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[Quête] Castelvania
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Un(e) notaire requiert l’assistance de la Guilde pour l’escorter jusqu’à un étrange château perdu au milieu de la brume, dans la province. Ce(tte) notaire doit s’entretenir avec le maître des lieux, un homme énigmatique au visage émacié, au sujet de l’acquisition d’une nouvelle propriété non loin de la Capitale. Le/a notaire craint pour sa sécurité, des disparitions mystérieuses ayant été rapportées dans les environs du château…
+ Objectif : Garder le notaire que vous escortez en vie + prime si vous élucidez le mystère des disparitions.
+ Informations supplémentaires : Le pouvoir du notaire est de se transformer en rouge-gorge.
+ Objectif : Garder le notaire que vous escortez en vie + prime si vous élucidez le mystère des disparitions.
+ Informations supplémentaires : Le pouvoir du notaire est de se transformer en rouge-gorge.
Bobby la charrette
Vous avez accepté ce qui semble être une simple quête d'escorte. En tout cas c'est comme ça qu'a essayé de vous la vendre l'hôtesse de la Guilde. Mais il y avait clairement anguille sous roche. Sur le formulaire rempli minutieusement par Helio Gunbauer, notaire de son état, une autre écriture avait clairement ajouté la mention d'un objectif secondaire, et d'une prime associée. L'encre utilisée était bien loin de la qualité de celle d'Helio, et puis pour peu que vous vous y connaissiez un peu en calligraphie, il serait très simple de reconnaître l'écriture d'un gratte-papier de la guilde.Deux missions, en une, donc. Une simple, en principe, qui consiste simplement à escorter votre commanditaire un peu fiévreux vers son objectif. Et une seconde, commanditée par la Guilde elle-même, mais qui n'aura aucune valeur si la première n'est pas remplie...
Helio Gunbauer vous a donné rendez-vous devant l'une des grandes portes de la Capitale. Si vous vous attendez à trouver un vieillard fébrile et acariâtre, qui vous assommerait d'histoires plus ennuyantes les unes que les autres, vous devez être déçus. Car, le jeune homme roux qui vous fait de grands signes, assis à l'avant d'une charrette en bois, vous semble au contraire plutôt sympathique. Son visage parsemé de tâches de rousseur est ponctué par deux fossettes qui sont aisément dévoilées par son air rieur, et son nez en trompette est surmonté de grands yeux noisette curieux. Il est habillé d'une espèce de longue toge violette qu'il a agrémenté de badges de couleurs aux significations obscures, d'un chapeau en paille beaucoup trop grand pour lui, et porte autour du cou un sifflet en argent attaché par une fine chaîne. Un excentrique, donc.
Mais l'élément le plus impressionnant de ce tableau, plus que le personnage du notaire lui-même, est sa charrette. Si sa structure de base est celle, en bois, d'une charrette on ne peut plus commune, elle a été améliorée, si l'on puit dire, de divers outils et plaques d'autres matériaux. Toutes les assises sont surmontées d'un cuir rouge qui semble bien confortable, et des coffres fermés se trouvent sous les bancs à l'arrière, chacun d'entre eux présentant un petit symbole différent. Les roues ont été remplacées par un mélange de métal et d'une matière noire semblant à la fois résistante et adaptable, et une espèce de longue tige rétractable court de chaque côté du véhicule. Diverses petites décorations de couleur, rappelant parfois les badges sur la toge du roux, sont accrochés à la charrette. Une lueur pâle provient de sous l'engin, et surtout... vous ne voyez aucune bête de bétail pour la conduire.
Le jeune homme enlève son chapeau démesurément grand et saute de son char royal pour vous saluer.
« Bien le bonjour mes amis ! Vous devez être les aventuriers mandatés par la Guilde ! Ravis de vous voir ici, je suis Helio Gunbauer, et je vous présente notre moyen de locomotion... Bobby la charrette ! »
La lueur sous la charrette semble augmenter quand son nom est prononcé, comme si elle y répondait. Très étrange.
« Ne craignez rien, Bobby est alimenté par un cristal, et peut avancer sans avoir besoin d'être tiré par du bétail, tant que le soleil est dans le ciel ! Venez, venez, prenez place ! Notre trajet un peu long, je me suis permis de vous préparer des couvertures et des oreillers à l'arrière, si vous souhaitez vous reposer ! Et sinon, je vous chanterai quelque chose, il paraît que j'ai une très belle voix. Mais pardonnez moi, je parle, je parle, je vous ai pas encore entendu, présentez vous, mes amis ! Je suis heureux d'être si bien accompagné pour cette escorte, je dois le dire... »
Tout en parlant, Helio s'est rapproché de Bobby la charrette, et semble attendre de vous que vous preniez maintenant la parole, tout en montant dans l'étrange moyen de locomotion qu'il vous propose...
PROCHAINE APPARITION MDJ : Quand vous serez prêts à partir.
Formalités de la quête
Votre MDJ : @Zahria Ahlysh
Vous pouvez me contacter par MP sur mon compte principal ou via le discord pour toutes questions ou demandes d'intervention.
PARTICIPANTS
• @Circé Morrígan - Aventurier - Pack 1
• @Sileas Endalar - Aventurier - Pack 2
• @Aord Svenn - Citoyen - Pack 1
ORGANISATION DE LA QUÊTE
Le maître du jeu vous donnera les instructions au fur et à mesure du déroulement de la quête et vous devrez répondre au RP en suivant ces instructions (l'ordre est libre sauf indication contraire). Une fois l'objectif proposé par le MDJ atteint, il refera une nouvelle apparition pour vous donner la suite de la quête et ainsi de suite.
• Lorsque vous avez atteint l'objectif fixé par le MDJ, n'hésitez pas à PING votre MDJ sur le discord ou par MP
• N'hésitez pas à relire les explications des quêtes (WWW)
PACK ET INVENTAIRE
Dès votre premier message, on vous demande de noter HRP sous spoiler votre inventaire : tous les objets avec lesquels vous partez. En cours de quête, vous ne pourrez pas faire apparaître des objets avec lesquels vous ne vous êtes pas équipé dès le début.
Le MDJ se réserve le droit d'ajuster le type de pack en fonction des objets que vous emportez.
Sur ce, BONNE QUÊTE !
Image de profil : 
Succès : ![[Quête] Castelvania FFXnyYu](https://i.imgur.com/fFXnyYu.png)
Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Aord SvennLe plus cursed d'entre tous
Informations
Partir à l’aventure, en voilà une drôle d’idée. Aord vérifiait pour la centième fois ses affaires et il se demandait encore comment il en était arrivé là. Tout avait commencé avec Maya qui avait trouvé que ce serait une bonne idée de dire à son ami Helio qu’elle connaissait un super frère de Lucy qui pourrait l’accompagner dans son voyage pour lui porter chance. C’était bien son genre ça, de proposer l’aide des autres sans leur accord.
Aord n’était pas dupe, il voyait bien que son ami essayait de l’aider à aller mieux. Il lui avait dit à plusieurs reprises que cela lui manquait de parcourir Aryon. De voir du pays, de nouvelles personnes … Il devait bien s’avouer qu’il avait été facile à convaincre. Il avait besoin de changer d’air, de quitter les salles obscures de la morgue et de faire autre chose. Il voulait reprendre le contrôle de sa vie, tourner la page sur tout ce qui lui était arrivé et rien de mieux qu’une quête en compagnie d’aventuriers pour changer ça. Le frère aurait bien aimé avoir Violette avec lui, mais on lui avait dit qu’elle était partie sur une quête dangereuse. Il prierait pour son retour. En attendant, il avait hâte de rencontrer ses compagnons. Naya bondissait dans tous les sens en hurlant presque pour qu’il se dépêche et c’est en souriant qu’il ouvrit la porte et jeta son sac sur ses épaules. La saison chaude approchait le voyage serait sûrement agréable !
« Aller Naya, on va voir du pays ! »
~~~
Le notaire les avait accueillis en fanfare et Aord se trouva tout de suite en confiance avec lui. C’est donc avec un sourire chaleureux qu’il lui sera la main.
« Enchanté, je suis Aord, le frère de Lucy. C’est un sacré engin que vous avez là par la déesse. Où est-ce qu’on construit des machines pareilles ? A Murmevent ? Au génie ? »
Le religieux fit le tour de Bobby avec un regard curieux. Pendant ce temps, sa petite slime familier avait escaladé la charrette et s’amusait déjà à sauter sur les banquettes et les coussins. Cela arracha un autre sourire à Aord.
« J’aurais bien aimé avoir un tel moyen de locomotion quand j’étais sur les routes, ça va aussi vite qu’une charrette tirée par des cheveux où c’est encore plus rapide ? »
Aord enchaînait les questions, mais il laissait bien sûr le temps à Hélio d’y répondre et il ne doutait pas qu’il le ferait. Il avait l’air d’être un moulin à parole, mais ça ne le gênait pas plus que ça. Parler était une seconde nature pour un frère de Lucy, surtout quand il fallait faire parler les autres.
« Je me suis bien reposé cette nuit, donc je suis prêt à encaisser ce voyage. Alors je suis pas contre une petite chanson, mais je ne sais pas ce qu’en penseront les deux aventuriers. »
Aord n’était pas dupe, il voyait bien que son ami essayait de l’aider à aller mieux. Il lui avait dit à plusieurs reprises que cela lui manquait de parcourir Aryon. De voir du pays, de nouvelles personnes … Il devait bien s’avouer qu’il avait été facile à convaincre. Il avait besoin de changer d’air, de quitter les salles obscures de la morgue et de faire autre chose. Il voulait reprendre le contrôle de sa vie, tourner la page sur tout ce qui lui était arrivé et rien de mieux qu’une quête en compagnie d’aventuriers pour changer ça. Le frère aurait bien aimé avoir Violette avec lui, mais on lui avait dit qu’elle était partie sur une quête dangereuse. Il prierait pour son retour. En attendant, il avait hâte de rencontrer ses compagnons. Naya bondissait dans tous les sens en hurlant presque pour qu’il se dépêche et c’est en souriant qu’il ouvrit la porte et jeta son sac sur ses épaules. La saison chaude approchait le voyage serait sûrement agréable !
« Aller Naya, on va voir du pays ! »
~~~
Le notaire les avait accueillis en fanfare et Aord se trouva tout de suite en confiance avec lui. C’est donc avec un sourire chaleureux qu’il lui sera la main.
« Enchanté, je suis Aord, le frère de Lucy. C’est un sacré engin que vous avez là par la déesse. Où est-ce qu’on construit des machines pareilles ? A Murmevent ? Au génie ? »
Le religieux fit le tour de Bobby avec un regard curieux. Pendant ce temps, sa petite slime familier avait escaladé la charrette et s’amusait déjà à sauter sur les banquettes et les coussins. Cela arracha un autre sourire à Aord.
« J’aurais bien aimé avoir un tel moyen de locomotion quand j’étais sur les routes, ça va aussi vite qu’une charrette tirée par des cheveux où c’est encore plus rapide ? »
Aord enchaînait les questions, mais il laissait bien sûr le temps à Hélio d’y répondre et il ne doutait pas qu’il le ferait. Il avait l’air d’être un moulin à parole, mais ça ne le gênait pas plus que ça. Parler était une seconde nature pour un frère de Lucy, surtout quand il fallait faire parler les autres.
« Je me suis bien reposé cette nuit, donc je suis prêt à encaisser ce voyage. Alors je suis pas contre une petite chanson, mais je ne sais pas ce qu’en penseront les deux aventuriers. »
- Résumé:
- Aors fait le tour de la charette et papote avec Hélio.
- Inventaire général:
Bric à brac hors boutique
- Vivres pour quelques jours
- Feuilles de papier, nécessaire d'écriture et de dessin (fusain, encre, plume)
- Une griffe de CerbèreObjets magiques
- Grand sac sans fond
- Gourde fontaine
- Emport'Tout
- Médaill'ond'air
- Longue-Vue "AigleFin" + vision nocturne
- Un sceau magique
- Une scribouilleuse
- Lampe magique
- Tempus
- Pierre de feu
- Trousse du parfait maladroit
- Sac de conservationObjet magique unique/spéciaux
- Polymorphe- Description:
- Comme son nom l’indique, le Polymorphe n’a pas de forme qui lui est propre. Il a la capacité de changer de forme mais pas seulement, sa matière, masse, couleurs etc… peut également s’altérer. D’un souffle magique, il peut ainsi se transformer en un objet une fois par jour : il ne peut en revanche imiter les magies et l’objet en quoi il peut se transformer ne peut pas excéder le double de la taille et du poids de son porteur. Une fois transformé, il faut donc attendre au moins vingt-quatre heures avant de pouvoir lui faire de nouveau changer de forme, même pour reprendre la forme précédente.
Il ne peut être changé qu’en objet inanimé, ne peut pas être changé en matière vivante ni consommable ou éléments impalpables (eau, feu, nourriture…) L’objet en lequel il est transformé ne sera présent qu’en une seule unité (une caisse remplie de pierres précieuses ? Vous aurez la caisse vide… ou une pierre. Pas les deux)
S’il est endommagé, il le restera jusqu’à sa prochaine transformation. Il n’y aura pas de perte de matière lors de sa prochaine transformation. S’il est totalement détruit ou qu’il reste moins d’un dixième de l’objet transformé (notamment dans le cas de transformations sous une forme plus “fragile”) il n’y aura pas de possibilité de le récupérer. S’il est séparé après sa transformation, seul le morceau principal demeurera, les autres disparaîtront au moment où l’objet est séparé.
- Description:
- Une grande épée rouge et blanche taillée dans ce qui semble être du sucre d'orge. Enchantée par la magie du Solstice, elle est devenue aussi solide et coupante qu'une épée lourde lambda avec la légèreté d'une plume. Sa garde de houx est bien pratique pour piquer l'adversaire, et son goût sucré pour adoucir les conflits... de manière forte.
PASSIF : Insensible chaleur ; Ignifuge
ACTIF : Peut s'enflammer (10sec / 1min)
- Description:
- Théière enchantée qui emporte ceux qui la touchent, humains comme familiers, dans une chambre cosy dans laquelle ils peuvent se reposer. Dans la théière, on peut y trouver un grand lit, une cheminée et du bois prêt à brûler, une baignoire et des marmites pour cuisiner. La théière ne peut être utilisée pour stocker des objets. De même, si son propriétaire est au dehors, tout ce qu’il aura emporté à l’intérieur sera expulsé avec lui ou ne pourra pas entrer.
- Description:
- Des chaussures qui, tant que vous les portez au pied, ne vous font consommer qu'un tiers de l'endurance que vous utilisez habituellement. Vous pourrez ainsi marcher et courir trois fois plus que d'habitude avant d'être essoufflé. De plus, conçue pour les longues marches, elles sont tout particulièrement confortable, quelque soit le modèle
Consommables
- Potion de soin
- Potion miracleAvantages IRP
- Bénédiction de Lucy : Une fois par trimestre IRL, permet de relancer un dés dans une animation ou un rp MJté. Le nouveau résultat sera le seul valide.
- Odp amélio:
Améliorations de pouvoirs
Copains d'avant : Permet aux morts-vivants d'avoir une intelligence presque humaine- Description détaillée:
- Aspect de l'objet : Une boucle d'oreille en laiton en forme d'anneau
Effet de l'objet : Les morts-vivants disposent maintenant d'une autonomie proche d'un être humain. Ils sont capable de réaliser des tâches en autonomie une fois qu'Aord leur a donné un ordre. Ils seront capable de s'adapter aux changements de leur environnement pour réaliser l'ordre d'Aord, mais ne pourront pas spontanément se lancer dans une autre tâche sans ordre du frère. Par exemple, ils peuvent poursuivre quelqu'un sans rester coincés devant une porte fermée ou un obstacle à enjamber. Bien qu'ils puissent écrire sous la dictée, ils ne seront pas capables de produire un texte écrit puisqu'ils n'ont pas d'âme. De la même façon, ils ne montrent aucune forme de conscience. L'étendu de leurs capacités martiales ou techniques est égal à celle d'Aord. Il ne peuvent pas réaliser quelque chose qu'il ne sait pas faire lui-même.
Autre précision : Aord ne peut ordonner quelque chose à un des morts-vivant que lorsqu'il l'a dans son champ de vision.
Prix donné : 650c
Renaissance spectrale : Permet de créer un mort vivants complet depuis une partie de corps.- Description détaillée:
- Aspect de l'objet : Tatouage en forme de couronne d'épines autour de sa cheville droite
Effet de l'objet : Lorsqu'Aord utilise son pouvoir sur un corps ou un partie de corps mort, la brume bleutée qu'il émet va compléter les parties manquantes du cadavre ou morceau de cadavre afin de créer un mort-vivant complet. Par exemple, elle recouvrira les squelettes de peau et d'organes. Si elle est utilisée sur un morceau de corps, elle le compètera afin de recréer fidèlement l'être vivant dont elle provient à l'origine. Par exemple, s'il l'utilise sur un crâne, il obtiendra un corps et des membres, ainsi que de la peau etc ... Même s'il l'utilise sur une toute petite partie d'un corps, Aord doit utiliser un nombre de charge proportionnel à la taille de l'être vivant dont elle est originaire. Ainsi, il utilisera une charge pour recréer un humain à partir d'une phalange, mais trois pour recréer un ours à partir d'une griffe ou d'un croc. Cet effet n'a lieu que lors de la résurrection et dure aussi longtemps que la magie d'Aord fait effet. Les parties recréées par la brume sont sensibles à tout ce qui peut affecter de la chair (coupure, brûlure, dégât contondants). Une fois séparé du corps principal, un membre de brume sectionné se dissipera sans laisser de trace.
Autre précision : Bien qu'elles aient l'air vivantes, les créations d'Aord restent mortes et on ne peut donc pas les tuer en leur transperçant leur faux cœur ou en faisant couler leur sang bleuté. Utilisable une fois par jour.
Prix donné : 800c
Objets de pouvoirs
Tatouage d’œuf de pâques rose : A la cheville gauche- Effet:
- Permet de colorer et décorer instantanément des oeufs.
Mémento Mori : Un livre de nécromancie permettant d'enregistré les souvenirs des vivants et des morts pour pouvoir les visionner.- Description détaillée:
- Aspect de l'objet : Un livre ancien qui résiste étonnement bien au passage du temps. Il contient de nombreux chapitres sur la mort et ses différents aspects.
Effet de l'objet : Lorsque le livre est en contact avec de la matière organique d’origine humaine, il absorbe une partie de son essence. Ce faisant, il est capable de copier les souvenirs de la personne et de les stocker magiquement comme un cristal de souvenir.
Si la personne est vivante, elle peut décider des souvenirs qu’elle veut y mettre en se les remémorant consciemment au moment du contact. Elle doit vouloir les déposer dans le livre et donc accepter que ses souvenirs soient stockés pour que l’enchantement fonctionne comme pour un cristal de souvenir. Elle ne peut pas y déposer un souvenir oublié (magiquement ou non) seuls les souvenirs auxquels elle a accès au moment de toucher l’ouvrage pourront être stockés.
Si la personne est décédée, il est toujours possible de faire une copie de ses souvenirs. Seulement les souvenirs les plus marquants de sa vie pourront être extraits de sa dépouille ou de ce qui en reste. Ils seront cependant détériorés et des espaces noirs pourront apparaître lors du visionnage. Cela peut affecter les sons, les sensations et ce que voit la personne (espace noir à la place d’un visage par exemple). De la même façon que pour les vivants, seuls les souvenirs accessibles au moment de sa mort seront possiblement extraits.
Une personne peut visiter les souvenirs enregistrés comme s’ils étaient les siens. Pour cela, il lui suffit de poser sa main sur les pages et d’y insuffler un peu de magie, elle sera alors projetée dans un rêve où elle vivra les expériences passées copiées dans le livre. La personne sera un simple spectateur et verra par les yeux de la personne stockée. Elle est cantonnée au point de vue du souvenir sans pouvoir agir sur la situation. C’est comme regarder un film par les yeux de quelqu’un. Il ressentira aussi tout ce que la personne avait ressenti à ce moment.
Il est possible d’effacer des souvenirs de la même façon que pour les lire.
Autre précision : Lorsqu’un être vivant touche le livre, il peut sentir son énergie être aspirée ce qui cause un léger engourdissement, voir une sensation de brûlure glacée autour de la zone de contact si le contact se maintient sans qu'un souvenir soit stocké. Cet effet ne survient pas quand on décide d’y stocker un souvenir ou que le livre vient d'en stocker un dans les 5 dernières minutes.
Prix donné : 700C
Crâne de transmortification : Un crâne capable d'invoquer un corps humain du néant.- Description détaillée:
- Aspect de l'objet : Un crâne volant qui luit d’une faible lueur violette (Image)
Effet de l'objet : Ce crâne a le pouvoir de matérialiser un corps humain depuis le néant. Le corps invoqué est celui d’un homme dans la vingtaine, assez entrainé auquel il manque toujours la tête. La matière que crée le crâne est toujours morte et le corps qui en résulte est sans vie.
Quand il est activé, il faut au crâne 15 minutes pour matérialiser l’intégralité du corps. Il peut aussi n’invoquer qu’une partie de ce corps, dans ce cas-là le temps de création sera divisé suivant la taille de la partie crée par rapport à la taille du corps. Par exemple, il produira un bras en trois minutes, un doigt en quelque secondes, etc. …
La matière créée par cette magie ne disparait pas et reste pour toujours dans notre monde. Toutefois, elle est exactement identique à de la matière organique morte et se dégradera de façon naturelle avec le temps. Le crâne ne peut maintenir dans notre monde que l’équivalent de deux corps. Ainsi, si on l’utilise pour créer deux cœurs, la création d’un troisième fera disparaître le premier dans un nuage de brume violette.
Le crâne contient assez d’énergie pour matérialiser un corps, si elle est consommée, le crâne met 24h à se recharger. Il ne se recharge que lorsque qu’il a épuisé toute son énergie. Si on matérialise des parties de corps, on consomme une quantité d’énergie équivalent à la taille de cette partie dans le corps. Par exemple, matérialiser un bras consomme un cinquième de l’énergie totale. Matérialiser plusieurs parties à la suite finira par épuiser le crâne et le faire tomber en état de charge. De plus, à chaque matérialisation le crâne met 5 minutes avant de pouvoir être de nouveau utilisé.
Lorsque le crâne se met en charge, il arrête de léviter et sa lumière s’éteint.
Prix donné : 550c
Robe de cérémonie de la piété : Permet de soigner les blessures et les afflictions.- Description détaillée:
- Aspect de l'objet : Une robe de prêtre totalement blanche et brodée d'or.
Effet de l'objet : Véritable relique du culte de Lucy, cette robe a été portée par de nombreux croyants durant des siècles. On dit qu'au sein des nœuds que forment les fils de son tissu serait stockée la foi de tous les croyants l'ayant un jour portée.
La personne qui s'en vêtit devient capable d'invoquer des flammes de couleurs blanches. Ces flammes sont bien différentes d'un vrai feu. En effet, elles ne brûlent pas, mais sont capables de soigner et purifier tout ce qu'elles touchent. Elles n'utilisent que la foi de la personne qui les crée pour brûler. Suivant sa ferveur envers la déesse Lucy (ou une autre entité tant qu'il y croit) elles seront plus ou moins puissantes et leurs effets aussi. Les flammes peuvent avoir 5 niveaux de puissance. A chaque niveau atteint, les flammes obtiennent une nouvelle caractéristique tout en gardant celles des niveaux inférieurs.
