Informations
Prénom Baern
Surnom
Age 29 ans
Sexe Homme
Groupe Citoyen
Spécialité/Métier/etc Marchand embulant
Orientation sexuelle
Particularité cicatrice de brûlure sur le côté gauche du visage
Arme de prédilection
Funfacts
Quelque part dans le Grand Port, s'arrachant au tumulte et à la foule qui inondait le marché, une silhouette s'enfonçait dans une ruelle sombre et crasseuse. Au bout de celle ci, en bas des marches il frappa quatre fois à un petite porte en bois. Si petite qu'il dû se baisser pour entrer quand on l'a lui ouvrit. L'homme retira son capuchon, jeta négligemment le dossier de quelques pages sur le bureau et se laissa tomber sur le vieux tabouret en face de son collègue. Ce dernier lança un regard en coin aux papiers tout en tirant distraitement sur sa pipe dont la fumer emplissait bien vite la petite pièce mal éclairé.
- Qu'est ce que ça sera cette fois-ci?
Sa voix trahissait la lassitude d'un homme qui attendait de pouvoir rentrer du travail.
-Baern Tincker.
L'autre semblait en avoir plein les jambes, récupérer tout ces renseignements l'avait bien fait cavaler.
-C'est de la même famille tu crois?
le nom lui avait fait hausser un sourcil et avait ravivé soudainement son intérêt pour l'affaire.
-vaux mieux pas chercher à savoir. Mis à part ça, c'est un marchand itinérant. Il sillonne les grandes routes à travers les villes et bourgades pour y vendre plats cuisinés, babioles récupérées aux quatre coins du pays et autres matériaux selon les demandes de ses clients.
-Il a sa petite réputation, donc.
Constata-il en tirant un peu plus sur sa pipe.
-On peut dire ça, ça fait plus de quinze ans qu'il voyage en tant que commerçant. On peut difficilement le louper quand on connaît ses trajets, il se déplace dans une carriole assez grande de couleur rouge et jaune avec une petite cheminée sur le toit. Elle est tiré par un cheval beige et une pancarte sur laquelle est inscrit " Le Baroudeur" est suspendu à l'avant, juste au dessus de la banquette. ça lui arrive également de livrer du courrier ou des colis quand c'est sur son chemin.
-Voyez vous ça, un vrai chevalier servant. Lâcha-il dans un ricanement mesquin.
-Pas à ce point là non, il reste un commerçant. Les affaires sont les affaires, tout à son prix mais il sait fidéliser sa clientèle. il a également sa réputation de pugiliste dans quelques tavernes des grandes villes, certaines l'auraient apparemment embauché comme videur pendant un temps. Et pour cause, son parcours et son sens du travail acharné lui ont donné un caractère bien trempé... Et la niaque qui va avec. Tu veux plus de détail?
-Hum. Pourquoi pas, j'ai encore du temps devant moi et j'aime autant savoir à qui on a affaire.
- très bien. Il s'approvisionne sur les marché et chez les petits producteurs locaux. C'est quelqu'un de plutôt organisé, ponctuel et qui déroge rarement à ses habitudes. Régulièrement les mêmes trajets, les mêmes clients, les mêmes endroits fréquentés... Réglé comme du papier à musique, en somme. Ah et bon à savoir, lorsqu'il s'arrête à La Capitale, il fait souvent halte aux alentours de la caserne. Les gardes semblent apprécier sa nourriture et l'alcool qu'il ramène de ses pérégrinations.
- Un potentiel espion? S'enquit soudainement l'homme à la pipe.
- Il aurait put j'imagine, mais non je ne crois vraiment pas. Ni même un informateur. Bien que je ne doute pas que cet homme ait beaucoup de chose à raconter.
-Bon, ça ira comme ça.
Il cracha un épais nuage de fumée blanchâtre, se redressa sur son siège et approcha l'une des feuilles du dossier à la lueur d'une bougie posée sur le bureau.
Et pour le pouvoir?
Pouvoir
Catégorie Manipulation d'élément
- Le pouvoir? Disons que c'est le genre de personne avec qui il vaux mieux éviter les "mauvais contacts". De ce que j'ai compris, tout ce qu'il touche de sa main gauche atteint presque immédiatement son point de combustion. Un simple contact avec une buche de bois et elle s'enflamme. Une caresse sur une plaque de métal et elle se met à fondre en quelques secondes. Je te laisse imaginer les dégâts que cela peut occasionner sur un bras, une jambe... Ou un visage.
L'homme derrière le bureau souffla du nez, un léger sourire au coin des lèvres.
- Un vrai petit pyromane, c'est ça?
- Il parait. Pour autant que je sache il n'a jamais utilisé son pouvoir à des fins criminelles. Il s'en sert juste pour allumer son four et cuir ses aliments... Tu parles d'un gâchis. Cependant il ne produit pas lui même de flamme, il se contente juste de mettre le feu à tout ce qui lui passe sous la main, s'il le décide.
