Le royaumed'AryonForum RPG light-fantasyPas de minimum de ligne
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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    La cabane
    Maître du jeuCompte PNJ
    Maître du jeu
    Informations
    La cabane
    Mar 27 Oct 2020 - 13:38 #

    La cabane







    Des arbres, des arbres, toujours des arbres. Vous êtes au coeur de la grande forêt, en route pour un petit village à l’est du royaume quand l’orage vous a prit par surprise.

    Quelques minutes auparavant, il faisait beau, le soleil perçait à travers la canopée et les oiseaux chantaient. Mais tout d’un coup, le ciel s’assombrit et le déluge commença. Il n’y a même pas eu de petites gouttes de préavis ou une odeur d’humidité dans l’air, la pluie est tombé d’un cou, sans prévenir. Vous voilà trempé jusqu’au os, il fait froid, le vent commence à souffler de plus en plus fort. Dans le ciel, des éclairs déchirent les nuages et le tonnerre gronde. Tous les petits animaux se sont réfugiés chez eux, les souris dans leurs terriers et les oiseaux dans leurs nids. Vous êtes juste trois aventuriers sur les petits sentiers de la grande forêt.

    Il va falloir trouver où vous abriter : les gouttes de pluie viennent violemment s’écraser sur votre visage, les bourrasques de vent manquent de vous emporter et un rideau d’eau se forme devant vous, vous empêchant d’y voir à plus de quelques mètres.

    Cependant Lucy à décidé de vous sourire et vous apercevez un petit cabanon entre deux grands arbres. Vous ne réfléchissez même pas et foncez dedans. La porte s’ouvre dans un grincement à peine audible, couvert par le tonnerre, et vous vous précipitez à l’intérieur… Enfin à l’abris en attendant qu’une accalmie arrive !

    Vous êtes tous trempés et il fait froid. En regardant autour de vous, vous pouvez constater que cette cabane n’est composé que d’une seule grande pièce, celle dans laquelle vous êtes, une seule porte d’entrée mais deux fenêtres sur les murs de gauches et de droite. Au dessus de votre tête une petite mezzanine et au fond de la pièce une cheminée.
    Il n’y a aucun meuble ni même de décorations, la cabane est abandonné depuis un certain moment au vu du nombre de toiles d’araignées dans les coins. Cependant, un détail vous intrigue : sur le sol, une couche de poussière s’est déposée et grâce à cela, vous pouvez aisément apercevoir des traces de pas un peu partout dans la pièce : quelqu’un est passé ici et récemment… A moins que l’un de vous n'ait fait un rapide tour des lieux à l’insu de tous.

    Vous pouvez également voir une trappe au milieu de la pièce, d’après les traces de poussière, elle aussi a été ouverte récemment… Est-ce la curiosité ou autre chose, mais vous êtes intrigué par cette trappe et vous allez l’ouvrir : de toute manière, bloqué par la tempête, vous n’avez rien de plus intéressant à faire.

    La trappe s’ouvre dans un grincement et vous la laissez tomber sur le sol. Une échelle en bois semble mener dans une pièce souterraine mais il fait bien trop sombre pour y voir quoi que ce soit… Vous descendez prudemment, vous entendez le grincement du bois sous vos pieds, elle semble être capable de céder à tout moment. Mais deux mètres plus bas, vous posez enfin pied à terre. Il n’y a pas de plancher et vous êtes directement à même le sol, sur les murs une structure en bois semble retenir l’ensemble. Des rats se glissent entre vos jambes pour fuir dans une petite fissure de la pièce…

    Si vous avez de quoi éclairer, vous pouvez alors voir pleins de petites étagères avec d’étranges bouteilles couchées. Elles sont recouvertes de poussières et n’ont aucune étiquettes. Vous en débouchez une et une odeur de vinaigre vous agresse les narines. Il s’agit certainement d’une cave à vin.

    Mais vous pouvez également apercevoir une porte en bois un peu plus loin dans un renfoncement. Une autre pièce ? Vous allez doucement poussez la porte, elle n’est pas verrouillée… Mais au moment où elle s’ouvre, vous sentez un frisson magique vous parcourir, d’étranges petites runes rouges s’allument dans la cave où vous êtes, la trappe se referme violemment et une énorme glyphe flamboyante s’inscrit dessus.





    [La blonde qui meurt en première] va tenter de la rouvrir et non seulement elle est bloqué mais il/elle ressent une intense douleur jusqu’à ce qu’il/elle cesse d’essayer de l’ouvrir.

    La seconde salle du sous sol et en revanche… bien plus glauque que la première. Des bocaux avec des… morceaux d’humains sont soigneusement rangés sur des étagères. Il y a une petite commode à l’entrée avec trois tiroirs. Dans un coin de la pièce, un tas de torchons ensanglantés aussi haut qu’un gros chien, il y a également une armoire au fond, des chaînes accrochés au murs et des sceaux avec une liquide noir séché…

    Une véritable cave de torture.

    C’est tout naturellement que [le beau ténébreux] propose au [gaillard stupide] d’aller ouvrir l’armoire pendant qu’il fouille la commode : dans le premier tiroir une collection de doigts humains, dans le second un ensemble d’œils classés par tailles et couleurs et dans le troisième des croquis d’écorchés vif et un petit carnet relatant toute les remarques de cette expérience.

    [Le gaillard stupide] s’approche alors de l’armoire pour l’ouvrir… et un cadavre lui tombe dessus, l’écrasant au sol. C’est une jeune femme, ou du moins, ce qu’il en reste, complètement nue : son visage est écorché, ses yeux et ses dents lui ont été arrachés, tous ses doigts sont coupés, elle a des traces rouges aux poignets et vous pouvez voir de grandes plaies dans son abdomen ainsi que de multiples coupures sur tous le corps… Pauvre petite, elle a été torturée à mort.

    Vous essayez de pousser le corps pour libérer votre camarade et c’est à ce moment que vous vous en rendez compte… Ses plaies sont encore fraîches. Son sang poisseux vient tacher les vêtements de [gaillard stupide] et à part le tas de chiffon ensanglanté, il n’y a rien dans la pièce pour s’essuyer…

    Vous êtes bloqué ici, qu’allez vous faire ?


    informations HRP
    Participants & rôles :
    - @Carciphona Ixchel (Le gaillard stupide)
    - @Naëry Wig (Le beau ténébreux mystérieux)
    - @Calixte Alkh'eir (La blonde qui meurt en première)

    Vos défis : Ils vont vous être envoyé par MP sur le compte avec lequel vous jouez (si vous n'avez rien reçu d'ici 2h, pinguez Atheas dans le discord) Ne répondez pas avant d'avoir reçu votre défi, il peut influencer même sur votre premier poste.

    Objectif : Sortir d'ici

    Évènement : Un évènement peut survenir à tous moment, sans que vous ne le demandiez, cependant si au bout de 2/3 réponses par joueurs vous êtes bloqués ou que vous souhaitez ajouter un petit quelque chose, vous pouvez venir demander un évènement dans le sujet d'inscription de l'animation en donnant le lien de votre RP.

    Fin de RP : A la fin de votre RP, dans votre dernier poste (et non pas sur un poste supplémentaire) vous ajouterez en HRP ou spoiler vos suspicions avec le formulaire suivant… C’est à dire, pour chaque participants (hormis vous naturellement) quel serait son défis d'après vous ? Et quelle serait sa cible ?
    Ce petit encart HRP sera pris en compte dans la récompense bonus sur la réflexion HRP
    Spoiler:

    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
    Informations
    Re: La cabane
    Dim 1 Nov 2020 - 12:42 #

    La cabane Rphall12


    Calixte devait se faire une raison : les journées en compagnie de Carciphona et/ou Naëry étaient toujours atypiques. Mouvementées. Improbables. Et pourtant, l’affaire avait plutôt bien débuté lorsque quelques heures plus tôt leurs pas les avaient menés vers l’est sous un clair soleil automnal, et une ambiance toute décontractée. Une fois n’était pas coutume, suite à une lune de travail intense au Bastion du Grand Port, la hiérarchie du régiment Al Rakija avait distribué quelques journées de congés aux membres de la logistique, et le coursier avait décidé d’en profiter en retournant voir ses amis de la Capitale. Lorsque les deux aventuriers avaient alors évoqué un départ pour la Grande Forêt, alors que l’espion commençait déjà à s’ennuyer de compter les feuilles tapissant le jardin prenant des couleurs orangées à la colocation Luzah, il avait rapidement choisi de leur emboiter le pas. Seul. Ce qui était relativement assez rare ces derniers temps. Ses familiers étaient restés au Bastion, entre les mains bienveillantes de Solveig, et Apolline semblait avoir trouvé plus intéressant de poursuivre l’écriture de son dernier roman. Ou, tout du moins, à ce qu’il lui avait paru. Il n’était pas impossible qu’un sursaut de folie de dernière minute eût décidé l’âme artificielle de prendre ses quartiers dans le fond de son sac-à-dos.

    Ramenant d’une main tremblante les mèches humides obstinément collées aux contours de son visage, le coursier se demanda une nouvelle fois pourquoi est-ce qu’il avait parlé de son stylet SAPIC à Carciphona, et pourquoi est-ce qu’il avait si rapidement accepté de lui montrer son pouvoir alors qu’il savait pertinemment que dernièrement il en tolérait assez mal l’effet. Mais peut-être que, comme il allait falloir qu’il abandonne l’idée de passer une journée normale en la compagnie de l’un et/ou de l’autre, peut-être était-il temps d’admettre qu’il était relativement désarmé face à l’enthousiasme débordant de Carciphona tout comme face au regard amusé de Naëry. Enfin, c’était là un sujet de méditation pour d’autres occasions, car l’évolution des évènements leur avait amené d’autres préoccupations plus immédiates. Un rat se faufila contre sa jambe, cherchant le passage d’une brèche dans le mur adjacent, et Calixte sursauta de surprise, éclaboussant de sa chevelure qu’il essorait le périmètre autours de lui. La lampe magique qu’il avait allumée et attachée à la lanière de son sac tressauta, et d’étranges ombres dansèrent le long des parois. Finissant de rassembler ses longues mèches humides en une natte plus pratique pour l’exploration – et moins rafraichissante – le garde hésita à se défaire de ses vêtements trempés. Sa cape en tissu anti-climat avait réussi à le conserver relativement à l’abris, mais la violence de l’orage avait permis à la pluie de s’immiscer jusqu’à sa chair. Dans un frisson, l’espion retira finalement ses habits les plus humides pour ne rester plus qu’en simple tunique sous sa cape. Simple tunique, cape, et panoplie du Solstice. Car mieux valait être ridicule que d’attraper un rhume carabiné.

    Un peu réchauffé, Calixte leva finalement les yeux de ses affaires et s’intéressa enfin pleinement au reste de la pièce où ils avaient trouvé refuge. Au reste de la pièce souterraine, puisque l’entrée du cabanon avait semblé trop inhospitalière – et terriblement glaciale – pour y rester. S’avançant avec curiosité vers les étagères pleines de bouteilles couchées, le garde réprima un haut-le-cœur. Il y avait là, dans les entrailles de la terre, un mélange odorant de poussière, d’aigreur et de parfum métallique qui agressait son odorat visiblement plus sensible sous cette forme. Passant le doigt sur l’un des récipients, il nota qu’ils devaient avoir pénétré dans un cellier.

    - Un peu étrange d’avoir ce type de construction ici, au milieu de nulle part, non ? lança-t-il distraitement à ses camarades en continuant à faire doucement le tour de la pièce.

    Puisqu’après tout il semblait qu’ils allaient rester coincés là tant que le temps ne serait pas plus clément, autant explorer leur refuge provisoire. Et s’assurer qu’ils étaient bien seuls, songea le garde en se remémorant les traces de pas dans le lit de poussière de l’entrée.
    Il ne fit pas attention à ce qui provoqua l’évènement suivant, mais un courant d’air, ou un courant magique, balaya soudainement le cellier, hérissant le poil de ses bras et coupant une seconde le mouvement de sa respiration. Le claquement de la trappe le fit sursauter et manquer un battement de cœur, et l’ambre de ses yeux trouva automatiquement l’issue qui s’était refermée. Un large glyphe était apparu dessus, et n’augurait rien de bon. Fronçant les sourcils, l’inquiétude s’immisçant peu à peu dans son âme, Calixte – qui était le plus proche – retourna vers la trappe à présent close. Après un instant d’hésitation, il gravit l’échelle – nota distraitement qu’il avait la même taille en tant qu’homme ou que femme – prit une inspiration qu’il n’avait pas remarqué retenir, échangea un regard avec Carciphona et Naëry, et posa sa senestre à plat sur le bois de la trappe pour tenter de l’ouvrir. Mais non seulement celle-ci résista tout à fait, mais en plus une vive douleur traversa ses doigts puis sa main, le faisant brusquement rétracter son geste d’un ample mouvement. Et dégringoler de l’échelle en perdant ainsi l’équilibre.

