Les festivités d’été à Manillam sont peut-être plus modestes que dans les grandes cités, elles conservent néanmoins un certain charme ; assez pour attirer quelques touristes et certains curieux des alentours. Tous les habitants ont décidé de participer à leur manière, chacun apportant leur petite touche personnelle, ne faisant qu’accentuer le caractère pittoresque et authentique du lieu.
Chaque année, pour chaque semaine de la période estivale de Manillam, un couple est désigné pour réaliser une danse pour honorer la nature et le temps qui passe. Chaque semaine possède son thème à Manillam, et le thème de cette semaine est le saumon. Et le couple qui a été désigné… c’est vous.
Oui, vous allez devoir interpréter la Valse du Saumon.
Et prenez garde si vous faites un pas de travers. La sorcière qui vit dans les bois n’aime pas bien que l’on manque de respect aux esprits de la nature…
Participants : @Nemue Lynella & @Aslander O'Sullivan
Thème actuel : Festival d'été
Mais bien-entendu, cela aurait été trop simple! Si au départ tout se passait exactement comme je l'avais prévu, force est de constater que les événements ont prit un déroulement pour le moins inattendu! Alors que nous marchions entre les allées creer artificiellement par les différents étales, l'un des doyens du village s'approcha de nous avec une certaine détermination. Naturellement, voyant le vieil homme approcher de la sorte, je me sjis simplement dit qu'il connaissait Nemue et voulait la remercier pour un traitement contre l'arthrite ou autre chose du genre. Après tout, je sais à quel point ma charmante partenaire aide les habitants de ce village grâce à ses connaissances pharmaceutiques. Mais cela aurait été trop simple bien-évidemment. L'homme salua Nemue comme prévu mais la discussion - à laquelle je me fis guère attention dans une premier temps - prit un tournant pour le moins particulier assez rapidement! Selon l'homme, la belle dame et moi-même faisions un couple charmant - affirmation qu'il est difficile de nier même si notre relation n'est pas de cette nature officiellement - et nous avions donc été désigné pour réaliser la danse de cette année!
Et c'est ainsi que nous voici, Nemue et moi, l'un fasse à l'autre sur la place du village pour danser une ôde à la nature et au temps qui passe intitulé : la valse du saumon... Pourquoi diantre nous retrouvons-nous dans une telle situation? Me voici donc vêtu d'un habit traditionnel si l'on peut reellement appeler cela ainsi, un yukata décoré de poissons brodés de toutes les couleurs, tenue que porte également ma chère amie... Au moins cela confirme que même avec une tenue que je qualifierait de ridicule - soyons serieux ce motif coloré l'est définitivement - elle reste magnifique. Pour le reste, il va être question de beaucoup d'improvisation! Je suis un bon danceur, une obligation lorsqu'on s'invite à quelques bals mondains des plus déplaisants mais nécessaires pour un homme de ma position! Cependant, je n'ai jamais danser pour honorer la nature ou une quelconque autre foutaise campagnarde de la sorte...
"Ce n'est pas réellement ainsi que je pensais passer la journée cependant, une danse avec vous est toujours un moment appréciable. Espérons simplement que mes piètres talents seront suffisant pour honorer cette tradition!"
Dis-je en riant avant de m'approcher de la belle pour saisir sa main dans la mienne et deposer mon autre main dans le bas de son dos. Après tout je suppose qu'une valse est suffisante pour la "valse des saumons" non?
Un fin rayon de lumière vint se poser sur le visage délicat de l'apothicaire endormie. S'il aurait pu la tirer de sa léthargie, il ne fut pas la cause de son réveil. Un grincement de porte se fit entendre, alors qu'une petite tête aux grandes oreilles passa dans l'entrebaillement. Azaq, qui s'était rapetissé pour se déplacer facilement dans la demeure, tentait de se faufiler discrètement dans la chambre de sa maîtresse. Bien qu'il était non-voyant, il entendait le souffle de sa respiration douce et lente. Elle n'avait rien à voir avec ce qui se passait à l'extérieur. Beaucoup de bruit venait de l'extérieur et bien qu'habitué au grand village, il y avait bien plus de va et vient dans les rues de Manillam. Les gens se préparaient pour le début des festivités et comme chaque année, les voyageurs et les touristes curieux s'arrêtaient pour en profiter. La vaaki insécure bondit dans le lit de la femme et vint se blottir à ses côtés refermant ses ailes autour de son être.
Ouvrant la paupière de l'un de ses yeux, elle fut réveillée par les mouvements de ce dernier et n'hésita pas une seule seconde à passer un bras autour de sa silhouette.
* Tout va bien? * Lui demanda-t-elle silencieusement.