-Iintéressant. Et ses limites dans tout ça?
-A priori cela dépend de la résistance de l'objet en question. Plus le point de combustion est élevé, plus il risque lui même la combustion spontané. Une bûche de petite taille n'a pas l'air de lui poser trop de problème, mais s'il l'utilise plus de trois fois en une dizaine de minute sa main commencera à en pâtir. Sur un objet métallique n'en parlons même pas, une seule utilisation et le truc n'aurait pas encore commencé à fondre qu'il se cramerait tout l'avant bras. Mais les choses comme le papier ou l'herbe sèche ne lui pose aucun problème.
- Bon, j'en ai assez entendu. Je vais transmettre les informations nécessaires. L'homme se leva et fourra sa pipe dans sa cape.
-Soit prudent, il semblerait que la garde soit aux aguets en ce moment.
En rabattant son capuchon par dessus sa tête il ricana en jetant un œil amusé à son collègue.
-Pour qui me prends-tu Odrick, je n'ai pas commencé hier voyons.
- Je dis ça pour toi, Breem. Si jamais tu te fais choper... Et bien, tu connais la procédure.
-Je sais, mon ami, je sais. "Rien n'est plus précieux que le silence d'un mort. "
Description
Défauts Têtu, parfois trop perfectionniste et rancunier.
Comme à son habitude la jeune fille attrapa la corde et descendit habilement de la cabane. Ce jour là le temps était clément au Village Perché. Une légère brise balançait les branches des arbres et les rayons du soleil filtraient ça et là à travers les feuilles. L'heure approchait du Zénith et la populace se pressait sur les ponts de corde et les estrades de bois.
Elle emprunta le même chemin comme à chaque fois, l'adolescente savait exactement où passer et à quel moment car cela faisait déjà plusieurs années qu'elle lui rendait visite chaque semaine depuis sa petite enfance sur la première estrade à côté de l'élévateur.
Au loin elle aperçu rapidement la chevelure auburn de l'homme qui était affairé à mettre en place le comptoir de sa carriole. Au début elle ne comprenait pas pourquoi il ne laissait tout simplement pas repousser ses cheveux afin de masquer cette vilaine cicatrice de brulure qui lui marquait le visage jusqu'à l'arrière du crâne, puis elle finit par deviner qu'ils ne repoussaient plus à cet endroit et qu'il avait donc décidé de raser l'autre côté afin d'égaliser. L'iroquoise qu'il lui restait sur la tête était cependant toujours impeccablement coiffée sur le côté, ses vêtements soigneusement ajustés, et sa barbe tout aussi bien taillée.
Chose qui ne changeait jamais non plus, au premier regard il ne renvoyait pas vraiment l'image d'un homme qui passait le plus clair de son temps sur la route et derrière les fourneaux. Et pour cause sa tunique rouge aux motifs d'arabesques dorées ne semblait pas correspondre à son train de vie, mais elle était légère et solide. Après tout c'était un commerçant et il convenait donc de soigner son apparence, ou du moins c'est ce qu'il devait se dire selon elle.
En s'approchant un peu plus elle se surpris de nouveau à le confondre pendant un court instant avec son propre père, quand il était encore à ses côtés. Comme lui, l'homme était assez grand et sa carrure laissait aisément deviner les années de dure labeur qu'il avait traversé depuis l'âge où il fut capable de tirer une charrette à bras.
Il semblait également faire un peu plus que son âge, signe d'un certain manque de repos. Malgré les avertissements qu'elle lui donnait, bien souvent tourné sur le ton de l'humour, il ne se ménageait pas. Plus têtu que sa jument mais sûrement pas aussi fainéant que son chat obèse, Griffin, qui d'ailleurs était encore une fois affalé au beau milieu du passage.
- Baern! Toujours à l'heure!
S'exclama-elle joyeusement.
- Et toi toujours trop en avance, Aïwen. Je n'ai même pas finis de déballer mes affaires.
Aïwen sourit d'avantage. Le marchand affichait son air de renard malicieux qui le caractérisait si bien, celui d'un homme qui aimait joindre le plaisir d'une livraison arrivée à bon port; et donc sur le point d'être payée par la même occasion; à celui de la satisfaction du client.
- Ne me fais pas marcher, je sais que tu me l'as déjà préparé.
Baern ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire amusé. Puis il attrapa un petit paquet emballé dans du papier et fermé d'une cordelette nouée.
- Tenez, gente demoiselle.
Dit-il de sa voix grave et chaleureuse en lui tendant le colis dans une révérence exagérée.
Elle pouffa de rire en se saisissant de l'objet et rougit légèrement. Il avait un certain charme et beaucoup d'éloquence bien évidemment, mais ce n'était pas un bonimenteur pour autant. Malgré son sens très affûté pour les affaires il n'en restait pas moins d'une grande gentillesse et une personne digne de confiance.
-Tu peux garder la monnaie, filou des grands chemins!