    Un bras secourable le retint avant qu’il ne se fracassât pleinement contre le sol de terre battue, et il se stabilisa péniblement sur ses deux pieds. Lorsque la douleur et le vertige s’estompèrent enfin, il grimaça à ses camarades :

    - Si quelqu’un veut tenter… je crois que cette rune ne m’aime pas, déclara-t-il en se frottant les mains. Vous avez vu ce qui l’a activée ?

    Apparemment cela s’était passé à l’ouverture de la seule porte de la pièce. Y avait-il quelque chose dans celle adjacente qui expliquait la tournure des évènements ?
    Ils finirent par retourner auprès de celle-ci, et s’aventurèrent dans la deuxième salle ainsi découverte.

    L’odeur le saisit en premier. Celle du sang, de la chair, de la putréfaction. Un nouveau vertige le fit voir trouble, et il se retint à l’étagère la plus proche. Lorsque le moment de flottement fut passé, son regard appréhenda enfin le contenu de cette nouvelle pièce, et une sensation intense de malaise diffusa sous sa peau, pour cheminer jusqu’à ses tripes qui lui donnèrent alors l’impression de danser la polka. Un étau glacial enserra ses poumons, et une pensée toute animale s’imposa à lui : fuir. Ses doigts se crispèrent sur le plateau de l’étagère, et il regarda Carciphona et Naëry s’affairer comme dans un rêve. Un cauchemar. Fuir ; il fallait fuir. Que faisaient-ils ? Ne voyaient-ils pas l’urgence de la situation ? Distraitement, l’espion se demanda s’il s’agissait là de son instinct de discrétion peaufiné par les années d’entraînement dans l’ombre, ou s’il pâtissait encore d’effets indésirables secondaires du SAPIC. Ses pensées furent cependant happées dans une toute autre direction lorsque la Saphir appréhenda l’armoire du fond, et qu’un cadavre lui tomba dessus. Oubliant ses interrogations, la loyauté prenant le pas sur la prudence apeurée, Calixte franchit en quelques pas les mètres qui le séparait de Carciphona pour l’aider à se défaire du corps. De ce qu’il restait du corps.

    Lorsque la chair mutilée fut dégagée de l’aventurière, la laissant peinte de rouge, l’espion observa un moment interdit le cadavre complètement dénaturé. Son esprit curieux et analytique en notant toutes les particularités, son âme bouleversée s’enfonçant dans la terreur. Puis, il se détourna et vomit promptement à l’angle du mur.  
    Carciphona IxchelSaphir trop géniale
    Carciphona Ixchel
    Informations
    Re: La cabane
    Lun 2 Nov 2020 - 18:07 #
    La cabane Please10


    Une petite mission entre copains, ça faisait si longtemps ! C’était l’occasion d’en apprendre plus sur le beau blondinet, un super pote de Naëry. Bon je répète à tout le monde que le beau gosse ténébreux est mon meilleur ami mais depuis qu’il est avec sa rouquine, on n’a pas trouvé le temps de se faire une petite mission tous les deux. Bon, nous avons gagné un Calixte dans l’histoire mais j’ai quand même le Lynx avec moi, donc je prends.

    A la base, c’était une mission simple. Aller à un point A pour aller à un point B. Se faire quelques pauses, un petit bivouac, boire des coups, se raconter des blagues plus ou moins drôles, enfin surtout pas drôle de mon côté. Oh d’ailleurs, vous connaissez le comble d’une taupe ? Allez, devinez ! D’amuser la galérie, ahahaha. Ouais je sais c’est pas drôle, je fais ce que je peux, j’ai d’autres talents - bien cachés -. Bref, tout ça pour dire que généralement quand Calixte est là, ça finit toujours mal. Je pense qu’il a un différent avec Lucy car bon, la dernière fois, les goules, la fois d’avant on a fini trempé et là ? L’orage  ! Il est vrai que… j’ai aussi une poisse phénoménal mais là n’est pas la question.

    Il est pleut et pas qu’un peu ! La “ chance “ veut qu’on trouve un bâtiment pas trop loin de nous. Oui, la chance entre guillements car évidement, il n’y a aucune chance là-dedans car au moment que je vous parle, je suis par terre, du sang qui coule partout le long de mon dos, un cadavre d’une femme sur moi. Moi qui pensait mon plan à plusieurs plus romantique, c’est râpé. Ah oui, j’ajoute aussi le fait que d’entendre Calixte vomir, tout près de moi n’aide en rien et maintenant j’ai des hauts de coeur. MAIS C’EST QUOI CE BORDEL !

    - Naëry, aide moi ! Enlève moi ce truc… s’il te plaît !      

    Oui je crois que j’ai poussé un cri d'hystérique. Je supporte beaucoup de choses mais les gens qui vomissent à côté de moi… OH CA NON, je ne supporte pas ça du tout. J’ai la main devant la bouche mais j’ai du sang sur la main. Un nouveau haut de coeur, je vais jamais tenir, jamais… Une fois dégagée, enfin je crois. K’awill saute direct sur moi. Prêt à me sauver de cet ennemi. Bon, ce n’est pas bien ce que je vais faire mais il va me servir de serpillère pour l’occasion. Je frotte mon visage sur son flanc pour enlever le maximum de sang mais l’odeur… c’est trop tard. Je rejoins Calixte dans un coin de la pièce pour vomir mon fameux petit goûter soignement préparé par Lin. Mes gâteaux à la cannelle et mes cannelés de la Toque… Ils étaient trop bons, c’est si cruel de les recracher…J’attrape une gourde, boit quelques gorgés et je me dis qu’un truc, une herbe, je ne sais quoi pourrait me faire passer ça… Non je crois que j’ai rien de tout ça dans mes besaces. Je vois juste le regard de Naëry. Il a quoi lui ? Pourquoi il a l’air de rigoler de la situation ? Non, je ne sais pas… enfin si j’ai peut-être une hypothèse… mais je vais retrouver blondinet.

    -  Calixte, ça va mieux ???  

    Super la pote. Tu viens de vomir tes tripes et tu lui demandes si ça va mieux. Le pauvre coursier, il n’a pas l’habitude de voir des cadavres peut-être. Je ne dis pas que j’ai l’habitude mais j’ai vu une bande de charognards dans la Grande forêt se faire des festins avec tout et n’importe quoi, plus rien ne m’étonne.




    La cabane Carci111
    Naëry WigLe Lynx conteur d'Origamis
    Naëry Wig
    Informations
    Re: La cabane
    Sam 7 Nov 2020 - 21:13 #
    La cabane
    ─ avec Carci & Cal

    La pluie battante, une forêt, et une cabane perdue au milieu des arbres. Si on m’avait vendu la journée comme ça je ne me serais peut-être pas aventuré jusque là. Ça me rappelle la tempête que nous avions essuyé avant d’arriver au temple avec Calixte et Adrian, à croire qu’une fois n’est pas coutume. Mais cette fois, personne pour nous accueillir et nous offrir l’hospice. Pas de vêtements secs, tout comme Calixte je troque mes chaussettes imbibées contre celles du soltisce, et j’enfile le cache nez de la même matière.

    Il fait sombre, je sors mon orbe lumineux avant de pénétrer dans ce lieu désert. Un rapide coup d’œil indique que le logement est abandonné depuis un moment. Quoique … des traces de pas désordonnées dans la poussière se font trop nombreuses à mon goût. Combien de personnes sont passées par là ? Les empruntes semblent être identiques, sourcil froncés je m’apprête à les comparer lorsque le grincement de la trappe ouverte par Calixte me stoppe dans mon inspection.

    - T’as peur de rien Psolie., dis-je d’un ton neutre maintenant habitué à le nommer par son nom d’alter féminin lorsqu’il use du SAPIC.

    L’espion pénètre prudemment, il est vrai que le silence rassure sur la tranquillité. Sans compter sur l’absence de mobilier ou autre affaire montrant signe de vie. Nous le suivons de près, mieux vaut ne pas se séparer. Et il faut bien l’avouer, la curiosité l’emporte sur la méfiance.
    Des étagères avec des bouteilles, une cave sans nul doute. C’est qu’il tenait à sa vinasse le type qui les a stocké là, du grand cru ! Qui a visiblement tourné vu l’odeur aigre qui s’en échappe.

    - Certains aiment se reclure. répondis-je au blondinet sans grande conviction.

    Une porte en bois se trouve au fond de la pièce, je m’y dirige et lorsque je l’entrouvre un courant d’air s’en échappe, me filant un frisson des plus désagréables. Était-ce lié à l’humidité de mes vêtements ou à l’inquiétude qui commence à tenailler mon ventre ? Pire encore, la trappe se referme derrière nous, comment un courant venant du bas peut rabattre le bois ouvert vers l’extérieur. Une rune apparaît sur l’issue, plus de doute, la magie nous entoure, confirmé par mon sceau magique qui s’illumine.

    Cal tente de rouvrir la trappe. Je le regarde faire avant qu’il ne chute en arrière. Je le rattrape prestement avant de repartir dans la seconde pièce à la recher de quoi que ce soit pour nous sortir de là. J’enjoins Carci à regarder ce qu’il y a dans l’armoire alors que je fouille une commode où je découvre une collection de morceaux humains soigneusement rangés.

    - Carci, penses-tu qu’on nous refait une blague?

    Je fais référence à l’année précédente, d’ailleurs en y repensant c’était à la même période, les habitants du village perché avaient monté une scène d’horreur avec des monstres plus terrorisants les uns que les autres. Fichue tradition ! Un bruit de
    L’aventurière me répond par un cri hystérique, je me retourne promptement pour l’apercevoir coincée sous un corps nu. Cal ne met pas longtemps à aider notre amie, je lui prête main forte. Quelle horreur ! Du sang coagulé badigeonne Carci, la femme – du moins ce qu’il en reste – a été mutilée il n’y a pas si longtemps. Le garde vomit, suivi de peu par la poivre et sel. Je me retourne pour ne pas les rejoindre dans cette galette géante. Retenant ma respiration, je cherche rapidement une pastille nausipause. Ça doit bien être efficace dans cette situation. Effet psychologique ou non, je sens les spasmes se calmer.

    Je prends le temps de regarder le corps, était-il réel ? Je me concentre, mon tatouage me permettant de voir à travers les illusions ne s’activent malheureusement pas. Pris de crainte, j’observe le reste de la pièce avec plus d’attention.

    - Cal, essais de rouvrir la trappe si tu peux. Carci, aide moi à chercher un talisman ou quoi que ce soit qui pourrait annuler la magie environnante.

    L’heure n’est plus à la bienséance, il faut que nous partions d’ici. Je m’approche prudemment du tas de chiffon pour les défaire un par un, peut-être cache-t-il quelque chose en dessous ?

    code ─ croquelune

    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
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    Re: La cabane
    Sam 7 Nov 2020 - 23:13 #

    La cabane Rphall12

    Il n’aurait pas dû se laisser tenter par les gâteaux – les cannelés avaient été jalousement et fièrement gardés par les mains de sa propriétaire – proposés comme encas par Carciphona quelques heures plus tôt, et il n’aurait pas dû céder à l’envie de reprendre une poignée de baies de divinam délicatement emballées dans sa ceinture d’espion tout le long du trajet jusque-là. Mais il semblait que non seulement le SAPIC rendait son pied plus hésitant, mais en plus il lui ouvrait l’appétit pour un tas d’aliments incongrus. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas replongé dans son addiction aux petits fruits, mais ces quelques minutes au féminin avaient déjà dévalisé ses réserves. Chose que regrettait actuellement son estomac se contractant spasmodiquement, son palais agacé par l’acidité des mets partiellement digérés comme le flot de bile l’accompagnant, et son odorat déjà malmené par le mélange agressif du métal du sang et de l’aigreur de la chair en décomposition. Retenant un dernier haut-le-cœur, Calixte s’écarta de ses amis aussi rapidement que ses jambes tremblotantes le lui permirent. Le corps mutilé qu’avait reçu Carciphona et qui gisait à présent à côté d’eux ne faisait rien pour l’accommoder, et les propres renvois de la Saphir entretenaient l’idée d’un bis repetita pour ses viscères. S’appuyant contre l’une des poutres courant le long du mur, le coursier ferma les yeux et força sa respiration à se calmer. Ses sens à faire abstraction de la scène d’horreur sur laquelle ils venaient de s’engager. Et comme le calme analytique de l’action s’étiolait peu à peu pour faire à nouveau place à une panique plus viscérale, il se répéta les exercices de méditation appris avec Lichael.

    Avant de sursauter à l’approche de Carciphona.

