouvernante avait été claire, c'était une passe ! Et cela supposait bien évidement un retour en bonne et due forme.
Le gloot, désormais gonflé avait tout juste la bonne taille, et lui rappelait ces balles utilisées lors des sports collectifs de la caserne. Le faisant sauter d'une main, il fit un élégant service en cuiller.

-Réflexe Marthe !

"BWWWWAAAaaaaaaah", fit Géralt en s'élevant dans le bain, passant au dessus de la palissade avant de ratérrire dans le bain de la gouvernante en un petit "plouf" qui eut la bonté de ne pas être trop audible aux employés, même si la tache bleue fut elle bien visible.

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La partie allait bon train, en fait, Arthorias s'amusait follement, retrouvant des activitées bien plus enfantine qu'il ne l'aurait cru.
On ne pouvait pas brûler des tavernes à chaque sortie, ou arrêter des criminels en arrivant dans une ville selon notre volonté.
Un simple divertissement isolé de tous était en soit bien agréable et pour une fois, personne ne viendrait lui dire ce qu'il avait à faire.

Geralt le gloot lui volait en tout sens, s'amusant autant, si ce n'est plus que les joueurs, son corps gonflé faisant un merveilleux ballon de plage.
Ce dernier revint avec une belle courbe et l'officier rattrapa la balle avant de la renvoyer dans une superbe démonstration de gloot-volley qui l'aurait peut être qualifié pour faire partie des professionnels et la balle repartit avec un petit "bwaaah"
Mais... ce fut bien la dernière passe qu'ils purent se faire car deux employés arrivèrent avec un air paniqué dans chaque bain.

-Olalala.... Je suis navrée... Mais nous allons devoir vous déplacer ! Un énorme client viens d'arriver avec son groupe... malheureusement, nous ne pouvons pas vous garder ici, mais nous avons trouvé une solution !

Et sans vraiment leur laisser le choix, ils furent tirés hors de leurs bain, et habillé d'un autre peignoir propre.
Arthorias fut le premier à avoir le droit à la surprise, sa taille enroulée dans une serviette, il fut dirigé vers un nouveau bain un peu plus petit, à l'eau turquoise et à la vapeur encore plus dense

-C'est un cadeau du patron, votre amie devrait vous rejoindre sous peu !

-PARDON ?

Mais ses paroles furent noyées dans la fumée et le claquement de la porte, ce qui laissa le jeune homme perplexe, ce dernier gagnant l'extrémité du bassin, la vapeur lui cachant l'entrée et ce fort heureusement.
La naïveté était toujours bien présente chez lui, et également cette interminable gène pour un rien

Comme pour le conforter dans son inconfort, il entendit la porte s'ouvrir et des bruits de pas, rapidement suivit d'un "plouf" et d'un cris de gloot.

-Marthe ?

Demanda t-il d'une voix assez faible

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Un bain, deux personnes nues et beaucoup de vapeur. Tout tenait du scénario pour le moins érotique n'est ce pas ? Et pourtant le blondinet faisait de son mieux pour garder un air strictement détaché, une serviette protégeant son intimité à a vue des autres.
Pour tout le reste, il y avait de la fumée. Et dans le pire des cas... ça ne serait pas si grave.

-Toutes les options bien sur, même si celle là... J'avoue sans peine ne pas l'avoir lue sur la carte

En fait, il n'avait strictement rien lut. Comme à son habitude, il ne regardait pas grand chose quand il était question de sortie hors du travail. Pas comme s'il avait d'autres dépenses et que son salaire était bien trop élevé pour son train de vie.
Une curiosité malsaine le poussait à regarder en direction de la voix, sa conscience le tiraillant entre politesse et envie purement mal placée.
Mais fort heureusement la vapeur d'eau ne lui laissa aucuns choix.

-Merci Marthe, j'espérait pouvoir le finir, mais les propriétaires ont, semble t-ils, eut une autre idée. Il faudra se départager d'une autre façon qu'un gloot volley

Dit il en souriant, invisible dans le bain. Son visage d'habitude si sérieux se fendant d'un sourire entendu avant qu'il ne se mette à rire doucement, sa douce voix résonnant doucement dans le bain.
Et à la question de la belle dame, il l'officier prit quelques secondes de réflexions.