Ce dernier pris un air faussement offusqué en faisant jouer les cristaux entre ses doigts.
- Mes salutations à ta mère, petite furie, et à la semaine prochaine!
Histoire
Il tombe finalement à genoux, suffoquant, tandis que le feu lèche le plancher tel une vague déferlant sur le rivage, prête à l'engloutir. Mais ça n'a plus d'importance car il n'a plus rien. Il n'est plus rien. Partir en cendre lui est bien égal, car cela n'effacerait peut-être même pas la douleur atroce qu'est celle de la culpabilité et de la faiblesse.
Autour de lui tout s'écroule en morceaux ardents. Poutres et chambranles s'écrasent au sol en crachant des gerbes de braises rougeoyantes qui lui mordent le visage. Il tressaille, gémit de douleur, puis le néant. Seul le cri déchirant d'une femme dévorée par les flammes retentit longuement dans les ténèbres.
Baern se redressa brusquement sur sa couchette. Cela faisait bien longtemps qu'un cauchemar aussi brutal n'avait pas perturbé sa nuit. La sueur ruisselait sur son torse secoué au rythme de sa respiration haletante. Passant sa main droite sur sa nuque trempée en soufflant longuement, il secoua l'autre qui était engourdie. Les muscles de ses jambes étaient tendus, son estomac noué et sa mâchoire crispée comme si son corps tout entier avait vécu le songe. Ses yeux cernés par la fatigue se posèrent sur Griffin, qui dormait paisiblement, blotti contre sa cuisse et qui ne semblait pas avoir été troublé le moins du monde par le sommeil agité du marchand. Sa présence lui parut rassurante, et cela devait bien être la première fois car depuis qu'il l'avait adopté, l'énorme greffier ne lui servait à rien d'autre qu'à amuser les enfants.
L'homme se leva péniblement et attrapa une chemise qu'il faillit enfiler du mauvais sens, puis sorti la tête de la carriole pour jeter un coup d'œil au ciel. L'aube n'arriverait pas avant deux bonnes heures, mais le sommeil ne le gagnerait pas de nouveau. Il avait installé son campement à un peu moins d'une lieue de La Capitale, sur un emplacement régulièrement fréquenté par les voyageurs où l'on pouvait apercevoir les remparts de la ville. Bien que le four abritait encore quelques braises crépitantes, l'idée d'un feu de bois au grand air lui sembla bien plus appréciable sur le moment.
Après avoir rassemblé quelques bûches bien sèches au centre d'un petit foyer de pierre assemblé à la hâte, il posa une main hésitante contre l'écorce. Les mauvais souvenirs de son rêve finirent par se dissiper et les flammes s'élevèrent en déversant une douce chaleur sur sa peau. Meril, la jument, vint à son tour profiter de la flambée tandis qu'il allumait sa pipe du bout du doigt. Assis sur un rondin, Baern contempla longuement les étoiles. Elles étaient belles ce soir-là, parfois il aurait aimé être capable de voir comment c'était là-haut, sans plus jamais se soucier de ce qui se passait en bas. A son grand dam sa rêverie s'envola bien vite.
- Je n'ouvre pas la nuit, messire. dit-il avec lassitude à la silhouette qui venait de se dessiner dans son champ de vision derrière la lueur du feu de camp.
L'homme s'approcha calmement. Baern ne craignait pas vraiment les bandits par ici, cette route était assez sûre mais quelque chose chez cet individu éveillait tout de même en lui une certaine méfiance. Peut-être en partie dû au fait que son accoutrement ressemblait à ce que portent les gens qui fréquentent les mauvais quartiers, mais quand il abaissa son capuchon dans la lumière tremblotante le marchand découvrit un visage aux traits sympathiques. Sûrement un peu plus de la trentaine, une barbe de trois jours, des cheveux courts en bataille et un sourire amical sur un air détendu et serein.
- Loin de moi l'idée de vous importuner si tôt dans la matinée, je n'ai besoin de rien hormis quelques renseignement. Vous êtes bien Baern Tincker, n'est ce pas?
Baern pris le temps de tirer sur sa pipe en fixant de ses yeux perçants le regard du visiteur importun, à la recherche du moindre indice qui pourrait trahir une intention qui aurait eu pour but de lui nuire. Mais visiblement ce dernier était très bien entrainé à contrôler la moindre expression de son visage. En relâchant le fumée du coin des lèvres il se décida à lui répondre.
-Et qui le demande?
- Disons que je suis... Un enquêteur. Répondit l'homme sans quitter son sourire amical. Cela fait plusieurs semaines que je travaille sur une affaire importante, mais malgré mes efforts je ne parviens plus à progresser. Pour vous dire, j'étais presque au point mort. Et puis pour une raison qui m'est encore à ce jour inconnue, vous êtes apparu dans l'équation, Monsieur Tincker. L'homme sortit une lettre pliée de sous sa cape.