* Beaucoup bruit…*
* Oui, nos voisins se préparent et je devrais les aider! *
Elle avait pour habitude de mettre la main à la pâte afin d'aider les citoyens qui en avaient besoin et de profiter des festivités de loin, mais elle ne s'était pas attendue à la visite de son très cher ami Aslander. Elle était vêtue d'une tenue adaptée pour les travaux extérieurs ainsi que d'un joli chapeau de paille qu'elle devait retenir parfois lorsque la brise soufflait et tentait de lui dérober lorsqu'il était apparu dans son champ de vision. Un large sourire s'était emparé de ses lèvres et elle faisait aller sa main dans la direction de ce dernier. Azaq s'était empressé de lui tourner autour et des rires non d'elle se firent entendre alors que les petites commères du village leur jetaient des regards à tour de rôle. Madame Bertha ainsi que sa comparse Huguette chuchotait entre elles laissant échapper quelques bribes volontaires ou pas… « Si c'est pas de l'amour…» mais le reste fut inaudible. Nemue tenta de les ignorer, mais ramena aussitôt son bras près d'elle. *J'en fais peut-être trop…*
Elle avait accueilli son ami et n'avait pas su refuser l'invitation de ce dernier à profiter ensemble des festivités. Il semblait être coutume chez le duo de profiter des quelconques fêtes ensemble. Mais avant cela, elle devait se préparer.
***
Elle était revenue plus tard accompagnée de son partenaire qui s'était aussi vêtu pour l'occasion. Nemue, n'ayant pas toute sa garde-robe sous la main, avait simplement enfiler une tenue magique qui n'était qu'une simple robe lorsque la magie n'opérait pas, mais elle l'avait bien vite changer pour un yukata estivale de couleur blanc garnis de motif fleural. Elle avait glissé dans sa chevelure qu'elle avait remonté soigneusement un pic floral violet que l'on disait enchanté. D'ailleurs, elle ignorait pourquoi, mais tout le monde semblait la regarder, même si ça ne faisait pas changement à l'habitude, mais elle sentait qu'il y avait un petit quelque chose de différent cette fois-ci. C'était peut-être sa tenue?
Dans tous les cas, elle fut approchée par le doyen du village qui les désigna tous les deux comme étant le couple destiné pour accomplir la danse rituelle de la première semaine. Surprise, Nemue regarda son compagnon en se demandant silencieusement si cela lui allait, mais il décida de se prêter au jeu. Puis il était plutôt mal vu de refuser d'accomplir la danse. Certains disaient que ça pouvait porter malheur et que la sorcière viendrait les maudir, mais la sorcière de Manillam ne s'en inquiétait pas. Puis elle avait plus d'un tour dans son sac.
Aslander et elle avaient été amenés à se changer pour arborer les tenues de cérémonies, même si l'apothicaire avait simplement copié la tenue qu'elle aurait dû porter changeant son déguisement magique pour celui-ci. D'un joli rose saumon, elle donnait l'impression que des écailles miroitaient sur sa tenue.
Une fois face à tous ces gens qui n'attendaient que ce moment, Nemue avait volontairement saisit la main de son compagnon pour le laisser guider leur pas dans un premier moment assez tranquille.
« Ne vous inquiétez pas mon cher et laissez vous guider et porter par la musique… Vous devez certainement connaître le cycle de la vie de ce cher poisson, non? »
Une mélodie douce et calme accompagnait leur pas plutôt timide, comme s'il se découvrait l'un l'autre, comme s'il découvrait la vie pour la première fois. Tels de jeunes saumons rosé, ils se laissèrent porter au gré des courants et cherchèrent un but à leur vie. Les profondeurs des rivières ne leur suffisent pas, ils veulent voir plus grand! La cadence accéléra légèrement au même rythme de la musique et Nemue, d'une simple pensée, changea la couleur de sa tenue pour arborer une couleur bleuté, la même qu'ont les saumons alors qu'ils rejoignirent la mer.
Les spectateurs impressionnés, échappèrent des murmures ébahis face aux changements et semblèrent suspendu à l'histoire que leur racontait leur valse. Les courants de la mer sont plutôt fort les éloignant l'un de l'autre et les forçant à faire route séparée pendant quelques instants. Éloignée de son partenaire, Nemue se mouvoie agilement et gracieusement, faisant quelques tours sur elle-même tout en mélangeant danse contemporaine et valse, avant de se rapprocher d'Aslander pour se jeter dans ses bras.
Sa robe changea au même moment qu'il l'attrapa arborant un rouge éclatant ainsi qu'un joli vert au niveau de son buste. Les saumons étaient maintenant arrivés à maturité et il était temps de remonter les cours d'eau afin de retourner là où ils avaient vu le jour. Ils s'étaient retrouvé à la croisée des chemins et firent leur voyage ensemble pour perpétuer le cycle de la vie. Nemue avait plongé son regard dans celui de son compagnon alors que leur pas et leur gestuels avaient quelque chose de suave jusqu'à la dernière note où ils finirent dans les bras de l'un et de l'autre.
