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[DDN] - Phénomènes étranges dans les bois!
Nemue LynellaLa Sorcière
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Depuis quelque temps, certains voyageurs font mention de choses étranges se passant dans les bois. Ils ont l’impression que quelque chose les observe et les font tourner en rond comme s’ils ne pouvaient pas se rendre à certains endroits dans la forêt. Sans compter les nombreux témoignages qui parlaient d’hallucinations visuelles et auditives. Certains pensent même avoir vu un rocher se déplacer, alors que d’autres parleraient d’un arbre mouvant ou bien même d’un manteau de champignon. On ne sait pas qui dit vrai. Dans tous les cas, Nemue souhaite faire appel à des personnes compétentes pour trouver la source de ce problème. Personne n’a été blessé, mais elle ne souhaite pas attendre que cela arrive pour devoir agir.
N’étant pas des plus qualifiés pour régler ce problème, Nemue fit donc le nécessaire pour lancer un appel à l’aide espérant par ce fait même que de bonnes âmes veuillent bien offrir un coup de main. Choisissant bien ses mots, elle n’avait pas manqué de mentionner qu’il fallait au moins savoir se défendre. Après tout, on ignorait ce qui se cachait dans les bois. Elle avait donc fait dépêcher son protégé pour qu’il livre le plus rapidement possible les parchemins qui contenaient sa demande partout où il le pouvait. Tavernes, auberges, panneau public et même les annexes de la guilde n’avaient pas été épargnés.
Pendant l’attente de réponses, Nemue s’était assurée de concevoir quelques cartes de la forêt entourant les endroits où avaient été témoins les voyageurs des nombreux phénomènes étranges, mais cela semblait se situer plus ou moins dans un même et large périmètre ainsi que tout ce qui avait pu être observé en guise de rappel.
Était-ce un farceur qui s’amusait aux dépens des autres ou bien une créature qui n’aimait pas que l’on s’approche trop près de son territoire? Y avait-il quelque chose de cacher qui nécessitait une protection magique qui se déclenchait chaque fois que l’on s’en approchait? Personne ne le savait puisque Nemue avait déconseillé à quiconque de jouer les curieux tant et aussi longtemps que le problème ne serait pas réglé. Tout ce qu’elle savait c’est que le stress et la peur se faisaient ressentir de plus en plus chaque jour dans le village de Manillam et les histoires des voyageurs n’aidaient pas.
Quand Nemue avait accueilli dans sa boutique ces trois personnes, c’était légèrement soulagé, mais les traits tendus, qu’elle s’était présentés à eux. Elle avait reconnu Sarah, une jeune femme avec qui elle avait pu travailler et qui l’avait initié à l’arc.
« Bonjour Sarah, vous allez bien? Commença-t-elle avant de se tourner vers les deux autres. Bonjour à toutes les deux aussi, j’espère que le voyage jusqu’ici ne fut pas trop long. Dans tous les cas, merci d’avoir répondu à mon appel. Je suis Nemue Lynella, membre de l’astre de l’aube et propriétaire de cette boutique. Mais bon parlons plutôt ce pour quoi vous êtes ici, n’est-ce pas? »
Elle s’approcha alors du comptoir où derrière se tenait une jeune femme et attrapa l’une des cartes quelle y avait déposé afin de la tendre à la première qui s’en saisira.
« Voici la carte des endroits où auraient été aperçus les phénomènes étranges ainsi qu’une liste de ces derniers qui furent relatés. Jusqu’à présent, personne n’a pu réellement dire ce qui les causait, mais j’espère de tout cœur que vous saurez percevoir ce qui se cache derrière ce voile mystérieux. »
Elle marqua une légère pause observant ces dernières avec un sourire bienveillant.
« Si vous avez besoin de quoi que ce soit avant votre départ n’hésitez pas à jeter un coup d’œil, nous avons des objets magiques et de quoi vous soigner. Sinon, je vous laisse à vos préparations. »
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FT Sarah et
Maximillia
Maximillia
Phénomène étrange dans les bois !
Aujourd’hui marquait enfin le début des vacances de Nevaeh. Cela faisait déjà quelques mois qu’elle n’avait pas vu sa famille. Il y a de cela trois jours, elle avait reçu une lettre de sa mère lui disant que son frère allait venir passer du temps à la maison. Elle n’allait tout de même pas passer l’occasion de passer du temps avec tout le monde. Ne voulant pas perdre une seule minute, Nevaeh se leva tôt pour pouvoir se préparer. Il était rare ces derniers temps qu’elle ait besoin de son arc. Ne sortant que quelques fois pour des missions, il avait fini par prendre poussière et les lames de ses dagues avaient besoin d’être aiguisées. Une fois préparée, elle était prête à passer à la guilde pour dire un petit au revoir.
« Alors tu vas rejoindre ta famille ? Dans le village perché, si je me souviens bien. Tu devrais faire attention, je viens tout juste d'avoir une mission pour la forêt. Apparemment il y a quelque chose de louche qui se passe là-bas. »
Quelque chose de louche ? Ce n’était pas une bonne nouvelle. Dans la lettre de sa mère, il n’y avait rien qui mentionnait du danger. Sans gêne, elle récupéra le parchemin sur le comptoir et survola rapidement le contenu. Des hallucinations dans les bois ? Cela ne sonnait pas comme quelque chose de bien compliqué. S’il s’agit d’une plante ou d’une créature, elle n'a qu’à s’en débarrasser. Et s’il s’agissait de personnes avec rien de mieux à faire qu'à effrayer les pauvres passants, la garde peut bien s’occuper de les réprimander.
« Je suppose que je peux m’en occuper, après tout je vais dans cette direction. »
Avec un sourire, redressa le sac sur son épaule elle reprit donc la route en faisant un détour vers l’adresse indiquée. Au bout de quelques minutes elle arriva devant une boutique. Tiens donc, Nevaeh n'avait jamais mis les pieds ici. Pendant un moment elle n’était pas certaine d’être au bon endroit, mais elle constata qu’elle n’était pas la seule qui semblait être venue pour cette mission. En entrant à l’intérieur de la boutique avec les autres personnes, une femme, Nemue, les accueillit. Curieuse de tous les produits, son attention vagabondait d’un objet à l'autre.
« Si vous avez besoin de quoi que ce soit avant votre départ, n'hésitez pas à jeter un coup d’œil, nous avons des objets magiques et de quoi vous soigner. Sinon, je vous laisse à vos préparations. »
Ce n’est qu’au dernier moment que son attention revint sur Nemue. Zut, elle avait manqué ce qu’elle avait dit. Avait-elle besoin de plus de préparation ? Elle avait déjà ses armes et le nécessaire pour se rendre jusque chez elle.
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Cristaux : 1710MESSAGES : 457COULEUR : #66cc00InvitéInvité
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Tu t’offris le loisir d’un faible bâillement alors que tu n’avais même pas encore pénétré les lieux. Tu ne savais même pas ce qui t’avait poussé à te joindre à une telle expédition. Tu étais désintéressé par l’appât du gain, et tu n’étais pas des plus aventurier. Pourtant, tu avais rejoint l’escadron pour faire cesser la zizanie qui sévissait dans les bois.
Après avoir revêtu une tenue plus adaptée pour ton expédition – et ce, malgré les protestations de Maximilia – tu tenais ta petite mallette dans tes mains en entrant dans la boutique, écoutant d’une oreille le discours de la belle médium. Tu n’avais laissé échapper aucun mot de tes lèvres, écoutant patiemment ce qu’elle avait à vous demander. Tu te demandais encore ce que tu fichais ici, tu aidais les gens, mais était-ce là ta réelle motivation. Ta main s’était tendue envers les plus démunis lorsque tu avais revêtu les traits de ta sœur, mais aujourd’hui ça n’avait plus de sens alors que cette malédiction vous suivrait probablement jusqu’à votre mort. Pendant un instant, tu avais arrêté de suivre les déblatérations de la noble, avant de relever la tête afin de reprendre le fil en cours de route.
Ton attention revint lorsque la carte fut tendue, et tu pris le temps de la saisir et de jeter un coup d’œil rapide aux éléments à disposition. Peu de questions te venaient en tête, alors tu gardas simplement le silence en acquiesçant lentement dans la direction de la noble.
« Je ferai en sorte à ce qu’aucune victime ne soit à déplorer. »
Ton visage s’arma d’un sourire bienveillant, d’une douceur qui ne se reflétait qu’à travers les traits fins de ta sœur. Tu inspirais la confiance, mais tu espérais silencieusement que le corps fragile de Maximilia serait capable de suivre le rythme d’une telle expédition. Peut-être que rien ne se cachait de si dangereux derrière les épais feuillages des bois, mais une route sûrement longue vous y attendait.
« Je vous remercie pour votre accueil, ajoutas-tu en t’inclinant avec élégance. Et à très bientôt. »
Aussitôt, tu fis volte-face pour sortir de l’établissement, tu ne désirais pas t’éterniser sur cette requête, et le régler une bonne fois pour toutes avant qu’une personne ne soit réellement blessée. Lorsque la porte se ferma dans votre dos, tu posas ta main sur ta poitrine, t’affublant d’un sourire candide, disparaissant dans l’ombre de Maximilia.
« Enchantée ! Je suis Maximilia Flowen, j’espère que nous pourrons régler cette affaire sans incident.»
Tu grimaçais intérieurement, détestant le paraître que tu offrais lorsque tu devais te faire passer pour ce que tu n’étais pas. Et chaque mimique que tu adoptais devenait de plus en plus naturelle. Tu te redressas pour venir croiser le regard des demoiselles qui t’accompagnaient. Tu inspiras longuement, ton regard devenant plus sérieux, puis tu lanças quelques œillades furtives à la recherche d’un terrain plat. Tu t’approchas d’un rocher, étendant la carte afin de cibler les zones concernées, dépliant également les faits relatés. Tu n’étais peut-être pas un grand aventurier, mais tu étais observateur, et ton intuition se révélait souvent correcte.
« Je ne sais pas si c’est nécessaire que nous allions dans la première zone d’apparition, les témoignages semblent dire que les événements s’éloignent à mesure du temps. »
Tu ne connaissais rien au monde sauvage qui vous entourait, mais si c’était bien une créature à l’origine de ces manifestations, une chose était sûre, c’était qu’elle se déplaçait.
Après avoir revêtu une tenue plus adaptée pour ton expédition – et ce, malgré les protestations de Maximilia – tu tenais ta petite mallette dans tes mains en entrant dans la boutique, écoutant d’une oreille le discours de la belle médium. Tu n’avais laissé échapper aucun mot de tes lèvres, écoutant patiemment ce qu’elle avait à vous demander. Tu te demandais encore ce que tu fichais ici, tu aidais les gens, mais était-ce là ta réelle motivation. Ta main s’était tendue envers les plus démunis lorsque tu avais revêtu les traits de ta sœur, mais aujourd’hui ça n’avait plus de sens alors que cette malédiction vous suivrait probablement jusqu’à votre mort. Pendant un instant, tu avais arrêté de suivre les déblatérations de la noble, avant de relever la tête afin de reprendre le fil en cours de route.
Ton attention revint lorsque la carte fut tendue, et tu pris le temps de la saisir et de jeter un coup d’œil rapide aux éléments à disposition. Peu de questions te venaient en tête, alors tu gardas simplement le silence en acquiesçant lentement dans la direction de la noble.
