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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    Tour d'ivoire [Flashback PV Anastasya]
    InvitéInvité
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    Tour d'ivoire [Flashback PV Anastasya]
    Ven 5 Avr 2019 - 23:57 #
    Vole petit cacatoès ! Une fois de plus je suis libre comme l'air, voguant dans ce rêve ancré dans la réalité comme un oiseau surfant sur le zéphyr printanier. Et vous savez quoi, et bien aujourd'hui j'étais un splendide oiseau, un cacatoès libre avec une magnifique crête translucide. Mon esprit voguait bien loin de mon corps ligoter au sol. Une fois de plus je m'éloignais de la caserne, véritable prison ou camarades, supérieurs et instructeurs sont mes bourreaux. Mes en cet instant comme à chaque fois que je fermais les yeux pour un instant de délivrance et d'aventure, j'étais libre. Mon esprit vagabond, libertin fuyant en hauteur, abandonnant lui aussi son propre corps, je m'abandonnais pour vivre un temps soit peu de répit.

    Voilà quelque mois que j'étais garde et pourtant rien ne changeait depuis l'académie. Toujours les mêmes regards, toujours les mêmes regards, toujours la même haine. C'est vraie il y avait bien Aube pour remonter mon morale en berne, et quelques autres, mais c'était nettement plus facile de se laisser aller dans le monde onirique et d'errer dans ce monde si réel et pourtant en déliquescence. Aujourd'hui mes petites ailes m'ont mené jusqu'à une tour adjacente à la caserne. De ce que je savais c'était censé être le ministère de l'Arme. Dans ces bureaux aux administrations pompeuse se faisait surement toute les décision vis à vis de la garde. Mais bon ça je m'en fout un peu, on raconte que le bureau de là ministre se trouve au dernier étage. Sa fenêtre scintillante donnait directement sur la cours de la caserne, un vis à vis qui lui était surement profitable pour son travail, un vis à vis qui serait certainement à revoir après aujourd'hui !

    Un ministère, c'est ennuyant, hein ? Pourtant on raconte que la ministre qui officie à ce poste est d'une rare beauté, et ça vous voyez, ça m'intéresse ! L'oiseau spectral que je suis finit par atteindre la petite fenêtre de la belle demoiselle fantasmé. J'entre, accompagnant les rayons de soleil traversant le verre. Dos à la fenêtre, attablé à un énorme bureau en bois forgé, est assise une femme aux cheveux d'argent surplombé de deux étrange petite oreilles de la même couleur, frétillante devant l'agitation des coups de plume acharné de la ministre. Elle est occupé... Mais ça ça ne m'intéresse guère, c'est mon rêve je fais ce que je veux ! Et ce que je désire c'est voir le visage d'ange de cette noble et jeune ministre. Je me pose alors sur son bureau, pour ainsi dire sur sa feuille, et la dévisage avec intérêt, comprenant vite que les rumeurs ne sont pas toutes fausse.

    -Serais tu une princesse enfermé dans sa tour d'ivoire ? Quel criminel dissimule au monde un tel joyaux ? Alors les rumeurs disait la vérité sur tu... Mademoiselle la ministre des Armes ?

    Perturbant n'est-ce pas ? Pour moi comme pour elle, une telle rencontre ne pouvait en être autrement.
    InvitéInvité
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    Re: Tour d'ivoire [Flashback PV Anastasya]
    Mar 30 Avr 2019 - 20:11 #


    Tour d’ivoire



    Feat. Zeldris Belir





    Pleut-il ? Non. Dommage, j’aurais aimé que ces gouttelettes d’eau effleurent les carreaux de mes fenêtres. Non pas que j’aimais particulièrement la pluie, simplement que les journées au bureau sont toujours plus motivante quand le temps est gris à l’extérieur. Ça me donne au moins une raison de rester assise devant ce bureau. J’ai toujours eu une certaine hargne pour le travail et l’effort. Je n’aime pas user ces petits doigts dont le raffinement n’est plus à prouver, malgré mes antécédents dans la garde. Je n’ai pourtant qu’amour, passion et sérieux pour ce boulot de Ministre, mais j’imagine que mon être avide de luxe et de confort ne comprend l’intérêt que je porte à ce rôle, venant ainsi me tourmenter de ses pensées d’ennui et de balades en forêt envoûtantes et réconfortantes.