Niveau 1 : Guérison des écorchures/purification des poisons
Niveau 2 : Guérison des blessures ouvertes et externes (brûlures ...)/regain d'énergie et baisse de la fatigue
Niveau 3 : Guérison des blessures internes (hémorragies, fractures)/purification des maladies
Niveau 4 : Guérison accélérée pendant 15 minutes/résistance aux afflictions mentionnées avant pendant 15minutes
Niveau 5 : Guérison équivalente à une potion Miracle (capable de recoller un membre si utilisée rapidement)/Purification de la plupart des effets magiques néfastes sur une personne (avec accord du PJ/MJ si pouvoir/odp)
Limites :
Chaque niveau de puissance consomme une partie de l'énergie de la robe. Plus la puissance est élevé et plus cela consomme d'énergie. Pour bien comprendre cette proportionnalité utilisons un système de points. Au début, la robe possède douze points. Chaque utilisation consomme une nombre de points équivalent au niveau du sort qui est utilisé (niveau 4 = -4 points par exemple). L'objet récupère un point toutes les 15 minutes sans utilisation de sa magie et hors du temps de rechargement ci-après.
Chaque utilisation déclenche un temps de rechargement empêchant de réutiliser l'objet directement après un sort. Ce temps est plus grand quand un sort de haut niveau a été utilisé, dans l'ordre : 1 minute, 4 minutes, 10 minutes, 30 minutes, 1h
Prix donné : 600C
- Familier:
Compagnie
La petite slime gourmande : Naya
Naya est un estomac sans fond. Sa principale occupation est de grignoter absolument tout ce qu'elle trouve quand elle n'essaye pas de manger son maître. Peut-être qu'Aord ne devrait pas la laisser de balader tranquillement dans la morgue ? Elle pourrait développer des goûts ... très particuliers. A part ça, Naya est une petite slime très attachante qui apprécie beaucoup les humains, même si ce n'est que rarement réciproque. Les boules gluantes n'ont pas trop la cotte face aux chiens et aux autres animaux de compagnie, mais Aord l'aime de tout son cœur.
Magies associées :- Déplacements plus rapides:
- Déplacement légèrement accélérée (passif) et possibilité de faire une grosse accélération (type flash) sur une trentaine de mètres en ligne droite.
- Téléportation courte distance:
- Une petite téléportation (jusqu'à 2m) utilisable une fois toutes les 10 minutes.
Image de profil : 
Succès : ![[Quête] Castelvania FpdNtjZ](https://i.imgur.com/FpdNtjZ.png)
![[Quête] Castelvania PKsBPJW](https://i.imgur.com/pKsBPJW.png)
![[Quête] Castelvania 3L7LJVv](https://i.imgur.com/3L7LJVv.png)
![[Quête] Castelvania LlfGW2H](https://i.imgur.com/LlfGW2H.png)
![[Quête] Castelvania SeJxqKT](https://i.imgur.com/seJxqKT.png)
![[Quête] Castelvania KixFCku](https://i.imgur.com/KixFCku.png)
![[Quête] Castelvania MfAmYr5](https://i.imgur.com/mfAmYr5.png)
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![[Quête] Castelvania LyuU9LH](https://i.imgur.com/LyuU9LH.png)
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Cristaux : 876MESSAGES : 518Circé MorríganLa Dame du Destin
Informations
À l’abri de l’ombre sous son grand chapeau, Circé demeurait sur le pavé à fixer la charrette enchantée du notaire. Plutôt jeune, il avait dû faire fabriquer son engin infernal auprès d’un ingénieur du nord, sans doute un hurluberlu de la Forteresse. Elle n’avait pas répondu aux salutations du commanditaire de leur mission, elle n’avait pas non plus alpagué l’homme déjà monté à bord. La sorcière restait là, les yeux rivés sur l’horreur métallique qui se dressait face à elle. Elle n’était pas la seule dérangée par l’invention qui servait de locomotion à M. Gunbauer, plusieurs passants jetaient des regards à la fois intrigués et concernés. Certains ne se privaient pas d’échanger des messes basses pour critiquer le manque d’allure de l’engin ni pour placer des quolibets à l’encontre de son inventeur. Circé n’appréciait guère toute la folie des grandeurs qui émanait de cette charrette. Son propriétaire la brandissait fièrement comme s’il s’agissait de son propre enfant, d’un trophée révolutionnaire qui allait changer la face du monde. Si le futur d’Aryon résidait dans ce qu’elle avait sous les yeux, alors Circé pouvait dors et déjà se montrer écœurée de l’avenir. Passant la main dans une poche intérieure, le demoiselle en ressortit un paquet de cartes qu’elle se mit à mélanger rapidement, inspirant profondément tout en fermant les yeux. Circé ne voyait plus rien mais entendait tout ; en inspirant, tous les parfums de la rue devenaient bien plus intenses. Elle percevait, une rue plus loin, les cris lointains des poissonniers qui voulaient attirer le plus de clientèle possible. La douce odeur de beurre provenant de la boulangerie à quelques mètres avait l’air d’une caresse. Et le clapotis de l’eau descendant le long du caniveau semblait presque identique à celui d’une rivière. Elle ne faisait plus qu’un avec le monde qui l’entourait.
Quand elle rouvrit les yeux, la Dame tenait deux cartes entre deux de ses doigts fins. Elle retourna la première. Droite, la carte représentait cinq magnifiques épées croisées les unes entre les autres. Sur la seconde, inversée, il y avait une immense tour de pierre et d’or, couverte de lierre par endroits, des vitraux sur les rares fenêtres qu’on pouvait distinguer. Son sommet se perdait dans une mer faite de nuages et de flammes, un enfer duquel s’échappait parfois quelques rayons de lumière. La lame majeure de la Tour, l’autre, mineure, était la Cinquième d’Épées. Circé lâcha un soupir, elle n’était ni surprise ni impressionnée, avant de relever ses yeux glacés comme la lune vers le conducteur circonspect.
- Je crains que votre ami ne souffre d’une fin prématurée, fit-elle d’une voix franche.
- Que… comment ? Quel ami ? Répondit Hélio.
- Votre charrette, votre fierté manifeste causera sa perte, j’en ai peur.
Circé s’approcha un peu plus, faisant quelques pas. Elle n’était toujours pas montée avec les autres mais leva l’un de ses bras pour attraper le poignet du notaire qui ne put s’empêcher de tressaillir. La cartomancienne avait les mains froides, un bracelet de perles noires luisant au soleil se pressant contre la peau du jeune homme. Ce dernier ne savait trop quoi répondre et continuait de balbutier, incapable de s’empêcher de quitter Circé des yeux. Elle en profiter pour plonger son regard dans le sien :
- Des heures, des années… Peu importe le temps que le destin prendra pour faire son office, préparez-vous au deuil de votre… Bobby.
- Mais vous… Vous êtes médium ? Vous avez des visions ? Demanda Hélio, appeuré.
- Je suis Circé Morrígan, la Dame du Destin.
Soudain, une main agrippant le manche d’un sabre argenté jaillit des mains de sa robe. Hélio poussa un cri de surprise, le poignet toujours sous l’étreinte de l’aventurière. Elle n’avait pas bougé d’un pouce, son bras tendu, sa lame bien tenue à l’horizontale. Plusieurs badauds s’étaient également arrêtés, ne s’attendant pas à ce qu’on dégaine une arme si soudainement au beau milieu de la rue. Sur le sol, au centre d’un pavé humide, gisait le corps d’un frelon dont l’abdomen venait d’être tranché en deux. Ses ailes vibraient encore, ses pattes chitineuses, prises de spasmes, convulsaient en cherchant désespérément à bouger. Au bout de quelques secondes, l’insecte cessa de se mouvoir tandis que Circé rengaina son sabre. Elle lâcha enfin l’avant-bras d’Hélio, rangea ses cartes, avant d’esquisser un sourire satisfait.
- Il bourdonnait près de moi depuis plusieurs minutes, c’était fort dérangeant.
Elle monta alors sur la charrette autosuffisante pour s’asseoir directement à côté d’Hélio, qu’elle n’avait toujours pas quitté des yeux. Manifestement inconfortable, mais n’ayant toujours pas tourné le regard, le notaire fut contraint de lui faire de la place alors qu’elle se posait déjà.
- C’est comme ça que cela se produira, aussi prompt et implacable. Il y aura comme un dernier vrombissement lorsque son cristal sera endommagé, ses roues incapables d’avancer davantage. Je peux accélérer le processus, une frappe chirurgicale avec l’une de mes épées suffira. Elle ne sentira rien, je vous l’assure.
- Non ! Je… S’il vous plaît… !
- Tant pis, pensez au moins à investir dans un cheval, ou dans un plan de secours. Du moins, si vous sortez vivant du futur accident.
- Que… Quel accident ?!
Circé ne répondit pas, se contentant à nouveau de sourire. Elle détourna enfin sa tête pour partir s’installer sur un autre banquette, laissant Hélio ruminer dans ses pensées, plus perdu encore qu’il ne l’était lorsqu’elle était arrivée. Se posant tranquillement, elle sortit une petite brioche de son sac ainsi qu’un éventail et un roman à la couverture de cuir rouge. Elle ouvrit le livre et reprit son marque-page, encore placé entre les premières pages et commença sa lecture. L’avantage d’avoir quatre bras était qu’elle pouvait à la fois tenir son livre, sa nourriture et s’éventer si besoin, en même temps, et sans difficulté. La sorcière n’avait toujours pas retiré son chapeau, et en profitait pour écouter une dernière fois les éclats de la rue. Elle n’avait qu’une hâte, c’était pouvoir enfin quitter la Capitale pour trouver un peu de calme et enfin progresser dans l’intrigue qui se tissait au fil des pages. De même, plus vite ils étaient partis, plus vite elle pourrait descendre de cet engin de malheur dans lequel elle refusait d’avance de remonter à nouveau. Un peu de paix, le juste cours des choses, c’était tout ce qu’elle demandait.
« Chapitre I - J’espère que ce papillon n’est pas ma sœur morte »
Elle repensa alors au frelon. De qui avait-il bien pu être le frère ?
Quand elle rouvrit les yeux, la Dame tenait deux cartes entre deux de ses doigts fins. Elle retourna la première. Droite, la carte représentait cinq magnifiques épées croisées les unes entre les autres. Sur la seconde, inversée, il y avait une immense tour de pierre et d’or, couverte de lierre par endroits, des vitraux sur les rares fenêtres qu’on pouvait distinguer. Son sommet se perdait dans une mer faite de nuages et de flammes, un enfer duquel s’échappait parfois quelques rayons de lumière. La lame majeure de la Tour, l’autre, mineure, était la Cinquième d’Épées. Circé lâcha un soupir, elle n’était ni surprise ni impressionnée, avant de relever ses yeux glacés comme la lune vers le conducteur circonspect.
- Je crains que votre ami ne souffre d’une fin prématurée, fit-elle d’une voix franche.
- Que… comment ? Quel ami ? Répondit Hélio.
- Votre charrette, votre fierté manifeste causera sa perte, j’en ai peur.
Circé s’approcha un peu plus, faisant quelques pas. Elle n’était toujours pas montée avec les autres mais leva l’un de ses bras pour attraper le poignet du notaire qui ne put s’empêcher de tressaillir. La cartomancienne avait les mains froides, un bracelet de perles noires luisant au soleil se pressant contre la peau du jeune homme. Ce dernier ne savait trop quoi répondre et continuait de balbutier, incapable de s’empêcher de quitter Circé des yeux. Elle en profiter pour plonger son regard dans le sien :
- Des heures, des années… Peu importe le temps que le destin prendra pour faire son office, préparez-vous au deuil de votre… Bobby.
- Mais vous… Vous êtes médium ? Vous avez des visions ? Demanda Hélio, appeuré.
- Je suis Circé Morrígan, la Dame du Destin.
Soudain, une main agrippant le manche d’un sabre argenté jaillit des mains de sa robe. Hélio poussa un cri de surprise, le poignet toujours sous l’étreinte de l’aventurière. Elle n’avait pas bougé d’un pouce, son bras tendu, sa lame bien tenue à l’horizontale. Plusieurs badauds s’étaient également arrêtés, ne s’attendant pas à ce qu’on dégaine une arme si soudainement au beau milieu de la rue. Sur le sol, au centre d’un pavé humide, gisait le corps d’un frelon dont l’abdomen venait d’être tranché en deux. Ses ailes vibraient encore, ses pattes chitineuses, prises de spasmes, convulsaient en cherchant désespérément à bouger. Au bout de quelques secondes, l’insecte cessa de se mouvoir tandis que Circé rengaina son sabre. Elle lâcha enfin l’avant-bras d’Hélio, rangea ses cartes, avant d’esquisser un sourire satisfait.
- Il bourdonnait près de moi depuis plusieurs minutes, c’était fort dérangeant.
Elle monta alors sur la charrette autosuffisante pour s’asseoir directement à côté d’Hélio, qu’elle n’avait toujours pas quitté des yeux. Manifestement inconfortable, mais n’ayant toujours pas tourné le regard, le notaire fut contraint de lui faire de la place alors qu’elle se posait déjà.
- C’est comme ça que cela se produira, aussi prompt et implacable. Il y aura comme un dernier vrombissement lorsque son cristal sera endommagé, ses roues incapables d’avancer davantage. Je peux accélérer le processus, une frappe chirurgicale avec l’une de mes épées suffira. Elle ne sentira rien, je vous l’assure.
- Non ! Je… S’il vous plaît… !
- Tant pis, pensez au moins à investir dans un cheval, ou dans un plan de secours. Du moins, si vous sortez vivant du futur accident.
- Que… Quel accident ?!
Circé ne répondit pas, se contentant à nouveau de sourire. Elle détourna enfin sa tête pour partir s’installer sur un autre banquette, laissant Hélio ruminer dans ses pensées, plus perdu encore qu’il ne l’était lorsqu’elle était arrivée. Se posant tranquillement, elle sortit une petite brioche de son sac ainsi qu’un éventail et un roman à la couverture de cuir rouge. Elle ouvrit le livre et reprit son marque-page, encore placé entre les premières pages et commença sa lecture. L’avantage d’avoir quatre bras était qu’elle pouvait à la fois tenir son livre, sa nourriture et s’éventer si besoin, en même temps, et sans difficulté. La sorcière n’avait toujours pas retiré son chapeau, et en profitait pour écouter une dernière fois les éclats de la rue. Elle n’avait qu’une hâte, c’était pouvoir enfin quitter la Capitale pour trouver un peu de calme et enfin progresser dans l’intrigue qui se tissait au fil des pages. De même, plus vite ils étaient partis, plus vite elle pourrait descendre de cet engin de malheur dans lequel elle refusait d’avance de remonter à nouveau. Un peu de paix, le juste cours des choses, c’était tout ce qu’elle demandait.
« Chapitre I - J’espère que ce papillon n’est pas ma sœur morte »
Elle repensa alors au frelon. De qui avait-il bien pu être le frère ?
- Inventaire:
- Grand sac sans fond
- Plume à secrets
- Nécessaire de divination : boule de cristal, cartes de tarot, sachets de thé, pendule, bâtons d'encens.
- Affaires de voyages : silex, grimoire avec nécessaire d'écriture, onguents, bandages, corde normale, gourde d'eau fraîche, petite tasse, vivres, couvertures, une tente.
- Quatre lames dissimulées dans les pans de sa robe (plus amples descriptions dans le JDB, ce sont juste des armes non magiques un peu fancy).
- Résumé:
- Circé arrive et se présente à Hélio, elle lui fait une prédiction.
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Succès : Cristaux : 1092MESSAGES : 25COULEUR : #Sileas EndalarAventurier
Informations
Une nouvelle journée, une nouvelle quête, en un rythme étrangement répétitif et pourtant jamais réellement ennuyeux. Cette fois la demande est un peu particulière, et elle est surtout doublée. Deux objectifs en un seul, déjà escorter et garder en vie le notaire -mais en vie contre quoi, ceci était clairement une question que se posait le blond en signant sa participation à une telle aventure-, et découvrir pourquoi les gens disparaissent. Dans l'esprit de Sileas, la seconde demande risque de vite rejoindre la première. Si quelqu'un essaye d'enlever le civil qu'ils doivent protéger, au moins ils risquent d'avoir une bonne piste pour remonter les autres enlèvements.
Paquetage prêt et l'esprit léger après avoir laissé son familier bien trop jeune pour les suivre aux bons soins de la Guilde, l'aventurier se rend ainsi de bonne matinée au lieu de rendez-vous consigné par le notaire. Et si il s'attendait à bien des choses, la machine qu'il aperçoit lui fait arquer le sourcil. Même en ayant grandi à la Forteresse avec son quartier empli d'excentriques et d'ingénieurs aux rêves plus grands que les talents, il n'avait que rarement vu telle invention, et encore moins dépasser le stade de prototype. Déjà curieux d'en apprendre plus sur son fonctionnement, le blond se concentre néanmoins sur ses deux comparses déjà présents. Un homme qui se présente comme un prêtre, ramenant donc le ratio à deux aventuriers pour deux civils, et une femme particulièrement étrange. Si l'homme semble partager sa curiosité d'un tel engin, la femme elle, outre ses bras multiples, a un comportement tout aussi singulier que son physique. Quelqu'un qu'il devra tenir à l’œil, surtout si les choses tournent au vinaigre. Non pas qu'il ne lui fait pas confiance, après tout c'est une aventurière de la Guilde, c'est donc en un sens une sœur, mais le borgne a besoin de comprendre un minimum ses comparses pour travailler, et encore plus lutter avec eux. Cette connaissance instinctive de la réaction de la personne se tenant à vos cotés quand les lames commencent à chanter est après tout bien souvent ce qui fait la différence entre un cadavre et une victoire.
Sileas est heureux d'être arrivé pile à ce moment alors qu'il voit la lame trancher le vide, en voyant pas immédiatement l'insecte. Sa pupille se dilate légèrement par réflexe tandis que l'adrénaline commence à rapidement affluer dans son corps alors qu'il se prépare à tout, ne comprenant pas ce que fait la femme. Circé range sa lame, le temps reprend son cours normal. Sans s'en tendre compte, le blond relâche doucement sa main enserrée sur la garde de son glaive qu'il avait attrapé par pure habitude. Le froid émanant de la lame lèche ses doigts gantés, l'aidant à reprendre pied. Et maintenant que ses collègues sont déjà installés, c'est à son tour de s'avancer pour offrir à l'homme un sourire qui se veut rassurant alors qu'il est clairement annoncé par le bruit métallique produit par son armure. Essayant d'aider le notaire à se ressaisir, l'homme pose une main sur son épaule et venant lui serrer la poigne de la seconde.
-"Bonjour, je suis Sileas, et je suis la pour assurer votre protection. Ne vous en faites pas pour ma comparse, nous allons nous occuper de votre sécurité."
Helio cligne des yeux avant de finir par balbutier quelques mots, encore perdu par cette précédente interaction. Son regard glisse de droite à gauche, sur sa machine à la fin annoncée, l'insecte mort au sol. L'aventurier qui vient de se présenter à lui. Sa poigne est lâche, avant de finir par se resserrer, le notaire finissant par peu à peu se reprendre de corps comme d'esprit sous ce contact terre à terre et moins perturbant que les précédents.
-"D'a... D'accord... Merci à vous... Désolé, il me faut juste quelques instants pour digérer tout cela."
Sileas serre quelques instants l'épaule de son nouveau protégé désigné, avant de le relâcher et de le libérer. Un soupir échappe des lèvres du civil qui secoue la tête alors que ses yeux redeviennent plus assurés, perdant leur air songeur pour se redonner du courage. Voyant qu'il semble se débrouiller tout seul, l'aventurier se dirige enfin pour rejoindre ses collègues à l'intérieur du véhicule, se tournant une dernière fois avant de monter dans l'engin.
-"Vous pourrez profiter du voyage pour nous expliquer un peu plus cette quête et pourquoi vous estimez nécéssaire votre présence. Et je suis curieux aussi de l'histoire de votre invention ainsi que l'idée ayant mené à sa conception !"
L’œil d'acier se veut rieur, curieux. Un moyen de concentrer Hélio sur un sujet qu'il maîtrise mieux et qui le mettra surement un peu plus en confiance. Une fois cela fait, le combattant retire son arme de son dos pour la tenir en main et entrer dans la machine mobile. Il a du mal de glisser son arme, mais cette dernière est hélas trop grande pour entrer dans son sac. Quelques contorsions sont nécessaires, mais finalement le blond prend place et salue ses comparses d'un signe de tête. Nouvelle mission, nouvelles personnalités. Un prêtre qui semble relativement jovial, et une aventurière encore plus glaciale et distante que les pics montagneux ceignant la Forteresse. Un cocktail de genres qui s'annonce intéressant, alors que Sileas fouille dans son sac à la recherche d'un carnet et de quoi noter, se doutant que des informations importantes risquent d'être échangées sous peu, alors que tout semble désormais prêt pour leur départ.
Paquetage prêt et l'esprit léger après avoir laissé son familier bien trop jeune pour les suivre aux bons soins de la Guilde, l'aventurier se rend ainsi de bonne matinée au lieu de rendez-vous consigné par le notaire. Et si il s'attendait à bien des choses, la machine qu'il aperçoit lui fait arquer le sourcil. Même en ayant grandi à la Forteresse avec son quartier empli d'excentriques et d'ingénieurs aux rêves plus grands que les talents, il n'avait que rarement vu telle invention, et encore moins dépasser le stade de prototype. Déjà curieux d'en apprendre plus sur son fonctionnement, le blond se concentre néanmoins sur ses deux comparses déjà présents. Un homme qui se présente comme un prêtre, ramenant donc le ratio à deux aventuriers pour deux civils, et une femme particulièrement étrange. Si l'homme semble partager sa curiosité d'un tel engin, la femme elle, outre ses bras multiples, a un comportement tout aussi singulier que son physique. Quelqu'un qu'il devra tenir à l’œil, surtout si les choses tournent au vinaigre. Non pas qu'il ne lui fait pas confiance, après tout c'est une aventurière de la Guilde, c'est donc en un sens une sœur, mais le borgne a besoin de comprendre un minimum ses comparses pour travailler, et encore plus lutter avec eux. Cette connaissance instinctive de la réaction de la personne se tenant à vos cotés quand les lames commencent à chanter est après tout bien souvent ce qui fait la différence entre un cadavre et une victoire.
Sileas est heureux d'être arrivé pile à ce moment alors qu'il voit la lame trancher le vide, en voyant pas immédiatement l'insecte. Sa pupille se dilate légèrement par réflexe tandis que l'adrénaline commence à rapidement affluer dans son corps alors qu'il se prépare à tout, ne comprenant pas ce que fait la femme. Circé range sa lame, le temps reprend son cours normal. Sans s'en tendre compte, le blond relâche doucement sa main enserrée sur la garde de son glaive qu'il avait attrapé par pure habitude. Le froid émanant de la lame lèche ses doigts gantés, l'aidant à reprendre pied. Et maintenant que ses collègues sont déjà installés, c'est à son tour de s'avancer pour offrir à l'homme un sourire qui se veut rassurant alors qu'il est clairement annoncé par le bruit métallique produit par son armure. Essayant d'aider le notaire à se ressaisir, l'homme pose une main sur son épaule et venant lui serrer la poigne de la seconde.
