La journée est belle, magnifique, splendide, superbe, merveilleuse, somptueuse, je n’ai plus d’adjectifs.
Alors que vous vous baladez, vous tombez sur Mémé Frog, qui adore les grenouilles, et qui est vieille (c’est normal pour une mémé, elle s’appelle Mémé en plus elle est donc forcément vieille).
Mémé Frog, du haut de toute sa vieillesse, vous transforme en potites grenouilles emmitouflées dans de potites couvertures, et facilement impressionnables (vous, pas les couvertures).
Comment allez-vous sortir de cette situation ?
Ah, la journée n’est plus extraordinaire. Il pleut maintenant.
Participants : @Astrid Dalgaard & @Oscar Gauss
Challenge RP : Vous êtes facilement impressionnables, vous vous émerveillez sur la plupart des choses que vous croisez ou entendez.
Attention au CHOC. :nani:
« Voilà mes petites, rit-elle avec affection. »
Intrigué par ce comportement, Oscar se fit la réflexion qu’il valait mieux l’ignorer et passer son chemin. Il ne savait pas ce qui pouvait se passer dans la tête d’une grand-mère sénile, surtout lorsque celle-ci se mettait à couvrir les grenouilles. C’était même certain que cette histoire allait mal se terminer si l’archonte s’attardait dans ces lieux. Faisant demi-tour, il eut une drôle de sensation alors que le monde semblait s’agrandir. Une couverture sur les épaules, le garçon regarda autour de lui, tiraillé entre la surprise et l’émerveillement de voir l’univers différemment. Oscar fut soulevé du sol, tandis qu’il se tournait pour regarder qui en était à l’origine. Il croisa le regard de la vieille dame qui lui souriait, aux côtés d’une autre grenouille, l’archonte la regarda ébahi, bien surpris de constater qu’une autre personne se trouvait dans la même situation que lui. Car oui, en ce jour, Oscar Gauss était devenu une petite grenouille enroulée dans une couverture.
« Mes jolies petites grenouilles. Vous serez ben plus heureuses ainsi. »
Était-ce une façon de leur dire qu’ils resteraient dans cette forme de façon permanente ? Oscar écarquilla ses petits yeux globuleux en secouant la tête. Il en était hors de question, beaucoup d’aventures l’attendaient encore. L’amphibien pataugea sur place afin de se retourner, il était temps de s’enfuir. Mais il fut bien vite stoppé lorsqu’il réalisa la hauteur qu’il y avait entre lui et le sol, s’il sautait, il allait lamentablement s’écraser. Bien que totalement désemparé par cette situation inédite, Oscar devait fuir cette vieille folle pour retrouver son apparence. Il s’enroula dans sa couverture, puis replia ses pattes arrière, et sauter en utilisant toutes ses forces. Le garçon s’émerveilla de la hauteur de son bond, le sol et la vieille s’éloignant toujours plus avant que la gravité ne fasse son office, le petit corps se mettant à retomber. Il plongea dans l’eau dans un petit ‘’plouf’’ sonore. Sa couverture remonta à la surface et il nagea très vite pour s’éloigner de la psychopathe aux grenouilles. À peine posa-t-il une patte sur le sol, qu’une averse éclata rendant la terre boueuse et difficilement praticable. Il tâtonna dans l’eau à la recherche de sa couverture afin de se protéger de la pluie, complètement dépité par cette journée qui s’annonçait extrêmement longue.
Le comment et pourquoi elle était au beau milieu de la grande forêt au lieu de se perdre dans une taverne du village perché n'étaient pas importants. Peut-être avait-elle décidé de faire une simple balade, peut-être cherchait-elle quelque chose pour un travail ou elle avait peut-être été engagée pour surveiller la vieille folle qui aimait les grenouilles pour une raison X et Y. Ce qui était important par contre, c'était la situation dans laquelle elle était. Une situation qui aurait dû la mettre dans tous ses états tellement elle était incongrue….Toutefois, Astrid avait vécu bien des choses bizarres, et celle-là n'en était qu'une parmi tant d'autres. Aussi, elle était relativement calme et haussa même des épaules avec un petit soupir de lassitude. Une drôle d'image, surtout en tant que grenouille.