    Le visage détendu, la plume grafignant le document que j’avais sous les yeux agilement, tout ce qui se déroulait ici, à ce moment précis, n’était que strict automatisme. Un réflexe machinal que j’avais développé et qui me substituait quand l’ennui m’embrassait. Si bien que je n’eus jamais vraiment connaissance de ce moment qui vint me libérer de mon geôlier lunatique. La main toujours refermée sur mon outil scriptural, avant qu’elle n’effleure du revers de mon auriculaire ce qui semblait être une serre intangible qui ne me semblait pas bien familière. Non pas qu’il existe des serres auxquelles je sois familière, mais plutôt qu’il était assez incongru d’en voir une à cet endroit. Lorsque j’étais devenue ministre des Armes, j’avais voulu créé un bureau accueillant, luxueux, dépourvu de ces trophées bestiaux qui puent la quête de la virilité. Je n’aurais donc jamais eu un oiseau victime de taxidermie ainsi disposé sur mon bureau.

    Prise d’un léger sursaut, je laissai tomber mon crayon et fixai cet étrange invité qui semblait tout aussi curieux me concernant. Ses deux yeux ronds et noirs me fixant. Je ne pouvais m’empêcher de plonger mes iris bruns dans ses deux petites vitres qui lui servaient d’yeux. Son plumage blanc presque satiné et sa croupe spectrale décolorée qui, normalement, aurait dû être jaune, était d’une si belle allure que je peinais à croire que je voyais un animal sauvage devant moi, surtout lorsque je considérais que je n’avais ouvert ni porte ni fenêtre… mais oui tiens… Il n’y avait aucun accès à ce bureau ni verrou que je n’avais pas enclenché pour éviter d’être dérangée. Comment un oiseau, aussi fantastique soit-il avait pu poser la patte sur mon bureau ? Je me levai et tournai la tête vers ce verre qui me faisait dos. Il était bien fermé. Nul doute à avoir. Je fis volteface vers la porte. Elle était close. Personne ne l’avait touchée. L’incompréhension me gagnait. Je me sentais dadais debout dans cette salle… tentant de comprendre comment un oiseau pouvait ainsi perturber mon calme. Pourtant, je n’aurais eu qu’à le prendre et le laisser sortir, mais sa façon de m’épier me paralysait. Avais-je affaire à l’un de ces fameux oiseaux pervers qui sifflaient la beauté de la gente féminine de la forêt ou était-ce l’un des citoyens du royaume pourvu d’une habileté étrange qui avait décidé de m’espionner, histoire de mesurer mon efficacité au travail.

    Je souris bêtement. Passant la main sur l’une de mes oreilles, chauffée par les doux rayons de soleil de cette journée radieuse. Le défaitisme de ma pensée me tuait. Certes, j’avais assez peu d’estime ne l’homme, mais de là à les croire suffisamment audacieux pour venir épier la commandante de la Garde et ministre des Armes, nul n’est assez stupide pour tenter une telle chose. Je tendis lentement la main vers la bête, si elle était ici ce n’était que pure coïncidence et erreur de sa part. Je ne sais quel trou elle avait emprunté, mais autant l’aider à retrouver l’air libre. Enfin… j’aurais aimé. Afin de mesurer sa nervosité, je redressai mes oreilles bestiales pour écouter la vitesse des battements de son cœur. Mes yeux se froncèrent. Il n’y avait aucun son. Un animal si petit avait normalement un battement de cœur rapide et stable. Il n’y avait rien venant de celui-là. Était-il mort ? Non, m’observer de la sorte aurait été impossible.  Je reculai de quelques pas, m’approchant tranquillement de l’endroit où ma pique, cette arme que j’adorais, reposait.  L’absence de battement signifiait nécessairement que cette chose n’était pas normale. L’oiseau qui tantôt m’avait surprise et attendrie, m’étranglait maintenant d’une nervosité et d’une peur que j’aurais peine à m’expliquer. Un si petit oiseau, visiblement éteint ou sous manifestation astrale, ne pouvait pas me faire de mal, mais il y a une part de paranoïa en moi qui me faisait craindre pour mon intimité et ma réputation. Je n’avais pourtant rien fait de mal, mais nul ne pouvait savoir depuis combien de temps cet animal me suivait. Des jours ? Des semaines ? Des mois ? J’avalai avec un peu de bruit un surplus de salive et tendit les doigts vers le manche de mon arme.  Je ne la saisis toutefois pas. Une voix masculine sortit de l’oiseau venant me déstabiliser.