« Je ferai en sorte à ce qu’aucune victime ne soit à déplorer. »
Ton visage s’arma d’un sourire bienveillant, d’une douceur qui ne se reflétait qu’à travers les traits fins de ta sœur. Tu inspirais la confiance, mais tu espérais silencieusement que le corps fragile de Maximilia serait capable de suivre le rythme d’une telle expédition. Peut-être que rien ne se cachait de si dangereux derrière les épais feuillages des bois, mais une route sûrement longue vous y attendait.
« Je vous remercie pour votre accueil, ajoutas-tu en t’inclinant avec élégance. Et à très bientôt. »
Aussitôt, tu fis volte-face pour sortir de l’établissement, tu ne désirais pas t’éterniser sur cette requête, et le régler une bonne fois pour toutes avant qu’une personne ne soit réellement blessée. Lorsque la porte se ferma dans votre dos, tu posas ta main sur ta poitrine, t’affublant d’un sourire candide, disparaissant dans l’ombre de Maximilia.
« Enchantée ! Je suis Maximilia Flowen, j’espère que nous pourrons régler cette affaire sans incident.»
Tu grimaçais intérieurement, détestant le paraître que tu offrais lorsque tu devais te faire passer pour ce que tu n’étais pas. Et chaque mimique que tu adoptais devenait de plus en plus naturelle. Tu te redressas pour venir croiser le regard des demoiselles qui t’accompagnaient. Tu inspiras longuement, ton regard devenant plus sérieux, puis tu lanças quelques œillades furtives à la recherche d’un terrain plat. Tu t’approchas d’un rocher, étendant la carte afin de cibler les zones concernées, dépliant également les faits relatés. Tu n’étais peut-être pas un grand aventurier, mais tu étais observateur, et ton intuition se révélait souvent correcte.
« Je ne sais pas si c’est nécessaire que nous allions dans la première zone d’apparition, les témoignages semblent dire que les événements s’éloignent à mesure du temps. »
Tu ne connaissais rien au monde sauvage qui vous entourait, mais si c’était bien une créature à l’origine de ces manifestations, une chose était sûre, c’était qu’elle se déplaçait.
Sarah JeffersonAventurière
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Sarah était passée à Manillam pour revenir de la forteresse où elle avait passé un petit moment avec sa sœur lors d’une de ses rares permissions. Elle était aussi montée pour l’épauler dans un nouveau contrat avec la compagnie. De quoi bien l’occuper durant sa visite. C’était devenu une habitude qu’elle se rende à la forteresse. Malgré les portails de téléportations, le statut de garde de sa sœur ne lui laissait pas énormément de temps pour voir sa faille. À cela s’ajoutait le statut d’aventurière de Sarah et il était presque impossible pour les deux sœurs de se trouver un créneau correct pour se voir. Sarah venait donc plus souvent voir Enola que l’inverse. Cette fois-ci elle avait décidé de ne pas utiliser la téléportation pour se rendre dans le nord. Tout simplement parce qu’elle voulait faire un saut dans une boutique dont elle avait entendu parler. Ça et le fait qu’elle était tombée sur une annonce de Nemue en chemin. Elle avait appris quelques trucs à l’apothicaire et était curieuse de voir un peu son commerce. Après tout, elle dirigeait une compagnie de transport, les partenariats étaient toujours bons à prendre …
L’archonte du Grand-Port n’était pas qu’une femme vénale. Non, elle appréciait vraiment Nemue d’une certaine manière. Oui elle était plus du genre princesse en détresse qu’une combattante fiable, mais au moins en tant qu’érudite elle était vachement plus utile qu’un certain Oscar … Nia, nia, nia, je pense que ce sont des sirènes, mon cul oui … L’aventurière poussa la porte de la boutique et ne put retenir un petit sifflement admiratif. La décoration dans le style sorcière des bois était vraiment classe. Son regard provocant parcouru les étales avant de s’arrêter sur leur propriétaire à qui elle adressa un clin d’œil.
« C’est bon Nemue, on a affronté des araignées géantes ensemble et je t’ai appris le tir à l’arc, je pense qu’on peut se tutoyer maintenant. »
Connaissant Sarah, ce n’était pas vraiment une invitation à changer de politesse, mais plus une injonction.
« Ta boutique est vraiment pas mal, y a une atmosphère mystérieuse qui met mal à l’aise, mais aussi en confiance. Rassure-moi, tu donnes pas réellement dans la sorcellerie hein ? »
Sarah éclata de rire avant de s’intéresser aux deux autres femmes qui étaient venues pour le boulot que la noble proposait. Son regard s’arrêta d’abord sur la fragile jeune fille de porcelaine. Par la déesse, pourquoi est-ce que les missions dangereuses attiraient tellement les femmes inexpérimentées ? Cela crevait les yeux qu’elle ne savait pas se battre. Il suffisait de souffler pour la briser et ce sourire niais, haaa. Ça lui hérissait le poil.
Sarah détourna les yeux du boulet du jour pour s’intéresser à la deuxième participante. Celle-ci rentrait bien plus dans les prérequis du boulot. Corps fin, œil aguerri, arme bien entretenue. Voilà une aventurière, une vraie et pas un chiot perdu au milieu des bois comme l’autre fille. Sarah l’avait déjà croisée à la guilde, elle était hôtesse si elle se souvenait bien. Son était …
« Salut Nevaeh, t’es sorti de derrière ton comptoir pour revenir un peu sur le terrain ? Il paraît que tu étais sacrément douée avec un arc, j’ai hâte de voir ça. »
Elle devait sûrement se souvenir de son nom vu le nombre de quêtes qu’elle lui avait validé. Et puis Sarah n’était pas une aventurière qui passait inaperçue à la guilde. Les trois femmes sortirent de la boutique après que Sarah ait demandé à Nemue quelques précisions, mais juste avant de quitter la boutique elle adressa un dernier mot à l’apothicaire :
« À Nemue, quand j’aurais fini faudrait que je te parle de mon entreprise de transport si ça peut t’intéresser ! »
Elle ferma la porte et concentra son attention sur ses deux partenaires.
« Je suis d’accord avec Maxi … Max, les trois derniers témoignages ont seulement trois jours d’intervalle. Je propose qu’on commence directement par eux, on aura plus de chance de trouver une piste. »
L’archonte du Grand-Port n’était pas qu’une femme vénale. Non, elle appréciait vraiment Nemue d’une certaine manière. Oui elle était plus du genre princesse en détresse qu’une combattante fiable, mais au moins en tant qu’érudite elle était vachement plus utile qu’un certain Oscar … Nia, nia, nia, je pense que ce sont des sirènes, mon cul oui … L’aventurière poussa la porte de la boutique et ne put retenir un petit sifflement admiratif. La décoration dans le style sorcière des bois était vraiment classe. Son regard provocant parcouru les étales avant de s’arrêter sur leur propriétaire à qui elle adressa un clin d’œil.
« C’est bon Nemue, on a affronté des araignées géantes ensemble et je t’ai appris le tir à l’arc, je pense qu’on peut se tutoyer maintenant. »
Connaissant Sarah, ce n’était pas vraiment une invitation à changer de politesse, mais plus une injonction.
« Ta boutique est vraiment pas mal, y a une atmosphère mystérieuse qui met mal à l’aise, mais aussi en confiance. Rassure-moi, tu donnes pas réellement dans la sorcellerie hein ? »
Sarah éclata de rire avant de s’intéresser aux deux autres femmes qui étaient venues pour le boulot que la noble proposait. Son regard s’arrêta d’abord sur la fragile jeune fille de porcelaine. Par la déesse, pourquoi est-ce que les missions dangereuses attiraient tellement les femmes inexpérimentées ? Cela crevait les yeux qu’elle ne savait pas se battre. Il suffisait de souffler pour la briser et ce sourire niais, haaa. Ça lui hérissait le poil.
Sarah détourna les yeux du boulet du jour pour s’intéresser à la deuxième participante. Celle-ci rentrait bien plus dans les prérequis du boulot. Corps fin, œil aguerri, arme bien entretenue. Voilà une aventurière, une vraie et pas un chiot perdu au milieu des bois comme l’autre fille. Sarah l’avait déjà croisée à la guilde, elle était hôtesse si elle se souvenait bien. Son était …
« Salut Nevaeh, t’es sorti de derrière ton comptoir pour revenir un peu sur le terrain ? Il paraît que tu étais sacrément douée avec un arc, j’ai hâte de voir ça. »
Elle devait sûrement se souvenir de son nom vu le nombre de quêtes qu’elle lui avait validé. Et puis Sarah n’était pas une aventurière qui passait inaperçue à la guilde. Les trois femmes sortirent de la boutique après que Sarah ait demandé à Nemue quelques précisions, mais juste avant de quitter la boutique elle adressa un dernier mot à l’apothicaire :
« À Nemue, quand j’aurais fini faudrait que je te parle de mon entreprise de transport si ça peut t’intéresser ! »
Elle ferma la porte et concentra son attention sur ses deux partenaires.
« Je suis d’accord avec Maxi … Max, les trois derniers témoignages ont seulement trois jours d’intervalle. Je propose qu’on commence directement par eux, on aura plus de chance de trouver une piste. »
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FT Sarah et
Maximillia
Maximillia
Phénomène étrange dans les bois !
Passant d’une tablette avec des bocaux à un mur flottant de capteur de rêves, les yeux de Nevaeh se sont posés sur une table avec des herbes. D’un simple coup d’œil, ces herbes semblaient provenir de la forêt. Malgré le tissu qui entoure les yeux émeraude de l’aventurière, elle arrive tout de même à observer les détails des plantes sur la table. Si elle ne se trompait pas sur la provenance de ces produits, elle pouvait comprendre pourquoi Nemue voulait que les phénomènes cessent le plus rapidement possible. Son train de pensée fut coupé lorsque Sarah s’adressa à elle. Elle n’aurait pas pensé la croiser dans cette boutique. Elle avait plutôt l’habitude de la voir à la guilde pour s’occuper de la paperasse qu’elle ramenait à chaque fois qu’elle terminait une mission.
« Tiens donc, je ne pensais pas te voir ici, Sarah. Ça ne paraît pas, mais je suis en vacances dès que l’on finit cette mission. »
Il fut malheureux que la troisième femme décide de sortir si rapidement de la boutique. Elle aimait bien regarder les pierres et sentir les encens. Elle prit une note mentalement de revenir pour prendre plus de temps à regarder tout ce que la boutique avait à offrir. Lorsque Maximilia se présenta, Nevaeh fit de même. Elle avait peut-être compris lorsque Sarah l’interpella, mais lorsque quelqu’un se présente il est poli de se présenter aussi
« Ravi de faire connaissance, je m’appelle Nevaeh, mais tu peux m’appeler Neva. »
Toutefois, poli ou non, l’hôtesse ne put s’empêcher de remarquer qu’elle ne semblait pas être une aventurière. Son nom ne lui rappelait rien et elle ne semblait pas non plus être une combattante. Elle pouvait se tromper, après tout il ne faut pas juger selon l’apparence. Après tout, elle avait une rapière, elle devait sûrement savoir comment l’utiliser. Ou peut-être qu’elle a un pouvoir qui serait très pratique pour cette mission. Au moins, elle avait de bonnes suggestions. Pour ce qui est de Sarah, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Au nombre de missions réussies par cette dernière, cette quête devrait être terminée rapidement.
