Age : 16 ans officiellement/18 en réalité
Sexe : Masculin officiellement / Féminin en réalité
Groupe : Citoyen
Spécialité/Métier/etc : Garçon d'écurie (mais est globalement prêt à n’importe quel travail pour subsister, tant que ça ne le met pas physiquement en danger).
En quelques mots...
Càdin est un garçon discret, voire un peu trop. Etonnamment, vous aurez beau le presser sur le sujet, il ne vous parlera jamais d'une fille dont il se serait entiché. Ni d'un garçon, d'ailleurs. Si vous lui donnez une tape trop forte dans le dos, il s'écroule. Il semble avoir peur du feu, et c’est pour cette raison qu’on ne l’a pas mis en apprentissage avec un maréchal-ferrant… Bon cavalier, le jeune homme est complètement à l’aise avec les chevaux. Il aurait adoré avoir le don de leur parler, visiblement, mais la nature ne lui a pas accordé de telles capacités. Posé sur son épaule, vous verrez toujours son chat, Rouquin. A la nuque et une partie du torse, il porte une marque de brûlûre et est le plus souvent armé d’un couteau, ou bien d’un balai. Si vous allez chez lui, vous aurez également l’occasion de voir qu’il est équipé d’un arc et d’un carquois de fortune. Pas de flèches par contre. Des papiers éparpillés dans un coin. Quelques livres. Du nécessaire de couture traîne près d'une couronne en épi de blés et des bougies complètement ratatinées.
Nom du pouvoir : Rocaille
Catégorie : Transformation physique
Sur ses bras et le dos de ses paumes, Càdin peut faire sortir des écailles rocheuses qui forment une armure. Très utile pour se défendre d’un mauvais coup ou rendre un uppercut, elles n’en sont pas moins douloureuses. Sa carapace ne peut durer qu'une vingtaine de minutes tout au plus, un coup d'épée très bien placé ou un marteau peut l'endommager, et dès que son pouvoir prend fin, les écailles de roche tombent et laissent des plaies ensanglantées. Si le jeune homme peut guérir avec un peu de repos de ces blessures, trop abuser de son pouvoir peut l’amener à porter des cicatrices indélébiles… Celles qu’il porte semblent être relativement récentes.
Deux yeux noisette. Des cheveux châtains en bataille, souvent plein de foins. Càdin est un jeune homme doux, presque fragile en apparence. Il a le regard dur et une moue bougonne pourtant. Dans les écuries en tout cas, il se fait bien souvent rabrouer et moquer par les garçons plus âgés que lui. Il faut dire qu’il est engoncé dans des vêtements toujours trop larges pour lui, tout fin malgré son âge – il grommelle haut et fort qu’il n’a pas encore eu sa poussée de croissance-, il n’a vraiment rien d’un loup effrayant. On le retrouve souvent plein de poussière ou de bleus. Mais il ne dit rien, époussette sa chemise et se remet sur ses pieds. Malgré sa carrure de brindille, on dit souvent de lui qu'il a la tête dure, qu'il est résistant. Peut-être pour ça qu'il est fermé comme une huître. C’est malgré tout un gamin sérieux, on vous le dira. Très peureux, sursautant pour un rien, certes, il ne rechigne jamais à la tâche. Il soulève des montagnes, ne se plaint jamais et est obstiné dans tout ce qu’il entreprend.
Càdin parle peu de lui, mais beaucoup d’autres choses. Ou alors, il écoute. Il est plutôt bon pour écouter, vous le verrez ne pas vous quitter des yeux et compatir à vos malheurs, avec un brin de nostalgie sur le visage, ou bien vous le verrez trépigner d’impatience si vous lui racontez vos aventures ou un heureux évènement qui vous est tombé dessus ! S’il parle, c’est le plus souvent parce qu’on l’a lancé sur les chevaux, un sujet qui le passionne, ou qu’on l’a provoqué. Il est connu dans tout le quartier pour avoir la pique facile et d’être grognon. Pourtant, ça ne l’empêche pas d’être poli et attentionné quand il le faut. Le jeune homme a un cœur, bien malgré lui. C’est bien simple, il n’arrive pas à dire non quand on lui demande un service ou de l’aide. Si vous y mettez des larmes et des yeux brillants, vous pouvez être sûr qu’il ne résistera pas. Ami des animaux, il aime passer ses après-midis en compagnie des chevaux à sentir le souffle de leurs naseaux contre leurs visages et à passer sa main dans leurs crins. Il est toujours accompagné de son chat roux, qu’il a paresseusement surnommé Rouquin. Il compense sa petite taille et sa carrure fine par une énergie inlassable et un appétit de glouton. Et son sale caractère, il le compense par l'attention et le soutien indéfectible qu'il donne aux autres.