- Moi? Le marchand ne cacha pas sa surprise. Et qu'est ce que vous me voulez au juste? Ce qui l'avait dérangé chez son interlocuteur lui parut soudainement évident. Il s'agissait très certainement d'un espion au service de la garde.
- Ne vous inquiétez pas vous n'êtes à ce jour mis en cause dans aucune affaire douteuse. J'ai juste un petit marché à vous proposer. La lettre que je tiens dans la main pourrait bien cacher des informations d'une grande importance, pour vous comme pour moi Monsieur Tincker. Mais pour comprendre où se place cette pièce dans le puzzle j'ai besoin de mieux vous connaitre. J'entends par là votre histoire, pas seulement ce que les gens racontent de vous et de vos innombrables victoires dans les combats de taverne. Vous, votre parcours, ce qui a forgé l'homme d'affaire pugnace et téméraire que vous êtes aujourd'hui. Si vous acceptez, je vous révélerai ce que cette lettre contient. Si vous refusez je m'en irai. Mais croyez moi, cette connaissance est surement la plus précieuse que vous pourriez acquérir depuis que vous avez commencé à sillonner les routes.
Baern leva de nouveau les yeux vers les étoiles. Replonger dans le passé lointain de son enfance lui avait toujours été très désagréable, mais l'idée de découvrir une information capitale à son sujet ne faisait qu'attiser d'avantage sa curiosité qui prenait déjà souvent le dessus sur la prudence. Dans un profond soupir il fit signe à l'agent de s'installer près du feu.
- N'attendez pas de moi l'histoire palpitante d'un homme aventureux croulant sous les trésors et les faits d'arme. La mienne n'est que celle d'un garçon sans héritage fuyant perpétuellement son passé et abandonnant toute possibilité d'avoir un jour femme, enfant et foyer. Seul compte aujourd'hui à mes yeux la mission que je me suis attribué il y a maintenant seize ans, celle de parcourir le pays afin de vendre mes services à tous ceux qui en auraient besoin. Ne vous y trompez pas, je suis un homme d'affaire dans l'âme. Ce que je tiens très certainement de mon père d'ailleurs, mais je ne serais toujours rien sans ces gens dont les besoins les plus simples ne pouvaient parfois même pas être satisfaits par manque d'argent ou de savoir faire.
Pourtant rien ne m'y destinait. Je suis originaire d'une bourgade située non loin du Grand Port où il faisait bon vivre. La route qui la traversait menait directement à la ville portuaire, par conséquent le passage et le commerce y étaient fréquents. Mes parents eux-mêmes participaient activement à la situation florissante du village. Mon père, Gallen Tincker, était un éleveur et vendeur de chevaux qui travaillait en partenariat avec un homme qu'il connaissait surement depuis qu'ils étaient enfants, Odrick Tellion. Ma mère, Olina Tincker, tenait les comptes et gérait une partie des ventes. Ensemble ils commerçaient régulièrement avec diverses sociétés de transport et autres caravaniers. Ils leur arrivaient même d'équiper la cavalerie du régiment Al Rakija.
Nous vivions dans une grande maison située à la sortie du bourg à côté de laquelle se trouvait le pâturage. A la vue de sa taille les gens nous prenaient souvent pour des bourgeois, mais ce n'était pas le cas et nous ne vivions pas comme tel. Ses deux étages et six chambres servaient d'ailleurs régulièrement à héberger amis et voyageurs de passage, parfois moyennant finance si la personne souhaitait rester plusieurs jours.
J'ai vécu toute mon enfance passée là-bas au milieu des bêtes aux cotés de mon père. C'est lui qui m'a tout appris sur le commerce. Chaque jour était une leçon de gestion, de négociation et même d'élevage des chevaux. Ma mère m'a appris à compter, lire et écrire. Le divertissement n'avait pas vraiment sa place dans mon quotidien mais ça ne me déplaisait pas, je ne me suis jamais senti malheureux à cette époque. Si bien que déjà très jeune il n'y avait plus belle musique à mes oreilles que celle d'une bourse de cristaux pleine. Les tâches d'entretien des animaux m'avaient habitué aux travaux physiques et c'était parfois Odrick qui me forçait à rentrer à la maison de peur que je me tue à la tâche. A sept ans déjà la préparation d'une monture n'avait plus de secret pour moi, et c'est d'ailleurs à cet âge là que j'ai découvert mon pouvoir pour la première fois. Et quelle découverte...
