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Entre gratte papier [Métier]
Tarek TifiéRemplis-moi Tarecto-verso
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Parfois il faut prendre le Minotaure par les cornes et aller directement face au problème. Souvent en fait. Beaucoup trop souvent même. Un paquet de dossiers bien en main le rouquin descendit de la caravane faisant le trajet entre la capitale et le village perché avant de donner sa commission au chauffeur de cette dernière. Faire le trajet à pied n’était pas sa tasse de thé et il n’avait aucune monture personnelle pour faire les trajets professionnels. Pas vraiment pris le temps de réfléchir à ce genre de choses pour le moment.
Il était là pour finaliser et remplir quelques dossiers avec l’administration des Belluaires, les Ouranbos de mémoire. De bonnes familières montures d’ailleurs. Pas trouvable facilement, mais bon tout de même. En voie de disparition malheureusement. Un peu têtu pour une monture de tous les jours par contre. Rejeter dans les choix de future monture.
— Bonjour, c’est pour une déposition ?
— Non, je suis monsieur Tifié et…
— Ah ! Oui ! Le gratte-papier chiant de la guilde !
Nouvelle tête. Ou alors une personne qui est là pour des corvées. Pas grave. Un sourire et tout va bien. Au moins la personne savait qu’il s'agissait de la guilde et son rendez-vous pour discuter des dossiers a dû être bien enregistré, c’est déjà une bonne chose.
— Je suis effectivement là pour la guilde. J’avais rendez-vous avec…
— Pastis. Oui. Je sais. Il est absent.
Ce n’était pas le nom qu’il avait sur son échange de lettres avec le régiment. En tout cas, ça semblait être une habitude pour le Belluaire qui était là de couper la parole quand ça l’arrangeait. C’est fou comme ce genre d’habitude avait la vie dure à plein d’endroits mine de rien. Beaucoup d’aventuriers lui faisaient aussi le coup en pensant que ça permettait de passer outre les rapports et dossiers à remplir.
— Bien. Est-ce qu’il y a une autre personne avec qui je pourrais discuter des dossiers de la guilde ?
— Heu… Alors, je ne sais pas si je pourrais dire discuter, mais je vais vous conduire à la personne à qui Pastis a donné la charge de votre rendez-vous. Moi, je conseillerais de rentrez chez vous ou de contacter directement la commission on a assez de travail comme cela.
— Merci de votre conseil. Je vous suis pour la personne que je dois voir.
Toujours le même sourire collé au visage. Alors qu’une grimace désagréable se met sur le visage du garde. Vraiment, il n’avait pas l’air heureux de la présence d’une personne de la guilde, mais ce n’était pas le problème de Tarek. Le dossier ne se remplira pas tout seul.
— Cinneadh, un gars de la guide pour des papiers. Je te laisse t’en occuper, merci.
— Bonjour, Tifié Tarek, examinateur de guilde.
Alors que le garde qui l’avait accompagné part en ricanant comme un adolescent fier de sa plaisanterie Tarek s’approche du bureau de son homologue rousse pour commencer le travail. Il faudra tout de même qu’il se renseigne sur qui est Pastis plus tard.
Il était là pour finaliser et remplir quelques dossiers avec l’administration des Belluaires, les Ouranbos de mémoire. De bonnes familières montures d’ailleurs. Pas trouvable facilement, mais bon tout de même. En voie de disparition malheureusement. Un peu têtu pour une monture de tous les jours par contre. Rejeter dans les choix de future monture.
— Bonjour, c’est pour une déposition ?
— Non, je suis monsieur Tifié et…
— Ah ! Oui ! Le gratte-papier chiant de la guilde !
Nouvelle tête. Ou alors une personne qui est là pour des corvées. Pas grave. Un sourire et tout va bien. Au moins la personne savait qu’il s'agissait de la guilde et son rendez-vous pour discuter des dossiers a dû être bien enregistré, c’est déjà une bonne chose.
— Je suis effectivement là pour la guilde. J’avais rendez-vous avec…
— Pastis. Oui. Je sais. Il est absent.
Ce n’était pas le nom qu’il avait sur son échange de lettres avec le régiment. En tout cas, ça semblait être une habitude pour le Belluaire qui était là de couper la parole quand ça l’arrangeait. C’est fou comme ce genre d’habitude avait la vie dure à plein d’endroits mine de rien. Beaucoup d’aventuriers lui faisaient aussi le coup en pensant que ça permettait de passer outre les rapports et dossiers à remplir.
— Bien. Est-ce qu’il y a une autre personne avec qui je pourrais discuter des dossiers de la guilde ?
— Heu… Alors, je ne sais pas si je pourrais dire discuter, mais je vais vous conduire à la personne à qui Pastis a donné la charge de votre rendez-vous. Moi, je conseillerais de rentrez chez vous ou de contacter directement la commission on a assez de travail comme cela.
— Merci de votre conseil. Je vous suis pour la personne que je dois voir.
Toujours le même sourire collé au visage. Alors qu’une grimace désagréable se met sur le visage du garde. Vraiment, il n’avait pas l’air heureux de la présence d’une personne de la guilde, mais ce n’était pas le problème de Tarek. Le dossier ne se remplira pas tout seul.
— Cinneadh, un gars de la guide pour des papiers. Je te laisse t’en occuper, merci.
— Bonjour, Tifié Tarek, examinateur de guilde.
Alors que le garde qui l’avait accompagné part en ricanant comme un adolescent fier de sa plaisanterie Tarek s’approche du bureau de son homologue rousse pour commencer le travail. Il faudra tout de même qu’il se renseigne sur qui est Pastis plus tard.
