Nom Zouch

Prénom Sam

Surnom Le terreux

Age 33 ans

Sexe Masculin

Groupe La Garde

Rang Garde royal

Orientation sexuelle Hétérosexuelle

Particularité Les cheveux souvent en vrac, peu importe à quel point il se les brosse.

Arme de prédilection l'épée et le bouclier, il reste bon avec une lance mais ce n'est pas sa spécialité.

Funfacts Il adore les bains de boue.


En quelques mots...
Sam est un homme sévère et exigeant dans son métier. La royauté représente tout pour lui, étant donné ses relations personnelles catastrophiques et sa sociabilité très limité. Il tente de faire au mieux pour remplir le rôle qu'il s'est donné dans l'existence, se fichant bien peu du regard ou des sentiments des autres.

Pouvoir Telluromorphisme

Catégorie Transformations


Fonctionnement du pouvoir
Effet : Le telluromorphisme est la capacité de se transformer en morceau de terre conscient. Une compétence qui permet devenir un tas de terre pendant un temps court. Seuls l'ouïe et le touché sont les sens préservés pendant la transformation. La taille du morceau de terre peut fluctuer entre la quantité équivalente d'un seau et celle d'une poignée. Plus la taille est petite, plus c'est fatigant, et donc les besoins primaires comme nourriture et sommeil se réveillent rapidement. Le morceau de terre peut être scindé, tant que la distance ne dépasse par quelques mètres, son corps se reformera en attirant les morceaux comme un aimant.

• Durée de l'effet : 2 heure maximum, sinon il meurt en restant un tas de terre tout pourri.

• Zone de l'effet : Seulement lui-même, quelques mètres pour la détransformation (donc l'attraction des gains de terre et de poussière)

• Conditions d'activation : Aucune                                                                                          

• Contre-coups : Se détransformer est assez éprouvant, chamboulant tout son système pendant les premières minutes. Du coup, il est complètement bourré le temps de récupérer. Ce qui peut lui prendre longtemps suivant le temps passée en transformation.

• Faiblesses : Il ne peut effectuer aucun mouvement sous cette forme. Le feu peut le tuer sous cette forme.
Si le morceau de terre est dispersé à une trop grande distance, mais qu'il préserve un petit tas suffisant, Sam peut reformer son corps à partir de cette portion moindre, mais cela provoquera des effets négatifs aléatoires suivants: un membre en moins, un rajeunissement avec un raccourcissement de son espérance de vie violente (plus qu'un ou deux années à vivre), une perte de mémoire importante ou, le pire des cas, la mort. Cependant, si le morceau de terre ne forme plus d'agglomérat suffisant, Sam ne peut pas se retransformer car (comme le paradoxe du tas de riz) il n'y a plus vraiment de tas. Du coup au bout de 2 heures, il atteint sa limite et meurt.
 

Qualités Rigoureux, loyal et discipliné
Défauts Peu sociable, acrimonieux et idolâtre


Physique et mental
Sam est un homme d'envergure. Son métier oblige à une certaine carrure pour être pris au sérieux. Les entrainements et les exigences de l'académie lui ont permis de développer une musculature suffisante pour un soldat. Tardivement pendant son adolescence, il fit une poussée remarquable alors que tout le monde le pensait malade ou atteint de nanisme. Il brandit aujourd'hui fièrement son corps de garde, même si son visage semble, aujourd'hui, marquer par l'épuisement. Des cernes sous les yeux, les sourcils constamment froncés, seuls de rares proches ont déjà perçus son sourire.
Son style vestimentaire dépasse rarement la tenue d'uniforme. Il est fier de son métier et aime le montrer. Cependant, il lui arrive de vouloir se promener sans que personne l'interpelle ou le reconnaisse. Pour ce genre d'occasion, il garde une vieille tenue que son père a usé lors de trajets d'affaire sous des pluies torrentielles. Au delà de ça, tout se qui ne fait pas référence de prêt ou de loin à la royauté est banni par le garde.

