Aniel Guradon
Sexe : ♀.
Surnom : La « Fée Rouge ».
Groupe : Aventurière.
Fonction/Rang/Métier/Spécialité : Combattante.
Orientation sexuelle : Asexuelle. C'est, du moins, ce qu'elle dit pour qu'on lui foute la paix.
Particularité : D'une intelligence redoutable, sa colère a cependant tendance à prendre le dessus, pendant ses crises destructrices qui lui ont valu son surnom. Aquaphobe, accessoirement.
Eruption Madness
Aniel est une femme longue et souple, agile, tant qu'elle n'utilise pas son pouvoir. Elle est capable d'escalader sans mal aucun des murs et autres surfaces rugueuses. C'est, pour ainsi dire, une prodige née. Certains lui trouvent même un don pour le meurtre, - dans la légalité de son travail d'aventurière, naturellement. Difficile à dire. Ce qui est sûr, c'est qu'Aniel a des ambitions. On ignore exactement lesquelles, mais il semble en tout bien tout honneur qu'elle souhaite s'élever en tant que combattante de génie et être reconnue parmi les siens. Pour cela, elle s'entraîne, dur, et son corps ne la trahit pas. Ses épaules sont souples, ses bras découplés ; ses cuisses portent la vigueur du jeune âge. Chose étonnante : son corps est lardé de fines brûlures, elle qui pourtant baigne dans un pouvoir incandescent. D'où peuvent-elles bien provenir ? Difficile de le deviner, ni même d'apposer un passé sur cette force de la nature. Quand elle en parle, ses yeux brasillent comme deux fournaises, ses lèvres se tordent ; ses narines fument, aussi, à l'instar des plus grands volcans. Si elle n'était pas aussi impétueuse, des hommes l'auraient trouvée jolie. Enlevez le maquillage de guerre, les cernes, les moues incommodes et les éruptions impromptues de cette demoiselle et vous trouverez une femme bonne à marier comme toutes les autres. Mais la vie est rarement aussi simple que ça, n'est-ce pas ? |
Histoire
Il y a Ted, évidemment. Le grand Ted. Ses muscles rompus à l'effort laisse entendre qu'il est le plus balèze du groupe, mais son regard béa, lui, dit davantage que ses deux neurones n'ont pas dansé un bal depuis longtemps. A côté de lui, lui arrivant tout juste à l'épaule, c'est Ed', - dit le beau Edward, pour les filles du village dont il s’amourache quotidiennement. Pas une seule d'entre elles n'a jamais rêvé de sortir, la nuit, avec lui sur les plages. Pas une seule, hormis celle qui le regarde en ce moment même. Et, enfin, Lua, une haute et belle femme au teint basané. La plus âgée du groupe, et la plus expérimentée, aussi, - sur tous les points.
« Tu fais quoi, toute seule, Aniel ? », demande Edward. Il bande ses bras derrière sa tête. Une posture désinvolte, qui a pour but de faire ressortir ses jolis biscottos reluis à on ne savait quoi, - et dont il avait le secret le plus confidentiel !
« Qu'est-ce que vous me voulez, les demeurés ? », grogne la demoiselle en retour.
« En voilà une façon de saluer ses amis ! »
Et ils s'approchent, tous trois, à côté d'elle, se joignant à ses contemplations. Il n'y a rien d'autre à voir que la mer, pour eux. Et la mer, ils la connaissent autant qu'ils l'ont parcourue, de fond en comble. Ils ont bravé les interdits que le doyen leur avait formellement dit de ne pas franchir, comme celui de s'approcher de la ville aquatique. Ce jour-là, Ted avait bien failli y passer : la puissance de la bulle d'air qui protégeait la cité avait happé sa jonque, qui s'était fracassée contre un rocher. Sans Aniel pour lui venir en aide, il aurait été retrouvé mort noyé sur la plage, trois kilos de planctons dans les poumons.
« Vous vous rendez compte, quand-même, poursuit Edward, de nouveau, déposant sa tête sur l'épaule de Lua, qui l'y accueillit volontiers. Une mer immense, rien que pour nous... Et on ne peut même pas accéder à ce fichu endroit dont tout le monde nous parle. »
« Il faut une navette, pour y accéder, fait Lua. Tout le monde sait ça. Même Ted. »
Celui-ci se contente de ricaner. Il se penche en avant et supporte sa grosse tête ronde au creux de ses paluches. Il veille cependant, superstitieux qu'il est, à ne pas trop approcher Aniel. Elle le terrifie. Dans leur village, il y a une légende qui dit que celle qui naît avec le pouvoir des volcans amènera avec elle la désolation. Tous étaient ébahis, y compris le doyen, le jour où la jeune fille a manqué d'incendier à elle seule un pavillon de trois-cent mètres carrés, - les flammes sont des amantes voraces. A vrai dire, aucun d'entre eux n'avait de pouvoir digne de ce nom, même le brave Edward. Ce dernier pouvait contrôler les courants marins, à moindre mesure, ce qui lui permettait de naviguer sans crainte aucune des prédateurs qui rôdaient dans les eaux. Lua, elle, faisait danser le sable entre ses doigts. Aniel était convaincue, malgré toute l'immodestie qu'on lui connaissait, qu'il s'agissait-là d'un grand pouvoir, mais son amie n'était pas du genre ambitieuse. Ted, quant à lui, - et sans surprise - vous soulevait un rocher de trois-cent kilos au-dessus de sa tête. Malgré ses airs de gros caïd, cependant, il n'arrivait pas à la cheville de celle dont il gardait une précieuse distance.