C'est ce que vous connaissez de lui, en général. Un adolescent maladroit et grognon, comme il en existe partout dans la capitale. Si vous êtes attentif, un de ces jours, vous verrez que ses cernes sont plus marquées que d'habitude ou que ses yeux sont gonflés. Càdin n'aime plus vraiment la nuit et en est terrifié. S'il se déplace avec une lanterne tous les soirs, c'est bien pour ne pas s'écrouler de peur. Eclairer la chambre qu'il occupe chez une vieille logeuse lui coûte cher en bougies, mais si c'est ce qu'il faut pour qu'il puisse dormir, il n'hésite pas à le faire. Les flammèches ne l'effraient pas, mais vous avez dû remarquer qu'il évite les foyers des maisons où un feu a été allumé, ou des bûchers plus imposants.
Pour comprendre Càdin, il faut d’abord raconter Agnès Telcorne. La jeune fille est née dans un hameau perdu des plaines. Sa famille était d’origine modeste, ils élevaient des chevaux et vivaient donc une vie sans histoires et sans anicroches. Agnès aurait eu des tas de choses à vous raconter, pourtant. A quel point elle aimait les couchers de soleil sur les champs, sentir le vent apporter les odeurs de la pluie à venir, l’odeur du foin lorsqu’elle se jetait à pieds joints dans les bottes et les fêtes organisées dans le village voisin qui rythmaient alors sa vie tout entière. Comment elle s’est cassé un bras, un jour, en tombant de cheval. Ou la fois où elle est tombée si malade que ses parents ont bien cru qu’elle ne passerait pas la nuit. Elle a grandi entourée de ses parents et de son frère aîné, Artus. Elle a eu ses caprices, ses peines et ses joies d’enfant. Elle s’est perdue dans les pâturages où paissent les chevaux. Elle a assisté ses parents, lorsqu’une jument avait du mal à mettre bas. Elle a appris le tir à l’arc grâce à son frère, mais elle en sait bien peu de choses, puisqu’il est rapidement parti à l’aventure. L’élevage familial ne l’intéressait pas. Ils ont des nouvelles grâce à quelques lettres envoyées par-ci, par-là.
Toutes ces histoires-là, elle ne vous les racontera pas. Ni la suivante.
Les histoires de jalousie et de cœur, il y en a presque dans toutes les familles. Le frère de son père, son oncle avait été l’un des prétendants de sa mère, avant que son père ne conquît définitivement son cœur. La plupart des personnes laissent alors de côté leurs ambitions et leurs rancunes, dans ces cas-là. Dans d’autres cas, plus dramatiques, les passions amènent à des actes irréparables. Oncle Velcius avait quitté le hameau il y avait bien des années, pour lancer une compagnie navale et son entreprise avait prospéré grâce au commerce.
Un soir, il est revenu pour récupérer ce qui lui avait toujours semblé revenir de droit. C’est sa mère qui la réveilla et l’entraîna dans les écuries pour qu’elle enfourche un cheval. Dans la nuit, elle entendait le bruit des armes et les cris des chevaux terrifiés. Quelqu’un avait embrasé le grenier et de longues flammes léchaient le ciel étoilé. Sa mère lui dit de galoper droit devant elle et de ne jamais se retourner. De retrouver Artus à la capitale, car c’était là qu’il était, aux dernières nouvelles, et de le prévenir. Que son oncle était revenu et qu’il souhaitait récupérer « celle qu’il avait toujours aimé », selon ses dires. Tremblante, elle glissa dans les mains de sa fille abasourdie un couteau, un pendentif et une lettre. A ce moment-là, tout semblait être comme un mauvais rêve aux yeux d’Agnès : elle se réveillerait bientôt, en sueur, et tout ne serait plus qu’un lointain souvenir embué par le sommeil et le réveil matinal. Mais la chaleur des flammes, les cris, sa mère qui se retournait, armée d’une fourche pour faire face aux mercenaires qui l’avaient repérée, tout cela était bien trop réel. Agnès finit par échapper à sa transe et elle partit à toute allure.