Mis à part son dévouement presque aveugle pour la royauté, Sam n'hésite pas à s'investir auprès des gens qu'ils estiment. Le soucis est qu'il n'estime pas grand monde. Un seul, à ce jour, a su porter grâce à ses yeux. Si, lui même devait expliquer cette unique amitié et ses raisons, l'homme ne serait complètement répondre. Dans sa profession, il est extrêmement distant avec ses collègues. Ne parlant que lorsque cela lui semble nécessaire ou digne de briser un silence, le garde vouvoie même sa camarade de chambre. Tous deux se parlent bien peu et semblent s'accorder sur l'importance du silence.
Sam respecte les règles qu'imposent son rang avec un zèle de forcené. Il va même jusqu'à s'en créer de nouvelles. Protégé les valeurs du Royaume est, non seulement, sa raison de vivre mais aussi son obsession. La simple vu, mention ou rumeur sur des camarades s'écartant, ne serait-ce qu'un peu, de la conduite exemplaire lui hérisse les poils. Si l'on n'est pas capable d'incarner l'exemple parfait, on ne mérite pas selon lui ce poste. La Royaume exige ses protecteurs les plus brillants.
Le garde est marqué par des tourments passés qu'ils tentent bien d'oublier en se tournant vers la lumière de ses Majestés, garants de l'ordre et de la prospérité de ce monde. Malgré tout, parfois, sa mélancholie prend le dessus. L'isolement devient son refuge, évitant de se montrer vulnérable devant qui que ce soit.
Le trentenaire peut paraitre très hautain lorsqu'il s'adresse à autrui. Sa posture droite et ses manières imitant celles des nobles, le tout associé à son manque de tact flagrant, il éloigne beaucoup de proches et attise l'animosité des autres. Pourtant, hors de cette carapace froide, il sait plaisanter ou éprouver de la compassion. Se bridant lui-même, il est très difficile de voir ces aspects transparaitre, surtout pendant son service.

Sam naît d’un amour banal entre une noble et un marchand aisé. Il semble que ces deux aient romancé leur rencontre qui n'était rien de plus qu'un mariage arrangé sans aucune saveur. Ses parents ont sûrement appris à s'aimer ainsi. N'empêche que la grossesse fut difficile, sa mère faillit en mourir, mais c'est sans compter sur le médecin qui a mis un gros coup aux finances de la famille. Elle fut sauvée, mais, après cette épreuve, toute nouvelle tentative se résulta en fausse-couche éprouvante. L'unique enfant de la famille connut très peu l'époque prospère du début du couple. Une série d'autres malheurs ont fini achevés la fortune familiale les réduisant au niveau de vie inférieure. Une double souffrance pour sa mère qui dut travailler avec son mari pour maintenir la vie au sein de la Capital.

Il passa une enfance médiocre. Et pour cause, sa mère n’exprimait aucune volonté de se mélanger aux autres femmes du quartier, croyant cette dégradation temporaire. Il passa donc cette période entre les leçons de sa mère et la solitude. Il a appris l’écriture et la lecture à cette période. La maternelle, ne pouvant constamment le surveiller, accepta de le laisser traîner dehors vers sa huitième année – c’est tard comparé à la normalité. Parmi les jeunes, le petit garçon ne réussit pas à attirer la sympathie. Il échoua à s’intégrer pour deux principales raisons. Tout d’abord, les groupes étaient déjà très solidaires et sa timidité de l’époque lui mettait des bâtons dans les roues. Tout ça accentuait par la réputation de snob de la famille que sa mère a contribué à instaurer dans le voisinage. Ensuite, sa passion pour la terre fut aussi un obstacle immense. Jouer dans la terre et s’en recouvrir lui permettait de se vider la tête. Une pratique qui lui coûtait des roustes régulières par sa mère devant nettoyer ses habits sales et voulant redresser son fils dans le droit chemin de l’élégance nobiliaire. Il fut aussi rejeté par tous dans le quartier et les enfants ont commencé à se donner à cœur joie de le persécuter. Une persécution empirant dès les débuts de son adolescence. Sans ami, il renflouait une haine grandissante pour ce monde et la société. Une haine qui trouva un jour, un ami, son seul ami, pour la calmer. Il semble qu’à cette personne, l’affinité de Sam pour la boue ne le rebuter absolument pas, il l’encourageait même à se salir. Un binôme de crado, comme on les aime ! Ce petit réconfort lui permit de supporter un peu plus sa vie de pestiférer dans l'obligation à réprimer sa nature pour être accepté.