Entendant un « plouf », elle se retourna pour voir que l'autre grenouille avait sauté. Wow, joli saut. Mais il aurait pu rajouter quelques figures. 5/10 pour l'effort. C'était à son tour de sauter maintenant ? Hmm. Après un petit moment de réflexion, elle se décida elle aussi à sauter et fut, une nouvelle fois, impressionnée par la hauteur qu'elle avait atteinte avec ses puissantes pattes arrières. Reprenant constance, elle fit quelques figures acrobatiques avant de rencontrer l'eau sans heurt et en toute facilité. L'idée d'utiliser la couverture comme un parachute la traversa bien entendu, mais elle avait préféré l'option « impressionner la mémé et toutes les autres grenouilles ».
Rapidement, elle rejoignit l'autre sur la terre ferme et se cacha également sous la couverture lorsque la pluie commença à tomber, signe supplémentaire qu'un malheur n'arrivait jamais seul. Mais une fois au fond, ils ne pouvaient que remonter.
-Wooow. Croassa-t-elle dans le langage des grenouille. Drôle de situation hein mon pote ?
Soudainement, elle vit des mouches voler dans le coin et sentit de la bave couler le long de sa bouche. Oh bordel….ça lui donnait faim. Bien sûr. Elle était une grenouille maintenant après tout. Mais elle restait humaine mentalement, donc elle saurait résister à ses envies ani…
À la vitesse du son, elle goba l'une des mouches.
-Miam. Une bonne source de protéine. Tu veux pas y goûter ? Elles sont dél-li-cieuses. Avec un peu plus de sel ça aurait été mieux ptet. Hmm…Moment de réflexion intense en repassant le moment où elle avait gobé la mouche. Je savais que les grenouilles avaient une longue et grosse langue, mais j'aurais aimé avoir ça aussi en tant qu'humaine pour…faire des trucs, hehe.
Grenouille ou pas, elle restait une beauf irrécupérable et semblait bien amusée par ce qui lui arrivait même s'il y avait des chances pour qu'elle reste ainsi toute sa vie. La définition même de l'insouciance et du je m'enfoutisme.
« Oui, oui… Partons déjà d’ici, grinça-t-il d’une voix méconnaissable. »
Il y avait du bon au moins avec cette averse torrentielle, la petite vieille s’en allait, peut-être qu’ils allaient pouvoir retrouver leur apparence d’origine. Le jeune archonte patienta un moment, caché dans le renfoncement d’un rocher pour ne pas subir la pluie incessante. Il attendit peut-être une heure, si ce n’est deux, mais rien. Pas le moindre signe d’un retour en arrière. La forêt était si immense qu’il ne pourrait jamais en sortir avant plusieurs semaines avec cette petite taille, et ça, c’était dans l’hypothèse où il ne risquait pas de se faire écraser pas la moindre bestiole qui n’aurait pas remarqué sa présence de petit amphibien.
« Que faire… ? Soupira-t-il. »
Son regard émeraude se posa sur ses petites pattes palmées. Il allait être destiné à vivre dans cet état, et gober des mouches comme l’autre amphibien pervers. Le garçon effaça tout de suite les étranges images qui lui venaient à l’esprit. Qui pouvait bien penser à ce genre de chose quand on se retrouvait dans une situation pareille ? Vraisemblablement, sa compagne grenouille. Prenant son courage à deux pattes visqueuses, l’aventurier ignora les borborygmes de l’autre grenouille pour commencer à partir à travers la forêt, il trouverait bien un moyen de s’échapper. Toujours entouré de sa petite couverture qui lui servait de parapluie, il déhancha difficilement son derrière pour trouver son équilibre. En cet instant, il fut émerveillé de se dire que d’aussi petites créatures étaient capables de survivre dans un environnement aussi hostile qu’une forêt. Du moins, ce fut sa réflexion avant qu’une grenouille ne se fasse happer par un bec avant d’être gobée vive, restant au sol, que sa petite couverture.
