L'appât du gain
La Salle du Conseil du Palais royal n'avait plus aucun secret pour toi à présent. Espion, certes, mais, surtout, conseiller royal, les portes du pouvoirs, inaccessibles pour beaucoup, t'étaient largement ouvertes. Le couple royal te faisais même une entière confiance et tu mettais tout en œuvre pour ne pas les décevoir, n'hésitant pas, soit à faire courir des rumeurs, soit à changer d'identité pour protéger la tienne, celui que tu étais vraiment.
Car, en effet, peu de gens connaissait « Rhis Dolamn ». D'ailleurs, les membres du Conseil rassemblés ici te désignaient en tant que « Chess Arket », le Conseiller de Leurs Majestés puisqu'il s'agissait de la raison d'être d'un Espion : ne jamais se révéler et jouer la comédie car être Espion signifiait aussi être capable de jouer plusieurs rôles et de les jouer jusqu'au bout.
Ainsi, lorsque tu étais dans la peau de « Chess Arket », tu jouais le rôle d'un homme sûr de lui, qui savait s'imposer, mais toujours avec subtilité, face aux autres :
– Si je puis me permettre une remarque, messires. Ce sujet à déjà été abordé lors d'un précédent conseil et une solution partielle a été trouvée. Aujourd'hui, c'est bien une solution complète que je vous propose
– Sire Arket, pardonnez nous mais, pour la somme d'argent dont vous parlez, je crains que...
– Navré de devoir ainsi vous interrompre mais d'après les renseignements que j'ai pu obtenir, je peux vous affirmer que cela n'impactera, en aucun cas, sur le budget prévu initialement
Bien que certaines personnes ne semblaient pas convaincus par tes arguments, cela n'empêcha pas la majorité du Conseil d'aller dans ton sens et, au final, la réunion se termina ainsi, sur un geste de la Reine, qui décida de clore la séance. Tous s'inclinèrent devant Sa Majesté – toi y compris – avant de se disperser, chacun vaquant à ses occupations, te laissant seul avec le couple royal.
« Chess Arket » était également parti, laissant ainsi la place à « Rhis Dolamn » car la Reine, tout comme le Roi, faisaient parti de ces rares privilégiés qui connaissaient ta réelle identité. Nul besoin d'être faux, ni de jouer un rôle avec eux. Tu pouvais être cet homme avec ses faiblesses et ses fêlures. Un être humaine comme les autres en somme, ni plus ni moins.
Maintenant que tout le monde était parti, le silence régna dans cette pièce du Palais royal dans laquelle tu te trouvais mais tu savais que ton travail n'était pas terminé car la Reine semblait préoccupée :
– Votre Majesté ? Que se passe t il ? Quelque chose vous contrarie
La Reine hocha légèrement la tête, t'expliquant qu'elle avait entendu d'étranges rumeurs au sujet d'un riche commerçant qui se disait être un représentant de la Guilde des Marchands. Elle te demandas alors, par la suite, d'enquêter avec discrétion sur cette affaire, demande à laquelle tu répondis avec respect :
– Laissez moi m'en charger, Votre Majesté et je vous promet que je ferais mon possible pour dissiper les doutes que vous semblez avoir au sujet de cet individu. À présent, si vous voulez bien m'excuser, je vais prendre congé afin de remplir ma mission a bien
Lui assuras tu, une main sur le cœur, engageant ainsi ton honneur auprès du couple royal avant de toi même sortir de la pièce tes pas te dirigeant, dans un premier temps, dans tes appartements, te sentant privilégié d'avoir une si grande pièce pour toi mais, pour obtenir un tel privilège tu avais évidemment dû faire tes preuves et cela n'avait pas été facile mais tu avais réussis.