    - Il faut qu’on parte. On signalera l’endroit à la Garde, mais il faut… son regard fiévreux évita soigneusement le décor vermeil de la salle et se posa sur la silhouette tout aussi pourpre de l’aventurière. Il faut qu’on s’en aille. Je…

    Et vraiment, l’espion n’était pas des plus émotifs à la vue du sang. Son travail officieux l’amenait à rencontrer tout un panel de situations répugnantes voire révoltantes. Mais il y avait là, dans cette cabane trouvée fortuitement sur leur chemin en pleine tempête, quelque chose qui lui hérissait le poil. Qui diffusait au plus profond de sa chair une peur insidieuse. L’apparition du glyphe les retenant prisonniers n’avait fait qu’attiser cet effroi, et la découverte de cette salle de… de quoi, d’ailleurs ? Sa première impression avait été d’entrer dans une boucherie secrète, dont ils outrepassaient clairement l’accès, et ses yeux avaient évité d’y voir l’ampleur des monstruosités présentes. Comme le protégeant a minima de l’horreur. Mais maintenant qu’il ne lui restait plus grand-chose à rendre de ses intestins, et que la surprise première était passée…

    - Rouvrir la trappe ? répéta-t-il en tournant un œil agacé vers Naëry. Pourquoi penses-tu que j’ai dit que la rune ne m’aimait guère juste après avoir glissé de l’échelle y menant ?!

    Sa voix déjà plus aiguë que d’ordinaire sous cette forme lui parut encore plus mordante sous le coup de l’émoi, et il secoua doucement la tête pour reprendre contenance. D’une main distraite, il caressa le crâne de K’awill qui semblait s’inquiéter de son ton peu commode.

    - Pardon. Cette pièce me… met mal à l’aise. Et pour tout l’amusement qu’il me procure, je crois que le SAPIC me cause quelques désagréments particulièrement pénibles dans ce type de circonstances.

    Circonstances qu’il ne pensait pas avoir à affronter au détour d’une mission avec les deux aventuriers, mais qui auraient pu faire l’affaire de l’une de ses assignations officieuses, tout comme de ses courbes actuelles. Il était à la fois bon de savoir que ces dernières toléraient finalement peu les odeurs trop riches en hémoglobine, mais aussi agaçant de constater qu’il ne pourrait donc probablement pas utiliser son visage féminin autant qu’il l’avait espéré. Mais peut-être que son corps s’habituerait peu à peu au produit, et que tous ces émois ne seraient bientôt plus qu’un mauvais souvenir, le laissant alors libre dans l’utilisation de cette facette. Et peut-être qu’en dehors du mélange désagréable de ces affections, faisant le lit de son effroi, il y avait bien là, dans cette macabre pièce, un élément particulier – magique ? – entretenant cette peur indicible qui lui était si inhabituelle.

    - Je ne pense pas que ce soit une mauvaise idée mais… essaie de la rouvrir. Ou Carci, après tout Saphir et probablement plus capable que nous sur les épreuves de force, proposa-t-il avec un sourire à la fois contrit et fier pour la jeune femme, car il était désolé de déléguer sa tâche comme il était heureux qu’elle eût atteint ce titre bien mérité. Ou K’awill. Je retenterai après, si vous n’y arrivez pas non plus.

    A mesure que les mots passaient l’orée de ses lèvres, la panique ayant saisi son âme paraissait s’alanguir davantage. Peut-être enfin retrouvait-il ses esprits. Ou que la présence solide et affable de la loutre géante sous ses doigts l’aidait à se défaire du voile de la peur. Comme Kaname lui manquait. Et comme il était heureux qu’elle ne fût pas là pour contempler cette scène d’horreur. Poussant un dernier soupir, il saisit par prudence l’une de ses lames retours, et s’avança vers le cadavre que Naëry avait délaissé. Une nouvelle vague de nausées le prit, et il s’affala plus aux côtés de la mutilée qu’il ne s’agenouilla vraiment. Forçant ses habitudes d’espion à reprendre le dessus sur ses émois, il passa un doigt et un regard attentif sur le corps décharné.

    - Une femme, jeune, grimaça-t-il. Dont les multiples… lésions ne peuvent pas avoir été auto-infligées ni été réalisées par une quelconque créature sauvage. D’autant plus si elle a été… rangée dans ce placard. Les marques autours des poignets suggèrent qu’elle a été entravée de ses mouvements lors de…

    Lors de quoi ? Ça n’était pas un simple travail de boucherie qui avait été effectué là. Non, il y avait ici l’intention d’avilir, de faire souffrir, de collecter. Une intention de torturer. Une intention toute humaine. Et le corps…

    - Elle est chaude, encore. Et le sang coule encore des plaies, réalisa enfin Calixte dont l’esprit, revenant à un fonctionnement plus usuel, s’affranchissait un peu de l’aveuglement de l’affolement. Le meurtre est récent ! Et peut-être que le meurtrier… !

    Le tapi de poussière de l’étage, uniquement perturbé par la présence de traces de pas fraiches, lui revint en mémoire. Se détournant du cadavre, il chercha des yeux ses camarades dans l’obscurité partiellement réduite par les lampes magiques. Son regard accrocha les chaines suspendues aux murs, les seaux remplis de liquides bordeaux à leurs pieds, les restes humains soigneusement conservés dans les bocaux ornant les étagères, les chiffons ensanglantés formant un large tas. Et l’ombre. L’ombre pesante, l’ombre traitresse, l’ombre habitant l’objet de la terreur empoignant ses viscères. Instinctivement, ses doigts se refermèrent davantage sur sa dague.

    - On n’est peut-être pas seuls ! prévint-il ses amis d’une voix inquiète mais portant dans les deux pièces souterraines. Faites attention !

    Carciphona IxchelSaphir trop géniale
    Carciphona Ixchel
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    Re: La cabane
    Dim 8 Nov 2020 - 12:51 #
    La cabane Please10


    Bon ce qui est sûr, c'est que le SAPIC de Calixte rends son estomac plus fragile. Je me posais la question débile si il avait droit à tous les inconvénients des femmes ? Ca serait tellement drôle qu'il subisse ce fardeau mensuel.. J'attends que Lin invente la bague qui permet d'effacer ses aléas, un peu comme la bague anti-mouflet que j'ai mais qui me sert à rien. Un accident pourrait si vite arriver ! Bref, tout ça pour dire que moi, je me tape le sang qui coule le long de ma joue et dans mon dos alors que Naëry n'a rien. Calixte lui a subi la trappe maléfique, vider son estomac ainsi que le mien alors que notre lynx lui nous demande d'ouvrir cette porte maléfique, il est fou !

    Mon esprit toquait à sa phrase quand il me dit si on nous refaisait une blague ? Est-ce pas plutôt lui qui nous faisait une blague ? C’était quoi la chance qu’on se retrouve coincés ici avec des cadavres, du sang tout chaud comme le dit si bien Calixte ? On attendait notre arrivée et pour se venger ou du moins pour la “ blague “, c’est moi qui hérite du corps déchiqueté ? Soit mon meilleur pote avait un drôle de sens de l’humour mais il n’a pas l’air chamboulé comme le coursier enfin non la coursière. Calixte n’était donc pas dans le coup ? Faut que je trouve les autres coupables de cette plaisanterie…

    - Ce n’est pas parce que je suis Saphir que j’ai gagné en muscle !      

    Voilà, c’est gagné, je suis énervée maintenant. Merci Naë ! Je me dirige vers la porte et évidemment, je n’arrive pas à l’ouvrir.

    - Vous voyez, mes petits bras ne sont pas saphirs encore !      

    J’en étais sûre, cette foutue trappe ne s’ouvre pas et j’ai des picotements aux doigts. Je secoue les mains pour faire disparaître la gêne. Lin m’aurait dit qu’on ne devrait jamais toucher à des choses avec des runes mais la coursière n’est pas morte donc je ne risque rien non ?
    Mes deux camarades passent les environs au peigne fin pour trouver des indices. De toute façon, je suis nulle à ce jeu, plus douée à faire des catastrophes qu’autre chose, je demande à K’awill de m’aider avec cette trappe mais il refuse car il me dit je cite “ Porte magique faire peur “. Il a eu l’amabilité de faire en télépathie pour ne pas effrayer les autres. Je frappe alors quelque chose avec le pied et tombe sur un seau qui dégageait une odeur horrible. Je m’accroupis et observe le liquide. Alors soit c’était du sang soit c’était du faux mais drôlement bien fait, du sang animal qui sait. Je soulève le seau avec une force inouïe et une idée saugrenue me vient. Le beau brun n’a rien subit depuis tout à l’heure et vu qu’il est certainement responsable de tout ça, lui aussi va payer la note chez le teinturier !

    Je m’approche tout doucement de lui et Calixte me fait peur avec sa supposition. Il y a des complices ? Il a échafaudé le plan à plusieurs ? Il va me payer, c’est sûr !

    - Evidemment qu’on n’est pas seuls ! le sang est chaud et nous n’avons aucune trace de pas qui mène vers les sorties. Bon qui a déjà tué un Gévaudan ici ? Vous allez voir, c’est assez amusant. Alors on attrape sa sarbacane, on vise les deux yeux puis on prie Lucy qu’on explose son cerveau à l’intérieur !      

    Rien de repenser à cette mission au monastère me donne des frissons. Dans les tréfonds, nous étions pourchassés par un monstre immense qui mange les châteaux en guise de repas mais un gévaudan… ça a le mérite de tuer mais d’une morte lente. Le crocotaupe, un pas et il t’écrase, c’était fait ! Mais avant, je dois résoudre une question primordiale. Je me rapproche du garde à pas de loup et lui demande gentiment.

    -  Je te le redis mais tu devrais rester en femme plus souvent. Tu es... exquise comme ça ! Si j'étais libre bah... j'aurai plein de trucs à te montrer.      

    Je fis un petit clin d’oeil et finit par poser mon seau. Je demande à K’awill de faire jouer ses sens pour voir si il trouve une autre présence dans la cabane.

    -   Si tu as un soucis, fait ton truc bizarre là. Tu sais rentrer dans les cailloux, je rendrais Naëry invisible et on tentera une embuscade mais j’ai une petite idée sur la fin de cette histoire...  





    La cabane Carci111
    Naëry WigLe Lynx conteur d'Origamis
    Naëry Wig
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    Re: La cabane
    Dim 15 Nov 2020 - 18:13 #
    La cabane
    ─ avec Carci & Cal

    En l’espace de quelques instants la tension monte et pas que d’un cran. L’ambiance générale plutôt légère quelques heures plus tôt dans cette forêt vient d’atteindre son parfait contraire. Cal s’énerve lorsque je lui demande de rouvrir la trappe.

    - Okay pardon je n’avais pas compris!

    Maladroit comme il est, sa chute était à mes yeux lié à un pied mal placé. D’habitude attentionné envers ceux qui me sont chers je me retrouve irrité face à cette critique qui se voit appuyée quelques minutes après par la tentative infructueuse de Carci à ouvrir cette fichu trappe. Cependant l’effet renversant subit par l’espion ne semble pas atteindre l’aventurière. Le blondinet est-il si fragile que cela ? Difficile à croire pour un garde.
    Je me mords la joue avant de rétorquer, je sens que quelque chose dans ma réaction n’est pas naturelle. Cette peur ne m’est pas habituelle, enfin, bien sûr que j’ai régulièrement peur, surtout dans ce genre de situation. Mais la perte de contrôle que je subis elle ne m’est pas habituelle.

    - Je crois que cette rune fait bien plus que garder la trappe verrouillée ...

    J’écoute attentivement Cal faire l’autopsie du corps, quelle atrocité. Une peur froide se met à perler sur mon front, les odeurs de sang, de souillure et des rendus de mes deux camarades me donne la nausée. L’effet de ma pastille a déjà disparu pour mon plus grand malheur.
    La Saphir s’énerve d’autant plus lorsque Calixte suggère que nous ne sommes pas seul, je me sens dépassé par les événements.

    - Calme toi. dis-je doucement pour moi-même.

    Je reprends mon défeuillage de chiffon pour tomber sur une main tranchée. Mon premier réflexe est de tourner la tête avec un haut le coeur.

    - Encore un membre ... soufflé-je à mes camarades.

    J’observe très vite le bout des doigts qui ont été brûlé, et dans la pomme un dessin…

    - Regardez, ce n’est pas la rune qui est apparue tout à l’heure? m’exclamé-je dans un espoir.

    Qui sait peut-être qu’en utilisant cette main la trappe pourrait s’ouvrir ! Alors que je pense essayer un détail attire mon regard dans le coin sombre de la pièce, là où la chaîne pend.

    - Tu veux essayer d’ouvrir avec ça Ca …

    Je me ravise de demander à qui que ce soit, me rappelant la réaction venimeuse des minutes précédentes. J’emmitoufle le membre dans un des chiffons avant de le laisser au soin du garde afin qu’il examine plus en détail les lésions. Il semble bien plus expert que moi.

    - Pourrais-tu déterminer la manière dont il a été … coupé ? Arraché ? ... Je réprime une remontée, changeant de sujet pour retrouver ma contenance. Quelqu’un si connaît en magie et en rune? Carci, Lin t’aurais pas avouer un secret qui nous sortirait de là ?

    Lin ! J’aurais bien aimé que l’enchanteresse soit avec nous. Allant dans le coin de la pièce, j’y découvre un tout petit établi où des outils accrochés sont aussi ensanglantés que le reste de la pièce. Sur la plupart un liquide poisseux mais l’un d’eux présente de la chair encore fraîche, sûrement l’instrument de torture qui a servi à défigurer le corps de la jeune femme.