« Je ne sais pas si c’est nécessaire que nous allions dans la première zone d’apparition, les témoignages semblent dire que les événements s’éloignent à mesure du temps. »
Contacter les victimes pour avoir une meilleure idée de ce qui se trouve dans la forêt serait une bonne chose. Il y avait trop de possibilité pour le moment pour savoir quelles étaient les raisons derrière ces phénomènes.
« Mmmm Oui. Oui. On devrait aller les voir en premier… D’après vous, qu’est-ce que vous pensez qui se cache derrière les incidents ? Si c’est une créature…. Peut-être qu’elle a quelque chose à protéger ? »
Si elle ne faisait que protéger son territoire, il y aurait des incidents plus souvent. Si elle chasse, cela pourrait expliquer pourquoi elle se déplace, mais les gens seraient plutôt blessés. Personnellement, Nevaeh espérait qu’il s’agirait de plantes avec des hallucinogènes. Si ce n’est que cela, alors elle pourrait commencer ses vacances plus rapidement.
« La garde du village pourrait aussi avoir des informations. On pourrait aussi aller les voir. »
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Tu replias grossièrement la carte avant de l’agiter devant le visage de l’aventurière, non sans te permettre d’étirer brièvement la commissure de tes lèvres. Le problème était justement ici, pourquoi la garde ne s’était-elle pas mise à enquêter sur ces phénomènes étranges ? C’était la principale question qui te venait en tête, si la possibilité que la civilisation soit en danger, il y aurait dû y avoir une investigation, et ce n’était pas le cas.
Tu relevas la tête faisant part de tes doutes auprès des deux aventurières.
« Ou peut-être que dans la mesure où les incidents sont sans gravité, ils doivent estimer que leur intervention n’est pas nécessaire, terminas-tu pensif. Mais peut-être aurons-nous davantage d’informations en leur demandant. »
Rangeant la carte et les documents dans ta mallette, tu te redressas. Les manifestations se rapprochaient de ton village natal, et si d’un coup, elles se montraient hostiles, tu craignais pour la sécurité de tes proches. Tu te désintéressas bien vite de tes partenaires pour te lancer sur le sentier qui vous mènerait jusqu’au prochain hameau. Traversant le terrain boisé, tu t’étais perdu dans tes réflexions, tes connaissances en ce qui concernaient les créatures peuplant le royaume étaient très limitées, mais dans le cas où il s’agirait des plantes, tu serais capables d’apporter ta lumière aux deux aventurières.
Le périple demeura dans un silence léger, alors que le vent d’automne soufflait entre les feuillages de braise. Sillonnant le paysage mordoré, il vous fallut presque une bonne heure pour atteindre le village et ce même avec une cadence soutenue. Arrêtant par la même occasion un marchand qui faisait tirer sa calèche par un bœuf amaigri, tu t’approchas d’un pas léger avant de venir lui barrer la route. Son pas était traînant, presque désabusé tandis qu’il regardait ses pieds. Ton intervention le fit sursauter, alors qu’il n’avait remarqué que tes pieds avant de découvrir ton visage.
« Bonjour, vous devriez regarder devant vous, on sait jamais ce qui peut vous attendre, c’est pas vos pieds qui viendront vous croquer. »
Croisant tes bras sous ta poitrine, tu penchas brièvement la tête sur le côté en observant son visage. Ses traits étaient tirés par une fatigue non dissimulée, et ses joues étaient creusées. Ton regard se durcit brièvement.
« Qu’est-ce que tu veux, gamine ? »
La santé de ce pauvre homme t’inquiétait, à première vue, il semblait prêt à s’effondrer, ses jambes flageolantes peinant à le maintenir debout.
« Je pensais discuter avec vous, mais vu votre état, je pense qu’il est nécessaire que nous allions nous installer plus confortablement, arguas-tu sèchement. Allez hop, demi-tour. »
Tu lui fis un signe de la main pour qu’il fasse volte-face, ta voix ne laissant aucune contestation possible. Seulement, l’homme se tétanisa face à vous, secouant frénétiquement la tête. Presque terrifié à l’idée de retourner chez lui. Pourtant, tu ne te démontas pas face à ses complaintes.
« Papy, J’entends que vous ne souhaitez pas rentrer chez vous, mais votre état préoccupant. À ce rythme, nous risquons de trouver votre cadavre au milieu du chemin. Et si par la même occasion, vous avez quelques informations à nous donner, nous pourrons sûrement vous aider. »
Tu balayas l’air de tes deux mains, et bien que réticent, le paysan se retourna pour retourner sur ses pas, traînant lourdement ses pieds sur le sol. Il semblait surtout épuisé, et tu craignais qu’à force de se tenir de la sorte, son corps ne puisse le supporter.
Accueillis dans une chaumière étroite, l’homme s’effondra sur une chaise, s’exprimant d’une voix traînante, lasse.
« Je vois des choses, commença-t-il faiblement. J’entends des bruits, et ça me rend dingue. J’en dors plus. »
Vous étiez tombés à point nommé, visiblement, la chose continuait ses actions dans ce domaine. Dès à présent, vous pourriez lancer vos investigations pour en apprendre davantage sur ce qui produisait ces manifestations. Assis, les bras croisés, tu relevas ton regard bleuté dans sa direction, tu n’avais pas besoin de l’ausculter pour savoir ce qui n’allait pas. Tu sortis alors une fiole de ta petite mallette, la lui collant entre les pattes pour lui faire signe de la boire.
« Papy, vous allez me faire le plaisir de dormir avant que vous ne nous clamsiez dans les pattes. On en discutera en temps voulu. »
Tu te retournas vers tes partenaires, les mains sur les hanches.
« Allons parler aux autres villageois, nous en apprendrons sûrement davantage, mais papy doit rester au lit. »
Tu relevas la tête faisant part de tes doutes auprès des deux aventurières.
« Ou peut-être que dans la mesure où les incidents sont sans gravité, ils doivent estimer que leur intervention n’est pas nécessaire, terminas-tu pensif. Mais peut-être aurons-nous davantage d’informations en leur demandant. »
Rangeant la carte et les documents dans ta mallette, tu te redressas. Les manifestations se rapprochaient de ton village natal, et si d’un coup, elles se montraient hostiles, tu craignais pour la sécurité de tes proches. Tu te désintéressas bien vite de tes partenaires pour te lancer sur le sentier qui vous mènerait jusqu’au prochain hameau. Traversant le terrain boisé, tu t’étais perdu dans tes réflexions, tes connaissances en ce qui concernaient les créatures peuplant le royaume étaient très limitées, mais dans le cas où il s’agirait des plantes, tu serais capables d’apporter ta lumière aux deux aventurières.
Le périple demeura dans un silence léger, alors que le vent d’automne soufflait entre les feuillages de braise. Sillonnant le paysage mordoré, il vous fallut presque une bonne heure pour atteindre le village et ce même avec une cadence soutenue. Arrêtant par la même occasion un marchand qui faisait tirer sa calèche par un bœuf amaigri, tu t’approchas d’un pas léger avant de venir lui barrer la route. Son pas était traînant, presque désabusé tandis qu’il regardait ses pieds. Ton intervention le fit sursauter, alors qu’il n’avait remarqué que tes pieds avant de découvrir ton visage.
« Bonjour, vous devriez regarder devant vous, on sait jamais ce qui peut vous attendre, c’est pas vos pieds qui viendront vous croquer. »
Croisant tes bras sous ta poitrine, tu penchas brièvement la tête sur le côté en observant son visage. Ses traits étaient tirés par une fatigue non dissimulée, et ses joues étaient creusées. Ton regard se durcit brièvement.
« Qu’est-ce que tu veux, gamine ? »
La santé de ce pauvre homme t’inquiétait, à première vue, il semblait prêt à s’effondrer, ses jambes flageolantes peinant à le maintenir debout.
« Je pensais discuter avec vous, mais vu votre état, je pense qu’il est nécessaire que nous allions nous installer plus confortablement, arguas-tu sèchement. Allez hop, demi-tour. »
Tu lui fis un signe de la main pour qu’il fasse volte-face, ta voix ne laissant aucune contestation possible. Seulement, l’homme se tétanisa face à vous, secouant frénétiquement la tête. Presque terrifié à l’idée de retourner chez lui. Pourtant, tu ne te démontas pas face à ses complaintes.
« Papy, J’entends que vous ne souhaitez pas rentrer chez vous, mais votre état préoccupant. À ce rythme, nous risquons de trouver votre cadavre au milieu du chemin. Et si par la même occasion, vous avez quelques informations à nous donner, nous pourrons sûrement vous aider. »
Tu balayas l’air de tes deux mains, et bien que réticent, le paysan se retourna pour retourner sur ses pas, traînant lourdement ses pieds sur le sol. Il semblait surtout épuisé, et tu craignais qu’à force de se tenir de la sorte, son corps ne puisse le supporter.
Accueillis dans une chaumière étroite, l’homme s’effondra sur une chaise, s’exprimant d’une voix traînante, lasse.
« Je vois des choses, commença-t-il faiblement. J’entends des bruits, et ça me rend dingue. J’en dors plus. »
Vous étiez tombés à point nommé, visiblement, la chose continuait ses actions dans ce domaine. Dès à présent, vous pourriez lancer vos investigations pour en apprendre davantage sur ce qui produisait ces manifestations. Assis, les bras croisés, tu relevas ton regard bleuté dans sa direction, tu n’avais pas besoin de l’ausculter pour savoir ce qui n’allait pas. Tu sortis alors une fiole de ta petite mallette, la lui collant entre les pattes pour lui faire signe de la boire.
« Papy, vous allez me faire le plaisir de dormir avant que vous ne nous clamsiez dans les pattes. On en discutera en temps voulu. »
Tu te retournas vers tes partenaires, les mains sur les hanches.
« Allons parler aux autres villageois, nous en apprendrons sûrement davantage, mais papy doit rester au lit. »
Sarah JeffersonAventurière
Informations
« P’t’être bien qu’il se sont juste dit qu’ils avaient affaire à une bande de soiffards qui avait bu un coup de trop ? Ou alors à des gens qui avaient essayé de fumer un truc pas net ? Non, parce que les témoignages que nous a donnés Nemue n’ont ni queue ni tête. Je ne leur en voudrais pas d’être passé à côté sans réagir tant qu’il n’y a pas de blessés … »
C’était compréhensible. Des gens qui se plaignaient de voir des grognours roses danser sous la pleine lune, ça avait plus l’air d’une mauvaise blague que d’un problème pour la garde. Depuis quand les arbres bougeaient, les rocher se mouvaient et des champignons poussaient sur des manteaux ? Cela était quelques peu rocambolesque.
« Je pense pas qu’on ait grand-chose à tirer des villageois. Ils ont fait leur témoignage à Nemue, ont a tout ce qu’il faut. Ils étaient tous défoncés, ils l’ont admis eux-mêmes. Qu’est-ce qu’ils pourraient bien nous dire d’intéressant ? On ferait mieux … et mais elle va où celle-là ? »
Maximilia venait de s’en aller l’air de rien pour s’approcher d’une épave humaine qui oscillait d’un pied sur l’autre en défiant les lois de la gravitation. Sarah écarquilla les yeux devant le toupet de l’autre gamine. Ce qu’elle pouvait en avoir marre de bosser avec des gosses. Ses yeux vinrent spontanément chercher ceux de Nevaeh pour y chercher le même sentiment d’épuisement chez la vétérane.