Ainsi, réfléchissant à tes prochaines actions, tu t'emparas d'une longue cape ainsi qu'un cache œil, précédemment récupéré et qui avait, enfin, son utilité car oui, pour « mener cette mission a bien » comme tu disais, tu allais d'abord commencer par te déguiser afin de pouvoir glaner des informations sur ce riche commerçant nommé Laroy – dont tu connaissais le nom grâce à la Reine – tout en usant de discrétion, même s'il s'agissait de ton domaine de prédilection. Cependant, il te semblais plus judicieux de faire ce genre de « transformation » hors du Palais royal tout simplement parce que tu avais décidé de te grimer en vagabond borgne.
Donc, une fois sortit du Palais, tu te rendis dans une ruelle pour entamer ta « métamorphose ». Détachant ta queue de cheval, tu « équipas » le cache œil et te vêtis de la longue cape. Ainsi, « Chess Arket », le charismatique Conseiller royal était il devenu un vagabond qui se dirigeait, par la suite, vers la place commerçante avec son atmosphère, toujours animée.
Le bruit, la foule, les odeurs, ce n'était pas terrible lorsqu'on devait « flairer » une « proie » spécifique mais l'avantage de ta « tenue » était qu'elle était du genre « passe partout » car personne n'était étonné de croiser un vagabond dans les rues. À présent, il s'agissait de retrouver ce fameux Laroy.
Heureusement pour toi, le riche commerçant était facilement identifiable grâce à son riche habillement justement qui sortait du lot des « habitants lambda ». Aussi, lorsque tu l'eus repéré, réfléchis tu à la manière de « l'aborder » en te disant qu'une approche frontale était a bannir car elle était trop risquée. En effet, Laroy pouvait prendre peur et la discrétion ne serait plus effective.
Voici donc ce que tu décidas de faire : prendre parti sur le fait que la place commerçante était l'endroit privilégié des marchands, certes mais également des voleurs car nombre de pickpockets sévissaient en cet endroit alors... Pourquoi ne pas jouer le rôle du bon samaritain en même temps que celui du malfaiteur ?
Tu t'approchas donc du riche commerçant à présent devenu ta cible, de sorte d'être capable de lui dérober la bourse qu'il avait accroché à sa ceinture, d'attendre une petite minute puis de l'alerter comme suit :
– Pardonnez moi, mon bon Sire mais il me semble que ceci vous appartient
– Effectivement, cette bourse est la mienne. Merci de l'avoir ramassé pour moi, mon brave
– De rien mon bon Sire. Mais vous devriez faire attention, c'est un conseil. Y a pas mal de voleurs dans le coin malheureusement. La place commerçante n'est pas très sûre
Malgré son apparence, le « vagabond borgne » que tu étais fut assez courtois pour inspirer de la sympathie au marchand qui te dévoila certaines informations notamment sur le fait qu'il était un représentant de la Guilde, ce que tu savais déjà plus ou moins grâce à ce que t'avais dis la Reine. Cependant, puisque tu le regardais dans les yeux – enfin dans l'oeil puisque tu étais borgne actuellement – tu eus la possibilité de lire dans ses pensées et ce que tu pus récolter fut assez intéressant.
« Se rapprocher du Palais... » « Importante somme d'argent... » Ce n'était pas étonnant de la part du commerçant car, même s'il était déjà rire, il ne vivait que pour l'argent donc il était normal qu'il cherche a en acquérir encore plus mais... Le fait que tu l'ai « entendu » penser au Palais te fis discrètement tiquer. Pourquoi ? Évidemment, ne pas poser la question au risque de te compromettre.
La subtilité était de mise dans ce genre de mission donc à toi de te débrouiller comment parvenir à tes fins sans attirer l'attention du commerçant que tu imaginais – à raison – assez méfiant. Cependant, tu décidas tout de même de jouer l'ignorant en faisant preuve de curiosité :
– ça fait longtemps que vous êtes là, mon bon Sire ?
– Cela fait plusieurs semaines que je suis là pour le compte de la Guilde des Marchands. Pourquoi cette question, mon brave ?
