Nom Athernaïl

Prénom Lay

Age 23 ans

Sexe Femme

Groupe Noble

Spécialité/Métier/etc Elle est née d’origine noble, toutefois reniant ses origines elle parcourt le monde aujourd’hui en tant que Lay

Orientation sexuelle Inconnue

Particularité Ses yeux changent de couleur en fonction du temps. Naturellement gris ils deviennent légèrement dorés/ambrés quand le soleil se reflète dans ses iris.

Arme de prédilection La rapière

Funfacts Quand quelqu'un lui casse les pieds elle l'insulte en langue des signes.


En quelques mots...
Une jeune femme à la découverte du monde et du sens du mot liberté. Petite et casse-pied, Lay est du genre à poser plein de questions et discuter de tout et de rien. Elle aime parler toute seule et causer aux cailloux, fleurs, vases et/ou tout autre objet attisant sa curiosité.
Elle n’est pas de nature solitaire et aime avoir de la compagnie.
Sinon elle est claustrophobe et déteste sa famille, se considérant comme une orpheline. Très émotive elle peut rire aux éclats tout comme pleurer des torrents de larmes et faire des crises telle une gamine de cinq ans.
La sensation qu’elle préfère plus que tout au monde c’est voler, sentir le vent porter ses ailes et regarder le monde vu du ciel.

Nom du pouvoir Éclosion

Catégorie Transformation


Fonctionnement du pouvoir
Lay a découvert son pouvoir que très récemment, au point que quelques mois après il lui est très difficile à contrôler. Au début elle n’avait pas compris tout de suite qu'elle possédait un pouvoir, car quand elle l’utilisait elle avait l’impression de rêver. Mais à chaque fois qu’elle se réveillait elle était nue comme un ver, ce qui, très vite, lui fit comprendre que le rêve n’en était pas un.

C’est alors qu’elle prit conscience de son pouvoir de transformation : Lay a la capacité de se métamorphoser entièrement en oiseau. Pas n’importe quel oiseau : une petite mésange toute blanche d’une envergure de 12 centimètres. Quand elle se transforme elle devient oiseau : elle peut voler, chanter (enfin piailler), possède une vision très large (quasiment 360°C) et une ouïe très sensible. Elle peut également comprendre les autres volatiles, mais ça reste difficile, c’est plus une impression qu’une réelle compréhension.

Toutefois son pouvoir est pour le moment incontrôlable, il peut se déclencher jusqu’à deux fois maximum par jour et pour une durée limitée d’une heure environ. Lay a réussi quelques fois à maitriser sa transformation, mais elle ne comprend toujours pas comment la déclencher et peut se retrouver dans des situations bien embarrassantes. Quand elle se transforme elle laisse ses vêtements derrière elle et à la fin de sa transformation elle se retrouve entièrement nue.

Quand elle redevient humaine, Lay est très faible physiquement et a toujours besoin de se reposer 1h au minimum pour retrouver ses forces.

Pour le futur quand elle arrivera à le maîtriser : l’idée est qu’elle peut se transformer jusqu’à trois fois en 24h (jour ou nuit) et pour une durée de 3h maximum (en fonction de son niveau). Elle doit forcément attendre 2h ou 3h (en fonction de son temps de transformation précédemment) pour pouvoir se retransformer. Après sa transformation Lay est très faible physiquement et a besoin de repos. Souvent elle ne peut même pas se déplacer pendant 1h. Pour déclencher sa transformation il lui suffit de dire ou penser très fort aux mots « éclosion » ou « éclore »

Qualités Curieuse, joviale, elle aime rire de tout. Elle est sociable et enjouée. Elle a soif d'apprendre sur tout ce qui l'entoure.

Défauts Curieuse, indiscrète et souvent impolie, elle peut se trouver difficile à ternir en société. Elle parle toute seule et dit tout haut ce qu'elle pense. Bagarreuse, elle aime se retrouver dans des situations compliquées.  