    Rêvais-je ? Ce cacatoès me complimentait ? Pourquoi ? Qu’était-ce exactement ? Je n’avais en tête qu’un vieux pervers barbu dormant sous les pierres d’une grotte puant l’alcool et l’urine. Que me voulait-il ? Certes il connaissait mon statut, qui ne le connaissait pas, en même temps ? Mais cette rencontre impromptue au milieu de mon bureau ne s’avérait pas la meilleure façon de m’aborder quelle qu’en soit l’intention. Je suis une femme occupée, j’aime prévoir mes rencontres professionnelles ou personnelles. S’immiscer ainsi à l’épicentre de mon environnement de travail n’était certes pas la meilleure façon de m’annoncer son admiration. Non sans nervosité, je posai les mains sur mes hanches, abandonnant ainsi l’idée de saisir mon arme. Je ne sentais ni malice ni folie en ce ton de voix, simplement une grande candeur et une maladresse. Sur un ton sévère, mais arborant néanmoins cette voix douce qu’était la mienne, je soufflai du bout des lèvres : « Ni titre ni verve en Aryon ne vous donne l’accès à mes locaux sans permission. Déclinez votre identité. » Je me montrais si dure devant des mots qui n’avaient été que compliments et poésie à mon oreille. Ce ton hautain que j’utilisais normalement tentait de ne pas trahir ma crainte. Tellement d’et si se bousculaient dans ma tête et pourtant, plutôt que de saisir mon arme, je posais les mains sur mes hanches. Comme si j’eus pu faire peur à qui que ce soit qui m’aurait voulu du mal. Moi qui étais si jolie. Je caressais, du pouce la longue tresse qui épousait la droiture presque utopique de mon dos, comme si c’eut été le moindrement rassurant. Mon ton strict trahissait pourtant la crainte que j’éprouvais à ce moment. Si cet oiseau au blanc aussi pur que l’azur du ciel avait pu entrer entre ces murs une fois, il pourrait le refaire et Lucy sait à quel point j’avais horreur d’être dérangée.  

    Mes oreilles, toujours dressées, étaient à l’écoute du moindre battement. Cherchant à repérer une quelconque forme physique et tangible ou une autre manifestation, plus incarnée, de cet animal. Si menace il y avait, il était certain que je ne saurais la régler en tapant ce que mon doigt n’avait perçu que comme un voile gazeux au contact. « … Et quitte à vous dévoiler, je vous somme de me dire comment vous êtes entré ici. » Je tentais d’être menaçante, tentant de prendre le ton inquisiteur d’un juge qui pourrait exiler cet oiseau au-delà de la frontière. Aussi utile cela pourrait être.



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    Re: Tour d'ivoire [Flashback PV Anastasya]
    Lun 6 Mai 2019 - 0:43 #
    J'avais là, devant moi l'une des femmes qui devait se faire le plus admirer et jalouser de tout le royaume, si ce n'est la reine ou la princesse évidemment. Son visage était de toute beauté même trahi par la surprise et un brin de panique. Ses yeux couleur noisettes transperçaient mon regard comme si elle, avait le pouvoir de voir au travers  voir de l'artifice de mon âme, au delà de la complexité de ce rêve ancrée en plein tourmente, en pleine réalité. Suivant ses cheveux d'argent et ses mignonnes petites oreilles frétillantes, je m'étais laissé emporté par ses courbes, je l'avoue, lorsque sa voix douce mais pourtant sévère brisa le silence. Elle était nerveuse, je le ressentais. Ses mains avaient quitté son arme pour se poser avec une sérénité toute relative sur ses propres hanches, tremblant quelques peu devant l'incertitude de la situation.

