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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    Coeur de Lion
    Whiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
    Whiskeyjack Callahan
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    Coeur de Lion
    Dim 2 Mai 2021 - 15:47 #
    -Du coup, dans les quartiers nord, on est bon ?
    -Ouai. Vesna nous a filé quelques contacts pour des établissements plutôt bien côtés. On a un très bon maillage autant géographiquement que socialement. On pourra faire grand-chose de plus, à mon avis.
    -Et puis tout le monde n’est pas intéressé.
    -Yep. Mais t’sais te montrer convainquant, Jack.
    -Comme tu sais te montrer efficace, Domovoï.

    Localisation : siège des petits potes, même si on peut pas vraiment dire que c’est le siège d’une société classique. C’est plus la gueule d’une baraque à deux étages dans un quartier populaire avec l’appartement de Domovoï, mon ami et bras droit dans cette affaire, à l’étage et le rez-de-chaussée réservé au traitement des envois des petits potes. Dirigeant quelques petites mains du quartier, des gens de confiance, ils récupèrent les informations et transmettent les demandes aux différents membres du réseau d’informateur à l’aide de petits écureuils sympathiques dressé pour ça. La cave sert à stocker des tas d’informations qui, probablement, ne serviront jamais. Mon petit côté archiviste de la guilde a un pincement au cœur à chaque fois qu’il y pense. On pourrait faire mieux. Un de ces jours, il faudra voir plus grand. Ce n’est pas tout d’élargir le réseau, de multiplier les contacts et les moyens de transmissions des informations, il faut aussi être en capacité de la traiter et de la stocker convenablement. L’idée viendra. Je la garde dans un coin de la tête. Tirant sur sa cigarette, Domovoï désigne une autre partie de la carte. Son visage buriné par les travaux manuels dessine un rictus plein de réflexion.

    -A ce niveau là, on pourrait faire mieux.
    -T’as envoyé les gars prospecter ?
    -Ils sont dans le sud. Ils longent le fleuve. Histoire de mailler sur les rumeurs fluviales.
    -Malin, ça. Du coup, on a personne ?
    -Ouaip. Faudra attendre qu’ils reviennent. Ou que je m’en occupe, mais ça ne désemplit pas en bas.
    -J’vais y faire un tour.
    -Si tu veux. Tiens, puisque c’est ça. Tu passeras à la taverne du lore.

    Il me lance le sourire de celui qui en sait plus que ce qu’il veut en dire. Je fronce les sourcils.

    -Qu’est-ce qu’elle a de spécial ? Jamais entendu parlé.
    -Je te dis rien. Je te laisse la surprise. Va fouiller du côté du Père Porcher. Tu ne la manqueras pas.
    -Si tu le dis.

    Je prends congé, intrigué. C’est journée de repos vis-à-vis de mes responsabilités à la guilde, mais ça ne veut pas dire qu’on ne travaille pas pour autant. Même si foncièrement, aller dans des tavernes pour recruter des petits potes, impliquant de devoir descendre quelques godets et d’avoir des conversations plaisantes, on peut pas dire que c’est un boulot qu’on rechigne à faire. Je prends mes affaires et je laisse Dom’ gérer les arrivages de la journée. Il prend pas souvent de congé non plus, mais il aime ce qu’il faut aussi. Il est consciencieux. Puis, il a une relation très forte avec les écureuils qui transmettent les messages et il arrive souvent que je le surprenne avec deux trois spécimens sur les épaules à grignoter une noisette.

    Il fait bon en ce jour et je décide d’y aller à pied, surtout que l’endroit indiqué par ce bon vieux Domovoï est un coin où on passait beaucoup de temps quand on était à peine majeure. Seize ans et il parait que vous êtes bon pour la vie adulte, mais vous êtes encore un gamin dans la tête, à faire les quatre cents coups, à cultiver sa fierté de garçon et à comprendre les sentiments qui vous retournent sans cesse les tripes. C’était le bon vieux temps où la vie était insouciante, ou la seule responsabilité qu’on avait, c’était de serrer les coudes dans la bande contre les autres bandes. C’était une famille. En soi. Certains sont restés des amis, comme Dom’. D’autres ont été oubliés au gré des aléas de la vie. Parcourir ses rues à pied et parcourir les devantures des yeux, ça me ramène tant d’années en arrière. Petite nostalgie à chaque fois que je passe dans le coin. Faut jamais oublier ces racines, comme on dit.