Ainsi, tels deux poissons cherchant à vivre, Nemue et moi sommes tantôt proche, ensuite éloignés, nos pas nous rapprochant ou nous écartant tel l'embrun qui est projeté par la plus virulente des mers, notre histoire se racontant au fur et à mesure du crescendo jusqu'à ce que finalement, la musique s'arrête. Nemue est là, proche de moi, son corps collé au mien, la soie de son vêtement glissant sous mes doigts alors que je la tiens dans mes bras, mon regard planté dans le sien je l'observe sans un son et, durant un moment, je me questionne : est-ce que la musique s'est vraiment tue ou bien est-ce dans mon esprit que le silence s'est fait, décident de nous isoler du bruit environnant comme pour nous plonger dans un monde dans lequel je ne vois plus qu'elle, ses deux magnifique émeraudes qui me fixent, ses lèvres rosées qui m'invitent, sa peau de porcelaine qui m'éblouie... Et comme tout s'est arrêté, nous plongeant dans quelques secondes hors du temps, la vie reprend son cours : le vent vient caresser mon visage, son souffle se fait entendre bientôt suivie par des clappements de mains, des applaudissements venant ponctuer notre prestation. Râclant ma gorge, je relâche la belle dame de mon étreinte pour me contenter de venir prendre sa main et de venir lui faire un baise-main en souriant doucement.
"Merci pour cette danse très chère, je pense que c'est un succès vu la clameur du publique." Dis-je en souriant doucement alors que mon esprit semble se calmer grâce à ce retour à la réalité. Le maire du village nous rejoint alors, nous remerciant et nous félicitant pour la prestation, affirmant que c'était absolument parfait et, même si je vois bien qu'il voudrait bien discuter encore un moment - peut-être même nous parler de la suite de l'organisation avec l'intention de nous demander notre participation - je finis par mettre fin à l'échange. "Excusez-nous monsieur le maire mais, ma charmante amie et moi-même voudrions profiter du festival un moment." Et sur ce, j'entraîne Nemue à ma suite, m'éloignant du vieil homme sous les murmures que je ne comprends pas de quelques commères du petit village. "J'espère que mon attitude ne vous déplait pas très chère? Je dois avouer que j'aimerai pouvoir passer du temps avec vous sans être le coeur de toutes les attentions..."
Les yeux dans les yeux, Nemue oublia presque qu'ils étaient sous les regards attentifs de ses voisins. Il s'agissait de ces mêmes personnes dont elle prenait soin et dont ils ne se gênaient pas pour raconter tous les ragots possibles à son sujet. La sorcière de Manillam avait toute une réputation et pour ne pas mentir, elle ne s'en souciait guère. Après tout, l'important c'était ce qu'elle pensait vraiment et que les personnes dont elle était proche la voyait pour qui elle était vraiment. Il fallait dire qu'elle se sentait comme sur un petit nuage à ce moment même. Entourée des bras d'Aslander, elle se sentait en sécurité et sans le moindre souci. Elle espérait, inconsciemment, que cela soit réciproque pour lui aussi bien que ses attentes n'étaient pas bien élevées. La réalité finit par les rattrapé et tous deux s'éloignèrent l'un de l'autre.
Un sourire s'était dessiné sur ses lèvres, alors que son souffle s'échappait d'entre ses lèvres à un rythme saccadé. Tentant de reprendre son souffle, Nemue n'avait absolument pas prévu qu'elle devrait faire ce genre d'effort aujourd'hui. Ses joues avaient été rougies à la fois par les efforts, mais aussi par le baise-main que lui offrait son ami devant tout ce public. Pourtant, elle était habituée à une telle attention et était bien heureuse de pouvoir se cacher derrière une excuse tout à fait plausible.
« En effet et j'espère que nous avons satisfait la fameuse "sorcière" des bois, dit-elle en gloussant légèrement. Je ne voudrais pas finir mes jours sous la forme d'un poisson. »
Nemue se laissa donc entraîner par son ami et salua bien évidemment d'un geste de la main le public. Étrangement, son regard s'était arrêté sur madame Bertha qui levait sa canne dans les airs, manquant d'accrocher les pauvres personnes qui s'étaient risqué à rester près d'elle. L'apothicaire se retenait pour ne pas rire et suivit d'un pas rapide son compagnon. Si elle avait choisi un yukata comme habit principal, elle avait dû porter des getas aux pieds pour harmoniser le tout. Ses mouvements n'étaient pas aussi vastes qu'à l'habitude et elle avait aussi plus chaud. Heureusement, elle n'avait pas dû danser sous cette apparence et avait pris le temps de changer pour sa tenue initiale. Le déguisement magique était un véritable petit bijou!
Elle s'était penchée vers l'avant pour saluer le doyen du village et elle n'avait pas contredit Aslander. La demoiselle n'avait pas spécialement envie de divertir le reste du village pour le reste des festivités.