Des grues venaient de se poser, l’une d’elle, de la puissance de ses ailes avait même fait s’envoler le pauvre aventurier qui retomba quelques mètres plus loin. Son corps mou se réceptionna sans douleur. Et il lui sembla fort heureusement que l’oiseau ne l’avait pas vu. Le garçon regarda autour de lui, cherchant l’autre grenouille qui elle avait été humaine, car ce serait triste de mourir du bec d’un piaf.
Parlant de ça, la femme à tout faire eut un éclair de génie et ouvrit grand les yeux en réalisant quelque chose :
-Tu penses que si une jolie fille nous embrasse, on retrouvera notre forme humaine comme dans les contes pour enfant ?!
Pour se préparer à une telle éventualité, Astrid fit mine de se recoiffer avec ses deux petites pattes et se tenta à faire ses meilleurs airs de séductrice malgré son physique peu avantageux. Si un choix devait se faire, elle ferait en sorte que la jolie fille la choisisse elle hehe.
Allez Lucy, dans ta grande bonté, envoie à ces âmes perdues une beauté pour les sauver ! Une femme aux formes généreuses qui saura braver la pluie et qui aura décidé de se balader seule dans la foret pour une raison X ou Y ! Et, comme pour répondre à la prière silencieuse d'Astrid, Lucy envoya des…grues, qui une nouvelle fois, émerveilla la blanche jusqu'à ce que...une autre grenouille ne se fasse gober sous les yeux ébahis de l'ex-humaine.
-RYAAAAAAAAAAAAAAN ! Hurla Astrid en frappant le sol de manière totalement dramatique, impuissante, avant de s'accrocher à une racine pour ne pas être emportée par le vent déclenché par les puissantes ailes d'un des oiseaux.
Inquiète, elle regarda ensuite autour d'elle pour voir que l'autre grenouille était un peu plus loin. Bon, il était sauf pour l'instant au moins.
Quant à elle...un bec fonça droit sur elle.
-Pas exactement la bouche que j'avais espéréééé… !
Cela aurait pu signer la mort d'Astrid, mangée par une grue. Une bien triste histoire et son corps n'aurait jamais été retrouvé. Ses proches n'auraient jamais rien su, et elle aurait été considérée comme disparu à tout jamais. Mais c'était sans compter son pouvoir….
En un clin d’œil, la petite grenouille avait disparu et la grue ne toucha que du vide. Intriguée par la disparition soudaine de sa proie, elle chercha à droite à gauche mais ne la retrouva pas…jusqu'à ce qu'elle ressente un poids sur son dos.
-YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE HAAAAAAAAAW !
Astrid était montée sur la grue et se tenait à ses plumes. Le piaf tenta tant bien que mal de la faire tomber en sautant, battant des ailes, en se trémoussant, mais rien n'y fit, la petite grenouille était bien cramponnée et il ne lui manquait plus qu'un chapeau pour parfaire l'image d'un rodéo sauvage.
Profitant d'un moment de faiblesse où l'oiseau se calma momentanément, elle cria à son camarade :
-Allez mon petit, grimpe, sinon les autres vont te bouffer !
« Tu es pleine de… surprises, fit-il ne sachant pas lui-même s’il faisait vraiment un compliment. »
Des battements d’ailes forcèrent l’archonte à se tasser sur lui-même et à s’accrocher au plumage de l’oiseau. Lorsqu’il s’envola, Oscar se permit de relever la tête pour admirer le sol qui s’éloignait toujours plus, jusqu’à ce qu’il puisse admirer le ciel pour la première fois d’aussi près, il était dommage que le temps ne leur soit pas propice à apprécier davantage la vue. Tout semblait si différent, mais c’était une sensation incroyable. Et lui petite grenouille qu’il était ne trouvait pas les mots pour la première fois.
