Informations générales
Age : 23 ans
Sexe : Féminin
Groupe : Aventurier ( anciennement noble)
Spécialité/Métier/etc : Aventurière

En quelques mots...
Le frisson du risque rythme ses pas, lesquels s'illustrent sur le fil tendu entre la démence et la raison. L'appel de l'imaginaire, la recherche de l'ineffable, l'ultime découverte; voilà ce qui fait battre son coeur généralement marbré d'une impassibilité cadavérique.

Elle tire sa révérence désaturée, d'un gris cendré qui évoque un foyer froid comme la nuit -  naguère aussi radieux que le soleil. Rare est son enthousiasme s'il n'est pas convoqué par l'adrénaline d'une découverte ou  d'une aventure palpitante. Morose est son air lorsqu'on ne lui présente pas quelque chose à sa hauteur.

Et peu de choses le sont. Adélia donne cette pénible impression d'avoir déjà tout vu du monde et de s'en surestimer jusqu'à devenir insupportable. Comme si, à ses yeux violacés, tout n'était qu'une suite logique de déductions évidentes. Comme s'il n'y avait aucun mystère à révéler. Aucune pierre de son chemin ne vaut le coup d'être retournée, seul ce qui lui résiste raisonnablement l'attire.

Sa noblesse transpire de chacun de ses rictus, son irascibilité de chacune de ses esbroufes. Son titre et ses prétentions semblant pourtant bien loin à l'horizon, elle agit comme si de rien était, mimant d'être encore l'unique voix décisionnaire aux chapitres de sa vie. Au mieux pimbêche, au pire; intolérable, c'est une âme qui se considérerait comme un mal nécessaire. Un fardeau que la rareté et l'utilité ont rendu indispensable.

Nonobstant, derrière toute la fumée qu'elle s'efforce de projeter aux yeux d'autrui, Adélia est la plupart du temps terrifiée. Du monde qu'elle découvre chaque jour un peu plus en premiers lieux, mais surtout de celui qu'elle ne finira jamais d'explorer; celui de son inconscient. Contredisant l'image qu'elle invite autrui à se faire de sa personne, la jeune fille - dans ses errances - n'est au final éprise du risque que parce qu'elle le considère inévitable.

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Le pouvoir
Nom du pouvoir : Caryllian Asclepias
Catégorie : Psychique / Autre ?

Capable d'outrepasser l'intangible frontière reliant les réalités, le Caryllian est un pouvoir aussi périlleux qu'il est immensément précieux. Sa nature profonde peut se résumer en quelques mots; la création de portails temporaires vers d'autres plans de réalités à partir d'une surface picturale.

Une simple feuille, alors griffée de la plume d'Adélia, se transforme donc en porte vers une destination particulière; celle de l'imaginaire de la jeune noble. Il lui suffit d'insuffler assez de détails dans son art pour que ce dernier ne devienne réalité, tout du moins pour qui désire le traverser.

Plaines de roses sucrées, désert de neige noire, montagnes d'or, angoissantes et énigmatiques geôles; les possibilités sont infinies, autant que les risques que de telles pratiques impliquent naturellement.

Pour qui serait assez sot pour pénétrer dans son monde pictural trop longtemps, le retour peut être impossible. Si l'on y reste trop longtemps, qu'on y soit simplement invité ou Adélia elle-même, l'on commencera à péniblement distinguer la réalité de la fiction. Hallucinations et démences attendent ceux qui tentent de troquer la réalité par cet Eden invisible.

En plus de l'effort mental excessif pouvant demander jusqu'à des semaines d'états comateux après un long périple, il y a donc une chance d'y rester pleinement enfermé. Ce grand pouvoir implique donc - comme tous les autres - de grandes responsabilités. D'aucuns seraient charmés à l'idée de s'en approprier les compétences pour s'asseoir sur une inestimable fortune, d'autres en revanche - plus explorateurs - pour en découvrir les limites imaginaires.