« Ne vous inquiétez pas Aslander, dit-elle en glissant une mèche de sa chevelure qui semblait s'être enfui de sa haute coiffure, je ne pensais pas avoir à danser devant tous ces gens. Heureusement que vous étiez mon partenaire d'ailleurs. Mais je ne vais pas vous mentir, je préfèrerais poursuivre les festivités tranquillement en votre compagnie. »
Elle glissa son bras sous le sien et chercha à s'éloigner de la scène pour se rapprocher des autres activités qu'il y avait, mais en passant devant une allée adjacente, Nemue crue voir du coin de l'oeil une sombre silhouette qui l'a fit arrêter. Lorsqu'elle tourna la tête dans cette même direction, il n'y avait rien. Par curiosité, elle tourna la tête vers son compagnon pour s'excuser.
« Pardonnez-moi, je croyais qu'il y avait quelqu'un qui nous regardait. Il faut croire que mon imagination me joue des tours. »
Malgré tout cela, Nemue avait tout de même l'impression d'être observé, mais elle ne pouvait pas dire pour quelle raison. Secouant la tête, elle ne laissa pas ce mauvais sentiment l'envahir et préféra se concentrer sur le positif. Elle était en bonne compagnie et il y avait quelques activités où ils pouvaient s'amuser.
« Venez tenter votre chance à notre roulette du bonheur! héla l'organisateur de ce jeu de hasard! Il suffit de payer dix cristaux noirs et vous pourrez gagner de merveilleux prix! »
Voyant que Nemue l'observait, l'homme lui fit un signe de la main avec un grand sourire sur le visage.
« Dame Nemue, vous voulez tenter votre chance? demanda-t-il alors qu'elle se rapprocha de ce dernier par courtoisie.
- Quels sont vos prix?
- Vous pouvez tripler, doubler ou bien même rembourser votre mise. Il y aussi des tickets vous permettant d'acheter gratuitement certains produits à n'importe quel kiosque.
- Très bien, je vais tenter ma chance. »
Elle sortit sa pochette de son tatouage de rangement et remit les dix cristaux noirs demandés et vint se poser à côté de la roue pour la faire tourner de toutes ses forces. Celle-ci tourna un petit moment pour s'arrêter sur un simple trait. Elle avait perdu.
« Ah! Je suis désolée, ma belle dame. Meilleure chance la prochaine fois! Et vous? Vous voulez tenter votre chance, mon cher monsieur? »
- Défi Rp:
Je ne suis pas réellement curieux, peut-être Nemue l'est-elle plus que moi? Ou bien - et c'est fort possible - elle est simplement polie? Après tout, elle vie ici contrairement à moi - ou du moins y séjourne souvent dans l'appartement au-dessus de la boutique - et même si je doute qu'elle accorde un quelconque crédit aux rumeurs que certains véhiculent sur elle, je suppose qu'elle doit faire preuve d'un certain tact avec les locaux. Un jeu de hasard, c'est du moins ce qu'il prétend : une roue qui tourne pour offrir des cadeaux nombreux voir des possibilité de s'enrichir? J'ai passé assez de temps aux casinos de l'étoile du Sud afin d'ouvrir mon propre établissement pour le savoir : bien souvent, ce genre de promesses d'enrichissement sont fausses : les chances de victoires sont limitées quand elles ne sont pas inexistantes, dans ce genre de situation, les dés sont souvent pipés. En effet, comme prévu, Nemue perd malheureusement. Un déroulement qui me semble bien trop prévisible aussi je me contente de secouer la main, accompagnant mon geste d'un "Non merci." Poli avant d'entraîner ma compagne à ma suite pour m'éloigner de ce charlatan. Ce n'était pas une grande mise alors autant ne pas faire d'esclandre mais tout de même...
"Vous savez que ce jeu était truqué n'est-ce pas? Vos chances de victoires étaient anecdotiques." Dis-je à l'attention de la belle avant de continuer en riant doucement. "Cependant j'ignorai votre goût des jeux de hasards... Si vous le voulez, j'ai toujours sur moi mon jeu de cartes porte-bonheur. Après le festival, nous pourrions aller faire quelques parties autour d'un verre? Je pourrais même vous proposez de rendre le jeu plus intéressants à base de paris en toute amitié bien-entendu." Conclus-je avec un sourire aguicheur, laissant savoir que ces paris ne seraient peut-être pas si bon enfant que cela. "Mais pour l'heure, j'aimerai discuter avec vous d'un projet que j'ai en tête... C'est aussi l'une des raisons qui m'a poussé à vous inviter à ce festival - même si la raison principale reste de passer du temps avec vous - si vous avez un instant à m'accorder?"