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Entre gratte papier
Feat Tarek
Feat Tarek
La journée avait dans l’ensemble bien commencé, du moins pour une journée dans la paperasse. Ce n’était pas la tâche préférée de Sanguine, mais il était important de trier les états des cordages, ponts et autres élévateurs. Sans répertorier toutes ces infos il était compliquer pour la logisticienne d’effectuer convenablement son travail… L’organisation des tours de gardes, les réparations prioritaires, les utilisations des montes charges, tout passait sous son regard méticuleux. Heather triait ce genre d’informations, suggérait des choix adaptés et des plans d’action, tandis que ses supérieurs validaient ou invalidaient ses propositions.
Très concentrée sur sa tâche elle ne remarqua même pas le départ des autres pendant l’heure du déjeuner. C’était aussi ça Heath au travail. Non seulement elle voulait mener ses missions à la perfection, mais en plus de ça elle était bien décidé à faire ses preuves. Quand bien même après dix ans de métier… Elle n’avait plus réellement à faire ses preuves. Ce n’est qu’au retour de ces derniers qu’elle remarquait son ventre qui couinait pour recevoir son dû. La jeune femme fila rapidement au réfectoire, le temps d’une vingtaine de minutes juste pour ingérer quelques victuailles.
A son non étonnement, se trouvait le bien nommé Pastis avachi sur une table avec deux autres de ses compères. Alors que la garde était accoudé sur le balcon de la pièce, avalant sa pitance, elle entendu le bougre l’alpaguer.
- « Eh Sanguine, j’me sens pas de bosser et j’ai un rendez-vous... tu veux pas le prendre ma place ? »
La jeune femme se retourna, ses yeux roulèrent et on pouvait sentir à sa seule attitude qu’elle était profondément blasée. Elle acquiesça d’un simple hochement de tête, un poil irrité par la paresse de ce dernier. Et bien qu’elle détestait les rendez-vous avec des personnes extérieurs aux Belluaires – cela pour une raison plus qu’évidente – le travail se devait d’être fait et elle le ferait. Son repas avalé, elle retourna à ses occupations, non sans lâcher un léger un coup de poing contre l’épaule de Pastis.
Peu après son retour, elle entendit un de ses collègues arguer de façon désagréable avec quelqu’un. Le surnom de l’ivrogne de service sonna entre quelques mots et força Heather à sortir sa tête hors de la carte sur laquelle elle travaillait. Sans doute était-ce là le fameux rendez-vous qu’elle devait se coltiner. Elle prit une grande respiration en entendant la porte de son petit bureau s’ouvrir et accueilli son interlocuteur d’un sourire honnête mais professionnel. Elle tira une chaise en face de son bureau tandis que l’homme de la guilde s’annonçait et retourna à sa place pour récupérer son carnet. De quelques coups de plume elle écrivit dessus avant de le tendre à l’homme en face d’elle sans pour autant le lui donner.
- « Bonjour monsieur Tifier, ici Heather Cinneadh, j’espère ne pas écorcher votre nom. Je suis muette donc je vous écrirais là-dessus si besoin ! »
Sans lui laisser réellement le temps de lire, elle retourna son bloc-note pour y ajouter quelques mots. Elle avait pour elle l’avantage d’écrire non seulement très rapidement mais d’une écriture outrageusement gracile.
- « Tâchons d’être le plus efficace possible, quel était l’objet de votre rendez-vous du jour? »
Posant face à Tarek son document pour finalement le laisser lire, elle profita pour faire un peu de place sur son bureau trop chargé pour un rendez-vous purement administratif. Rangeant notamment l’une des grandes cartes du village perché, emplit d’annotation que seul un membre des Ouranbos arriverait à déchiffrer sans trop peiner. Une fois place propre faite, elle attrapa un autre carnet pour noter les potentiels informations importantes de la requête de l’examinateur. Il n’était pas question de faire mauvaise figure, après tout elle n’était pas comme ce rustre à l’entrée.
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Un froncement de sourcil à la vision du premier papier se crée avant de disparaître aussi rapidement qu’il est venu. Une personne qui ne parle pas, tout simplement. Rien qui n’empêche le travail d'être fait. L’écriture est propre, lisible et les phrases soignées. Cela lui permettrait en plus de toujours être bien certain d’avoir compris ce que son interlocutrice souhaite communiquer que cela sera écrit et qu’il sait lire. Il sait lire et comprendre ce qui est écrit, une base pour une personne qui travaille dans l’administration, mais pas pour tout le monde. Qu’importe, ce n’est point le sujet à ce moment-là.
— Enchanté mademoiselle. Tifié ne s’écrit pas E R à la fin, mais E accent aigu, la différence à l’oral ne s’entend effectivement pas.
Elle écrit rapidement en prime visiblement donc cela permettra une conversation fluide en restant sur les rails du travail. Moins de risque de débordement et ainsi de travail retarder. Vraiment, tout bonus d’avoir une personne comme cela. Beaucoup plus agréable que la personne qui l’a accueilli en plus.
— Si jamais je dois faire des pauses pour que vous puissiez écrire, n'hésitez pas à me le signaler en me touchant le bras si vous êtes à l’aise avec des contacts physiques, sinon nous pouvons définir un autre moyen qui vous conviendra mieux.
L’avantage de la guilde c’est qu’il y a de tout en type d’aventurier avec ou sans handicape physique ou mental qui fait qu’il a certain code des choses a faire attention. Il en parle comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Tout comme il restait pour le moment bien debout sans avoir l’autorisation de prendre un siège, ne voulant pas paraître impoli. On lui avait dit que c’était impoli de le faire sans autorisation, donc il respectait.