« J’imagine que je devais la faire chier … grinça l’aventurière. »
Elle laissa Max s’occuper de son papi, puisqu’elle en avait tellement envie. Elle resta à bonne distance du papi gâteux, se demandant vraiment pourquoi elle perdait son temps. Était-elle comme Oscar ? La vue d’un cadavre mouvant lui était irrésistible ? Quand Max revint enfin après avoir couché l’homme, Sarah l’accueillit avec un sourire glacé. Sourire, qui suintait de venin quand la médecin leur intima sans équivoque ce qu’elles devaient faire. Les yeux de Sarah roulèrent dans leurs orbites.
« Comme je le disais avant que tu ne coures sans m’écouter pour ramasser ton papi, siffla Sarah, les villageois n’auront rien à nous apprendre pour la simple et bonne raison que les témoins étaient tous atteints d’hallucinations. Peu importe ce qu’ils nous diront, ce ne sera pas fiable. On gagnera bien plus de temps en allant directement aux endroits que nous a indiqués Nemue. Ensuite on pourra poser des questions bien plus pertinente aux villageois si tu y tiens tellement. »
Sarah se retourna, passant sa main dans ses cheveux et faisant claquer sa cape de voyage. Qu’on la suive ou qu’on ne la suive pas, elle se dirigeait vers la forêt en tenant la carte pour repérer le premier endroit où ces phénomènes avaient été aperçus.
« Vous je vais dans la forêt, faites bien comme vous voulez ! dit-elle avec un signe de la main pour ses deux acolytes. »
L’aventurière espérait ainsi se débarasser de la médecin et partir avec sa collègue, mais rien n’était sûr.
C’était compréhensible. Des gens qui se plaignaient de voir des grognours roses danser sous la pleine lune, ça avait plus l’air d’une mauvaise blague que d’un problème pour la garde. Depuis quand les arbres bougeaient, les rocher se mouvaient et des champignons poussaient sur des manteaux ? Cela était quelques peu rocambolesque.
« Je pense pas qu’on ait grand-chose à tirer des villageois. Ils ont fait leur témoignage à Nemue, ont a tout ce qu’il faut. Ils étaient tous défoncés, ils l’ont admis eux-mêmes. Qu’est-ce qu’ils pourraient bien nous dire d’intéressant ? On ferait mieux … et mais elle va où celle-là ? »
Maximilia venait de s’en aller l’air de rien pour s’approcher d’une épave humaine qui oscillait d’un pied sur l’autre en défiant les lois de la gravitation. Sarah écarquilla les yeux devant le toupet de l’autre gamine. Ce qu’elle pouvait en avoir marre de bosser avec des gosses. Ses yeux vinrent spontanément chercher ceux de Nevaeh pour y chercher le même sentiment d’épuisement chez la vétérane.
« J’imagine que je devais la faire chier … grinça l’aventurière. »
Elle laissa Max s’occuper de son papi, puisqu’elle en avait tellement envie. Elle resta à bonne distance du papi gâteux, se demandant vraiment pourquoi elle perdait son temps. Était-elle comme Oscar ? La vue d’un cadavre mouvant lui était irrésistible ? Quand Max revint enfin après avoir couché l’homme, Sarah l’accueillit avec un sourire glacé. Sourire, qui suintait de venin quand la médecin leur intima sans équivoque ce qu’elles devaient faire. Les yeux de Sarah roulèrent dans leurs orbites.
« Comme je le disais avant que tu ne coures sans m’écouter pour ramasser ton papi, siffla Sarah, les villageois n’auront rien à nous apprendre pour la simple et bonne raison que les témoins étaient tous atteints d’hallucinations. Peu importe ce qu’ils nous diront, ce ne sera pas fiable. On gagnera bien plus de temps en allant directement aux endroits que nous a indiqués Nemue. Ensuite on pourra poser des questions bien plus pertinente aux villageois si tu y tiens tellement. »
Sarah se retourna, passant sa main dans ses cheveux et faisant claquer sa cape de voyage. Qu’on la suive ou qu’on ne la suive pas, elle se dirigeait vers la forêt en tenant la carte pour repérer le premier endroit où ces phénomènes avaient été aperçus.
« Vous je vais dans la forêt, faites bien comme vous voulez ! dit-elle avec un signe de la main pour ses deux acolytes. »
L’aventurière espérait ainsi se débarasser de la médecin et partir avec sa collègue, mais rien n’était sûr.
Image de profil : Succès : Cristaux : 683MESSAGES : 158COULEUR : #Nevaeh FarleyLa crème de la crème!
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FT Sarah et
Maximillia
Maximillia
Phénomène étrange dans les bois !
Cette mission s’annonçait plutôt mal. Nevaeh n’avait pas envie de foncer dans cette mission sans au moins une petite hypothèse. Elle avait pensé que si tout le monde réfléchissait un peu, le groupe aurait pu avoir une meilleure idée et investiguer selon leur hypothèse. Après tout, les témoignages ne donnaient que très peu d’informations. L’hôtesse tournait le problème dans sa tête, essayant de trouver une explication logique derrière ces phénomènes. Il faut dire que c’était hors de son caractère. Si elle avait été seule, elle n’aurait pas pris le temps de réfléchir et serait partie dans la forêt sans perdre de temps. Toutefois, elle ne voulait pas foncer dans l’inconnu risquant que Maximilia se fasse blesser. Lorsqu’on est plusieurs, il faut planifier. Visiblement, cette dernière n’en avait rien à faire d’eux. Ni Sarah, ni Nevaeh. La tête de la brune se tourna vers Sarah bouche bée. Non. Elle ne venait pas tout juste d’ignorer l’aventurière.
« Elle doit savoir ce qu’elle fait… ? »
Enfin, elle l’espérait. Nevaeh suivit Maximila derrière n’osant pas dire quoi que ce soit. L’air était bien assez lourd et elle n’était pas certaine comment changer l’ambiance. Elles avaient dû marcher un bon moment avant que la jeune femme décide d’arrêter un vieil homme non loin. Soupirant, Nevaeh regarda Sarah qui semblait se frustrer à chaque action que la troisième femme entreprenait.
« Je suis sûre qu’elle doit avoir un plan… Je crois. »
Ce n’est pas qu’elle tenait à la défendre. Simplement que si elle voulait continuer cette mission, elle ne voulait pas devoir rapporter la disparition de la jeune femme. Elle pouvait bien voir que Sarah avait bien de la difficulté à la supporter. A vrai dire, Nevaeh n’était pas certaine comment se sentir face au médecin. Si elle voulait prendre le rôle de leader, tant mieux. Nevaeh n’aimait généralement pas être responsable de groupe. Cependant, si elle avait un plan, elle avait manqué de le dire.
« Et si on se séparait ? Max, tu pourrais aller parler aux villageois et les gardes pendant que Sarah et moi allons chercher dans la forêt. Si on a assez de chance, la créature est encore proche si papy a été affecté. »
Ça sonnait comme un bon plan. De cette façon, il était plus facile d’avoir plus d’informations sans perdre de temps. De plus, cela était moins dangereux pour Maximilia de rester dans le village. Elle avait bien plus confiance à Sarah pour surveiller ses arrières que l’autre. Ne voulant pas perdre Sarah, elle sourit au docteur pour la motiver avant de retourner son attention ailleurs.
« Si on se dépêche nous pourrions peut-être trouver ce qui se cache dans la forêt. Est-ce que tu penses être capable de suivre ? »
Lui lança-t-elle avec un sourire en coin. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été en mission et elle ne pouvait pas cacher qu’elle était bien excitée. Ayant grandi dans la forêt, elle se sentait chez elle dans la nature, évitant les racines et les branches avec l’agilité d’un chat. Afin d'être plus consciente de son environnement, elle retira son bandeau. Arrivant près d'où elles avaient trouvé l’homme, elle gardait un œil sur les plantes pour s’assurer qu’aucune d’elles était toxique et se concentrait sur les bruits aux alentours pour mieux repérer les animaux se cachant. Elle sortait une flèche par précaution, au cas où elle devait tirer en vitesse.
« On va découvrir qui sait mieux viser aujourd’hui. »
Ses yeux luisaient avec espièglerie pendant qu’elle étouffait un petit rire.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mais quelle greluche aux gros seins ! Tu avais pris les mesures nécessaires afin de ne pas paraître aussi grossier et de ne pas laisser l’image de ta sœur se dégrader. Mais si cette autruche de tes deux continuait à ouvrir l’orifice qui lui servait à émettre des vagissements nauséabonds qu’elle qualifiait de mots, tu n’étais pas sûr de pouvoir conserver le masque bien longtemps. Ton sourire s’effaça presque aussi rapidement. En effet, il valait certainement mieux pour vous que vous vous sépareriez dès que possible, sinon, tu aurais tôt fait d’écraser ton poing maigrichon dans sa sale tronche. Et par respect pour l’autre aventurière qui semblait te porter une peu plus de respect, tu te contentas d’un simple haussement d’épaule.
« Ça me va très bien. »
Tu repoussas l’épaisse chevelure rosée dans ton dos, si les villageois avaient des informations à te procurer, il en allait en priorité de leur santé. Jetant un regard par-dessus ton épaule pour observer les deux jeunes femmes s’éloigner, tu finis tout de même par ajouter d’un ton presque froid.
« Soyez prudentes. »
Un faible « casse-toi grognasse » s’ajouta à la phrase. Avant que le vieux paysan ne te fasse signe de le suivre dans son gîte. Le suivant sans trop te poser de question, arrivant dans la maisonnée qui n’était dotée que d’une pièce unique. Le vieil homme se couchas pendant que tu l’aidais à se soutenir tant il manquait de force, et enfin tu pris une seringue déjà remplie de ta mallette, y attachant une aiguille. Tu te penchas au-dessus du vieillard pour l’observer tandis que son regard vitreux fixait ton visage. Un maigre sourire apparut sur tes lèvres.
« Un petit complément qui vous aidera à mieux dormir. »
Tu attendis tout de même l’approbation qu’il t’offrit d’un mouvement de tête avant d’enfoncer l’aiguille dans son bras avec précision pour lui injecter le contenu de la seringue. Lorsque cela fut fait, tu patientas un instant, le temps d’entendre la respiration régulière signifiant qu’il s’était bel et bien endormi. Le silence de la demeure n’était plus que perturbée par le craquement du bois, te permettant enfin de te redresser. Tu parcourus les quelques mètres jusqu’à la porte pour le laisser enfin dormir en paix. Lorsque tu posas enfin ton pied à l’extérieur, tu fus surpris de constater que le village avait été presque déserté, où seuls quelques gardes semblaient faire des rondes partielles. L’absence des villageois t’inquiéta, et la conversation de deux gardes te parvint sans qu’ils ne te prêtent la moindre attention.
«J’ai l’impression que le nombre de cas augmente drastiquement… La situation devient assez alarmante.
- Encore des cas ? Et on ne sait toujours pas d’où ça provient… À ce rythme, il va nous falloir de l’aide. »
Tu t’approchas du premier casqué, le hélant rapidement afin qu’il te porte de l’attention. Celui-ci s’empressa de te saluer poliment mais tu le rembarras aussitôt d’un vague mouvement de la main, tu n’étais pas là pour faire des histoires sur ton rang. Tu lui expliquas rapidement ta situation afin d’obtenir davantage d’informations, même juste minimes qui pourraient étoffer ce que vous connaissiez déjà. Au final, malgré tes nombreuses questions sur l’environnement et le village en général. Celui-ci paisible il y avait encore quelques jours avait commencé à montrer des signes de démence sans précédent.