-"Bonjour, je suis Sileas, et je suis la pour assurer votre protection. Ne vous en faites pas pour ma comparse, nous allons nous occuper de votre sécurité."
Helio cligne des yeux avant de finir par balbutier quelques mots, encore perdu par cette précédente interaction. Son regard glisse de droite à gauche, sur sa machine à la fin annoncée, l'insecte mort au sol. L'aventurier qui vient de se présenter à lui. Sa poigne est lâche, avant de finir par se resserrer, le notaire finissant par peu à peu se reprendre de corps comme d'esprit sous ce contact terre à terre et moins perturbant que les précédents.
-"D'a... D'accord... Merci à vous... Désolé, il me faut juste quelques instants pour digérer tout cela."
Sileas serre quelques instants l'épaule de son nouveau protégé désigné, avant de le relâcher et de le libérer. Un soupir échappe des lèvres du civil qui secoue la tête alors que ses yeux redeviennent plus assurés, perdant leur air songeur pour se redonner du courage. Voyant qu'il semble se débrouiller tout seul, l'aventurier se dirige enfin pour rejoindre ses collègues à l'intérieur du véhicule, se tournant une dernière fois avant de monter dans l'engin.
-"Vous pourrez profiter du voyage pour nous expliquer un peu plus cette quête et pourquoi vous estimez nécéssaire votre présence. Et je suis curieux aussi de l'histoire de votre invention ainsi que l'idée ayant mené à sa conception !"
L’œil d'acier se veut rieur, curieux. Un moyen de concentrer Hélio sur un sujet qu'il maîtrise mieux et qui le mettra surement un peu plus en confiance. Une fois cela fait, le combattant retire son arme de son dos pour la tenir en main et entrer dans la machine mobile. Il a du mal de glisser son arme, mais cette dernière est hélas trop grande pour entrer dans son sac. Quelques contorsions sont nécessaires, mais finalement le blond prend place et salue ses comparses d'un signe de tête. Nouvelle mission, nouvelles personnalités. Un prêtre qui semble relativement jovial, et une aventurière encore plus glaciale et distante que les pics montagneux ceignant la Forteresse. Un cocktail de genres qui s'annonce intéressant, alors que Sileas fouille dans son sac à la recherche d'un carnet et de quoi noter, se doutant que des informations importantes risquent d'être échangées sous peu, alors que tout semble désormais prêt pour leur départ.
- Résumé:
- Sileas assiste à la scène avec Circé avant d'essayer de rassurer le notaire en se présentant, finissant par monter dans le véhicule en essayant d'intéresser leur commanditaire à des sujets qu'il maîtrise mieux et qui surtout s'avéreront utile durant leur mission.
- Inventaire:
Sur lui :
Orthos
Glaive de glace
Poignard
Sceau magique attaché à une chaine autour de son cou
Talisman d'Indépendance dans une pochette de son plastron, proche de son cœur
Armure complète
Dans le sac sans fond :
Objets non magiques :
Vêtements de rechanges (plusieurs sets)
Matériel de camping ( Couvertures, sac de couchage, tente...)
Plusieurs armes d'hast de rechange (Hallebarde, pertuisane, lance ...)
Set d'épées à une main (épée courte, glaive, sabre...)
Deux poignards de rechange
Armure légère de rechange
Douze javelots de lancer
Matériel d'entretien des armes et armures (pierre à aiguiser, huiles d'entretien, linges...)
Kit de couture pour réparations de fortune (aiguilles, fils et petits morceaux de tissus et cuir)
Nécessaire de cuisine
Kit pour allumer un feu
Vivres pour deux semaines
Matériel d'escalade
Carte et boussole
Carnet d'écriture, plume et encre
Trousse de premiers soins (bandages, attelles, cataplasmes)
Trousse de soin du corps
Sachets de plante, tant pour préparer du thé que d'autres onguents
Objets magiques :
Gourde fontaine
Lunettes de jour
Corde enchantée
Cartacousur
Teïzeur
Globe de vérité
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Succès : Cristaux : 2293MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Maître du jeuCompte PNJ
Informations
Helio Gunbauer, notaire de son état, vous a demandé de l'accompagner chez un châtelain pour discuter de l'acquisition d'un bien près de la Capitale. Vous venez de vous retrouver devant les portes de la Capitale, prêts à partir dans Bobby, une drôle de charrette aménagée et motorisée par un énorme cristal, à laquelle il semble énormément tenir...
C'est parti mon Bobby !
Tel un oiseau qui s'ébroue de quelques gouttes de pluie gênantes avant de reprendre son vol, Helio retrouve son sourire et son attitude guillerette assez rapidement après la prédiction de mauvaise augure de Circé. Tout le monde confortablement installé sur Bobby, il sonne alors le départ, activant visiblement le cristal-moteur d'une impulsion magique, comme on pourrait le faire avec un objet magique habituel. Le cristal grésille quelques secondes, faisant fuir la foule autour - notamment les badauds ayant entendu la malédiction de la Dame du Destin - mais le sourire d'Helio ne bouge pas d'un iota, et la machine se met enfin en route, à une allure tout à fait satisfaisante, et sans plus aucun bruit gênant. Il se tourne alors vers le prêtre de Lucy.
« Voilà qui doit répondre à votre question mon ami ! Vous voyez, Bobby avance aussi vite que s'il était tiré par des chevaux, et sur un terrain plat il peut même aller encore plus vite. Mais ce n'est pas une machine de course, non non, il faut qu'il reste confortable pour tout le monde ! »
Il a un petit rire mélodieux, presque comme un piaillement, comme s'il riait de bon coeur à une plaisanterie, bien que vous n'ayez pas forcément compris laquelle.
« Quant à sa construction, c'est tout une histoire ! Que je vais évidemment vous raconter avec plaisir, nous avons du temps devant nous, de toutes façons ! »
Les questions de Sileas sur la quête semblent devoir attendre devant l'enthousiasme qu'a Helio pour son Bobby et son histoire. Il se lance alors dans le récit de cette aventure tout en continuant à diriger sa charrette avec une sorte de manivelle permettant de diriger les roues avant, sur laquelle il garde les mains la majorité du temps.
« J'ai vécu toute mon enfance à la Capitale, et avec mon meilleur ami Levi, nous adorions récupérer des engins cassés, des objets magiques épuisés, et bricoler avec pour en comprendre le fonctionnement, nous voulions devenir ingénieurs tous les deux, nous rêvions de parcourir les routes dans une charrette pour aller vendre nos inventions dans les villages... Nous avons commencé très rapidement à élaborer les plans pour Bobby, rajoutant sans cesse de nouvelles fonctionnalités, et dans notre adolescence nous prenions du temps libre sur nos cours avec nos précepteurs pour commencer à le construire. Levi avait un vrai don pour la bricole, il pouvait faire à peu près n'importe quoi avec ses mains, et il prenait toujours le temps de m'apprendre à me servir des outils, à couper le bois, faire des noeuds compliqués... Mon père a toujours vu ça d'un mauvais oeil, il voulait que je reprenne son bureau de notaire - ce qui, vous l'aurez compris, a fini par arriver ! Mais je m'avance... Au fil des années, Bobby s'est amélioré, a pris forme, et il ne nous manquait plus qu'un cristal suffisamment grand pour le motoriser. Nous avons écumé les mines de cristaux magiques du Royaume pour trouver notre perle rare, alors que je commençais l'apprentissage auprès de mon père, et que Levi se formait auprès d'un ingénieur de la Capitale. Il allait rentrer dans le Génie, et puis moi, une fois que mon père aurait vu que le notariat n'était pas pour moi, m'aurait forcément laissé le suivre ! Et Bobby serait notre chef d'oeuvre, notre passage d'entrée dans le Génie, pour démontrer que nous y aurions notre place... Nous avons fini par trouver notre cristal, quelle aubaine, comme nous étions heureux ! L'installer n'a pas été une mince affaire, nous avons dû demander de l'aide à un enchanteur à la retraite pour le faire fonctionner correctement, pour relier toutes les fonctionnalités de Bobby au cristal, enfin je vous laisse imaginer... Mais nous avons fini par réussir. C'est le plus beau jour de nos vies ! Bobby roulait enfin, tous ses outils fonctionnaient, et nous allions partir pour quelques jours de voyage pour le tester et fêter ça. Et puis, il y a eu l'accident dans l'atelier où Levi faisait son apprentissage... »
Le notaire se tait, un moment, son silence vous laissant tout à fait comprendre ce qui est arrivé à son ami. Ses mains se raffermissent sur sa manivelle alors qu'il prend un virage vous faisant choisir la grande route du Temple qui court en direction du sud, traversant les plaines, plutôt que celle qui va vers la côte et le Grand-Port et qui longe la Forêt. Une fois que Bobby est bien engagé sur la route, Helio reprend enfin la parole.
« Bobby est donc un spécimen unique, né de nos deux imaginations, et il n'y en aura jamais d'autre ! De toutes façons il faudrait retrouver un cristal suffisamment grand, et au-delà du fait que cela coûte une fortune, c'est aussi extrêmement rare, et les cristaux de cette taille sont en général réquisitionnés par la Couronne, surtout dans les temps qui courent, avec ces Cités Enfouies et ces Déserts Volants qui apparaissent... J'ai fini par reprendre le bureau de mon père, et j'ai gardé Bobby précieusement, refusant de le vendre, en mémoire de Levi. Et je suis ravi qu'il nous serve aujourd'hui ! »
A nouveau ce petit rire mélodieux et complètement incongru. Il prend ensuite le temps d'écouter vos questions et remarques, et le trajet continue un bon moment comme ça, dans une ambiance plutôt détendue. Le soleil commençant à taper un peu plus chaudement, Helio active alors une fonctionnalité de Bobby, et les deux branches repliées qui se trouvaient de part et d'autre de la charrette se relèvent et déplient, révélant un tissu clair qui vient recouvrir la charrette pour vous faire profiter d'une ombre agréable. Helio se peut s'empêcher de rire en vous révélant que Bobby est une "décapotable", comme s'il se souvenait d'une vieille blague qu'il ne vous répète pas.
Le voyage est plutôt agréable, et vous croisez des marchands, des caravanes que vous dépassez, Helio prenant toujours le temps de saluer tout le monde. Au loin dans les collines il s'émerveille devant un troupeau de chevaux de lune qui s'enfuient dès qu'ils vous voient, et s'effraie des traces laissées par un coeurl, avant de se souvenir qu'il est bien accompagné et qu'il ne lui arrivera rien. Il finit par vous annoncer que vous n'arriverez pas à votre destination avant le lendemain, et qu'il faudra camper - mais Bobby est suffisamment grand et confortable pour que vous y dormiez tous.
Comme promis, il vous chante quelques chansons de sa voix mélodieuse, prend le temps aussi de vous questionner sur vos pouvoirs et vos histoires, même si vous sentez qu'il a un peu plus de mal avec Circé, étonnamment, malgré les efforts qu'il déploie pour se montrer amical avec elle.
Ce n'est qu'après la collation du midi qu'il se décide enfin à vous parler de votre quête. Comme vous le pratiquez depuis déjà plusieurs heures, il nous vous est absolument pas compliqué de voir que son visage se referme un peu, même s'il tente de garder les apparences, et que ses sourcils se froncent très légèrement. Son enthousiasme habituel semble cette fois-ci un peu forcé.
« Nous nous rendons chez Conte Drak, l'héritier d'une longue lignée de nobles, qui remonterait même selon les rumeurs aux Cavendish. Le château de Bran, dont il a hérité, est très ancien, et il souhaiterait s'acheter une propriété proche de la Capitale, plus récente, le temps de faire les travaux de rénovation nécessaires pour son château. Je l'ai rencontré à la Capitale une première fois il y a quelques semaines, c'est un homme très... singulier. Il m'a invité à lui ramener les documents nécessaires pour l'achat de son nouveau manoir, et comme j'avais un peu d'appréhension à l'idée de... faire la route tout seul, j'ai fait appel à la Guilde, voilà ! »
Inutile de chercher le sous-texte, évidemment, il est bien clair pour vous. Helio est mort de peur face à ce monsieur Drak, même s'il ne vous révèle pas les raisons de cette "appréhension", comme il le dit. Il ne tient qu'à vous de le questionner à ce sujet, ou d'obtenir plus de renseignements sur le lieu où vous vous rendez, si vous arrivez à le sonder...
PROCHAINE APPARITION MDJ : Quand la nuit sera sur le point de tomber. Vous pouvez faire autant de tours que nécessaires d'ici là, discuter entre vous, me consulter en MP pour me demander les réponses éventuelles d'Helio que vous pourrez intégrer directement à vos messages. Bon voyage o/
Image de profil : Succès : Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Aord SvennLe plus cursed d'entre tous
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Aord eut un sursaut de surprise lorsqu’un éclair argenté passa devant ses yeux. Il papillonna des paupières en regardant Circé ranger sa lame dans son fourreau, essayant de comprendre quelle mouche l’avait piquée tout d’un coup. Déjà qu’elle était glauque avec ses prédictions funestes ... Mais elle avait piqué l’intérêt du frère qui avait un petit faible pour tout ce qui était divination. Peut-être saurait-elle lui dire si la déesse avait de beaux projets pour lui, car il n’était pas très satisfait de ce qu’il avait eu pour l’instant. Il penserait à lui demander lorsqu’ils seraient en route. L’autre aventurier semblait un peu moins "à part" et plus pragmatique. Il s’interrogea immédiatement sur les tenants et aboutissants de la quête en bon professionnel, mais malheureusement, Aord avait lancé le moulin à parole et rien ne pouvait l’arrêter. Il jeta un regard amusé à Sileas et grimpa dans le véhicule tout en écoutant le conducteur.
Le frère n’avait aucun mal à absorber les torrents d’explications du notaire, il arrivait même à en suivre le fil. Qui aurait cru qu’il y avait toute une histoire derrière ce chariot magique. Tout du long, Aord eut l’impression que quelque chose clochait dans son récit. S’il avait tellement aimé faire de l’ingénierie, pourquoi était-il devenu notaire ? Et il eut finalement la réponse.
« Partir à l’aventure sur le dos de Bobby est certainement le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre. Que la déesse bénisse ce voyage. »
Aord ferma les yeux un instant pour marmonner quelques phrases religieuses avant de sourire au cocher qui le lui rendit immédiatement, heureux qu’il ne pose pas davantage de questions sur cet évènement. Aord savait qu’il n’y avait rien à faire et il sentait qu’il avait déjà fait son deuil, il ne voulait pas remuer des couteaux dans une plaie déjà cicatrisée.
« Donc si c’est vous qui l’avez conçue avec votre ami, vous devez savoir sur le bout des doigts comment il marche non ? »
Le frère eut l’impression d’entendre un soupir venant de l’un des aventuriers ou alors c’était son imagination. Quoiqu’il en soit, sa question venait de mettre fin à la mélancolie du notaire qui reprit de plus belle ses longs palabres d’explications qui plaisaient tant à Aordqui lui aussi s’émerveillait de tout. C’était sans oublier Naya, toute contente de rencontrer des gens et de sortir de l’hôpital. La petite slime sautillait et se téléportait de tous les côtés du chariot pour contempler les paysages et les animaux en poussant des petits cris impressionnés. Le duo semblait très bien vivre ce transport hors du commun.
Ils finirent par faire une halte pour la pause midi, marquant la fin des explications techniques de ce cher Hélio. Aord n’était pas vraiment sûr d’avoir tout compris, l’ingénierie n’étant pas vraiment son domaine, mais il avait pris plaisir à l’écouter et à profiter de sa bonne humeur. Aussi fut-il surpris quand le visage de leur client se ternit en parlant de Conte Drake.
« Il est si impressionnant que ça ? Qu’est-ce que vous voulez dire par “singulier” ?
— Monsieur Drak est un homme très atypique, ça oui ! Il est euh... c’est un homme qui sait ce qu’il veut, avec de belles manières, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il a peu eu de contact humain dans sa vie, si vous voyez ce que je veux dire ? Haha. Et puis euh... ce n’est pas mon genre de médire, hein, mais... il est un peu... comment dire... lugubre ! *Il semble un peu nerveux, mais essaye de garder les apparences* Je pense, au final, que c’est juste un homme solitaire. J’espère que son arrivée à la Capitale lui fera du bien !
— Ah c’est donc pour ça que vous aviez besoin d’un prêtre, hein ? Pour chasser les mauvais esprits, se moqua Aord en souriant, lui donnant même une petite tape dans le dos.
— Mais non… pas du tout, dit Hélio de manière confuse.
— Je vous charrie, rit le frère en lui tendant un morceau de pain qu'il avait acheté à un marchand sur le chemin. »
Qui que soit ce Drake, il ne devait pas être bien effrayant. Juste un noble qui a vécu trop longtemps isolé, voilà tout. Aord ne s’inquiétait pas trop pour cela. Mais il voyait bien qu’Hélio en était un peu chamboulé alors il se tourna vers Circé.
« Dites-moi Circé, vous serait-il possible de regarder ce que la déesse nous réserve dans un avenir proche pour rassurer notre ami ? Comment notre rencontre avec Conte Drake va-t-elle se passer ? »
Le frère n’avait aucun mal à absorber les torrents d’explications du notaire, il arrivait même à en suivre le fil. Qui aurait cru qu’il y avait toute une histoire derrière ce chariot magique. Tout du long, Aord eut l’impression que quelque chose clochait dans son récit. S’il avait tellement aimé faire de l’ingénierie, pourquoi était-il devenu notaire ? Et il eut finalement la réponse.
« Partir à l’aventure sur le dos de Bobby est certainement le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre. Que la déesse bénisse ce voyage. »
Aord ferma les yeux un instant pour marmonner quelques phrases religieuses avant de sourire au cocher qui le lui rendit immédiatement, heureux qu’il ne pose pas davantage de questions sur cet évènement. Aord savait qu’il n’y avait rien à faire et il sentait qu’il avait déjà fait son deuil, il ne voulait pas remuer des couteaux dans une plaie déjà cicatrisée.
« Donc si c’est vous qui l’avez conçue avec votre ami, vous devez savoir sur le bout des doigts comment il marche non ? »
Le frère eut l’impression d’entendre un soupir venant de l’un des aventuriers ou alors c’était son imagination. Quoiqu’il en soit, sa question venait de mettre fin à la mélancolie du notaire qui reprit de plus belle ses longs palabres d’explications qui plaisaient tant à Aordqui lui aussi s’émerveillait de tout. C’était sans oublier Naya, toute contente de rencontrer des gens et de sortir de l’hôpital. La petite slime sautillait et se téléportait de tous les côtés du chariot pour contempler les paysages et les animaux en poussant des petits cris impressionnés. Le duo semblait très bien vivre ce transport hors du commun.
Ils finirent par faire une halte pour la pause midi, marquant la fin des explications techniques de ce cher Hélio. Aord n’était pas vraiment sûr d’avoir tout compris, l’ingénierie n’étant pas vraiment son domaine, mais il avait pris plaisir à l’écouter et à profiter de sa bonne humeur. Aussi fut-il surpris quand le visage de leur client se ternit en parlant de Conte Drake.
« Il est si impressionnant que ça ? Qu’est-ce que vous voulez dire par “singulier” ?
— Monsieur Drak est un homme très atypique, ça oui ! Il est euh... c’est un homme qui sait ce qu’il veut, avec de belles manières, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il a peu eu de contact humain dans sa vie, si vous voyez ce que je veux dire ? Haha. Et puis euh... ce n’est pas mon genre de médire, hein, mais... il est un peu... comment dire... lugubre ! *Il semble un peu nerveux, mais essaye de garder les apparences* Je pense, au final, que c’est juste un homme solitaire. J’espère que son arrivée à la Capitale lui fera du bien !
— Ah c’est donc pour ça que vous aviez besoin d’un prêtre, hein ? Pour chasser les mauvais esprits, se moqua Aord en souriant, lui donnant même une petite tape dans le dos.
— Mais non… pas du tout, dit Hélio de manière confuse.
— Je vous charrie, rit le frère en lui tendant un morceau de pain qu'il avait acheté à un marchand sur le chemin. »
Qui que soit ce Drake, il ne devait pas être bien effrayant. Juste un noble qui a vécu trop longtemps isolé, voilà tout. Aord ne s’inquiétait pas trop pour cela. Mais il voyait bien qu’Hélio en était un peu chamboulé alors il se tourna vers Circé.
« Dites-moi Circé, vous serait-il possible de regarder ce que la déesse nous réserve dans un avenir proche pour rassurer notre ami ? Comment notre rencontre avec Conte Drake va-t-elle se passer ? »
- Résumé:
- Aord discute avec Hélio, lui pose des questions sur Conte Drake et finit par demandé à Circé si elle veut bien leur faire une prédiction.
Image de profil : Succès : Cristaux : 876MESSAGES : 518Circé MorríganLa Dame du Destin
Informations
Circé était plongée dans la lecture de son roman et n’avait pas écouté un traître mot de ce que leur racontait le notaire qu’ils devaient escorter. De toute façon, elle n’avait eu aucunement envie de prendre part aux élucubrations d’un pareil ingénu, si fier de son horrible invention. L’histoire de son roman était bien plus intéressante, et Circé s’en voyait toujours absorbée lorsqu’elle se mettait à lire ; comme si le fait d’être happée dans sa littérature la coupait totalement du monde qui l’entourait. En parcourant les lignes, la prophétesse se sentait transportée dans ce nouveau monde. Elle n’entendait plus le vacarme de la rue, ni les gazouillis des oiseaux, ni même les vrombissements horripilants de la charrette dans laquelle ils étaient bringuebalés. L’intrigue dans laquelle elle était plongée prenait place dans un empire fictif et suivait le destin d’une femme extraordinaire. La sœur de cette femme, concubine de l’empereur, avait été tuée par dignitaire de la cour. Ivre de vengeance et avide de pouvoir, la protagoniste décidait de s’exiler de sa province natale et de devenir concubine à son tour pour trouver le meurtrier de sa chère sœur. Se suivait alors toute une ribambelle de manigances et complots de cour dans lesquelles l’héroïne gagnait peu à peu la confiance des serviteurs, puis de divers officiels de la cour avant de commencer à évincer ses adversaires, tissant sa toile. Circé adorait ce genre d’intrigue, ces jeux d’échecs intellectuels lui paraissant bien plus palpitants et haletants que des combats contre de gigantesques monstres.