Aniel soupira.
« Qu'y a-t-il qui peut bien t'intéresser là-bas, lança-t-elle, à part des ermites puant la marée et la poiscaille à plein nez ? Ils ne doivent avoir aucune ambition, pour vivre dans un tel endroit. Aucun projet d'avenir, aucune solvabilité, aucune force. On les oubliera avant qu'ils existent. »
« T'es péremptoire dans le genre, toi, hein ? rétorqua un Ed' gloussant. Qu'est-ce que tu cherches, exactement ? Ça t'effraie tant que ça qu'on puisse vivre sans graver son nom dans la légende ? »
La jeune fille tiqua, agacée.
« Il n'y a rien qui m'effraie. Simplement, je n'ai pas envie de finir comme eux. Le monde est grand, et n'attend que nous pour grandir davantage. Il y a des légendes à propos de ces monstres, qui rôderaient au-delà du continent. Une gloire vierge, qui attend quiconque aurait l'audace d'y foutre les pieds et d'y enfoncer son étendard. »
« Et cette personne, ça sera toi ? »
Il avait posé la question sincèrement. Il savait de quoi son amie était capable, malgré son jeune âge. Et, à vrai dire, lui aussi était suffisamment superstitieux pour craindre la colère du volcan qu'elle incarnait.
« Probablement. En tout cas, je sais une chose : ça ne sera pas moi qui moisira sur cette île comme le doyen. Enfin quoi ! vous l'avez vu ? Il a encore peur de l'eau à soixante-dix ans ! »
« Eh, Aniel, un peu de respect... maugréa Lua, agacée. J'aurais bien voulu t'y voir, toi. Son village a été décimé par un raz-de-marée, et il n'y a eu aucun survivant. Il a vu sa femme, ses enfants mourir sous ses yeux, aplatis par la force des vagues... Ç’a été un véritable carnage. S'il n'avait pas eu son pouvoir d'égide, il les aurait probablement rejoints. »
Aniel concéda un énième soupir, affaissant son poing mollasson contre sa joue. Lua disait vrai, cependant, elle ne pouvait s'empêcher de le trouver lamentable. Qu'y avait-il de si terrifiant d'une eau aussi tranquille ? Toutes les vagues du monde pouvaient bien se dresser face à elle, elle les éclaterait, encore et encore. Sa colère, terrible, viendrait à bout des éléments, et un de ces quatre, on la reconnaîtra pour ce qu'elle est : un vainqueur.
Elle avait à peine eu le temps d'y songer que la lumière déclina à l'horizon. Une veste rousse recouvra le ciel, et bientôt la mer, prévenant le groupe qu'il fallait partir. Malgré toute son ardeur, Aniel elle-même n'avait pas envie de rester dehors en pleine nuit. On n'y voyait rien, à moins de mettre le feu à la cambrousse, - et vu comme son pouvoir pouvait dégénérer, elle préférait faire abstraction de ses tours de magie.
* *
La nuit était tombée, au village. Les chaumières étaient éteintes, et le feu de la place fumait encore cette odeur âcre, qui avait tendance à exciter Aniel. Impossible, pour elle, de dormir, - comme pour de nombreuses nuits. La gueule viciée par le sommeil, elle se leva, marcha hors du pavillon et s'installa sur les marches d'estrade. En face, à la lumière de la lune, elle vit Lua, à moitié allongée sur le sol. Toutes deux avaient l'habitude de se retrouver, pour parler jusqu'à plus d'heure. Aniel finissait généralement ses siestes la journée, sur les plages, comme tout à l'heure.
Lua ne bougea pas, même quand son amie s'installa à côté d'elle.
« Tu médites ? », amena-t-elle d'un ton narquois.
« Pas vraiment... souffla Lua. Je cherche à comprendre ce que tu es. »
« Ce que je suis... ? »
« Si tu es un don de Lucy, ou quelque chose d'autre... Je me suis dite, tout à l'heure, que quelqu'un de foncièrement sensé ne pouvait pas dire ce que tu avais dit, à propos de la ville aquatique et du doyen. Sans être foncièrement cruel. »
« Je ne suis pas cruelle. », répondit Aniel, au tac-au-tac.