– Par simple curiosité mon bon Sire ! C'est là un défaut je sais bien. Ma grand-mère – paix à son âme – me le répétais toujours. Elle disait « Heckart ! Tu es un bon gars mais trop curieux ! Il va t'arriver des bricoles un jour ! » Et regardez moi aujourd'hui mon bon Sire... J'ai perdu un œil comme quoi, il faut toujours écouter ces aînés
– Heckart donc ? Est ce votre nom, mon brave ?
– C'est moi même en effet mon bon Sire. Aventurier de mon état, j'ai la chance d'avoir pu voyager dans presque tout notre beau Royaume mais je n'ai pas encore pu accéder au Palais royal. Il faut dire qu'avec mon apparence je n'inspire pas confiance aux gardes [/b]
Même s'il avait commencé par ne pas tellement t'écouter, tu pouvais sentir l'intérêt du commerçant être piqué lorsque tu évoquas le Palais royal. Tiens donc, le Seigneur Laroy s'intéressait il finalement à ce lieu ? Les préoccupations de la Reine étaient elles finalement fondées ?
Tu continuas alors dans ton histoire, inventant tout un scénario en disant que tu aurais bien voulu avoir une audience avec la Reine mais qu'elle t'avais été refusée sous prétexte que la souveraine n'avait pas de temps à consacrer à un homme de ton rang, pauvre aventurier vagabond.
Le commerçant continuas de t'écouter sans mot dire, semblant de plus en plus intéressé par le sujet du Palais royal si bien que le temps passait, vous laissant à présent en fin d'après midi. Tu pensas alors au fait qu'il fallait rapidement tirer cette affaire au clair si tu voulais faire un rapport à la Reine ce jour même...
Pourtant, chaque chose en son temps et même si Laroy semblait te faire confiance, rien n'était encore gagné pour toi. Puis, soudain, tu eus une idée : pourquoi pas ? Si cela te permettais de te jeter toi même des fleurs et puis... Un aventurier vagabond qui plus est, pouvait avoir accès à de nombreuses rumeurs, n'est ce pas ?
Ainsi, tu tentas :
– J'ai abandonné l'idée de me rendre au Palais mais je suis certain que vous pourrez vous y rendre vous même mon bon Sire. Il paraîtrait que le Conseiller royal.. Un certain Hirket, ou quelque chose du genre, est ouvert à toute discussions. Je pense que vous pourrez le consulter sans problème. Il ne quitte pas le Palais généralement Lui assuras tu avant de continuer en entendant la cloche sonner : Désolé d'ainsi vous fausser compagnie mon bon Sire, mais je dois y aller. L'aventure m'appelle ! Je vous souhaite une bonne continuation et, au plaisir de vous revoir un jour
Et tu filas, non sans avoir prit le temps de saluer le commerçant le plus respectueusement possible, persuadé qu'il allait rapidement mordre à l'hameçon et se rendre au Palais royal afin d'y trouver ledit Conseiller pour le consulter. Ainsi, ton rôle d'aventurier borgne touchait à sa fin. Dommage puisqu'il commençait à te plaire mais c'était ainsi.
Encore sur la place commerçante, tu flânas encore quelques minutes avant de bifurquer dans une ruelle pour te débarrasser de ta longue cape, te renouer les cheveux en une élégante queue de cheval et retirer également ton cache œil pour te diriger vers le Palais royal en faisant attention de ne pas trop te faire repérer.
Une fois arrivé près de l'édifice, tu saluas un jeune homme qui faisait ses débuts en tant que Garde Royal. Tu lui donnas ensuite l'information comme quoi, si un commerçant du nom de Laroy arrivait pour demander à voir le Conseiller royal, de le laisser entrer. Le jeune Garde t'assuras que ce serait fait en hochant la tête, te laissant entrer au Palais afin de faire un rapport partiel à la Reine pour le moment.
Ceci fait, tu fis, par la suite, une proposition à la souveraine : celle de rester dans cette pièce mais à l'abri des regards. Ainsi, lorsque Laroy viendrait, tu allais assurer au commerçant qu'il n'y avait personne d'autre dans la pièce en espérant que cela l'incite à parler.