    Je finis par arriver du côté du Père Porcher qu’était un vieux à qu’il manquait une case et qui terrorisait tous les gamins de l’époque. S’approcher de sa porte et y frapper trois coups étaient l’acte héroïque par excellence qui vous attirait le regard des filles et le soutien des copains. Gloire éphémère. Le vieux a fini par clamser, quelques années plus tôt, ça avait filé un coup de bourdon à ce moment-là. Mais le nom est resté. Parce que ça ne pourrait pas en être autrement. J’avise des passants pour m’indiquer cette fameuse taverne du lore et on me l’indique bien sympathiquement. A ce moment-là, quelque chose a commencé à me titiller la tête. Un vieux souvenir enfoui. Et c’est quand j’arrive devant l’établissement que ça me fait un choc. Elle a été reprise.

    Je me souviens de ces jeunes années. Au même endroit, il y avait un rade qu’on allait à partir du moment où on avait l’autorisation de boire de l’alcool sans finir avec un coup de pied au cul. C’est probablement là qu’on a descendu notre première pinte. Avec l’ami Dom’. A la veille de choisir notre destin et de quitter l’insouciante vie des rues. Je crois bien même que mon idée de petit pote à vu le jour ici, même si on a commencé le truc il y a quelques années seulement. On avait discuté avec le proprio de l’époque. Il avait toujours des tas d’anecdotes à raconter et on se disait que c’était vraiment le meilleur métier pour apprendre des choses. Et puis il y a dix ans, le type est parti se mettre au vert à la campagne et le bâtiment a été abandonné peu à peu, les repreneurs n’étant pas forcément les plus compétents du monde. J’ai pas trop suivi à l’époque. J’étais déjà sur les routes à bosser pour la guilde. Et puis, ça appartenait au passé. Et même s'il ne faut pas oublier ces racines, on n’y pense pas.

    Ça me fait un petit quelque chose au cœur de me dire que le lieu a été repris. J’ai l’appréhension de savoir si l’intérieur a été plutôt garder fidèlement. C’est qu’il y a des souvenirs dans ce lieu, souvenir qui remonte petit à petit et qui pourrait bien me submerger si je savais pas faire gaffe. Il y a toujours ces moments où t'es content que les choses continuent à vivre, mais que t’aimerais que rien ne change. Je pourrais être presque déçu si le moindre truc avait changé de la vision que j’ai de mes souvenirs. Mais c’est comme ça, c’est la vie. Ça serait marrant que le proprio devienne un petit pote. Ça serait comme si la boucle était bouclée. Je finis par rentrer et j’espère bien que l’ambiance est toujours aussi bonne.