La jeune femme n’avait pas non plus pris le temps d’écouter M. Gunbauer au sujet de Drake. Circé avait lu mot pour mot son ordre de mission et savait pertinemment pourquoi elle était présentement assise et effectuait ce voyage ; elle n’avait nullement besoin que le notaire le lui rappelle. Elle n’avait pas eu besoin de le dévisager de pied en cape pour noter que ce freluquet était terrorisé à l’idée de se retrouver face à Drake. De même, que le château de Bran était le dernier endroit dans lequel il voulait se rendre seul. Le castel Bran était situé dans un coin reculé de la province aryonnaise, dans une lande brumeuse, le village le plus proche se trouvant derrière plusieurs collines. Les environs n’étaient pas des plus apaisants à traverser, et le fait de s’y retrouver parfaitement seul avait de quoi oppresser, surtout quand la nuit pointait le bout de son nez. Le nez baissé vers son livre, Circé maudissait intérieurement ce type barbu qui avait lancé Hélio dans son exposé autobiographique que personne n’avait jamais désiré entendre. Alors que la protagoniste décrivait la façon dont elle allait égorger l’homme ayant assassiné sa sœur, le religieux faisant route avec eux, le même homme ayant permis à Gunbauer de se transformer en moulin à paroles, l’alpaguait. Il voulait une prophétie, évidemment. Il fallait que l’un d’eux en réclame ; ce n’était pas pour la surprendre, moult étaient ceux qui voulaient bénéficier de ses talents divinatoires. Mais minimes étaient ceux qui en comprenaient véritablement la portée… Circé releva vers le prêtre un regard perçant, plongeant son regard dans le sien, sans piper le moindre mot. Posant l’éventail près d’elle et la moitié de brioche qui lui restait, l’aventurière repris son paquet de cartes tout en conservant son livre bien ouvert dans ses mains restantes.
- L’avenir est un fleuve à plusieurs bras sur lequel personne ne veut naviguer. L’homme heureux d’un vent favorable oublie souvent qu’il n’a pas terminé son voyage. Et celui qui refuse de voir la tempête qui approche est bien incapable de passer au travers. Reste seulement à savoir où l’on navigue, et cela personne ne peut véritablement y répondre.
Après avoir fini de mélanger ses cartes, Circé en tira trois avant de les retourner. La première était celle de l’Illusion, représentée par un intrigant miroir sur lequel apparaissait une étrange figure éthérée. Sur la deuxième, inversée, se trouvaient trois coupes ouvragées constellées de pierres précieuses tandis que sur la dernière se trouvait un être sans visage ni sexe, drapé dans une longue cape de ténèbres, marchant le long d’un sentier : la lame mineure du Troisième de Coupes et la lame majeure du Vagabond. Elle soupira, ce résultat ne la surprenait guère, l’inverse aurait voulu dire que leur présence n’aurait jamais été requise en premier lieu.
- Notre rencontre avec Conte Drake ne peut bien se passer. Nous faisons route vers lui non invités, M. Gunbauer ayant été le seul convié par son hôte. Comment peut-il bien réagir en voyant son obligé arrivé entouré de trois gardes du corps ? Ceci pourra être perçu comme un manque de confiance à son égard. Dans un second temps, je vois un homme qui n’est pas ce qu’il prétend être, un voyage et une affaire à l’issue douteuse. Votre ami a toutes les raisons du monde d’avoir peur, la crainte a parfois du bon.
Circé rangea ses cartes après avoir lâché sa nouvelle prédiction, n’ayant aucun scrupule sur les potentielles retombées que pourrait ressentir Hélio. Elle avait pris l’habitude que les gens n’apprécient pas ses mauvaises prophéties, les prenant parfois même pour des malédictions. Mais peu lui importait les réactions des autres, elle savait ce qu’elle voyait. Ceci étant, dans le cas du prêtre, quelque chose la dérangeait passablement et la demoiselle ne se priva pas pour le lui en faire part :
- Je ne relaie pas les volontés de votre déesse, ni celles d’une autre entité. J’ouvre les yeux vers quelque chose qui se trouve au-delà, quelque chose d’infini, de libre, quelque chose que les dieux craignent car ils ne peuvent le faire ployer. Ce qu’il y a de l’autre côté, personne ne le sait, et c’est bien ce qui leur fait peur.
Circé reprit sa brioche et son éventail avant de les ranger dans son sac. Elle comptait laisser Aord cogiter sur ses déclarations, de même que sa prédiction. Il pouvait la croire, la penser folle, elle s’en ficher. Il pouvait nier ce qu’elle disait sur sa déesse, cela n’aurait aucune importance à ses yeux. Circé savait ce qu’elle voyait, dans la lune ou les flammes, dans les cartes ou le cristal et ne trouvait aucun refuge dans la foi de ces dieux. Si elle comptait respecter la foi du prêtre, elle ne le laisserait pas lui dispenser ses principes, c’était l’un de ses crédos. La religion devait rester personnelle à ceux qui la pratiquaient. Elle jeta un coup d’œil à l’autre homme qui les accompagnait, lui aussi avait questionné Hélio sur son invention et méritait également d’être maudit pour cela. Il portait une plaque d’aventurier, elle l’avait déjà vu dans un pôle de la Guilde. Ce type lui paraissait bien être le genre à se surcharger d’armes et à les sortir de ses manches à la moindre occasion. Si seulement il entretenait aussi bien ses cheveux que ses armes, alors peut-être qu’il lui aurait paru respectable.
- La nuit est sombre et pleine de terreurs, mais c’est pourtant en son sein que vous trouverez ce que vous cherchez.
Elle rebaissa alors les yeux vers son roman, repartant vers un empire de rouge et d’or.
La jeune femme n’avait pas non plus pris le temps d’écouter M. Gunbauer au sujet de Drake. Circé avait lu mot pour mot son ordre de mission et savait pertinemment pourquoi elle était présentement assise et effectuait ce voyage ; elle n’avait nullement besoin que le notaire le lui rappelle. Elle n’avait pas eu besoin de le dévisager de pied en cape pour noter que ce freluquet était terrorisé à l’idée de se retrouver face à Drake. De même, que le château de Bran était le dernier endroit dans lequel il voulait se rendre seul. Le castel Bran était situé dans un coin reculé de la province aryonnaise, dans une lande brumeuse, le village le plus proche se trouvant derrière plusieurs collines. Les environs n’étaient pas des plus apaisants à traverser, et le fait de s’y retrouver parfaitement seul avait de quoi oppresser, surtout quand la nuit pointait le bout de son nez. Le nez baissé vers son livre, Circé maudissait intérieurement ce type barbu qui avait lancé Hélio dans son exposé autobiographique que personne n’avait jamais désiré entendre. Alors que la protagoniste décrivait la façon dont elle allait égorger l’homme ayant assassiné sa sœur, le religieux faisant route avec eux, le même homme ayant permis à Gunbauer de se transformer en moulin à paroles, l’alpaguait. Il voulait une prophétie, évidemment. Il fallait que l’un d’eux en réclame ; ce n’était pas pour la surprendre, moult étaient ceux qui voulaient bénéficier de ses talents divinatoires. Mais minimes étaient ceux qui en comprenaient véritablement la portée… Circé releva vers le prêtre un regard perçant, plongeant son regard dans le sien, sans piper le moindre mot. Posant l’éventail près d’elle et la moitié de brioche qui lui restait, l’aventurière repris son paquet de cartes tout en conservant son livre bien ouvert dans ses mains restantes.
- L’avenir est un fleuve à plusieurs bras sur lequel personne ne veut naviguer. L’homme heureux d’un vent favorable oublie souvent qu’il n’a pas terminé son voyage. Et celui qui refuse de voir la tempête qui approche est bien incapable de passer au travers. Reste seulement à savoir où l’on navigue, et cela personne ne peut véritablement y répondre.
Après avoir fini de mélanger ses cartes, Circé en tira trois avant de les retourner. La première était celle de l’Illusion, représentée par un intrigant miroir sur lequel apparaissait une étrange figure éthérée. Sur la deuxième, inversée, se trouvaient trois coupes ouvragées constellées de pierres précieuses tandis que sur la dernière se trouvait un être sans visage ni sexe, drapé dans une longue cape de ténèbres, marchant le long d’un sentier : la lame mineure du Troisième de Coupes et la lame majeure du Vagabond. Elle soupira, ce résultat ne la surprenait guère, l’inverse aurait voulu dire que leur présence n’aurait jamais été requise en premier lieu.
- Notre rencontre avec Conte Drake ne peut bien se passer. Nous faisons route vers lui non invités, M. Gunbauer ayant été le seul convié par son hôte. Comment peut-il bien réagir en voyant son obligé arrivé entouré de trois gardes du corps ? Ceci pourra être perçu comme un manque de confiance à son égard. Dans un second temps, je vois un homme qui n’est pas ce qu’il prétend être, un voyage et une affaire à l’issue douteuse. Votre ami a toutes les raisons du monde d’avoir peur, la crainte a parfois du bon.
Circé rangea ses cartes après avoir lâché sa nouvelle prédiction, n’ayant aucun scrupule sur les potentielles retombées que pourrait ressentir Hélio. Elle avait pris l’habitude que les gens n’apprécient pas ses mauvaises prophéties, les prenant parfois même pour des malédictions. Mais peu lui importait les réactions des autres, elle savait ce qu’elle voyait. Ceci étant, dans le cas du prêtre, quelque chose la dérangeait passablement et la demoiselle ne se priva pas pour le lui en faire part :
- Je ne relaie pas les volontés de votre déesse, ni celles d’une autre entité. J’ouvre les yeux vers quelque chose qui se trouve au-delà, quelque chose d’infini, de libre, quelque chose que les dieux craignent car ils ne peuvent le faire ployer. Ce qu’il y a de l’autre côté, personne ne le sait, et c’est bien ce qui leur fait peur.
Circé reprit sa brioche et son éventail avant de les ranger dans son sac. Elle comptait laisser Aord cogiter sur ses déclarations, de même que sa prédiction. Il pouvait la croire, la penser folle, elle s’en ficher. Il pouvait nier ce qu’elle disait sur sa déesse, cela n’aurait aucune importance à ses yeux. Circé savait ce qu’elle voyait, dans la lune ou les flammes, dans les cartes ou le cristal et ne trouvait aucun refuge dans la foi de ces dieux. Si elle comptait respecter la foi du prêtre, elle ne le laisserait pas lui dispenser ses principes, c’était l’un de ses crédos. La religion devait rester personnelle à ceux qui la pratiquaient. Elle jeta un coup d’œil à l’autre homme qui les accompagnait, lui aussi avait questionné Hélio sur son invention et méritait également d’être maudit pour cela. Il portait une plaque d’aventurier, elle l’avait déjà vu dans un pôle de la Guilde. Ce type lui paraissait bien être le genre à se surcharger d’armes et à les sortir de ses manches à la moindre occasion. Si seulement il entretenait aussi bien ses cheveux que ses armes, alors peut-être qu’il lui aurait paru respectable.
- La nuit est sombre et pleine de terreurs, mais c’est pourtant en son sein que vous trouverez ce que vous cherchez.
Elle rebaissa alors les yeux vers son roman, repartant vers un empire de rouge et d’or.
- Résumé:
- Circé effectue encore une prédiction... et peut-être une seconde ?
Image de profil : Succès : Cristaux : 1092MESSAGES : 25COULEUR : #Sileas EndalarAventurier
Informations
L'équipe qu'ils forment est définitivement des plus atypiques. Le prêtre est occupé à discuter et mettre en confiance leur client tandis que ce dernier commence à s'épandre sans aucune limites sur l'amour qu'il voue à cette machine unique. Et a vrai dire, tandis que l'histoire se déroule et que les fils du théâtre se mettent en place, il est aisé de comprendre pourquoi. Le dernier souvenir d'un temps passé, la dernière relique d'une amitié qu'il sera impossible de retrouver. Outre la prouesse technologique, leur transport a clairement une signification sentimentale pour Hélio. Et cela, le blond tâche de bien s'en souvenir alors que les heures défilent, égrainées par l'échange entre les deux civils. Plus étrange est sa comparse à quatre bras. Joue-elle simplement un rôle pour se donner un genre, ou est-elle aussi insaisissable qu'elle souhaite le faire comprendre ? La question rebondit sur la curiosité de Sileas sans réellement s'y accrocher. Après tout, il n'a que peu à dire tant qu'elle réalise son travail de manière efficace. Et au vu des manières qu'elle déploie et des voiles qu'elle s'amuse à tisser face à sa personne, le blond espère qu'efficace, elle l'est.
Le borgne ne prend toutefois que peu part aux échanges qui règnent durant cette première partie du trajet. Hélio est bien trop heureux d'assouvir la curiosité de leur compagnon de route, et si quelques informations utiles échappent de ses lèvres, la majorité n'est que de la contextualisation, certes bienvenue, mais peu utile. Plus complexe vient le moment ou Aord vient à demander une divination. Le résultat est sans appel, et si le prêtre espérait tirer quelconque vision d'espoir pour l'avenir, ses rêves seront surement brisés par la faux cassante du destin que Circé laisse tomber. Un sourire en coin étire les traits du combattant, alors que sa main gantée passe sur ses paupières pour se les masser et cacher ce rictus. Il était sur que la femme n'allait faire de quartiers et le message d'espoir est vite terni en risques voilés. Essayant de "rattraper" cette situation qui risque de stresser rapidement leur escorte, l'aventurier redresse la main pour finalement prendre la parole à son tour.
-"Je suis d'accord avec ma collègue. Notre présence est certes importante, mais elle rajoutera probablement des tensions à votre rencontre. Néanmoins, maintenant que nous sommes fixés sur ce qui peut bien nous attendre, j'aurais quelques questions un peu plus précises à poser. Si vous souhaitez être protégé le plus efficacement possible, je vous prie d'y répondre sincèrement."
Entrelaçant les doigts de ses gantelets, le blond pose ses coudes sur ses genoux. Son œil unique détaille longuement Hélio, en poussant un petit soupir. Ses propres idées prennent quelques secondes à s'assembler, et quand enfin il fait sens de sa demande, il vient la formuler d'un ton qui se veut assuré et clair. Il n'a pas pour but d'effrayer le notaire, simplement d'essayer de lui faire comprendre qu'ils ont besoin de ces informations.
-"Que craignez-vous précisément ? Vous parlez de la route, mais vous donnez l'impression qu'il y'a autre chose, et que votre rencontre avec ce Drak vous a bien plus perturbé que vous ne souhaitez bien l'admettre. Que s'est-il passé ou qu'avez-vous ressenti pour juger avoir besoin d'une escorte lors de vos négociations ?"
Et bien sur, pourquoi diable la Guilde aurait rajouté une seconde note derrière la première ? Des informations que Hélio ne possède pas et que les petites mains ouvrières des hôtesses ont su dénicher, ou alors une déposition ultérieure ? C'est bien ce que compte découvrir l'aventurier alors qu'il observe le notaire tandis que ce dernier lui répond.
-"Quoi ! Non ! Monsieur Drak est un homme tout à fait sympathique ! Il se peut que j'ai un peu été intimidé par sa présence, mais c'est à cause de son charisme... et puis, bon, on m'a conseillé de ne pas y aller seul, à cause des disparitions, aussi. Mais ça, je n'y crois que moyennement. Vous savez je... j'ai du mal à l'accepter, parce que je me serais bien vu ingénieur, à sillonner les routes avec mon ami mais... je suis un peu peureux. La vie de notaire, mon petit confort de noble à la Capitale, tout cela me sied bien, finalement... je rêve d'autres horizons, mais je manque du courage nécessaire pour assouvir ces fantasmes, et puis au final, c'est très bien ainsi !"
Le borgne prends quelques secondes pour réfléchir à cela, sans pouvoir s'empêcher d'avoir un petit sourire face à la candeur de leur client. C'est rafraichissant une telle personnalité, consciente de ses limites sans pour autant se laisser arrêter ou se plaindre sur ces dernières.
-"Je comprends mieux. Et pour ces disparitions, ne vous en faites pas. Nous sommes la pour vous en préserver et vous en protéger. Et si jamais elles sont réelles, découvrir qui en est à l'origine. Et vous semblez fort bien vous plaire dans ce travail de notaire finalement, il n'y a aucun regret a avoir de ne pas se sentir la fibre d'un ingénieur à parcourir le monde installé dans une machine faisant tourner toutes les têtes. Vous avez déjà réalisé une partie de ce rêve, après tout. Et si jamais cette idée vous revient en tête un jour, je ne doute pas qu'il vous sera possible de vous procurer quelques objets magiques pour rendre vos voyages bien plus sécurisés et moins inquiétants !"
Sans savoir pourquoi, Sileas aime bien cet homme extraverti qui leur tient compagnie. Entre chanson, extravagance et ronronnements mécaniques, il sort clairement des clichés de sa profession, et c'est rafraichissant. N'ayant pas grand chose de plus à demander néanmoins, vu qu'Hélio ne semble pas plus au courant des disparitions, l'homme se réinstalle confortablement dans son fauteuil pour se plonger dans ses pensées et surtout un carnet qu'il tire de son sac, examinant les dernières notes qu'il a pu laisser dedans.
Le borgne ne prend toutefois que peu part aux échanges qui règnent durant cette première partie du trajet. Hélio est bien trop heureux d'assouvir la curiosité de leur compagnon de route, et si quelques informations utiles échappent de ses lèvres, la majorité n'est que de la contextualisation, certes bienvenue, mais peu utile. Plus complexe vient le moment ou Aord vient à demander une divination. Le résultat est sans appel, et si le prêtre espérait tirer quelconque vision d'espoir pour l'avenir, ses rêves seront surement brisés par la faux cassante du destin que Circé laisse tomber. Un sourire en coin étire les traits du combattant, alors que sa main gantée passe sur ses paupières pour se les masser et cacher ce rictus. Il était sur que la femme n'allait faire de quartiers et le message d'espoir est vite terni en risques voilés. Essayant de "rattraper" cette situation qui risque de stresser rapidement leur escorte, l'aventurier redresse la main pour finalement prendre la parole à son tour.
-"Je suis d'accord avec ma collègue. Notre présence est certes importante, mais elle rajoutera probablement des tensions à votre rencontre. Néanmoins, maintenant que nous sommes fixés sur ce qui peut bien nous attendre, j'aurais quelques questions un peu plus précises à poser. Si vous souhaitez être protégé le plus efficacement possible, je vous prie d'y répondre sincèrement."
Entrelaçant les doigts de ses gantelets, le blond pose ses coudes sur ses genoux. Son œil unique détaille longuement Hélio, en poussant un petit soupir. Ses propres idées prennent quelques secondes à s'assembler, et quand enfin il fait sens de sa demande, il vient la formuler d'un ton qui se veut assuré et clair. Il n'a pas pour but d'effrayer le notaire, simplement d'essayer de lui faire comprendre qu'ils ont besoin de ces informations.
-"Que craignez-vous précisément ? Vous parlez de la route, mais vous donnez l'impression qu'il y'a autre chose, et que votre rencontre avec ce Drak vous a bien plus perturbé que vous ne souhaitez bien l'admettre. Que s'est-il passé ou qu'avez-vous ressenti pour juger avoir besoin d'une escorte lors de vos négociations ?"
Et bien sur, pourquoi diable la Guilde aurait rajouté une seconde note derrière la première ? Des informations que Hélio ne possède pas et que les petites mains ouvrières des hôtesses ont su dénicher, ou alors une déposition ultérieure ? C'est bien ce que compte découvrir l'aventurier alors qu'il observe le notaire tandis que ce dernier lui répond.
-"Quoi ! Non ! Monsieur Drak est un homme tout à fait sympathique ! Il se peut que j'ai un peu été intimidé par sa présence, mais c'est à cause de son charisme... et puis, bon, on m'a conseillé de ne pas y aller seul, à cause des disparitions, aussi. Mais ça, je n'y crois que moyennement. Vous savez je... j'ai du mal à l'accepter, parce que je me serais bien vu ingénieur, à sillonner les routes avec mon ami mais... je suis un peu peureux. La vie de notaire, mon petit confort de noble à la Capitale, tout cela me sied bien, finalement... je rêve d'autres horizons, mais je manque du courage nécessaire pour assouvir ces fantasmes, et puis au final, c'est très bien ainsi !"
Le borgne prends quelques secondes pour réfléchir à cela, sans pouvoir s'empêcher d'avoir un petit sourire face à la candeur de leur client. C'est rafraichissant une telle personnalité, consciente de ses limites sans pour autant se laisser arrêter ou se plaindre sur ces dernières.
-"Je comprends mieux. Et pour ces disparitions, ne vous en faites pas. Nous sommes la pour vous en préserver et vous en protéger. Et si jamais elles sont réelles, découvrir qui en est à l'origine. Et vous semblez fort bien vous plaire dans ce travail de notaire finalement, il n'y a aucun regret a avoir de ne pas se sentir la fibre d'un ingénieur à parcourir le monde installé dans une machine faisant tourner toutes les têtes. Vous avez déjà réalisé une partie de ce rêve, après tout. Et si jamais cette idée vous revient en tête un jour, je ne doute pas qu'il vous sera possible de vous procurer quelques objets magiques pour rendre vos voyages bien plus sécurisés et moins inquiétants !"
Sans savoir pourquoi, Sileas aime bien cet homme extraverti qui leur tient compagnie. Entre chanson, extravagance et ronronnements mécaniques, il sort clairement des clichés de sa profession, et c'est rafraichissant. N'ayant pas grand chose de plus à demander néanmoins, vu qu'Hélio ne semble pas plus au courant des disparitions, l'homme se réinstalle confortablement dans son fauteuil pour se plonger dans ses pensées et surtout un carnet qu'il tire de son sac, examinant les dernières notes qu'il a pu laisser dedans.
- Résumé:
- Aaprès l'intervention de Circé, Sileas essaye de discuter un peu pour récupérer des informations auprès d'Hélio, qui n'a pas grand chose de plus à lui raconter hélas, si ce n'est quelques informations personnelles à son sujet.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2293MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Maître du jeuCompte PNJ
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Vous avez pris la route à bord de Bobby, la charrette améliorée d'Helio Gunbauer, que vous accompagnez rencontrer Conte Drake, un homme mystérieux qui vit dans au Château Bran, un lieu entouré de brume et entouré d'un mystère au sujet de disparitions étranges.
La nuit, tous les Bobby sont noirs
Le voyage aux allures de balade continue doucement, bercé par les histoires et anecdotes d'Helio sur tel ou tel petit noble de la Capitale et le testament qu'il a fait en faveur de sa maîtresse, l'héritage déchiré d'un boulanger de la Forteresse dont les enfants ne s'entendent pas, les petits ragots et les histoires drôles entendues au détour d'une rencontre vont bon train, ponctués de temps à autre par des chansons qu'il entonne de sa voix mélodieuse, ignorant avec son grand sourire les soupirs prononcés qu'on peut parfois entendre à l'arrière de la charrette. Le ronronnement de Bobby continue tranquillement, cahotant de temps en temps mais sans jamais cesser, réponse mécanique à la voix guillerette de son maître.
Le ciel prenant des teintes orangées, vous apercevez au loin de la fumée provenant d'une petite bourgade comme vous en avez tant croisées jusqu'à maintenant, mais qui semble bien plus attrayante que les autres, car elle promet un lit plutôt qu'une nuit à la belle étoile sur Bobby, malgré tout le confort promis par Helio. Celui-ci d'ailleurs est presque déçu de voir que vous ne pourrez pas dormir sur son bolide, mais l'idée d'un repas chaud et d'une bonne compagnie dans une sympathique taverne finit par lui redonner le sourire.