« Les autres villages touchés ont retrouvé leurs sens ? »
Le garde semblait assez confus par ta question.
« De ce que j’ai entendu, il n’y a même pas de séquelles pour les villages précédemment touchés, et tout est redevenu exactement comme avant, c’est pour ça que la garde a décidé de ne pas encore intervenir, mais la situation me semble quand même critique à l’heure actuelle, j’ai bien peur que certains vont vraiment devenir fous… »
Tu hochas brièvement la tête, ce qui était rassurant dans cette histoire c’est que ce drôle de phénomène semblait s’évaporer aussi vite qu’il venait, et sans laisser aucune trace marquante pour les pauvres personnes touchées.
« Comment cela se fait-il que vous ne soyez pas touchés également ? »
Cette question te taraudait franchement, et tout le monde ne semblait pas touchés au même niveau ni même en même temps. Tu semblais perdu dans tes pensées avant qu’il ne te sorte de ta réflexion en agitant la main devant tes yeux, tu levas alors tes orbes céruléens dans sa direction.
« Désolé, vous sembliez perdue dans vos pensées… Je vous ai appelée plusieurs fois. »
Tu lui offris un mince sourire d’excuse au garde, avant qu’il ne t’annonce qu’il y avait régulièrement des relèves et qu’ils ne restaient pas bien longtemps dans le village. Tu t’inclinas alors poliment en le remerciant de ces informations. Tu n’étais pas beaucoup plus avancé sur ce que tu savais déjà. La chose mettait donc du temps à développer les hallucinations chez autrui, donc elle devait s’installer un temps avant de migrer. Tu entendais déjà la grognasse se moquer ouvertement des informations que tu avais recueillies car celles-ci n’ajoutaient pas grand-chose à ce que vous possédiez déjà et qu’elle ne ferait pas beaucoup avancer vos recherches.
Tu étais prêt à aller quérir d’autres informations avant qu’un cri ne transcende le silence installé dans le village, provenant de la forêt non loin. Un cri mêlé à la fois de douleur et de terreur, et dans la panique, accompagné du garde tu traversas le village en courant pour te diriger dans les bois, rejoignant les deux femmes qui devaient très certainement avoir également entendu le cri.
« Ça me va très bien. »
Tu repoussas l’épaisse chevelure rosée dans ton dos, si les villageois avaient des informations à te procurer, il en allait en priorité de leur santé. Jetant un regard par-dessus ton épaule pour observer les deux jeunes femmes s’éloigner, tu finis tout de même par ajouter d’un ton presque froid.
« Soyez prudentes. »
Un faible « casse-toi grognasse » s’ajouta à la phrase. Avant que le vieux paysan ne te fasse signe de le suivre dans son gîte. Le suivant sans trop te poser de question, arrivant dans la maisonnée qui n’était dotée que d’une pièce unique. Le vieil homme se couchas pendant que tu l’aidais à se soutenir tant il manquait de force, et enfin tu pris une seringue déjà remplie de ta mallette, y attachant une aiguille. Tu te penchas au-dessus du vieillard pour l’observer tandis que son regard vitreux fixait ton visage. Un maigre sourire apparut sur tes lèvres.
« Un petit complément qui vous aidera à mieux dormir. »
Tu attendis tout de même l’approbation qu’il t’offrit d’un mouvement de tête avant d’enfoncer l’aiguille dans son bras avec précision pour lui injecter le contenu de la seringue. Lorsque cela fut fait, tu patientas un instant, le temps d’entendre la respiration régulière signifiant qu’il s’était bel et bien endormi. Le silence de la demeure n’était plus que perturbée par le craquement du bois, te permettant enfin de te redresser. Tu parcourus les quelques mètres jusqu’à la porte pour le laisser enfin dormir en paix. Lorsque tu posas enfin ton pied à l’extérieur, tu fus surpris de constater que le village avait été presque déserté, où seuls quelques gardes semblaient faire des rondes partielles. L’absence des villageois t’inquiéta, et la conversation de deux gardes te parvint sans qu’ils ne te prêtent la moindre attention.
«J’ai l’impression que le nombre de cas augmente drastiquement… La situation devient assez alarmante.
- Encore des cas ? Et on ne sait toujours pas d’où ça provient… À ce rythme, il va nous falloir de l’aide. »
Tu t’approchas du premier casqué, le hélant rapidement afin qu’il te porte de l’attention. Celui-ci s’empressa de te saluer poliment mais tu le rembarras aussitôt d’un vague mouvement de la main, tu n’étais pas là pour faire des histoires sur ton rang. Tu lui expliquas rapidement ta situation afin d’obtenir davantage d’informations, même juste minimes qui pourraient étoffer ce que vous connaissiez déjà. Au final, malgré tes nombreuses questions sur l’environnement et le village en général. Celui-ci paisible il y avait encore quelques jours avait commencé à montrer des signes de démence sans précédent.
« Les autres villages touchés ont retrouvé leurs sens ? »
Le garde semblait assez confus par ta question.
« De ce que j’ai entendu, il n’y a même pas de séquelles pour les villages précédemment touchés, et tout est redevenu exactement comme avant, c’est pour ça que la garde a décidé de ne pas encore intervenir, mais la situation me semble quand même critique à l’heure actuelle, j’ai bien peur que certains vont vraiment devenir fous… »
Tu hochas brièvement la tête, ce qui était rassurant dans cette histoire c’est que ce drôle de phénomène semblait s’évaporer aussi vite qu’il venait, et sans laisser aucune trace marquante pour les pauvres personnes touchées.
« Comment cela se fait-il que vous ne soyez pas touchés également ? »
Cette question te taraudait franchement, et tout le monde ne semblait pas touchés au même niveau ni même en même temps. Tu semblais perdu dans tes pensées avant qu’il ne te sorte de ta réflexion en agitant la main devant tes yeux, tu levas alors tes orbes céruléens dans sa direction.
« Désolé, vous sembliez perdue dans vos pensées… Je vous ai appelée plusieurs fois. »
Tu lui offris un mince sourire d’excuse au garde, avant qu’il ne t’annonce qu’il y avait régulièrement des relèves et qu’ils ne restaient pas bien longtemps dans le village. Tu t’inclinas alors poliment en le remerciant de ces informations. Tu n’étais pas beaucoup plus avancé sur ce que tu savais déjà. La chose mettait donc du temps à développer les hallucinations chez autrui, donc elle devait s’installer un temps avant de migrer. Tu entendais déjà la grognasse se moquer ouvertement des informations que tu avais recueillies car celles-ci n’ajoutaient pas grand-chose à ce que vous possédiez déjà et qu’elle ne ferait pas beaucoup avancer vos recherches.
Tu étais prêt à aller quérir d’autres informations avant qu’un cri ne transcende le silence installé dans le village, provenant de la forêt non loin. Un cri mêlé à la fois de douleur et de terreur, et dans la panique, accompagné du garde tu traversas le village en courant pour te diriger dans les bois, rejoignant les deux femmes qui devaient très certainement avoir également entendu le cri.
Sarah JeffersonAventurière
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Sarah regarda Maximilia s’éloigner de son regard le plus consterné. Elle avait senti un petit froid dans sa voix, un rien du tout qui lui indiquait qu’elle non plus ne l’aimait pas et c’était tant mieux. Sarah n’avait pas de temps à perdre avec une adolescente qui se prenait pour une grande médecin avec ses zéro années d’expérience. Il n’y avait rien qui ne l’horripilait plus que de voir une débutante, car c’est ce qu’elle était, lui faire la leçon comme si elle avait déjà tout vu. Ce n’était pas sans lui rappeler un certain archonte …
L’aventurière continua sa route en direction de la forêt en essayant de se remémorer tout ce qu’elles avaient appris. Elle adressa un sourire à Nevaeh.
« Pour ça il faut qu’on ait une cible sur laquelle tirer. Si ça se trouve, il y a juste un trafic de champignon magique dans le coin ou une intoxication ! Mais si on n’a pas de cible, je pense que Maxmilia fera parfaitement l’affaire pour nous départager ! »
Sarah lui adressa un clin d’œil qui signifiait qu’elle ne rigolait qu’à moitié avec cette dernière proposition. Ce n’était pas l’envie de transformer la gamine en hérisson qui lui manquait, mais il y avait la garde … Elles arrivèrent à l’orée de la forêt où tout semblait calme. Sarah inspecta les alentours, mais bien évidement, elle ne vit rien du tout. Si ça avait été le cas, la garde aurait déjà trouvé le coupable dans toute cette affaire. Il allait falloir s’aventurer un peu plus loin dans les bois pour découvrir le pot aux roses.
Sarah dépassa un buisson poussant les branches et les feuilles sur son chemin. D’après les témoignages les hallucinations survenaient soudainement et s’arrêtaient tout aussi vite lorsque les personnes sortaient de la forêt. Cela laissait à penser qu’il fallait être à portée de quelque chose pour en subir les effets. En avançant, Sarah remarqua que la végétation se faisait un peu plus rare autour d’elles.
« Tu trouves pas qu’il y a moins d’arbre tout d’un coup ? »
Elles eurent rapidement leur réponse, certains arbres étaient très abîmés et les buissons écrasés. Sarah fit signe à Nevaeh de la suivre et elle longea la piste tracée dans la végétation pour arriver devant un arbre bien mal en point. Il était le seul à ne pas avoir de feuille et il ne fallait pas être botaniste pour remarquer qu’il n’était pas en bonne santé.
« Pourquoi diable cet arbre est-il le seul à subir cette malad … commença Sarah avant d’être interrompue par un cri qui résonna dans toute la forêt. »
Un coup d’œil en direction de Nevaeh et l’archonte se précipita dans la direction du cri. Malheureusement, elles avaient fait du chemin dans les bois et le cri se situaient assez loin d’elle. Il leur fallu quelques minutes pour débouler à l’entrée de la forêt. Maximilia était déjà là au grand damne de Sarah. Toutefois sa présence était utile, puisqu’une femme était étalée sur le sol visiblement en proie à un délire hallucinatoire. Son bras était couvert de sang, le sien visiblement lorsqu’on regardait l’énorme balafre qui descendait de son épaule jusqu’à son coude.
Sarah laissa faire l’apprentie médecin et préféra sécuriser la zone avec le garde. Elle hocha la tête à son intention et il s’engouffrèrent un peu dans la forêt si quelque chose en sortait.
L’aventurière continua sa route en direction de la forêt en essayant de se remémorer tout ce qu’elles avaient appris. Elle adressa un sourire à Nevaeh.
« Pour ça il faut qu’on ait une cible sur laquelle tirer. Si ça se trouve, il y a juste un trafic de champignon magique dans le coin ou une intoxication ! Mais si on n’a pas de cible, je pense que Maxmilia fera parfaitement l’affaire pour nous départager ! »
Sarah lui adressa un clin d’œil qui signifiait qu’elle ne rigolait qu’à moitié avec cette dernière proposition. Ce n’était pas l’envie de transformer la gamine en hérisson qui lui manquait, mais il y avait la garde … Elles arrivèrent à l’orée de la forêt où tout semblait calme. Sarah inspecta les alentours, mais bien évidement, elle ne vit rien du tout. Si ça avait été le cas, la garde aurait déjà trouvé le coupable dans toute cette affaire. Il allait falloir s’aventurer un peu plus loin dans les bois pour découvrir le pot aux roses.
