Nom Alkh'eir, mais se présente sous le nom de Snow

Prénom Elena, mais se présente sous le nom de Lena maintenant.

Surnom Lena, Flocon voire petit Flocon.

Age 20 ans

Sexe Féminin

Groupe Civil

Spécialité/Métier/etc Danseuse - Chanteuse - Serveuse

Orientation sexuelle Hétéro

Particularité Ses cornes et son haleine gelée

Arme de prédilection Sa petite bouille meugnonne

Funfacts Elle est petite, suffisamment pour qu'on lui demande régulièrement son âge... Mais oui, elle est adulte.


En quelques mots...
Lena est si mignonne. Vraiment. Elle est toujours polie, timide, attachante, un peu maladroite... On a presque envie de lui faire un câlin pour la consoler.

Mais ce n'est qu'une façade. Au fond, Lena est une véritable peste. Elle déteste tout le monde, elle aime manipuler les gens, être le centre de l'attention... Et obtenir tout ce qu'elle veut en convaincant les autres de le lui donner.
Mais n'est ce pas là encore qu'une façade pour cacher un véritable mal-être lié à sa condition de jeune fille surprotégée qu'on a longtemps empêchée d'obtenir l'affection qu'elle désirait tant ? Où alors pour tenter de surmonter sa timidité maladive qui la pousse à prendre la fuite au moindre problème ? Trop longtemps gardée derrière des murs, la voilà maintenant libre de découvrir le monde à la manière. Et de prendre son indépendance sans véritablement savoir se débrouiller seule.

Nom du pouvoir Âme de Laïum

Catégorie Hybridation


Fonctionnement du pouvoir
Lena possède les caractéristiques des laïum.
A commencer par ses deux cornes qui dépasse de sa tête et de ces cheveux bleus qui sont bien moins soyeux qu'on pourrait le penser malgré les reflets que la lumière provoque dessus, sans doute pour facilité le camouflage dans la neige... Ils sont d'ailleurs très sensibles aux sensations tactiles, si bien que grâce a eux elle pourra donner la direction du vent qui souffle au travers. De plus, sa peau est légèrement plus dure que de la peau humaine, entre l'écaille et le cuir classique.
Mais sa réelle particularité vient de son système digestif. Exactement comme la sous espèce de dragon, elle ne peut manger que des aliments froid voire givré, la glace étant clairement devenu son met de choix. Et, tout comme les créatures, elle possède un souffle froid. Cependant, le siens n'est clairement pas assez fort pour qu'elle puisse geler elle même ses ingrédients... Il est juste là pour lui rappeler qu'elle n'est pas comme les autres et qu'elle doit faire attention à son alimentation si elle ne veut pas être malade, voire mourir.

Qualités Loyale, naïve, mignonne ?

Défauts Jalouse, Possessive, Rageuse, Colérique, Menteuse, Manipulatrice


Physique et mental
Lena est chou. Oui oui, et on lui dit souvent. Parce qu'elle est jeune ? En fait, pas autant qu'on ne le pense. Du haut de ses vingt ans, la jeune femme trône à un mètre cinquante deux pour un petit quarante cinq kilos. Sa peau blanche, presque diaphane, met joliment en valeur ses cheveux d'un bleu glacé. Sur sa tête, deux cornes dominent sa crinière, créant quelques épis. Lorsqu'elle était petite, celles ci était aussi bleutés que ses cheveux mais après une tentative désespérée de lui offrir une alimentation plus normale, elles ont tourné au noir bordé d'un trait rouge.

Son visage quant a lui ressemble à celui d'une poupée à la peau délicate, où ses deux grand yeux aux pupilles rosées vous regardent le plus souvent avec un air dégageant une mignonnerie à faire fondre le plus dur des cœurs de pierre.

Mais tout cela n'est qu'une image. Et comme on dit souvent, l'habit ne fait pas le moine. Et bien pour Lena, c'est exactement ça. On pourrait penser que c'est une petite chose précieuse, attentionnée, gentille et avenante... Mais tout est toujours calculé. Elle aime être le centre de l'attention, elle aime être aimée, être complimenté, être admiré. Alors elle fait tout ce qu'il faut pour, quitte à se montrer fausse, très fausse.