Hélas, elle avait bel et bien perdu, mais cela faisait partie du jeu et même si Aslander tenta de lui faire comprendre que la roue était certainement truquée, Nemue n'en fit pas tout un plat. Elle n'était peut-être pas amatrice des jeux d'argent et tout ce qui relevait du hasard, mais il s'agissait d'un festival d'été. Autant profiter pleinement de ce dernier, même si elle devait laisser quelques cristaux derrière elle. Ce n'est pas comme s'il allait lui en manquer. D'ailleurs, cet arrêt avait permis à son vaaki de les retrouver. Avec cette histoire de danse, elle en avait presque oublié son compagnon. Il lui avait suffit d'un appel télépathique pour lui faire savoir où il se trouvait. Heureusement, grâce à ses sens olfactifs développés il n'eut pas de problème pour retrouver sa maîtresse malgré toutes ces odeurs qui l'entouraient. Une fois à leur côté, Nemue caressa doucement son compagnon sur le dessus de son crâne tout en écoutant son compagnon qui l'invitait à faire quelques parties de cartes tout en proposant de pimenter les parties à coup de paris. Par contre, que voulait-il dire par un jeu de carte porte-bonheur? Est-ce que cela voulait dire qu'il ne perdait pas ou très peu avec?
« Tant que vous ne truquez pas les parties, je suis toute oui pour jouer en votre compagnie, dit-elle d'un sourire malicieux sur les lèvres. Dans le cas contraire, je n'aurai pas le choix de sévir…»
Elle n'en dit pas plus, préférant écouter son partenaire qui semblait avoir quelque chose d'important à lui dire. Un projet qu'il avait en tête et qui nécessitait l'aide de l'apothicaire? Qu'importe ce qu'il avait en tête, elle était toujours heureuse de lui donner un coup de main.
« Vous savez que j'ai tout mon temps pour vous, Aslander. Puis, comme nous sommes déjà ici ensemble, autant profiter de ce moment, dit-elle en caressant le bras qui retenait le sien. Vous voulez que nous trouvions un endroit où prendre place? »
Elle connaissait justement un endroit où ils pourraient discuter, en espérant qu'il n'y aille pas masse de monde à cause du festival. Elle l'y avait déjà amené par le passé alors qu'elle lui faisait découvrir le charmant village de Manillam.
« Allons chercher à manger et à boire, puis rendons-nous au jardin communautaire. »
Nemue se déplaçaient agilement entre les nombreux passants, bien que ses pas n'étaient pas aussi rapides qu'elle l'aurait voulu, car sa tenue ne lui permettait pas d'aller plus vite. Étrangement, les gens se retournaient toujours sur son passage, mais bien plus qu'à l'habitude. C'est pour dire que même les femmes accompagnées l'observait, mais sans éprouver la colère dû au partenaire qui regardait ailleurs. La demoiselle ne savait pas ce qui causait cela… * C'est ma tenue qui les impressionne? * se demanda-t-elle avant de regarder Aslander un sourcil arqué.
« J'ai quelque chose sur le visage? »
- Précision:
- Nemue porte ceci, mais ne sait pas qu'il est enchanté (Elle l'a acheté ainsi) :
• Pic floral enchanté : Utilisé dans les coiffures, il est aussi pointue et solide.
Enchantement Violet
PASSIF : dégage une odeur/phéromones attirants pour les humains ou animaux
ACTIF : Prend l'aspect (illusion) d'un autre objet (1min / 10min)
Nous passons donc, comme elle l'a suggéré, prendre de quoi nous désaltérer ainsi que quelques grignotines que nous pourrons... Et bien, grignoter, tout en discutant. Sur le chemin cependant, il m'est difficile de ne pas remarquer les nombreux regards qui se tournent vers nous : homme comme femme font des efforts presque remarquables pour dévisager ma compagne et, si je ne suis pas d'un naturel jaloux - du moins pas à ma connaissance - il est vrai que j'éprouve un certain déplaisir à voir tant d'inconnus la dévorer du regard. Est-ce naturel alors que je me surprenne moi-même à enlever mon bras du sien pour le passer autour de sa taille, comme une manière de signaler à ces rustres qu'elle est en ma compagnie? Je ne saurai le dire mais déjà je l'ai fais. Et, lorsqu'elle me demande si elle a quelque chose sur le visage, c'est avec un sourire sincère mais charmeur que je me tourne vers elle en secouant la tête. "Voyons Nemue, la seule chose que fait ainsi tourner les tête est votre beauté! Nul besoin de chercher une autre explication." Dis-je aussi sincère que j'en suis convaincu, bien inconscient de la présence de cette broche, si je l'avais vu, sans doute aurais-je pu comprendre? Ayant moi-même une arme dotée d'un tel enchantement pour attirer des créatures lors de mes chasses... Cependant, je suis bien trop intéressé par elle pour me concentrer sur cette broche dans sa chevelure.
Nous arrivons finalement aux jardins communautaire et j'ai vite fait de m'éloigner d'une possible foule, proche d'un parterre de fleurs des plus colorés, j'aide Nemue à prendre place, la faisant s'asseoir sur un banc déserté qui ne semblait attendre que nous. Je m'installe naturellement à ses côtés et un instant, mon regard se perd vers l'horizon. Je n'ai pas réellement réfléchis à la suite mais, qu'importe? Je suis porté par le moment actuellement.