Sarah dépassa un buisson poussant les branches et les feuilles sur son chemin. D’après les témoignages les hallucinations survenaient soudainement et s’arrêtaient tout aussi vite lorsque les personnes sortaient de la forêt. Cela laissait à penser qu’il fallait être à portée de quelque chose pour en subir les effets. En avançant, Sarah remarqua que la végétation se faisait un peu plus rare autour d’elles.
« Tu trouves pas qu’il y a moins d’arbre tout d’un coup ? »
Elles eurent rapidement leur réponse, certains arbres étaient très abîmés et les buissons écrasés. Sarah fit signe à Nevaeh de la suivre et elle longea la piste tracée dans la végétation pour arriver devant un arbre bien mal en point. Il était le seul à ne pas avoir de feuille et il ne fallait pas être botaniste pour remarquer qu’il n’était pas en bonne santé.
« Pourquoi diable cet arbre est-il le seul à subir cette malad … commença Sarah avant d’être interrompue par un cri qui résonna dans toute la forêt. »
Un coup d’œil en direction de Nevaeh et l’archonte se précipita dans la direction du cri. Malheureusement, elles avaient fait du chemin dans les bois et le cri se situaient assez loin d’elle. Il leur fallu quelques minutes pour débouler à l’entrée de la forêt. Maximilia était déjà là au grand damne de Sarah. Toutefois sa présence était utile, puisqu’une femme était étalée sur le sol visiblement en proie à un délire hallucinatoire. Son bras était couvert de sang, le sien visiblement lorsqu’on regardait l’énorme balafre qui descendait de son épaule jusqu’à son coude.
Sarah laissa faire l’apprentie médecin et préféra sécuriser la zone avec le garde. Elle hocha la tête à son intention et il s’engouffrèrent un peu dans la forêt si quelque chose en sortait.
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FT Sarah et
Maximillia
Maximillia
Phénomène étrange dans les bois !
L’air entre Maximilia et Sarah était lourd. Nevaeh faisait de son mieux pour rester neutre. Elle aimait bien Sarah et elle n’avait rien contre la docteure. Cependant, il était clair que laisser les deux ensembles allait terminer en désastre. Lorsqu’elles sortirent, l’atmosphère fut un peu plus légère. C’était beaucoup mieux.
« Je ne me plaindrais pas si ce n’est que quelques champignons qu’il faut se débarrasser. Mais je pense qu’il y a des meilleures cibles que Max. »
Elles arrivèrent assez rapidement dans les bois où, au premier coup d’œil, tout semblait normal. Mais Nevaeh avait un mauvais pressentiment. Il manquait d’arbre et les arbres présents étaient très mal en point. Ce n’étaient pas des champignons qui causaient ce genre de chose. Une maladie aurait été plausible, mais une maladie n’aurait pas affecté les humains et n’aurait pas donner d’illusion. Cette histoire commençait à sentir très mauvaise lorsqu’elle réfléchit un instant à ce qui pouvait causer ces effets. Si ce n’était pas des végétaux ni une maladie, cela voulait dire que c’était une créature. Elle examina les alentours pour trouver d’autres indices. Elle s’accroupit devant l’arbre sans feuille et remarqua des œufs accrochés aux racines. Soudainement, cela commençait à faire du sens. Les illusions, les gens revenant des bois avec une angoisse et les arbres en train de mourir faisait du sens.
Le regard de Nevaeh croisa celui de Sarah et elles s’empressèrent de se rendre à l’entrée de la forêt. La première chose que la jeune femme remarqua fut la chevelure rose de Maximilia. Pendant une seconde, elle se demanda si ce n’était pas elle qui avait crié, mais elle réalisa qu’elle était occupée à soigner quelqu’un. Elle s’approcha de la femme au sol tout en laissant assez d’espace à la docteure pour effectuer son travail. Elle observa le bras ensanglanté de la victime. Elle était maintenant certaine que c’était une créature et la plaie venait de confirmer son hypothèse. Ouf.
« Je crois qu’il serait plus sûr que tu emmènes ta patiente loin d’ici Max. La créature ne doit pas être loin et nous ne sommes pas les bienvenus ici. À moins que tu veuilles rejoindre Sarah avec moi ? Je crois avoir compris ce qui se passe et je vais aller lui dire pendant qu'elle est encore avec un garde. »
Elle regarda aux pieds des arbres les entourant et elle soupira de soulagement lorsqu’elle ne remarqua aucun œuf. Si les attaques étaient récentes, cela voulait dire que la mère avait récemment pondu ses œufs et qu’elle protégeait son territoire. Elle devait donc voir les passants comme des menaces. Les gens avaient eu de la chance jusqu’à maintenant de ne souffrir que d’illusion.
Nevaeh rattrapa Sarah qui était encore avec le garde. Parfait, elle allait pouvoir leur expliquer la situation. Avec la coopération de la garde, il serait plus facile de s’occuper de la créature.
« J’ai des bonnes et des mauvaises nouvelles. La bonne nouvelle est que je crois savoir ce qui est derrière les phénomènes. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il s’agit d’un Moloch Rocheux. Ce qui attaque les passants doit être la mère qui est très territoriale. »
Ce n’était peut-être pas rassurant de savoir qu’une telle chose se trouvait dans la forêt, mais c’était mieux que rester dans l’ignorance.
« L’arbre que tu pensais être malade n’est pas malade. Les Moloch sont des sortes de parasite et il doit en avoir un qui est en train de se nourrir dans les racines de cet arbre. La mère a dû pondre récemment et ça doit être à ce moment que les phénomènes ont commencé. »
Cela dit, elle n’était pas certaine comment chasser ce parasite. Affronter la créature voudrait dire qu’elles seraient exposées aux spores causant des illusions. Ce n’était pas le temps d’être sous les effets de la créature durant la chasse.
« Retrouver la créature ne devrait pas être difficile. Si on retourne vers l’arbre sans feuille, la mère va inévitablement venir à nous. Le problème va être les illusions. »
Avec ce genre de créature, le mieux était de s’en débarrasser pour de bons. Après tout, il s’agissait de parasite qui affectait la flore. Elle espérait simplement que la garde allait pouvoir les aider. Le plus vite cette histoire était réglée, le plus vite, elle allait pouvoir commencer ses vacances.
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Durant un bref instant, tu relevas la tête pour vérifier que personne n’était blessé. Si la jeune aventurière avait raison, il valait mieux pour vous de vous couvrir le nez avant d’être atteints par les spores toxiques de la créature. Tirant prestement de la poche de ta veste un mouchoir brodé de ta sœur afin de l’enrouler autour de ton visage, car si elle rôdait dans les alentours, vous seriez très vites affectés par la démence. Tu tenais le bras de la jeune femme qui s’était remise à hurler en sentant la paume de ta main contre sa peau, se débattant comme un beau diable pour échapper à ta prise.
« Mais bon sang, sale cruche, arrête de gesticuler, tu vas encore plus te blesser ! »
Celle-ci ne cessant pas, le plat de ta main s’abattit sur la nuque de la jeune femme qui tomba inerte dans tes bras. Tu en profitas rapidement pour terminer ton bandage, avant de la hisser sur ton dos comme si elle ne pesait rien, puis te retournant vers les deux aventurières qui te regardèrent brièvement, tu haussas les épaules.
« C’était ça ou elle continuait de hurler, lanças-tu d’un ton désintéressé. Je la ramène en sûreté au village. »
Le garde décida de te suivre afin d’assurer ta propre sécurité, et tu devais avouer qu’en ayant ce poids mort sur ton dos, ce n’était pas de refus. Tu la hissas plus confortablement avant de repartir en direction du village dans une course peu rapide mais soutenue. Lorsque tu arrivas à l’orée de la forêt, pénétrant à nouveau le village tu rentras dans la première maison pour allonger la jeune femme dans un lit, ignorant les cris d’indignation du propriétaire, le houspillant d’un geste vif de la main.
« C’est pas le moment, on en rediscutera plus tard, il faut que je vérifie qu’elle va bien ! »
Le garde bien plus diplomate que toi le fit sortir pour que tu puisses t’assurer de faire ton travail sans être dérangé. À première vue, les blessures semblaient sans gravité, ce qui te fit soupirer de soulagement. Tu terminas de la soigner correctement avant de la laisser se reposer pour revenir sur les lieux où la créature serait présente. Celle-ci s’était déjà manifestée – sûrement suite aux cris de la jeune femme, écrasant les arbres sur son passage rugissant sur les aventurières avec fureur, ses pattes ruant vers l’arrière. Le bois craquelait sous les martèlements à répétition, ne laissant au final que la carcasse d’un vieil arbre mort. Tandis que plus loin, au milieu du massacre l’un d’eux était resté indemne, le moloch restant devant bien déterminé à ce que personne ne s’en approche. C’était donc la raison pour laquelle le moloch avait décidé de passer du temps en forêt, il cherchait un endroit où déposer son petit. Pourtant, tu décidas de bien rester à distance, alerte au moindre bruit qui vous entourait. Si les deux aventurières étaient bien décidées à te laisser sur le carreau, ce n’était certainement pas toi qui allais les contredire.
Tu jetas un bref regard en direction du garde qui était dénué du moindre équipement si ce n’était la maigre épée qu’il tenait à sa ceinture. Celui-ci se dirigeait vers la créature pour en découdre, mais tu saisis son poignet avant qu’il n’aille plus loin.
« Vous comptez vous défendre avec quoi ? »
Il te répondit d’un bref haussement d’épaule.
« Vous devriez savoir que certaines créatures ne sont pas à prendre à la légère, surtout lorsque celles-ci protègent leur progéniture. Vous savez vous servir d’un bouclier ? »
Lorsqu’il te répondit d’un hochement de la tête, tu saisis sa main entre les tiennes, fermant subitement les yeux. Il fallait que quelqu’un lui tienne tête le temps que les archères fassent le travail. Et ce serait donc votre rôle. D’une voix presque posée, tu récitas comme un poème appris par cœur ta prière pour Lucy. Durant ce temps, une légère lueur blanche t’entoura, donnant l’impression d’émaner de ton corps, spectre de la continuité de ta forme.
« À tous les pêcheurs de cette terre, veuillez vous montrer clémente, car vous Lucy, vous êtes la lumière qui guide nos pas. »
Tes yeux se rouvrirent, et à présent le garde tenait fièrement dans sa main un bouclier de belle facture. Aussi léger que solide, il pouvait fendre l’air sans difficulté. Tu lui indiquas qu’il pouvait se servir de toi afin de tenir tête à la créature. Ce qu’il fit en s’élançant devant elle, brandissant son épée pour faire reculer la bête. Tu analysais de ton côté ce que tu étais en mesure de voir, te sonnant quelques fois des coups que tu prenais sans pour autant que ça n’abime ton armature. Tes conseils étaient précis lorsqu’il s’agissait de voir d’où proviendrait la prochaine attaque. À plusieurs reprises, le moloch se prit des gifles de bouclier en le faisant reculer.
« Mais bon sang, sale cruche, arrête de gesticuler, tu vas encore plus te blesser ! »
Celle-ci ne cessant pas, le plat de ta main s’abattit sur la nuque de la jeune femme qui tomba inerte dans tes bras. Tu en profitas rapidement pour terminer ton bandage, avant de la hisser sur ton dos comme si elle ne pesait rien, puis te retournant vers les deux aventurières qui te regardèrent brièvement, tu haussas les épaules.