    Quittant la ministre des Armes du regard pour ne pas lui offrir plus d'attention qu'elle n'en voulait déjà, je me mis à observer son bureau alors que je répondais avec nonchalance à ses requêtes pourtant logique au vue de son grade. Cette pièce était luxueuse, pompeux et plein de dorure et pourtant c'était un espace chaleureux duquel  émanait un style propre, celui d'Anastasya. Pour la mettre un peu en confiance je m'étais éloigné un peu d'elle, retournant me percher sur le seuil de la fenêtre fermée par laquelle je venais d'entrer. Je fixais, à travers les carreaux à la propreté irréprochable , une scène se déroulant plus bas. Sur la vitre pas une trace de doigt, pas un brin de poussière, juste la lumière se reflétant dans une farandole irisée.  Je penchais ma tête sur le côté en détaillant le sort du garçon aux cheveux d'or, attaché sur une croix au beau milieu de la cours de la caserne.

    - Tu sais belle argenté, on dit que la parole est d'argent alors que le silence est d'or. Tout ça pour dire que parfois un mystère à plus d'intérêt qu'une réponse fade et sans saveur. Mais je veux bien te révéler que je me suis simplement évadé par ici... Je devais rêver... Fuir le terrain morne et plein de haine de la caserne..

    Détaillant un peu plus la personne attaché  au poteau de bois. Je compris bien vite grâce à mon immense ressentiment que je devais être une fois de plus au milieu d'une séance de supplice de mes camarades. Le déclic ! Tout me revint ! Mes revendications... Mes envies d'éloignement et de liberté. Je bondis alors dans un 360 qui put surprendre la ministre papillon. Je me mis alors à fixer la femme avec détermination.

    -Ehhhh mademoiselle ! On parle, on parle mais je n'étais pas venu uniquement pour tes beaux yeux. Je viens pour me plaindre de la caserne. Alors oui mon père le défunt capitaine Belir a été accusé et condamné... A tord... Mais je ne cherche aucun coupable à haïr moi. Alors pourquoi tout le monde s'acharne sur moi ? En tant que fils de... On doit réellement porté le fardeau de nos parents ? Vous trouvez ça normal d'hériter de la haine et des ressentiment des gens ? Je n'ai commis aucun crime moi... Et pourtant on me blâme... Vous autorisez réellement ça ?

    Je m'étais mis à plaider ma cause pour que plus jamais aucun garde ne s'en prenne à moi. J'en avais vraiment marre, marre à un tel point que même sous forme Astral ma voix flanchait d'émotion. Tellement marre que je me retrouvais dans le bureau du ministre des armes à chouiner comme un gosse, prêt à passer à la délation dès que l'ordre en serait donné !
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    Re: Tour d'ivoire [Flashback PV Anastasya]
    Sam 29 Juin 2019 - 5:47 #