    - Dites moi que c’est un cauchemar … murmuré-je encore une fois pour moi-même.

    code ─ croquelune

    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
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    Re: La cabane
    Dim 15 Nov 2020 - 21:46 #

    La cabane Rphall12

    Visiblement Carciphona n’avait pas eu plus de chance que lui pour ouvrir la trappe, et ce même avec l’aide de K’awill, mais Calixte ne fut guère déçu de la voir revenir à ses côtés aussi vite. L’avoir à nouveau dans son champ de vision avait quelque chose de rassurant, à la fois parce que la jeune femme était pleine de ressources, mais aussi car le coursier s’inquiétait toujours plus que l’un d’eux finît comme le malheureux corps mutilé du cadavre gisant à quelques pas. Pour toute sa confiance dans les capacités de ses amis aventuriers, une peur viscérale le saisissait à l’idée que leur intégrité physique pût être menacée. En dépit de ses propres maigres compétences martiales – ce qui était assez ironique pour un garde – il couvait d’un œil protecteur ses deux camarades et était prêt à les défendre bec et ongles au besoin.
    L’attention de Carciphona lui arracha un petit sourire, et il lui adressa un regard gratifiant tandis que Naëry lui tendait un paquetage sanguinolant.

    - Si tu étais libre, nul doute que j’aurais apprécié tes conseils et démonstrations. Enfin, j’ai déjà eu un bel apprentissage en la matière, poursuivit-il sans pouvoir s’empêcher de glisser un regard plus pétillant vers l’aventurier qui s’éloignait à nouveau.

    Déballant le drap souillé que ce dernier lui avait remis, Calixte accusa une nouvelle vague de nausées.

    - Pour les cadeaux on repassera, hein, grimaça-t-il en se forçant à l’analyse mécanique du membre. Coupé oui, je pense. Les chairs ont des bords assez nets. Même si elles ont-elles aussi été tourmentées. Pré ou post mortem, je ne saurais dire. Luz le pourrait.

    Une main furtive sur son épaule lui fit relever les yeux pour adresser un regard interrogateur à Carciphona qui… qui ne pouvait pas avoir été celle requérant son attention, car elle s’était à nouveau quelque peu éloignée en compagnie de K’awill pour prospecter davantage la pièce. Et Naëry… Naëry était encore au-delà de la Saphir, étudiant le coin opposé de la salle. Un frisson parcourut l’échine du coursier, et il fit brusquement volte-face, armé de sa lame retour et du membre arraché. Le balancier soudain de sa lampe magique diffusa une lueur toute vacillante contre les étagères se présentant alors à lui, laissant quelques ombres sournoises évoluer contre les reliefs des parois et du matériel, agaçant son imagination alerte. Le cœur battant la chamade, le souffle suspendu, il parcourut d’un regard fiévreux les rangées de bocaux remplis de restes humains, les estafilades obscures entre le mobilier, et les recoins tapis de ténèbres aux arrêtes des murs.

    Il n’aurait su dire ce qui l’avait poussé à bouger en direction de l’immobilité apparente mais traîtresse, mais son pas hésitant l’amena à s’avancer lentement entre les étagères. Les yeux à l’affut du moindre mouvement, les doigts fermement serrés sur son arme, il s’hasarda un peu plus dans l’ombre des meubles lugubrement garnis. A la faveur de l’obscurité, le glyphe tracé dans la paume du membre arraché sembla luire davantage, et il marqua une pause incertaine. La rune n’était pas exactement la même que celle qui l’avait repoussé lorsqu’il avait tenté d’ouvrir la trappe, mais elle semblait briller de plus en plus à mesure que…

    Il sursauta à nouveau à la pression chaleureuse contre sa nuque, brandissant automatique sa dague alors que ses yeux s’écarquillaient pour fouiller les ténèbres qui lui faisaient face. Mais seule l’immobilité surnaturelle du mobilier s’offrit à lui. Ainsi que, au détour de l’étagère à présent sur sa droite, un petit passage ouvert dans le mur.

    - Il y a une autre issue par ici, déclara-t-il d’une voix vacillante à Carciphona et Naëry.

    Peut-être allaient-ils pouvoir quitter ce lieu d’horreur. Ou peut-être en rencontreraient-ils davantage. Lucy avait rarement penché en sa faveur, et le coursier doutait que cette occasion la rendît plus clémente à son égard. Laissant le temps aux aventuriers de finir leurs explorations de leur côté avant de le rejoindre, il s’avança un peu plus, seul, vers le passage dissimulé derrière les rangées de bocaux. Etroit, arrivant à mi-hauteur du garde, il était cependant entravé par une lourde grille en ferraille. Et cela n’aurait pas dû gêner l’espion qui avait l’habitude d’utiliser son pouvoir pour outrepasser ce type de difficulté, mais lorsqu’il tenta de fusionner pour franchir l’obstacle, une nouvelle magie s’opposa à lui. La source de celle-ci ne fut pas difficile à trouver, et bientôt ses yeux curieux se posèrent sur le petit glyphe rougeoyant sur l’une des branches de la grille. Le même que celui ornant le membre arraché qu’il tenait encore dans sa senestre. Intrigué, l’anticipation prenant le pas sur l’effroi qui n’avait pas dessaisi sa chair depuis leurs macabres découvertes de plus tôt, Calixte ne résista pas à la tentation d’apposer la main découpée contre la rune, et laissa s’échapper une exclamation enthousiaste lorsque la grille s’effaça par enchantement du passage.

    Une présence dans son dos l’avertit qu’il avait été rejoint par Carciphona et Naëry, mais lorsqu’il tourna la tête pour partager sa découverte avec ses camarades, il fut soudainement précipité à travers l’issue momentanément débloquée. S’affalant lamentablement contre le sol de terre battue, il lui fallut quelques secondes pour démêler ses membres, se débarrasser du goût sablonneux ayant investit sa bouche, et remettre un peu d’ordre dans ses pensées. Après quoi un sentiment pressant d’inquiétude lui fit tourner la tête vers le passage qui, évidemment, s’était refermé. S’astreignant au calme, faisant fi des battements de son cœur s’emballant à nouveau, l’espion posa à nouveau le membre découpé qu’il possédait encore contre la grille. Qui ne bougea pas d’un iota. Le geste de plus en plus brusque, et de plus en plus affolé, il répéta l’opération sur toutes les parcelles des barres de fer. En vain. Et, évidemment, le bras était trop large pour s’immiscer entre les interstices.

    - Je n’arrive plus à… commença-t-il d’un ton cédant peu à peu à la panique.

    Un souffle. S’immobilisant tout à fait, Calixte retint sa respiration. Il n’avait pas prêté attention à l’endroit où il avait atterri, bien plus préoccupé par l’idée d’ouvrir le passage pour les aventuriers – ou pour faire demi-tour – mais là, à quelques pas de lui, il en était certain, quelque chose respirait. Et se rapprochait.

    Sans réfléchir davantage, cédant à la terreur, le garde fit la première chose instinctive pour lui : il fusionna dans le torchon souillé.
    Carciphona IxchelSaphir trop géniale
    Carciphona Ixchel
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    Re: La cabane
    Lun 16 Nov 2020 - 9:49 #
    La cabane Please10


    Me calmer ? Mais je suis méga, super, archi méga calme là non ? Ca ne se voit pas ? Bon peut-être que je suis un peu à cran mais cette situation ou cette rune fait quelque chose, je n’en sais rien… Calixte procède à l’autopsie et je me dis qu’il a bien du courage de regarder ça de si près. Moi d’ici, ce que je vois qu’elle est morte et pas de façon naturelle ! Je ne serai jamais une super légiste mais jouer la garde sexy à la voix suave, ça je sais faire enfin je crois. Lieutenant Ixchel, à votre service ! Je me secoue la tête pour arrêter de penser à cette scène de mon imagination et me concentre sur les environs. L’ambiance était macabre, mes deux camarades fouillent dans chaque recoin et tombent sur des runes parsemées un peu partout. Cette lueur rouge m’attire et je déteste la magie. Je me rappelle encore et encore des effets néfastes des runes autre que celles qui étaient tatouées sur le bras. Machinalement, je regarde si les miennes réagissent mais rien, je lâche un soupir de soulagement.

    Naëry me demande si on parle de runes sur l’oreiller et sans retenir le fond de ma pensée, je finis par lâcher.

    -   Nous avons que ça à faire… parler de runes… Est-ce que tu parles de mycoses avec Luz toi ?    

    Je mets la main devant la bouche, surprise de mes paroles. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Du sang continue de couler le long de la joue et je me dis qu’un bain me ferait le plus grand bien. Calixte nous interpelle, il a trouvé une autre issue. Est-ce qu’on est sauvé ? Ce serait bien qu’on sorte d’ici avant qu’on finisse à la petite cuillère ou autre bain de sang. La grille finit par disparaître pour notre plus grand bonheur. Mais comme à notre habitude, rien ne se passa normalement, le garde tombe, j’ai l’impression de le perdre des yeux, les runes brillent, je vois rouge.

    -   Calixte !    

    Mais je le vois de nouveau, au sol mais la grille nous barrait la route.

    -  Naëry ! Calixte est bloqué.      

    La panique s’empare de moi surtout quand je vois ses choses, je ne sais pas ce que c’est, j’entendais un souffle dans la pénombre. Il faut que je fasse quelque chose, je vois des orbites jaunes qui s’avancent. C’était près du sol et je prends la seule arme qui me vient à l’esprit. Calixte fusionne avec le torchon, seule chose qu’il avait trouvé à porter. J’attrape le seau plein qui était à quelques pas derrière moi. Evidemment, vous connaissez ma chance ? Je me baisse, attrape la anse qui se décroche du seau en bois. Tout le contenu se déverse sur la personne qui était entre moi et la grille…. Naëry… En plus d’avoir tout renversé sur lui, on peut ajouter à cela que je l’ai à moitié assommé avec mon arme blanche.

    -  Je suis désolée...    

    Mais avant que je m’inquiète plus de son sort, je me concentre sur Calixte. La petite bestiole se trouve être un ombre. Pas très dangereux mais ça serait capable de passer à travers les barreaux. La question que je me posais était si j’abimais le torchon, est-ce que le garde souffrait ? On n’avait jamais parlé de cette partie de son pouvoir. J’aurai pu prendre mon arbalète, visée et ramener le bout de tissu mais j’avais aucune certitude. Je prends alors mon courage à deux mains et passe le bras à travers les grilles, essayant d’attraper Cal-Torchon...




    La cabane Carci111
    Naëry WigLe Lynx conteur d'Origamis
    Naëry Wig
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    Re: La cabane
    Lun 23 Nov 2020 - 12:24 #
    La cabane
    ─ avec Carci & Cal

    - Nous avons que ça à faire… parler de runes… Est-ce que tu parles de mycoses avec Luz toi ?

    Carci vient de me tuer sur place. Je me retourne lentement pour virer un regard aussi sombre que le reste de cette pièce sur la Saphir. Et bien oui, nous discutons aussi de nos métiers et hobbies respectifs ! J’ai bien envie de lui rétorquer que je ne passe pas ma vie au lit avec mon amante, mes yeux dérivent sur la silhouette de Calixte au doux souvenir d’une valse à mille temps. A bien y réfléchir Lin habite la ville aquatique, les deux femmes n’ont sûrement pas la chance de pouvoir se côtoyer aussi souvent que Luz et moi le pouvons. Je retourne à ma lugubre exploration sans dire mot.

    La voix de l’espion résonne de son exclamation. Une autre issue ? Je me dirige prudemment vers le duo, Caci ayant été plus rapide à le rejoindre. Il utilise la main coupée comme clé pour ouvrir la grille, la rune du membre et celle du barreau de fer s’illuminent d’un parfait ensemble avant qu’un souffle annonce l’ouverture du nouvel espace. Je suis bien plus intrigué par cette grille qui disparaît tout bonnement. Ce lieu empeste la magie, je n’ai rien contre elle en temps normal, seulement le temps ici est tout sauf normal. Et la magie est tout sauf notre alliée. Je ne suis pas assez rapide pour appeler à la prudence lorsque Cal disparaît à son tour dans la cavité. J’aperçois son regard interrogateur, ne sachant lui même ce qu’il lui arrive.

    Un effroi s’empare de moi, happé par les ténèbres le corps de l’espion se retrouve entravé par cette grille qui réapparaît au moment où je me jette à sa suite. Le terrible souvenir de la disparition de Krysta me hante à nouveau, les tentacules l’accrochant et l’entraînant loin de la vie. Je refuse que cela recommence ! Saisissant les barreaux de métal comme pour m’assurer de leur véracité je force quelques secondes avant de me relever pour trouver de quoi dégonder la barrière. Un liquide poisseux et froid m’enveloppe sous un choc à la tête. Je vacille un instant avant de comprendre ce qu’il se passe dans le « Je suis désolée... » prononcé par l’aventurière poivre et sel.