En vrai, elle n'aime pas grand monde. Son pouvoir a fait qu'elle a longtemps été traitée comme une pauvre petite chose fragile risquant de mourir sans réel explication. Elle a donc longtemps grandi dans un environnement surprotégée, ne pouvant ni sortir, ni jouer comme elle le voulait... Et ce jusqu'à son adolescence où enfin son pouvoir fut expliquée mais où les habitudes de son père et ses moeurs sociales étaient déjà encrée...
Etant issu de la noblesse, ses restrictions alimentaires furent alors mal accueilli pour en faire une fille à mariée parfaite. D'autant plus avec son caractère de petite princesse refusant de faire des efforts et son côté chapardeuse qu'elle tient des petits dragons dont elle est hybridée.

Il n'y finalement que deux personnes avec qui elle a réellement su tisser des liens : la première étant son père, Anduin Alkh'eir mais de part sa protection renforcée, Lena a beau l'aimé, elle garde aussi une profonde rancune de ces années de solitude... Et ensuite, son cousin Liory. Lui part contre, elle l'aime de tout son coeur. Et longtemps, il a été le seul ami, frère, cousin, personne autre que son père et les servantes, à venir la voir et lui donner un peu d'amour et de joie. Alors dans sa tête, il n'y a que lui qui compte...
Mais, même si elle aime le voir heureux, elle aime encore plus le voir heureux avec elle. Elle le connait volage, elle sait qu'il aime les femmes, et cela ne lui pose en soit pas de problème tant que ces femmes ne sont que de passage. Car au final, la seule qui reste à la fin et qu'il ne pourra jamais quitté de par leur parenté, c'est elle. Donc quand elle le peut, elle se fait un devoir de pourrir la vie de toutes ces prétendantes dès l'instant où elles semblent s'attacher.

Même si bon, depuis qu'elle a choisit de fuguée, elle ne le voit plus... Et elle mène sa propre vie à côté. Qui sait, peut être réussira-t-elle a se lier véritablement à d'autres gens ? Après tout, c'est un peu pour ça qu'elle est partie.

Je suis née à la saison froide lors d'un accouchement compliqué. Compliqué notamment à cause de mes cornes, qui eurent tot fait de déchirer totalement le col de ma mère et de l'emmener directement dans la mort aux suites des blessures internes que j'avais créé. Meurtrière alors même que je n'avais pas pris ma première inspiration, terrible hein ? Heureusement, on pardonne tout aux enfants, et comme ma mère n'était qu'une domestique parmi tant d'autres, mon père, le noble Anduin Alkh'eir, ne m'en a jamais tenue rigueur.
Je le soupçonne même de m'en avoir gratifié. Après tout, c'était plus simple pour lui de me reconnaitre comme sa fille sans avoir à justifier son comportement volage avec son personnel. Oh, bien sûr, il a eu vite fait d'acheté une bague du contre moufet dès qu'il a su que j'allais venir au monde. Je n'ai donc eu ni frère, ni soeur pour me tenir compagnie.

Et de la compagnie, j'en aurai bien eu besoin... Car à peine née, je fus malade. Pourquoi ? ça, personne ne le su. Pourtant le lait était bon, tiède à souhait... Mais quelque chose n'allait pas. J'étais malade... Pas assez pour mourir mais bien suffisamment pour que tout le monde s'inquiète. Sans doute aurais-ce été bien plus simple si le médecin qui m'avait ausculté n'avait pas décrété que mon pouvoir était une hybridation de bouflonnus car il en avait croisé un quelques semaines auparavant avec des cornes bleus, alors c'était sur que c'était ça, peut être aurions nous compris plus tôt la réalité de ma condition...
Car qui remet en question un avis médical ? Personne. Surtout quand le médecin est un ami de la famille.

J'ai donc grandit en était une fille bouflonnus malade. On me chouchoutait, on me gavait de légume, on s'inquiétait que je dépérisse malgré tout. Est-ce qu'on aurait un moment soupçonner que tout cela venait de mon alimentation ? Evidemment que non, car on me donnait toujours le meilleurs, le plus frais, le mieux préparer. Mais ça n'allait jamais.

Alors je grandis seule, loin des autres enfants, loin d'amis et de jeux. Toujours fatiguée, toujours fiévreuse, toujours faible... Et toujours seule. Mon père fit d'ailleurs revenir de nombreuse fois le médecin, qui réussit à concocter un remède magique. Est-ce qu'il fonctionna ? Pas le moins du monde. Son seul effet fut de changer mes cornes, les repliant et les changeant de couleur...
Je me morfondais, je regardais envieuse par la fenêtre, je m'ennuyais...
Sauf quelques fois. Sauf quand il venait me voir.