    Tour d’ivoire



    Feat. Zeldris Belir




    Il semblait si brillant. Cet oiseau spectral me regardait comme s’il avait été de ces hommes philosophiques et sages qui dominaient les courants de pensées avant-gardistes qui s’élèvent tels des échos dans la cité. De toute évidence, il n’en était rien. Ce n’était qu’un animal. Certes plutôt irrégulier considérant son aptitude à la parole plutôt anormale pour un oiseau, quelle qu’en soit l’espèce. Sa verve était bien trop profonde et développée pour la capacité dite régulière d’une cervelle d’oiseau. L’inquiétude ne me lâchait pas. J’ignore pourquoi, je me questionnais sur l’identité réelle de cette bête qui s’était introduite dans mon bureau par effraction. Sa sagesse me tiraillait. Si je n’avais réelle empathie pour l’être en général, la présentation et la détresse de celui-ci semblait m’affecter. J’aurais aimé le prendre dans mes bras puis le caresser, mais sa tristesse me laissait perplexe. On m’avait toujours dit que les animaux n’avaient ni émotion ni âme. Qu’avait celui-ci de spécial ? Je ne pouvais m’expliquer ma soudaine compassion qui jamais, auparavant, n’avait entravé quelque dimension qui soit de ma vie. Il faut dire qu’en Aryon, l’impossible était souvent synonyme de possibilité, ne fusse-t-elle que fortuite. La magie avait ça de beau. Rentre accessible les fantaisies les plus folles de l’humain. Si j’avais rêvé, plus jeune, à parler avec un animal, jamais je n’aurais imaginé que cet événement, qualifiable de miracle, se serait ainsi produit. Empreint de nostalgie, de chagrin, de compassion, de larmes. J’aurais eu beau y penser encore et encore, me refaire une scène différente chaque fois, toujours elle aurait été teintée de joie, d’humour, de candeur et de ce petit côté enchanteur que l’on ose imaginer seulement lorsqu’on est ivres. Merci Cacatoès. S’il restait ne serait-ce qu’une once de mon âme d’enfants, elle venait de mourir devant ta douleur. J’imagine qu’une ministre devait être complètement adulte pour être pleinement opérationnel. Quelle tristesse. Quelle vie morne. Une vie teintée d’un gris fade et ennuyant. Un gris loin de celui de ma chevelure que le perroquet venait de complimenter.

    Cet oiseau, ou ce qui cachait derrière lui, son mystère semblait bien brave. Défiant une ministre dans ses sommations. Qui était-il ? Bien sûr, je connaissais cet adage diffamateur. Le silence est d’or. J’étais d’or. Je suis ministre. J’étais en droit d’exiger un être aussi poilu, ou plumé, soit-il de me décliner son identité. Pourtant avec toute la verve et la politesse dont un moineau pouvait faire preuve, il avait détourné ma question. Il refusait de répondre. Il avait néanmoins semé une graine. Je m’étais toujours considérée plutôt brillante, mais là, à ce moment précis, mon amour propre grandissait encore. Je me trouvais indéniablement intelligente, et belle, évidemment. Pourquoi, certains se demanderont ? Cette chose souhaitait fuir la haine de la caserne. Assistais-je à l’un de ces pouvoirs de transposition de l’âme ? Cette bête ailée était-elle la manifestation de l’un de mes gardes ? Pourquoi s’était-il introduit dans mon bureau ? Si j’avais pu présumer l’identité sociale de mon non-invité, mil questions faisaient néanmoins surface dans ma tête. Pourquoi moi plutôt que le commandant Joestar ? Mille-et-une. Que regardait-il là-dehors ? Mille-et-deux. De quelle haine parlait-il ? Était-il victime d’intimidation ? Mille-et-quatre. Ma tête bourdonnait de questions qui sans cesse se multipliaient. Curieuse et prise d’une certaine spontanéité. J’approchai des carreaux de la luxueuse vitrine de mon bureau. Là, tout en bas, j’assistais à une bien triste scène. Un jeune homme blond, crucifié décorait la cour. Où étaient donc les officiers ? Telle manifestation d’intimidation ou de moquerie ne devait pas exister dans la Garde. On m’avait, moi-même, souvent fait le sermon lorsque j’étais plus jeune. Loi. Ordre. Discipline. Loi. Ordre. Discipline. Encore et toujours. Les officiers nous mitraillaient de ces mots et ce n’est pas quelque chose que j’eus voulu chanter à mon entrée en fonction. Loi, ordre et discipline se devaient d’être maintenues. Je serrai les poings devant la triste scène. Si mon cerveau avait une main pour écrire sur la ma liste de choses à faire, il venait tout juste de prendre en note d’une plume fort adroite de prendre en charge les écarts de conduite de ces gardes fort peu courtois. Je ne sais pas si c’est ce que cet oiseau voulait que je voie, mais malgré toute ma superficialité, je pouvais difficilement accepter tel blasphème au blason de la famille royale. Si je n’eus été ministre, j’aurais probablement balayé du revers de la main cet événement. Je ne l’aurais probablement jamais considéré, hélas, j’étais à la tête d’une organisation encore plus grande que moi, bien que ce sommet fût difficilement à dépasser.