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    Anonymous
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    Re: Coeur de Lion
    Lun 3 Mai 2021 - 13:24 #
    Une sympathique journée à la taverne. Meira s'était levée du bon pied et était arrivée tôt. C'est qu'il y avait du travail quand on était propriétaire et qu'on ne déléguait pas beaucoup. Pourtant, parler d'une surcharge de travail devant elle aurait valu à quiconque un rire venant du cœur. La Taverne du lore était tout ce que la femme possédait. Pas d'autre foyer, pas de mari, pas d'enfants, enfin, pas les siens. S'occuper de ceux du quartier qui n'avaient personne d'autre pour le faire était devenu une autre accroche à ce lieux. Elle les aimait, certains de loin, mais jamais elle ne pourrait les laisser à leur sort après ces dernières années à les avoir vu se battre, rire et pleurer. Meira était une femme que tout le monde appréciait finalement. Elle était simple et généreuse en plus d'avoir ce physique enchanteur.
    Dès l'ouverture, tout avait été prêt. Tables alignées avec leurs chaises cette fois, intactes, barils et futs pleins et aliments frais du marché déjà entrain d'être préparés pour le repas du midi par le cuisinier à l'arrière. Meira adorait lever la tête dans ce vaste espace et regarder ce qu'elle avait reconstruit. Un lieu de rencontre et de divertissement, mais aussi un foyer pour certains. La bonne ambiance y était de rigueur. Les jeux se faisaient à table entre et pendant les repas et les rire et les chants s'élevaient régulièrement jusqu'à ce qu'on puisse les entendre à l'extérieur. Pour Meira, l'une des meilleures parties était sans doute lorsqu'un aventurier se levait et commençait à conter ses aventures à qui voudrait bien les écouter. Il n'était pas rare que certains exagèrent grossièrement leurs exploits ou leur implication dans des quêtes ce qui leurs valait le fou rire général. C'était donc ça la Taverne du lore aujourd'hui. La chaleur d'un large feu de bois durant l'hiver, de bon plats préparés par le chef et de l'alcool de qualité venant aussi bien de l'Est comme de l'Ouest, du Sud comme du Nord du royaume. Chaque spécialité réunie pour que chacun se sente comme à la maison ! Finalement, l'intérieur avait été rénové, mais Meira n'ayant pas voulu dénaturer le lieu, n'avait apporté que de mineures modifications plus pratiques qu'esthétiques.

    Quatorze heures quarante et la salve de clients était passée. Meira remplaçait un serveur en salle, débarrassait et nettoyait les tables. S'il y avait bien une chose qu'elle n'était pas, c'était une fainéante. La femme était un bourreau de travail et elle n'évitait aucune tâche aussi ingrate soit elle. "Ingrate" elle n'aimait d'ailleurs pas ce mot. Chaque travail avait son importance, comme chaque maillon d'une chaîne. Elle savait comment bien traiter ses employés et même leur accorder sa confiance lorsqu'elle les en jugeait dignes. Au nombre de six, ou sept certaines journée, Meira comprise, ils faisaient la belle équipe. Deux ou trois barmans, deux serveurs, le chef et la propriétaire là pour combler les trous dans les effectifs au besoin. Elle était partout à la fois, parfois difficile de savoir exactement où. Toujours sur le qui-vive pour que tout soit en ordre.

    Alors qu'elle discutait avec un habitué et qu'elle prenait sa commande en l'écoutant évoquer une anecdote récente, une nouvelle tête entra dans la taverne. Une nouvelle tête pas si nouvelle si on prenait en compte l'histoire du lieu, mais ça, elle ne le savait pas. Une pas si nouvelle tête qui allait lui proposer un marché qu'elle ne refuserait point. Un coup d’œil en arrière ? Quelqu'un s'en était déjà chargée. Elle n'était pas censée savoir que c'était elle qu'il venait voir.

    - Je te l'apporte tout de suite !
    Whiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
    Whiskeyjack Callahan
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    Re: Coeur de Lion
    Mer 5 Mai 2021 - 18:33 #
    J’ai un sacré coup de blues.

    Rien n’a changé. En fait, si. Parce que chaque jour est différent et qu’il est impossible de retranscrire la disposition des lieux de l’époque. En fait non, parce qu’on sent que l’âme des lieux n’a pas changé. J’en ai fréquenté des tavernes et autres lieux où l’on consomme des boissons aussi diverses et variés. Que ce soit pour les petits potes ou pour mon boulot d’examinateur, c’est des endroits où il fait bon traîner ses oreilles et passer les bons moments. Des belles rencontres généralement. Il y a toujours des rades un peu glauques avec des gars à la mine patibulaire qui vous passe l’envie de revenir, ou des établissements vous inquiètent pour la qualité du service et des produits. Heureusement, dans ce vaste et merveilleux monde, il y a une caste de personnes qui aiment leur métier et qui ont cette envie de faire plaisir à leur client en leur inspirant confiance par leur chaleureux conseiller. On dit que lorsqu’un village se crée, le vingtième habitant ouvre forcément une taverne. C’est la maison de tous. C’est indispensable à la vie de n’importe quel lieu ou les gens décident d’y vivre pour des années.