De plus; Adélia étant seul psychopompe à pouvoir guider les âmes d'un monde partagé vers  son univers personnel, si cette dernière perd la vie durant l'opération, l'âme transportée restera damnée dans les limbes de ce monde fictif. De même, si la calligraphie est déchirée alors qu'un voyageur s'y trouve, il incombera à la noble de reproduire le dessin à l'identique sur un support de la même nature pour en rouvrir la porte.

En cas d'utilisation abusive de ce pouvoir, le contrecoup se pare volontiers d'élans cauchemardesques. L'épuisement progressif se manifeste dans le monde pictural par des apparitions étranges, des dissonances dans l'univers. Le paysage y devient plus flou et lugubre, plus angoissant aussi. Lorsqu'Adélia est au bord de l'inconscience, des créatures issues de ses cauchemars y prennent vie, et traquent les âmes encore piégées à l'intérieur du rêve. Si qui que ce soit est alors amené à perdre la vie aux mains de ces bêtes, alors jamais elle ne se réveillera.

Si jamais la jeune fille s'expose elle-même à ce phénomène, les apparitions cauchemardesques se prolongent dans la réalité, essentiellement sous formes d'hallucinations traumatisantes usant très sévèrement sa santé mentale. Lorsqu'Adélia dort, l'expérience peut être prolongée sur la durée, mais c'est alors son inconscient qui en devient régent. Impossible de prévoir ce qu'il se passera alors.


-> Il est possible de récupérer un objet dans le monde fictif et de l'amener dans la réalité seulement si ce dernier correspond rigoureusement à son essence réelle. ( Par exemple; impossible de ramener de la matière noire ou n'importe quel autre objet dont la composition trop complexe échapperait à Adélia ) L'opération est toutefois très épuisante. Malgré tout, sa famille fit le nécessaire pour rendre cet aspect de son pouvoir caduque, en guise d'une promesse de son retour au domaine familial. Ainsi ils seraient les gardiens du trésor dont ils voulaient exploiter les mystères en attendant que ce dernier revienne de lui même offrir de son talent.

-> Une fois enfermé dans le monde pictural, la jeune fille est la seule maîtresse de l'univers. Elle peut le modifier en partie et interagir avec ses voyageurs. ( Ce qui en fait une geôle portative tout à fait efficace en cas de recherches de fugitifs )

-> Il n'est pas possible d'accueillir plus de 3 personnes en même temps dans une peinture ( Adélia non-comprise ). Et évidemment, au plus ce qu'on désire y cacher est imposant et riche, au plus l'épuisement survient rapidement. ( Une bête par exemple puiserait beaucoup plus d'énergie qu'un jeune enfant )

-> Le support en question ou le matériel utilisé ( peinture, crayons, feuille, parchemin ) n'influe pas sur l'opération.

-> Ce pouvoir puise de l'énergie aussitôt quelqu'un à l'intérieur du rêve, fusse-t-il un invité ou Adélia elle-même. Si jamais la personne est seule et que la jeune fille est en forme, l'exercice peut se prolonger quelques heures ( 12 heures maximum~  ).

-> Le rêve n'influe pas sur l'état du corps, et il n'est pas possible d'y imaginer un remède miracle. Si un empoisonné a le besoin d'une feuille de sauge, alors ce pouvoir peut s'avérer utile. Nonobstant, quelqu'un de mortellement blessé continuera de saigner même une fois le portail passé. Le temps s'y écoule normalement, parallèlement. Aucun miracle à l'horizon.

-> Adélia ne peut voyager à travers toutes les peintures. Il faut, en premiers lieux, que la création ait été entièrement réalisée par ses soins, et que le dessin y figurant ait été peint il y à moins de deux mois. Passé ce délai, la peinture doit être reproduite ( bien qu'elle restera une œuvre, simplement dénuée de magie ).

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Description

A l'allure élancée et au visage fier, Adélia porte sur elle tous les détails qui ont forgés des siècles durant l'imagerie de la noblesse. Nez constamment redressé, pommette réhaussées et marquées par un rose éternel, lèvres faites pour tirer la moue; elle en est une représentation si fidèle qu'elle en devint unique. Autour des améthystes enchâssées aux creux de ses paupières tombent en cascade des mèches blondes issues d'une abondante chevelure. D'un blond voyant, se perdant tantôt en nuances d'albâtre, tantôt dans la rouquinerie.