Le vol à dos de piaf semblait durer éternellement, pendant qu’ils survolaient le pays. Oscar ne fut pas particulièrement loquace pendant le trajet, plus préoccupé à admirer le paysage. Surtout qu’il commençait à s’habituer au vocabulaire fleuri de sa partenaire de voyage, et ça ce n’était pas particulièrement une bonne nouvelle. Il se protégea du froid en se glissant sous sa couverture trempée, même si le duvet de plumes de l’oiseau était un meilleur refuge.
À un moment, il crut reconnaître au loin l’immense palais royal, ce qui voulait aussi dire qu’ils allaient survoler la Capitale sous peu. Oscar commença à se dandiner pour se rapprocher de la tête de l’oiseau et mieux apprécier la vue. Qu’allait-il se passer maintenant ? Il fallait que la grue se pose pour qu’ils trouvent de l’aide à leur maléfice. L’aventurier tira sur une touffe de plumes, il en arracha quelques-unes ce qui fit croasser l’animal de douleur. Elle gigota manquant de les faire tomber, mais au moins, elle perdait en altitude.
« Descends ! Grogna l’archonte qui n’avait vraiment pas envie de finir sa vie en grenouille. »
Le vol sembla durer des heures et des heures, et chaque minute fut comblée par la pipelette qu'était Astrid. Sa vie sexuelle, son boulot, pourquoi elle se retrouvait dans cette situation, le sens de la vie, de la mort, des blagues, de l'humour...Elle ne s'arrêta pas même si son camarade d'infortune était loin d'être bavard.
Arriva le moment où la capitale fut en vue. Oooooh ! De retour à la maison ! Elle pourrait facilement demander de l'aide comme ça, car nombreuses seraient les personnes à accepter d'embrasser cette grenouille baveuse si elles reconnaissaient Astrid !….
Alors, déjà il faudrait qu'elles reconnaissent la blanche, ce qui n'était pas gagné. Et même si elles la reconnaissaient, les chances qu'elles l'embrassent étaient faibles.
Soit, changement de plan. Il fallait trouver quelque chose d'autre ! Mais d'abord, ils devaient atterrir sans mourir, ce qui n'était pas une mince affaire ! De toute évidence, la même idée traversa son camarade qui arracha des plumes, ce qui eut pour effet de les faire descendre petit à petit.
-Parfait, continue comme ça !
Avec force, elle prit à pleines pattes des plumes mais ne les arracha pas. Au lieu de cela, elle tenta de diriger la grue qui survolait désormais la capitale en tirant un côté ou l'autre. Après moult tonneaux en plein air, la femme à tout faire réussit enfin à plus ou moins maîtriser la direction de l'oiseau et hurla de joie en tournant la tête vers l'autre grenouille :
-C'EST BON ! JE MAITRIIIIISE ! J'VAIS NOUS FAI….hein…. ?
Le temps qu'elle regarde de nouveau devant elle, il était déjà bien trop tard.
SCRASH, BOOM, BABABABAM, PATRATRAQUE. Ils défoncèrent une fenêtre et pénétrèrent dans un bâtiment dans un grand fracas. Et pas n'importe lequel.
Le palais royal de la capitale.