« C’était ça ou elle continuait de hurler, lanças-tu d’un ton désintéressé. Je la ramène en sûreté au village. »
Le garde décida de te suivre afin d’assurer ta propre sécurité, et tu devais avouer qu’en ayant ce poids mort sur ton dos, ce n’était pas de refus. Tu la hissas plus confortablement avant de repartir en direction du village dans une course peu rapide mais soutenue. Lorsque tu arrivas à l’orée de la forêt, pénétrant à nouveau le village tu rentras dans la première maison pour allonger la jeune femme dans un lit, ignorant les cris d’indignation du propriétaire, le houspillant d’un geste vif de la main.
« C’est pas le moment, on en rediscutera plus tard, il faut que je vérifie qu’elle va bien ! »
Le garde bien plus diplomate que toi le fit sortir pour que tu puisses t’assurer de faire ton travail sans être dérangé. À première vue, les blessures semblaient sans gravité, ce qui te fit soupirer de soulagement. Tu terminas de la soigner correctement avant de la laisser se reposer pour revenir sur les lieux où la créature serait présente. Celle-ci s’était déjà manifestée – sûrement suite aux cris de la jeune femme, écrasant les arbres sur son passage rugissant sur les aventurières avec fureur, ses pattes ruant vers l’arrière. Le bois craquelait sous les martèlements à répétition, ne laissant au final que la carcasse d’un vieil arbre mort. Tandis que plus loin, au milieu du massacre l’un d’eux était resté indemne, le moloch restant devant bien déterminé à ce que personne ne s’en approche. C’était donc la raison pour laquelle le moloch avait décidé de passer du temps en forêt, il cherchait un endroit où déposer son petit. Pourtant, tu décidas de bien rester à distance, alerte au moindre bruit qui vous entourait. Si les deux aventurières étaient bien décidées à te laisser sur le carreau, ce n’était certainement pas toi qui allais les contredire.
Tu jetas un bref regard en direction du garde qui était dénué du moindre équipement si ce n’était la maigre épée qu’il tenait à sa ceinture. Celui-ci se dirigeait vers la créature pour en découdre, mais tu saisis son poignet avant qu’il n’aille plus loin.
« Vous comptez vous défendre avec quoi ? »
Il te répondit d’un bref haussement d’épaule.
« Vous devriez savoir que certaines créatures ne sont pas à prendre à la légère, surtout lorsque celles-ci protègent leur progéniture. Vous savez vous servir d’un bouclier ? »
Lorsqu’il te répondit d’un hochement de la tête, tu saisis sa main entre les tiennes, fermant subitement les yeux. Il fallait que quelqu’un lui tienne tête le temps que les archères fassent le travail. Et ce serait donc votre rôle. D’une voix presque posée, tu récitas comme un poème appris par cœur ta prière pour Lucy. Durant ce temps, une légère lueur blanche t’entoura, donnant l’impression d’émaner de ton corps, spectre de la continuité de ta forme.
« À tous les pêcheurs de cette terre, veuillez vous montrer clémente, car vous Lucy, vous êtes la lumière qui guide nos pas. »
Tes yeux se rouvrirent, et à présent le garde tenait fièrement dans sa main un bouclier de belle facture. Aussi léger que solide, il pouvait fendre l’air sans difficulté. Tu lui indiquas qu’il pouvait se servir de toi afin de tenir tête à la créature. Ce qu’il fit en s’élançant devant elle, brandissant son épée pour faire reculer la bête. Tu analysais de ton côté ce que tu étais en mesure de voir, te sonnant quelques fois des coups que tu prenais sans pour autant que ça n’abime ton armature. Tes conseils étaient précis lorsqu’il s’agissait de voir d’où proviendrait la prochaine attaque. À plusieurs reprises, le moloch se prit des gifles de bouclier en le faisant reculer.
Sarah JeffersonAventurière
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« Nan t’inquiète j’allais le faire avec moins de douceur de toute façon, avait sifflé Sarah en voyant Maximilia les libérer des cris de cochon égorgé de la femme blessée. »
L’aventurière écoutait prudemment Nevaeh, essayant de se remémorer l’un des épuisants exposés d’Oscar sur la faune d’Aryon. Contrairement à ce qu’il croyait, elle l’écoutait parfois. Elle se souvenait que ces montres faisaient la taille d’un homme et que leur dangerosité résidait surtout dans leur charge inarrêtable et dans les champignons qui couvraient leur dos. Elle se couvrit machinalement le visage avec un linge, mais elle savait que ça ne la protégerait pas très longtemps des spores hallucinogènes surtout si la créature sortait de la forêt et …
Sarah l’entendit avant de la voir. La mère avait suivi les cris de l’autre gourde et s’était approchée de l’orée des bois. La bête avait défoncé les arbres qui avaient eu le malheur de se trouver sur son chemin. Sarah plissa les yeux, prit la poudre d’escampette à l’exact opposé de la créature. Elle n’avait strictement rien qui lui permettrait d’encaisser une charge de la bête et rester à proximité, c’était risqué de subir les hallucinations et personne ne voulait d’une archère sous champignon dans son équipe n’est-ce pas ?
Elle s’approcha de villageois curieux.
« Vous là, amener moi de l’huile, BEAUCOUP d’huile. »
Des villageois se précipitèrent dans leur chaumière pour récupérer tout ce qu’ils pouvaient. Sarah en profita pour se tourner vers la bête déchaînée qui s’acharnait sur un pauvre garde qui tenait devant lui un bouclier miteux. Il avait envie de mourir ou quoi ? Ou peut-être était-il déjà affecté par les spores ? Cela étant, il lui faisait gagner un temps précieux. Elle somma les villageois de se dépêcher et de rassembler toute l’huile dans un tonneau que leur avait amené un garçon d’écurie. Elle se plaça alors à genoux, les mains rapprochées, le regard fixé en direction du moloch.
« Je vais compter jusqu’à trois, à trois vous poussez le tonneau à l’endroit exact où se trouvent mes mains. »
Elle ne reçut que des regards désabusés.
« Putain mais faites ce que je vous dis où allez crever comme le pauvre gars à poil là-bas. »
Le garde semblait faiblir. En même temps, à part servir de punching-ball pour monstre des forêts, il ne faisait pas grand-chose pour gagner du terrain. Sarah se mit à compter et au compte de trois, elle ouvrit un portail juste au-dessus de la bête. L’huile se déversa sur elle, la faisant glisser lors d’une charge, elle s’écroula dans l’herbe, mais elle restait indemne. C’est alors que Sarah plongea la main dans sa poche et en sortit sa pierre de feu.
« J’adore le cochon grillé, dit-elle en lançant la pierre dans le portail. »
La pierre tomba sur la créature, heurta l’une de ses cornes et émit une petite étincelle qui enflamma instantanément l’huile. Transformant le moloch en un véritable brasier.
« Eh hop, plus de problème de champignon. »
Elle fit signe à Nevaeh qu’il était temps de passer à l’attaque et brandit son arc prête à trouer la peau du bestiau.
L’aventurière écoutait prudemment Nevaeh, essayant de se remémorer l’un des épuisants exposés d’Oscar sur la faune d’Aryon. Contrairement à ce qu’il croyait, elle l’écoutait parfois. Elle se souvenait que ces montres faisaient la taille d’un homme et que leur dangerosité résidait surtout dans leur charge inarrêtable et dans les champignons qui couvraient leur dos. Elle se couvrit machinalement le visage avec un linge, mais elle savait que ça ne la protégerait pas très longtemps des spores hallucinogènes surtout si la créature sortait de la forêt et …
Sarah l’entendit avant de la voir. La mère avait suivi les cris de l’autre gourde et s’était approchée de l’orée des bois. La bête avait défoncé les arbres qui avaient eu le malheur de se trouver sur son chemin. Sarah plissa les yeux, prit la poudre d’escampette à l’exact opposé de la créature. Elle n’avait strictement rien qui lui permettrait d’encaisser une charge de la bête et rester à proximité, c’était risqué de subir les hallucinations et personne ne voulait d’une archère sous champignon dans son équipe n’est-ce pas ?
Elle s’approcha de villageois curieux.
« Vous là, amener moi de l’huile, BEAUCOUP d’huile. »
Des villageois se précipitèrent dans leur chaumière pour récupérer tout ce qu’ils pouvaient. Sarah en profita pour se tourner vers la bête déchaînée qui s’acharnait sur un pauvre garde qui tenait devant lui un bouclier miteux. Il avait envie de mourir ou quoi ? Ou peut-être était-il déjà affecté par les spores ? Cela étant, il lui faisait gagner un temps précieux. Elle somma les villageois de se dépêcher et de rassembler toute l’huile dans un tonneau que leur avait amené un garçon d’écurie. Elle se plaça alors à genoux, les mains rapprochées, le regard fixé en direction du moloch.
« Je vais compter jusqu’à trois, à trois vous poussez le tonneau à l’endroit exact où se trouvent mes mains. »
Elle ne reçut que des regards désabusés.
« Putain mais faites ce que je vous dis où allez crever comme le pauvre gars à poil là-bas. »
Le garde semblait faiblir. En même temps, à part servir de punching-ball pour monstre des forêts, il ne faisait pas grand-chose pour gagner du terrain. Sarah se mit à compter et au compte de trois, elle ouvrit un portail juste au-dessus de la bête. L’huile se déversa sur elle, la faisant glisser lors d’une charge, elle s’écroula dans l’herbe, mais elle restait indemne. C’est alors que Sarah plongea la main dans sa poche et en sortit sa pierre de feu.
« J’adore le cochon grillé, dit-elle en lançant la pierre dans le portail. »
La pierre tomba sur la créature, heurta l’une de ses cornes et émit une petite étincelle qui enflamma instantanément l’huile. Transformant le moloch en un véritable brasier.
« Eh hop, plus de problème de champignon. »
Elle fit signe à Nevaeh qu’il était temps de passer à l’attaque et brandit son arc prête à trouer la peau du bestiau.
Image de profil : Succès : Cristaux : 683MESSAGES : 158COULEUR : #Nevaeh FarleyLa crème de la crème!
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FT Sarah et
Maximillia
Maximillia
Phénomène étrange dans les bois !
Les informations partagées, ils allaient pouvoir formuler un plan. La première étape fut de se couvrir le visage. Elle récupéra son bandeau dans son sac et le plaça sur son nez. Elle l’utilisait normalement pour ses yeux, mais il allait devoir faire l’affaire pour l’instant. La deuxième étape était de retrouver la bête et de la tuer. S’ils se rendaient à l’arbre de tout à l’heure, ils allaient sûrement trouver la créature. Cependant, le problème avec les plans, c’est que ça ne fonctionne jamais. Pourquoi se rendre à l’arbre lorsque la bête se trouvait à quelques mètres d’eux. Dès qu’elle entendit le bruit des arbres tombé, elle n’eut pas besoin de tourner la tête pour voir que le Moloch fonçait sur eux. Étant armé d’un arc et de deux dagues, ce n’allait clairement pas être Nevaeh qui allait arrêter la charge de la créature. Comme Sarah, elle prit la course. Pendant un moment, la créature semblait cibler l'aventurière et lorsqu’elle réalisa qu’elle était à ses trousses, elle lâcha un juron et augmenta sa vitesse. Elle aimait ses os comme ils étaient présentement, en santé et surtout, pas briser.
