Nom complet : Santua Shaden Pandergast
Age : 20 ans
Sexe : ♀
Groupe : Citoyens
Métier : Actuellement chevalier de joute équestre. A pour objectif de remettre sur pied le théâtre « hérité » de ses parents.
En quelques mots...
Santua, c’est un peu le chat sauvage de ton quartier. Tu le vois souvent passer, tu as même eu quelques occasions de voir sa petite bouille, mais tu n’as jamais su l’approcher.
D’aucuns disent que Santua porte sur ses épaules le fardeau laissé par ses parents et que c’est la raison pour laquelle elle se tient à distance de la vie communautaire. Les rumeurs vont bon train concernant sa famille : on parle de magouilles, d’échanges pas très très légaux et parfois même d’esclavagisme. Alors forcément, ses relations en pâtissent.
Santua est pourtant une bonne personne, si ce n’est même une très bonne personne. Certains ragots prétendent même que c’est Santua qui a mené sa famille à sa perte en la dénonçant aux autorités. L’on dit également d’elle qu’elle est une acharnée du travail et une personne consciencieuse, qui fait de son mieux pour s’en sortir par ses propres moyens. Concrètement, personne n’a jamais rien eu à lui reprocher… si ce n’est son nom de famille.
Elle semble avoir un don pour manipuler les armes blanches et affectionner tout particulièrement les armes d’hast – une maîtrise qui découle sans aucun doute de son actuel métier.
Les rares individus qui la côtoient et la connaissent savent quelques anecdotes à son sujet : elle voue un culte à la nourriture et s’avère d’ailleurs être une excellente cuisinière. Elle est capable de manger pour deux sans jamais prendre de poids. Elle a en revanche une sainte horreur des pommes. Vertes, en l’occurrence. Elle a également l’étrange manie de dire « croissant au chocolat » pour nommer un pain au chocolat. Ou une chocolatine. C’est vous qui voyez.
Nom du pouvoir : Fenêtre du Passé
Catégorie : Pouvoirs psychiques
En quelques mots : En touchant une entité vivante, Santua est capable de voir les trente dernières minutes que celle-ci a passées.
Au contact d’une personne, d’un animal ou même d’une fourmi, Santua perçoit tout ce qu’il ou elle a fait et vécu durant les trente dernières minutes qui se sont écoulées. Les événements ne lui apparaissent non-pas comme un flashback défilant à toute allure : ils s’apparentent plutôt à des souvenirs qu’elle aurait elle-même vécus et dont elle aurait fraîchement mémoire.
Au premier abord, on peut se dire qu’il s’agit d’un pouvoir plutôt cool. Santua ne l’entend pas de cette oreille. Fenêtre du Passé se déclenche instantanément dès lors qu’elle entre en contact – même accidentellement – avec quelqu’un, qu’importe que ce contact soit prolongé ou non. Le « vécu » récent de la personne s’ajoute alors à ses souvenirs comme s’ils étaient les siens et ce, sans que Santua puisse y faire quoi que ce soit.
Le contact d’une unique entité n’est pas si gênant en soi. Santua n’a qu’à ignorer les souvenirs qui lui parviennent et laisser sa mémoire faire passivement le tri. Mais imaginez-vous devoir traverser une rue bondée ou vous rendre au marché pour faire quelques provisions avec ce pouvoir… C’est à ce moment-là que la situation devient cauchemardesque. Santua se retrouve mentalement surchargée de tout un tas de souvenirs, si bien qu’elle ne sait plus lesquels lui sont propres : elle en perd alors tout repère, toute notion d’identité. Et quand bien même son cerveau est apte à nettoyer les souvenirs à court terme, il lui faut un certain temps pour se remettre de ce genre d’expérience.
Face à un PJ : si le contact est établi, c’est le PJ qui choisit les souvenirs qu’il souhaite livrer à Santua. Il peut en omettre certains pour orienter le RP mais ne peut mentir sur le contenu de ses souvenirs (remplacer un fait par un autre, par exemple).