    Mes yeux bifurquent rapidement vers une table sur l’espace central, devant le comptoir. Probablement plus celle-là et pas à cet endroit précis, mais c’est là que les petits potes sont nés. Je m’avance, comme dans un nuage, oubliant un peu ce qui m’entoure, me revêtant de ses souvenirs plein d’émotions, à nouveau vibrants d’une énergie nouvelle en ce lieu ressuscité de l’oubli, je m’en approche. Elle est vide. Tant mieux. Lentement, je pose la main dessus, caressant le bois qui la compose. Clairement pas la même. A l’époque, le bois avait tellement subi de bières renversées que chaque table du lieu avait son arôme particulier au point d’avoir ses habitués. Les plus fanatiques ne prétendaient que l'arôme du bois rehaussait le goût de leur bière. Du folklore de taverne, tout ça. On en riait. C’était le temps de l’insouciance.

    -Monsieur, que désirez-vous ?

    Je suis tiré de ma rêverie et je me tourne vers le membre du personnel, me lançant un sourire aimable, à l’écoute de mes attentes. Un changement dans la pratique. A l’époque, il n’y avait pas trop de personnels en salle. Fallait limite jouer des coudes pour aller se refaire servir. Ou fallait faire du stock. Chacun avait sa technique. Mais toujours dans la bonne ambiance, hein. Plutôt que d’avoir des serveurs, il y avait quelques potes du proprio qui faisaient office de gros bras pour juguler les clients les moins diplomates et les plus enclins à faire n’importe quoi. Pas un mal, hein, le service. Un autre style.

    -Une pinte de bière bien fraîche. Je vous laisse choisir. Surprenez-moi.

    Qui dit taverne de nos années d'adolescence à l’adulte dit aussi l’époque où l’on découvre les goûts et les arômes des bières comme on se découvre soi-même, ses envies et ses faiblesses, au sein de la bande. Le temps des expériences bonnes et mauvaises, de celles qui vous blessent et de celles que vous n'oublieraient jamais. J’ai un petit sourire nostalgique. Je me pose à la fameuse table, prenant place sur une chaise que je mets instinctivement sur ses deux pieds arrière comme nous aimions le faire, frôlant avec la chute comme on frôle avec l’ivresse. Au point de se faire engueuler par le patron et de manquer quelquefois de se faire jeter. Ça ne dure qu’un instant. Je la remets sur ses quatres fers, mais je ne me sépare guère de ce sourire satisfait, de celui que j’avais il y a quinze ans, cherchant dans le regard des camarades le doux sentiment d’appartenir à quelque chose transcendant les liens du sang. La bande, c’était la famille.

    Maintenant, il y a les petits potes.

    -On revient avec ma commande qu’on pose devant moi. Ça a tout de même du bon de se faire servir, même si j’ai une préférence pour le service au bar, d’habitude, mais il n’y a pas grand monde et j’ai un peu perdu de vue l’origine de ma venue. C’est qu’on aime bien profiter de l’instant présent. Je pose les cristaux sur la table et je me penche vers le serveur.

    -Excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que le patron est là ?
    -La patronne vous voulez dire. C’est elle, là-bas.

    Je me tourne, j’avise. Une blonde. Joli. De loin, comme ça. Qui, dans ces gestes, inspirent une certaine confiance. Un sourire soudain à un autre client démontrant d’un sens de l’accueil. Bref, des conditions indispensables pour rejoindre la famille. Ça ne devrait pas durer très longtemps.

    -Vous pouvez lui dire de passer me voir, quand elle aura du temps ? C’est pour parler de quelque chose qui pourrait l’intéresser.

    Il me jette un regard suspicieux, malgré mon attitude bienveillante. Je fronce un sourcil.

    -Un souci ?
    -Vous m’avez l’air sympathique, mais vous comptez l'embêter, vous aussi ?
    -Pas du tout !
    -Je vais voir ce que je peux faire.

