"Tout comme il y a deux versions à chaque histoire, il y a deux versions à chaque personne...
En quelques mots...
Une particularité physique : deux âmes dans un seul corps, c’est déjà assez particulier, vous ne trouvez pas ?
Ivara (♀) et Inaros (♂) sont hétérosexuels. Un regard extérieur dirait de cette personne qu'elle est bisexuelle.
Catégorie : Manipulation "d'élément"
Ils peuvent donc changer le sable en verre en fusion puis en verre solide, dans un rayon d’environ un mètre autour de leur corps physique.
Lorsque le verre est sous sa forme en fusion, il est possible de le modeler à sa guise. Lorsque le verre est sous sa forme solide, c’est un verre normal (celui qu'on trouve à sa fenêtre, par exemple) qui peut être aisément brisé.
Quelles sont donc les différentes applications d’un tel pouvoir par ces deux personnalités ?
IVARA : elle est capable de manipuler à sa guise le verre en fusion pour en faire de magnifiques sculptures. Son verre a un aspect bien plus pur et cristallin que celui de Inaros. Plus tard, Ivara sera capable de réaliser un feuillage entre les différentes plaques de verre pour créer un verre blindé, beaucoup plus résistant que le simple verre solide et capable d’encaisser les chocs magiques.
INAROS : il est capable d’utiliser le verre comme une arme. Pour ce faire, il se crée une arme, modelée à sa convenance, en verre. Il peut aussi, s'il le souhaite, modeler le verre en forme de projectiles surprises ou de chausse-trappes.
Toutefois, les contreparties sont nombreuses :
- Pas de sable, pas de pouvoir.
- Ils sont tous les deux dans l’impossibilité de renverser la chaîne de création sable → verre en fusion → verre solide. Ils ne peuvent donc pas avoir du sable à l’infini.
- Une fois sous sa forme solide, les molécules sont collées entre elles et bien trop agencées pour être manipulées à leur guise. Il est impossible de recoller des morceaux de verres brisés entre eux.
- La portée d'interaction avec le verre est limitée à un mètre.
- Leur corps physique est sensible aux coupures du verre. Ils le manipulent donc avec beaucoup de précaution.
- Le verre en fusion étant chaud, ils ne sont capables de le manipuler que quelques minutes. Ils peuvent être blessés aux mains et doivent attendre d'avoir cicatrisé avant de pouvoir recommencer. Ainsi, si Inaros s'est amusé toute une journée à créer du verre, Ivara en sera incapable le lendemain car ses mains seront trop abimées.
- L'utilisation de ce pouvoir n'entraîne qu'une faiblesse physique.
- Leurs créations sont soumises au temps : plus les formes qu'ils veulent créer sont grandes et complexes, moins ils y arriveront. Pour l'instant, ils ne peuvent créer que des objets de verre d'environ 80 cm.
- Ivara est très mauvaise combattante et n’a pas conscience du potentiel offensif du pouvoir et de son corps.
- Inaros n’en a aucune utilité hors combat et n’en voit pas non plus le potentiel utilitaire et défensif. (Leur apparition n’étant pas contrôlé, cela est problématique!).
En effet… Il se pourrait que vous apercevez quelqu’un lui ressemblant comme deux gouttes. Peut-être avec moins de formes, comme si une bande de tissus retenait sa poitrine, mais des muscles qui saillent (particulièrement au niveau de son abdomen, de ses cuisses et de ses bras). Cette personne pourrait porter très régulièrement un masque recouvrant le bas de son visage et ses oreilles. Ses longs cheveux blonds seraient alors ramenés en une longue tresse, coincée dans les vêtements masculins qu’elle arbore. Un pantalon, une chemise : tout n’est que pratique pour bouger agilement.
Vous pourriez être stupéfait de voir Ivara se balader ainsi. C’est pourtant la même personne. Du moins, le même corps. Un corps pour deux personnes, c’est là leur malédiction.
Ces deux êtres se ressemblent-ils pour autant mentalement ? Déjà que leur prénoms sont si ressemblants. Ivara, Inaros. Il n’y a que quelques lettres de différences.