La souveraine te donnas son assentiment en te souhaitant bonne chance dans la réalisation de ton plan. T'inclinant avec respect, tu la remercias avant de sortir de la salle du trône avant d'entendre la voix du garde :
– Le Seigneur Laroy, Messire
– Merci. Faites le entrer
– Bien messire. Je vous en prie, Seigneur Laroy
Le jeune Garde Royal accompagna alors le commerçant jusqu'à toi, tandis que tu l'accueillis avec un sourire engageant sur le visage, en lui assurant que vous n'étiez que deux et qu'il pouvait ainsi te parler sans crainte. Un signe de tête à l'intention du garde et celui ci prit congé, vous laissant ainsi tous les deux.
Tu l'invitas ensuite à s'asseoir, pour qu'il se mette à l'aise en répondant à ses interrogations, notamment parce qu'il se demandait si le couple royal était présent. Te gardant bien de dire que la Reine observait, effectivement, la scène d'un endroit où elle n'était pas visible, tu lui assuras que vous n'étiez que deux et qu'il n'avait ainsi, rien à craindre à te parler ouvertement.
Tu avais, effectivement, demandé à la souveraine de se mettre derrière une porte dérobée afin qu'elle puisse assister à l'échange même si la qualité d'écoute qu'elle pouvait avoir serait amoindrie mais qu'importe puisque tu allais lui faire une rapport détaillé par la suite.
Ainsi, une fois Laroy installé, tu l'entendis te dire qu'il avait eu ton nom grâce à un aventurier rencontré à la place commerçante et appelé Heckart. Tu eus un sourire en répondant :
– J'espère que la réalité est moins décevante que le portrait que cet aventurier semble avoir brossé de moi
– Je n'oserais jamais dire le contraire. Cependant, j'aimerais vous parler de quelque chose qui concerne plus particulièrement mon travail de représentant de la Guilde des Marchands
– Je vous en prie. J'ai l'habitude de garder des secrets. Vous pouvez me parler sans détour
Ainsi, tu espérais d'entrée de jeu mettre en place de la confiance entre Laroy et toi, souhaitant inciter le riche commerçant à parler de lui même de la raison de sa présence ici et, heureusement pour toi, cela marcha. Tout cela sous l'écoute attentive de la Reine, rappelons le.
Laroy te fis alors part de son « projet ». Apparemment, la Guilde des Marchands souhaitait mettre la main sur un objet en particulier, un collier pour être plus précis qui, selon eux, possédait une valeur inestimable et ce fut d'ailleurs ce terme qui commença à te mettre la puce à l'oreille.
Cependant, tu restas silencieux, laissant le commerçant continuer son laïus en le regardant dans les yeux, enclenchant ainsi ton pouvoir de lecture dans les pensées. « … Gain d'argent... » « … Non négligeable... » « … Trésor royal... » , furent les bribes de pensées que tu arrivas à intercepter sans que le commerçant ne ressente quoi que ce soit d'anormal.
Continuant de jouer le jeu de l'ignorance, tu te contentas de lui poser des questions sur ce fameux collier :
– Savez vous pourquoi la Guilde s'intéresse à ce collier en particulier ?
– Elle souhaiterait l'avoir en sa possession afin de pouvoir l'examiner un instant avant de, évidemment, le rendre à ses royaux propriétaires par la suite
– J'entends bien mais, êtes vous certain qu'il n'y a pas autre chose ?... »
Le commerçant te regardas sans comprendre où tu voulais en venir et cela se déroulait exactement comme tu l'avais prévu. Faire croire que tu avais deviné qu'il y avait quelque chose derrière pour, ensuite, jouer le rôle du Conseiller Royal qui pouvait, facilement, être corrompu.
Évidemment, ce n'était pas quelque chose de simple à réaliser. Comme disait le proverbe « ça passe ou ça casse » et là, heureusement, cela passait car Laroy semblait te faire confiance : à croire que tu avais un visage qui attirait naturellement la sympathie mais tu n'allais pas te plaindre, bien au contraire.