Allez savoir si c'était dû à la fatigue, mon tempérament ou bien simplement la chaleur de la saison chaude. Ce jour là c'est une meule de foin qui s'est embrasée en un éclair sous mes yeux. La grange avait bien faillit subir le même sort d'ailleurs, si mon père et son ami n'étaient pas intervenus avec deux autres villageois pour limiter les dégâts. Malgré tout il ne m'en a jamais tenu rigueur. Ca l'avait plutôt amusé même pour tout vous dire, il avait ironisé sur le fait qu'avec le temps que je passais dans le foin j'avais eu de la chance de ne pas m'être transformé en torche humaine bien avant. Ma mère avait trouvé ça beaucoup moins drôle en revanche, tout comme les mois qui suivirent cet incident. Si le calcul et le dressage m'étaient devenus presque naturel à l'âge de neuf ans, c'était loin d'être le cas de ma capacité à faire flamber tout ce que j'étais susceptible de toucher. Oh, ma chère mère n'en était pas devenue désagréable pour autant mais cela l'angoissait toujours. Elle n'avait jamais eu de difficulté quant à mon éducation, mais m'apprendre à utiliser mon pouvoir correctement fut hors de sa portée.
Elle me disait souvent que si je ne me concentrais pas assez sur ce problème je finirais par mettre le feu à la maison.
Baern s'interrompit. Les mots semblaient bloqués au fond de sa gorge et il ne savait même plus par où commencer sa phrase. Il abandonna un instant sa réflexion et soupira longuement en frottant d'une main ses yeux rougis par l'épuisement. Ce fut le présumé enquêteur qui brisa le silence.
-Et c'est ce qu'il s'est passé, n'est ce pas? Sa question avait été quelque peu hésitante. Il ne souriait plus, la suite du récit lui paraissait simple à deviner et cela ne rendait que plus compréhensible le désarroi du jeune homme.
Il acquiesça en silence.
- Je suis vraiment navré de vous avoir obligé à vous remémorer tout ces souvenirs douloureux.
-Vous ne m'y avez pas obligé et ils ne m'ont jamais quitté. répondit-il avec calme et fermeté. Peut être les ais-je étouffés trop longtemps, il fallait bien que ça sorte à un moment ou un autre. Mais quoi qu'il en soit...
Je garde étrangement très peu de souvenir de cette nuit là. La seule chose qui me revienne c'est d'avoir repris connaissance dans les bras de Odrick qui se tenait à bonne distance de notre demeure en flamme. Les villageois avaient fait tout leur possible pour éteindre l'incendie, mais en vain. Je les revoie encore comme si cela s'était produit hier, désemparés devant le bucher incontrôlable et la panique des chevaux dans l'étable. En voyant l'état des vêtements de l'associer de mon père j'avais rapidement compris que c'était lui qui m'avait sorti des flammes, et par je ne sais quel miracle avec une seule brulure au visage.
Les jours suivant quand ils allèrent fouiller les décombres pour retrouver les dépouilles de mes parents, Odrick avait cherché à déterminer l'origine de la catastrophe. La seule explication qui fut trouvée était que j'avais sûrement déclenché mon pouvoir dans mon sommeil, peut-être à cause d'un mauvais rêve, allez savoir. Inutile de vous dire que la nouvelle fit rapidement le tour du village. Je n'avais plus rien, mais personne ne voulut me recueillir par peur de voir sa maison partir en fumée. Pas même l'ami de mes parents qui, de ce qu'il m'avait dit, n'aurait jamais eu le temps de s'occuper de moi avec tout le travail qui l'attendait suite à ce dramatique accident. Seul le temple le plus proche accepta de me venir en aide.
Baern marqua une pause pour rallumer sa pipe qui s'était éteinte. Malgré la tournure dramatique que le récit avait prit, l'homme assis en face de lui semblait captivé et suspendu à ses lèvres. Ce dernier semblait avoir une question qui le démangeait, et le marchand lui fit comprendre d'un haussement de sourcil qu'il attendait qu'elle soit posé.
- Vous avez dû vous sentir trahi quand les gens que vous avez connu durant votre plus tendre enfance ont refusés de vous tendre la main. Quel temple vous à accueillit?
- Celui du Grand Port, évidemment. Et c'est surtout à moi que j'en voulais.
Baern parut irrité par la supposition de l'homme. Il ne comptait manifestement pas l'avouer, mais il paraissait certain qu'il s'était bel et bien sentit trahi.
-A compter du jour où on m'y hébergea, je ne mis plus jamais les pieds dans mon village natal. Le poids de la culpabilité était si insoutenable la première année que j'en avais à peine envie de manger. Je vous épargnerai les nuits terribles que j'ai passé seul à sangloter sur mon lit sans trouver le sommeil, de peur d'incendier le temple. Les fidèles et initiés s'étaient bien occupés de moi, me donnant peu à peu la force de me relever. Puis, quand j'eus presque douze ans je me décidais enfin à me rendre utile. Dans un premier temps j'avais emprunté un charrette à bras à l'un des initiés et je passais dans les petits quartier du port où je commençais en tant que rétameur ce qui serait par la suite ma carrière de marchand.
Les gens avaient souvent des ustensiles usés, qu'ils n'avaient pas forcément les moyens de jeter. Ce n'était vraiment pas grand chose, mais ça constituait un petit capital de départ et cela avait été la toute première étape de la réappropriation de mon pouvoir que je m'étais jusqu'alors refusé à utiliser de nouveau. L'étain était très facile à faire fondre et l'armurier du coin m'en fournissait toujours un peu en échange de quelques services rendus. Mon père n'était plus là pour m'enseigner l'art du commerce, mais je me rendais compte au fil du temps que je n'avais malgré tout rien perdu de ces années d'apprentissage à ses côtés.