MENTAL :
Ivara était une jeune femme peu sûre d’elle, de ce qu’elle était et de ce qu’elle voulait. Pourtant, depuis l'arrivée d'Inaros, elle semble déterminée. Il sera compliqué de la faire changer d’avis une fois sa décision prise. Cela ne l’empêche pas d’être altruiste et de posséder beaucoup d’empathie envers le genre humain. Lorsqu’elle est en situation de vente, c’est une Ivara très professionnelle qui se dévoile. Souriante, douce, aimable. Elle est commerciale dans l’âme et saura user de tout son calme pour venir à bout de la plus terrible des négociations.
Inaros, lui, ne négocie pas. Il blesse, ou bien il tue. Doté d’un tempérament rebelle et farouche, il a gagné sa place parmi les hors-la-loi qui logent discrètement dans la capitale. Il aime jouer au chat et à la souris avec ses victimes et sa méticulosité se retrouve même au quotidien, lorsqu’il doit ranger derrière Ivara qui laisse toujours traîner ses affaires… Impossible d’essayer de l’amadouer, le travail c'est le travail. Pourtant, au fond de lui, Inaros n'est pas un si mauvais bougre. Probablement fait pour être une bonne personne, le destin en a décidé autrement.
De nombreuses péripéties sont alors à raconter, mais cela nous éloignerait de l’intrigue principale de ce récit. Une seule mérite d’être mentionnée dans ses grandes lignes : sa rencontre avec son père de substitution. Nikolaos, alors âgé de dix ans, erre depuis deux années dans les rues. Il a appris à éviter les gardes, à voler son pain et dort là où il peut se terrer. Sa petite corpulence lui permet non seulement de se glisser partout, mais également de se dissimuler aux yeux de tous. A contrario, ses grands yeux marrons voient tout. Pourtant, ce jour-là, ils ne virent pas les deux gardes patrouillant sur la place commerçante. Comme à son habitude, il se faufile entre les étalages et repère la cible qui remplira son ventre maigrichon. Avec agilité, il tend le bras pour chaparder son piteux repas mais se fait surprendre par le cri du marchand.
Ce jour-là, il lui fallait se rendre en personne chez une cliente. Celle-ci avait exigé que le père d’Ivara lui présente ses plus belles sculptures. C’était une noble qui souhaitait décorer son entrée. Débordé par ses créations et confiant dans les compétences d’Ivara pour mener à bien des négociations et vendre, son père l’y avait envoyée. Il comptait vraiment sur elle pour réussir à vendre au moins trois sculptures. Les dettes commençaient malheureusement à s’accumuler et la noble était très riche. Vêtue de sa plus belle robe pour l’occasion, Ivara se dirigeait à cheval vers la demeure. Elle tenait fermement contre elle son carnet de croquis, qui représentait les plus belles créations de son père. Elle en avait emmené plusieurs autres dans sa besace. Elle ne craignait pas les voleurs, la demeure n’était pas si éloignée de sa maison et elle serait rentrée avant la tombée de la nuit. C’est un aimable sourire qu’elle offrit au majordome qui, après qu’elle se fut présentée, l’invita à se rendre dans l’antichambre. Là, elle attendit pendant de très, très, longues minutes que Madame daigne la recevoir. Elle répétait son discours dans sa tête, observant avec attention les lieux. Tout était très richement orné. La noble finit par faire son apparition au bout d’une heure et ne prit même pas la peine de s’excuser de son retard. Préférant en faire fi, puisqu’il était important qu’elle reste agréable, Ivara se lança dans la présentation des sculptures. La noble semblait intéressée et posa même quelques questions sur les méthodes de fabrication, auxquelles Ivara put aisément répondre. Derrière son sourire, Ivara dissimulait son véritable contentement. Elle menait la noble par le bout du nez et lui faisait remarquer ce qu’elle voulait. Alors que la jeune femme se levait pour présenter les plus belles pièces sur son carnet de