Ils venaient de pénétrer illégalement le palais royal, en brisant une fenêtre qui plus est, et ce, totalement nus. Il y avait en effet de quoi se poser des questions. Mais allaient-ils réellement croire leur histoire qui n’avait strictement aucun sens ? C’était tout de même monnaie courante dans ce pays de se retrouver dans des situations quelque peu improbables. De toute façon, ils ne pourraient rien faire d’autre face aux gardes qui les entouraient. L’archonte leva ses bras en signe de reddition, pas vraiment gêné par sa propre nudité. Il n’avait pas vraiment fait attention à la jeune femme qui l’accompagnait, mais maintenant qu’il la regardait, il était assez surpris de constater que son physique plutôt doux contrastait avec son langage de beauferie. Oscar retourna son attention vers le garde sans bouger, soupirant déjà blasé à l’idée de retourner en forêt pour récupérer ses affaires, espérant ne pas croiser encore cette vieille folle des grenouilles.
Il se présenta brièvement afin de prouver qu’ils ne représentaient aucun danger pour les éminences du royaume.
« Nous avons subi un… Mauvais sort dans la forêt, notre entrée forcée dans le palais était tout à fait fortuite… »
Oscar était prêt pour l’interrogatoire s’il le fallait, mais il souhaitait surtout en finir vite avec cette histoire insensée. Il aurait également voulu se couvrir le dos, car s’il devait passer devant des hauts référents du royaume, l’aventurier préférait que ce ne soit pas dans sa tenue la plus simple. À nouveau un regard en coin dans la direction de l’éternelle pipelette, il pouvait dire adieu à sa crédibilité si elle l’ouvrait à nouveau pour raconter des âneries.
-Bon au moins on est vivant. Croassa-t-elle.
Par réflexe, elle se mit à 4 pattes, telle une grenouille, sous les yeux ébahis des hommes et femmes qui l'entouraient et qui étaient de tailles normales, et non des géants comme elle aurait pu s'y attendre. Silencieusement, elle baissa la tête et remarque qu'elle était redevenue humaine. Et nue. Mais ça ce n'était qu'un détail.
-Ooooooooooooooooooooooooh. Fit-elle tout en se relevant et en se tâtant le corps pour bien vérifier que tout était redevenu normal. Mais c'est paaaaarfaaiiiiiiiit ça ! Bon, mis à part le fait que je sois à poil mais hey, au moins vous avez pas à vérifier si j'ai une arme sur moi hein ? Sauf si vous voulez faire une fouille rectale, mais je sais pas si mon pote sera très enclin. Moi par contre si c'est une jolie nana, genre…euh...elle pointa du doigt une jolie garde royale. Elle, ça me va hein ! Bwahahahahaha !
Bien sûr, les conneries par seconde qu'Astrid sortait pouvaient être…déconcertants. Encore plus quand elle semblait être tant à l'aise malgré la situation épineuse dans laquelle elle était. Avec un éclat de rire, sans se cacher, elle blagua une nouvelle fois à l'attention des gardes masculins :
-C'est des épées que je vois pointées sur moi en bas de votre ceinture ? Ou vous êtes juste contents de me voir ? Hehehe. Et pour l'épée de mon camarade qui a l'air un peu petite, c'est...à cause du froid. Ouep. Et sinon oui, on a été transformés en grenouille, on est montés sur une grue, et PAF, cette idiote s'est cognée contre la fenêtre comme un pigeon ! Croix de bois croix de fer, si on ment on va en en...euh, à la frontière !
Pour vérifier leurs paroles, les gardes avaient bien des moyens. Potions de vérité ou même voir la reine directement pour qu'elle détecte directement des mensonges. Dans tous les cas, les gardes, après avoir amené de quoi les couvrir, les emmenèrent dans des salles d'interrogatoires séparées pour vérifier que leurs propos concordaient. Après plusieurs heures et après entière satisfaction, les deux énergumènes finirent par être relâchés – et sans fouille rectale ! -.
La femme à tout proposa à son camarade de boire un coup à la sortie mais...réalisa bien vite qu'elle n'avait pas sa bourse sur elle. Et que lui non plus. Aussi, ce serait pour une prochaine fois s'ils se recroisaient...même si la citoyenne était certaine qu'il ferait tout pour l'éviter heh.