    Il s’en va. Je suis un peu interloqué. Tout le monde a des embrouilles, mais quand je la regarde une deuxième fois, j’ai bien du mal à me demander en quoi on voudrait l’emmerder. Elle n’a clairement pas l’air d’être une personne désagréable, au contraire. M’enfin, il y a des gens étranges partout. Je trinque à moi-même, à mes souvenirs, puis je bois.

    Goutu.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Coeur de Lion
    Lun 10 Mai 2021 - 18:21 #
    Au bar, elle attendit que l'un de ses employés lui remplisse une chope de bière bien fraîche. Une de celles de la capitale comme cet habitué les aimait. Elle regardait autour d'elle, satisfaite du moindre temps d'attente du service de la taverne. Un client qui s'impatientait et qui s'échauffait au point de vouloir faire des histoires, n'était pas une bonne publicité.
    Meira s'apprêtait à retourner servir son client lorsque l'un de ses serveurs vint discrètement l'interpeller.

    - Tu as besoin de moi ?
    - On vous demande à la table, là-bas. Cet homme, avec la moustache.

    Meira jeta tout aussi discrètement un œil par-dessus l'épaule de son employé pour voir de qui il s'agissait. Comme ça, de loin, le client ne lui disait rien. Elle lui demanda tout bas, bien consciente que si son employé venait lui en parler ainsi, il devait y avoir anguille sous roche.

    - Sais-tu ce qu'il me voulait ?
    - Apparemment, il a quelque chose à vous dire.

    Sur ces dernières paroles et pour ne pas éveiller l'attention de quelques personnes malveillantes, Meira s'en alla terminer sa tâche.

    - Voilà pour toi, si tu as besoin d'autre chose, n'hésite pas à me faire signe. Ah ! Et au fait, il l'avait bien mérité !

    Un dernier sourire et un rire léger laissés dans son sillage et elle se dirigea directement à la table de celui qui l'avait faite appeler. Courtoise, elle aborda l'homme à la moustache avec bienveillance.

    - Bien le bonjour et bienvenue à la Taverne du lore.

    Elle essuya ses mains trempées d'eau et de bière sur le tablier, plus très blanc, attaché à sa taille, puis tendit la main pour saluer l'inconnu.

    - Je suis la propriétaire, Meira Jaeger. Enchantée. Vous avez demandé à me voir ?

    Elle retira délicatement sa fine main de celle de son interlocuteur lorsque tout à coup, quelque chose la frappa. N'avait-elle point déjà rencontré cet homme quelque part ? Il lui était étrangement familier, pourtant lui ne semblait pas la reconnaître. Assis, elle ne pouvait pas déterminer s'il était grand ou petit, mais elle pouvait bien voir sa carrure. Ses vêtements étaient d'assez bonne facture. Remontant son regard dans celui de celui qui portait la moustache, elle fut quelque peu déstabilisée. Il était séduisant ? Meira se rendit compte de son impolitesse car elle venait littéralement de regarder l'homme de bas en haut.

    - Excusez mon comportement, mais dites-moi monsieur, ne nous serions-nous pas déjà rencontrés quelque part ? Vous me semblez familier.

    Elle priait désormais intérieurement Lucy pour que son client n'ait point pensé qu'elle ait été entrain de lui faire ouvertement du charme. Elle reprit rapidement son professionnalisme en cherchant dans ses lointains souvenirs si ses dires étaient avérés. Rares étaient les personnes qui la faisaient demander, du moins mis à part... mis à part les larbins au service du Créancier.

    - Attendez une minute... Est-ce qu'il ne serait pas déjà venu accompagner ce bourreau ?