Ainsi, il ne fallu pas longtemps au commerçant pour t'avouer que certains membres de la Guilde avaient des vues sur le Trésor Royal mais qu'ils étaient obligés d'agir dans l'ombre pour plus de discrétion :
– Ainsi, si je comprends bien, ces membres de la Guilde vous envoient « officiellement » vous renseigner sur un collier, c'est bien cela ?
– Il s'agit d'un résumé plutôt fidèle j'en conviens. Au départ, ce genre de travail ne m'intéressais guère mais, après mûre réflexion et comme ils m'avaient promis une somme d'argent non négligeable...
– C'est tout à fait compréhensible effectivement Tu fis mine de réfléchir quelques instants avant de reprendre : Est ce possible de vous demander les noms de ces membres ? Je pourrais sûrement leur fournir les informations qu'ils souhaitent, moyennant une rétribution financière à la hauteur évidemment. S'ils le désirent, je peux même convenir d'un rendez vous avec eux dans cette même pièce, si vous avez la possibilité de les contacter évidemment
Au fond de toi, tu regrettas aussitôt ses paroles tout simplement parce que ce n'était pas toi. Non, « Rhis Dolamn » avait juré fidélité au couple royal et jamais ô grand jamais tu ne voulais les trahir. Cette idée ne te traversais d'ailleurs jamais l'esprit mais, en ce moment, tu n'étais pas Rhis mais « Chess Arket » un Conseiller à la loyauté actuellement douteuse.
Bien que surprit par ta proposition, cela dû tout de même intéressé Laroy dans le sens où il t'assuras qu'il pouvait entrer en contact avec ces fameux membres de la Guilde. Ainsi, ton plan se déroulait à merveilles car, si tout continuait ainsi, tu savais que l'affaire serait promptement réglée.
Raccompagnant donc le commerçant jusqu'à la sortie, tu attendis un instant, le temps que la Reine ne sorte de sa « cachette » pour compléter le rapport qu'elle n'avait pas pu entendre et lui assurer que la situation était sous contrôle car, plusieurs minutes plus tard, tu entendis la voix d'un Garde Royal annoncé :
– Messire Laroy et deux Messieurs de la Guilde des Marchands
– Dites leurs que je viens à leurs rencontres. Je vous remercie
Par la suite, tu proposas à la Reine de reprendre « ses quartiers d'observation », le temps que tu ne viennes accueillir le commerçant et les deux hommes. Acceptant de suivre ton plan, la souveraine se cacha de nouveau derrière une porte dérobée pour écouter l'échange et ainsi s'assurer de prendre les individus sur le fait.
Le début de la conversation fut cordial car tu commenças à leur assurer que tu pouvais avoir la possibilité de leur fournir des informations au sujet du couple royal s'ils y mettaient le prix évidemment et, comme prévu, les deux hommes de la Guilde semblaient fortement intéressés, te proposant même une certaine somme d'argent pour que tu les rejoignent en leur promettant de réfléchir même si ta décision était d'ores et déjà prise mais le « jeu » devait continuer encore un moment, au moins jusqu'à ce que tu raccompagnes tout ce petit monde dehors en sachant, cependant, qu'ils n'allaient pas pouvoir sortir du Palais comme bon leur semblait.
Effectivement, tu t'étais débrouillé pour que les Gardes puissent intercepter tes « invités » maintenant que les preuves étaient du coté de la souveraine et du tien. Ainsi avec une tentative de corruption et l'intention de s'en prendre au Trésor Royal, la Guilde des Marchands allait devoir se faire discrète pendant un moment avant de pouvoir reprendre ses activités.
Finalement, cette affaire fut réglée tu eus le droit à l'immense honneur d'accompagner le Roi boire quelques verres en dehors du Palais, pour penser à autre chose et te reposer jusqu'à l'annonce d'une nouvelle mission.
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