Physique et mental

Physiquement Lay est une belle femme. Bien que, pas très grande, elle possède un joli visage, de forme ovale, une bouche gracieuse avec un arc de cupidon bien dessiné. Un teint mat qui faisait ressortir ses lèvres légèrement rosées. Un nez fin et légèrement pointu avec de beaux yeux en amande. Son regard a une particularité : des yeux naturellement gris clair mais qui virent au doré lorsque, par jour de beau temps, le soleil se reflète dans ses iris.
Toutefois ce détail n’est pas le plus marquant, la première chose qui va attirer les regards sur Lay est sa crinière blanche. Comme le plus cotonneux des nuages ou la plus poudreuse des neiges, ses cheveux blancs s’arrêtent au niveau de ses épaules. Un carré mi- long légèrement ondulé, assez volumineux. Il lui donne un air mystérieux et énigmatique.

Bien qu’elle ait 23 ans, on va souvent lui donner moins de 18 ans, cela étant sans doute lié à sa petite taille. Mesurant un peu moins d’un mètre soixante elle n’est pas très menaçante et a souvent du mal à se faire prendre au sérieux.

Une autre particularité : pratiquant l’escrime depuis son jeune âge elle s’est blessée au cours d’un entraînement et possède une fine cicatrice allant de sa poitrine jusqu’à son cou.

Concernant son habillement Lay est quelqu’un de très classique, au point que l’on ne discerne pas son appartenance à la noblesse. Habituée à perdre ses vêtements lors de sa transformation, elle possède toujours plusieurs tenues dans son sac. Habillée avec des habits basiques, en toile et cuir, elle porte toujours sur elle une longue cape avec un capuchon qui lui couvre la moitié de son crâne.

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De nature curieuse, Lay veut découvrir le monde. Ses 15 années d’enfermement l’ont rendu légèrement lunatique. Elle a l’habitude de se parler à soi-même ainsi qu’aux objets qui l’entoure, à la nature et aux pierres… on va avoir tendance à la juger rapidement et la catégoriser d’étrange. Elle est sans-gêne, peu habituée à la compagnie elle ne va se poser aucune limite et peut, souvent, se montrer insolente. Elle s’émerveille d’un rien et il en faut très peu pour la rendre heureuse. Elle ne cache pas ses émotions et peut rire aux éclats tout comme pleurer bruyamment telle une enfant.

Théoriquement Lay est très intelligente, vivant à travers les livres elle connait énormément de choses. Toutefois dans la réalité la jeune femme est très vite perdue, car même le plus réaliste des livres ne décrit pas la vérité du monde. C’est pourquoi, sur des choses très basiques, Lay peut être d’une ignorance qui amène à se questionner sur son personnage.

Lay possède une phobie : elle déteste être enfermée et ne peut pas rester trop longtemps au même endroit. On pourrait parler de claustrophobie, mais c’est davantage un traumatisme lié à son passé et au fait que depuis qu’elle ait goûté au plaisir de voler, ne pouvant plus s’imaginer un seul instant retourner en arrière.

De plus elle hait le nom Athernaïl, de ce fait elle se fera toujours appeler Lay, tout simplement Lay.

Son seul objectif est de vivre et découvrir le monde à la recherche d’une seule réponse : la signification du mot liberté.

Certains diront que Lay est née chanceuse. D’autres diront qu’elle ne méritait pas sa chance.
Puis il y a Lay, qui elle, ne pensait pas grand-chose. Pendant un certain temps on lui avait témoigné de l’amour, de l’affection et on l’avait mise sur un piédestal. Puis très vite cette mascarade se fissura pour laisser place à la réalité.

~ Athernaïl ~

C’est lors d’une soirée de seconde lune d'équinoxe de la saison froide que Lay débarque dans ce monde. Née dans la famille Athernaïl, des nobles possédant une immense fortune accumulée sur plusieurs générations. À la tête d’une entreprise de commerce maritime dans le grand port, le commerce fleurissait à travers le réseau fluvial entre les terres et la ville aquatique.