Du coin de l’œil, elle pouvait voir Sarah qui semblait concocter un plan avec les villageois. Non loin, elle pouvait apercevoir Maximilia et un garde. Mais que faisaient-ils là ? N’était-elle pas censée être avec sa patiente ? Derrière elle, le Moloch gagnait en vitesse et elle n’était plus très sûre si elle allait réussir à le semer. Heureusement, la docteure se transforma en bouclier… ? Pouvoir quelque peu étrange, mais si elle avait décidé d’arrêter le Moloch, alors elle la laisserait faire. Elle dévia de sa trajectoire pour que la bête fonce sur le garde.
Une fois le monstre occupé à vouloir défoncer le bouclier, Nevaeh retourna vers Sarah. En très peu de temps, elle avait réussi à trouver et à organiser un plan pour se débarrasser des champignons. Impressionnant.
« Je ne pense pas que celui-là goûte bon cependant. »
Les cris de douleurs résonnaient dans les bois et la créature recula du garde et de Maximilia. Maintenant, que le Moloch était en feu, elle n’avait plus à craindre les spores. Elle avait seulement besoin de craindre que la forêt entière prenne en feu. Ce n’était pas comme si des arbres ne prenaient pas facilement en feu.
« Je m’occupe de tirer ses pattes et tu t’occupes de ses yeux ? »
Nevaeh changea de position pour s’assurer de ne pas être dans le chemin de l’archonte. Et surtout pour ne pas tirer accidentellement sur le garde. C’était bien qu’il souhaite jouer les héros, mais il serait bien qu’il apprenne à ne pas être entre une archère et la cible. Lorsqu’elle trouva l’endroit parfait, elle encocha une flèche et tira sa première sur l’une des puissantes pattes arrière. Puis une seconde dans l’autre patte. Cela n’était pas assez pour l’immobiliser, mais au moins, cela ralentissait le Moloch. Elle encocha une autre flèche, prête à viser les pattes avant, lorsque le garde décida de se placer entre la créature et sa flèche. Pendant une seconde, elle figea. La colère monta et elle dévisagea le jeune homme. Il souhaitait réellement finir avec une flèche dans son dos. Avec des lèvres pincées, elle tourna la tête vers Sarah.
« Il tient vraiment à être un héro lui ? »
Lorsqu’il réalisa qu’il était dans le chemin, Nevaeh pu tirer ses flèches. Au bout d’un moment, elle avait réussi à planter plusieurs flèches dans les pattes du Moloch. Celui-ci ne pouvait que s’effondrer avec douleur. Avec les blessures que Sarah et le garde lui avait infligé, elle avait pitié de la créature. Bien qu’il s’agît d’un parasite, l’aventurière ne pouvait s’empêcher d’être triste de voir la créature se torde de douleur. Elle protégeait simplement son territoire, car ses petits étaient près… N’importe quelle mère protégerait ses enfants… Les enfants… Il va falloir exterminer les œufs si le village ne veut pas avoir le même problème dans quelques années.
« Il ne reste qu’à donner le coup de grâce et ensuite, il faudra s’occuper des œufs qui étaient au pied de l’arbre. »
Elle n’avait pas le cœur à le donner alors elle laissa ce dernier coup à celui qui le voulait.
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« Lance-moi, soufflas-tu dans l’esprit du garde. »
Celui-ci bien que sceptique, obtempéra te jeta dans les airs, effectuant des mouvements circulaires, tandis que tu reprenais ta forme humaine. Ta rapière en main, tu survolais le brasier qu’était devenu le moloch. Tu retombas au milieu du nid, écrasant un œuf sous ton poids.
Tu entendis derrière toi la créature s’écraser sous son propre poids lorsque la deuxième aventurière décocha sa flèche qui siffla dans les airs, se plantant entre les deux yeux de la créature. Un dernier cri d’agonie, et la mère s’éteignit au milieu des braises de son crâne, ne subsistant alors que quelques crépitements mourants. Tu devais bien l’avouer pour Sarah, elle savait viser.
Sans te soucier plus que ça de ta tenue, tu achevas de détruire les œufs qui éclataient dans un bruit spongieux. Vous aviez eu de la chance que ceux-ci n’étaient pas encore ensevelis sous les racines des arbres.
Quelques coups de pieds et il ne restait plus qu’un amas gluant et boueux sur le sol, certains villageois qui n’étaient pas sous l’emprise sordide de la démence virent t’accompagner afin d’achever le nettoyage du coin.
Les gardes du coin furent appeler afin d’inspecter le périmètre pour les prochains jours à venir, s’assurant qu’aucun moloch n’avait commencé sa croissance dans les environs. Ce n’était qu’à titre préventif, mais cela évitait de confronter à nouveau la population à une dangereuse créature.
De ton côté, après t’être dépêtré des fluides et propre comme un sou neuf, tu pris le temps de vérifier l’état de chacun des villageois afin d’être certain qu’aucun d’eux ne garderait des séquelles. Tu laissas les deux aventurières vaquer à leurs occupations, terminant toi-même ta ronde, soignant les patients qui s’étaient blessés eux-mêmes dans leur folie.
« Vous devriez rester au village, vous êtes si gentille. »
Un sourire plus proche de la grimace étira ton visage. Tu t’étais habitué à vivre en ville, ce n’était certainement pas pour te perdre dans le premier village du coin, et si c’était pour rencontrer à nouveau la greluche aux gros seins, tu t’en passais très largement. Nevaeh avait au moins la décence de paraître agréable lorsqu’elle tentait de faire la discussion. Tu poussas un profond soupir en te redressant. Tout le monde semblait désormais aller bien, et si ce n’étaient que quelques séquelles physiques, il n’en resterait bientôt plus l’ombre d’une trace sur le corps de tes patients. Tu n’avais plus besoin de t’inquiéter pour la santé du village.
Ainsi, vous étiez retournés d’un accord commun auprès de l’apothicaire. Tu laissas les deux aventurières faire leur rapport, expliquant la rencontre avec les villageois assommés par les hallucinations et la découverte de la femelle moloch qui tentait tant bien que mal de protéger sa progéniture, ainsi que leur éradication.
Tu n'avais jamais été intéressé par la récompense, seule la sécurité de ton village n’avait d’importance à tes yeux, et si la grognasse s’était laissée aller à quelques commentaires désobligeants, tu avais décidé de l’ignorer royalement.
Après quelques révérences pour la forme et quelques vagues formalités, tu abandonnas les lieux, déjà pressé de retrouver la Capitale.
Celui-ci bien que sceptique, obtempéra te jeta dans les airs, effectuant des mouvements circulaires, tandis que tu reprenais ta forme humaine. Ta rapière en main, tu survolais le brasier qu’était devenu le moloch. Tu retombas au milieu du nid, écrasant un œuf sous ton poids.
Tu entendis derrière toi la créature s’écraser sous son propre poids lorsque la deuxième aventurière décocha sa flèche qui siffla dans les airs, se plantant entre les deux yeux de la créature. Un dernier cri d’agonie, et la mère s’éteignit au milieu des braises de son crâne, ne subsistant alors que quelques crépitements mourants. Tu devais bien l’avouer pour Sarah, elle savait viser.
Sans te soucier plus que ça de ta tenue, tu achevas de détruire les œufs qui éclataient dans un bruit spongieux. Vous aviez eu de la chance que ceux-ci n’étaient pas encore ensevelis sous les racines des arbres.
Quelques coups de pieds et il ne restait plus qu’un amas gluant et boueux sur le sol, certains villageois qui n’étaient pas sous l’emprise sordide de la démence virent t’accompagner afin d’achever le nettoyage du coin.
Les gardes du coin furent appeler afin d’inspecter le périmètre pour les prochains jours à venir, s’assurant qu’aucun moloch n’avait commencé sa croissance dans les environs. Ce n’était qu’à titre préventif, mais cela évitait de confronter à nouveau la population à une dangereuse créature.
De ton côté, après t’être dépêtré des fluides et propre comme un sou neuf, tu pris le temps de vérifier l’état de chacun des villageois afin d’être certain qu’aucun d’eux ne garderait des séquelles. Tu laissas les deux aventurières vaquer à leurs occupations, terminant toi-même ta ronde, soignant les patients qui s’étaient blessés eux-mêmes dans leur folie.
« Vous devriez rester au village, vous êtes si gentille. »
Un sourire plus proche de la grimace étira ton visage. Tu t’étais habitué à vivre en ville, ce n’était certainement pas pour te perdre dans le premier village du coin, et si c’était pour rencontrer à nouveau la greluche aux gros seins, tu t’en passais très largement. Nevaeh avait au moins la décence de paraître agréable lorsqu’elle tentait de faire la discussion. Tu poussas un profond soupir en te redressant. Tout le monde semblait désormais aller bien, et si ce n’étaient que quelques séquelles physiques, il n’en resterait bientôt plus l’ombre d’une trace sur le corps de tes patients. Tu n’avais plus besoin de t’inquiéter pour la santé du village.
Ainsi, vous étiez retournés d’un accord commun auprès de l’apothicaire. Tu laissas les deux aventurières faire leur rapport, expliquant la rencontre avec les villageois assommés par les hallucinations et la découverte de la femelle moloch qui tentait tant bien que mal de protéger sa progéniture, ainsi que leur éradication.
Tu n'avais jamais été intéressé par la récompense, seule la sécurité de ton village n’avait d’importance à tes yeux, et si la grognasse s’était laissée aller à quelques commentaires désobligeants, tu avais décidé de l’ignorer royalement.
Après quelques révérences pour la forme et quelques vagues formalités, tu abandonnas les lieux, déjà pressé de retrouver la Capitale.
Nemue LynellaLa Sorcière
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Nemue avait hoché la tête avant que Sarah ne quitte la boutique. Il lui ferait plaisir de discuter avec elle, mais avant tout elle préférait s’assurer que plus personne n’ait de soucis dans la forêt et les environs de Manillam ou du moins qu’elle puisse mettre le doigt sur le véritable souci. S’il fallait passer au niveau supérieur, Nemue était prête à tout pour en arriver à ses fins. Après tout, cela ne touchait pas que les villages voisins, mais bien son commerce d’une certaine façon. Elle n’allait pas mettre la vie de Lith en danger alors qu’il était en charge de livrer les médicaments chez ceux qui ne pouvaient pas se déplacer.
Pendant qu’elles étaient parties, Nemue avait tout de même commencé à préparer les commandes qui attendaient depuis quelques jours aider de ses jeunes protégés. Lith et Irhu étaient toujours d’une très grande aide et l’apothicaire ne savait pas ce qu’elle ferait sans eux.
« Irhu, je veux que tu vérifies que chaque panier comporte les éléments qui sont sur cette liste.
- Oui, Nemue, répondit la jeune adulte.
- Et Lith, range bien le tout pour le transport. Je ne voudrais pas que quoique ce soit se brise en route.
- Pas de problèmes! Déclara-t-il en hochant la tête. »
Ils s’étaient donc concentrés ainsi sans voir les heures passés et Nemue fut surtout surprise de les revoir aussi tôt. Enfin, elle n’en toucha pas un mot et elle était surtout heureuse de les revoir en un morceau.
Elle avait donc accueilli la nouvelle avec bonheur et les félicita d’avoir réussi à trouver la source du problème et surtout de l’avoir éliminé, par contre, elle devra se renseigner un peu plus sur ces fameux molochs rocheux pour empêcher que cela ne se reproduise.
Nemue remit alors le paiement promis et vérifia que personne n’avait été blessé avant de les laisser partir. L’apothicaire était satisfaite et pourra dès le lendemain aviser les gens du village que le danger avait été écarté.
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