— Je viens pour des demandes de quête qui semble aussi toucher la garde quant à leur portée et donc vous en informer comme c’est sur votre territoire afin de pouvoir faire passer l’information dans vos rangs pour une possible intervention commune. Nous n’avons aussi pas eu de retour sur deux demandes de consultation de casiers judiciaires de postulant à la guilde en pleine réinsertion professionnelle. Pour finir il y a aussi une erreur de transmission d’amande, cela a été mis sous le nom de la guilde et non des aventuriers concernés donc il faudrait retracer les plaintes pour trouver les auteurs des actes dans nos rangs et permettre un paiement des amendes en question.
Mettre tout sur la table sur les raisons de sa visite ici est plus simple, même s’il avait déjà prévenu. Visiblement, dans le garde aussi il y avait des soucis de personnel au niveau de l’administration. Au moins celle en face de lui semblait prête à travailler, en tout cas c’était l’impression qu’elle donnait. Il lui offre un sourire et le dos bien droit attendis une réaction de sa part avant de sortir les documents résumé qu’il avait pris avec lui pour s’occuper de ces histoires. Il faut ajouter à sa liste de course un sac sans fond et un moyen de contrôler le papier pour sortir et déplacer les documents de manière plus rapide.
— Enchanté mademoiselle. Tifié ne s’écrit pas E R à la fin, mais E accent aigu, la différence à l’oral ne s’entend effectivement pas.
Elle écrit rapidement en prime visiblement donc cela permettra une conversation fluide en restant sur les rails du travail. Moins de risque de débordement et ainsi de travail retarder. Vraiment, tout bonus d’avoir une personne comme cela. Beaucoup plus agréable que la personne qui l’a accueilli en plus.
— Si jamais je dois faire des pauses pour que vous puissiez écrire, n'hésitez pas à me le signaler en me touchant le bras si vous êtes à l’aise avec des contacts physiques, sinon nous pouvons définir un autre moyen qui vous conviendra mieux.
L’avantage de la guilde c’est qu’il y a de tout en type d’aventurier avec ou sans handicape physique ou mental qui fait qu’il a certain code des choses a faire attention. Il en parle comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Tout comme il restait pour le moment bien debout sans avoir l’autorisation de prendre un siège, ne voulant pas paraître impoli. On lui avait dit que c’était impoli de le faire sans autorisation, donc il respectait.
— Je viens pour des demandes de quête qui semble aussi toucher la garde quant à leur portée et donc vous en informer comme c’est sur votre territoire afin de pouvoir faire passer l’information dans vos rangs pour une possible intervention commune. Nous n’avons aussi pas eu de retour sur deux demandes de consultation de casiers judiciaires de postulant à la guilde en pleine réinsertion professionnelle. Pour finir il y a aussi une erreur de transmission d’amande, cela a été mis sous le nom de la guilde et non des aventuriers concernés donc il faudrait retracer les plaintes pour trouver les auteurs des actes dans nos rangs et permettre un paiement des amendes en question.
Mettre tout sur la table sur les raisons de sa visite ici est plus simple, même s’il avait déjà prévenu. Visiblement, dans le garde aussi il y avait des soucis de personnel au niveau de l’administration. Au moins celle en face de lui semblait prête à travailler, en tout cas c’était l’impression qu’elle donnait. Il lui offre un sourire et le dos bien droit attendis une réaction de sa part avant de sortir les documents résumé qu’il avait pris avec lui pour s’occuper de ces histoires. Il faut ajouter à sa liste de course un sac sans fond et un moyen de contrôler le papier pour sortir et déplacer les documents de manière plus rapide.
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Heather Cinneadh a écrit:Entre gratte papier
Feat Tarek
Heather pris bonne note de la remarque de son interlocuteur quant à l’orthographe de son nom, l’information se calla dans un coin de sa tête. Pas question de faire l’erreur à nouveau il en allait de son sérieux et de sa réputation après tout. Elle hocha de la tête en guise d’acquiescement suite à la proposition de ce dernier. Monsieur Tifié semblait tout autant bercé par son travail que la jeune femme l’était elle-même. Roulant ses yeux, elle ne pouvait imaginer Pastis gérer cette demande sans commettre ne serait-ce qu’une faute.
En guise de réponse à l’invitation élégamment formulé par son vis-à-vis, elle posa délicatement la pulpe de ses doigts sur son avant-bras pour lui signifier son accord sur la façon de communiquer. Les gens essayaient le plus souvent de se montrer compréhensif à l’égard de son handicap. Malheureusement la majeur partie du temps ils ne savaient nullement comment s’y prendre réellement, leurs tentative d’aide résultant souvent en malaise palpable et vif rejet de la part d’Heather. Sanguine savait parfaitement comment s’adapter à ses interlocuteurs après tout. Par chance l’homme en face de lui semblait soit habitué à ce genre de situation, soit doué d’un savoir-être à toute épreuve !
Heather lui fit signe de prendre place en désignant de la tête en direction de la chaise, le tout avec un sourire chaleureux. Pas question de laisser son homonyme de la guilde debout en plein milieu de la pièce alors qu’il entamait le listage des raisons de sa venue. Raisons que la garde notait au plus vite sur une feuille sur la table, elle qui s’attendait à un rendez-vous expéditif, il s’avérait que beaucoup de choses amenait monsieur Tifié. Elle reprit ensuite son carnet de dialogue, celui-ci allait sans doute servir plus que prévu au final.
Un sourire narquois se dessinait sur le coin de ses lèvres tandis qu’elle écrivait. Cette histoire d’amende mal rédigé la faisait presque jubiler.
