Nom D'al Bregon

Prénom Alycia

Age 36 ans

Sexe Féminin

Groupe Noble

Spécialité/Métier/etc Chercheuse en physique et magie

Orientation sexuelle Asexuelle (à ce jour)


En quelques mots...
Une noble qui s'émancipe du monde de l'influence et de la stratégie par la science, désirant théoriser le fonctionnement de la magie et le relier à celui de la physique, inspirée par son propre pouvoir. Grandement affectée par son éducation, elle ne s'ouvre à personne et se tient le plus loin possible des relations sociales. Elle tient en haute estime son intellect et n'estime conséquemment que peu de personnes à son niveau.

Nom du pouvoir Lignes de champs

Catégorie Divers


Fonctionnement du pouvoir
Peut passivement voir les lignes de champ magique. Représentées par des couleurs pastel, elles entourent les personnes lorsqu’elles usent de leur pouvoir. Si un pouvoir nécessite une partie du corps en particulier, elle les verra provenir de cet endroit là (les mains pour toucher, la tête pour la concentration etc). Elle voit les pouvoir passifs sous forme d’aura légère. Lorsqu’elle ne pense pas à ce pouvoir, les lignes sont très diffuses, elle ne les voit que peu. Elle doit se concentrer pour augmenter leur densité. La distance est également faible, très vite les couleurs pastels diminuent, classiquement un cercle de trois mètres de diamètre. Ce diamètre augmente en se concentrant, donnant assez vite une folle envie de dormir.

Qualités Ca me déplait un peu de "séparer" des caractéristiques de mon personnage en "qualités" et "défauts" parce que j'ai du mal à classer ce genre de choses, à "compartimenter". Je veux pas faire la rebelle reloue je suis désolée. x) Je le ferai si vous insistez.

Défauts Ecrire ici


Physique et mental
Elle est une personne austère qui n’apprécie pas le contact social. Bien qu’elle préfère travailler seule, elle a conscience de la limite de sa propre intelligence et fait donc une exception à sa solitude lorsqu’il s’agit du bien professionnel. Elle conçoit également que son égoïsme et son isolement sont issus de son éducation et qu’il ne lui est pas nécessaire de rester ainsi, sans toutefois fournir un quelconque effort pour aller à son encontre.
Discrète, elle n’est pas le genre de personne à mettre en avant ses réussites et capacités, mais plutôt à dominer de sa grande taille les autres d’un air hautain. Persuadée que personne en dehors de l’académie ne lui arrive intellectuellement à la cheville, elle ne s’embarrasse pas de convenance ni de considération envers « la plèbe ». A cela s’ajoute son mépris pour quiconque accorde de l’importance à la religion, c’est à dire la plupart des gens, considérant que l’esprit critique est absolument incompatible avec les croyances.
Elitiste, elle oublie que la plupart des gens n’ont pas pu avoir aussi facilement accès à l’éducation qu’elle, et les considère responsables de leurs échecs. Elle ne daigne même pas s’intéresser à quelqu’un n’ayant pas un semblant de connaissance et de culture. En fait, elle a des critères trop élevés pour parvenir à faire confiance à qui que ce soit, d’autant qu’elle n’a jamais connu l’affection.
Pourtant ça n’en est pas quelqu’un incapable de se remettre en question. Elle a connaissance du biais causé par son éducation familiale, et il lui suffit d’avoir assez d’estime pour quelqu’un afin que cette personne puisse lui faire changer d’avis, sous réserve d’une argumentation constructive et convaincante.
Outre son obsession pour la physique théorique, elle est capable de considérer ce que l’être humain peut faire de beau, après la science ; exposition de peinture et concert de chant sont ses manières d’aérer l’esprit. Cependant, longtemps obligée d’emmagasiner de la culture, elle n’est pas sûre que ses loisirs lui soient propres.

Grande et (trop) mince, des cheveux noirs et lisses, des yeux acier. Son visage montre peu d’autres expressions qu’un grand sérieux parfois agrémenté d’un air méprisant. Elle ne s’habille plus aussi bien qu’à l’époque où l’influence était primordiale. Seulement de quoi montrer son rang, même si cela commence à compter de moins en moins. Etaler sa richesse ne l’intéresse pas, la séduction non plus.