"Vous savez Nemue, j'ai réfléchis suite à ma blessure lors de mon expédition du désert volant... Mon bras n'est malheureusement toujours pas remis complètement, peut-être ne le sera-t-il jamais? Quoi qu'il en soit, ce repos forcé m'a permis de penser à ce que je désire réellement. Ma compagnie est en bonne voie de développement, j'ai des contacts et des contrats partout et je me dis qu'au final, une fois deux trois affaires trainantes réglés, je pourrais risquer un peu moins ma vie. Je ne parles pas de mettre un terme à ma carrière d'aventurier bien-sûr mais, ralentir un peu, choisir plus prudemment mes missions éventuellement ou que sais-je. Se faisant, je serai sans doute moins longuement sur les routes, passant plus de temps dans ma grande demeure vide comme vous avez déjà pu le voir... J'ai de nombreuses chambres d'amis, peu d'amis à inviter cependant." Dis-je avec un léger rire. "Bref, je dois me concentrer sur le casino que mon partenaire et moi voulons ouvrir, ainsi que sur mon entreprise et je me dis qu'il serait plus agréable d'être "bloqué' au grand port en charmante compagnie. Je ne parle pas de quitter votre demeure ou Manillam bien-entendu mais, si cette histoire de collocation vous intéresse, peut-être pourriez-vous laisser quelques affaires chez moi?"
Si le paris en valait le coup, il n'hésitera pas à être malhonnête. Il ne l'avait pas dit dans ces mots exactement, mais elle savait que c'était ce qu'il essayait de dire. Dans tous les cas, elle lui faisait confiance. Elle se doutait bien que ce dernier ne tricherait pas de façon à lui causer du tort et même s'il le faisait c'était certainement pour obtenir quelque chose que Nemue aurait très bien puis lui offrir sans devoir parier. Elle allait simplement devoir se montrer plus maligne que lui à ce moment-là.
Après avoir récupéré de quoi se sustenter, l'apothicaire était quelque peu mal à l'aise de toute l'attention qu'on lui apportait. Même s'il ne s'agissait pas de lui parler directement, les regards qu'elle attirait lui semblaient anormaux. Elle avait l'habitude, mais à plus faible dose et quand elle était seule. Là, ce n'était pas le cas et elle avait peur que cela déplaise à son ami s'il le remarquait. Comme de fait, lorsqu'elle sentit la prise d'Aslander se relâcher sur son bras pour venir entourer sa taille, elle ne put s'empêcher d'être satisfaite en son for intérieur. Elle était sienne aussi longtemps qu'il serait là et plus encore s'il le désirait, mais elle ne pouvait pas espérer que ses fantaisies deviennent réalité. L'aventurier ne l'avait jamais vu comme elle le voyait lui. D'ailleurs, selon lui, l'explication pour laquelle tout le monde se tournait était très simple et ce n'était dû qu'à sa beauté… Une moue sceptique s'était emparé de ses traits et elle l'avait regardé un moment silencieusement afin de comprendre s'il ne se moquait pas d'elle. Un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'un sourire résigné suivit.
« Ils devraient plutôt se concentrer sur leur accompagnateur et ce qui les entoure plutôt que moi. Je ne suis pas aussi intéressante qu'ils pourraient le penser. » dit-elle d'un mouvement de la main pour chasser leur regard. « Puis, si ce n'était que de moi, je garderais les yeux rivés sur la personne qui m'est chère, se risqua-t-elle en l'observant du coin de l'oeil.»
Arrivés au parc, les deux amis allèrent s'installer sur un banc libre. Heureusement, le jardin n'était pas envahi par les touristes, mais ils n'étaient pas complètement seuls. Cela allait être plus simple pour eux de discuter. Assise sur le bout de ses fesses et les genoux collé et légèrement plié dans la direction de ce dernier, Nemue se tenait bien droite et écoutait attentivement son ami. Lorsqu'il débuta son histoire par sa main, la demoiselle se pinça les lèvres se rappelant à la fois son propre échec de n'avoir pu le soigner et par réflexe, elle déposa sa main sur cette dernière la caressant avec affection bien que son visage semblait désolé. Malgré tout, elle ne l'interrompit pas. Elle savait qu'elle n'était pas parfaite et que ses capacités avaient des limites et qu'il y avait encore des choses qu'elle ne comprenait pas. Hochant la tête pour accompagner ses paroles, elle sentit légèrement son cœur s'emballer lorsqu'il parla de sa demeure vide… L'inviter à laisser ses propres affaires chez lui ne rendait-il pas leur relation plus sérieuse? Et qu'allaient penser les gens en les voyant sortir de la demeure ensemble? Était-il prêt à assumer les rumeurs qui allaient suivre? Enfin, à ses yeux, cela n'étaient certainement qu'une simple collocation comme il le disait. Ils n'étaient pas obligés de partager la même chambre. *Je ne dois pas me faire d'illusion * se convainc-elle.