Lay était un enfant attendu, première héritière des Athernaïl elle avait son destin tracé avant même sa venue au monde. Ses premières années, bien qu’elle n’en possède pas beaucoup de souvenirs, rimaient avec surprotection, éducation et attentes. L’attente d’une conduite impeccable, d’une maîtrise des bonnes manières et de tous les arts que la haute société pouvait posséder. La danse, l’escrime, la lecture, le piano, l’équitation, l’art du langage, la géographie, l’histoire, l’économie, les mathématiques… C’est ainsi que Lay n’eut pas vraiment d’enfance, juste une éducation liée à son rang.

Puis vient la question des pouvoirs, la famille Athernaïl était connue pour avoir des pouvoirs particulièrement puissants. Par exemple le père de Lay possédait un pouvoir enjôleur, par ses paroles il pouvait convaincre n’importe qui de faire n’importe quoi. Pratique pour le dirigeant d’une entreprise de commerce. La mère de Lay quant à elle était une femme magnifique, d’une beauté sans nom, qui avait la particularité de pouvoir charmer toute personne grâce à un regard. Un duo plutôt bien formé, qui d’ailleurs ne s’était pas trouvé par hasard. Dans les sphères de la haute société les unions sont la plupart du temps des mariages arrangés, entre richesses et pouvoirs, les couples de nobles étaient rarement des couples d’amour.
C’est pourquoi le pouvoir de Lay était attendu, beaucoup attendu, voire trop attendu.

~ L’oubli ~

Quand Lay atteignit ses cinq ans, et que celle-ci ne montrait toujours aucun signe de capacités, ses parents commencèrent à s’impatienter. Là où on lui avait toujours tout donné sans poser de questions, on commença à lui mettre la pression. L’attente d’un pouvoir, qui plus est, devait être puissant, était une qualité indispensable pour un héritier Athernaïl. Lay, qui ne se doutait pas de grand-chose, commença à percevoir le monde tel qu’il était réellement : un monde froid et où l’amour était factice.

Vivant dans une attente et demande continuelle, Lay commençait à voir sa vie changer. Plus le temps passait, plus ses parents se montraient distants. Les seules paroles échangées concernaient son pouvoir : « Un changement aujourd’hui ? » « Tu es malade ? » « Fais en sorte d’avoir quelque chose d’utile » « Ne me dérange pas si ce n’est pas important ! » …

Puis une année passa, une seconde, une troisième… toujours aucun changement. Lay était désormais devenue invisible aux yeux de ses géniteurs. Que leur enfant ne possède toujours pas de pouvoir les gênaient, à leur rang, telle chose n’était pas permise.  C’est pourquoi très vite on expliqua que Lay ne pouvait pas sortir, qu’elle recevait une éducation à la maison, puis qu’elle était de santé fragile et pour finir on n’en parla plus du tout… Le nombre de domestiques s’occupant de Lay baissa drastiquement, et très vite celle-ci était désormais sous la garde d’une seule gouvernante. Ses parents avaient si peur des rumeurs que la femme qui s’occupait de la jeune enfant était muette.

Lay comprit qu’elle n’eut plus aucune importance aux yeux de ses parents au cours de sa huitième année. Un jour de printemps la mère de Lay mit au monde un second enfant : un fils. Lay n’eut pas l’autorisation de l’approcher, ni même de le rencontrer. Il était désormais considéré comme le seul héritier de la famille Athernaïl.

On avait déménagé Lay dans une maison à l’extérieur de la résidence principale. Seule la gouvernante de Lay pouvait la côtoyer. Ses parents ne vinrent plus la visiter, et pour ceux qui possédaient un vague souvenir de la jeune héritière, celui-ci était écrasé par la volonté et les pouvoirs de ses parents.

Au cours de ses années passées à vivre seule, Lay trouva divers moyens de s’occuper. Elle restait noble et il était décidé qu’elle eût quand même accès à une éducation adéquate dans le cas où elle témoignerait d’une utilité future. Sa gouvernante supervisait ses études, Lay avait rapidement appris la langue des signes.  Elle se débrouillait avec les livres qui lui étaient mis à disposition concernant les mathématiques, la culture générale, l’histoire, la géographie et l’économie. Elle apprenait et vivait grâce aux livres. Elle en profita également pour continuer l’escrime, certes sans maître d’armes, mais elle avait des bases et avait fini par s’habituer à un entraînement en solitaire.