- Tout d’abords, si vous avez besoin de vous désaltérer, n’hésitez pas à m’en faire part. J’ai cru comprendre que la route fut longue pour vous. Comme vous vous en doutez, j’aurai besoin de votre certificat d’appartenance à la guilde pour certaines de ses informations sensible. Je vous laisse un instant le temps de prépariez l’ensemble éléments.
Elle posa à nouveau le carnet pour permettre sa lecture. La jeune femme semblait avoir une idée derrière la tête, elle ne s’en cachait même pas. Le temps que son confrère attire l’ensemble des documents relatifs à sa présence. Elle se leva et sorti hors de la pièce, revenant avec sous son bras une sorte de classeur particulièrement remplit mais verrouillé par une étrange plaque métallique. Cela ne relevait pas du tout de ses compétences, mais elle connaissait les procédures sur le bout des doigts, autant donc le faire soi-même. Heather le posa de son côté de la table sans l’ouvrir pour autant, l’étiquette dessus indiquait « Demande de casier ».
Reprenant son moyen d’expression elle ajouta quelques lignes sur ce dernier en un clin d’œil avant de le remettre à la disposition de Tifié.
- Je vous propose de commencer par cette histoire d’amende mal assignée, cela ira vite et promet d’avance d’être assez divertissant.
Elle continua d’écrire sur une autre feuille et, sans même attendre le moindre accord elle ressorti jouasse. Une minute passa, une seconde suivi puis trois autres encore. Après ce temps écoulé, elle revint avec l’homme qui avait accueilli l’examinateur de façon si exécrable. Ce dernier semblait particulièrement gêné par la situation ; elle poussa non nonchalamment le garde à l’intérieur et lui succéda avant de fermer la porte. Le visage d’Heather transpirait la satisfaction, alors qu’elle enserrait de sa main droite l’épaule du fautif qui finit par s’exprimer.
- Je… navré pour l’erreur concernant l’amende, il se trouve que c’est moi qui suis en charge de les envoyer, il s’agit sans doute d’un malencontreux malentendu. Pourriez-vous me la remettre, je devrais réussir à retrouver le procès-verbal et le contrevenant afin de lui signifier directement. Je tâcherai de faire plus attention
La jeune femme relâcha son emprise sur son collègue et tapota doucement sur son épaule comme pour féliciter un animal. Elle adressa ensuite un petit clin d’œil à l’homme assis, avant de retourner à sa place de l’autre côté du bureau.
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Ils étaient d’accord sur la façon de communiquer, tant mieux. Moins de problèmes avec ce genre de choses. Il était agréable d’avoir une personne qui se plut rapidement à une solution viable pour l’ensemble du groupe rapidement. En tout cas c’est ainsi qu’il voyait les choses. Les divers dossiers pourraient être réglés rapidement visiblement. En tout cas, il en avait l’impression.
Comme il eut l’autorisation de s’installer sur une chaise, ce fut une des premières choses qu’il fit. Être debout pour remplir des dossiers n’est pas pratique pour organiser ce qu’on a comme papier. Un sourire professionnel sur les lèvres, il lit ce qu'écrit mademoiselle Cinneadh. Boire un thé ne lui ferait pas de mal.
— Je ne serais pas contre une infusion ou un thé si cela est possible, sinon de l’eau serait aussi très bien. Je vous apporte mes justificatifs.
Il ne fallait pas être trop gourmand, tout le monde ne se permettrait pas de prendre le temps de servir des boissons chaudes à des invités. Du moment qu’il pouvait boire, tout lui allait du moment que c’était sans alcool. Le café n’était pas agréable sur le palais, mais cela se boit.
Une plaque de la guilde des aventuriers qui donne son identité et son poste est mise sur la table pour vérifier son identité et sa fonction. La lecture sur le fait que l’histoire d’amande allait être divertissante lui semblait assez étrange. Il haussa les épaules sans trop comprendre, mais si ça lui permit de remettre cela dans les rails rapidement, c'était pour le mieux.
Cela le fit cligner plusieurs fois des yeux et chercher en quoi une employée s’excusant pour une erreur était divertissante. Les erreurs étaient amusantes ? Est-ce qu’il était supposé lui rire au nez comme si c’était une plaisanterie ? La confusion dans son esprit se faisait, mais fut rapidement balayée par sa conscience professionnelle et il sortit les deux courriers d’amande en question. Il était question de trouble sur la voie publique et dégradation principalement, des petites amandes, mais qui n’était point à faire payer à la guilde.
— Il n’y a pas de mal. L’erreur est humaine. Du moment que tout rentre dans l’ordre, c’est le plus important. Merci de vous occuper de cela.
La jeune femme prit les documents et l’examinateur ne voyait vraiment pas où était le jeu. C’était peut-être un truc entre gardes. Ou entre elles. Possible. Il ne s’occupait pas des histoires de cœur des autres, mais si c’était le cas mélanger pro et perso n’est jamais vraiment bon sur du long terme. Enfin, ce n’était pas son souci. Au moins cela était réglé rapidement et sans souci.
— Pour les deux consultations de casier judiciaire qu’il me faudrait, c’est celui de Sutol Eteicos et Tial Eigrene. Le premier est dans la trentaine et le second dans la quarantaine. J’ai avec moi leurs dossiers préremplis de la guilde si cela peut vous aider pour retrouver ces deux personnes.
En soi, il n'y a aucun doute que tout ira bien. Ils n’avaient pas été exilés et donc ce n’était pas un crime capital qui leur restait sur le dos. Ils avaient purgé leur peine et il fallait maintenant qu’ils se remettent dans la vie active. Ils avaient en plus tout de suite bien expliqué leur situation et le casier judiciaire était plus un détail administratif dans les rouages de la guilde que quelque chose qui allait changer leur avenir.