    Meira fronça légèrement les sourcils face aux explications de l'homme. Il avait l'air fort sympathique, mais ne tenterait-il point de la duper ? Sceptique, elle fit un pas en arrière pour garder une distance suffisante entre le malheureux et elle-même. Elle le regardait de ses doux yeux de biche derrière lesquels elle était tout, absolument tout, sauf naïve.
    Whiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
    Whiskeyjack Callahan
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    Re: Coeur de Lion
    Ven 14 Mai 2021 - 15:36 #
    Je lui sers surtout la main par pur réflexe parce que ma tête est soudainement ailleurs. Avant qu’elle n’arrive, elle était dans mes souvenirs. A essayer de me rappeler les différents membres de la bande que l’on avait. Si de certains, j’ai gardé contact jusqu’à maintenant, d’autres sont restés dans les limbes de mon esprit. Visage juvénile marqué par l’adolescence, nos jeux et nos rêves. Des histoires avec chacun. Des amitiés, des amours et des rivalités. Des rôles. J’étais plutôt le bon copain de la bande. Celui à qui on fait des confidences. Qui garde les secrets. Au milieu de tous, pas au premier plan, mais indispensable. Pas un chef. Pas une tête. Juste Jack. Des regards qui sont passés sur moi sans vraiment me regarder. Cherchant souvent le membre indispensable du groupe, mais rarement le jeune adolescent.

    C’est la dernière pensée que j’ai eu avant qu’elle n’arrive. J’ai observé en silence, distrait par mes pensées, sa venue sans y faire attention et une fois qu’elle est arrivée, j’ai comme eu un choc. Comme si quelque chose prenait le contrôle de mon esprit pour me susurrer un tout autre langage. Je lève les yeux vers elle et à cet instant, je ne saurais m’en détacher. Il y a quelque chose dans son sourire bienveillant, son beau regard d’un vert pétillant qui semble couler comme de l’eau de source sur vous, la posture de ses épaules fiers et son attitude générale qui allume quelque chose dans mon cœur. Cette soudaine impression d’être regardé. Pas comme un jeune adolescent, mais comme le sympathique bonhomme que je suis. Loin des responsabilités et des fonctions de la société. Juste moi. Je contemple en silence ces lèvres bougées, comme au ralenti, pour se présenter. Sa voix enchanteresse procure une satisfaction indescriptible et j’en viens à penser à ce nom. Meira. Meira. Enfin, le contact de sa main me fait tressaillir, comme si la toucher était indigne de ma condition. Comme si c’était un crime que j’avais commis par omission. Comme si je devais plus que tout la protéger de tous les maux du monde et que, ne serait-ce qu’effleurer sa peau, était déjà faillir à ce devoir d’une vie.

    Mais qu’est ce qui m’arrive ?
    J’ai bien du mal à trouver une contenance et je bredouille quelques mots comme si j’avais soudainement perdu l’usage régulier de la parole.

    -…’chanté… Moi…. Jack.

    Je détourne le regard un instant, me rendant compte que même si j’y mets beaucoup d’efforts inconsciemment, je n’ai d’yeux que pour elle à partir du moment où elle s'est approché de moi. Mais il faut bien dire quelque chose quand on a soi-même provoqué cette rencontre. C’est alors que je la surprends à me détailler à son tour. Mon cœur fait une embarquée, nourri d’une joie inexplicable d’être observé alors que dans ma chair, je sens soudainement une grande honte, me trouvant à nouveau coupable d’un comportement qui indispose la jeune et fascinante femme, de détourner ses pensées ingénues vers une tentation odieuse. Joignant les mains devant moi comme pour une prière silencieuse, je me sens poussée les ailes de la reconduire sur la bonne voie, malgré mon trouble.

    -Dame Meira. Pardonnez moi de vous avoir déranger, mais j’ai eu l’outrecuidance de vous solliciter et de vous voler votre temps pour soumettre à votre esprit une proposition des plus convenables.

    Pourquoi est-ce que je parle comme ça ? Je n’ai pas le temps d’y penser car elle me coupe, ajoutant une nouvelle couche à ma gêne. Se connaître ? Ô grand jamais je n’aurais osé connaître pareil colombe, moi qui ne suis qu’une personne grotesque et inintéressante. Jamais je n’aurais pu avoir capté le regard de Dame Meira à la voix enchanteresse. Et jamais n’aurait pu l’oublier, marquant mon cœur et mon âme du fer rouge de la chaste dévotion. Ce ne serait que salir sa réputation que les gens s’imaginent que nous nous connaissions. Il en va de son honneur. Mon seul honneur est de préserver le sien, ô grande dame de la Taverne du Lore. Je secoue la tête.