Généralement précieuse dans ses choix vestimentaires, elle rechigne vis à vis des tâches salissantes que la vie d'aventurier implique parfois. Sans partir au front en robes et dentelles pour autant, elle fait preuve d'une attention certaine vis à vis de ses parures.

Aux rictus souvent boudeurs et au regard désintéressé et hautain, elle dégage de prîmes abords un sentiment d'inaccessibilité et de mépris. Ce n'est, selon toutes vraisemblances, point quelqu'un qui s'autorise à offrir ses faveurs aux premiers venus. Sa prétention est telle qu'elle lui permet d'attendre d'autrui une raison de lui offrir de la considération.

Ainsi, manifestement loin d'être humaniste, elle approche beaucoup de sujets de société avec un pragmatisme effarant. Jamais ses propos ne sont adoucis - fussent-ils provocateurs - rarement ses opinions ne changent. Nonobstant, si ses piqûres sont si régulières, c'est pourtant pour contrecarrer l'ennui qu'elle les administre. En effet, peu de passe-temps ou d'individus semblent invoquer en Adélia une quelconque passion, malgré ses innombrables tentatives. Sa manière d'être est donc ainsi plus une épreuve qu'il faut passer qu'un comportement outrageux qu'elle aime à consciemment maintenir.

Autrement, la jeunette se pare d'attitudes précieuses. Elle se permet d'être exigeante sur beaucoup de détails et n'est pas tout à fait facile à vivre. Consciente de son efficacité, elle ne rougit pas lorsqu'il faut faire entendre sa voix ou choisir ses futurs alliés. Dans ses aventures, elle est généralement sérieuse et s'y dévoue dans une démarche de recherche plus que d'excitation.

Histoire
Couverte par la naphtaline d'un château confortable, c'est dans le luxe relatif et la noblesse qu'Adélia eut la chance de voir le jour. D'abord couvée comme un genre d'enfant prodige à qui l'on se promettait d'inculquer la plus pure des excellences, c'est ensuite en véritable don divin qu'elle fut considérée, par égard envers son pouvoir.

Ayant eut accès à une éducation raffinée et complète, elle démontra très tôt des aptitudes intéressantes - lesquelles alors complétées par son pouvoir - faisaient d'elle une personnalité importante pour le futur de la localité. L'on fit alors l'erreur de céder à ses caprices, parfois même les moins raisonnables. Ses responsabilités étaient aussi peu étouffantes que possible, au même titre que ses devoirs. On lui apprit à monter à cheval, à manier une épée, à respecter l'étiquette, à apprendre à s'exprimer, mais toutes ces disciplines n'étaient que des réussites facilement acquises, des territoires trop expressément conquis.

Ainsi, à mesure que les offrandes s'accumulaient, à défaut d'en vouloir toujours plus, la fillette s'en désintéressait. Assez peu matérialiste, elle comprit assez rapidement l'insipidité d'un cadeau offert par nécessité et non par envie. Les objets - même les plus précieux - ne devinrent alors plus que des amoncellements de bois et de métal, dénués d'essence et de vitalité. Des coquilles vides, qui reflétèrent leur vacuité sur l'héritière, qui s'en imbiba alors.

A mesure que le temps passait, la fadaise de la vie se faisait de plus en plus étouffante. Elle dissimulait dans ses silences l'amertume d'une existence qu'elle avait la sensation de laisser filer et l'amour du confort que la noblesse lui offrait. Dans les deux cas, tout n'était que morosité et monotonie.