Sans se retourner.
Des bruits de sabots derrière elle lui signalèrent bientôt qu’elle était poursuivie. Elle galopa toute la nuit, sans jamais oser se retourner pour voir ses poursuivants. Une boule de feu et des flèches sifflèrent à ses oreilles. Elle finit par les perdre dans la forêt, par chance, ou par dextérité, elle ne sait toujours pas aujourd’hui ce qui la sauva cette nuit-là. Elle trouva refuge dans une ferme abandonnée. Et là, exténuée, elle s’endormit.
De l’air.
Pourquoi est-ce si difficile de respirer ?
De l’air.
Deuxième réveil en sursaut. Des mains autour de son cou. Un sourire édenté et une mine patibulaire.
Tu la tiens, c’est bon ? Surtout la lâche pas !
Ils l’avaient retrouvée. Le sang battait à ses tempes, ses poumons la brûlaient. Elle se débattait en vain, écrasée sous le poids de l’homme. Ses doigts tâtonnèrent doucement dans ses poches.
Où était-il, où était-il donc ? Elle était sûre de l’avoir gardé sur elle. Où était donc ce fichu couteau ?
Sa vue se troublait de plus en plus. Et puis, entre ses doigts elle sentit le contact de la lame glacée. Dans un dernier effort, elle se cabra, donna un coup de pied mieux placé que les précédents et enfonça la lame d’un coup sec.
L’étau autour de sa nuque se desserra. Des gargouillis ignobles sortirent de la bouche de son agresseur. La main à son cou, les yeux vitreux, il retomba mollement et doucement sur le sol.
Sale garce.
La goulée d’air qu’elle inspira fut comme une gourde d’eau au milieu d’un désert. Mais elle n’avait pas le temps de récupérer. Déjà, le deuxième mercenaire s’approchait d’elle. Entre ses mains, une flammèche s’alluma, puis grandit progressivement. Elle évita la boule de feu de justesse, se ramassa dans la terre battue et la poussière. Sur ses bras, elle sentit les écailles rocheuses percer sa peau. Grimace. Son cœur battait à une vitesse telle que son pouvoir s’était déclaré sans qu’elle ne le contrôle. Le sang dégoulinait de ses avant-bras. Encore une boule de feu. Puis, une autre. Et encore une autre. Après, c’est le noir. Agnès ne se souvient que très vaguement de la suite.
La bâtisse abandonnée en feu, elle, recouverte de sang, les cheveux roussis par les flammes et son cheval se cabrant dehors. Depuis ce jour, le feu lui donne des sueurs froides et ravive des images qu’elle préférerait enterrer loin dans sa conscience.
Elle coupa court ses cheveux abîmés. Changea de vêtements. Banda ses bras pour couvrir ses cicatrices et sa poitrine pour cacher qu’elle était une fille. Elle finit par laisser son cheval à une auberge et continua sa route, bringuebalée sur le chariot d'un marchand qui voulut bien faire un bout de chemin avec elle. Car, d’étape en étape, lorsqu’elle s’attardait un peu trop dans un village, des mercenaires finissaient par apparaître et questionner à propos d’une jeune fille qui se serait enfuie. Pas encore la vingtaine, toute fine, les cheveux châtains très longs, des yeux noisette en amande. Elle continua sa route, pourtant, sans jamais s’arrêter. Laissant au fond de sa tête les questions qui restaient en suspens. Vous savez, celles qui ressemblent à de la vase et refusent de se déposer au fond de l’étang.
Qu’était-il advenu après sa fuite précipitée ? Est-ce que ses parents étaient encore en vie ? Quand elle trouverait Artus à la capitale, que devait-elle faire ? Et elle, qu’est-ce qu’elle deviendrait ?