    -Ne vous excusez pas, belle Dame Meira. Nul ne peut vous en vouloir à raison pour ce que vous faites. J’aurais espéré vous connaître plus tôt et je crains bien qu'une telle rencontre ne se soit jamais produite car la vie ne m’aurait jamais ôté ce souvenir tel votre présence efface tout le reste.

    Pour mieux quitter ce malhonnête terrain où je puis corrompre son esprit et ses souvenirs par ma simple présence, j’en reviens bien vite au but de ma venue en ces lieux : lui proposer de rejoindre nos rangs. Alors que tout mon être m’ordonne de me mettre soudainement à son service. De la protéger du moindre danger. D’être le veilleur dans la nuit contre l’obscurité. Comment puis-je braver la bienséance pour lui demander de s’abaisser à notre modeste condition, elle qui, même si propriétaire d’une taverne, inspire une gentillesse et une respectabilité inégalable.

    -Dame Meira. En entrant ici, j’ai eu à cœur de me remémorer les souvenirs des lieux que vous avez repris dans votre giron. Car ici, autour de ces tables, j’ai dilapidé mes jeunes années à trouver une raison de vivre qui valait le coup de se battre pour elle. Aujourd’hui, je l’ai trouvé en vous, Dame Meira. Voyez-vous, je dirige une organisation de tavernier dans tout le royaume, tous convaincu des valeurs humanistes et bienveillantes de ce corps de métier. A la croisée des destins de milliers de vies, vous écoutez. Vous servez avec bon cœur. Vous offrez de ce baume qui réchauffe les cœurs et pansent les blessures de l’esprit. Vous connaissez vos clients comme personne, parfois plus que ceux et celles partageant leur vie. Vous êtes les gardiens de leur secret. Et cela est plus respectable. Pour tout le reste, mes partenaires échangent les informations qu’ils obtiennent, non pas pour se corrompre d’argent, mais pour servir une vertu parmi les nombreuses que vous inspirez qu’il est important de rendre service aux gens. Ces informations, elles servent à la communauté. A l’humanité. Nul place à l’enrichissement ou à l’exploitation d’autrui. Nous le faisons pour le bien commun, parce qu’il y a du bon en chacun de nous et que nous voulons le bonheur de tous.

    Je me rends compte qu’elle est debout face à moi alors que je suis assis. Ignominie. Est-ce donc là le respect que l’on donne à une gente dame ? Je tire la chaise et d’un pas je fais le tour de la table avant de poser le genou par terre, main sur celui-ci. Elle semble reculer d’un pas, surprise. Je baisse la tête, presque honteux de moi-même, mais sûrement pas des regards qui se posent sur ma nuque, car le regard des autres n’est rien comparé à celui de Dame Meira et à l’aura qui l’entoure.

    -Dame Meira. C’est pour cela que je viens à vous, aussi humblement qu’il m’est possible de l’être. Pour vous proposer de nous rejoindre. Et ceci même si vos grâces sont sûrement bien plus grandes que nous autres. Permettez-moi de vous inviter dans cette grande famille. D’inviter votre grand cœur à aider nos prochains. Et comme il m’est intolérable de m’élever au dessus de celles et ceux qui seront toujours bien plus honorable que ma modeste personne, permettez moi de me mettre à votre service, qu’importe votre décision. Car vous êtes de celles qui méritent que l’on se batte pour elle.

    Métaphoriquement, c’est comme si je lui offrais mon esprit servant dans le creux de mes mains. Je me porte à la merci de sa décision. A la frontière entre l’allégresse de son accord et le tourment de son refus. Car en cet instant, rien n’a plus de sens que ses jolis mots chantés de ces mignonnes lèvres.
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