« Si vous désirez ma compagnie à vos côtés, il me fera plaisir de venir passer du temps avec vous, mais n'avez vous pas peur qu'en laissant des vêtements ou des accessoires qui m'appartiennent ne nuise à vos futures rencontres? » Par là, elle sous-entendait les rencontres d'une nuit que ce dernier pouvait ramener chez lui le soir avant de les chasser le lendemain. Elle ne voulait pas restreindre sa façon de vivre par sa faute, même si une part d'elle serait bien heureuse de lui mettre des bâtons dans les roues. « Nous pourrions convenir par cristaux de communication les moments qui nous arrangent le mieux et je pourrai facilement me déplacer jusqu'à votre demeure dans le mesure où vous me laissez lier mon bracelet à l'un de vos miroirs qui me permettrait de passer à travers celui-ci tant qu'il est assez grand pour moi…» Elle était bien sérieuse, peut-être même un peu trop, mais malgré tout elle se risqua tout de même. « À moins que vous ne pensiez à quelque chose sur le long terme? » elle avait plongé son regard dans le sien en quête de réponse.
Nuire à mes futures rencontres? J'hausse un sourcil à cette question. Depuis quand exactement n'ai-je pas passer un moment de délice avec une mignonette dont j'oubliais ensuite le nom? Depuis quand n'ai-je pas menti sur mon identité? Cela est assez simple : depuis mon passage dans la noblesse, mon nom est devenu publique et il serait ridicule de tenter de le dissimuler. Cela risquerait d'attirer bien trop de regards sur moi. Quant à la compagnie d'une gente dame... Je suppose que la dernière fois était lorsque Nemue est arrivée chez moi, blessée et dans une tenue des plus indécentes pour se promener dehors. J'ai chassé une compagne d'un soir cette nuit là, lui faisant bien comprendre que sa présence n'avait pas une once de l'importance qu'avait celle de la belle apothicaire. D'une certaine manière, depuis cette nuit je n'ai plus trouvé le temps pour une quelconque compagnie, trop concentré sur mes affaires mais également sur le bien-être et la sécurité de mon amie. Bien malgré moi, la douce a prit une place trop importante pour que je laisse quiconque entrer dans ma vie même une seule soirée. Je soupire doucement alors que par un geste automatique, ma main vient se déposer sur sa joue et que je secoue légèrement la tête.
"Il me semblait avoir été assez clair la dernière fois : aucune rencontre d'un soir ne saurait être plus importante que vous l'êtes. Si c'est cela qui vous inquiètes, ce n'est pas une peur que vous devriez éprouver." Lui dis-je simplement. "Et puis, je suis sûr qu'Orisha apprécierait la présence de votre compagnon volant!" Ajoutais-je en riant doucement, comme pour enlever un peu du sérieux de cette discussion... Du moins, jusqu'à ce qu'elle ne ramène cela à du sérieux. Sa proposition d'arranger cela par cristal de communication ne me plait pas réellement, j'aurais toujours l'impression qu'elle n'est rien de plus qu'un divertissement, un moyen de profiter d'une présence si je me sens seul. Ce n'est pas ainsi que je la vois et certainement pas ainsi que je veux qu'elle se voit! Pour le miroir, cela reste une excellente solution qui n'impliquerait pas qu'elle vive chez moi ou, au contraire, qui lui permettrait même de rester indéfiniment sans aucun problème pour rejoindre sa boutique... Non, c'est lorsqu'elle pose la dernière question cependant que tout cela devient subitement... Réel! Quelque chose sur du long terme... Je soupire une nouvelle fois, plus profondément, alors que je pose sur elle mon regard.
"Nemue je... Il y a bien des choses que vous ignorez sur moi. Des actes provenant de mon passé, d'une certaine manière de mon présent également? Des choses qui pourraient même vous faire changer de vision sur moi peut-être... Je ne peux pas parler de "long terme" ou même de "relation" si vous ne savez pas réellement qui je suis. Malheureusement, c'est un sujet que je ne peux pas encore me permettre d'aborder."
Si ses mots lui avait paru telle une caresse remplie de tendresse pendant un moment, elle ne pouvait pas en dire autant pour le reste. Elle avait senti sa poitrine se serrer pendant un moment comme si elle avait été ensevelie sous une piles de pierre. La douleur était telle qu'elle en avait eu le souffle court pendant un bref instant. Mais le pire c'était qu'il croyait faire cela pour la protéger et d'une part, il doutait d'elle. Oui, elle voulait connaître tout d'Aslander et bien qu'elle savait qu'il n'était pas immaculé et qu'une part de lui était bien plus sombre qu'elle ne le croyait, Nemue s'était amouraché de lui malgré toutes les promesses qu'elle s'était faite. Malgré tout, il ne cherchait pas à décliner les attentes de l'apothicaire à cause de ses sentiments ou du moins si c'était le cas, il ne le montrait pas. Tout ce qu'elle attendait n'était que des excuses de quelqu'un qui avait peur. Peur de s'engager et de faire souffrir, peur de ne pas atteindre les attentes de l'autre, peur de décevoir, peur de se retrouver à nouveau seul. Car oui, penser ainsi entraîne certainement une grande solitude et il avait certainement peur d'être abandonné, mais Nemue n'avait pas dit son dernier mot.