Comme il eut l’autorisation de s’installer sur une chaise, ce fut une des premières choses qu’il fit. Être debout pour remplir des dossiers n’est pas pratique pour organiser ce qu’on a comme papier. Un sourire professionnel sur les lèvres, il lit ce qu'écrit mademoiselle Cinneadh. Boire un thé ne lui ferait pas de mal.
— Je ne serais pas contre une infusion ou un thé si cela est possible, sinon de l’eau serait aussi très bien. Je vous apporte mes justificatifs.
Il ne fallait pas être trop gourmand, tout le monde ne se permettrait pas de prendre le temps de servir des boissons chaudes à des invités. Du moment qu’il pouvait boire, tout lui allait du moment que c’était sans alcool. Le café n’était pas agréable sur le palais, mais cela se boit.
Une plaque de la guilde des aventuriers qui donne son identité et son poste est mise sur la table pour vérifier son identité et sa fonction. La lecture sur le fait que l’histoire d’amande allait être divertissante lui semblait assez étrange. Il haussa les épaules sans trop comprendre, mais si ça lui permit de remettre cela dans les rails rapidement, c'était pour le mieux.
Cela le fit cligner plusieurs fois des yeux et chercher en quoi une employée s’excusant pour une erreur était divertissante. Les erreurs étaient amusantes ? Est-ce qu’il était supposé lui rire au nez comme si c’était une plaisanterie ? La confusion dans son esprit se faisait, mais fut rapidement balayée par sa conscience professionnelle et il sortit les deux courriers d’amande en question. Il était question de trouble sur la voie publique et dégradation principalement, des petites amandes, mais qui n’était point à faire payer à la guilde.
— Il n’y a pas de mal. L’erreur est humaine. Du moment que tout rentre dans l’ordre, c’est le plus important. Merci de vous occuper de cela.
La jeune femme prit les documents et l’examinateur ne voyait vraiment pas où était le jeu. C’était peut-être un truc entre gardes. Ou entre elles. Possible. Il ne s’occupait pas des histoires de cœur des autres, mais si c’était le cas mélanger pro et perso n’est jamais vraiment bon sur du long terme. Enfin, ce n’était pas son souci. Au moins cela était réglé rapidement et sans souci.
— Pour les deux consultations de casier judiciaire qu’il me faudrait, c’est celui de Sutol Eteicos et Tial Eigrene. Le premier est dans la trentaine et le second dans la quarantaine. J’ai avec moi leurs dossiers préremplis de la guilde si cela peut vous aider pour retrouver ces deux personnes.
En soi, il n'y a aucun doute que tout ira bien. Ils n’avaient pas été exilés et donc ce n’était pas un crime capital qui leur restait sur le dos. Ils avaient purgé leur peine et il fallait maintenant qu’ils se remettent dans la vie active. Ils avaient en plus tout de suite bien expliqué leur situation et le casier judiciaire était plus un détail administratif dans les rouages de la guilde que quelque chose qui allait changer leur avenir.
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Entre gratte papier
Feat Tarek
Feat Tarek
Heather ne pouvait s’empêcher de sourire, elle aimait mettre les tire-au-flanc devant les impactes de leurs manquement. Oh certes c’était un brin moqueur, mais c’était davantage pour éveiller les conscience sur l’importance de leurs travaux de garde, même dans l’administration. Et puis ce jeune homme n’avait pas accueilli de façon la plus cordial l’examinateur de la guilde, quelle image cela renvoyait-il des belluaires ?
Elle releva cependant l’air impassible de monsieur Tifié qui sans doute n’avait pas le temps à la plaisanterie. Sans doute avait-elle trouvé quelqu’un qui tenait encore plus au respect de l’étiquette qu’elle-même. Soit ça, soit l’homme était juste épuisé du trajet passé pour rejoindre le village perché se disait-elle. Le temps de ses réflexions elle se tourna pour récupérer deux grands verres sur un plan de travail. S’assurant de la propreté de ces derniers, elle prit un pichet et en servant le contenu dans les récipients avant d’en tendre un en direction de son invité.
Il s’agissait d’une boisson typique du nord du royaume. Une infusion de baies de lucols bleues et de fleurs d’Ascléria séchée. Dégustée fraîche, il s’agissait d’une vraie boisson revigorante et désaltérante. Heather n’avait pas l’habitude de partager sa préparation, les baies étant particulièrement coûteuse, mais tant qu’à servir quelque chose, autant que cela soit bon. Sanguine posa son verre à même le bureau après en avoir avalée une gorgée.
La rouquine regarda avec attention la plaque fourni par Tarek, tout semblait en ordre. Elle le jaugea un court instant du regard, avant d’opiner de la tête et lui rendre le document d’authentification. Farfouillant dans un de ses tiroirs, elle trouva un insigne du régiment qu’elle imposa contre l’imposant classeur. La plaque d’acier scellant ce dernier dégagea un léger tintement pareil à celui d’une clochette et se relâcha laissant la possibilité à la garde de le parcourir enfin. Heureusement les intercalaires sauveraient un temps précieux, près de milles feuilles devaient être classées dans cet énorme ouvrage.
Un silencieux soupire paraissait d’entre les lèvres d’Heather, ses doigts passèrent d’une page à une autre. Concentrée elle fini par arriver dans les S, Sadge, Stergrand… Allez j’y suis presque se disait-elle et.. Sutol bingo ! Elle ôta délicatement le feuillet du classeur avant de la poser proximité d’elle. Réitérant la même démarche elle trouva sans difficulté et plus rapidement encore Tial. Refermant le classeur sans le verrouiller pour autant et entrepris d’écrire quelques mots à destination de son homologue de la guilde.