    Du coin de l’œil, je vis l’oiseau faire volteface. Je ne pus brimer un léger sursaut qui s’échappa de mes lèvres rosées. Cet animal à bec… c’était le fils du capitaine Belir, celui pour lequel j’avais dû prononcer l’exécution. Mon cœur se serra. Comme si j’eus une crampe quelconque. J’avais devant moi l’héritage d’un homme lié à l’un des souvenirs les plus douloureux que j’eus pu posséder. Si j’avais été plus humaine. J’aurais sûrement pleuré, mais mon visage demeurait inchangé. Aussi sérieux et inexpressif que je pouvais le présenter. Cette histoire, à l’époque, m’avait beaucoup affectée et jamais je n’aurais cru nécessaire de devoir me la remémorer. Surtout pas pour sa progéniture. Ma gorge s’imprégnait tranquillement de mon ressenti intérieur, je la sentais s’obstruer bien que je n’eusse rien avalé. Cet instant que je n’aurais jamais pu imaginer, même dans mes pires cauchemars se pointaient devant moi et j’avais envie de fuir. Nul n’était en position de me forcer à rester et pourtant, je sentais que je devais le faire. Par respect pour cet oiseau que j’avais rendu orphelin. Je l’avais poussé hors du nid avant même qu’il ne soit prêt, détruisant ce qui aurait pu lui permettre une meilleure transition. Au lieu de ça, je suis avais offert une pomme empoisonnée : le harcèlement constant pour des actes qu’il n’avait pas commis. Des actes qu’on lui associerait simplement parce qu’il était porteur du sang de cet ancien capitaine. Je poussai un petit soupir, étouffé par mon émotion intérieure. Je restais de marbre à l’extérieur, mais en dedans, je me battais pour ne pas craquer. J’étais certes fière de mon être, heureuse de qui je suis, je m’étais toujours trouvé fort chanceuse, mais d’ainsi être confrontées au fruit de mes moments les moins nobles me rappelait, à mon grand désarroi, que je n’étais pas parfaite. « Vous savez, petit oiseau, ici en Aryon, le sang a une certaine importance. Je ne pourrais vous dire pourquoi, mais c’est souvent ce dernier qui décide de la vocation que nous aurons. Je suis née noble, comme notre reine, il était dit dès les premières minutes de ma vie, avant même que je n’eus pleurer que je mourrais noble. Regardez sur quelle chaise je suis assisse aujourd’hui. Les gamètes qui nous ont créé établissent le canevas entier de notre vie. Si elles ne peuvent pas tout prévoir, elles nous disent néanmoins dans quel cadre tout se déroulera. Vous me voyez désolée pour l’héritage malheureux de votre père. La naissance est souvent notaire de l’héritage de la réputation de nos parents, ce bien malgré eux. Hélas, les actions pour lesquelles il a été inculpé sont des malédictions qui suivront sa descendance ad vitam aeternam, ou du moins jusqu’à ce que l’histoire accepte de l’oublier et qu’il ne reste plus âme qui vive ayant un souvenir avec lui. La mortalité et le temps ont cet atout magnifique qui, tôt ou tard, efface le passé pour laisser place à l’avenir et au présent. L’histoire de votre père est encore tellement récente, tous se souviennent du capitaine Belir, l’un des rares condamnés à mort d’Aryon. Avouons, également, que son grade et son importance diplomatique n’aident pas à oublier les erreurs qui ont été commises en ces temps. » Je poussai un nouveau soupir. Me voilà que je me proclamais parole de sagesse et philosophe à mon tour. J’avais assez rarement démontré autant de compassion à l’Endroit d’une situation. Culpabilisais-je à ce point de cette condamnation prononcée il y avait déjà plusieurs cycles lunaires ? Mille-et-cinq. Je passai une main dans mes cheveux comme si j’eus voulu me taper la tête. Il fallait que j’arrête de compter le nombre de questions qui me hantaient.