L'agent sourit de nouveau en opinant du chef, comprenant que le marchand allait entrer dans une parti du récit qui lui serait bien plus agréable à raconter.
-Vos premiers accords commerciaux j'imagine? Si on peut appeler ça comme ça.
-on pourrait, en effet. Répondit Baern avec un léger sourire empreint de nostalgie.
- rassurez moi, vous n'avez pas trimballé cette brouette pleine de ferraille jusqu'aux remparts de La Forteresse quand même? Demanda l'homme sur le ton de la plaisanterie.
Baern éclata de rire en secouant la tête. Si les choses n'avaient pas pris une autre tournure, qui sait s'il n'en aurait pas été capable.
- Gardez moi de vos sarcasmes je vous pris, si ça avait été le cas je ne me trouverai probablement pas devant vous en ce moment même. Rétorqua le marchand en désignant sa carriole d'un geste ample du bras.
- Mille excuses messire, je ne voulais point vous offenser. S'empressa l'autre de répondre dans une révérence exagérée.
Baern se contenta de secouer la tête un nouvelle fois en soufflant du nez, souriant légèrement en pinçant les lèvres. Puis il raviva sa pipe en tirant un peu dessus.
-L'appel de la route se fit sentir pour la première fois à l'approche de ma treizième année, lorsqu'un convoi de caravanes marchandes fit un passage sur le marché du Grand Port. Je voyais là une opportunité de prendre un nouveau départ, là où personne ne me connaissait, personne ne me rejetait. Les convaincre de m'emmener ne fut pas si compliqué. Je promettais de travailler dur, sans relâche et pour un prix dérisoire. Mais les trois années passées en leur compagnie firent de moi le commerçant que vous avez devant vous aujourd'hui et me permirent de tirer un trait sur mon passé. Je découvrais alors les contrées du royaume d'Aryon et tout ce qu'elles avaient à offrir, des gigantesques massifs rocheux de la Forteresse aux profondeurs insondable de La Ville Aquatique nous avons parcouru ensembles le pays de long en large, usé ses routes et ses sentiers jusqu'a en laisser des traces de passage que je retrouve encore aujourd'hui. Moi, jeune insolent qui pensait à mon âge n'avoir presque plus rien à apprendre du métier, j'ai découvert des créatures et des panoramas que jamais je n'aurais imaginés du fond de mon écurie.
Aersyn, le chef du convoi, était un homme dur et sévère mais honnête avec ses hommes et juste. Il m'en a fait baver, punissait la moindre de mes erreurs, était intraitable sur la qualité des marchandises et savait estimer la valeur de celles-ci au cristal noir prêt. Nul ne pouvait le duper ni lui tenir tête et, bien que l'envie ne m'ai pas manqué de le faire à plusieurs reprises, son imposante carrure d'ours en dissuadait plus d'un de tenter sa chance. Mais je le respectais. Nous le respections tous. Sans lui et ses compétences innées de meneur nous n'aurions probablement jamais eu le courage de braver les tempêtes glaciales du nord ou l'intelligence de mettre de côté l'ambition qui nous animait tous pour travailler en équipe comme nous le faisions. Je ne lui ais jamais dit et cela me coutait beaucoup de l'admettre, mais il était comme un père pour moi. Bien que je ne rappelle pas avoir connu qui que ce soit d'aussi résistant que cet homme l'eut été, force est de reconnaitre que chacun est égal face à la maladie. Je ne saurais dire quel mal l'avait pris mais ça l'a emporté en moins d'un mois, et bien entendu le convoi se sépara dans la foulée.
Un profond soupir marqua une nouvelle pause. La perte de son mentor n'avait pas été simple à vivre non plus à première vue, mais cela semblait l'avoir moins traumatisé que celle de ses parents. Une autre question vint briser le silence.
- Et vos collègues dans tout ça? Personne n'a souhaité reprendre les rênes de cette joyeuse compagnie?
- Oh, si bien sûr il y a eu quelques débats à ce sujet. Mais ça finissait toujours en engueulade et quand à la fin s'en ait carrément venu aux pugilats nous avons décidé de nous séparer pour de bon. C'est d'ailleurs après cette période que j'ai pris un peu de temps pour moi, et que j'ai finis par me faire repérer dans certaines tavernes pour avoir corrigé quelques pochtrons qui pelotaient les serveuses. Le rôle de videur m'avait permis de me changer les idées quelque temps.
- Suffisamment pour reprendre la route plus tard j'imagine?