Santua est un bout de femme à l’apparence assez quelconque. Si la nature a décidé qu’elle ferait partie des petites personnes de ce monde, elle lui a permis de compenser par une silhouette avantageuse. Ce n’est pourtant pas ce qui interpelle la plupart des individus, qui ont plutôt tendance à se plonger dans ses grands yeux marrons, lesquels prennent, sous l’effet de l’éclairage, une mystérieuse teinte violette. Son visage rond, son petit nez et sa bouche fine sont encadrés de cheveux de jais courts, que l’on pourrait qualifier de « fougueusement ordonnés ». Côté vestimentaire, les goûts de la demoiselle sont assez simples : lorsqu’elle ne porte pas son armure de maille, elle s’habille de manière sobre. Demoiselle de peu de couleurs, elle affectionne les vêtements bien taillés, tels que les chemises, et ne porte de tenues dites féminines qu’en de rares occasions.
D’une certaine façon, le physique de Santua est un reflet de son psychique. Son premier trait – et sa première qualité – est l’honnêteté. C’est pour elle presque un devoir qu’elle a envers autrui, et elle attend de ses vis-à-vis qu’ils fassent preuve de la même franchise avec elle. De cette marque de sa personnalité est née sa résilience : Santua est capable d’encaisser tout un tas de choses. Cela ne veut pas pour autant dire qu’elle pardonne tout mais elle est tout à fait apte à mettre ses ressentiments de côté pour avancer dans une bonne direction. C’est sans doute d’elle ce qui fait une personne consciencieuse et réfléchie. À côté de cela, Santua est une grande sportive, solide malgré sa petite taille. Sa force physique et sa capacité à encaisser physiquement ont fait naître la stupéfaction de bon nombre de gens.
Difficile de trouver un défaut à Santua parmi tous ces traits de caractère, n’est-ce pas ? Pourtant, la jeune femme n’est pas irréprochable : bien que sociable de nature, son passé l’a poussée – sûrement à tort – à se fermer aux autres, comme si les erreurs de sa famille étaient aussi les siennes et qu’elle devait les payer. Par conséquent, elle a appris à ne compter que sur elle-même et à se débrouiller seule, quitte à galérer infiniment sur des choses qu'elle incapable d'accomplir par ses propres moyens. Elle ne veut rien devoir à personne, jamais. Cette obscure part d'elle a donné naissance à un manque toujours grandissant d’estime d’elle-même, comme s’il lui était impossible de décoller les étiquettes qui lui collent à la peau… Des étiquettes dont elle s’est parfois elle-même affublée.
Santua Shaden Pandergast est issue d’une famille de citoyens aisée. Du plus loin qu’elle s’en souvienne, ses parents ont toujours tenu le théâtre Onrowad, un lieu de divertissement artistique. Elle y passait le plus clair de son temps, la gestion d’un tel établissement mobilisant beaucoup de temps et de ressources.
Très vite, la petite se fascine pour le jeu de scène. Dans les coulisses, alors que les professionnels se représentent devant un auditoire enthousiaste, Santua se plaît à mimer leurs gestes. Certains même, attendris par sa petite bouille et ses grands yeux, dédient une partie de leur temps hors scène à ui donner quelques tuyaux. Au fil des mois, des années, Santua apprend à danser, à feindre la peur et la colère, à chanter, à se battre avec une arme factice. Pourtant, elle ne s’oriente aucunement vers une carrière d’artiste : elle y préfère la pénombre des coulisses et se passionne pour la magie de la mise en scène.
Adolescente, elle assiste les petites mains dans l’ombre : elle aide à l’éclairage – l’une de ses tâches favorites, du fait de la technicité que cela demande –, au lever et au baisser de rideaux, à la mise en place et au retrait des décors sur scène… Elle travaille si bien que ses parents finissent par l'embaucher officiellement. Le pécule qu’elle touche est moindre mais elle n’en a que faire : tout ce qui compte est d’être là et d’apporter sa « modeste » pierre à l’édifice.
C’est au détour d’une amourette que son pouvoir, la Fenêtre du Passé, se révèle. C’est un jeune homme plutôt beau, un danseur appartenant à une troupe qui se représente une fois par mois dans le théâtre. Leur premier baiser ne se passe pas exactement comme prévu. Aussitôt leurs lèvres s’effleurent-elles que Santua plonge dans les récents souvenirs du garçon, littéralement. Ce qu’elle voit n’est pas désagréable – de la danse, du travail acharné, quelques échanges plus ou moins confidentiels – mais la sensation de s’immiscer dans son esprit, elle, l’est énormément. Ce n’est pas ce baiser précocement interrompu qui va mette fin à leur relation balbutiante mais le départ de la troupe pour une autre région. Le premier d’une longue liste.