Alors que vous vous approchez de la ville et que le ciel se fait de plus en plus obscur, vous sentez que Bobby fatigue, comme Helio vous l'avait prédit: le cristal qui l'anime semble bien moins fonctionner sans la lumière de l'astre solaire. Quand vous arrivez devant la taverne où Helio gare Bobby et que vous en descendez, vous remarquez d'ailleurs que le cristal n'a plus sa lumière bleutée mais qu'il a noircit, comme s'il s'était éteint.
Quand vous pénétrez dans la taverne, c'est loin de l'ambiance chaleureuse qu'attendait Helio, par contre. Une serveuse au visage chevalin et fort désagréable vous installe sur une table usée, bien qu'apparemment propre, et vous sert un repas, certes chaud, mais très moyen, et des regards fermés vous dévisagent avec des grimaces à droite et à gauche. Les gens parlent à voix basse, ont les traits tirés, et même le barde qui entonne des vers dans un coin semble fatigué. Heureusement qu'Helio est là pour vous abreuver de sa présence solaire, car sans ça, vous pourriez presque succomber à la déprime ambiante...
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun. Comme d'habitude, n'hésitez pas à me venir me voir en privé pour que je vous donne les réactions des PNJ, Helio comme les autres, à vos paroles et actions.
Image de profil : Succès : Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Circé MorríganLa Dame du Destin
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Circé n’attendit pas plus d’une seconde pour se lever abruptement, à l’instant même où Hélio entamait une nouvelle histoire. Elle préférait la froideur et la tristesse du reste de l’assemblée à une énième histoire du notaire rouquin, surtout si cela concernait, à nouveau, sa maudite charrette. La devineresse aurait adoré pouvoir la réduire en charpie elle-même, mais malheureusement la taillader de ses lames ne passerait pas pour un simple accident. Et comme elle n’avait ni rocher sous la main, ni falaise depuis laquelle le faire tomber, la meilleure stratégie selon elle était la retraite anticipée. Dardant son regard aussi acéré qu’un rasoir droit vers Gunbauer, Circé laissa s’installer un silence aussi pesant que du plomb, l’assistance se voyant captivée par le mouvement soudain de la demoiselle. Deux piliers de bar accoudés au comptoir cessèrent leurs chuchotements bruyants et même le tavernier venait de ralentir son nettoyage frénétique de chope. D’un bras, l’aventurière reprit son sac donc elle passa la bandoulière sur son épaule tandis qu’elle ressortit son roman et sa brioche à l’aide de deux autres mains.
- Je préfère lire dehors, dit-elle simplement. Et cette masse brune c’est de la bouillie pour cochons, pas du ragoût. Bon appétit.
Sur ces entrefaites, Circé tourna les talons et marcha tout doucement vers la porte de la taverne, sous le regard scandalisé du tenancier. Les chuchotements reprirent alors que la diseuse de bonne aventure refermait la porte. L’air extérieur était bien plus agréable, plus frais mais pas au point de la frissonner. Ici, il n’y avait aucune odeur de sueur, de gras ou de renfermé, juste la brise qui caressait ses joues et le grincement de quelques grillons qui commençaient à se réveiller. Se dirigeant vers un banc, Circé s’assit et rouvrit son livre, prenant une bouchée de brioche à intervalles réguliers. L'héroïne du roman venait d’être apprêtée avec un groupe d’autres jeunes femmes sélectionnées pour devenir concubines. Méconnaissables, les pauvres filles allaient faire la connaissance de leur futur maître, un jeune officier virtuose, mais commençaient déjà à se chamailler les unes avec les autres. Alors qu’une harpie présomptueuse venait de chiper l’épingle à cheveux de la protagoniste, un oiseau de nuit vint piailler sur le toit de la taverne avant d’aller embêter une tourterelle qui ne lui avait rien demandé. Sa concentration légèrement perturbée, l’escrimeuse prenait un peu plus de temps à achever ses pages. Mais les volatiles bagarreurs l’ennuyaient bien moins que le scribouilleur qu’ils étaient forcés d’escorter.
- Hé ! Maman, maaaaaman ! On mange quoi ce soir ?
Un gamin trottinait aux côtés de sa mère, à quelques mètres dans la rue. Sa mère, une grande matrone coiffé d’un chignon mal peigné, lui répondit :
- Du chou farci. Et si tu ne finis pas ton assiette, je te sers la bouillie de la taverne pendant une semaine !
- Roooh non ! Se plaignait l’enfant en ralentissant l’allure.
En entendant la menace de la mère, Circé se disait qu’elle avait bien fait de quitter la table et l’établissement. Les deux disparurent en changeant de rue et elle se retrouva à nouveau toute seule…
- Je préfère lire dehors, dit-elle simplement. Et cette masse brune c’est de la bouillie pour cochons, pas du ragoût. Bon appétit.
Sur ces entrefaites, Circé tourna les talons et marcha tout doucement vers la porte de la taverne, sous le regard scandalisé du tenancier. Les chuchotements reprirent alors que la diseuse de bonne aventure refermait la porte. L’air extérieur était bien plus agréable, plus frais mais pas au point de la frissonner. Ici, il n’y avait aucune odeur de sueur, de gras ou de renfermé, juste la brise qui caressait ses joues et le grincement de quelques grillons qui commençaient à se réveiller. Se dirigeant vers un banc, Circé s’assit et rouvrit son livre, prenant une bouchée de brioche à intervalles réguliers. L'héroïne du roman venait d’être apprêtée avec un groupe d’autres jeunes femmes sélectionnées pour devenir concubines. Méconnaissables, les pauvres filles allaient faire la connaissance de leur futur maître, un jeune officier virtuose, mais commençaient déjà à se chamailler les unes avec les autres. Alors qu’une harpie présomptueuse venait de chiper l’épingle à cheveux de la protagoniste, un oiseau de nuit vint piailler sur le toit de la taverne avant d’aller embêter une tourterelle qui ne lui avait rien demandé. Sa concentration légèrement perturbée, l’escrimeuse prenait un peu plus de temps à achever ses pages. Mais les volatiles bagarreurs l’ennuyaient bien moins que le scribouilleur qu’ils étaient forcés d’escorter.
- Hé ! Maman, maaaaaman ! On mange quoi ce soir ?
Un gamin trottinait aux côtés de sa mère, à quelques mètres dans la rue. Sa mère, une grande matrone coiffé d’un chignon mal peigné, lui répondit :
- Du chou farci. Et si tu ne finis pas ton assiette, je te sers la bouillie de la taverne pendant une semaine !
- Roooh non ! Se plaignait l’enfant en ralentissant l’allure.
En entendant la menace de la mère, Circé se disait qu’elle avait bien fait de quitter la table et l’établissement. Les deux disparurent en changeant de rue et elle se retrouva à nouveau toute seule…
- Résumé:
- Circé sort parce qu'elle est gavée.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1092MESSAGES : 25COULEUR : #Sileas EndalarAventurier
Informations
Si une chose est bien sure, c'est qu'après l'ambiance chaleureuse, presque trop amicale de Bobby, l'arrivée dans cette petite bourgade et cette taverne est particulièrement fraiche, même froide. Et l'inimitié ne vient clairement pas que des locaux. Si ces derniers ne sont pas particulièrement ni loquaces ni ouverts, l'action de sa comparse ne fait que rajouter de l'huile sur ce feu givré qui couve au sein de l'auberge. Les regards deviennent particulièrement mauvais, et le son d'une poignée de couteaux et de gourdins improvisés posés de façon ostentatoire sur diverses tables n'est pas pour inciter à engager la conversation. Sileas se tend légèrement tandis qu'il surveille la serveuse poser dédaigneusement un pot de sel pour "améliorer" le gout. Si l'aventurier ne dit rien, il en verse néanmoins une bonne dose dans sa bouillie avant de le redéposer à disposition. Et effectivement, avec un peu plus d'assaisonnement, c'est déjà plus mangeable. Malgré cela, les regards de plus en plus lourds deviennent pesants, arrachant un soupir au borgne.
-"C'est sur que si on voulait se faire bien voir et faire une entrée en douceur, c'est raté. Et j'arrive pas à savoir de qui vient la principale source d'hostilité, notre partenaire elle même ou cet endroit..."
Cette constatation fait souffler encore plus longuement et profondément le blond. Clairement, cette quête commence sur une note particulièrement étrange. Hélio est plein de vie, presque trop, alors que Circé est une énigme à elle seule. Puis maintenant ce village qui est d'une ambiance exécrable sans réelle raison. Et impossible de savoir si il s'agit seulement de leur réaction habituelle à des étrangers ou si des évènements particuliers ont pris part ces derniers temps entre ces murs. Finalement, l'idée de dormir dans Bobby devient presque plus séduisante que de prendre une chambre ici. Mais, soucieux d'essayer d'arranger au moins temporairement la situation pour qu'ils ne passent pas la nuit à craindre se faire glisser un couteau sous la gorge, Sileas essaye de redresser un peu les relations avec les locaux, à sa manière.
-Bon, je vais chercher des bières pour essayer de remonter un peu le moral, qui en souhaite ?"
-"J'en prendrais volontiers une ! Je ne tiens guère l'alcool habituellement, mais une seule chope ne peut me faire tant de mal que cela. Et il est important de mettre à l'honneur le petit artisanat local qui sait toujours ravir les papilles de senteurs uniques !"
L'aventurier étire un sourire à cette déclaration pleine d'espoir, attendant la réponse du prêtre avant de se relever lourdement pour se diriger vers le comptoir. La commande est rapidement passée, et l'homme pose les cristaux en avance en espérant que cela apaise un peu le tavernier rancunier. Le combattant, tellement plongé dans son examen de l'aubergiste face à lui pour essayer de déterminer si il est prêt à échanger quelques mots rate presque le signe que lui fait quelqu'un, plus loin. Sa vision périphérique le capte, et, arquant légèrement un sourcil sans pour autant abaisser sa garde, le blond pivote vers cette distraction inattendue en se saisissant des bières pour avancer en direction de la silhouette. Particulièrement tendu, le borgne s'attend presque à prendre un coup dans le dos, craintes rapidement dissipées. Une fois arrivé à sa destination, l'aventurier incline la tête pour saluer la personne venant d'ainsi le héler pour finir par lui demander d'une voix intriguée.
-"Bonsoir, que puis-je donc bien faire pour vous ?"
La personne, un petit vieux a l'air particulièrement usé par les ans ne semble pas réellement posséder de gêne. Sa voix croassante résonne bien rapidement, en une demande des plus particulière et pourtant si commune en ce bas monde.
-"Bonsoir jeune homme, pouvez-vous me payer une bière ?"
Un soupir prend Sileas à cette proposition. Ce don totalement désintéressé que l'ancêtre demande. Puis, se souvenant de la qualité de la nourriture surement assez proche de celle de la boisson, une idée charitable -ou sadique- lui vient en tête.
-"Vous pouvez toujours prendre la mienne, si vous êtes si assoiffé, cela ne me dérange pas. Mais pouvez-vous m'expliquer pourquoi l'ambiance est si morose tandis que vous vous rincez le gosier ?"
La bière est déposée sur la table, et un instant plus tard cette dernière se fait déjà engloutir par le vieil homme assoiffé. Au moins, la boisson aura une utilité majeure étant donné que quelques informations commencent à échapper des lèvres craquelées de l'énergumène local.
-"Ah ça. Bof, c'est à cause des gamins, là. Paraît qu'ils ont disparu. J'crois juste qu'ils ont fait le mur, c'est de leur âge, pardi. 'Vont vite revenir. Mais les gens ça les met sur les nerfs. Comme si qu'c'était vous qui en étiez la cause, bah."
Le sourcil de Sileas s'arque un peu plus à cette déclaration. Les disparitions étaient notées sur leur assignation de quête, et si il est possible d'avoir des informations supplémentaires vis à vis de cette dernière, c'est le moment ou jamais. Comprendre l'origine des troubles tout en essayant d'améliorer les relations avec la faune présente. Tenant la bière d'Hélio en main, il l'approche lentement du vieillard, semblant prêt à lui donner si ce dernier consent à ce troc improvisé.
-"Nous venons juste d'arriver et nous ne sommes clairement pas au courant des dernières nouvelles locales. Pouvez-vous m'en dire plus sur ces disparitions ? Combien d'enfants ont disparus, quand, et si des détails particuliers sont la cause de tant d'inquiétudes ?"
Lentement la seconde chope sonne sur la table, lentement libérée de la poigne d'acier du combattant qui attend maintenant la suite. Et cette dernière ne se fait pas attendre.
-"Hein ? Des enfants disparus ? Où ça ? Oh, une bière ! C'est pour moi ?"
Le blond recule soudainement sa main alors que le vieillard se saisit de la chope en se jetant pratiquement dessus, a tel point que l'aventurier craint avoir les marques d'un quelconque dentier sur l'acier de son armure. Finalement, avec un soupir il salue le vieillard qui siffle sa seconde bière offerte pour retourner commander celle d'Hélio au comptoir, repartant ensuite déposer son chargement liquide sur la table avant de reprendre son repas, n'hésitant pas à répondre aux questions que ses deux compagnons pourraient bien se poser, sans réellement savoir si les propos du vieil homme sont à écouter avec attention ou non... Mais ces derniers correspondraient au moins partiellement avec leur second objectif de quête et méritent d'être un minimum explorés, si l'occasion est faite.
-"C'est sur que si on voulait se faire bien voir et faire une entrée en douceur, c'est raté. Et j'arrive pas à savoir de qui vient la principale source d'hostilité, notre partenaire elle même ou cet endroit..."
Cette constatation fait souffler encore plus longuement et profondément le blond. Clairement, cette quête commence sur une note particulièrement étrange. Hélio est plein de vie, presque trop, alors que Circé est une énigme à elle seule. Puis maintenant ce village qui est d'une ambiance exécrable sans réelle raison. Et impossible de savoir si il s'agit seulement de leur réaction habituelle à des étrangers ou si des évènements particuliers ont pris part ces derniers temps entre ces murs. Finalement, l'idée de dormir dans Bobby devient presque plus séduisante que de prendre une chambre ici. Mais, soucieux d'essayer d'arranger au moins temporairement la situation pour qu'ils ne passent pas la nuit à craindre se faire glisser un couteau sous la gorge, Sileas essaye de redresser un peu les relations avec les locaux, à sa manière.
-Bon, je vais chercher des bières pour essayer de remonter un peu le moral, qui en souhaite ?"
-"J'en prendrais volontiers une ! Je ne tiens guère l'alcool habituellement, mais une seule chope ne peut me faire tant de mal que cela. Et il est important de mettre à l'honneur le petit artisanat local qui sait toujours ravir les papilles de senteurs uniques !"
L'aventurier étire un sourire à cette déclaration pleine d'espoir, attendant la réponse du prêtre avant de se relever lourdement pour se diriger vers le comptoir. La commande est rapidement passée, et l'homme pose les cristaux en avance en espérant que cela apaise un peu le tavernier rancunier. Le combattant, tellement plongé dans son examen de l'aubergiste face à lui pour essayer de déterminer si il est prêt à échanger quelques mots rate presque le signe que lui fait quelqu'un, plus loin. Sa vision périphérique le capte, et, arquant légèrement un sourcil sans pour autant abaisser sa garde, le blond pivote vers cette distraction inattendue en se saisissant des bières pour avancer en direction de la silhouette. Particulièrement tendu, le borgne s'attend presque à prendre un coup dans le dos, craintes rapidement dissipées. Une fois arrivé à sa destination, l'aventurier incline la tête pour saluer la personne venant d'ainsi le héler pour finir par lui demander d'une voix intriguée.
-"Bonsoir, que puis-je donc bien faire pour vous ?"
La personne, un petit vieux a l'air particulièrement usé par les ans ne semble pas réellement posséder de gêne. Sa voix croassante résonne bien rapidement, en une demande des plus particulière et pourtant si commune en ce bas monde.
-"Bonsoir jeune homme, pouvez-vous me payer une bière ?"
Un soupir prend Sileas à cette proposition. Ce don totalement désintéressé que l'ancêtre demande. Puis, se souvenant de la qualité de la nourriture surement assez proche de celle de la boisson, une idée charitable -ou sadique- lui vient en tête.
-"Vous pouvez toujours prendre la mienne, si vous êtes si assoiffé, cela ne me dérange pas. Mais pouvez-vous m'expliquer pourquoi l'ambiance est si morose tandis que vous vous rincez le gosier ?"
La bière est déposée sur la table, et un instant plus tard cette dernière se fait déjà engloutir par le vieil homme assoiffé. Au moins, la boisson aura une utilité majeure étant donné que quelques informations commencent à échapper des lèvres craquelées de l'énergumène local.
-"Ah ça. Bof, c'est à cause des gamins, là. Paraît qu'ils ont disparu. J'crois juste qu'ils ont fait le mur, c'est de leur âge, pardi. 'Vont vite revenir. Mais les gens ça les met sur les nerfs. Comme si qu'c'était vous qui en étiez la cause, bah."
Le sourcil de Sileas s'arque un peu plus à cette déclaration. Les disparitions étaient notées sur leur assignation de quête, et si il est possible d'avoir des informations supplémentaires vis à vis de cette dernière, c'est le moment ou jamais. Comprendre l'origine des troubles tout en essayant d'améliorer les relations avec la faune présente. Tenant la bière d'Hélio en main, il l'approche lentement du vieillard, semblant prêt à lui donner si ce dernier consent à ce troc improvisé.
-"Nous venons juste d'arriver et nous ne sommes clairement pas au courant des dernières nouvelles locales. Pouvez-vous m'en dire plus sur ces disparitions ? Combien d'enfants ont disparus, quand, et si des détails particuliers sont la cause de tant d'inquiétudes ?"
Lentement la seconde chope sonne sur la table, lentement libérée de la poigne d'acier du combattant qui attend maintenant la suite. Et cette dernière ne se fait pas attendre.
-"Hein ? Des enfants disparus ? Où ça ? Oh, une bière ! C'est pour moi ?"
Le blond recule soudainement sa main alors que le vieillard se saisit de la chope en se jetant pratiquement dessus, a tel point que l'aventurier craint avoir les marques d'un quelconque dentier sur l'acier de son armure. Finalement, avec un soupir il salue le vieillard qui siffle sa seconde bière offerte pour retourner commander celle d'Hélio au comptoir, repartant ensuite déposer son chargement liquide sur la table avant de reprendre son repas, n'hésitant pas à répondre aux questions que ses deux compagnons pourraient bien se poser, sans réellement savoir si les propos du vieil homme sont à écouter avec attention ou non... Mais ces derniers correspondraient au moins partiellement avec leur second objectif de quête et méritent d'être un minimum explorés, si l'occasion est faite.
- Résumé:
- Après le départ glacial de Circé et l'ambiance particulièrement dégradée dans la taverne, Sileas essaye de changer un peu le sujet en allant commander des bières, se faisant rapidement alpaguer par un petit vieux assoiffé qui semble avoir entendu parler de disparitions dans la bourgade, expliquant le caractère particulièrement maussade des habitants. Mais les élucubrations d'un ivrogne au crépuscule de sa vie sont-elles réellement fiables ?
Image de profil : Succès : Cristaux : 2293MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Aord SvennLe plus cursed d'entre tous
Informations
L’ambiance était charmante dans l’auberge. Tout le monde les dévisageait et Cricé réussit en quelques secondes à donner raison à tous les préjugés que pouvaient avoir les locaux à leur égard. Une entrée en matière qui laissait à désire, mais ce n’était pas le problème d’Aord. Non, le prêtre était bien trop occupé par le notaire qui ne cessait de parler pour le plus grand plaisir d’Aord. Il faut dire qu’il lui rappelait un peu comment il était lui-même autrefois, souriant, radieux… Une autre personne qu’il voudrait redevenir aujourd’hui, malgré les trahisons, malgré les morts… Alors Hélio était sûrement la meilleure personne pour lui faire oublier tout ça et mettre un rayon de soleil dans son quotidien et le mettre passait tout son temps à le regarder, comme un moustique attirer par le soleil.
Aord s’assit à la table tout en continuant de discuter.
« Et du coup, ça ne vous manque pas de ne plus inventer des machines comme Bobby ?
— Je ne l’ai jamais vraiment été, donc je ne sais pas trop ! Je ne considère pas vraiment que les bidouillages que nous faisions avec Leo comptent comme de l’ingénierie... J’ai été plusieurs fois à la foire du Génie de la Forteresse, et c’est un tout autre niveau ! Si les choses s’étaient passées différemment... Peut-être que j’aurais suivi Leo, oui. Mais au final, je n’en suis même pas sûr. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage. Et puis... enfin... vous l’aurez compris... j’aime bien le côté humain de ma profession ! J’aurais vite manqué de gens à qui parler, enfermé entre quatre murs avec des bibelots à trafiquer ! Hahahaha ! Ça me va bien, notaire. Je vois plein de gens, je discute avec eux, ils me racontent plein de choses... Et puis je suis au courant de tous les potins ! Hahahahaha
— Vous auriez dû devenir prêtre. On a les meilleurs potins du royaume, de l’adultère en passant par les enfants illégitimes. Et si vous voulez faire dans le social, on manque pas de gens à rencontrer ! Et… »
Aord regarda Sileas qui revenait avec surprise, il ne s’était même pas rendu compte qu’il était parti. Il se souvenait vaguement d’avoir hoché la tête quand il lui avait demandé quelque chose, mais après c’était le trou noir. Était-il tellement captivé par le rouquin qu’il en oubliait tout le reste ? Oui, très probablement. Il sourit et remercia l’aventurier avant de trinquer avec Hélio.
« Santé ! »
Aord vida sa choppe d’une traite avec un sourire aux lèvres qui dénotait assez avec le reste de l’assemblée. Il n’avait pas envie de se morfondre aujourd’hui et ne laissait pas l’ambiance l’atteindre. Hélio le regarda vider son verre comme s’il avait toujours fait ça avec un sourire mi-amusé, mi-gêné. Clairement, il n’avait pas la même descente que le frère, mais il se sentit obligé de boire un peu plus vite que ce qu’il avait prévu au risque que l’alcool lui monte à la tête. Naya en profita pour se téléporter sur la table, lassé de ramasser les miettes qu’elle trouvait un peu partout sur le sol. La petite slime se mit à grogner gentiment pour réclamer un vrai repas.
« C’est une slime non ? C’est votre familier, demanda Hélio en sirotant sa bière.
— Ouaip, elle s’appelle Naya.
— C’est pas très courant comme familier d’habitude les gens s’achètent des Gloobys, j’en ai vu des centaines à la capitale. »
Le corps de Naya se déforma alors, traçant de petites vaguelettes à sa surface et émettant un son strident.
« Ah je crois que vous l’avez vexée. Elle déteste qu’on la compare à ces limaces. Oui Naya est une grosse slime qui m’aide beaucoup dans mon travail. »
Il passa sous silence la nature de ce « travail ». Aord avait appris avec le temps qu’on ne parlait pas de cadavres le premier soir. Le frère attrapa le bol que Circé avait abandonné pour manger sa brioche et le déversa directement au-dessus de son familier qui goba tout sans faire d’histoire avant d’aller se réfugier à ses pieds pour digérer tranquillement. Une fois la bête rassasiée, Aord se tourna vers la serveuse qui passait par là.