Les années passaient et Lay ne montrait toujours pas de signe d’un quelconque pouvoir. Mais désormais elle s’en fichait, s’étant habituée. Ce pouvoir qu’elle avait hardiment désiré ne lui devenait plus nécessaire.
Elle apprit que son frère avait lui manifesté un pouvoir dès sa quatrième année, a priori les Athernaïl étaient comblés et l’existence de Lay semblait avoir été effacée.

Puis quand arriva ses vingt-trois ans, Lay eut la surprise de voir débarquer ses parents. Après plus de six années sans même les apercevoir, ils débarquèrent du jour au lendemain. On lui annonça alors qu’elle allait se marier. Un gouverneur d’une province éloigné qui avait des liens commerciaux avec le père de Lay et dont l’alliance était bénéfique pour les deux maisons.

« Faute d’avoir un pouvoir, tu as hérité d’un semblant de ma beauté. Ainsi en te mariant tu perdras le titre d’héritière légitime des Athernaïl. De plus, cela renforcera les liens commerciaux entre nos deux familles. » Voici les premiers mots que la mère de Lay avait prononcé depuis quinze années.  

Même si elle voulait s’indigner et les envoyer bouler, Lay était dans l’incapacité de faire et dire quoi que ce soit, sa mère utilisait son pouvoir pour l’empêcher de répondre. Lay n’eut que le droit d’acquiescer.

Le lendemain elle fut emmenée dans la demeure de son futur époux. Il était convenu que le mariage se déroule là-bas, loin des regards et des rumeurs. En quittant la maison, elle n’eut le temps de ne rien emporter, ni de dire au revoir à la seule personne qui ne l’avait jamais aimé : Anna, sa gouvernante.
Une fois arrivée, on la conduisit dans une pièce au dernier étage, de façon qu’elle ne puisse s’enfuir si l’idée lui venait. On lui donna une robe à mettre et on lui indiqua qu’elle serait cherchée au moment de la cérémonie.

Puis, une fois de plus Lay se retrouva seule, au milieu d’une pièce vide, avec une porte fermée à double tour et une fenêtre entrouverte. Elle se leva pour s’adosser contre la vitre et laisser l’air s’engouffrer en elle. Elle leva les yeux et une fois de plus regarda ce ciel bleu. Il faisait beau, pas un nuage à l’horizon. Toute sa vie Lay avait été enfermée et voilà que sa vie allait de nouveau consister à être bloquée entre des murs, avec pour seule possibilité, laisser un autre s’occuper de son existence.
Lay ferma les yeux, laisser couler une dernière larme. Après tout, à quoi bon rêver car elle savait qu’il n’y avait aucun espoir… pourtant elle ne pouvait s’en empêcher, s’empêcher de se demander ce que signifiait le mot liberté. Enfermée dans sa coquille, elle ne demandait qu’à éclore…

Quand on entra pour chercher la mariée, il n’y avait plus personne dans la pièce. Seul gisait sur le sol une robe blanche et quelques autres vêtements. Lay Athernaïl avait disparu sans laisser de trace.

~ Éclosion ~

Quand Lay ouvrit les yeux, elle constata avec surprise qu’elle se trouvait au bord d’un ruisseau, dans une forêt qui lui était complètement inconnue. Elle avait rêvé du vent, du ciel et des nuages.
Sans comprendre elle frissonna, et dans le réflexe de croiser ses bras pour se réchauffer elle ne put que remarquer que son corps était nu. Déboussolée elle s’approcha du bord du ruisseau pour contempler son visage dans l’eau, une larme coulait sur sa joue, mais pour la première fois de sa vie ce n’était pas une larme de tristesse.

Ne cherchant pas à comprendre ce qui lui arrivait, elle resta sans bouger pendant plusieurs heures. Pleurant tel un nouveau-né. Après tout, elle venait de venir au monde pour la seconde fois.