Les mois qui s’écoulent lui permettent de comprendre ce qui lui arrive, et d’identifier la nature de ses pouvoirs. À chaque fois qu’elle rentre en contact avec quelqu’un, même par inadvertance, les choses se déroulent de la même façon : elle se remémore des souvenirs qui ne lui appartiennent pas comme si elle venait tout juste de les vivre. Elle constate d’ailleurs que ce ne sont que des événements à court terme : les souvenirs se terminent à chaque fois par sa propre rencontre – un fait des plus déroutants. Comme elle apprend à contrôler la Fenêtre du Passé, elle apprend également à l’ignorer. Elle essaie, tout du moins : certains souvenirs sont bien trop forts pour simplement les mettre dans un coin de son esprit.
C’est de cette manière qu’elle prend connaissance de la sombre facette du théâtre Onrowad et de la façon dont il subsiste. Un simple contact avec ses parents, et voilà que des visages peu amicaux se révèlent. Ça, et des liasses de billets. De drôles de contrats. Des accords douteux. Des menaces… Trop préoccupée pour prétendre n’être au courant de rien, Santua décide de prendre ses parents entre quatre yeux. Quelques semaines plus tard, sa mère plie bagage et disparaît dans la nature. La jeune femme se sent aussitôt coupable. Ça ne s’arrange pas lorsque les magouilles du théâtre deviennent rumeurs, puis faits avérés. Son père est emprisonné : elle se retrouve seule à gérer un établissement dans lequel plus personne ne veut mettre les pieds, et sans moyen pour ce faire. Elle aurait très bien pu profiter du magot sur lequel les autorités n’ont pas mis la main pour faire perdurer l'affaire mais elle préfère le leur livrer. Il est hors de question qu’elle s’en serve, et encore moins pour vivre.
C’est à contrecœur que Santua ferme les portes d’Onrowad. S’en suit une longue période d’errance durant laquelle il lui est difficile de trouver du boulot : il faut dire que son nom ne l’aide pas. Elle hésite même à en changer mais elle choisit de le conserver pour le redorer, quitte à le faire à la sueur de son front. Elle enchaîne les petits boulots : faire la plonge dans l’auberge du coin, les vendanges l’été… L’opportunité se présente à elle dès lors qu’elle entre au service d’un haras en tant que palefrenier. Elle met tant d’énergie dans son travail que le propriétaire, qui se prend d’affection pour elle, lui apprend à monter à cheval avant de parler d’elle à l’un de ses clients : une troupe de joute équestre qui finit par la recruter, du fait de son acharnement et de ses connaissances dans le milieu du spectacle vivant. Sa façon de faire face à ses échecs inspire le respect chez ses pairs, parmi lesquels elle se fait une place… sans toutefois vraiment se sentir chez elle. Aujourd’hui, son principal but est d’amasser suffisamment d’argent pour restaurer le théâtre Onrowad et lui donner une seconde vie. Mais si ce n’était qu’une question d’argent…
Ton pseudo : Ifreann
Je suis pas très douée avec les prez de manière générale ! Mais si je dois parler un peu de moi, je dirais que j’ai roulé ma bosse dans le milieu du RP (quasiment 20 ans à faire du roleplay) et que globalement, je kiffe créer : je fais du dessin et de la musique durant mes heures perdues et si ce n’est pas le cas, c’est que je me suis lancée corps et âme dans un jeu (ce qui arrive peut-être un peu trop souvent ;_;).
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Dans le contexte actuel, ce serait de tout simplement pouvoir guérir autrui !
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Quelque part, y’a une part de moi dans mon personnage. Alors est-ce je ne l’incarne pas déjà un peu ? À moins que ce soit l’inverse … Vous avez quatre heures.
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Je respecterais les gestes barrières pour des raisons très évidentes. ._.
Côté HRP
Double compte ? /
Comment as-tu connu le forum ? Partenaires
Un truc à rajouter ? Il paraît que vous avez des macarons, j’espère ne pas avoir été trompée sur la marchandise. é_è
Source de l'avatar
- Code:
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]AJIN[/b], Izumi Shimomura @"Santua S. Pandergast"
Si tu cherches tu taffs, n'hésites pas à passer à l'Insomnie (le cabaret d'Ash Soven) y'a toujours besoin d'employés là bas pour faire marcher l'affaire
Sinon voici ton accès au forum !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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