croquis, un bruit déchira le silence. Il s’agissait d’une fenêtre brisée. Ivara se retourna subitement mais ne put rien apercevoir de l’individu qui venait d’apparaître dans la pièce. Curieusement très furtif, il se plaça derrière la noble et chuchota quelque chose à son oreille. Ce n’est qu’après qu’Ivara remarqua qu’il maintenait la vieille femme fermement. Mais son expression n’était pas normale. Elle ne semblait pas effrayée, plutôt dégoûtée par les paroles de l’individu. Soudain, le pire bruit se produisit : celui d’une lame tranchant la chair. Ivara écarquilla les yeux, porta sa main à ses lèvres mais aucun son n’en sortait. Elle était incapable d’appeler à l’aide et les yeux de l’homme, puisque c’était un homme, l’en dissuadaient. Il semblait étrangement satisfait du meurtre qu’il venait de commettre et, comble de l’ironie, poussa même un soupir de soulagement. Il lâcha le corps de la vieille femme et somma Ivara, par un geste, de ne pas bouger. Il allait s’enfuir. Les jambes tremblantes et sous l’impulsion de l’adrénaline, elle réussit pourtant à avancer de quelques pas et à tendre le bras pour attraper la cape de l’homme. Elle allait hurler et l’empêcher de s’enfuir. Elle ne pouvait pas laisser ce crime impuni. Il fallait qu’il soit attrapé. Elle allait hurler à l’aide. Il le fallait. Alors que ses cordes vocales commençaient à vibrer, elle sentit un impact extrêmement douloureux dans le bas de son ventre. Avant de réaliser ce qui lui arrivait, elle était sur le sol, entraînant sur son passage un fauteuil et une table. Ce fut ce bruit qui alerta les gardes de la demeure. Le vacarme de leurs armures et de leurs armes résonna dans le couloir. Mais ils étaient partout et, très vite, certains se placèrent sous la fenêtre brisée pour empêcher l’assaillant de s’enfuir. L’homme sembla surpris puis résigné et extirpa en vitesse un étrange objet de sa poche. Il commença à psalmodier une incantation. Ivara ne pouvait pas le laisser faire. Dans la précipitation, elle avait totalement oublié les sculptures dans sa besace. Elle avait pris celles forgées dans les matériaux les plus résistants. S’en rappelant au dernier moment, elle se releva en tenant son ventre d’une main, l’autre brandissant un étrange petit animal sculpté. Ivara s’approcha de l’homme et porta un coup sur sa tête.
Il arriva devant la demeure après un court trajet. Des années qu’il n’y avait pas remis les pieds. Il était dans ce lieu qui l’avait vu naître, toujours aussi morbide à ses yeux. Il avait à peu près tout étudier. La seule chose qu’il voulait, c’était sa mort. Entrer à l’intérieur ne fut pas compliqué. Il était suffisamment agile pour cela et, surtout, il connaissait très bien l’endroit. Puisqu’il voulait que son entrée soit aussi grandiose que le meurtre qu’il allait commettre, il brisa la fenêtre de la chambre de sa génitrice et se faufila à l’intérieur. Elle était là, les traits encore plus marqués par la vieillesse. Elle sembla le reconnaître instantanément, mais elle n’eut pas le temps de réagir. En un clin d’oeil, Inaros se tenait derrière elle. Il agrippait ses mains et maintenait sous sa gorge l’une de ses dagues. Avec un rictus de dégoût, il approcha sa bouche du creux de son oreille et lui souffla simplement :
Ivara tenait fermement la statue et était un peu horrifiée par ce qu’elle venait de faire. Du sang s’écoulait de la tête de l’homme, désormais à genoux, dos à elle. Il semblait déterminé à terminer son incantation, mais sa voix commençait à chuter.
Inaros luttait pour garder les yeux ouverts. Il ne devait pas s’endormir. Il fallait qu’il termine la lecture. La poignée de la porte bougea, une botte apparut sur le seuil. Une autre paire de jambes enjambait la fenêtre.
Ivara sentait ses yeux lourds, lourds, lourds…
Inaros laissa retomber le bout de papier, expirant le dernier mot avant de fermer les yeux.