-Ils se font beaucoup de soucis, du moins certains. Dans d'autre cas, c'est un peu plus complexe, disons qu'il y a les bons, et les moins bons
Pour ce que je connais de cette "élite", ceux qui sont aux pouvoirs sont plutôt compétents

Ironique, car Arthorias en faisait pleinement partie. La richesse et le pouvoir lui ayant été offert en même temps que son titre. Même s'il l'oubliait très souvent.
D'un simple ordre, l'homme pouvait mobiliser une légion entière des meilleurs soldats du royaume, et un capitaine de la garde royale aurait pu renverser le pouvoir s'il avait été suffisamment fou.
Qui protégerait le souverain de ses propres gardes après tout.
La réflexion de Marthe continua à le faire rire

-Pas comme nous ma chère, je dirais qu'ils sont dans des excès bien pire que ceux là. Je ne parle pas que de beuveries et de repas gargantuesques.
Disons que comme les roturiers, les puissants aiment avoir certains plaisirs.

Etre de faction devant certaines portes, même close, laissait entendre des bruits qu'il aurait préféré entendre.
Mais la Royale était les sentinelles du palais et de certains puissants utiles à la couronne et ainsi... certaines scènes ne leurs étaient pas épargnées.
Arthorias avait même souvenir d'une soirée qui avait dérapé sous ses yeux. Et il était bien convaincu que les puissants étaient aussi humains que les autres.

-Mais oui, profitez en, je ne peux pas prédire l'avenir, mais je doute que nous ayons beaucoup de moment ainsi, les temps ne sont pas à la détente, malgré la quiétude du royaume.
Détendons-nous, mangeons, buvons, disons qu'aujourd'hui restera entre vous et moi.

Il n'était pas en service, alors à quoi bon également rester campé sur ses habitudes

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Des vertes et des pas mures ? Hum... L'officier n'imaginait pas une seconde son travail plus compliqué que celui d'une femme comme Marthe, devant toujours sourire et être serviable.
Arthorias avait l'anonymat d'un masque sculpté et martelé dans de l'acier, un masque qui n'avait ni à se montrer cordial ou sympathique.
Il était là, parfois au plus grand malheur des grands, parfois à leur plus grand bonheur, telle une statue faite de chair et de fer, observant sans jamais rien dire.

-Je ne saurais me plaindre. Après tout, j'ai l'avantage d'être un objet inanimé pour bien des gens. On ne demande rien à un meuble, dans le coin d'une pièce.
C'est sans doute bien moins pire que de devoir servir un puissant malgré le dégoût.

Et jamais Arthorias n'avait autant aimé son poste que quand il avait pu regarder ces gens en face et leur dire que tout leurs titre n'étaient rien en comparaison de sa propre autorité.
Mais c'était là un sujet qui passa vite au second plan quand une boule de poil bleu fendit la brume pour retrouver une compagnie humaine.

-Profitons oui, tout les jours ne seront pas aussi simple je le crains, et les choses sont toujours promptes à dégénérer.

La demande qui suivit fut incongrue, mais nullement déplacée, et toucha l'officier. Ce n'était pas un dîner proposé dans le but de s'attirer une quelconque grâce. Chose d'ailleurs pour laquelle il appréciait de plus en plus la jeune femme
Une demande innocente qui fit tout de même s'empourprer Marthe et qu'Arthorias laissa pédaler quelques temps, lui même perdu dans ses pensées.
Pas question de refuser, ça non.
On ne refusait rien à une dame pareille. Après quelques instant, il finit par hocher la tête pour lui même


-Je serais plus qu'heureux d'avoir un dîner avec vous, je passe toujours d’excellent moment en votre compagnie

C'était bien plus agréable que prendre un repas austère, entourée des pierres froides et de familiers endormis, le tout à la lueur timide d'une chandelle qui éclairait une énième requête de troupes qu'il ne pourrait pas détacher par manque d'effectif.
Quittant son rebord, l'officier fit quelques pas dans la brume, sa serviette nouée autour de la taille, supposant que la jeune femme en avait de même.

Quelques pas dans la vapeur et il aperçut la silhouette gracile de gouvernante, mais ce ne fut que trop tard qu'il ne vit aucunes serviettes sur ses épaules.
La réalisation mis un certains temps à venir et pendants quelques furtives secondes, Arthorias resta planté là, ses yeux passant dans le dos de Marthe pour l'observer avant que la convenance, implantée de force au marteau dans son crane ne revienne à la charge, le faisant se retourner pour tomber nez à nez avec Geralt, qui, trop heureux d'avoir de l'attention poussa un joyeux "Bwaaaah" qui résonna dans le bassin.