La lettre glissée précipitamment entre ses mains, c’était une missive de son oncle destinée à sa mère, envoyée il y a de ça trois lunes et reçue probablement quelques semaines plus tôt. Une déclaration d’amour, couverte de menaces. Agnès n’en avait pas entendu parler. Peut-être parce que sa mère ne l’avait pas pris au sérieux. Oncle Zelcius était réputé dans la famille pour être un peu étrange et loufoque, mais pas méchant. Le pendentif, un serpent en jade, était celui que les mères transmettaient à leurs filles de génération en génération dans sa famille. Agnès écrivit une lettre pour son frère. La main tremblante, tachée d’encre, elle espérait au fond d’elle-même que la missive arrive avant elle à destination.
Lorsqu’elle arriva à la capitale, la tête lui tourna, tant la ville n’avait rien à voir avec sa vie d’avant. Tout était si grand, si bruyant. Trop grand et trop bruyant pour elle, sûrement. Elle toqua à la guilde des aventuriers. Mais pas d’Artus en vue. Il était parti depuis plusieurs semaines pour retrouver sa petite sœur. Elle avait disparu, après que la ferme familiale ait été attaquée et brûlée par des bandits. Le jeune homme était donc retourné dans sa région natale, afin d’aider son oncle à poursuivre les recherches.
Sale histoire. Mais d’ailleurs, gamin, qu’est-ce que tu lui voulais à Artus ?
Les bras ballants, Agnès sourit doucement. Oh rien. Rien d’important. Quelques affaires, parce que m’sieur Telcorne devait lui donner des leçons de tir à l’arc. Il lui avait promis. Mais la famille passe avant.
La missive n’était pas arrivée. Son frère n’était plus à la capitale et son oncle semblait avancer ses pions pour faire croire à sa disparition ou sa mort. Dans un coin de la ville, elle revit des mercenaires. Il y en a des tonnes de mercenaires dans la capitale, mais l’un d’entre eux… Un, en particulier, avait le visage couturé de cicatrices. Comme si de la pierre lui avait raclé le visage.
Agnès se fit toute petite. Agnès disparut complètement. Agnès voulait oublier et ne voulait plus raconter. Alors, elle devint Càdin Melpourpre. Le garçon d’écuries pas très bavard mais énergique. Quand on lui demande de raconter son histoire, il fronce les sourcils, prend un air très sérieux et vous déclare qu’il est parti de sa famille pour faire fortune. Six frères et sœurs, ce n’est pas de la tarte, quand on est l’aîné. Quand on lui demande d’où vient la brûlure qui marque une partie de sa nuque et son épaule, il répond que le voyage pour venir jusqu’ici n’a pas été facile. S’il est tard, il vous proposera d’aller se poser sur un toit assez haut pour contempler les étoiles. S'il est tôt, vous n'êtes probablement pas à ses côtés et elle contemple l'aube en silence.
Ton pseudo : Quiteanerd
Etudiante en M2 de Lettres Modernes. J’aime le tricot, les livres, écrire et jouer à Donjons & Dragons. J’écoute de la musique en permanence, je me balade tout le temps à vélo et j’espère pouvoir reprendre la randonnée. Je suis rouillée du rp, ça fait bien 2 ans que je n’en ai pas fait !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Pouvoir respirer sous l’eau !
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Oh non, pas vraiment !
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Probablement observer les étoiles, parce que ça doit être plus facile de le faire là-bas, que dans notre monde !
Côté HRP
Double compte ?/
Comment as-tu connu le forum ? Top-site !
Un truc à rajouter ? Je vais bientôt me refaire un marathon de LOTR !
Source de l'avatar
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]Fanart by yoonmi [/b], Tiz Arrior @"Càdin Melpourpre"
Courage pour la finalisation de ta présentation !
Un garçon d'écurie ! On pourrait potentiellement voir pour un lien si ça t'intéresse (Santua a aussi fait un gros morceau en écurie avant de devenir jouteuse équestre) ! :D
Pourquoi pas Santua, on est dans le même domaine, donc ça peut tout à fait s'arranger !
J'aime beaucoup ta fiche, et je n'aurai qu'une seule remarque : sur Aryon, on ne dit pas "mois", mais "lune". Mais c'est une remarque tellement minime...
Atheas passera prochainement pour valider ta fiche, et tu me dois un RP !
Et c'est noté pour le rp, avec plaisir ! :)
Puisque Reb a fait un tour, voici ta couleur
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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