Un sourire triste s'était dessiné sur ses lèvres, alors qu'elle essuyait en quelque sorte un rejet et malgré tout, elle posa ses doigts délicats sur la joue barbue de ce dernier.
« Pourquoi vous faites-vous autant de mal, Aslander? Vous vous êtes ligoté à votre passé et celui-ci vous empêche d'avancer. Cesser de regarder derrière et porter votre regard vers l'avant. Peut-être y verrez-vous de plus belles choses… Vivez pour votre vous d'aujourd'hui et non celui d'hier et pensez un peu à votre bonheur. »
Elle n'avait pas quitté son visage du regard un seul moment alors qu'elle lui disait ces quelques mots, bien que sa main avait fini par abandonner sa joue pour se poser contre ses propres genoux.
« On ne rajeunit pas, Aslander et le temps ne nous fera jamais de cadeau. J'espère que vous trouverez un jour la paix intérieure que vous recherchez…dit-elle avant de détourner légèrement la tête pour qu'il ne voit pas son regard luisant alors qu'elle luttait pour que ses larmes ne coulent pas. Je vous l'ai toujours dit, Aslander; qu'importe ce que vous avez fait, je vous accepte tel que vous êtes. Vous comptez pour moi et ça ne changera pas alors arrêtez de croire que je vous tournerai le dos si je venais à apprendre la vérité. »
*Je serais prête à tout pour vous. * se dit-elle silencieusement alors qu'elle leva les yeux vers le ciel observant ainsi les nuages qui voyageaient paisiblement dans le ciel soufflé par le vent. Si seulement la vie pouvait être aussi simple que cela. Un soupir s'échappa finalement de ses narines avant qu'elle ne se lève. Elle devra rebâtir peu à peu les barrières de son cœur, même si cela n'allait pas être aisé. C'était la première fois qu'elle s'était senti aussi vulnérable aux côtés de quelqu'un et elle n'aimait pas du tout ce sentiment amer qui était venu par la suite.
« Je crois que nous avons matière à réfléchir et qu'il nous faudrait aussi des vacances! Après tout, nous n'avons jamais pu prendre ces dernières que nous nous sommes promis. Enfin, si seulement vous désirez toujours de ma compagnie. »
Après tout, même si elle ne lui avait pas dit noir sur blanc ce qu'elle ressentait, ses mots ou bien même ses questions devaient certainement lui avoir mis la puce à l'oreille. Peut-être n'avait-il plus envie de cotoyer cette dernière trop effrayée par ce qu'elle éprouvait pour lui. Après tout, elle avait rompu leur entente initiale. Dans tous les cas, ils avaient aussi un festival à profiter et ils en avaient à peine profité, même si la décision de poursuivre leur sortie ensemble lui revenait.
La paix intérieur? Je pensais la connaître en réalité, j'étais persuadé en créant cette identité qui est la mienne que rien, ni personne, ne pourrait l'ébranler. Après tout, les choses sont si simples quand la seule personne dont on se préoccupe est soi-même. En un sens, certaine de mes rencontres depuis que j'ai quitté la piraterie ont ébréchées cette certitude, celle de Nemue l'a fait volé en éclat bien malgré moi. La voir ainsi, tentant de dissimuler cette lueur dans son regard alors qu'elle tourne la tête, c'est sans doute ce qui est le plus difficile actuellement. Que faire cependant? Céder? Lui offrir ce qu'elle attend de moi? Serait-ce seulement sincère si je le fais pour lui éviter de pleurer ou bien est-ce ce que je veux également au final? C'est bien pour cela que je déteste les relations humaines, tout est plus compliquée lorsqu'il y a deux variables dans l'équation! Quand je ne pensais qu'à moi les choses étaient simples, les décisions unilatérale, les rencontres des plaisirs qui ne devaient satisfaire que moi! Maintenant il y a cette femme qui a placé de si grands espoirs en moi et que je ne veux pas décevoir mais, suis-je réellement un matériel adéquat pour une relation sincère et sérieuse lorsque je passe ma vie à mentir et à me mettre en danger?
"Nemue vous savez parfaitement que votre présence sera toujours un plaisir dont je me délecterai! Je pense qu'effectivement, ces fameuses vacances pourraient nous faire un bien fou. Laissez-moi juste un peu de temps, j'ai en tête d'organiser quelque chose. Pour l'heure, profitons de ce festival ensemble si vous le voulez bien..." Dis-je en lui tendant le bras. Matière à réfléchir? Oui, c'est un fait! Je crois que je sais ce qu'il me reste à faire mais pour l'heure, Nemue et moi avons encore quelques activités dont nous pouvons profiter et ensuite, ensuite nous verrons ce qu'il adviendra. Nous repartons donc ensemble pour finir cette journée alors que déjà, j'ai en tête notre prochaine rencontre et ce qu'il convient de faire avant cela...
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