Les gardes présents ne purent jamais connaître la vérité. Lorsque les premiers entrèrent dans la pièce, ils firent face à un spectacle atroce : trois corps inanimés. Après examen attentif, deux d’entre eux étaient vide de vie. Il ne restait qu’une jeune femme, blonde, allongée sur le ventre et tenant contre elle une sculpture. Il fut déclaré qu’elle était innocente et que le coup fatal porté sur le crâne d’Inaros n’avait été que de la légitime défense. Ses parents furent également interrogés, mais leur innocence et leur candeur étaient telles qu’un quelconque lien entre Inaros et Ivara ne put jamais être établi. Elle ne faisait pas partie de l’attaque. L’homme avait agi seul. Quelques heures après son réveil, Ivara put donc retourner chez ses parents.
Inaros ouvrit les yeux et sentit immédiatement que quelque chose clochait. Il avait une sensation bizarre, désagréable, comme si ses membres n’étaient plus les siens. Par habitude, il leva le bras pour dégager les courtes mèches de cheveux sur son front, et se retrouva à agripper une longue mèche de cheveux blonds. Encore un peu sonné, il mit de longues secondes à comprendre ce que cela signifiait. L’incantation avait fonctionné ! Il avait réussi à transférer son esprit dans le corps d’un autre (d’une autre, en l’occurrence). Inaros n’avait pourtant pas prévu de se réincarner dans le corps d’une femme ! Dans l’idéal, il aurait voulu rester un homme. L’un des gardes sur le point d’entrer dans la chambre de sa génitrice aurait fait l’affaire ! Que s’était-il passé ? Il fronça les sourcils pour se concentrer un instant et se souvint de la jeune femme qui était présente dans la pièce et qui… L’avait assommé ? Bon sang ! Elle l’avait assommé, c’est pour cela qu’il s’était effondré. Tout lui revenait en tête désormais. Il se redressa vivement, analysant les événements de la veille. Son mentor avait dû omettre de lui transmettre un détail. Normalement, la formule fonctionnait avec la première personne sur laquelle il posait son regard. Mais il avait fermé les yeux avant de terminer… Peut-être que c’est la dernière personne qu’il avait regardé qui avait été prise en compte. Cela expliquerait pourquoi il se retrouvait dans le corps de cette blondasse. Dommage collatéral, elle était donc morte et l’esprit d’Inaros avait réussi à dépasser le sien. Une nouvelle vie s’offrait à lui. Où allait-il aller ? Resterait-il à la Capitale, irait-il au Grand Port ou bien au Village Perché ?
Ivara se réveilla avec un mal de crâne énorme. Elle se redressa vivement et constata avec horreur qu’elle portait un tissu très serrant autour de la poitrine, il s’agissait de bandages. En les retirant, elle vit qu’elle n’était pourtant pas blessée. Pourquoi portait-elle ce tissu qui lui comprimait la poitrine ? Et, surtout, elle ne portait pas sa chemise de nuit habituelle… Tout était très étrange. Bon, elle était bien chez elle. Un petit lieu de vie, en plein milieu du quartier résidentiel de la Capitale. Mais… Rien n’était à sa place ! Avait-elle était cambriolée ? Il n’y avait pas de signe d’effraction. Après avoir remis de l’ordre dans toutes ses affaires, elle décida de consulter son agenda pour savoir si elle avait des livraisons importantes pour son père à effectuer. L’histoire de la veille était gravée dans sa mémoire : le meurtre, l’homme mystérieux, son interrogatoire… Elle tourna la page et s’aperçut qu’elle avait effectivement une livraison à réaliser, en-dehors de la Capitale. Pour ne pas se laisser abattre, elle décida donc de reprendre immédiatement le travail et de s’y rendre.