Est-ce parce qu'il a été l'une des premières personnes à avoir été gentil avec moi que je l'aime autant ? Ou parce qu'il acceptait de jouer avec moi ? M'emmenant de tant en temps avec lui hors de ma prison dorée ? Surement un peu tout ça à la fois. Mais ce qui est sûr, c'est que grâce à lui, je me suis sentie un peu moins seule, moins fragile, plus vivante...

C'est donc dans ce climat d'ennuie et de fragilité que je grandis. Je n'étais pas malheureuse, mais je n'étais pas heureuse non plus, sauf en présence des deux hommes qui acceptait de s'occuper de moi. Mais la différence d'âge nous éloignait souvent... Et plusieurs fois je pleurais seule derrière une fenêtre en voyant mon cousin partir s'amuser sans moi.

Petit à petit, je me rendais compte de ma dépendance. Je voulais qu'il me regarde moi et moi seule, je voulais ses compliments, je voulais son attention.
Alors j'appris la dance et le chant, des activités que nous partagions. Et puis il y eu des soirées, des femmes et... Et je le voyais en regarder d'autres avec un regard qu'il ne m'avait jamais offert. Quand je compris ce qu'il en était, je fus jalouse, très. Car petit à petit, dans mon esprit, j'étais certaine que lui seul saurait m'aimer. Si je ne l'avais pas lui, alors je serais seule à jamais. Cela allait au delà de l'affection que je lui portais.

Il me fallut plusieurs années avant de finalement comprendre que même si je le désirai très fort, je ne pourrai jamais le rendre heureux. Après tout, j'étais si fragile... Je me suis donc résignée. Car finalement, toutes ces femmes n'étaient que de passage alors que moi... Moi j'étais là, toujours là.

Jusqu'à ce que mon père, Anduin Alkh'eir, lui lègue finalement son entreprise... Et qu'il décide de partir à la capitale, me laissant seul avec mon vieux père et les domestiques...

J'étais triste, j'étais seule, je m'ennuyais...

Lors de la dernière crise qui nécessita l’intervention d’un médecin, celui qui m’avait suivit jusqu’alors ne fut pas disponible. A la place, une jeune femme vint m’ausculter et… c’est elle qui leva le voile de la vérité.

Car je ne suis pas une hybride de Bouflonnus, mais de Laïum. Et à ce titre, je ne devait manger que de la nourriture au moins froide sinon givrée voire glacée. Dire que c’était si simple, que toute ces années j’avais été malade pour rien !

Quelques nouveaux mois s’écoulèrent. Mon père ayant l’habitude de me garder enfermée et sous surveillance constante eu beaucoup de mal à me laisser m’évader un peu plus. Même si après l’intervention de la doctoresse je n’ai plus jamais été malade, des habitudes ancrées pendant des années mais n’y dû mal à partir…
Et puis il voyait ce nouveau régime alimentaire d’un mauvais œil. Était-ce vraiment très sain de ne manger que froid ? Ne risquais je pas d’attraper des maladies par manque de chaleur ? Des questions stupides mais qui lui permettait de se dédouaner de toutes ces années d’erreurs.

Sauf que moi, je n’étais pas dupe. Toutes ces années c’était lui et les servantes qui m’avaient rendue malade, uniquement parce qu’il a cru bon de faire confiance à un vieux collègue à moitié sénile !

Alors, furieuse, je choisi de m’enfuir sans laisser de trace. M’enfuir pour aller vivre ma meilleure vie à la capitale. Pour m’y faire des amis, et trouver ma véritable place… et qui sait, peut être aussi devenir la seule femme digne d’épouser Liory et ainsi récupérer pour moi l’entreprise que mon père lui avait céder ?

Un doux rêve dont je n’ai clairement pas conscience des réels implications…

Et dont la réalité me rattrapa bien vite. Car mon éducation ne me permit pas de trouver un travail facilement.
Jusqu’à ce qu’on m’envoie au porte de l’insomnie et que j’y sois embauché comme danseuse, chanteuse et serveuse…

Plus qu’à me trouver un logement décent et je serais fin prête pour affirmer être indépendante ! Alors papa, ça t’en bouche un coin hein ! Mais bien sûr, tu n’en saura rien. Après tout, je me présente sous le nom de Snow et non Alkh’eir.
Lena Snow, la petite orpheline si chétive qui va prendre sa revanche sur le monde !