Au début c’était comme un rêve, un dessin d’enfant. Des lignes qui relient les gens entre eux, aux objets, au ciel. On ne les touche pas, elles sont immatérielles. Elles se répandent, dansent autour de nous. Pendant longtemps, on pensait à une manifestation des sentiments, des liens entre personnes. Un arc liant Père et Mère démentait cette théorie. Ceux-ci n’ont de relation que le titre de mariage, ne manifestent pas l’affection justifiant ce trait bleu pastel. Quelle est donc l’origine de ces serpents de couleur ? L’imagination se perdait dans des chimères.
Destinée à occuper une place aussi importante que Mère, l’éducation requise ne laissait pas de place à plus de rêverie. On finit par s’habituer à l’ignorance. De tout ce qui a pu être inculqué de force, les livres de science étaient bien les plus simples à finir en une journée. Les mathématiques fondamentales sont plutôt développées, mais peu appliquées à la réalité. Cependant, le temps n’était pas à ces considérations, la politique ne nécessite pas une connaissance approfondie de ces abstractions. L’ainée de la fratrie ne peut perdre son temps, le devoir familial et la concurrence de Frère réclament une haute attention.
Le pouvoir de chacun reste secret. On ne dévoile pas ses atouts, l’adversaire est au plus proche. La réussite n’a de familiale que le nom de la lignée, l’individu se hisse sur un piédestal arraché par tous les moyens. Père semble pourtant avoir toujours une longueur d’avance, malgré la surprenante coïncidence entre ce que désire Mère et les actions de chacun. Frère semble connaître chaque fait et geste. Pourtant l’univers s’étend autour de nous, ses lois immuables perdurent au-delà des succès de chacun. La compréhension de cet absolu paraît hautement plus importante.
Les liens pastels se rappellent de temps à autres à la mémoire, entre deux réceptions d’exercice d’influence, une idée se dessine peu à peu. La concordance entre une volonté et l’action contraire se manifeste sous une couleur bleutée au contact de la main de Mère. L’arc verdâtre reliant Père à un adversaire de pouvoir devance ses coups stratégiques imprévisibles. Enfin, le serpent qui traverse le mur séparant la suite de Frère à la notre explique comment celui-ci parvient à nous croiser par hasard.
Le jeu de déduction de chaque arc de couleur aide parfois à oublier cet environnement hostile. La rencontre avec un professeur de l’académie des sciences de la capitale à une réception scelle l’avenir. Notre place est devant un tableau noir. La couleur bleutée permit de prévenir la volonté écrasante de Mère, la satisfaction de Frère ne nécessitant aucun pouvoir pour être remarquée. Père ne fut pas contraignant et de fait l’argent jamais en manque.
Légèrement dégoûtée par la fréquentation de la plèbe, on finit par s’y habituer. Ceux-là ne sortent pas non plus des bas-fonts du royaume, mais sont issus de riches familles d’artisans ou d’ingénieurs en objets magiques. Un passif avec la compétition reste un obstacle pour fraterniser, mais la réussite se fit indépendamment de la sympathie. Nos idées poussées par les visions des serpents de lumière ravirent les chercheurs responsables des enseignements les plus théoriques.
Une place en tant que professeur et chercheuse à l’académie ne fut pas si difficile à obtenir avec l’appui de nombreux confrères et une certaine facilité à défendre nos intérêts. Précurseuse de la théorie des champs magiques, nous travaillons à la liaison entre physique mathématique et observations magiques. La compréhension de l’ingénierie des objets magiques, jusque là très empirique, doit découler naturellement de ces calculs fondamentaux.
Encouragée par des confrères plus expérimentés, nous nous sommes peu à peu habituée aux interactions, acceptant le fait qu’elles soient nécessaires pour s’aérer l’esprit ou collaborer afin de mieux poursuivre notre tache. Au départ mal à l’aise et dégoûtée par la plèbe, il fallut reconnaître que la pression était bien moindre qu’en compagnie de la noblesse. La simplicité de ces gens les rend d’autant plus accessibles et encourage à assouplir sa garde.
Notre suite à la demeure familiale est vide depuis longtemps.