- « Veuillez m’excuser pour scène de tout à l’heure, j’espère que vous ne m’en tiendrais pas rigueur. Je tends à me montrer sec pour les réveiller et leur faire prendre conscience de notre mission.
Pouvez vous me confirmer qu’il s’agit bien de ces deux individus dont vous avez besoin ? Ils se sont bien acquitté de leurs peines. Si ces informations vous suffisent je vous propose de nous atteler au gros du sujet, vous me faisiez mention d’une quête auparavant ? »
Heather déposa les deux feuillets de suivi judiciaire ainsi que ses notes face à son interlocuteur. Le prochain sujet excitait davantage la femme qui adorait mettre en place ce genre d’action. Elle qui avait en main une partie de la logistique et de l’organisation de la garde du Village Perché était pour le coup la personne idéal pour monsieur Tifié. Elle espérait sincèrement pouvoir rattraper son image auprès du mandataire de la guilde. Ce dernier était resté d’un professionnalisme à tout épreuve jusqu’à maintenant qu’elle se sentait presque coupable d’avoir maté son collègue auparavant.
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Ce n’était ni un thé, ni une infusion, ni de l’eau. C’est la première réflexion qui vient à l’esprit de Tarek après avoir mis ses lèvres dans le liquide proposé en boisson. Rien qu’à l’odeur ça se sentait en même temps. Ce n’est pas que cela puait, mais ça sentait le sucre. Enfin, une saveur sucrée, même si ce n’était pas du sucre directement. Pas une odeur d’infusion, d’eau ou de thé. Après il était possible que cela soit quelque chose qu’il ne connaisse pas tout simplement. Dans tous les cas, quel que soit le mélange en question, cela l’intriguait beaucoup.
— Quelle est la boisson ?
Parce que c’était con, mais savoir ce qu’on boit était important mine de rien. Rien que pour être certain après coup qu’on ne devait pas aller voir un guérisseur pour des plaques rouges se créant sur la peau ou encore une langue qui gonfle au point de couper la respiration comme il avait pu voir parfois. Le corps humain pouvait avoir des réactions des plus spectaculaires.
Il lut ce qu’elle avait écrit par rapport à sa réaction avec sa collègue et fronça les sourcils sans vraiment comprendre. Pourquoi est-ce qu’elle s’excusait auprès de lui ? Il n’avait été que témoin de la scène. C’était un souci de garde sur leur façon de gérer des problèmes dans la garde et il n’avait de toute manière pas son mot à redire, non ? Il aurait dû réagir autrement que de comment il l’avait fait ? Une de ses réactions ressemblait à du jugement dans sa manière d’agir.
— Vous n’avez pas à vous excuser auprès de moi. Vous avez vos méthodes dans la garde et tant que cela fonctionne et que la personne en face ne trouve rien à y redire, je n’ai rien à redire là-dessus.
Même s’il avait à y redire quelque chose il était à la guilde et avait bien assez à gérer là-bas pour ne pas s’occuper de la gestion d’autre bureaucratie. Tout en disant cela, il prend les dossiers des deux aventuriers en question et vérifie effectivement l’identité des deux avant de sortir une feuille pour copier le document sous ses yeux avec son pouvoir. Ce n’était pas exactement le même, mais ça reprenait les grandes lignes et mettait en rouge les parties qui pourraient être contre-productives avec certaines missions actuelles. La guilde évite de mettre un cleptomane sur une quête d’escorte de marchandise tant qu’il n’a pas fait ses preuves sur le terrain sur des sujets plus sensibles par exemple.
— C’est bien eux par rapport aux informations fournies. Merci pour la transmission d’informations. Pour ce qui est de la quête, il n’y en avait pas qu’une seule.
Cela serait bien trop simple s’il n’y en avait qu’une. Enfin, ce n’est pas le plus important là tout de suite. Il sort un dossier regroupant les quêtes du moment qui était en cours de traitement et qui pourrait demander une collaboration avec la garde.
— Nous avons cette demande d’exploration d’ancien domaine noble abandonner parce qu’il y a des traces de créature pouvant attaquer les gens habitant dans le coin, mais aussi des rumeurs d’activité humaine. Il y a aussi une exploration d’une illusion magique en pleine forêt qui semble liée à un labyrinthe aidant à de possibles kidnappings selon notre client. L’autre cas important est l’enquête sur des lueurs et bruits inquiétants se passant à l’aube et au crépuscule uniquement dans une partie des rapides du grand fleuve.
C’était les trois sujets importants qu’il voulait aborder aujourd’hui. Il n’avait aucun doute sur la capacité des aventuriers à s’en occuper, mais il préférait que la garde soit au courant si elle voulait y attacher ses hommes. Cela permet de faire des réductions de frais pour la guilde et mieux payer les aventuriers partant pour la quête en limitant les risques en prime. Vraiment, les coopérations sont de bonnes choses de base.
— Quelle est la boisson ?
Parce que c’était con, mais savoir ce qu’on boit était important mine de rien. Rien que pour être certain après coup qu’on ne devait pas aller voir un guérisseur pour des plaques rouges se créant sur la peau ou encore une langue qui gonfle au point de couper la respiration comme il avait pu voir parfois. Le corps humain pouvait avoir des réactions des plus spectaculaires.