    Mon coeur bat la chamade, une répulsion de dégoût traverse tout mon corps, je suis à deux doigts de vomir. L’odeur aigre envahit mes narines, le fluide dégouline dans mon dos. Il n’y a rien, rien à part ce tas de torchon tout aussi crasseux pour retirer cette immondice de mon corps. La vue des bout de tissu me rappelle Calixte toujours emprisonné, la peur pour mon camarade prend le dessus et ma concentration se focalise sur ce qu’il se passe. Le chiffon qui entourait la main coupée se met  tortiller et à ramper vers le bras tendu de Carci. Je n’ai pas de mal à deviner ici la fusion de l’espion dans le tissu. Assommé par le seau cette scène m’a échappée.

    L’ombre derrière lui semble plus qu’intrigué par l’étoffe mouvante et prêt à sauter dessus. Rapidement j’attrape la chaîne au fond de la pièce, l’adrénaline du moment me fait oublier la lourdeur de l’objet. Je claque métal contre métal la chaîne sur la grille. Déstabilisé, l’ombre stoppe son action pour poser ses yeux jaunes sur ma silhouette. Un étrange grondement résonne, Carci retire vite son bras, le morceau de textile fermement tenu dans son poing. L’ombre finit par décamper via une sortie en dehors de notre champs de vision. Le désespoir m’envahit, la main permettant d’ouvrir la grille étant restée coincée de l’autre côté, nos chances de trouver une autre issue viennent de s’amoindrir.

    Le liquide collant dans ma nuque me rappelle mon triste sort, K’awill refuse de me servir de serpillière, j’attrape alors un chiffon du tas éparpillé, utilisant celui qui me semblait le moins souillé. C’est alors que je les aperçois, les petites runes brodées dans le coin de chaque lambeau de tissu.

    - Là, des runes partout! soufflé-je à mes camarades.

    Je les invite à découvrir chaque rune à mes côtés, il doit bien il y avoir celle de notre libération ! J’attrape mon sac pour en sortir mon carnet et son fusain dans le lourd silence de notre nouvel espoir. Je ferme les yeux pour faire appel à mon eye memory et dans un parfait souvenir la rune scellant notre macabre trouvaille se dessine sous mes paupières. Je retranscris le glyphe sur le parchemin pour mieux nous aider à l’identifier sur les touailles.

    Un, deux, trois … nous jetons les tissus sans intérêt les uns après les autres. Cal souffle d’affliction, je le regarde peiné. Mes yeux s’arrêtent sur sa lèvre inférieur, et me rapprochant soudainement ma main se pose sous son menton. Le garde ouvre de grands yeux interrogateurs et sa respiration s’accélère. Se geste me rappelle notre dernière rencontre sous les traits de l’ASPIC, mais la tournure des évènements cette fois sera bien différente. Mon pouce carresse sa lèvre et un sourire presque fou traverse mon visage.

    - La rune de la trappe est sur ta lèvre!

    Par quelle magie s’est-elle retrouvée là ? Du coin de l’œil je distingue la loutre géante jouer avec un bout de tissu et je crois comprendre. Attrapant le réceptacle de notre ami quelque instant plus tôt je le regarde sous toute les coutures pour n’apercevoir aucune broderie.

    - Je crois que la rune a changé d’hôte lors de ta fusion Psolie …

    Et la suite des évènements va me faire comprendre quelques jours plus tard en me remémorant cet affreux souvenir pourquoi K’awill était si content.

    - Trouvé dessins magiques pareils! s’exclame l’animal en posant le tissu dans sa gueule sur la chaîne de fer.

    Une rune différente et aussi rouge que les premières s’illumine dans les airs pour donner vie au serpent de métal que j’ai décroché du mur quelques minutes auparavant.

    K’awill, pourquoi ?

    code ─ croquelune

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    Re: La cabane
    Mar 24 Nov 2020 - 10:11 #

    La cabane







    Alors que vous êtes dans ce petit passage en train de vous amuser avec ces runes macabres, vous entendez le bruit d'une trappe que l'on ouvre... et que l'on referme. Puis des bruits de pas et le grincement du bois des escaliers... Quelqu'un est en train de descendre.. Par là où vous êtes arrivés. C'est comme un seul homme que vous l'entendez arriver et que vous vous préparez en conséquence.

    La porte de la salle de torture grince légèrement en s'ouvrant et un homme apparaît dans l'embrasure. Il est livide et maigre comme un clou. Torse nu, vous voyez apparaître ses cotes et vous êtes certains que s'il était de dos, vous pourriez compter ses vertèbres. Ses joues sont creusé, de grosses cernes noires soulignent ses yeux globuleux. Il ne porte qu'un fin pantalon tout abimé. Il est chauve et imberbe, sa maigreur en est presque effrayante. Ses membres semblent atrocement longs et il vous cherche du regard. Est-il amical ? Ou non ? En tout cas vous êtes suffisamment méfiants pour ne pas lui demander cependant il vous cherche. Vous le voyez ouvrir la bouche et un  faible son sort de ses lèvres :

    - Où... êtes vous... qui... ma tendre... tendre Lisa...

    Il s'approche doucement du cadavre de la femme et lui caresse la tête comme une mère ferait à son petit. Non, l'homme n'est pas net.

    L'un de vous décide de passer à l’assaut, c'est le moment où jamais, s'il est le propriétaire de cette cave, de le neutraliser. Mais alors que votre lame le taillade et que ses plaies commencent à saigner... il n'a pas de réaction. Il tourne sa tête dans votre direction, qu'il vous voit ou non, et vous voyez ses plaies se refermer petit à petit... Alors que vous, vous sentez des brûlures là où vous l'avez coupé. Des brulures qui se transforme en griffure et votre propre sang coulent des plaies qu'il vous a transférer...

    - C'est vous... qui avez... fait ça à ma... Lisa... vous allez le... payer

    Il se lève doucement et s'approche de l'armoire où il en sort un énorme couteau. Visiblement prêt à venger sa belle.


    HRP : Vous l'aurez compris, cet homme est capable de transférer les blessures qu'il reçoit à son assaillant. Il a l'intention de vous tuer (au mieux) C'est à vous de le jouer comme un PNJ en soyant fair-play dans l'auto-modération ! Bon courage !
    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
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    Re: La cabane
    Mar 24 Nov 2020 - 16:41 #
    Désorienté par l’atmosphère oppressante, les relents métalliques émanant des deux aventuriers tous deux peints d’hémoglobine, le toucher chaud du pouce contre ses lèvres, les multiples runes qui se découvraient à eux, et K’awill animant par mégarde l’une des chaînes décrochées… Calixte mit un temps pour comprendre que le bruit que ses oreilles percevaient en arrière-plan était celui du bois grinçant sous l’effort. Celui de la trappe, qui s’ouvrait avant de se refermer. L’échelle courbant sous le poids d’une créature. Le même bruit que celui qui les avait accompagnés lorsqu’eux-mêmes s’étaient aventurés dans le sous-sol un peu plus tôt. Mais sa chair s’en souvint avant ses méninges, et la sensation d’effroi qui le tenait depuis déjà quelques longues minutes s’accentua davantage, accélérant le rythme de son cœur, rendant celui de sa respiration irrégulier, et dressant les poils de sa peau. Instinctivement, les doigts du garde retrouvèrent le manche de sa lame retour, et son corps pivota vers l’entrée de la pièce, les muscles prêts à bondir. S’il sentit Carciphona et Naëry s’alarmer eux aussi, les sens obnubilés par le nouvel arrivant il ne s’en préoccupa guère.

    Dans un grincement de porte annonçant la poursuite de leurs mésaventures, celui-ci se présenta à eux. Les lueurs vacillantes de leurs lampes magiques n’étaient déjà pas très flatteuses, mais le corps de l’homme les ayant rejoints tenait tout de même plus du cauchemar que de la norme. Un squelette vivant aurait été moins terrifiant. Il y avait là, le long de cette chair maltraitée, de ces membres interminables, de ces doigts en crochets, de ce regard hagard, un furieux parfum de folie. D’absurde. De danger. Sa main agit avant qu’il ne le réalisât tout à fait, et ses doigts trouvèrent la poignée de sa deuxième lame retour tandis que la première filait pour entailler la peau de l’homme. Elle pénétra la jonction de l’épaule droite de l’inconnu, lui faisant accuser un léger mouvement vers l’arrière, avant d’aller se perdre quelque part dans les ténèbres. Les postures incohérentes de l’homme avaient fait manquer à l’espion sa cible cervicale, et il contempla aussi étonné que l’étrange énergumène la plaie sanguinolente fendant le trapèze de celui-ci. L’homme s’en détourna cependant bien vite – d’aucun aurait même pu assurer qu’il n’avait bronché, la surprise ayant duré moins qu’un battement de cil – comme si l’impact n’était qu’insignifiant, et Calixte allait pour s’avancer et tenter une autre approche – peut-être moins frontale et un peu plus diplomatique – lorsqu’une vive douleur le saisit à l’épaule.

    Sa senestre monta à la racine de son cou, et il retira avec incompréhension ses doigts barbouillés de vermeille au contact d’un point douloureux. D’une tranchée de souffrance. Dans un hoquet incrédule, il plaqua sa main contre cette plaie miroir à celle qu’il avait infligée, recula de quelques pas vacillants pour pouvoir s’appuyer contre la solidité du mur, et posa un regard stupéfait sur la blessure de l’inconnu qui se refermait peu à peu. La suite des évènements se déroula dans un enchaînement un peu trop rapide pour l’espion malmené par les effets secondaires du SAPIC comme l’ambiance oppressante de la salle, et ses actions – ou réactions, vraiment – furent plus le résultat d’instincts maladroits que de réelles réflexions abouties. L’homme décréta soudainement qu’il allait les passer sous la lame de son fort large couteau, et la chaîne animée sembla trouver là un objectif tout à fait acceptable. Et comme tous deux se dirigeaient sur le trio dans un élan vif contrastant avec leur langueur jusque-là, Calixte céda à la panique.

    Sa lame retour traversa la pièce pour dévier le serpentin métallique de sa trajectoire, tandis que ses mains retrouvaient quelques billes de bois et son porte-clefs variable. Il chercha à l’aveugle ses camarades, mais dans ce temps court réservé à l’action, il ne trouva que K’awill qu’il fit fusionner à l’abris de l’une des perles, avant de se glisser lui-même dans l’objet technologique qui avait brusquement grandit pour atteindre un petit mètre de diamètre. Alors que son abri tournoyait furieusement pour avancer vers les deux adversaires, son mousqueton, qui avait crû en proportion, faucha la chaine qui revenait à la charge pour l’envoyer valser contre les étagères remplies de bocaux. Les plateaux basculèrent, le verre éclata en morceaux sous la violence du choc ou lors de sa rencontre avec le sol, et le parterre fut inondé de débris humains comme de liquide de conservation.

    Un coup contre sa sphéricité rappela son attention à l’homme toujours armé de son long couteau, et l’espion hésita un instant face à ce tableau démentiel. La douleur le lançant toujours au niveau de son épaule chimérique, il accusa un moment de lucidité dans sa terreur où il réalisa qu’il ne pourrait blesser cet adversaire-ci sans risquer d’y laisser sa propre intégrité. Alors peut-être… Réaccélérant, le porte-clef variable roula droit sur les restes de « Lisa », et un hurlement de rage le suivit. Distraitement, le coursier pouvait sentir les mouvements furieux de lame passant à côté de sa rondeur, voire rebondissant dans un bruit métallique contre celle-ci. Mais s’il pouvait garder l’attention du forcené sur lui pendant que les aventuriers trouvaient comment le neutraliser… ou tout simplement pendant qu’ils s’échappaient. Car l’espion n’attendait finalement que ça : pouvoir rouler à toute berzingue d’une pièce à l’autre pour remonter à la surface et s’évanouir dans la forêt sans jamais plus faire demi-tour.

    Mais évidemment, cela aurait été trop simple. Et il n’aurait su dire si c’était l’action de l’un de ses amis, ou un éclair d’intelligence fendant le voile de la folie, mais l’homme cessa de s’intéresser à lui pour rediriger sa haine sur les aventuriers.

    - Non ! souffla Calixte depuis son abri.

    Il n’eut cependant pas l’occasion de s’en préoccuper davantage, car la chaine animée avait repris du poil de la bête et s’enroula autour de lui. Roulant désespérément pour s’en débarrasser, le coursier finit à nouveau à travers les étagères qu’il bouscula sans ménagement – et peut-être que l’un des morceaux de verre heurta par hasard l’homme aux prises avec Carciphona et Naëry, car une douleur aiguë lacéra sa pommette – et lorsque son mousqueton réussit enfin à saisir par enroulement, au terme de nombreuses rotations effrénées, une extrémité du serpentin, il changea son axe et ses mouvements de giration pour marteler celui-ci dans le mur le plus proche.

    - Laisse-nous-tranquilles ! haleta l’espion en espérant faire voler quelques mailles ou incruster définitivement celles-ci dans le mur.