C'est dans l'infinité de son pouvoir qu'elle parvint à trouver un peu de la chaleur humaine que la réalité rechignait à lui confier. Dans les bras d'individus qu'elle créait de toute pièce, perdue dans des paysages qui trouvaient grâce à ses yeux, Adélia se détachait progressivement de la réalité, préférant se reposer sur l'immensité de la vie fantasmée qu'on lui dédiait là bas. Elle savait ces sentiments éphémères, ces sensations irréelles, hélas elle n'eut jamais le réflexe de s'en détacher. Même une pâle copie de ce qu'elle espérait pour elle lui était suffisante, elle se promit de s'en contenter.

En tout cas, jusqu'à ce que son pouvoir commence à faire de l'œil aux intérêts cupides et égoïstes de sa famille, laquelle enjoignit Adélia à dédier son art à sa dynastie. Avec pareil outil à leur disposition, la grandeur était à leur portée. Sans prendre le temps de consulter la jeune fille, ils tentèrent à plusieurs reprises d'en faire un simple instrument à leur illustre futur.

Docilement, elle accepta ce sort, qui ne fit qu'accentuer son déni du monde tangible au détriment du monde pictural qui se dessinait sous sa dextre. Comme d'un sacerdoce, elle sépara son esprit en deux, dédiant une partie vide et désintéressée à autrui, une autre plus vivace et téméraire pour ses rêves. La logique de l'univers fut donc inversée pour elle. A défaut de profiter de la journée et se reposer la nuit, elle se mit à somnoler d'inactivité la journée et à s'évader dans ses mondes parfaits une fois la nuit tombée.

Au plus profond de ces rêves fictifs se mirent à apparaître des cauchemars, parfois assez tenaces pour prendre une empreinte dans la réalité. Des créatures difformes, des hallucinations, des bruits étranges qu'elle sentait derrière son dos. Sans s'en rendre compte, elle usait son don jusqu'à la lie, tant que ce dernier finit par lui imposer d'éternels traumatismes.

Elle apprit donc, au fil des ans, à lier l'utile à l'agréable, à accepter la dualité d'un monde qui ne pourrait lui convenir entièrement. Embrassant ainsi les responsabilités et les dons qu'on lui prêtait, Adélia se mit progressivement à trouver sa place, à achever de forger sa véritable existence. Sa vingtième bougie encore fumante, alors que la pluie cognait contre les carreaux, elle formula alors une autre promesse.

Aux alentours du domaine familial, par delà les pins qui l'entouraient, il y avait un sentier sur lequel on la trouvait naguère enfant, à jouer et errer non loin du manoir. Dans l'ombre de la nuit, dans le silence convenu d'adieux discrets, elle entreprit alors de réunir assez d'affaires nécessaires à sa survie puis, paisiblement, remonta les traces de ce sentier. Elle était curieuse de voir jusqu'où il s'étirait.

Depuis ce jour sur les routes; à la recherche de raisons valables pour continuer d'y vivre. Assez intelligente pour ne pas faire passer son départ pour une fugue, elle continua d'entretenir avec sa famille, leur promettant  de ne révéler aucune informations compromettantes et de les autoriser à utiliser son pouvoir de temps à autre en échange de leur soutien. Finalement, à la force de sa persuasion et de ses talents, la jeune femme était parvenue à créer une parenthèse à sa vie morose. Un long moment où il lui serait possible de trouver de quoi faire battre son cœur.

Quelques mots sur toi
Ton pseudo : Buck
Parle nous un peu de toi par ici : ton age, ce que tu aimes, ce que tu fais, vers où tu habites etc... : /
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? La téléportation!

Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Franchement non.
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Repartir, du coup ?

Côté HRP
Double compte ? Point encore !
Comment as-tu connu le forum ? Top-vote.
Un truc à rajouter ? J'ai trouvé la communauté de base très chaleureuse, ça fait vraiment plaisir et encourage l'intégration ! Tous mes compliments là dessus.
Autrement je suis un débutant des forums RP, aussi préparez vous à devoir être indulgents en cas des - très - nombreuses glissades que je risque de faire.
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Pour un personnage féminin :
[code][color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]SHOKUGEKI NO SOMA - FOOD WARS![/b], Erina Nakiri @"Adélia Ida D'eau-Claire"[/code]