« Hier ? Je suis désolée Monsieur, j’ai pourtant marqué ici que nous devions nous voir le cinq... »
«Oui, oui hier ! Votre agenda est à ce point inutile pour ne pas vous faire vous rendre compte que nous sommes le huit ? »
Un jour, elle le découvrit. Ce fut d’ailleurs ce qui déclencha son pouvoir. Un petit sac de sable était présent dans l’atelier. Ivara ne l’avait pas encore ouvert depuis qu’elle avait entamé ses recherches. Pour dire vrai, elle n’avait JAMAIS vu de sable. Pourtant, au contact de cette matière, une sensation étrange parcourut le bout de ses doigts : elle avait l’impression de s’en être déjà servi. Ce fut d’ailleurs à ce moment-là qu’elle découvrit qu’elle possédait une affinité particulière avec ce matériau. Entre ses doigts, le sable entra soudainement en fusion et elle poussa un cri de surprise et de douleur. Ses mains étaient toutes rouges et, en regardant attentivement, Ivara remarqua que ce n’était pas la première fois qu’elle se brûlait à ces endroits précis. Pendant un long moment, elle fut partagée entre la joie, l’inquiétude, la peur et l’excitation. Est-ce qu’elle venait vraiment de découvrir son pouvoir ?
Le lendemain, du moins ce qui sembla être le lendemain pour elle, Ivara eut une autre véritable surprise. Juste à côté de son oreiller avait été posé un petit carnet qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Il s’agissait d’un petit carnet en cuir, noir. Là encore, elle eut une étrange impression de déjà-vu. Ce carnet ne lui était pas étranger mais elle ne savait pas quand elle l’avait utilisée. Avec une légère appréhension, elle l’ouvrit.
Je m’appelle Inaros. Tu m’as déjà aperçu une fois mais j’étais masqué. Tu ne connais sans doute pas mon vrai visage et c’est mieux comme ça. Tu m’as assommé - tué ? - avec une de tes sculptures. Je l’avais sans doute mérité, je comptais juste m’occuper de cette vieille dame. Cette vieille dame, c’était ma mère. L’histoire est trop compliqué mais sache qu’elle a mérité ce que je lui ai infligé. J’avais vingt-cinq ans et je louais mes services à des gens honnêtes pour effectuer leurs activités les plus malhonnêtes.
Il y a quelques jours donc, ce fameux jour où nous nous sommes rencontrés, j’ai merdé. Incapable de m’enfuir, je comptais utiliser une vieille formule pour changer de vie. Changer de corps. Bref, tu n’as pas besoin des détails. Je t’écris ces mots uniquement parce que j’ai merdé et qu’on va devoir coopérer à partir de maintenant. J’espère simplement que tu n’es pas du genre à chouiner ou à t’apitoyer sur ton sort. Prend le plutôt bien, tu aurais pu tomber sur un truand bien pire que moi. Depuis que je suis là, je n’ai absolument pas touché à l’intégrité de ton corps, ni à tes affaires. J’ai simplement… Appris à savoir un peu quelle était ta vie pour pouvoir agir en conséquences.
Je sais que tu vas avoir du mal à me croire. Mais n’as-tu pas eu des absences inexpliquées ? On parle pas de petites absences. Je te parle de vraies absences. Tu n’oses pas en parler à quelqu’un parce que, dans le fond, tu es terrorisée. Ou terriblement stupide. Je préfère pencher pour la première option. Moi, je n’ai pas eu le choix. J’ai fais de nombreuses choses pendant que Madame se pavanait dans sa complaisance. J’ai dû ruser pour éviter de rencontrer tes vieux, tes connaissances, tes amis. Petit à petit, ils vont finir par te prendre pour une folle. Cette situation, elle est mauvaise pour toi comme pour moi. Et, comme ça me touche, je peux pas ne rien faire. Bon. D’où que j’en étais déjà ? Ah oui. Les absences. Les objets en pagaille, les vêtements dépareillés… Bref, tout ça, c’est moi. Pense pas que ça m’enchante de devoir partager ton corps. Jamais été doué pour l’écriture, j’ai l’impression de pas savoir où je veux en venir dans ces explications.