    Carciphona IxchelSaphir trop géniale
    Carciphona Ixchel
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    Re: La cabane
    Mer 25 Nov 2020 - 16:07 #
    La cabane Please10


    J’observe tout le sang sur le corps de Naëry et essaye de comprendre comment nous sommes arrivées là. Quelle folie m’a pris de faire un truc pareil. Oui je faisais des blagues de temps à autre mais pas de si mauvais goûts. La colère m’avait pris, son petit sourire et… et voir Calixte coincé puis dans ce chiffon puis je ne savais plus quoi faire. Certains dans la panique, ils font des trucs étranges, moi je balance des seaux. Ce n’est pas aussi classe que certains mais on aura le mérite de se souvenir de cette scène d’horreur…

    Naëry ne semble pas trop m’en vouloir et se met directement dans l’action. Je ne comprends pas trop l’intérêt de prendre un carnet mais je me presse contre K’awill, essayant de le calmer quand l’aventurier a essayé de s’essuyer dessus, ce n’est pas un vulgaire torchon ma loutre, non mais. Il s’extasie et comprend enfin comment fonctionne les runes. Je vous les déjà dit, je suis nulle avec les runes, la magie et tout ce baratin. Ouais bon j’ai plein d’enchantements rien que ma loutre est une source de technologie à elle toute seule mais c’est autre chose. Bref, quoi qu’il en soit, j’essaye de comprendre pourquoi Naëry caresse si sensuellement la lèvre de Calixte, enfin Psolie, enfin blondinet quoi ! Là tout de suite, si on n’était pas dans une cabane abandonnée macabre, la scène serait excitante. Je n’ai même pas eu le temps d’imaginer un quelconque scénario érotique que des bruits de pas s’approchent. Sans déconner, on ne peut pas fantasmer tranquille ici ? Je ne crois pas non… Les pas s’approchent, mes dagues dans les mains, prête à affronter ce qui pourrait bien arriver, puis cette chose… Un homme, enfin c’était avant un homme. Il s’approche du cadavre, certainement sa femme ou non, là n’était la question mais le voilà qui nous saute dessus. On riposte mais c’est Calixte qui subit les conséquences. Le gévaudan était un monstre difficile à terrasser, il se régénère à chaque coup mais… là, on nous inflige nos propres dégâts. Heureusement que je n’ai pas tiré avec ma sarbacane, je serai morte !

    Je reste là, en stand-bye, réfléchissant à tout va. Comment faire pour se débarasser de lui sans se faire tuer ? En temps normal, un coup d’arbalète ou autre, il était mort mais là ? Pourquoi Lucy me fait des trucs comme ça, maintenant je vais devoir réfléchir. Calixte-Psolie commence l’offensive. Iel enferme même K’awill dans une bille. Je cours dans la direction de celle-ci, il manquerait plus que je perdre mon énorme loutre ! Je glisse la bille en bois dans ma poche et retourne auprès de Naë. Calixte s’occupe de l’homme en chargeant comme un boulet dessus. Peut-être ainsi, iel avait trouvé la solution pour ne pas se faire mal en retour. J’étais bien contente que ma monture disparaisse dans cette… pokeball ? Balle ? Que sais-je, il ne risque pas de se faire étrangler par la chaîne animée qui semble drôlement intéressée par nos jambes.

    -  Naë !    

    La chaîne arrive vers nous mais Calixte semble l’attraper en plein vol ou inversement, je ne comprends rien. Entre le mort vivant qu’on appellera Franck pour l’occasion et cette chaîne, je ne sais plus quoi faire ! Le Garde fait un fracas sans nom, projetant des éclats de verre. J’ai failli me faire éborgner avec ses bêtises mais l’homme, lui, il n’a pas réussi à esquiver !

    - Il faut vraiment qu’on part d’ici et vite !    

    Exploser la maison ? Bonne idée, si je fais un énorme trou dans la cloison en bois, ça nous fait un échappatoire non ? Mieux encore, mettre le feu, on brûle toutes ses bêtises mais connaissant ma chance, je vais brûler la forêt avec. Ça aurait été une bonne idée si je maîtrisais le feu. Il y a l’autre là, le chasseur de prime de la Guilde, Janua m’en a déjà parlé, un beau mec qui s’enflamme pour un rien. On dit qu’il peut brûler un Fenrir si on touche à sa copine mais vu que je ne connais pas qui c’est bah… ça serait balot. J’enverrai Lin, elle aussi est un brin dangereuse quand elle le veut ! Mais là encore, ça ne résout pas mon problème, on ne pourrait pas simplement faire un gros trou et l’enterrer dedans ? Non trop simple comme Calixte qui enferme Franck dans la bille ? Mais oui, pourquoi iel n’a pas fait ça ? Iel l’a bien fait pour K’awill pourquoi pas pour Francky ?

    -  Caliiiiixte ! Mets Franck… enfin lui, le tout moche dedans, dans un truc quoi !    

    J’hurle entre les fracas, je ne suis pas sûre qu’iel m'entende, c’était même certain car il se débat encore avec chaînette.

    - Bon… je le ralentis et on fuit ?      

    C’était la seule solution. J’envoi un piège, on le ralentit puis on récupère Calixte et vamos a la playa !

    -  Je m’occupe du piège, Tu m’aides à récupérer Calixte ensuite ?    

    Je fouille dans mon sac et trouve l’une des fameuses boules. J’avais un bon paquet mais je trouve celle que je cherche, un piège pour moyenne proie. Ça va le ralentir un certain temps mais certainement juste ce qu’il faut pour s’occuper du serpent métallique. Voyant que Franck nous charge, je me rends aussitôt invisible, évitant la charge de l’individu mais Näe devient alors sa cible privilégiée. Je lance la boule à un demi-mètre de Franckynou et le piège se déploie aussitôt. Une rune magique s’active et le monstre se voit entraver par des fils invisibles. Il n’était pas arrêté mais il bougeait maintenant comme un petit vieux. On ne risquait rien. J’attrape aussitôt le bras de Näery pour le dégager de l’emprise de l’homme. Je ne le rends pas encore invisible mais voulant éviter de nous faire surprendre, j’attrape le vieux rideau par terre, l’arrache de sa tringle et accroche les pieds de Francky. Je me prends quelques coups mais il ne comprend pas ce qui lui arrive.

    -  Naë, prends un baton, il faut enrouler le serpent bizarre dessus et le jeter.    

    Facile à dire hein ?





    La cabane Carci111


    Inventaire:
    Naëry WigLe Lynx conteur d'Origamis
    Naëry Wig
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    Re: La cabane
    Mer 25 Nov 2020 - 17:59 #
    La cabane
    ─ avec Carci & Cal

    Le temps semble jouer les capricieux. Tantôt il se stoppe à l’approche de cet étrange être lugubre décharné, cadavérique même. Tantôt il se rattrape en s’accélérant sans crier gare lorsque le nouveau venu décide de se venger du cadavre. Un être bien imprévisible, comme la réaction de Psolie qui se jette sur lui dans un élan – je suppose – de survie. Comme quoi l’espion m’échappe encore, je le connaissais plus réservé que dans la réaction vive.
    Un fait incroyable se déroule sous nos yeux, les blessures de Franck – je l’aurais bien nommé Gollum moi – se referme pour se transposer sur le corps de son agresseur. Pas le temps de s’inquiéter pour le garde que le mort vivant quitte sa lenteur pour se jeter sur notre ami. Qui, encore une fois, à le vif réflexe de protéger K’awill dans une bille et lui même dans une boule géante.

    Et voilà Psolie jouant les hamsters, écrasant l’homme avant de se faire poursuivre par la chaîne vivante. Je suis triste spectateur de toute cette scène, mes yeux analysant tout ce qui se déroule sans parvenir à trouver la moindre aide pour nous sortir de là.
    Carci m’interpelle, me sortant de ma torpeur analysante, elle prend les devants son esprit bien plus vif proposant des solutions à l’un et à l’autre. L’homme cadavre se dirige vers nous, enfin vers moi, car mon acolyte disparaît. Tant mieux, elle ne sera guère blessée. Comment arrêter le bonhomme sans s’infliger soi-même les coups infligés ? La Saphir trouve une solution provisoire en activant un piège ralentisseur, et enfin une idée traverse mon esprit.

    - Il faut brûler les torchons!

    Pas le temps de me mettre à l’oeuvre que le serpent de fer se manifeste et m’attaque. D’un revers de ma dague vivement attrapée je dévie l’objet maléfique. Débute alors un combat d’escrimeurs où je tente d’expliquer, entre deux coups, mon plan.

    - Les runes ! Si on ... parade sur le côté, les brûle, elle ne pourront plus ... roulade avant, être actives!

    La chaîne s’enroule autour de ma lame et plus vite encore autour de mon bras. Tel un python il enserre mon membre jusqu’à ce que je lâche mon arme de douleur. L’adrénaline jouant son rôle je me rappelle le bouffadou sur l’atelier longuement scruté avant l’histoire du Caltorchon. Je m’y dirige tant bien que mal en sommant Carci de brûler tous les bouts de tissus qu’elle peut avant que son piège ne fasse plus effet ou que je perde mon bras.
    L’espion sort de sa bulle à moitié sonné, il ne doit plus rien comprendre à ce qu’il voit. Je finis par attraper la barre en métal pour la planter dans une des mailles, coinçant une extrémité du serpent de fer. Et moi avec car il ne semble pas vouloir me lâcher. Je ne sens plus le bout de mes doigts, il est urgent que je me débarrasse de son étreinte. De ma main libre j’active le papyrus vitae, des origamis sortent de mon sac laissé dans un coin, ils se glissent comme ils peuvent entre la chaîne et ma peau, d’un autre mouvement j’active le papyrus titanium qui les solidifie en quelques secondes. Je sens un nouveau liquide couler le long de mon avant bras, cette fois mon propre sang coule sous l’effet de mon deuxième objet de pouvoir. Et de par ma volonté les origamis écarte de quelques millimètres la chaîne, assez pour que je bascule en arrière me libérant de l’étreinte.
    Mon membre tombe dans un bruit sourd le long de mes côtes, il est comme anesthésié. Je m’éloigne rapidement de la chaîne qui s’étend pour me rattraper avant de rencontrer un arrêt brutal grâce au bouffadou, qui, à tout moment va céder à la force du maléfice.

    Francky est toujours au ralenti, les corps s’agitent. Je file droit dans mon sac attrapé ma pierre de feu que je peine à trouver. Pas sûr que nous enfumer soit la meilleure idée qu’il soit, mais avec un peu de chance le psychopathe a laissé la trappe ouverte. Et au pire, maintenant que nous avons compris le fonctionnement des runes – du moins je l’espère sinon je vais tous nous brûler vivant – notre dernier espoir réside dans la lèvre inférieur de cette cher CalPsolie.

    code ─ croquelune

    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
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    Re: La cabane
    Mer 25 Nov 2020 - 23:40 #

    La cabane Rphall12

    La chaine animée ne sembla cependant d’avis de rester bien sagement enfoncée dans le mur, et dès que l’occasion se présenta, elle glissa de la boucle du porte-clefs pour repartir assiéger les aventuriers déjà aux prises avec le forcené. Franck. Gollum. Franclum. Etouffant un juron, Calixte quitta l’abri de son objet technologique et rangea celui-ci. D’ailleurs… où était donc la bille de K’awill ? Un instant le regard inquiet du coursier balaya follement la pièce. Puis il se détourna pour vomir à nouveau entre les débris de verre. Ajoutées au reste, les rotations folles sous sa forme sphérique avaient achevé son estomac. Lorsque son regard se releva enfin de ses derniers renvois, la scène qui s’offrit à lui fût loin de conforter ses tripes.

    Naëry se débattait du serpentin métallique en empruntant la pénible voie de l’utilisation de son propre sang pour se défaire de l’emprise constrictive. Et Carciphona… cherchait à brûler les torchons sous les conseils – ordres paniqués – de son collègue aventurier ? Les yeux de Calixte s’arrondirent davantage, et une faible protestation traversa ses lèvres. Est-ce qu’ils allaient sérieusement enflammer la baraque ? Voire la forêt, s’il s’était arrêté de pleuvoir ? Et s’ils brûlaient effectivement Franclum, ne risquaient-ils pas simplement de s’immoler eux-mêmes ? L’espion n’était pas certain des limites du pouvoir de leur adversaire, mais il était à peu près sûr de ne pas vouloir voir ses amis carbonisés.