-Disons qu'entre temps j'avais suffisamment mis de côté pour pouvoir m'offrir mon propre cheval, qui d'ailleurs m'accompagne encore aujourd'hui dans mes voyages. Ainsi qu'une vielle charrette, ma foi en état correct, récupérée au prêt de l'un de mes anciens patrons. Mais à l'époque c'était bien plus que j'en espérais, car cela me permit de réaliser mes premiers service en tant que coursier et livreur. Je dormais peu, parfois dans un hamac loué au prix le plus bas et bien souvent sur le bord des routes quand la météo le permettait bien que celle-ci fut capricieuse. Bien entendu ce fut une période de ma vie compliquée, peut être même la plus rude. Mais rien n'aurait sut me détourner de mon objectif et je dois bien reconnaitre que dans tout ça Meril fut certainement la plus courageuse. J'ai encore parfois honte en y repensant de lui avoir fait traverser tout ça, surtout quand comme moi on connait si bien ces animaux. Il faut croire que ça en valait la peine car maintenant je suis en mesure de lui donner tout ce dont elle a besoin.
C'est à La Capitale que j'ai trouvé cette carriole que vous voyez là. Son état en revanche était loin d'être ce qu'il est maintenant. Elle avait appartenu à un cirque ambulant et il faut dire que ces saligauds sont de fieffés escrocs. Le gars avait essayé de me la vendre presque le triple de son prix, soit quasiment sa valeur si elle avait été neuve. Et croyez moi ce n'était absolument pas le cas. Alors pourquoi celle-ci et pas une autre me demanderez vous? Et bien c'est cette bicoque qui m'a donné l'idée de faire ce que je fait actuellement. Suffisamment spacieuse pour y stocker une couchette, des vivres ainsi que de la marchandise mais pas énorme au point de bloquer toute la route en déplacement. Un vieux four en terre cuite relié à une cheminée y était installé au centre et le côté pouvait être déplié pour servir de comptoir. Bien que nombre de réparations eurent été nécessaires, à mes yeux sa configuration était parfaite. Je ne vous cache pas qu'une fois remise en état j'en étais fier, et les livraisons n'en étaient que plus confortables à réaliser. Elle ne passait pas inaperçue non plus, ce qui facilitait grandement la publicité et le bouche à oreille. Bientôt je pus passer quelque accords avec différents fournisseurs et producteurs que je fréquentais durant mes missions et le cycle se mit en marche.
Baern secoua une bûche dans le feu de camp avec le bout d'un bâton pour raviver un peu les flammes. L'aube naissante commençait à présent à envelopper l'horizon d'une douce lumière. Le marchand bailla à s'en décrocher la mâchoire tandis que son interlocuteur ne montrait pas le moindre signe de fatigue. Au contraire, ce dernier semblait désireux d'en apprendre toujours plus.
- Vous connaissant vous n'avez pas dû apprendre qu'à jouer des poings dans ces tavernes où vous avez travaillé, je me trompe?
Baern haussa les épaules.
-Honnêtement, cuisiner n'est pas la chose la plus compliquée que j'ai dû apprendre et sans vouloir me vanter je suis plutôt doué. En voyageant entre les villages, les casernes et les marchés il me parut assez évident que la nourriture rapide et simple à préparer était la plus facile à vendre. Alors oui, je cuisine souvent les mêmes choses, mais comme disait mon vieux: quand on a trouvé le bon filon c'est con de creuser à côté. Et puis, au fond de moi, je me disais qu'il serait fier de moi s'il me voyait utiliser ce pouvoir que je considérais auparavant comme une malédiction de manière lucrative. Tout ça ne se sera pas mit en place du jour au lendemain bien entendu, ce n'est qu'à l'année de mes vingt-et-un an que les affaires devinrent vraiment stable. Et encore il m'arrivait parfois de ne pas manger certain jour pour avoir de quoi nourrir ma jument.
Je me suis toujours demandé si j'avais eu de la chance au final. Etait-ce le destin? Avais-je besoin de ça? A ce jour je ne peux pas dire que ma situation ne me convienne pas, pourtant je remonterai volontiers le temps pour que rien de cela n'arrive. Mais comme ça n'arrivera jamais, je voyage de ville en ville, des marchés aux quartiers les plus pauvres, des casernes aux temples les plus reculés pour que chacun ait accès à mes services quel que ce soit la taille de son pécule. Je récupère les jouets, les breloques ou les bijoux cassés dont plus personne ne veut et je les répare moi-même pour les vendre à des prix abordables pour tous. Il arrive aussi régulièrement que je mette la main sur des bibelots vendus en lot à bas coût que j'écoule au fil de mes déplacements, les gens aiment avoir chez eux des choses atypiques qui viennent de l'autre bout du pays; ou des profondeurs de la mer.
Baern se leva en soufflant bruyamment sur le coup de l'effort qui fit craquer ses genoux. Son histoire prenait fin en cette matinée qui s'illuminait sous les premiers rayons du soleil sous un ciel dégagé. Mais l'homme qui se tenait en face de lui n'avait pas bougé de son rondin, il restait visiblement sur sa fin. Baern ne cacha pas son agacement. Il était fatigué, pour ne pas dire épuisé et l'idée d'apprendre que ces deux dernières heures de narration avaient été vaines ne lui plaisait guère.