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Frotter le dos ? L'idée n'était pas déplaisante... Mais est ce que cela pouvait se faire ? Pouvait il en tant qu'Arthorias accepter sans inviter à une quelconque action déplacée ?
La question se fit jour dans son esprit et ne cessa de tourner pendant un bon moment et alors qu'il s’apprêtait à refuser le plus poliment du monde...

-Je ne pense pas que...

-BWAAAAHHH

Geralt le gloot revint à la charge, flottant doucement entre les deux, ce qui oblitéra la moindre réflexion qu'eut peut avoir le blondinet qui finit par s'appuyer contre le rebord du bassin en soupirant.

-Après tout pourquoi pas si ça ne vous gêne pas

Il aurait pu demander aux gens du bains qui étaient après tout payés pour ça. Mais Marthe valait cent fois les gens du salon, alors pourquoi pas !
C'était étrange... mais Geralt finissait pas se dandiner à chaque fois qu'une pensée dérangeante lui venait, ce dernier allant jusqu'à grimper sur le rebord pour plonger dans le bain à répétition, même si son petit corps ne produisait guère plus que des remous temporaires.

Et alors qu'il se laissait faire, Arthorias laissa ses pensées vagabonder, jusqu'à arriver à une question assez étrange.

-Dites moi Marthe, si vous organisez un repas... pourrais-je à mon tour vous inviter ?
J'ai peut être une idée, de l'endroit, mais il me faudra un peu de temps pour tout organiser
Mais dans l'idée... pourriez vous vous absenter quelques jours ?

Les lieux qu'il avait en tête étaient aussi divers que variés, mais cela faisait bien longtemps qu'il voulait sortir de la capitale... Autant que ce soit en bonne compagnie non ?

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-Promis, Marthe, promis

Dit il en esquissant un sourire invisible à la jeune femme. Non pas que l'idée de voir le corps dénudé de la jeune femme n'était pas une tentation aussi vile qu'importante.
Mais les principes étaient tout ce qui différenciait un homme d'un vulgaire brigand.
Et à moins d'une urgence, une parole était une parole.

Mais la suite de la scène, il put difficilement la prévoir. Si le massage était tout simplement exquis au vu des nombreuses minutes qu'il passa à se faire dorloter, une petite voix à l'intérieur lui hurlait que ce genre de loisirs ne pouvaient mener qu'à la catastrophe.
Mais comment résister à ces mains assez subtiles pour dénouer les nœuds qui c'étaient formés à mesure du temps.

-Dans le pire des cas... Je pourrais toujours lui ordonner, ahahaha

En théorie rien ne lui interdisait cela. Enfin si... la morale bien sur. Mais que venais faire la morale dans un bain privatif ? Ce dernier finissait même par avoir une ambiance bien plus intime que pensé.
Et à quoi servait-il d'être capitaine si Arthorias ne pouvait même pas utiliser ses quelques avantages.  A entendre les autres, c'était régulièrement le cas.
Et seul le capitaine de la garde royal semblait être posés sur un socle de marbre dont il refusait de bouger

Mais le cri de Marthe le fit se retourner dans l'instant, de façon bien malheureuse car il n'y avait nulle réelle agression sinon celle d'un gloot trop heureux de retrouver sa demeure.
La moindre question d'Arthorias fut répondue, en un seul coup d’œil malheureux qu'il regretta bien vite, en apparence...

-Oh.

Ce fut sa seule réaction immédiate avant de se tourner vers le gloot marin qui commençait à vouloir devenir un sous marin.
Se coulant dans l'eau, réussit à attraper le bout de tissu et à le remonter à la surface pour découvrir un animal paniqué qui non content de retrouver la terre ferme se mit à courir dans tout les sens emportant avec lui la précieuse serviette et par la même la moindre chance pour Marthe de retrouver une tenue autre que celle d'Eve

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Leurs escapade en enfance finit par prendre fin, car ce fut une des employée du bain qui débarqua dans leur intimité, interrompant aussi bien ce chaste batifolage que l'envie de jouer plus en avant.
Certes, les noms restaient secrets, et personne dans le bain ne connaissait ni Marthe, ni Arthorias personne n'ayant pensé à prendre leurs noms.
Néanmoins cela suffit à l'officier pour retourner dans le bain avec sa nouvelle serviette en marmonnant comme un enfant puni

-Merci... on le prendra sous peu...