Il lut ce qu’elle avait écrit par rapport à sa réaction avec sa collègue et fronça les sourcils sans vraiment comprendre. Pourquoi est-ce qu’elle s’excusait auprès de lui ? Il n’avait été que témoin de la scène. C’était un souci de garde sur leur façon de gérer des problèmes dans la garde et il n’avait de toute manière pas son mot à redire, non ? Il aurait dû réagir autrement que de comment il l’avait fait ? Une de ses réactions ressemblait à du jugement dans sa manière d’agir.
— Vous n’avez pas à vous excuser auprès de moi. Vous avez vos méthodes dans la garde et tant que cela fonctionne et que la personne en face ne trouve rien à y redire, je n’ai rien à redire là-dessus.
Même s’il avait à y redire quelque chose il était à la guilde et avait bien assez à gérer là-bas pour ne pas s’occuper de la gestion d’autre bureaucratie. Tout en disant cela, il prend les dossiers des deux aventuriers en question et vérifie effectivement l’identité des deux avant de sortir une feuille pour copier le document sous ses yeux avec son pouvoir. Ce n’était pas exactement le même, mais ça reprenait les grandes lignes et mettait en rouge les parties qui pourraient être contre-productives avec certaines missions actuelles. La guilde évite de mettre un cleptomane sur une quête d’escorte de marchandise tant qu’il n’a pas fait ses preuves sur le terrain sur des sujets plus sensibles par exemple.
— C’est bien eux par rapport aux informations fournies. Merci pour la transmission d’informations. Pour ce qui est de la quête, il n’y en avait pas qu’une seule.
Cela serait bien trop simple s’il n’y en avait qu’une. Enfin, ce n’est pas le plus important là tout de suite. Il sort un dossier regroupant les quêtes du moment qui était en cours de traitement et qui pourrait demander une collaboration avec la garde.
— Nous avons cette demande d’exploration d’ancien domaine noble abandonner parce qu’il y a des traces de créature pouvant attaquer les gens habitant dans le coin, mais aussi des rumeurs d’activité humaine. Il y a aussi une exploration d’une illusion magique en pleine forêt qui semble liée à un labyrinthe aidant à de possibles kidnappings selon notre client. L’autre cas important est l’enquête sur des lueurs et bruits inquiétants se passant à l’aube et au crépuscule uniquement dans une partie des rapides du grand fleuve.
C’était les trois sujets importants qu’il voulait aborder aujourd’hui. Il n’avait aucun doute sur la capacité des aventuriers à s’en occuper, mais il préférait que la garde soit au courant si elle voulait y attacher ses hommes. Cela permet de faire des réductions de frais pour la guilde et mieux payer les aventuriers partant pour la quête en limitant les risques en prime. Vraiment, les coopérations sont de bonnes choses de base.
Image de profil : Succès : Cristaux : 632MESSAGES : 73COULEUR : #Heather CinneadhHeather gonna hate
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Entre gratte papier
Feat Tarek
Feat Tarek
Heather avait un drôle de sentiment face à ce monsieur Tifié, mêlant une forme d’appréciation et de gêne simultanée. C’était très désagréable d’osciller de l’un à l’autre sans réussir à se fixer sur l’une de ses deux émotions. Elle reprit son verre et en bu à nouveau, vidant à moitié le contenant, la boisson faisait peu à peu effet et le goût sucré lui permettait de passer outre le faible malaise qu’elle ressentait. La rouge accueillie à bras ouvert la curiosité de l’hôte de la guilde, et entrepris de reprendre son carnet pour détailler un peu l’infusion. La température, la durée, le dosage des baies et du sucre, tout y passait.
- « Je ne la propose que rarement aux visiteurs, elle est un peu onéreuse à préparer, mais elle vous revigorera à coup sûr pour que vous puissiez tenir le trajet du retour sans vous fatiguer. Elle est souvent nommé Bleu de vie en raison de sa teinte, mais peut-être que vous la connaissez un autre nom ! »
Avait-elle précisé sur son carnet de note tout en écoutant la tirade de son invité sur ses excuses inutile. Il était agréable et rassurant de comprendre qu’il n’y avait aucune once de jugement dans son attitude. Pouvait-elle en être certaine ? Nullement. Cependant, Heather pris parti de croire en la bonne intelligence de son confrère qui se montrait droit dans ses bottes, du moins pour sa posture professionnelle. Malgré le temps passé, elle avait toujours des difficultés à communiquer clairement avec les personnes qui lui étaient totalement étrangers ; aussi prit-elle parti de ne pas lui répondre en retour
Elle regarda avec étonnement Tarek faire une copie quasi similaire aux deux feuillets administratif de Sutol et Tial. C’était terriblement pratique comme pouvoir, tant et si bien que la jeune femme trouvait les duplicatas admirables. Elle récupéra les deux documents et les mit de côté pour les ranger subséquemment dans l’énorme classeur qu’elle verrouilla à nouveau. Elle acquiesça d’un hochement de tête en réponse à ses remerciements.
Prenant des notes concernant chacune des quêtes soulevé par son interlocuteur, elle regardait simultanément le listing de la garde et une carte murale très détaillé du territoire. La dernière n’était pas réellement préoccupante. Les rumeurs ne menaçant pas directement les habitants de la région du village perché n’était pas dans le champ d’action directe des gardes. Ou plutôt, elle n’était pas assez prioritaire pour y détacher rapidement des soldats. Son visage se fermait un peu alors qu’elle tendit son carnet avec ses réponses, Heather paraissait préoccupé par l’une de ses quêtes.
- « Concernant cette histoire aux abords des cours d’eau, il n’est pas possible de notre côté de vous accompagner rapidement sur cette mission. Il me semble plus judicieux de laisser un aventurier investiguer.