- Et pourtant malgré tout ça vous n'êtes jamais retourné dans votre village natal. Vous n'avez pas peur que le passé vous rattrape un jour? Ces gens ont bien dû entendre parler de vous eux aussi, non?
Baern fronça les sourcil et répondit fermement.
- Ma mère disait: Nous n'avons peur que de ce qu'on ne connait pas. J'ai connu la faim, la misère, la solitude et aussi la défaite. J'ai voyagé toute ma vie et fréquenté les nobles comme les pauvres, j'ai été confronté aux bandits, aux escroc et aux brutes. Je n'ai plus peur. Je connais ce monde, et il me connait. Ceci est mon histoire, celle d'un garçon qui fuit son passé sur les routes d'Aryon et se tourne vers un avenir où chaque journée est différente, pour le meilleur comme pour le pire.
L'Enquêteur soupira et se leva à son tour.
- Et ce fut une histoire passionnante, Monsieur Tincker. Malheureusement elle ne m'aura pas appris ce que je cherchais à savoir. Son air amicale s'était envolé pour laisser place à celui d'un professionnel qui ne faisait que son travail. Il réajusta sa cape, l'épousseta brièvement et tendit la lettre au marchand. Chose promise, chose dû. Je vous laisse y jeter un œil, mais je vous prierai de ne pas la brûler s'il vous plait, j'en ai besoin.
Le sarcasme que l'on pouvait lire sur son visage ne plu pas du tout à Baern qui lui lança un regard noir. Il se saisit lentement de la lettre sans le quitter des yeux et ne les baissa qu'au moment où il déplia entièrement le papier. Ce qu'elle contenait le laissa sans voix pendant plusieurs secondes. Quelques lignes de caractères incompréhensibles griffonnés à la hâte, sans signature ni destinataire.
-Vous vous moquez de moi ? Protesta Baern. Je ne comprends pas un traitre mot de ce qui est écrit! Qu'est-ce que c'est que ce charabia?
- C'est un message codé. La personne à qui j'ai pris cette missive s'est donné la mort avant que je puisse l'interroger. Il est écrit: Baern Tincker, route sud de La Capitale, carriole rouge et jaune, cheval beige. Grand, cheveux auburn, environs la trentaine, cicatrice de brulure sur le côté gauche du visage.
Baern devint livide à mesure que l'homme lui dictait le contenu de la lettre.
- Oui cher Monsieur Tincker, vous l'aurez deviné. Ceci est un ordre d'assassinat. Le votre.
Quelques mots sur toi
Pseudo : Shadeus
Parle nous un peu de toi par ici : ton age, ce que tu aimes, ce que tu fais, vers où tu habites etc...
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Ecrire ici
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? pour le coup, je ne lui envie pas vraiment sa place...
Quelle serait la première chose que tu ferais ? J'imagine que j'irais faire un tour à la ville aquatique, ça à l'air vachement sympa là bas!
Côté HRP
Double compte ? nop
Comment as-tu connu le forum ? root-top
Un truc à rajouter ? très joli forum!
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage masculin :
[code][color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]THE WITCHER 3[/b], Personnage @"Olgierd Von Everec"[/code]
Bienvenue ou rebienvenue vu qu'on s'est déjà croisés sur le discord
Bonne rédaction !
Je te souhaite la bienvenue sur Aryon et bien du courage pour terminer la rédaction de ta fiche !
J'espère que tu te plairas ici ! Au plaisir de te rencontrer inrp !
Ton choix de narration est très sympathique à lire dans chaque encart. Amuse-toi bien parmi nous !
Bon bon bon...
Petites remarques perso; tu peux juste supprimer les lignes inutiles/que tu remplis pas dans "Informations" et pour ce qui est des semi-RPs dans les catégories "Informations" et "Pouvoir", c'est très joli, bien écrit, mais j'aimerais bien un potit texte récapitulatif normal
Pour ce qui est du pouvoir...Je vais devoir mettre fin à ton rêve, on a déjà @Jin Hidoru qui maîtrise le feu, et @Halsya Aldeishan qui peut aussi changer sa température corporelle jusqu'à brûler des choses :>. Il faudra donc malheureusement changer...
T'imagine que toute l'histoire et à refaire donc du coup ><
Je te souhaite bien du courage, et hésite pas à passer MP ou sur Discord ! o/
Donc bon rp et bonne continuation :)
Comme tu l'as demandé, je vais déplacer ta fiche dans les archives mais tu pourras toujours venir la récupérer à tout moment si une autre idée te vient (ou même avec un tout autre personnage si tu en as envie!). N'hésite pas à contacter un membre du staff si jamais cela arrive
Bonne continuation à toi et merci d'avoir prévenu !
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