« Excusez-moi, vous auriez des chambres qu’on pourrait réserver pour la nuit ?
— On a deux chambres à l’étage. Deux lits simples dans chacune. Vous pouvez déplacer les lits pour laisser l’autre conne toute seule si vous voulez, j’men fous. Toute façon c’est pas moi l’patron. Si vous voulez le grand confort avec chambre individuelle faudra aller à l’auberge à l’autre bout du village, mais c’est tenu par des petits vieux et ils sont durs de la feuille. Faudra crier bien fort.
— Merci pour l’information ! On pourrait vous prendre des bières ? *Il regarde furtivement Hélio sans le laisser le temps de dire non* Deux bières et une pour Sileas ? »
Le frère jeta un coup d’œil à l’aventurier avant de commande rune bière supplémentaire s’il en voulait une. Le frère sentait l’effet de l’alcool, le griser légèrement le poussant un peu à s’enflammer.
« On parlait de quoi ? Ah oui ! Du coup, je suis déjà allé au génie parce que je viens de la Forteresse à la base ! Mon père m’avait emmené pour que je l’accompagne pendant qu’il travaillait. C’était peut-être parce que j’étais tout jeune, mais je me souviens que c’était plein de vie. Oui, c’est un peu cloisonné, mais il y a tellement d’effervescence là-bas. Je suis sûr que quelqu’un d’aussi rayonnant que toi aurait pu y trouver sa place. On manque un peu de personnes énergiques à la Forteresse. »
Aord avait complètement bazardé le vouvoiement. Il n’aimait pas ça de toute façon. Et puis même s’il était là pour le travail, il n’avait pas à se comporter comme les aventuriers avec leur client. Il pouvait être plus naturel. La deuxième bière arriva et le frère trinqua presque aussitôt avec le notaire.
« Bon on s’organise comment ce soir ? J’ai mon propre lit portatif avec moi, donc pas besoin de déplacer un lit pour moi. On peut tous dormir dans la même chambre. Enfin, je sais pas ce que Circé veut faire. Je dois avouer que j’ai rien compris à ce qu’elle a dit depuis le début. C’est une sorte de jargon d’aventurier ? »
Aord s’assit à la table tout en continuant de discuter.
« Et du coup, ça ne vous manque pas de ne plus inventer des machines comme Bobby ?
— Je ne l’ai jamais vraiment été, donc je ne sais pas trop ! Je ne considère pas vraiment que les bidouillages que nous faisions avec Leo comptent comme de l’ingénierie... J’ai été plusieurs fois à la foire du Génie de la Forteresse, et c’est un tout autre niveau ! Si les choses s’étaient passées différemment... Peut-être que j’aurais suivi Leo, oui. Mais au final, je n’en suis même pas sûr. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage. Et puis... enfin... vous l’aurez compris... j’aime bien le côté humain de ma profession ! J’aurais vite manqué de gens à qui parler, enfermé entre quatre murs avec des bibelots à trafiquer ! Hahahaha ! Ça me va bien, notaire. Je vois plein de gens, je discute avec eux, ils me racontent plein de choses... Et puis je suis au courant de tous les potins ! Hahahahaha
— Vous auriez dû devenir prêtre. On a les meilleurs potins du royaume, de l’adultère en passant par les enfants illégitimes. Et si vous voulez faire dans le social, on manque pas de gens à rencontrer ! Et… »
Aord regarda Sileas qui revenait avec surprise, il ne s’était même pas rendu compte qu’il était parti. Il se souvenait vaguement d’avoir hoché la tête quand il lui avait demandé quelque chose, mais après c’était le trou noir. Était-il tellement captivé par le rouquin qu’il en oubliait tout le reste ? Oui, très probablement. Il sourit et remercia l’aventurier avant de trinquer avec Hélio.
« Santé ! »
Aord vida sa choppe d’une traite avec un sourire aux lèvres qui dénotait assez avec le reste de l’assemblée. Il n’avait pas envie de se morfondre aujourd’hui et ne laissait pas l’ambiance l’atteindre. Hélio le regarda vider son verre comme s’il avait toujours fait ça avec un sourire mi-amusé, mi-gêné. Clairement, il n’avait pas la même descente que le frère, mais il se sentit obligé de boire un peu plus vite que ce qu’il avait prévu au risque que l’alcool lui monte à la tête. Naya en profita pour se téléporter sur la table, lassé de ramasser les miettes qu’elle trouvait un peu partout sur le sol. La petite slime se mit à grogner gentiment pour réclamer un vrai repas.
« C’est une slime non ? C’est votre familier, demanda Hélio en sirotant sa bière.
— Ouaip, elle s’appelle Naya.
— C’est pas très courant comme familier d’habitude les gens s’achètent des Gloobys, j’en ai vu des centaines à la capitale. »
Le corps de Naya se déforma alors, traçant de petites vaguelettes à sa surface et émettant un son strident.
« Ah je crois que vous l’avez vexée. Elle déteste qu’on la compare à ces limaces. Oui Naya est une grosse slime qui m’aide beaucoup dans mon travail. »
Il passa sous silence la nature de ce « travail ». Aord avait appris avec le temps qu’on ne parlait pas de cadavres le premier soir. Le frère attrapa le bol que Circé avait abandonné pour manger sa brioche et le déversa directement au-dessus de son familier qui goba tout sans faire d’histoire avant d’aller se réfugier à ses pieds pour digérer tranquillement. Une fois la bête rassasiée, Aord se tourna vers la serveuse qui passait par là.
« Excusez-moi, vous auriez des chambres qu’on pourrait réserver pour la nuit ?
— On a deux chambres à l’étage. Deux lits simples dans chacune. Vous pouvez déplacer les lits pour laisser l’autre conne toute seule si vous voulez, j’men fous. Toute façon c’est pas moi l’patron. Si vous voulez le grand confort avec chambre individuelle faudra aller à l’auberge à l’autre bout du village, mais c’est tenu par des petits vieux et ils sont durs de la feuille. Faudra crier bien fort.
— Merci pour l’information ! On pourrait vous prendre des bières ? *Il regarde furtivement Hélio sans le laisser le temps de dire non* Deux bières et une pour Sileas ? »
Le frère jeta un coup d’œil à l’aventurier avant de commande rune bière supplémentaire s’il en voulait une. Le frère sentait l’effet de l’alcool, le griser légèrement le poussant un peu à s’enflammer.
« On parlait de quoi ? Ah oui ! Du coup, je suis déjà allé au génie parce que je viens de la Forteresse à la base ! Mon père m’avait emmené pour que je l’accompagne pendant qu’il travaillait. C’était peut-être parce que j’étais tout jeune, mais je me souviens que c’était plein de vie. Oui, c’est un peu cloisonné, mais il y a tellement d’effervescence là-bas. Je suis sûr que quelqu’un d’aussi rayonnant que toi aurait pu y trouver sa place. On manque un peu de personnes énergiques à la Forteresse. »
Aord avait complètement bazardé le vouvoiement. Il n’aimait pas ça de toute façon. Et puis même s’il était là pour le travail, il n’avait pas à se comporter comme les aventuriers avec leur client. Il pouvait être plus naturel. La deuxième bière arriva et le frère trinqua presque aussitôt avec le notaire.
« Bon on s’organise comment ce soir ? J’ai mon propre lit portatif avec moi, donc pas besoin de déplacer un lit pour moi. On peut tous dormir dans la même chambre. Enfin, je sais pas ce que Circé veut faire. Je dois avouer que j’ai rien compris à ce qu’elle a dit depuis le début. C’est une sorte de jargon d’aventurier ? »
- Résumé:
- Aord discute avec Hélio et commande encore des bières. Il demande aussi à la serveuse s'il y a des chambres de disponibles.
Image de profil : Succès : Cristaux : 876MESSAGES : 518Maître du jeuCompte PNJ
Informations
Ambiance glaciale dans la taverne, mais ça n'empêche pas Aord et Sileas d'y trouver leur compte. Circé, quant à elle, a préféré déserter leur compagnie - ou plutôt, celle d'Helio et de ses histoires sans fin.
Plus d'hommes se sont noyés dans l'alcool que dans Bobby
Dans la taverne, il y a deux camps. Ceux qui boivent, et ceux qui scrutent. L'avantage, c'est qu'il est facile de passer de l'un à l'autre, et quand on commence à boire, on oublie le reste. Donc petit à petit, le silence de plomb qui s'était installé suite au départ de Circé disparaît, même s'il est tenace, et des discussions reprennent peu à peu. Beaucoup encore vous surveillent du coin de l'oeil, notamment le tavernier et la serveuse, qui se doivent de rester sobre - ou presque. Le vieux qui a alpagué Sileas un peu plus tôt est désormais en train de roupiller sur sa table, ses ronflements vous rassurant sur sa condition.
Helio, une bière et demie, commence déjà à bafouiller. A moins que ce ne soit l'attention que lui porte Aord. En tout cas, le rose lui est monté aux joues, ses yeux dérivent un peu, et il tient absolument à ramener une bonne ambiance dans la taverne, puisqu'il a décidé d'aider ce pauvre barde qui semble galérer, en allant entonner une chanson paillarde à ses côtés, embarquant sous son bras le prêtre et leurs bières.
Parmi les petits groupes de la taverne, trois hommes grognons ne se prennent absolument pas au jeu. Leurs regards semblent plongés dans le fond de leurs chopes et leurs visages sont fermés. Leurs grandes mains rugueuses semblent être celles d'ouvrier, probablement des paysans, vu la terre sous leurs ongles. L'un d'eux a les yeux légèrement rouges. Certainement l'alcool, non ?
De ton côté, Circé, plongée dans la lecture de ton livre, tu n'as probablement pas remarqué que la petite brise qui te ramenait les odeurs désagréables de la cuisine est tombée. Complètement disparue. Et que la chouette qui hululait s'est tue. Et qu'une légère, très légère brume, s'est levée de l'autre côté de la place... Quoi que, la dame du Destin devrait bien pouvoir voir toutes ces petites choses !
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun. Comme d'habitude, n'hésitez pas à me venir me voir en privé pour que je vous donne les réactions des PNJ, Helio comme les autres, à vos paroles et actions.
Image de profil : Succès : Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Circé MorríganLa Dame du Destin
Informations
Toujours assise sur son banc, Circé était perdue dans le récit d’une vie imaginaire, bien plus prenant pour elle que l’immonde repas que devaient manger les autres membres de son escouade. La protagoniste du roman venait, à la fin de son chapitre, de manquer de tuer l’homme contre lequel elle avait juré vengeance face aux dieux eux-mêmes. Colonel émérite de l’armée impériale, Yang Guang s’était fait une merveilleuse réputation en se parant d’une ribambelle de faits d’armes en défendant les frontières nord de l’empire. Les invasions de plus en plus fréquentes, le héros de guerre avait enchaîné les victoires, devenant la coqueluche des stratèges et nobles de la cour. Bien qu’extrêmement jeune, il s’était pris au jeu de l’aristocratie, et dans le but d’imiter l’Empereur avait commencé à collectionner les concubines. L'héroïne du livre, emportée face à l’officier, voulait profiter de cette rencontre privée pour lui enfoncer son épingle à cheveux dans la gorge et le réduire au silence. Malheureusement pour elle, la sirène d’alarme avait écourté leur moment intime, une nouvelle invasion sur le point de commencer. Tenue en haleine par la fin de son chapitre, Circé était déjà pressée de connaître la suite. Alors qu’elle tournait la page, elle entendait, au loin, les bruits étouffés des éclats de voix de la mère et de l’enfant qui étaient passés près d’elle quelques minutes plus tôt. Bruits étouffés et inaudibles, la devineresse était bien incapable de percevoir la teneur de leur conversation. Mais compte tenu de l’échange qu’elle avait entendu précédemment, Circé ne serait pas surprise si l’enfant chouinait encore sur le dîner servi par la matrone qui lui servait de mère.
Alors qu’elle reprenait conscience de ce qui se trouvait autour d’elle, Circé réalisait que le fumet de la cuisine de l’auberge ne venait plus lui agresser les narines. Jusqu’à présent, elle avait réussi à s’habituer à cette pestilentielle odeur de viande macérée et réchauffée avec légumes et graisses. Mais maintenant que l’affreuse fragrance n’était plus là, retrouver brutalement le parfum de la rue lui paraissait tout à fait singulier. La demoiselle repensait à ses compagnons à l’intérieur, forcés d’entendre pour la millième fois les sempiternelles histoires du notaire, et du reste de l’assemblée qui était autant pressée de les voir partir qu’un élève qui attendait le glas de fin de cours. La diseuse de bonne aventure était partie en sachant parfaitement qu’elle se ferait deux fois plus détestée des habitués de la taverne, mais elle n’en avait cure. Circé n’avait que faire des états d’âme du tout venant, elle avait été habituée à être aussi acérée que ses lames, et ces odieux paysans l’avaient mérité pour leur avoir servi de la nourriture pour porcins. Si les trois hommes qu’elle avait laissés à l’intérieur avait touché à leur pitance, elle les jugerait alors bien moins intelligents qu’ils ne voulaient le paraître. Hélio lui paraissait déjà sacrément stupide, le voir tomber plus bas ne la surprendrait pas.
Alors que les odeurs de l’auberge ne venaient plus jusqu’à son nez, l’oiseau de proie qui hululait sur le toit s’était également tu. Relevant la tête pour la première fois depuis qu’elle avait entamé sa lecture, Circé observait les deux oiseaux qui se chamaillaient précédemment. La chouette, une petite hulotte au plumage strié, avait cessé d’embêter la tourterelle perchée à deux mètres d’elle. Parfaitement immobiles, les volatiles avaient les yeux fixés sur la rue en contrebas, et malgré certains petits tintements ça et là provenant de diverses fenêtres, ils restaient parfaitement impassibles. Au contraire, la chouette comme la tourterelle étaient comme figés, regardant le bout de la rue, vers l’autre côté de la place. Circé replaça son marque-page au début du prochain chapitre et ferma son livre. Suivant le regard des oiseaux, elle tomba sur une vision bien singulière. De l’autre côté de la place, une étrange brume opaque se diffusait sur le sol, glissant et serpentant sur le pavé humide comme une masse vivante.
- Par les étoiles… Susurra la Dame du Destin. Voilà enfin quelque chose d’intriguant.
Refermant son livre, Circé le rangea dans son sac, de même que le morceau de brioche qu’elle n’avait pas terminé, avant de se lever. Une main toujours dans son sac, elle en sortit un pendule taillé dans un cristal irisé avant de se mettre à marcher vers la brume en le faisant remuer. Avec une main prise, l’aventurière conservait ses trois autres sur la fusée de ses épées. Au détour de deux maisons, en dépassant la taverne, un gaillard à la figure aussi violette qu’une aubergine détala comme un lièvre pour disparaître derrière une porte, visiblement apeuré par la vision du brouillard. Était-il au courant de l’origine de la brume ? Ou le simple fait de regarder le phénomène lui filait-il la berlue ? Quoi qu’il en était, Circé continuait d’avancer doucement, remontant la rue dans laquelle le silence se faisait de plus en plus invasif. Passant sous un balcon, la chasseuse de primes entendit le bruit de cuillères tintant lourdement contre des parois de casseroles. Une agréable odeur de viande en train de mijoter, de bouquets de thym et d’ail se glissait au dehors, quelqu’un allait bien se régaler.
Continuant d’agiter le pendule, Circé baissait parfois les yeux vers le cristal, l’observant décrire de grands arcs de cercle. Au-dessus du cristal, une petite bille de ferrous magicus luisait dans la pénombre chaque fois qu’un éclat de lumière se reflétait sur sa surface. Une souris grise émergea de l’ombre avant de filer à toute allure ; Circé ne lui porta pas la moindre attention et le rongeur termina sa course en passant avec précaution dans une fissure en bas d’une maisonnette. Une vieille femme, ouvrant le rideau de sa chambre, faillit défaillir en voyant la brume et ferma son volet aussi sec. Entre la réaction de l’homme précédemment croisé et celle de cette dame, Circé devinait que ce phénomène n’était en rien normal. Qui sait, cette brume aurait pu être produite par un des habitants du village. Cependant la peur qu’elle avait occasionnée chez les locaux qu’elle avait vu donnait à la Dame du destin toute preuve que cela n’était pas le cas.
Continuant d’avancer vers le brouillard, Circé remarqua alors que la fumée ne pouvait la toucher. En effet, dès qu’elle s’approchait un peu plus de l’amas grisâtre, ce dernier se mettait reculer de lui-même, comme s’il était vivant, conscient. Voulait-il qu’il la suive ? La trajectoire du pendule décrivait à présent des formes ovales, verticales, vers la brume. Circé agrippait les poignées de ses épées, prête à les dégainer toutes en même temps, tandis que le brouillard continuait de reculer vers la sortie du village. La demoiselle se disait qu’il fallait qu’elle prévienne les autres, mais l’opportunité était à la fois trop belle et trop tentante. Qui savait combien de temps cette brume allait rester ? Quelques pas, encore un peu, elle était trop intriguée pour reculer à présent…
Alors qu’elle reprenait conscience de ce qui se trouvait autour d’elle, Circé réalisait que le fumet de la cuisine de l’auberge ne venait plus lui agresser les narines. Jusqu’à présent, elle avait réussi à s’habituer à cette pestilentielle odeur de viande macérée et réchauffée avec légumes et graisses. Mais maintenant que l’affreuse fragrance n’était plus là, retrouver brutalement le parfum de la rue lui paraissait tout à fait singulier. La demoiselle repensait à ses compagnons à l’intérieur, forcés d’entendre pour la millième fois les sempiternelles histoires du notaire, et du reste de l’assemblée qui était autant pressée de les voir partir qu’un élève qui attendait le glas de fin de cours. La diseuse de bonne aventure était partie en sachant parfaitement qu’elle se ferait deux fois plus détestée des habitués de la taverne, mais elle n’en avait cure. Circé n’avait que faire des états d’âme du tout venant, elle avait été habituée à être aussi acérée que ses lames, et ces odieux paysans l’avaient mérité pour leur avoir servi de la nourriture pour porcins. Si les trois hommes qu’elle avait laissés à l’intérieur avait touché à leur pitance, elle les jugerait alors bien moins intelligents qu’ils ne voulaient le paraître. Hélio lui paraissait déjà sacrément stupide, le voir tomber plus bas ne la surprendrait pas.
Alors que les odeurs de l’auberge ne venaient plus jusqu’à son nez, l’oiseau de proie qui hululait sur le toit s’était également tu. Relevant la tête pour la première fois depuis qu’elle avait entamé sa lecture, Circé observait les deux oiseaux qui se chamaillaient précédemment. La chouette, une petite hulotte au plumage strié, avait cessé d’embêter la tourterelle perchée à deux mètres d’elle. Parfaitement immobiles, les volatiles avaient les yeux fixés sur la rue en contrebas, et malgré certains petits tintements ça et là provenant de diverses fenêtres, ils restaient parfaitement impassibles. Au contraire, la chouette comme la tourterelle étaient comme figés, regardant le bout de la rue, vers l’autre côté de la place. Circé replaça son marque-page au début du prochain chapitre et ferma son livre. Suivant le regard des oiseaux, elle tomba sur une vision bien singulière. De l’autre côté de la place, une étrange brume opaque se diffusait sur le sol, glissant et serpentant sur le pavé humide comme une masse vivante.
- Par les étoiles… Susurra la Dame du Destin. Voilà enfin quelque chose d’intriguant.
Refermant son livre, Circé le rangea dans son sac, de même que le morceau de brioche qu’elle n’avait pas terminé, avant de se lever. Une main toujours dans son sac, elle en sortit un pendule taillé dans un cristal irisé avant de se mettre à marcher vers la brume en le faisant remuer. Avec une main prise, l’aventurière conservait ses trois autres sur la fusée de ses épées. Au détour de deux maisons, en dépassant la taverne, un gaillard à la figure aussi violette qu’une aubergine détala comme un lièvre pour disparaître derrière une porte, visiblement apeuré par la vision du brouillard. Était-il au courant de l’origine de la brume ? Ou le simple fait de regarder le phénomène lui filait-il la berlue ? Quoi qu’il en était, Circé continuait d’avancer doucement, remontant la rue dans laquelle le silence se faisait de plus en plus invasif. Passant sous un balcon, la chasseuse de primes entendit le bruit de cuillères tintant lourdement contre des parois de casseroles. Une agréable odeur de viande en train de mijoter, de bouquets de thym et d’ail se glissait au dehors, quelqu’un allait bien se régaler.
Continuant d’agiter le pendule, Circé baissait parfois les yeux vers le cristal, l’observant décrire de grands arcs de cercle. Au-dessus du cristal, une petite bille de ferrous magicus luisait dans la pénombre chaque fois qu’un éclat de lumière se reflétait sur sa surface. Une souris grise émergea de l’ombre avant de filer à toute allure ; Circé ne lui porta pas la moindre attention et le rongeur termina sa course en passant avec précaution dans une fissure en bas d’une maisonnette. Une vieille femme, ouvrant le rideau de sa chambre, faillit défaillir en voyant la brume et ferma son volet aussi sec. Entre la réaction de l’homme précédemment croisé et celle de cette dame, Circé devinait que ce phénomène n’était en rien normal. Qui sait, cette brume aurait pu être produite par un des habitants du village. Cependant la peur qu’elle avait occasionnée chez les locaux qu’elle avait vu donnait à la Dame du destin toute preuve que cela n’était pas le cas.
Continuant d’avancer vers le brouillard, Circé remarqua alors que la fumée ne pouvait la toucher. En effet, dès qu’elle s’approchait un peu plus de l’amas grisâtre, ce dernier se mettait reculer de lui-même, comme s’il était vivant, conscient. Voulait-il qu’il la suive ? La trajectoire du pendule décrivait à présent des formes ovales, verticales, vers la brume. Circé agrippait les poignées de ses épées, prête à les dégainer toutes en même temps, tandis que le brouillard continuait de reculer vers la sortie du village. La demoiselle se disait qu’il fallait qu’elle prévienne les autres, mais l’opportunité était à la fois trop belle et trop tentante. Qui savait combien de temps cette brume allait rester ? Quelques pas, encore un peu, elle était trop intriguée pour reculer à présent…
- Résumé:
- Circé suit la brume pour l'instant
Image de profil : Succès : Cristaux : 1092MESSAGES : 25COULEUR : #Aord SvennLe plus cursed d'entre tous
Informations
L’ambiance était rapidement montée crescendo. Elle ne montait pas dans la taverne, mais bien entre Aord et Hélio qui se fichaient totalement des moues boudeuses et sombres des autres clients. Les deux hommes appréciaient tout à fait leur soirée et quand Hélio traîna Aord par la main jusqu’à la scène, il fut ravi de le suivre dans cette initiative. Le frère commençait à comprendre pourquoi le notaire ne voulait boire qu’une bière au départ. Il lui avait fallu une pinte et demie pour que l’alcool fasse disparaître ses inhibitions. Le religieux eut presque du mal à finir à son propre verre avant de se faire emporter en riant par le rouquin.