Ses parents voyaient leur situation s’éterniser. Ce chagrin poussa le couple à envoyer leur fils en carrière militaire. Seule manière, selon eux, d’accomplir une ascension sociale rapidement. Leurs yeux étaient rivés sur sa réussite et ils n’hésitaient pas à lui faire ressentir cette pression pesante sur ses épaules malgré son jeune âge. Heureusement, son ami, Morgan, l’a suivi dans son enrôlement. Finalement, même au sein des jeunes recrues de la Garde, il ne trouva pas d’autres amitiés. Il faut dire que Sam passa beaucoup de temps à couvrir son ami turbulent et à travailler pour se mettre à niveau. Ses débuts dans l’Académie ont été très difficiles. Aucun professeur ne croyait en la réussite d’un petit et frêle garçon jouant dans la boue. Tous les autres le regardaient de haut pour cette raison, sauf, bien sûr, Morgan, mais il donnait l’impression de tout prendre à la légère. Face à autant de résistance, Sam a du se forger, se réprimer et trouver la force de réussir pour se conformer et rendre fière se parents. En ce temps, son sourire se fit de plus en plus rare. Dans sa lutte, il trouva dans les enseignements de l’Académie une énergie nouvelle via les valeurs de la royauté. Comme s’il avait enfin trouvé son but dans la vie, le jeune Sam donna une volonté rare dans sa formation. Il sera récompensé par son intégration dans la Garde royale, mais cette réussite l’éloigna de son ami d’enfance. Il entretiendra, cependant avec celui-ci des correspondances qui l’aideront beaucoup pendant sa carrière dans la Garde d’élite.

Tout jeune garde, la solitude lui pesait déjà. Le charisme nouveau que lui a offert ce poste a attiré vers lui sa première expérience amoureuse. Sa vie ne pouvait être aussi rayonnante qu’à ce jour. Au bout d’une année, la jeune femme fut présentée à ses parents. La félicité s’exprima par toute la famille. Ce fut de courte durée. Un an plus tard, la femme, dont il venait de demander la main, fuya en emportant tous ses biens de valeurs, que ce soit argent ou bijoux de famille. Ce choc profond, provoqué par une telle trahison, le rendit maussade. La descente aux enfers ne faisait que commencer. Sa mère tomba gravement malade, mais cette fois, il n’y avait pas les économies pour supporter un médecin. Le père a été obligé de suivre la lente de mort de sa femme, impuissant. Le jour de son enterrement, le paternel rejeta violemment la faute sur son fils. Il quitta ensuite la Capital sans aucune autre interaction. Il viva, alourdi par le poids de la culpabilité, pendant quelques longues années. L’ombre de lui-même, il fit une nouvelle rencontre. Une femme dont les autres hommes avaient l’instinct d’éviter, mais dans sa quête d’autodestruction, il se laissa tomber dans ses filets. Cette relation malsaine et toxique lui créa autant de cicatrices physiques que mentales. Il réussit à s’enfuir dans un élan de lucidité, non pas sans souffrances. Il l’aimait. Cette relation désastreuse avait le mérite de lui faire oublier le vide qu’il ressentait chaque jour. Un vide béant qu’il tentait, plusieurs années plus tard, de combler dans sa profession. Dans l’obsession du symbole royale et de sa préservation, il trouva progressivement le réconfort suffisant. Aujourd’hui, il ne vit que pour la Garde royale et la prestigieuse famille portant le titre.