Je vais faire plus court : on vit ensemble maintenant. Va falloir coopérer. On a que ce carnet pour rentrer en contact. Je peux pas te parler. Tu peux pas me parler. On se voit même pas dans le miroir. Je vois rien. J’ai aucun moyen de sortir de ton corps. Bref. A partir de maintenant, c’est à deux que ça se joue. J’ai eu le temps d’y réfléchir, toi non, je vais t’expliquer ça :
T’as une journée entière, après c’est moi qui vais reprendre le dessus. Ca se passe dès qu’on s’endort pour la nuit, pas les siestes. Essaie même pas de pas t’endormir, j’ai essayé mais tu reprends toujours le contrôle à un moment donné. J’ai tenu max deux jours. Chaque nuit c’est de plus en plus dur de résister, bien au delà d’une fatigue normale. Avant je tenais facile trois à quatre jours. Dès que l’un s’endort, le corps prends une pause de trois heures environ, puis l’esprit de l’autre se réveille. T’auras donc des journées plus longues pour ratrapper tes absences. On partage le même pouvoir mais pas les mêmes connaissances. Ce que tu vis la journée constitue mes rêves et inversement, donc tes souvenirs me sont très flous et incertains mais pas inconnus (d'où tes probables impressions de déjà vu).
Niveau organisation, j’accepte de vivre masqué, tu garderas ton identité. Mais, en échange, je veux ta coopération totale ainsi qu’une pièce pour moi. Je m’engage au maximum à m’endormir là où tu m’auras réveillé.
PS : si tu y crois toujours pas, vérifie l’intérieur de ton bras. J’y ai dessiné un petit cercle.
Côté HRP
Nous sommes deux joueurs pour un seul personnage (un garçon et une fille) ! La vingtaine si on fait la moyenne de nos deux âges, nous re-débarquons au sein du royaume d'Aryon après avoir dû le quitter par manque de temps (aaaaah, la prépa).
Et quelques petites questions pour les curieux !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ?
Anaél : la téléportation
Neylic : pouvoir arrêter le temps
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ?
Anaél : Certainement pas. Trop galère de partager son corps !
Neylic : oh ouais trop chiant, dommage parce que l'univers claque
Quelle serait la première chose que tu ferais ?
Anaél : J'essaierai d'apprendre à cohabiter avec l'autre par tous les moyens possibles.
Neylic : hmmm... découvrir le corps de la femme j'imagine (NON MAIS OH)
Comment as-tu connu le forum ? Aryon n'a jamais quitté nos têtes hihi.
Un truc à rajouter ? Désolés pour le temps ! Réécrire toute une histoire, c'est long
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]THE LEGEND OF ZELDA : OCARINA OF TIME[/b], Sheik @"Ivara Streÿk"
Pour un personnage féminin :
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]THE LEGEND OF ZELDA : OCARINA OF TIME[/b], Zelda @"Ivara Streÿk"
Vous êtes arrivées au terme du délai de deux semaines accordé pour la rédaction des fiches. En l'absence d'une réponse de votre part d'ici le 26 juillet, je me verrai contrainte d'archiver votre présentation. N'hésitez pas à contacter le staff en cas de souci !
A tout bientôt j'espère o/
Je vous avoue, j'ai pas encore lu votre histoire mais je vais d'abord m'attarder sur votre pouvoir..
Effectivement :
Une particularité physique : deux âmes dans un seul corps, c’est déjà assez particulier, vous ne trouvez pas ?
Deux âmes dans un seul corps, c'est assez particulier... Tellement particulier que ce n'est pas possible IRL et donc, que sur Aryon cela relèverait d'un pouvoir de personnage. L'un des deux personnes aurait pu donc avoir ce pouvoir mais dans ce cas n'en aurait pas d'autre (le pouvoir que tu décris actuellement) vu que cela rentrerait dans la catégorie "double pouvoir"
Donc il faudrait revoir ce point là dans un premier temps :
- Qui a quel pouvoir ?
- Ré-équilibrer le pouvoir de "verre" du coup en fonction de la question précédente (pour vous aidez, ce pouvoir sur le verre rentrerait dans la catégorie "manipulation d'éléments" donc vous pouvez vous aider des paragraphes "de manière générale" et "pouvoir élémentaires" dans ce sujet : www )
Je vous invite à venir me voir en PV sur discord ou poster à la suite si vous voulez en discuter ou lorsque vous aurez apporté les modifs (sachant que je pars ce soir pour ne revenir que lundi et donc, je serais pas dispo pendant ce temps)
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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