Nom Farren

Prénom Ophileia

Surnom "Ophi"

Âge 23 ans

Sexe Féminin

Groupe Les Aventuriers

Spécialité/Métier Polyvalente, elle est aussi une Célonaute

Orientation sexuelle Hétéro

Particularité Rien que ses ailes font le topo

Arme de prédilection Le katana

Funfacts Pas si fun... Elle ne peut pas voler


En quelques mots...
Elle est une aventurière pour le moment méconnue, qui vit plus ou moins au jour le jour. Elle a la fâcheuse tendance à voler qui elle peut, on ne se refait pas et son passé dans la rue la suit où qu'elle aille.
Ophileia a longtemps souffert de son pouvoir qu'elle considérait être une malédiction et commence seulement à s'assumer.

Nom du pouvoir Ailes cauchemar

Catégorie Pouvoirs et changement physiques


Fonctionnement du pouvoir
Voir avatar
C'est un pouvoir passif qui ne permet néanmoins pas de voler. Les ailes sont faites typiquement comme celles d'une chauve-souris, malgré leur apparence monstrueuse et leur mauvais état. Elles mesurent un peu moins d'1m70 chacune et peuvent porter ensemble 20 à 25 kg maximum. Ophileia peut les bouger et plus ou moins saisir des choses grâce aux deux bras supplémentaires qu'elles lui confèrent, bien que cela reste limité. Elle ne peut par exemple pas manier deux armes supplémentaires car la poigne des deux "bras" est trop faible et qu'elle manquerait terriblement de dextérité. Leur réelle utilité est de la protéger car celles-ci sont particulièrement résistantes autant dans leur structure que par l'étrange couche de peau qui les recouvre. Évidemment, elles n'ont pas la même résistance qu'une armure en métal, celle-ci se rapproche plus de celle d'un épais cuir, mais elles font très bien l'affaire.
En terme de contrecoup, tout d'abord elles sont lourdes et pèsent donc dans le dos de madame. Plus elle les bouge, plus elles lui font mal et peuvent sérieusement l'handicaper. Si Ophileia effectue un effort trop intense en les utilisant (>20 min consécutives toutes les 4h), elle peut être paralysée du dos durant 5 à 10 min et continuer d'avoir des douleurs lancinantes pendant les prochaines 24h.

Qualités Protectrice, douce avec les enfants

Défauts Menteuse, manipulatrice, malhonnête, égoïste, prête à tout pour survivre


Physique et mental
C'est une petite bombe blonde (quoi que j'aurais pu laisser le premier), d'environ un mètre soixante-trois et des poussières, de vingt-trois saisons froides. Elles est mince et tonique, finement musclée comme il est possible de le voir. Elle a moins de formes qu'elle aimerait en avoir, mais elle sait se débrouiller pour attirer les regards avec ce qu'elle a. Elle se tient droite et dégage de l'assurance. Lorsqu'elle marche, ça n'est jamais sans but et sa détermination peut aisément se voir. Elle n'est pas le genre de jeune femme que n'importe qui s'amuse à embêter pour un oui ou pour un non. Elle dégage quelque chose de froid que les gens confondent souvent avec un air hautain.
Si on en revient à son physique, c'est une blonde aux cheveux mi-longs ondulés et aux yeux verts. Son regard juge, mais on y trouve un soupçon d'innocence. Elle a la peau claire au sous-ton doré, quoi qu'un peu mate puisqu'elle prend facilement des couleurs à la saison chaude. Elle a des taches de rousseur sur le nez, les joues et quelques unes sur le front. Elle a un petit nez que l'on pourrait qualifier de mignon, des pommettes hautes et des sourcils assez épais qui lui donnent un air sévère. Ses lèvres sont gourmandes et ses rares sourires charmeurs. Outre ces traits écrits un par un, elle a un visage harmonieux et même un joli minois.
Son style vestimentaire est simple, toujours dans des couleurs foncées et des matériaux résistants. La plupart du temps, elle porte des vêtements près du corps qui laissent peu de place à l'imagination, mais qui restent assez confortables pour ne pas la gêner dans tous ses mouvements. En parlant de mouvements, son style de combat est assez chaotique et imprévisible puisqu'elle utilise autant tous les membres de son corps que son katana pour donner ou rendre les coups.

Fragile derrière son regard revolver. Elle heurte avant d'être heurtée et guérit le mal par le mal. Elle est férocement indépendante et n'a d'attache que la rue qui malgré tous ses défauts, ne l'a jamais déçue. Ophileia n'a jamais reçu d'amour et ne sait donc pas en donner. Les synonymes de tendresse lui sont étrangers. Elle est tel un chien de combat clandestin, prêt à mordre. Son "manque d'humanité" n'en est pas un car ces traits propres à l'Homme, elle les a, mais enfouis au fond d'elle-même. Elle est chaotiquement neutre, un esprit libre qui vagabonde sans prendre de parti mis à part celui qui mène à la survie. Elle a une aversion pour les castes hautes et la noblesse qui n'a jamais fait que la regarder de haut depuis sa tour d'ivoire. Elle croit dur comme fer que l'amitié n'est qu'une manière d'utiliser une personne et de se faire utiliser avant que l'un poignarde l'autre dans le dos. Elle pousse les autres à faire le mal, à lui faire du mal car elle ne croit pas qu'il soit possible de l'aimer. Elle préfère donner une réelle raison aux autres de la détester plutôt qu'ils en viennent à cette conclusion par eux-mêmes. "Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins." est un précepte qui lui a été enseigné par son ancien mentor et auquel elle se tient encore aujourd'hui. Ophileia est pleine de jugeote et sa détermination en fait une jeune femme très débrouillarde.
Elle est consciente de ses nombreux travers et quand elle sait que certains font d'elle la personne qu'elle est, tente de réprimer ceux qui l'éloignent du monde.