    Et peut-être que ce fut sa position en retrait qui lui raviva quelques instincts plus adaptés, ou que le fait d’avoir définitivement vidé ses entrailles avait libéré ses méninges ; en tous cas, peut-être pour la première fois de la soirée, le coursier agît de manière plus réfléchie. Il décrocha l’une des chaines métalliques toujours pendantes, et saisit une petite boite en fer, qui avait chu entre les bocaux, pour la vider de sa collection d’orteils. Et alors que la réapparition de K’awill plaquait Carciphona sous la loutre, bousculant Naëry au passage et retardant ainsi le départ du brasier, Calixte usa de sa fusion glissée pour se rapprocher rapidement du dos de Franclum et, profitant des mouvements ralentis de ce dernier, le fit rentrer dans une bille. S’il avait été de service et muni de ses menottes anti-magie, nul doute que l’affaire eût été d’autant plus confortable. Mais ça n’était pas le cas, et ils allaient devoir se contenter de peu. Il fourra ensuite brusquement la bille dans la boite en fer, puis enveloppa celle-ci dans l’étau de la chaine qu’il avait récupérée. Avant de faire volte-face pour crier aux deux aventuriers :

    - Ne mettez pas le feu ! On peut…

    Mais l’idée échappa tout à fait au coursier, alors que son regard tombait sur une lueur rougeoyante grimpant au contact d’une étagère toujours sur pied. Le temps de quelques secondes, alors que Naëry récupérait d’un geste empressé sa pierre de feu qui lui avait précédemment échappé des mains, Calixte contempla les flammes, médusé. Puis, les automatismes reprenant la barre, ses mains s’activèrent d’elles-mêmes pour trouver un bocal encore intact où il glissa à la va-vite sa boite enchaînée ainsi que les quelques torchons à proximité et, lorsque celui-ci fut bourré de métal et de tissu, il suivit le mouvement des aventuriers pour quitter précipitamment la pièce. Leur folle échappée fût soudainement accélérée par une petite déflagration dans leur dos, les projetant fesses par-dessus tête dans le cellier, et l’espion fusionna par instinct avec le sol de terre battue, avait de réapparaitre, un peu étourdi entre deux rangées de bouteilles.

    - Personne ne brûle ?

    Et comme il semblait que tout le monde avait les poils un peu roussis mais que personne n’avait subi de grosses blessures, Calixte repositionna son bocal-trophée-prison sous le bras, attrapa l’un des excellents vins que ses yeux avaient repérés par habitude, et se releva pour foncer vers la trappe. Un regard vers la salle de torture enflammée lui apprit qu’il allait falloir faire vite avant qu’ils ne s’asphyxiassent ou ne se transformassent sous peu en charbons ardents, et il grimpa d’un pas vif mais vacillant l’échelle menant à l’issue.

    - C’est vraiment pour toi, ne put-il cependant s’empêcher de glisser à Naëry qui l’aidait à se stabiliser sur les marches. J’espère que vous avez tous les deux pris un souvenir de ce merveilleux endroit, ajouta-t-il en levant brièvement sa bouteille.

    Et il embrassa la trappe. Qui, en bonne trappe bien élevée – ne se transforma pas en princesse mais – s’ouvrit dans un grincement. Il n’en fallut pas plus au trio – et K’awill – pour s’extirper de la fournaise et gagner l’entrée de la cabane. Contrastant avec la chaleur du sous-sol prenant feu, l’humidité glaciale du temps maussade qui s’était infiltrée entre les frêles parois les saisit à nouveau, et Calixte frissonna. S’emmitouflant de plus belle dans sa cape en tissu anti-climat, il tourna un regard inquiet à ses camarades de mésaventure.

    - Je n’ai aucune idée de combien de temps il va tenir là-dedans, avoua-t-il en serrant un peu plus le récipient entre ses bras. Il ne peut pas mourir, ni suffoquer, sous cette forme. Dans la bille. Dans la bille, coincée dans la boite, ficelée de chaînes, emmaillotées de torchons, contenus dans ce bocal.  

    L’ambre de ses yeux effectua un aller-retour vers l’orage agitant violemment les arbres au dehors, et le parquet grinçant – crépitant – sous leurs pieds.

    - Techniquement il peut en sortir à tout instant, mais comme son contenant est dans un autre limitant – ne permettant pas ? – sa sortie… je ne sais pas trop. Et je ne suis pas tellement d’avis de le balancer dans le brasier ; imaginez que celui d’entre nous qui l’y balance se mette à brûler à sa place…

    Un frisson le parcouru, et il n’était pas dû à la fraicheur du temps.

    - Il faut qu’on le ramène avec nous à la Garde, insista-t-il, pas du tout en faveur de laisser un tel énergumène poursuivre ses folies dans le coin en toute impunité. Par contre…

    Quel pouvait bien être la meilleure option ? Poursuivre dans la forêt ? En espérant croiser la route d’un Belluaire Tsi’Ly. Ou revenir sur leurs pas ? Vers une civilisation bien plus étendue aux alentours de la Capitale. Avec ce bocal prêt à leur sauter au visage davantage à chaque minute passant.

    - Eventuellement, je peux fusionner avec K’awill. Si tu veux bien K’awill. Pour lui donner la force de vous porter tous les deux, voire de parcourir plus vite le trajet le temps de dix minutes.

    Il était à peu près certain que l’effort serait éreintant pour lui, mais maintenant qu’ils avaient quitté le sous-sol oppressant et effrayant, Calixte se sentait à nouveau en pleine possession de ses moyens. Si l’on oubliait le SAPIC. Et le fait que les évènements l’avaient déjà bien fatigué au moins mentalement. Néanmoins, il ne s’était jamais senti aussi bien au cours de cette dernière heure.
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    Re: La cabane
    Ven 27 Nov 2020 - 11:32 #
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    Être invisible était une bonne solution pour moi, je pouvais admirer le spectacle que me livrait mes amis en galère. Je serai une personne qui n’en aurait rien à faire, j’aurai pu les laisser tomber et partir pour de nouvelles contrées. Mais voilà, c’était mes amis et j’y tenais. Luz et Zahria me tueraient si je n'aurais rien fait, et ça… c’est pire que la mort ! Le beau brun essayait de se débattre comme il le pouvait avec le serpent métallique et il proposa même de brûler tout ça. Finalement, nous avions les mêmes idées débiles, l’extermination comme seule solution !

    Je m'apprêtais à les aider quand je sentis les coutures de ma poche s’écarter.

    - Oh non… pas ça.    

    En une fraction de seconde, je me retrouve avec une loutre géante sur moi. Il pesait le poids d’un âne mort et il m'étouffa à moitié. Je lui adresse des messages télépathiques pour qu’il se lève avant que je ne meurs asphyxié par son derrière. Il y avait des morts plus héroïques que celle-là et ce n’était pas mon heure malheureusement. K’awill se soulève tout doucement, faisant attention à ne pas écraser en plus, il manquerait plus qu’il me brise le tibia avec ses bêtises. Une fois dégagée, je me redresse vivement sur mes deux jambes, Franclum n’était pas si loin, le piège ne va pas durer une éternité et constatant que mon intégrité physique était encore intacte, je regarde mes camarades. Ils galèrent, bon ça normal, ce n’est pas moi qui m’occupe de ce serpent de fer, ça serait vite réglé si je m’en étais occupée.

    Mais bon je n’avais pas le pouvoir magique de Calixte de mettre tout et n’importe quoi dans une bille, peut-être une passion de collectionner qui sait ! En tout cas, l’atmosphère s’est réchauffée grandement maintenant que Naëry a mis le feu à la piste de danse, la fièvre du samedi soir avec comme guest star, Lisa la femme déchiquetée et tous ses orteils éparpillés partout. Jamais je ne demande à ses deux là de préparer une fête, ça tournerait au carnage et tout le monde viderait ses tripes enfin passons nous de ce détail de si bon matin. Mon pouvoir me rendait peut-être invisible aux yeux de tous mais pas aux flammes, par deux fois, j’ai failli me faire brûler ma belle tunique je vais jeter dès que je rentre chez moi, jamais l’odeur partira en plus je l’aimais bien celle-là…

    - Non ça va !    

    Dis-je bien fort pour me faire attendre par les autres. Je garde encore mon mirage actif, on ne sait jamais, ça peut toujours servir au cas où Franclum avait un petit copain, vous savez l’amant secret qui a tué Lisa car elle a vu l'infidélité de son cher et tendre. Oui mon imagination est débordante surtout quand j’ai vu cette scène avec mon meilleur pote et son meilleur pote. Je me laisse encore porter par cette douce rêverie quand l’un des protagonistes me réveille brusquement. Le coursier avait dans l’idée de ramener cette chose en ville. Il y avait plusieurs scénarios possibles, petit un  il faut ramener ce truc à la garde. Bon là, toute de suite je vois bien le truc. Petit deux, comment y aller ? Plusieurs solutions possibles pour gagner du temps ! La technique de Calixte qui consiste à faire un truc étrange avec ma pauvre loutre. C’était mort ! Même pas en rêve, il essaye pour qu’iel reste enfermé dedans et chamboule ma pauvre petite loutre adorée, c’était mon bébé quoi.

    -  Alors j’ai une solution mais elle ne vous plaire à tous les deux !    

    J’attrape le fameux contenant des mains du garde. Je n’avais pas pris de beaux petits souvenirs comme mes amis. Déjà d’une, il faudra désinfecter tout ça et de deux, c’était dégoûtant.

    -  Bon, si j’éloigne le danger, vous ne risquez plus rien mais promettez-moi de vous sauver le plus vite possible d’ici hein !    

    Ouais, c’était mon quart d’heure héros, je le sais même si je vais faire ma plus grosse bêtise de ma vie. Imaginez que le contenant s’ouvre dans mon sac sans fond et paf, je vais faire débouler Franclum dans les ruelles de la Capitale ? Boarf, vu le nombre de gardes à la ronde. Ca fera un peu travailler la garde Royale qui passe son temps à pavaner en toute impunité. Un peu de sport, ça leur fera du bien, tiens ! Je grimpe sur K’awill, il avait compris le plan lui aussi, je tends le bras devant moi et remonte ma manche sur mon bracelet de rappel.

    -  On se tient au courant par cristal de communication. J’ai toujours rêvé de me faire enfermer à la Caserne de la Capitale. Tu me feras sortir quand tu rentreras car ils vont me prendre pour une folle !    

    Car c’était même sûr… on va me traiter d'énergumène. Je frappe la pierre de mon bracelet et me voilà, ma loutre et moi, téléporter devant le siège de la guilde des aventuriers de la Capitale.  Je bouscule deux aventuriers qui étaient devant l’entrée en train de discuter. J’ouvre aussitôt mon sac sans fond et je vois que Franclum enfin son contenant est encore là.

    -   Mon grand, direction la Caserne Centrale !  

    Je vais encore me faire gronder pour mes excès de vitesse en ville mais c’était une question de vie ou de mort, enfin il était déjà mort mais vous avez compris quoi ! On galope à toute vitesse, saute par dessus des mamies, pousse les gens avec leur chariot, même un médecin qui avait sa blouse blanche qui sortait d’un dispensaire. Arf, priorité au loutre de toute façon. Nous arrivons très vite à la Caserne Centrale, petit dérapage, quelques cailloux partent sur la tunique des jeunes recrues qui gardent l’entrée.

    Je saute de ma monture, tire mon contenant de mon sac sans fond.

    - Il faut mettre ça dans un cachot !    

    Le jeune garde me regarde bizarrement.

    - Hey, on ne met pas n’importe qui au cachot !
    -  C’est à vos risques et périls mais bon, ça sera votre faute si un monstre court dans les rues de la capitale.    

    Je lui jette le contenant dans les bras. Il l’attrape de justesse et ne sait plus quoi faire avec.

    - Mets le dans le cachot et tu verras bien dans une heure, la surprise.    

    Les deux gardes se regardent bizarrement.

    - Mais si c’est une bombe magique ? C’est un piège c’est ça ?
    - On fait quoi ?
    - Faut qu’on en parle au Sergent.
    - Mais si c’est un piège ?
    - C’est quoi votre nom ?


    Je les regarde et je me demande pourquoi ils ne connaissent pas, c’est pourtant simple non ? Une femme a la chevelure bicolore, un charisme de fou, une loutre de compétition.

    -    Sue Naswig bien sûr !  

    J’attrape la selle de K’awill, grimpe dessus et part à toute vitesse. Je les entends protesté et je rigole sur toute la route, partant aussitôt vers le téléporteur pour rejoindre mes potes au Village Perché.




    La cabane Carci111


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    Re: La cabane
    Lun 30 Nov 2020 - 19:04 #
    La cabane
    ─ avec Carci & Cal

    Ma pierre de feu m’échappe lorsqu’une énorme masse me bouscule, K’awill. Je l’avais oublié lui, pourtant ce n’est pas le plus discret du groupe. Je ne vois pas Calixte réapparaître et absorber un Francklum toujours au ralenti dans sa bille, je suis bien trop obnubilé par les runes à détruire par le feu. Et je ne mets pas plus de temps à mettre à exécution mon idée, coupant court à la protestation de CaliPso.

    Et c’est maintenant que je réalise à quel point ma décision est foireuse. Je vois la flamme s’emballer et lécher les poutres et soutiens de la cave. Ah … Oui … Moi je voyais juste un sympa feu de camps où les torchons brûleraient gentiment, pas un incendie qui va détruire toutes les preuves cumulées dans l’espace. Et m***e. Quel c*n je fais !
    Ni une, ni deux, nous nous précipitons vers la sortie, une petite explosion nous y aidant. Le garde ouvre la marche, volant au passage une bouteille de vin. Après tout ce que j’ai vu j’ai peur de retrouver dedans un liquide humain encore et nauséabonde.
    Je maintiens l’échelle pour l’aider à se stabiliser – nous connaissons assez la maladresse du blond et donc de la blonde – et dans un murmure à mon intention iel pose ses lèvres sur la trappe, avec sensualité dois-je avouer. Je la remercie d’un regard avant de laisser passer Carci, m’assurant que mes amis ne restent pas coincés ici pour je ne sais quel obscur raison. Jetant un dernier regard au sous-sol, la fumée me brouille déjà la vision. Je grimpe sans demander mon reste, ramenant comme souvenir l’odeur acre de la fumée et des souvenirs qui, indéniablement, resteront gravé dans ma mémoire.