Nous avons déjà eu vent de certains enlèvement dans la forêt plus à l’ouest sans jamais avoir eu d’indice. Je pourrais attribuer deux membres de la garde du Village pour accompagner les aventuriers dans le repérage de ce labyrinthe.
Votre premier point sur ces attaques de créatures, le domaine en question est localisé à l’orée des montagnes de la forteresse. Nous avons eu un rescapé d’une attaque qui a décrit des gros loups. Il est fort probable qu’il s’agisse de Warg noir étant descendu des montagnes qui auraient élu domicile près de ce manoir en ruine. Techniquement le domaine est totalement dans notre périmètre d’action, et nous pourrions parfaitement intervenir. Néanmoins, et je ne doute pas que ça soit le cas ; nous préférerions laisser la guilde prendre en main cette chasse si vous avez des aventuriers en capacité de traquer ces bêtes. De notre côté nous sécuriserons les habitants pour s’assurer qu’aucun ne vienne aux abords de leur territoire.
Cela vous convient-il ? »
Sanguine se releva tout en achevant son verre, elle alla récupérer d’un tiroir un document à remplir pour mobilisation de la garde de façon conjointe qu’elle commença a remplir avec les informations clef mentionné auparavant. Elle le tendit à Tarek pour qu’il puisse valider ou non la décision.
Image de profil : Succès : Cristaux : 675MESSAGES : 60COULEUR : #e85d18Tarek TifiéRemplis-moi Tarecto-verso
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C’était un nom assez pompeux, mais qui donnait la bonne couleur de sa boisson. Les gens qui trouvaient des noms pour les plats ou boissons faisaient rarement assez simple pour que la composition soit claire pour tout le monde dès l’entente même du nom. C’était bien dommage cela faisait qu’il y avait parfois des déconvenues qui auraient pu être empêchées bien facilement si chacun savait ce qu’ils allaient ingéré.
— Je ne connais pas sous un autre nom, merci pour cette découverte.
La question du prix ne le touche même pas. Si elle voulait dépenser de l’argent en boisson, c’était son droit. Si elle voulait partager un mets rare ou cher, c’était aussi sa décision à elle. Elle attendait peut-être un remerciement supplémentaire pour avoir fait cela si elle le mettait en avait, mais dans le doute il préféra s’abstenir. Est-ce que c’était important de préciser la rareté d’un produit qu’on sert ? Une manière de se mettre en avant et se glorifier alors que la personne n’a rien demandé en face ? Peut-être. Cela lui passe complètement au-dessus de la tête.
Il lut avec attention la réponse de Heather sur les trois demandes de quête formulée. Visiblement aucun des cas n’était des enquêtes exclusives de la garde et avoir la possibilité d’avoir de cette dernière pour les deux dernières pourrait être positif pour les aventuriers souhaitant prendre les missions en question. De plus, si certain indices avaient pu être peur cela serait des éléments en plus a pouvoir ajouté au descriptif de la quête pour aider les aventuriers dans leurs actions.
— Cela me convient parfaitement. Du coup, si cela ne vous dérange point, il me faudrait une copie des éléments publics de ces affaires-là que vos équipes ont déjà traitée pour aider nos aventuriers à avancer plus rapidement et ne pas repasser sur vos traces par manque d’information.
S’il y avait des témoignages de victimes ou famille touchée, il était mieux de ne pas repasser les voir et leur refaire revivre de mauvais moment juste pour des informations qui aurait pu être récupéré en demandant simplement à la garde.
— Une fois cela fait j’aurais tout ce qu’il me faut. Si jamais il y a des éléments dont vous-même avez besoin de la part de la guilde, n’hésitez pas à m’en faire part.
Autant faire le moins de démarches possible si on pouvait faciliter le partage d’information pour le bien de tous.
— Je ne connais pas sous un autre nom, merci pour cette découverte.
La question du prix ne le touche même pas. Si elle voulait dépenser de l’argent en boisson, c’était son droit. Si elle voulait partager un mets rare ou cher, c’était aussi sa décision à elle. Elle attendait peut-être un remerciement supplémentaire pour avoir fait cela si elle le mettait en avait, mais dans le doute il préféra s’abstenir. Est-ce que c’était important de préciser la rareté d’un produit qu’on sert ? Une manière de se mettre en avant et se glorifier alors que la personne n’a rien demandé en face ? Peut-être. Cela lui passe complètement au-dessus de la tête.
Il lut avec attention la réponse de Heather sur les trois demandes de quête formulée. Visiblement aucun des cas n’était des enquêtes exclusives de la garde et avoir la possibilité d’avoir de cette dernière pour les deux dernières pourrait être positif pour les aventuriers souhaitant prendre les missions en question. De plus, si certain indices avaient pu être peur cela serait des éléments en plus a pouvoir ajouté au descriptif de la quête pour aider les aventuriers dans leurs actions.
— Cela me convient parfaitement. Du coup, si cela ne vous dérange point, il me faudrait une copie des éléments publics de ces affaires-là que vos équipes ont déjà traitée pour aider nos aventuriers à avancer plus rapidement et ne pas repasser sur vos traces par manque d’information.
S’il y avait des témoignages de victimes ou famille touchée, il était mieux de ne pas repasser les voir et leur refaire revivre de mauvais moment juste pour des informations qui aurait pu être récupéré en demandant simplement à la garde.
— Une fois cela fait j’aurais tout ce qu’il me faut. Si jamais il y a des éléments dont vous-même avez besoin de la part de la guilde, n’hésitez pas à m’en faire part.
Autant faire le moins de démarches possible si on pouvait faciliter le partage d’information pour le bien de tous.
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