La scène n’était pas bien grande et les planches grincèrent sous leur pas indécis, pas très habituées à porter autant de monde. Le barde leur adressa un regard étonné, teinté d’une certaine peur de se prendre un coup par deux hommes bourrés, mais leur sourire benêt lui indiqua bien assez tôt qu’ils n’étaient pas bien méchants. Hélio lui souffla le nom d’une chanson à l’oreille et le barde eut l’air de s’en offusquer un instant, mais le notaire ne lui laissa aucune chance de refuser, car il se mit à chanter immédiatement, attrapant Aord par l’épaule. Les deux se mirent alors à chanter, obligeant le barde à gratter ses cordes pour ne pas se faire voler la vedette. Plusieurs têtes se tournèrent vers eux avec un regard d’abord surpris, puis curieux. D’autres personnes commencèrent à se lever pour chanter en cœur avec les deux fêtards. Petit à petit, la bonne humeur des hommes réussissait à gagner quelques tables qui commencèrent elle aussi à les accompagner de leur voix grasse et rauque.
Comme l’ambiance commençait enfin à monter, les consommations aussi se multipliaient. Aord était le premier à en redemander pour se rincer la gorge entre deux chansons. Hélio était aussi énergique quand il chantait que quand il parlait : inarrêtable. LE frère était obligé de lui coller une bière dans les mains pour le faire s’arrêter et avoir l’occasion de reprendre son souffle. Il n’avait pas dû chanter autant depuis ses années au temple, où il avait été recruté malgré lui pour le chœur de cérémonie, parce qu’il avait soi-disant une voix de basse chantante. Il n’avait pas vraiment apprécié l’expérience, d’autant qu’il était d’un naturel plus extraverti. Les chansons de tavernes lui convenaient bin mieux.
Malgré la bonne ambiance, tout le monde n’était pas en joie. Déjà la serveuse ne faisait que pester, car elle voyait la bière couler à flot notamment sur le sol. Ces étrangers venaient de lui rajouter du travail et Aord aurait mis sa main à couper qu’elle les détestait tous autant qu’elle détestait Circé, mais il buvait bien trop pour s’en inquiéter. Il y avait aussi un trio d’homme qui tiraient une tête d’enterrement et qui ne se joignit à aucun moment à l’ambiance générale. Hélio et Aord essayèrent de leur redonner le sourire, mais cela ne leur arracha même pas une esquisse.
Alors qu’ils étaient en train une nouvelle chanson paillarde qui expliquait de manière détaillée comment une jeune paysanne se faisait détrousser au détour d’un chemin, Aord sentit qu’il basculait en arrière. Il avait peut-être un peu trop fait boire Hélio qui venait de trébucher, emportant son compagnon dans sa chute. Aord eut le réflexe engourdi de l’attraper et accusa le choc de la chute sous les applaudissements de certains. Un peu sonné, Aord regarda Hélio qu’il avait plaqué contre lui par réflexe.
« Ça va Hélio ? Rien de casser ? demanda le frère.
— CHA VA CHUPER, beugla le fêtard qui n’arrivait plus vraiment à articuler quoique ce soit. »
Aord sourit et le libéra de son étreinte avant de l’aider à se relever. La petite chute avait mis fin à leur récital et Aord sentait que le rouquin aurait bien besoin de s’asseoir un moment. Il le tira doucement à lui, le plaquant contre son flan droit pour l’empêcher de tanguer et l’amena doucement vers leur table.
La scène n’était pas bien grande et les planches grincèrent sous leur pas indécis, pas très habituées à porter autant de monde. Le barde leur adressa un regard étonné, teinté d’une certaine peur de se prendre un coup par deux hommes bourrés, mais leur sourire benêt lui indiqua bien assez tôt qu’ils n’étaient pas bien méchants. Hélio lui souffla le nom d’une chanson à l’oreille et le barde eut l’air de s’en offusquer un instant, mais le notaire ne lui laissa aucune chance de refuser, car il se mit à chanter immédiatement, attrapant Aord par l’épaule. Les deux se mirent alors à chanter, obligeant le barde à gratter ses cordes pour ne pas se faire voler la vedette. Plusieurs têtes se tournèrent vers eux avec un regard d’abord surpris, puis curieux. D’autres personnes commencèrent à se lever pour chanter en cœur avec les deux fêtards. Petit à petit, la bonne humeur des hommes réussissait à gagner quelques tables qui commencèrent elle aussi à les accompagner de leur voix grasse et rauque.
Comme l’ambiance commençait enfin à monter, les consommations aussi se multipliaient. Aord était le premier à en redemander pour se rincer la gorge entre deux chansons. Hélio était aussi énergique quand il chantait que quand il parlait : inarrêtable. LE frère était obligé de lui coller une bière dans les mains pour le faire s’arrêter et avoir l’occasion de reprendre son souffle. Il n’avait pas dû chanter autant depuis ses années au temple, où il avait été recruté malgré lui pour le chœur de cérémonie, parce qu’il avait soi-disant une voix de basse chantante. Il n’avait pas vraiment apprécié l’expérience, d’autant qu’il était d’un naturel plus extraverti. Les chansons de tavernes lui convenaient bin mieux.
Malgré la bonne ambiance, tout le monde n’était pas en joie. Déjà la serveuse ne faisait que pester, car elle voyait la bière couler à flot notamment sur le sol. Ces étrangers venaient de lui rajouter du travail et Aord aurait mis sa main à couper qu’elle les détestait tous autant qu’elle détestait Circé, mais il buvait bien trop pour s’en inquiéter. Il y avait aussi un trio d’homme qui tiraient une tête d’enterrement et qui ne se joignit à aucun moment à l’ambiance générale. Hélio et Aord essayèrent de leur redonner le sourire, mais cela ne leur arracha même pas une esquisse.
Alors qu’ils étaient en train une nouvelle chanson paillarde qui expliquait de manière détaillée comment une jeune paysanne se faisait détrousser au détour d’un chemin, Aord sentit qu’il basculait en arrière. Il avait peut-être un peu trop fait boire Hélio qui venait de trébucher, emportant son compagnon dans sa chute. Aord eut le réflexe engourdi de l’attraper et accusa le choc de la chute sous les applaudissements de certains. Un peu sonné, Aord regarda Hélio qu’il avait plaqué contre lui par réflexe.
« Ça va Hélio ? Rien de casser ? demanda le frère.
— CHA VA CHUPER, beugla le fêtard qui n’arrivait plus vraiment à articuler quoique ce soit. »
Aord sourit et le libéra de son étreinte avant de l’aider à se relever. La petite chute avait mis fin à leur récital et Aord sentait que le rouquin aurait bien besoin de s’asseoir un moment. Il le tira doucement à lui, le plaquant contre son flan droit pour l’empêcher de tanguer et l’amena doucement vers leur table.
- Résumé:
- Aord et Hélio mettent l'ambiance avant de revenir à leur table quand l'alcool commence à trop monté à la tête du notaire
Image de profil : Succès : Cristaux : 876MESSAGES : 518Sileas EndalarAventurier
Informations
Après cette rencontre particulière, riche autant en informations qu'en interrogations, Sileas pensait finir une soirée tranquille. Peut être à l'image de sa comparse faire une petite balade, ne pas trop attirer l'attention ou faire de vagues. De nombreuses questions passent dans l'esprit du blond, qui essaye de trier le vrai du faux dans ce début d'histoire contée. Son œil passe sur les autres clients, s'arrête sur le trio particulièrement peu jouasse, avant de reprendre sa route une fois sa curiosité assouvie. Parmi ces trois paysans, l'un d'eux semble particulièrement sombre, les yeux rougis. L'alcool, la tristesse, peut être les deux. L'aventurier tend à ne pas se mêler aux affaires des autres sans bonne raison, et il n'en a pour le moment aucune.
Néanmoins, les deux civils eux continuent leur descente, au point de devenir de plus en plus joyeux. Et si Sileas pensait pouvoir se reposer voir aller dormir tôt, il se dit désormais qu'il ferait mieux de garder un œil sur le duo avant qu'il n'énervent que trop les habitants. Le tavernier apprécie vendre plus qu'habituellement, la serveuse les maudits. Et malgré l'ambiance qui se détend peu à peu, le même trio reste encore isolé, d'humeur fort désagréable. L'aventurier est mitigé entre les voir pour les interroger et les laisser à leurs affaires. Après tout, la raison de leurs tracas est peut être toute autre que ne l'imagine le blond, et rajouter de l'huile sur un feu déjà bien présent serait suicidaire.
Hélas, la prestation du duo s'achève avec pertes et fracas quand ils tombent au sol, le notaire étant totalement ivre. Tous les regards se glissent sur les deux âmes perdues qui se rapprochent de la table en titubant, principalement d'un des cotés. Et finalement, c'est grâce à cette intervention bruyante et grossière que Sileas se décide. L'attention étant portée ailleurs, il se redresse et se dirige vers la table des paysans. Il se jette surement dans la gueule du loup sans raison, mais il veut assouvir sa curiosité. La soirée ayant été assignée aux pires auspices entre Hélio ivre et Circé de toute façon, autant l'assumer pleinement pour essayer d'obtenir quelques informations. Une fois arrêté à quelques pas, l'aventurier se racle légèrement la gorge.
-"Excusez moi du dérangement, car vous souhaitez surement être tranquilles, mais je suis aventurier, et j'ai entendu parler de disparitions ayant eut lieux dans les environs. Si vous savez quelque chose à ce sujet, j'aimerais en apprendre plus. Et peut être pouvoir vous aider si il y'a réellement un problème."
Les réactions sont mitigées, mais toutes très mesurées. L'un des trois fait comme si Sileas n'existait pas. Le second détaille l'aventurier sans rien dire, et le troisième grogne en observant sa chope. Très bien. Ils savent quelque chose mais ne veulent pas parler. Et ils sont têtus. Dommage pour eux, le blond l'est tout autant. Le silence dure, monte entre le quatuor. Le jeu est de voir qui craquera le premier. Fort heureusement pour le borgne, son Don est de se plonger dans une transe de combat. Ce n'est donc pas être dans un état semi léthargique pour attendre qu'un trio de poivrots finissent par craquer qui va le perturber. A vrai dire, il serait malin, l'aventurier abandonnerait ici. Mais il est particulièrement têtu. Sa pupille d'acier est rivée sur celui qui l'observe, clairement le maillon faible, attendant de voir qui finira par céder et parler ou partir en premier...
Finalement, le curieux finit par céder le premier en poussant un long soupir.
-"Il veut vous aider. Laissez le faire."
-"Pas besoin d'aide. C'est la faute du fils de c't'abruti de toute façon."
La réponse claque immédiatement de la part de celui grognant dans sa chope. L'abruti qu'il désigne étant le troisième larron, celui qui préfère tout simplement ignorer l'existence de Sileas. Courroucé par cette insulte, son bras se lève de sous la table pour essayer de frapper celui ayant ainsi entaché son honneur. Hélas pour lui, il n'y a pas que la langue qui est acérée chez le second spécimen, et le coup est esquivé au dernier moment. L'ambiance s'enflamme instantanément alors que les deux se redressent, à deux doigts de se jeter l'un sur l'autre. Clignant de l’œil face à ce retournement brusque de situation, le blond grogne longuement avant de fermer son poing pour le frapper sur la table, alors que la seconde main glisse sur le fourreau de son épée sans pour autant s'en saisir. Si il peut négocier sans devoir les menacer, il préfèrerait largement. Mais il ne va pas non plus laisser ces deux idiots s'entretuer en pleine taverne, surtout quand ils semblent avoir des informations intéressantes.
-"Je me fiche de savoir de qui est-ce la faute en cet instant précis ! Et si vous voulez arranger vos problèmes, vous feriez mieux de faire de même durant deux secondes. Il vous est arrivé quelque chose, et je veux comprendre quoi. Donc soit vous vous calmez un peu et m'expliquer la situation, soit je préfèrerais éviter de devoir m'assurer que des trois, je suis celui qui cogne le plus fort, surtout en pleine taverne."
C'est brutal, c'est sec. Mais Sileas essaye surtout de concentrer la colère des deux hommes sur lui. Ils sont remontés, et si cela touche leur progéniture, c'est logique. Mais hélas, les émotions fortes pavent rarement la voie aux décisions les plus éclairées. Et en cet instant, c'est justement de lumière dont a besoin l'aventurier. Et sa technique marche, vu que les deux se retournent vers lui, une lueur mauvaise dans le regard. Oui, cela peut très aisément virer à la bagarre de taverne, et le genre le plus sale. Celui qui vous fait finir au poste de garde le plus proche, avec un peu plus de rouge que vous n'aimeriez en voir sur la peau et les vêtements. Heureusement, le plus ouvert des trois semble être particulièrement coriace étant donné qu'il se lève et arrive à faire s'installer de force sur leurs chaises ses deux comparses, qui se laissent faire, alors qu'il adresse la parole à l'aventurier.
-"Vous pouvez lâcher cette épée. Je vais vous expliquer."
Sentant l'ambiance se détendre, le blond obéit et libère la garde de son glaive, reprenant une posture plus neutre et ouverte. Un hochement de tête vient remercier la phrase, alors qu'un souffle échappe des lèvres de l'armuré, qui ne cesse de détailler cet étrange trio.
-"Excusez moi de cette entrée agressive. Je suis Sileas et je suis en quête pour la Guilde dans les environs. J'ai entendu parler de ces disparitions et je souhaite vous aider si je le peux. Je ne veux pas vous nuire."
La conversation allait enfin reprendre en des termes plus civilisés quand un bruit sourd se fait entendre, suivi d'un gémissement. Hélio a fini par découvrir les bienfaits du sol, et a quel point la fraicheur d'un parquet sale peut être agréable pour la gueule de bois. Aord l'aide à se relever et tituber un peu... Mais l'aventurier note un petit filet de sang qui coule le long de l'oreille et du cou de leur escorte. Le prêtre ne semble pas l'avoir remarqué, et c'est assez facile à rater étant donné qu'il a son mauvais profil de coté. Tiraillé entre s 'occuper du notaire et continuer sa conversation, le borgne finit par faire ce qui lui semble le plus censé. Retirant son gantelet, il porte deux doigts à ses lèvres en se tournant pour siffler. Beaucoup risquent de ne pas aimer, mais au vu du bordel ambiant, Sileas n'est clairement plus à cela prêt. Un second sifflement suit le premier, essayant d'attirer l'attention de leur compagnon civil. Si jamais il y arrive, il viendra lui indiquer d'un signe de la main l'oreille et le cou, puis d'un mouvement de la tête Hélio, espérant arriver à lui faire comprendre qu'il doit y jeter un œil et s'en occuper, chacun portant son fardeau nocturne. Sa mission terminée et la conscience tranquille, le montagnard retourne ensuite vers l'homme civilisé qui s'apprêtait enfin à lui raconter des éléments intéressants, lui offrant un petit signe de la main pour s'excuser et l'inciter à reprendre.
Néanmoins, les deux civils eux continuent leur descente, au point de devenir de plus en plus joyeux. Et si Sileas pensait pouvoir se reposer voir aller dormir tôt, il se dit désormais qu'il ferait mieux de garder un œil sur le duo avant qu'il n'énervent que trop les habitants. Le tavernier apprécie vendre plus qu'habituellement, la serveuse les maudits. Et malgré l'ambiance qui se détend peu à peu, le même trio reste encore isolé, d'humeur fort désagréable. L'aventurier est mitigé entre les voir pour les interroger et les laisser à leurs affaires. Après tout, la raison de leurs tracas est peut être toute autre que ne l'imagine le blond, et rajouter de l'huile sur un feu déjà bien présent serait suicidaire.
Hélas, la prestation du duo s'achève avec pertes et fracas quand ils tombent au sol, le notaire étant totalement ivre. Tous les regards se glissent sur les deux âmes perdues qui se rapprochent de la table en titubant, principalement d'un des cotés. Et finalement, c'est grâce à cette intervention bruyante et grossière que Sileas se décide. L'attention étant portée ailleurs, il se redresse et se dirige vers la table des paysans. Il se jette surement dans la gueule du loup sans raison, mais il veut assouvir sa curiosité. La soirée ayant été assignée aux pires auspices entre Hélio ivre et Circé de toute façon, autant l'assumer pleinement pour essayer d'obtenir quelques informations. Une fois arrêté à quelques pas, l'aventurier se racle légèrement la gorge.
-"Excusez moi du dérangement, car vous souhaitez surement être tranquilles, mais je suis aventurier, et j'ai entendu parler de disparitions ayant eut lieux dans les environs. Si vous savez quelque chose à ce sujet, j'aimerais en apprendre plus. Et peut être pouvoir vous aider si il y'a réellement un problème."
Les réactions sont mitigées, mais toutes très mesurées. L'un des trois fait comme si Sileas n'existait pas. Le second détaille l'aventurier sans rien dire, et le troisième grogne en observant sa chope. Très bien. Ils savent quelque chose mais ne veulent pas parler. Et ils sont têtus. Dommage pour eux, le blond l'est tout autant. Le silence dure, monte entre le quatuor. Le jeu est de voir qui craquera le premier. Fort heureusement pour le borgne, son Don est de se plonger dans une transe de combat. Ce n'est donc pas être dans un état semi léthargique pour attendre qu'un trio de poivrots finissent par craquer qui va le perturber. A vrai dire, il serait malin, l'aventurier abandonnerait ici. Mais il est particulièrement têtu. Sa pupille d'acier est rivée sur celui qui l'observe, clairement le maillon faible, attendant de voir qui finira par céder et parler ou partir en premier...
Finalement, le curieux finit par céder le premier en poussant un long soupir.
-"Il veut vous aider. Laissez le faire."
-"Pas besoin d'aide. C'est la faute du fils de c't'abruti de toute façon."
La réponse claque immédiatement de la part de celui grognant dans sa chope. L'abruti qu'il désigne étant le troisième larron, celui qui préfère tout simplement ignorer l'existence de Sileas. Courroucé par cette insulte, son bras se lève de sous la table pour essayer de frapper celui ayant ainsi entaché son honneur. Hélas pour lui, il n'y a pas que la langue qui est acérée chez le second spécimen, et le coup est esquivé au dernier moment. L'ambiance s'enflamme instantanément alors que les deux se redressent, à deux doigts de se jeter l'un sur l'autre. Clignant de l’œil face à ce retournement brusque de situation, le blond grogne longuement avant de fermer son poing pour le frapper sur la table, alors que la seconde main glisse sur le fourreau de son épée sans pour autant s'en saisir. Si il peut négocier sans devoir les menacer, il préfèrerait largement. Mais il ne va pas non plus laisser ces deux idiots s'entretuer en pleine taverne, surtout quand ils semblent avoir des informations intéressantes.
-"Je me fiche de savoir de qui est-ce la faute en cet instant précis ! Et si vous voulez arranger vos problèmes, vous feriez mieux de faire de même durant deux secondes. Il vous est arrivé quelque chose, et je veux comprendre quoi. Donc soit vous vous calmez un peu et m'expliquer la situation, soit je préfèrerais éviter de devoir m'assurer que des trois, je suis celui qui cogne le plus fort, surtout en pleine taverne."
C'est brutal, c'est sec. Mais Sileas essaye surtout de concentrer la colère des deux hommes sur lui. Ils sont remontés, et si cela touche leur progéniture, c'est logique. Mais hélas, les émotions fortes pavent rarement la voie aux décisions les plus éclairées. Et en cet instant, c'est justement de lumière dont a besoin l'aventurier. Et sa technique marche, vu que les deux se retournent vers lui, une lueur mauvaise dans le regard. Oui, cela peut très aisément virer à la bagarre de taverne, et le genre le plus sale. Celui qui vous fait finir au poste de garde le plus proche, avec un peu plus de rouge que vous n'aimeriez en voir sur la peau et les vêtements. Heureusement, le plus ouvert des trois semble être particulièrement coriace étant donné qu'il se lève et arrive à faire s'installer de force sur leurs chaises ses deux comparses, qui se laissent faire, alors qu'il adresse la parole à l'aventurier.
-"Vous pouvez lâcher cette épée. Je vais vous expliquer."
Sentant l'ambiance se détendre, le blond obéit et libère la garde de son glaive, reprenant une posture plus neutre et ouverte. Un hochement de tête vient remercier la phrase, alors qu'un souffle échappe des lèvres de l'armuré, qui ne cesse de détailler cet étrange trio.
-"Excusez moi de cette entrée agressive. Je suis Sileas et je suis en quête pour la Guilde dans les environs. J'ai entendu parler de ces disparitions et je souhaite vous aider si je le peux. Je ne veux pas vous nuire."
La conversation allait enfin reprendre en des termes plus civilisés quand un bruit sourd se fait entendre, suivi d'un gémissement. Hélio a fini par découvrir les bienfaits du sol, et a quel point la fraicheur d'un parquet sale peut être agréable pour la gueule de bois. Aord l'aide à se relever et tituber un peu... Mais l'aventurier note un petit filet de sang qui coule le long de l'oreille et du cou de leur escorte. Le prêtre ne semble pas l'avoir remarqué, et c'est assez facile à rater étant donné qu'il a son mauvais profil de coté. Tiraillé entre s 'occuper du notaire et continuer sa conversation, le borgne finit par faire ce qui lui semble le plus censé. Retirant son gantelet, il porte deux doigts à ses lèvres en se tournant pour siffler. Beaucoup risquent de ne pas aimer, mais au vu du bordel ambiant, Sileas n'est clairement plus à cela prêt. Un second sifflement suit le premier, essayant d'attirer l'attention de leur compagnon civil. Si jamais il y arrive, il viendra lui indiquer d'un signe de la main l'oreille et le cou, puis d'un mouvement de la tête Hélio, espérant arriver à lui faire comprendre qu'il doit y jeter un œil et s'en occuper, chacun portant son fardeau nocturne. Sa mission terminée et la conscience tranquille, le montagnard retourne ensuite vers l'homme civilisé qui s'apprêtait enfin à lui raconter des éléments intéressants, lui offrant un petit signe de la main pour s'excuser et l'inciter à reprendre.
- Résumé:
- Sileas profitant, ou plutôt essayant de tirer un avantage au tapage d'Hélio et son état finit par aller questionner les paysans à l'air particulièrement sombre en se disant perdu pour perdu. Après des salutations qui manquent d'en venir au mains, l'un des trois hommes semble plus disposé à lui offrir davantage de détails sur les évènements qui assombrissent l'ambiance générale.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2293MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Maître du jeuCompte PNJ
Informations
Tandis que Circé court après une brume fuyante, Aord et Helio mettent le feu à la scène, désinhibés par l'alcool, et Sileas continue à mener l'enquête.
Allô maman Bobby
Le sifflement de Sileas ramène l'attention de presque toute la taverne à lui. Il faut dire, la taverne n'est pas bien bondée, et il est facile d'obtenir son attention quand il n'y a que cinq ou six tables occupées. C'est le moment que choisit la serveuse agacée par toute cette agitation pour venir poser devant lui deux clefs d'un mouvement brusque.