    Je laisse mes camarades débattre du plan à suivre dans un morne silence, sentant le froid contracté le sang séchant sur ma peau. Ça me dégoûte, cette sensation, cette odeur, cette vue … Pourvu que l’on parte au plus vite. J’envie Carci qui s’échappe grâce à la téléportation, il ne nous reste plus qu’à retrouver le village perché, la civilisation la plus proche que nous puissions croiser.

    De la buée s’échappe de nos bouches, malgré ses couches de tissus j’aperçois CaliPso grelotter. Je lui proposerai bien ma veste mais elle est restée dans la cabane, sûrement en l’état de cendre à l’heure qu’il est. Je me renfrogne, silencieux, et la goutte me perlant au nez. L’espion s’enquit de mon état, visiblement inquiet, observant ma plaie au bras.

    -  Je vais bien ne t’inquiète pas.

    Voyant mon œil noir et ma mâchoire contractée il n’insiste pas. De longues minutes passent dans un silence de mort. Les bruits de la forêt nous font tourner vivement la tête à droite, à gauche. Tant que la cabane reste derrière nous je crois que nous ne serons pas rassuré. Et si le psychopathe n’agissait pas seul, il semblait tellement heurté par la mort de sa Lisa.

    - J’ai pas réfléchi, c’était stupide … Le feu.

    Sous ses traits féminins Cal hausse des épaules, n’osant confirmer mes propos.

    - J’ai détruit toutes les preuves contre l’autre …

    Cette fois il intervient :

    - Tu crois qu’ils vont avoir besoin de preuve quand ils vont le voir ?

    Pas faux.

    - Ça te dit pas de redevenir Calixte ? J’admire tes prouesses sous ta forme féminine hein, tu t’es grandement … habitué à ce corps.

    Mais ça me perturbe quand même un peu de voir cette femme aux talents émérites, que j’ai connu dans des conditions bien plus agréables, dans un tel contexte. Ce dernier est bien plus approprié à Calixte ...
    Le reste du trajet me paraissant interminable dans ma deuxième peau ensanglantée se fait à nouveau silencieusement, notre marche rythmée par le bruit de nos pas craquant sur les brindilles et cailloux. Enfin à destination le garde se dirige directement à l’annexe de la caserne, je le suis avec espoir de me débarbouiller. Au lieu de cela, les militaires me menacent en voyant mon état. Heureusement mon ami les calme en montrant sa plaque d’espion, je tends la mienne poisseuse de fluide vital pour montrer ma qualité d’aventurier.

    Carci débarque peu de temps après, ajoutant un méli-méo d’incompréhension aux milieux des gardes. Il y avait quelques embouteillages aux portails de téléportation d’après elle.

    - T’inquiète, on vient d’arriver.

    J’accède enfin à ma demande de débarbouillage, Carci en profite pour me suivre et faire de même.

    - Tu me montres pas ton chapiteau cette fois beau brun ténébreux ha ha!

    Je lève les yeux au ciel mais au moins elle réussit à me tirer un sourire des lèvres.

    Et pendant ce temps là à la Caserne de la Capitale …

    code ─ croquelune

    Calixte Alkh'eirDamoiseau
    Calixte Alkh'eir
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    Re: La cabane
    Mar 1 Déc 2020 - 16:48 #

    La cabane Rphall12


    Carciphona ne souhaitait pas qu’il fusionnât avec K’awill, même si cela aurait pu leur permettre d’avancer plus vite en groupe, et cela Calixte pouvait le comprendre. S’il avait été question de l’aventurière avec Kaname, il aurait probablement réagi de même, et ce malgré toute la confiance qu’il avait en la Saphir. Il ne fut donc pas vexé de la tournure des évènements, juste un peu surpris que la jeune femme prît sur elle de livrer leur affreux cadeau à la Garde. Il observa d’ailleurs d’un œil circonspect le bocal être englouti dans les profondeurs du sac sans fond ; il n’aurait pas pensé qu’avec la fusion celui-ci fût compatible avec ce type de transport mais, après tout, c’était la première fois qu’il tentait ce genre de chose. Il n’était d’ailleurs, comme il l’avait fait remarquer plus tôt, sûr de rien concernant le temps de fusion, comme les possibilités d’émergence de Franclume. Il aurait bien été incapable de jurer mordicus que le forcené y serait maintenu du fait de l’impossibilité physique d’être contenu vivant dans la boite métallique sous forme humaine, comme d’être certain que cette disposition ne le réduirait pas en bouillie à l’effort de défusion.

    Dans tous les cas, la Saphir lui ôta l’affaire des mains, et il la regarda disparaitre grâce à son bracelet de rappel. Il espéra que tout se passerait pour le mieux, et que Carciphona trouverait effectivement rapidement le chemin de la Caserne de la Capitale, mais il ne pouvait pas tellement faire grand-chose de plus. Rabattant encore davantage sa cape en tissu anti-climat contre ses flancs, cédant à un frisson saisissant ses membres des pieds à la tête, Calixte se repassa encore une fois en mémoire l’inventaire de son sac-à-dos à l’affût de la moindre source de chaleur supplémentaire. Dans une grimace, il finit par abandonner cet espoir et se faire à l’idée que, peut-être, la meilleure manière de combattre le froid restait certainement de se remettre en mouvement. Après un regard inquiet vers la silhouette vermeille de Naëry, il indiqua à celui-ci qu’il était prêt à quitter l’effroyable endroit.

    Le trajet se passa globalement en silence, miroir de l’inconfort de leur malheureuse aventure, mais aussi de leur amitié se passant à présent de mots. Quelque part sur le chemin, alors que l’espion se demandait s’il était physiquement possible de se transformer en flocon sous le joug de la fraicheur, le SAPIC termina son action, lui rendant sa silhouette masculine et abrégeant les nausées toujours plus nombreuses qui l’assaillaient jusque-là. La peau encore glacée comme s’il avait été recouvert de neige et non de sa cape protectrice, le coursier se sentit tout de même ragaillardit par ce retour à ses formes usuelles, et le reste de la route lui paru moins pénible. Même lorsque ses camarades Belluaires les accueillirent le visage crispé et l’arme à la main au vu de leur présentation peu commode, Calixte ne put s’empêcher de leur adresser un large sourire. Peut-être même pourrait-il profiter de l’occasion pour passer voir Xylia.

    Enfin, c’était le plan initial, car lorsque Carciphona déboula à la Caserne du Village Perché pour les rejoindre presqu’aussi vite, leur expliquant confusément sa livraison express de leur coli particulier, l’espion ne put s’empêcher de blêmir. Et tandis que les deux aventuriers étaient menés aux douches communes pour se décrasser de leurs peintures de guerre, le coursier fit un passage au bureau de poste du régiment pour adresser un courrier urgent à ses collègues de la Capitale. Réno, qui s’était visiblement perdu dans le coin sur des trajets express, lui adressa un regard curieux, puis un rire amusé lorsqu’il eut le fin mot de l’histoire. Dans un soupir, Calixte le regarda s’éclipser d’un pas empressé mais hilare.

    ~

    - … et au moment où Fatou se tourne vers moi : « bang » ! Juste le temps de se baisser instinctivement, et du verre partout le bureau. Avec ton mec…
    - Franclum !
    - Merci Carci. Ouais Franclum donc, comme un diable sorti de sa boite, debout sur la table, à poil…
    - Bah j’avais dit de le mettre au cachot aussi…

    - Il était à poil quand on l’a… quand il nous a trouvés dans la cabane ?
    - Non.
    - Ouais, bon, globalement à poil et dans le bureau ; j’sais pas, ils étaient perplexes là-bas et avaient pas vu l’intérêt d’enfermer un bocal. Qui déclare que Lisa…
    - Son grand amour ! Enfin, il en restait plus grand-chose après le passage de Calixte.

    - Et puis avec le feu…
    - Mais vous m’laissez finir, merde !?
    - Mais du coup il a défusionné sans soucis ?
    - Ouais. ‘fin c’est ton pouvoir non ?
    - C’est la première fois que je fais ça comme ça, on n’était sûrs de rien. Du coup, le fin mot de l‘histoire ?
    - … tu fais chier quand tu veux. Pour la faire courte : il a défusionné pépouze, on a galéré à lui passer les menottes, mais à partir de là c’était les doigts dans le nez. Pour le maintenir comme pour les aveux. Vous avez trouvé là une sacrée perle ! Par contre t’auras ptet de la paperasse en rentrant, Cal, ils ont moyennement kiffé d’avoir le mode d’emploi en décalé.

    Grommelant, le coursier s’enfonça davantage dans le canapé qu’ils avaient investi dans la salle commune chez les Belluaires. Amusé, Naëry lui tendit son verre de vin – celui-là même pris en souvenir du cellier ayant cramé et qui à l’ouverture s’était révélé être en réalité d’excellente facture – et ils trinquèrent.

    - A la cabane.


    HRP - Réflexion de fin de RP:
    Carciphona IxchelSaphir trop géniale
    Carciphona Ixchel
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    Re: La cabane
    Mer 2 Déc 2020 - 11:29 #
    La cabane Please10


    J’entends encore les gardes hurler dans mon dos. Je vais vraiment finir au cachot si ça continue. Je cours enfin K’awill galope à la vitesse de la lumière. Il faut que je me dépêche d’arriver au téléporteur et avant qu’on m’interdise l’accès. Car ouais, je les connais ceux-là, on va m’arrêter, on va dire qu’on doit me poser des questions puis après il y a Papy Höls qui vient me voir car j’ai été pas sage. Une fois, il est venu m’attraper, j’ai eu la peur de ma vie. Bref, là n’était pas la question. Lors de ma course, mon ventre gargouille, qu’est-ce que je ne donnerai pas pour avoir ce potage de la mort avec sa salade de pâte avec du vinaigre que seule Huguette, ma proprio connaît ! Allez Carci, arrête de baver, ce n’est pas le moment. Je bat certainement mon record entre la Caserne et le téléporteur. Les cris d’encouragements se font entendre dans mon sillage - ou pas - mais petit dérapage contrôlé, yeux doux aux gardes du bâtiment et me voilà partie pour le Village Perché. Bon il faut dire que je n’ai même plus besoin de présenter mon Pass, ils me connaissent tellement sauf pour les petits nouveaux mais ils apprennent vite à me connaître. Pas de ma faute si ma chérie habite loin !

    Maintenant que je suis habituée à ce voyage spatial, l'atterrissage se fait en douceur et même plus de petits aléas de type digestif. Et ouais, c’est qui le patron ? C’est bibi. Toujours sur le dos de ma loutre, maintenant direction la caserne, je pense qu’ils sont là-bas mes deux copains, enfin Calixte a du partir là-bas pour prévenir ses collègues qu’un truc hideux va apparaître chez eux, accompagnée d’une belle et séduisante aventurière à la chevelure poivre et sel. Bon, il n’aura certainement pas dit ça mais laissez moi me bercer dans mes douces illusions !

    Bon évidemment quand j’ai raconté mon histoire, il n’a pas aimé du tout. Je pouvais lire le désespoir dans les yeux.

    -  Bah quoi, tu aurais voulu que je fasse quoi ?    

    Bon le mal était fait non alors n’en parlons plus. Calixte part prévenir ses amis coursiers ou que sais-je. Je regarde nos sales têtes, il nous faut un bain et maintenant ! Je pars avec Naëry fait une beauté et m’amuse à lui répondre à sa taquinerie avant que je me téléporte.

    -  Sinon pour le chapiteau… c’est toujours d’actualité.    

    Le beau brun rigole et me pousse vers les vestiaires femme.

    -  Tu sais qu’avec mon pouvoir, je pourrai entrer directement dans la douche et attends le mieux, j’attends que Calixte arrive. J’ai le droit au strip-tease et en plus… peut-être… J'aurai la suite de l’aventure !    

    Il finit par encore plus me pousser !

    - Allez avoue, il s’est passé un truc. En plus quand il est en femme, elle est exquise même en homme hein !    

    Il finit par me pousser définitivement et profite de cette douche salvatrice. On se retrouve plus tard, dans le canapé. Qu’est-ce qu’on était bien ici. Tous les trois, une verre à la main, on fête notre petite victoire.

    - Ouais, à la cabane et vivement notre prochaine aventure !    

    Un jour, peut-être… ça sera calme sans embûche...





    La cabane Carci111


    Inventaire:

    Conclusion:

    HRP - Réflexion de fin de RP:
    Naëry WigLe Lynx conteur d'Origamis
    Naëry Wig
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    Re: La cabane
    Ven 11 Déc 2020 - 19:45 #
    - A la cabane les amis !

    Et les verres s'entrechoquent dans une bonomie des plus légères.

    Réflexion RP:
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    Re: La cabane
    #