    Je fis demi-tour à mon tour. Comme si j’étais soudainement éprise d’une grande confiance à l’endroit de cet animal toujours aussi mystérieux. S’il avait trahi son identité, j’avais toujours du mal à comprendre par quel trou il était parvenu à se faufiler jusqu’ici. Ne voulait-il réellement que se plaindre de sa situation sociale dans la garde ? Voulait-il que je somme ces jeunes militaires dans la cour de cesser d’embêter ce pauvre blondinet ? J’ignorais ce qu’il avait fait. J’ignorais jusqu’à son nom. Si je n’acceptais pas l’intimidation, je ne pouvais m’empêcher d’avoir cette réflexion immature et puérile que ce jeune homme devait avoir mériter ce traitement. C’était froid comme réflexion, mais l’on m’avait appris, il y a longtemps que rien n’arrivait jamais pour rien. Une raison se cachait toujours derrière les agissements des uns et des autres. Bonne ou mauvaise, cela ne regardait que la personne concernée, mais un motif hantait toujours l’Homme. Ambition, vengeance, besoin, amusement… nul ne pouvait nommer toutes les sources de motivation.

    Je marchai tranquillement vers la porte, cherchant çà et là une brèche dans la maçonnerie de mon bureau. Rien. Aucune trace d’effraction ou de serres d’oiseau. Je retournai m’asseoir à ma place, faisant dos à l’animal. Tentant de montrer que la surprise était passée et que j’étais de nouveau en possession du moindre de mes moyens. Je tapai sur mon bureau pour inviter mon invité assez peu ordinaire à me rejoindre. Lui désignant du revers de la main un petit coin près de mon encrier. Je rehaussai les épaules puis montai le menton. « Si j’accepte de vous offrir hospitalité, il faudra néanmoins que vous m’expliquiez comment vous êtes entré ici alors que nulle part je ne parviens à détecter un signe d’effraction ou d’ouverture permettant de vous laisser passer. Quel est votre secret jeune oiseau ? J’ai assez de mal à concevoir mon impossibilité à comprendre un phénomène. J’ai cru comprendre que vous étiez garde à travers vos volubiles paroles, je vous somme donc, à titre de commandante provisoire de la Garde et de ministre des Armes de me révéler votre secret. » Je me doutais bien de la réponse. Je voulais être certaine. Plus tôt, ma main avait traversé ses serres. Cet oiseau bénéficiait d’une sorte d’intangibilité que je ne saurais expliquer, néanmoins, à titre de femme politique, je dois avouer que j’aurais tôt fait de faire bonne usage d’une telle capacité et si cet homme cherchait, de quelque manière qui soit, à acheter la paix et à racheter les crimes de son père, or il accepterait, sans aucun doute. Il demeurait néanmoins une suite de mots qui ne m’avait pas échappé, mais desquels j’avais fait fi. « … accusé et condamné… à tort. » Cet homme sous-entendait-il que le tribunal eut pu commettre une erreur si grande que nous aurions pu condamner à mort un homme par erreur ? Quid de ces potions de vérité ? Quid des pouvoirs forçant la vérité à sortir dans ce genre d’instances ? Y avait-il corruption au sein de mon tribunal en lequel j’avais une grande confiance ? Mille-et-six. Mille-et-sept. Mille-et-huit. Mille-et-neuf. Mille-et-dix. Cette rencontre non planifiée saurait peut-être s’annoncer plus intéressante que je n’aurais pu l’imaginer dans mes rêves les farfelus. Jeune Belir, que me cachez-vous donc ? Mille-et-onze.



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