« Je sais. Tu es simplement... hors de ces considérations. Tu ne cherches pas à plaire, ni même à déplaire, d'ailleurs. Tu cherches à t'imposer comme la Gagnante, que ça plaise ou non. Ce doit être pour ça que les gens du village t'appréhendent. Ils ne savent pas comment te prendre. »
« Ils n'ont qu'à me laisser tranquille. J'ai passé quinze ans de ma vie, ici. Une année de plus et je vais faire un brasier, je crois, - façon de parler. »
Lua rit. Elle regarda Aniel, un instant, avant de prononcer des mots que la jeune fille ne connaîtra jamais. Les mouettes avaient couvert le bruit.
Ce qu'elles ignoraient toutes deux, ce jour-là.... Ce, qu'à vrai dire, tous les habitants du village ignoraient parfaitement, c'était que la marée avait reculé de façon inexplicable, tôt dans la soirée. Certains pêcheurs avaient rapporté avoir senti une secousse, en pleine mer, comme si un rouleau avait soulevé leur jonque. Une vague, grosse mais lente, sans danger, pensaient-ils. Mais la vague avait poursuivi son chemin.
Quelques minutes plus tard, les oiseaux sentirent le danger et fuirent la canopée à toute allure, abandonnant leurs nids, leurs progénitures ; un groupe de sangliers avait traversé le village, comme apeuré par un danger imminent.
Aniel ne connaîtrait jamais les mots que Lua lui avait prononcé, car après le vacarme des mouettes, ce fut celui de la houle qui arriva.
« Une vague ? tiqua Lua. Mais on est à cinq kilomètres de la plage ! »
Ce n'était pas une vague. Cette chose, quoiqu'elle fut cette nuit-là, n'avait rien de naturel. Pas aux yeux déments d'Aniel. Un mur d'eau, titanesque, qui avait englouti le rivage, ne laissant qu'un charnier de sel derrière lui.
Un villageois sortit en trombe de sa maison et hurla des paroles incompréhensibles. La créature se rapprochait ; le monstre ; le tsunami qui défiait l'humanité de sa hauteur vertigineuse. Il y eut un flash, aveuglant. Aniel sentit l'étreinte du doyen contre elle... puis, ce fut l'horreur.
Tout autour d'elle, le monde volait en éclats. Les pavillons explosèrent, emmenant avec eux des êtres désarticulés, de la pulpe. Ce qu'il restait des villageois. Lua fut prise dans un torrent d'eau. Son corps céda dans un craquement sinistre, et Aniel vomit quand elle la vit ballotter comme une poupée de chiffon. Elle se recroquevilla, hurlant, les yeux exorbités. Il y avait toujours cet éclat, surréaliste, qui la protégeait. Une pellicule mince mais rigide, enracinée dans le sol, que le doyen avait évoqué de toute sa puissance. Autour d'eux, rien de moins qu'un cataclysme d'eau. Le tsunami hurlait d'un bruit sourd, comme une fanfare...
* *
Dans le grand port, une silhouette marchait, encapuchonnée. Les dockers qui travaillaient ce jour-là l'avaient vu à nu : un véritable démon. Ils ignoraient de quoi il s'agissait, ni ce qu'elle psalmodiait dans sa barbe. Les plus téméraires d'entre eux l'ont approchée et crurent entendre comme un bruit de marmite qui boue. Une rage incandescente, prête à exploser contre le monde entier. Comme si le volcan de l'Archipel avait enfin décidé de rencontrer les Hommes.
Pour un personnage féminin :
♀ AVATAR, Azula
Double compte ? /
Comment avez vous découvert le forum ? De bouche à oreille.
Disponibilités : Tout le temps !
Quelques mots sur vous ? J'ai 21 ans, fac de lettres, j'aime lire, écrire, bref...
Quelque chose à rajouter ? Ce forum m'inspire beaucoup !!
Je supposes que y’a fiche est finie, dans ce cas bonne chance pour ta validation !
J'adore Aniel *_* Son tempérament, et ces brides d'histoire qui, tout en laissant planer le mystère, sont suffisamment claires pour qu'on comprenne l'essentiel de son passé… (Pauvre Lua )
Du coup bonne validation à toi ~
GURADON RESSEMBLE À GROUDON !
GROUDON FAIT DE LA LAVE !
ET TON POUVOIR C'EST D'LA LAVE ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Bienvenue :3
Et oui, Morticia, j'ai entendu parler de ce Pokémon qui plagie le nom de mon personnage... Game Freak n'a décidément aucune déontologie.
Alors avant de te valider, j'aurais besoin d'une petite confirmation sur ton pouvoir : tu as un corps en lave (et peut jeter des trucs et cracher des trucs de lave) mais tu n'es pas capable de "manipuler" celle existante extérieur à toi ? C'est bien ça ?
Après tout l'histoire tout est bon donc dès que tu m'as répondu je pourrais te valider
Oui, effectivement. Mon personnage peut modifier son corps, créer de la lave d'elle-même mais serait incapable, par exemple, de contrôler celle d'un volcan. Un peu à la manière d'un Logia dans One Piece : le pouvoir vient d'elle. C'est pour ça que j'ai insisté sur le "elle est le magma". J'aurais trouvé ça un peu trop fort, et difficile à contextualiser de toute manière. (on ne voit pas du magma tous les jours )
C'est bon du coup !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !
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