Son père n'était pas alcoolique, sa mère n'était pas prostituée. Elle ne s'est jamais faite maltraiter par son géniteur. Ses parents ne sont pas morts et aucun autre membre de sa famille n'a dû s'occuper d'elle. Son histoire ne débute pas ainsi, la misère n'est arrivée que plus tard. Elle a eu un début d'enfance heureux, dans une bourgade proche de la capitale. L'aînée d'un petit frère à peine âgé d'un an de moins qu'elle, elle n'était pas irréprochable non, mais elle était comme il faut.
Ophileia était une petite fille simple, avec une vie linéaire. Elle apprenait la couture avec sa mère tisserande et allait à l'école comme tous les autres enfants de son village. Néanmoins, son village n'était pas sûr ces derniers temps et avant que la garde ne soit mobilisée pour découvrir ce qu'il s'y tramait, le malheur arriva. Au total, quatre enfants disparurent entre le pas de la porte de leur maison et celui de l'unique école de la bourgade. Ils ne laissèrent pas une seule trace, aucune piste ne mena à eux. Ophileia en fit partie.
Le Rapace de son surnom, avait fait enlever des enfants à la capitale et dans ses alentours. Ces enfants, il les nommait ses enfants. Il n'avait pas été difficile de les convaincre après plusieurs lunes que leurs parents ne viendraient jamais les chercher, qu'ils avaient étés oubliés de tous et que la vie qu'il choisirait pour eux serait leur seule et unique option. Ophileia et les autres enfants à leur jeune âge développèrent tout naturellement un syndrome de Stockholm vis à vis de leur ravisseur. Malgré la manière médiocre avec laquelle ils étaient traités et qui ne fit qu'empirer par la suite, ils étaient assurés que le Rapace était la seule personne de ce monde à leur vouloir du bien et que tout ce qu'il faisait était dans leur intérêt. Ophileia avait seulement dix saisons froides lorsqu'elle se mit à haïr son propre sang et c'est sans doute de cette haine que son pouvoir se développa de la plus hideuse des manières.

Le réseau du Rapace ne s'était pas beaucoup développé en quelques années, il vivait lui-même dans la crasse de la rue. Pourtant, ses enfants il ne les laissait pas tomber. Ils lui servaient de petites mains, d'éclaireurs, de gardes, de voleurs, ... Il était persuadé que son statut de gourou perdurerait. Tandis qu'Ophileia se développait, elle apprenait que la rue était et ne pourrait à l'avenir qu'être son seul et unique foyer. Ses lois, ses codes étaient d'ores et déjà trop ancrés en elle.
À l'aube de ses seize saisons froides, elle commença à assister son mentor lors d'organisation de combats de chiens illégaux. À son anniversaire, elle eut même le droit d'adopter un chiot, un croisé Rottweiler qu'elle nomma Kosko. Les années suivantes, elle prit peu à peu les rennes du petit réseau. Le Rapace, recherché par les autorités, était tombé malade à force de rester caché comme un rat dans des conditions peu enviables. Ses enfants l'accompagnèrent jusqu'au bout, mais se séparèrent ensuite. Telle une promesse non dite, ils étaient libres et ne reviendraient jamais au repaire. Ophileia fut la seule à rester, une année supplémentaire en se voilant la face perpétuellement. C'est la mort de Kosko qui la fit partir elle aussi. Elle avait dix-neuf saisons froides lorsqu'elle tenta de retrouver sa vraie famille.

Plusieurs lunes après être difficilement retournée auprès des siens, elle se rendit compte qu'elle ne pouvait pas s'adapter à eux. Elle n'était pas comme eux malgré leur lien de parenté, elle avait grandi trop différemment. Elle cachait ses ailes pour ne pas être confrontée sans cesse à leur regard empli de dégoût. C'était cela, à force de vivre avec les rats, elle en était devenue elle-même un.
Les aurevoirs furent moins difficiles que les retrouvailles. Ophileia avait besoin d'un nouveau départ et pour ce faire, elle prit la décision de se détacher le plus possible de qui elle avait été auparavant. Encore aujourd'hui, elle ne peut complètement effacer qui elle était, car ses anciennes habitudes sont difficiles à perdre... Elle devint aventurière pour gagner son pain. C'est d'ailleurs à la guilde qu'elle fit la rencontre d'un jeune homme avec qui elle commença une relation sérieuse. Il est forgeron de métier et il lui apprit à manier le katana. Il lui en forgea un en cadeau lors de leur deuxième année ensemble. Puis, comme toute histoire a une fin, ils se séparèrent. Le jeune homme ne pouvait plus supporter la méfiance et les secrets d'Ophileia qui n'avait jamais appris comment faire autrement. Elle dû une nouvelle fois se séparer d'un être aimé et elle recommença sa vie ailleurs, seule.

Ophileia s'est récemment découvert une passion pour l'histoire et les reliques de ce monde, c'est pourquoi elle a tant voulu devenir Célonaute. Elle travaille toujours en tant qu'aventurière, monnayant différentes missions contre salaire. Elle est revenue à la capitale pour y affronter ses démons et pouvoir définitivement tirer un trait sur le passé.