« Voici les clefs de vos chambres. Il serait peut-être temps de voir pour vous coucher, messieurs, vous devez être fatigués par votre voyage et toute cette a-ni-ma-tion. »
Ses lèvres se tordent dans un rictus désagréable qui ne laisse pas de doute sur le fait que vous ne pouvez plus vraiment refuser de dormir ici, et qu'il va falloir faire profil bas. Le tavernier annonce alors que les fûts sont vides - certainement grâce à la prestation des deux chanteurs en herbe et chauffeurs de salle improvisés. Loin de l'humeur désagréable qu'il affichait auparavant et qu'affiche toujours sa serveuse à l'air chevallin, alors qu'elle sort un seau pour nettoyer les traces de bière sur le sol, le tavernier amène à Helio et Aord un peu de glace et un chiffon propre pour nettoyer la blessure - heureusement superficielle - de votre commanditaire. Il sert vigoureusement les mains des deux hommes, en leur demandant de revenir le lendemain s'ils le peuvent.
La salle se vide rapidement, suite au manque d'alcool, et à la table de Sileas, les deux hommes en colère se lèvent et déguerpissent. Le troisième larron soupire et se lève à son tour, mais prend le temps d'échanger quelques mots avec l'aventurier avant de partir.
« Venez nous voir demain aux champs, ils seront de meilleure constitution et on pourra parler. Mon nom est Fataen. Je vous laisse, je veux m'assurer qu'ils ne se remettent pas à se battre dès qu'ils seront hors de ma portée... »
Ils disparaissent tous, et vous vous retrouvez rapidement seuls dans la salle, alors que le tavernier remonte les chaises sur les tables en sifflotant un air entonné un peu plus tôt par Aord et Helio, et que la serveuse vous fixe d'un regard mauvais en s'acharnant sur une tache récalcitrante.
Du côté de Circé, tu poursuis longtemps la brume, qui semble te fuir à toute vitesse vers la sortie du village. Les volutes grises au sol semblent impossible à rattraper, et bien vite il apparaît inévitable que tu vas les perdre de vue. Mais tu arrives alors à la sortie de la bourgade, et tu peux voir le nuage de brume s'éloigner comme une masse compacte, puis disparaître complètement. Le temps d'un instant, la lune apparaissant derrière les nuages et l'horizon se découvrant, tu entrevois les toits escarpés de grandes tours noires au loin, comme un chateau à l'air sinistre. Puis les nuages viennent couvrir à nouveau la lune, et il te semble que les tours disparaissent au milieu d'une brume renouvelée et plus épaisse, si bien que le chateau semble n'avoir été que le fruit de ton imagination.
Autour de toi, la vie reprend. La chouette se remet à hululer, tu ne manques pas de remarquer des regards curieux et peureux aux fenêtres, mais les volets et les rideaux se referment immédiatement après que tu aies pu poser les yeux sur eux, et les lumières s'éteignent progressivement dans tout le village. Il faut dire que l'heure se fait tardive, et puis visiblement tous les villageois regagnent leurs chaumières maintenant que la taverne ferme boutique.
Il apparaît petit à petit pour chacun d'entre vous, que vous n'obtiendrez rien de plus des villageois réticents ce soir...
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun. Comme d'habitude, n'hésitez pas à me venir me voir en privé pour que je vous donne les réactions des PNJ, Helio comme les autres, à vos paroles et actions.
Image de profil : Succès : Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Aord SvennLe plus cursed d'entre tous
Informations
Le sifflement avait réussi à détacher Aord du jeune homme qui dormait presque contre lui depuis un petit moment. Le frère tourna les yeux vers l’aventurier en levant un sourcil inquisiteur devant les grands signes qu’il lui faisait. Il se toucha l’oreille pour vérifier qu’il n’avait rien et retourna son regard à Sileas totalement dans l’incompréhension avant de réaliser qu’il parlait d’Helio. Aord se pencha sur le rouquin et remarqua la blessure et le petit filet de sang. Immédiatement, il prit la tête du notaire entre ses mains et plissa les yeux pour essayer de déterminer si c’était grave malgré le voile flou d’alcool qui lui était tombé devant les yeux.
« Eh mais Helio, tu saignes.
- MMMgblg, lui répondit Hélio, à moitié comateux.
- Bouge pas, attends. »
Aord plaqua le dos du jeune homme contre lui et cala sa tête sur son épaule avant d’utiliser le chiffon que lui tendait Sileas pour nettoyer un peu sa plaie. Elle n’était pas bien grave, mais Aord vit une petite écharde qui s’était glissée à l’intérieur. Il l’arracha rapidement, provoquant un soubresaut du rouquin qui ne se réveilla pas pour autant. La serveuse arriva alors en posant les deux clés sur la table. Aord les regarda et en lança alors une à Sileas après l’avoir sifflé.
« Je te laisse voir comment vous vous arrangez avec ta collègue, je vais monter Hélio ! »
Il glissa son bras sous les aisselles de leur client et fit passer le sien sur ses épaules pour le soutenir.
« Aller gros soiffard. On va monter quelques marches, alors on se réveille un petit peu, chuchota-t-il pour essayer de lui faire reprendre conscience avec la réalité. »
Hélio trébucha, mais une paire de baffes plus tard, il marchait enfin droit devant. Aord et son fardeau gravirent tant bien que mal les escaliers suivis de Naya qui avait été chassé à grands coups de brosse par la serveuse. Dommage pour elle, les slimes étaient excellents pour éliminer les taches tenaces. Aord ouvrit la porte et découvrit les lits qu’on leur avait attribués. Pas le grand luxe, mais pour un frère comme lui qui avait vécu au temple, c’était le grand confort. Il coucha Hélio, ou plutôt il l’étala comme polochon sur le lit. Son oreille saignait encore et il était vraiment rincé. Dommage Aord aurait voulu échanger encore un peu avec lui, mais il n’avait pas imaginé qu’il tenait aussi peu l’alcool. Il finit par hausser les épaules et s’approcha du jeune homme. Il canalisa le pouvoir de sa robe de cérémonie, priant la déesse, il laissa les flammes lécher la plaie et la refermer avant de les propager sur tout le corps du rouquin endormi. De cette façon, il allait éliminer une bonne partie de l’alcool qui empoisonnait son organisme, comme ça pas de gueule de bois ou de risque qu’il soit malade toute la nuit.
Lorsqu’il eut fini, le frère borda Hélio comme un bébé et le regarda avec un léger sourire sur les lèvres. Cela avait été une excellente soirée, vraiment.
« Merci … murmura-t-il au ronfleur qui ne l’entendait pas. »
Puis il sortit sa théière et entra dedans accompagné de Naya pour passer la nuit.
« Eh mais Helio, tu saignes.
- MMMgblg, lui répondit Hélio, à moitié comateux.
- Bouge pas, attends. »
Aord plaqua le dos du jeune homme contre lui et cala sa tête sur son épaule avant d’utiliser le chiffon que lui tendait Sileas pour nettoyer un peu sa plaie. Elle n’était pas bien grave, mais Aord vit une petite écharde qui s’était glissée à l’intérieur. Il l’arracha rapidement, provoquant un soubresaut du rouquin qui ne se réveilla pas pour autant. La serveuse arriva alors en posant les deux clés sur la table. Aord les regarda et en lança alors une à Sileas après l’avoir sifflé.
« Je te laisse voir comment vous vous arrangez avec ta collègue, je vais monter Hélio ! »
Il glissa son bras sous les aisselles de leur client et fit passer le sien sur ses épaules pour le soutenir.
« Aller gros soiffard. On va monter quelques marches, alors on se réveille un petit peu, chuchota-t-il pour essayer de lui faire reprendre conscience avec la réalité. »
Hélio trébucha, mais une paire de baffes plus tard, il marchait enfin droit devant. Aord et son fardeau gravirent tant bien que mal les escaliers suivis de Naya qui avait été chassé à grands coups de brosse par la serveuse. Dommage pour elle, les slimes étaient excellents pour éliminer les taches tenaces. Aord ouvrit la porte et découvrit les lits qu’on leur avait attribués. Pas le grand luxe, mais pour un frère comme lui qui avait vécu au temple, c’était le grand confort. Il coucha Hélio, ou plutôt il l’étala comme polochon sur le lit. Son oreille saignait encore et il était vraiment rincé. Dommage Aord aurait voulu échanger encore un peu avec lui, mais il n’avait pas imaginé qu’il tenait aussi peu l’alcool. Il finit par hausser les épaules et s’approcha du jeune homme. Il canalisa le pouvoir de sa robe de cérémonie, priant la déesse, il laissa les flammes lécher la plaie et la refermer avant de les propager sur tout le corps du rouquin endormi. De cette façon, il allait éliminer une bonne partie de l’alcool qui empoisonnait son organisme, comme ça pas de gueule de bois ou de risque qu’il soit malade toute la nuit.
Lorsqu’il eut fini, le frère borda Hélio comme un bébé et le regarda avec un léger sourire sur les lèvres. Cela avait été une excellente soirée, vraiment.
« Merci … murmura-t-il au ronfleur qui ne l’entendait pas. »
Puis il sortit sa théière et entra dedans accompagné de Naya pour passer la nuit.
- Résumé:
- Aord accompagne Hélio jusqu'à la chambre, utilsie son odp pour soigner sa blessure et le purger de l'alcool qu'il a bue, puis il va se coucher dans sa théière.
Image de profil : Succès : Cristaux : 876MESSAGES : 518Circé MorríganLa Dame du Destin
Informations
Circé avait le regard rivé sur les épais nuages noirs qui venait de nimber la lune dans un voile de ténèbres. Au centre, sous cette lune opaline, la diseuse de bonne aventure avait très clairement noté la présence d’un intriguant château aux tours aussi fourchues que des lances. Était-ce la demeure de l’hôte qu’Hélio Gunbauer devait aller voir ? Les châteaux n’étaient pas légion dans la région. Circé n’avait noté que quelques manoirs durant le trajet mais pas de bâtisse aussi massive. Les locaux n’étaient pas bien loquaces, mais tout portait à croire que ce Conte Drak résidait au sein de ce lieu inquiétant. La brume opaque et vivante que la jeune femme avait suivi jusqu’ici s’était perdue dans les ténèbres, mais l’aventurière avait bien remarqué qu’elle avait fuit dans la direction du château. Encore un mystère auquel elle n’avait pas de réponse, mais la réaction des villageois n’avait, à ses yeux, aucune équivoque. Ils s’étaient montrés terrorisés à la simple vue de cette fumée, au point de se barricader immédiatement dans leurs chaumières. Si des disparitions avaient lieu dans les environs comme le prétendaient les rumeurs, alors Circé ne serait pas surprise si cette brume était impliquée. Agissait-elle ainsi pour leurrer les infortunés dans le noir avant qu’ils ne se fassent tomber dessus et emporter dans l’inconnu ? Ou était-ce une forme transformée de l’être qui enlevait les disparus ? En pensant à ces derniers, Circé réalisait qu’elle n’avait pas vu l’ombre d’un incident dans ce village depuis qu’ils y étaient arrivés. Si disparitions il y avait lieu, ce village étant si proche du château, ils devaient être en pleine ligne de mire pour le kidnappeur.
- Il est bien trop tôt pour dormir sur ses deux oreilles, se chuchota-t-elle en rangeant son pendule.
Des petits couinements provenant de derrière elle attirèrent son attention. La petite souris grise qu’elle avait croisée précédemment était revenue, inspectant un brin d’herbe qui dépassait d’entre deux pavés. La Dame du destin se contentait de la regarder, calmement. L’animal n’était pas si craintif et demeurait près d’elle en se mettant à peine à la dévisager. De tous les êtres qu’elle avait rencontrée depuis son entrée dans cette ville, c’était le premier à se montrer accueillant.
- Hé bien, petit espion, as- tu trouvé quelque chose ? La brume est partie, mais pas les soucis.
Circé se remit à marcher pour redescendre sur la place, la souris sautillant au loin devant elle. S’arrêtant au milieu de la petite esplanade, la devineresse n’avait aucune envie de retourner dans cette auberge, pas après ce qu’elle venait de voir. Un silence de mort régnait à présent autour d’elle, même la chouette avait cessé d’hululer et passa au-dessus de sa tête à tire-d’ailes pour disparaître dans la nature. Les habitants étaient enfermés chez eux, et leurs réactions en croisant son regard en disaient long. Ils ne sortiraient pas avant le lendemain matin, et refuseraient sans doute de lui adresser la parole. Elle n’allait pas risquer de tambouriner à toutes les portes, elle n’en avait aucunement envie de toute façon. Circé reprit sa marche, s’engouffrant cette fois dans une ruelle pour passer vers une rue adjacente. La souris restait avec elle, comme un familier passager qui trouvait sa présence agréable.
- Tu dois avoir vu beaucoup de choses, tu peux te faufiler partout. Toi qui connais tous leurs secrets, tu es mon meilleur allié pour cette enquête.
En tant que chasseuse de primes, Circé était habituée à veiller la nuit et à peu dormir. Elle avait déjà tenu des planques pendant des nuits entières sans fermer l’œil pour être sûre et certaine de fondre sur sa cible. Plusieurs micro siestes éparses lui suffiraient à conserver le rythme. Elle n’avait, de toute façon, aucunement l’intention de retourner dans cette infâme auberge où on les avait si mal reçus. Arrivant dans une nouvelle rue, Circé constata que, là aussi, les volets étaient tous fermés à double tour, aucune lumière ne parvenant à passer au travers. Avançant avec le rongeur, la demoiselle vit une ombre se figer à plusieurs mètres devant elle. Un homme, un type qui était à l’entrée de la taverne quand ils étaient arrivés. Circé ne ralentit pas son allure et continua d’avancer, peut-être arriverait-elle à lui faire cracher quelque chose ? Cette pensée partit aussi vite qu’elle était arrivée. Le bonhomme se mit à marcher si vite qu’on aurait pu le croire en train de trottiner. Il lui décocha un regard noir avant de s’engouffrer dans une ruelle.
- C’est beaucoup trop singulier pour être de la simple intolérance, petit espion. Tous barricadés chez eux comme si on tenait un siège au bas de leurs murs, esquiver la moindre interaction comme si le temps leur était compté, détaler comme des lièvres à la vue d’un brouillard mouvant…
Circé soupira, la souris tournant la tête vers elle en dressant ses oreilles rondes.
- Et dire que les autres sont restés à l’auberge, à bomber le torse en buvant des pintes malgré tout ce travail. Nous avons du pain sur la planche, passons ce village au peigne fin.
Reprenant sa marche, Circé continuait son enquête en remontant les rues du village une par une. Durant toute son inspection, l’aventurière ne croisa qu’un couple de fermiers qui lui infligea le même traitement que le bonhomme de la taverne qu’elle avait vu plus tôt. Les deux villageois lui jetèrent un regard de travers en s’arrêtant immédiatement de converser et attendirent d’être à distance suffisante pour se remettre à discuter, cette fois en chuchotant. Dans chaque rue, l’intégralité des volets étaient fermés et le silence était quasi total. Seuls les grillons et de rares oiseaux émettaient de petits bruits, comme s’ils tâchaient de demeurer discrets. Même le vent ne se levait pas, avait-il peur d’être trop bruyant pour un village aussi lourd de secrets ? S’il fallait qu’elle attende, alors Circé attendrait. Elle était prête à tomber sur qui que ce soit tentant d’enlever quelqu’un, il fallait juste que quelque chose se produise. Elle avait tout le temps du monde, et demeurait en constante alerte.
Attrapant son paquet de cartes divinatoires, elle en tira une au hasard.
Le Neuvième d’Épées.
- Il est bien trop tôt pour dormir sur ses deux oreilles, se chuchota-t-elle en rangeant son pendule.
Des petits couinements provenant de derrière elle attirèrent son attention. La petite souris grise qu’elle avait croisée précédemment était revenue, inspectant un brin d’herbe qui dépassait d’entre deux pavés. La Dame du destin se contentait de la regarder, calmement. L’animal n’était pas si craintif et demeurait près d’elle en se mettant à peine à la dévisager. De tous les êtres qu’elle avait rencontrée depuis son entrée dans cette ville, c’était le premier à se montrer accueillant.
- Hé bien, petit espion, as- tu trouvé quelque chose ? La brume est partie, mais pas les soucis.
Circé se remit à marcher pour redescendre sur la place, la souris sautillant au loin devant elle. S’arrêtant au milieu de la petite esplanade, la devineresse n’avait aucune envie de retourner dans cette auberge, pas après ce qu’elle venait de voir. Un silence de mort régnait à présent autour d’elle, même la chouette avait cessé d’hululer et passa au-dessus de sa tête à tire-d’ailes pour disparaître dans la nature. Les habitants étaient enfermés chez eux, et leurs réactions en croisant son regard en disaient long. Ils ne sortiraient pas avant le lendemain matin, et refuseraient sans doute de lui adresser la parole. Elle n’allait pas risquer de tambouriner à toutes les portes, elle n’en avait aucunement envie de toute façon. Circé reprit sa marche, s’engouffrant cette fois dans une ruelle pour passer vers une rue adjacente. La souris restait avec elle, comme un familier passager qui trouvait sa présence agréable.
- Tu dois avoir vu beaucoup de choses, tu peux te faufiler partout. Toi qui connais tous leurs secrets, tu es mon meilleur allié pour cette enquête.
En tant que chasseuse de primes, Circé était habituée à veiller la nuit et à peu dormir. Elle avait déjà tenu des planques pendant des nuits entières sans fermer l’œil pour être sûre et certaine de fondre sur sa cible. Plusieurs micro siestes éparses lui suffiraient à conserver le rythme. Elle n’avait, de toute façon, aucunement l’intention de retourner dans cette infâme auberge où on les avait si mal reçus. Arrivant dans une nouvelle rue, Circé constata que, là aussi, les volets étaient tous fermés à double tour, aucune lumière ne parvenant à passer au travers. Avançant avec le rongeur, la demoiselle vit une ombre se figer à plusieurs mètres devant elle. Un homme, un type qui était à l’entrée de la taverne quand ils étaient arrivés. Circé ne ralentit pas son allure et continua d’avancer, peut-être arriverait-elle à lui faire cracher quelque chose ? Cette pensée partit aussi vite qu’elle était arrivée. Le bonhomme se mit à marcher si vite qu’on aurait pu le croire en train de trottiner. Il lui décocha un regard noir avant de s’engouffrer dans une ruelle.
- C’est beaucoup trop singulier pour être de la simple intolérance, petit espion. Tous barricadés chez eux comme si on tenait un siège au bas de leurs murs, esquiver la moindre interaction comme si le temps leur était compté, détaler comme des lièvres à la vue d’un brouillard mouvant…
Circé soupira, la souris tournant la tête vers elle en dressant ses oreilles rondes.
- Et dire que les autres sont restés à l’auberge, à bomber le torse en buvant des pintes malgré tout ce travail. Nous avons du pain sur la planche, passons ce village au peigne fin.
Reprenant sa marche, Circé continuait son enquête en remontant les rues du village une par une. Durant toute son inspection, l’aventurière ne croisa qu’un couple de fermiers qui lui infligea le même traitement que le bonhomme de la taverne qu’elle avait vu plus tôt. Les deux villageois lui jetèrent un regard de travers en s’arrêtant immédiatement de converser et attendirent d’être à distance suffisante pour se remettre à discuter, cette fois en chuchotant. Dans chaque rue, l’intégralité des volets étaient fermés et le silence était quasi total. Seuls les grillons et de rares oiseaux émettaient de petits bruits, comme s’ils tâchaient de demeurer discrets. Même le vent ne se levait pas, avait-il peur d’être trop bruyant pour un village aussi lourd de secrets ? S’il fallait qu’elle attende, alors Circé attendrait. Elle était prête à tomber sur qui que ce soit tentant d’enlever quelqu’un, il fallait juste que quelque chose se produise. Elle avait tout le temps du monde, et demeurait en constante alerte.
Attrapant son paquet de cartes divinatoires, elle en tira une au hasard.
Le Neuvième d’Épées.
- Résumé:
- Circé mène l'enquête dans le village et patrouille durant la nuit.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1092MESSAGES : 25COULEUR : #Sileas EndalarAventurier
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Le sifflement du blond qui a suivi la chute d'Hélio semble sonner la fin de la soirée. La serveuse les incite très lourdement à aller se coucher tandis que peu à peu ils commencent à remballer. Le tavernier lui par contre, semble bien plus joyeux. Un peu de bonheur sur le visage de l'un des habitants du village ne fait pas de mal, à vrai dire. Hélas pour Sileas, cela veut aussi dire la fin de sa conversation avec les paysans. Ou plutôt, LE paysan qui voulait bien lui parler. Ce dernier se présente, et invite l'aventurier à venir le voir le lendemain. Avec un sourire, le borgne lui fait la promesse de venir les voir durant la matinée, et de leur souhaiter un bon repos.
Aord lance au blond une clé, et ce dernier vient s'en saisir. Effectivement, la question se pose. Circé n'est toujours pas rentrée et l'heure de se reposer approche. Impossible de savoir ce que l'aventurière fait, et le choix devient rude. S'assurer qu'elle se porte bien dehors ? Ou plutôt la laisser ? Elle pourrait être en danger, mais de l'autre coté elle semble vouloir se débrouiller. Avec un soupir, le blond jette un œil à l'extérieur du bâtiment, avant de s'en désintéresser. Il devrait partir vérifier que sa collègue est en forme, mais cette dernière était bien la première semblant vouloir assumer qu'elle sait se débrouiller et aime son calme. Avec un soupir, le blond préfère trouver le repos dans sa chambre. Usant de la seconde clé il vient ouvrir la porte et refermer derrière lui. Bien rapidement, les couches d'armures inutiles sont enlevées, tout déposé dans le sac en préparation du lendemain, et après un dernier regard par la fenêtre crasseuse de la chambre, l'aventurier vient se plonger dans son propre sommeil. Parfois, le silence et le calme peuvent avoir leurs bienfaits. Même si, d'ici quelques heures, sa comparse viendra surement frapper aux portes pour prendre son propre repos...
Aord lance au blond une clé, et ce dernier vient s'en saisir. Effectivement, la question se pose. Circé n'est toujours pas rentrée et l'heure de se reposer approche. Impossible de savoir ce que l'aventurière fait, et le choix devient rude. S'assurer qu'elle se porte bien dehors ? Ou plutôt la laisser ? Elle pourrait être en danger, mais de l'autre coté elle semble vouloir se débrouiller. Avec un soupir, le blond jette un œil à l'extérieur du bâtiment, avant de s'en désintéresser. Il devrait partir vérifier que sa collègue est en forme, mais cette dernière était bien la première semblant vouloir assumer qu'elle sait se débrouiller et aime son calme. Avec un soupir, le blond préfère trouver le repos dans sa chambre. Usant de la seconde clé il vient ouvrir la porte et refermer derrière lui. Bien rapidement, les couches d'armures inutiles sont enlevées, tout déposé dans le sac en préparation du lendemain, et après un dernier regard par la fenêtre crasseuse de la chambre, l'aventurier vient se plonger dans son propre sommeil. Parfois, le silence et le calme peuvent avoir leurs bienfaits. Même si, d'ici quelques heures, sa comparse viendra surement frapper aux portes pour prendre son propre repos...
- Résumé:
- Sileas va dormir, vu qu'il se fait tard.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2293MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Contenu sponsorisé
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