Des vêtements secs... que demande de plus si ce n'était un petit instant pour réaliser toutes les bêtises que les deux avaient fait.
Peut être était-ce le moment d'y couper court et Arthorias finit par sortir de l'eau, cette dernière goutant à grosse goutes de sa chevelure alors que la gloot marin nageait tout content vers sa nouvelle maitresse.

-Et bien mademoiselle... Peut être est ce temps, peut être pas de rentrer, mais au moins de gagner une tenue moins... légère...
Pas que la vue soit désagréable... mais j'imagine que vous méritez mieux que cela.

S'inclinant presque, il regagna le vestiaire ou l'attendait sa tenue, propre et sèche, légèrement parfumée. Le bain avait été plaisant, mais le retour à la réalité finissait forcément par s'imposer, à son grand regret.
Bienvenue à l'officier en congé, adieu à l'enfant dans un bain...

-Nous nous retrouvons dehors ?

Dit il avant de fermer la porte des vestiaire et de se laver une fois de plus. Tachant d'oublier ce qu'il avait vu dans se bain, même de façon fortuite.
L'ordre et la moral luttaient à armes égales contre une certaine friponnerie qui lui renvoyait sans cesse le corps dénudé de la gouvernante.
On aurait rit de lui si l'on avait su ce qui lui passait par la tête. A croire que le grand capitaine avait encore quelques soucis au niveau de la nudité d'autrui

Il fallait simplement espérer que Marthe ne lui tiendrait pas rigueur de ce coup d'œil intempestif

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Les bains étaient derrière, et Arthorias eut un petit soupire en repensant à la situation. Elle avait été fort... étrange. Et si l'étrangeté était quelque chose qui était devenu quotidien, ce n'était décemment pas ce qu'il avait pensé en rapportant les papiers ce matin à Marthe...
Lucy aimait parfois jouer des tours fort peu à propos. Comment une simple cave remplie de gloot avait pu les porter jusque dans des bains, trempés jusqu'aux os ?

Le résumé se fit rapidement, et au final, ce ne fut que sur le perron des bains, dans une tenue aussi propre que le jour de sa conception, dont le noir semblait ressortir bien plus maintenant, qu'il retrouva ses esprits.
Même s'il s'était excusé, la vision dénudée de Marthe revenait sans cesse, et l'officier n'était pas vraiment habitué à cela, surtout de façon si soudaine et inatendue.
Un petit bruit le fit se retourner, le bruit d'une porte poussée pour laisser passer une Marthe au ventre plus rebondi que dans les bains, qui fit à la fois soulever un sourcil à Arthorias mais aussi blêmir assez subtilement pour que seule la demoiselle s'en rendre compte.

La situation devint encore plus étrange quand elle passa la main à son bras, ce qui lui coupa toute envie de se défendre et de simplement hocher la tête.
Ce fut la mention du petit Géralt qui finit par faire retomber la pression : Ce gloot là décidément...
S'il ne devenait pas le familier de la jeune femme, c'était qu'il n'y comprenait rien dans les animaux...

-Allons y oui, le temps ne presse pas, mais il serait dommage de garder le petit trop longtemps ici.

Et si la boule de poile ne bougeait pas encore, il serait choquant pour les passants de voir le ventre de Marthe gonfler de façon presque obscène d'un seul coup, ou de voir l'enfant illégitime se débattre sous sa robe.
Une vision qui aurait pu faire une parfaite histoire pour halloween, mais qui, il fallait l'espérer, resterait une histoire.
La route fut heureusement sans encombre, et ils finirent par tomber au même point que celui qu'ils avaient quittés : la maison d'Aube, ou le couple improvisé put respirer une fois la porte verrouillée.

Le blond s'appuya contre le mur avant de soupirer en désignant le gloot.

-J'aurai pu croire que servir de ballon l'avait calmé... Mais j'ai eu très peur qu'il se réveille d'un coup et ne se mette à s'agiter sous votre robe... Ou pire

Un gloot gonflé aurait finit par arracher la moindre parcelle de tissus à la gouvernante et si dans un bain cela pouvait encore être explicable... Difficile d'en dire autant pour une place commerçante
Ce fut sur ces mots qu'ils se quittèrent, et qu'Arthorias retourna à sa vie et Marthe aussi

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