Cela devait presque faire une heure que je marchais, difficile à dire puisque le soleil avait disparu depuis plusieurs minutes déjà derrière la cime des arbres, quand mon estomac sembla vouloir m'indiquer que j’avais suffisamment marcher. Stoppant ma marche je scruta les alentours à la recherche de quoi me sustentais. Tellement de choix s’offrait à moi ! Je resta donc immobile quelque instant, l'oreille à l’affût d'un bruissement de feuille. J'eu pas à attende longtemps avant de faire jaillir ma langue qui s’enfonça dans un buisson à la poursuite du malheureux animale passer à portée, quelque seconde plus tard un lapin gesticulait, mon appendice entourait autour de ses pattes arrière, devant mon visage. Ne pouvant pas me retenir plus longtemps, je le fis disparaître dans mon gosier, l'avalant d’une seule traite. Qu'elle délicieuse sensation ! Mais bien que la viande soit, à mes yeux, le meilleur goût qui soit, mon estomac réclamait davantage. Beaucoup plus !
Jetant mon dévolu sur les arbres, j’examina les plus proche. En la matière, j'avais fini par apprendre que plus ces derniers étaient âgés et meilleurs était leur gout. Je fini donc par me décider pour un chêne centenaire, large comme trois homme et grand comme six, qui ne semblait attendre que moi. Je m’approcha donc, guidait par l'impatience j'y planta mes dents y dessinant une marque de morsure qu'on aurait pu facilement confondre avec celle d'un grand requin. Je pris le temps de faire tourner l’écorce entre mes dents, me délectant des années de maturation du centenaire, avant d'y croqué de nouveau. A chaque morsure l'arbre trembler comme pour protester contre un tel traitement, bientôt il y eut un craquement tonitruant qui accompagna sa chute. Le sol vibra sous l'impact faisant s’agitait tous les arbres alentours.
Poussé par la faim noire, je m'apprêtais donc à terminer d'engloutir le mastodonte de bois lorsqu’un cri retentit suivie de bruit de pas précipité. Irrité par la perspective d’être dérangé même aussi loin de la ville, je leva les yeux vers la petite silhouette qui s’éloignait à grande enjambé. De toute évidence cette jeune fille dormait sous cet arbre, sans doute lui sais-je fait la peur de sa vie. Et voilà qu'une personne de plus me fuyais… Grand bien lui fasse ! Ce n’était pas problème, me dis-je. Mais alors que j'allais reporter mon attention sur mon repas un détail attira mon attention… La jeune fille courrait droit vers le danger.
Bon sang, j'allais devoir lui courir après...
Je courais le plus vite possible lorsque j’entendis un bruit d’eau. Je voulus m’arrêter, me prenant les pieds dans une racine, partant en avant dans un roulé bouler. Et je tombais dans l’eau. J’agitais les bras dans tous les sens. Je ne savais pas nager. Même quand j’allais me laver, je faisais attention à bien avoir pied. Et autant dire qu’avec ma taille, c’était pas forcément facile à trouver. Alourdis par mes armes. Paniquant, je criais.
- À l’aid…
Ma tête passa sous l’eau. Personne n’allait m’entendre. Il n’y avait que la chose qui avait détruit l’arbre pas loin. Mais je ne savais même pas ce que c’était. Lentement, je coulais.
-Attend ! T'enfuis pas, plus loin il y a…
Je cessa de crier en réalisant qu'elle ne m'entendait pas, puis j'accéléra l'allure. Qu'est qu'il me prenait ? Depuis quand étais-je serviable, moi ? Mais je ne pouvais tout de même pas laisser cette femme se mettre en dangers à cause de moi… Plus que quelque mètre me séparait d’elle lorsque je la vie plongeait dans le fleuve agité par les pluies de la veille. A moins qu'elle soit tombée, me dis-je en la voyant agitait les bras alors que le torrent l'emporter dans ses flots, de toute évidence la jeune fille ne savait point nager. Je bifurqua donc, longeant à présent le fleuve à toute allure je dut bientôt me rendre à l’évidence : Le débit du fleuve l’entraînait bien plus vite que la vitesse à laquelle je pouvais mettre mes jambes l'une devant l'autre.
Soupirant une fois de plus, je décrochai les armes à ma ceinture sans cesser de courir. Après une dernière pensé à mon repas avorté je plongea à mon tour dans le torrent glaciale. Mon corps protesta immédiatement au contact de l'eau froide, ignorant le léger engourdissement qui imprégnais déjà mes doigts je me mit à battre des bras en direction de la jeune fille qui disparaissait et réapparaissait au rythme du ballotement des vagues. Bien que je ne sois pas une experte en narration je remerciai Argosh mentalement pour ces leçons de natation que j'avais tant détester à l’époque.
Je parviens enfin à agripper le bras de la fille que je tira vers moi. Tâchant au mieux de nous maintenir à la surface, je l'enlaça après lui avoir sortie la tête de l'eau. Elle semblait encore consciente, c’était déjà ça.
-Ca va tu tiens le coup ? Crachais-je entre deux gorgé de cette eau immonde, reste avec moi et accroche toi bien.
Le long du fleuve les arbres défilaient à une vitesse ahurissante, faisant preuve d'une patience que d'ordinaire mon estomac ne me permettait pas, j'attendit le point s’accroche adéquat. Puis vint un chêne robuste sur la rive. Ma passagère aller sans doute avoir une surprise, me dis-je en faisant jaillir ma langue qui s'enroula sans peine autour d’une basse branche. Le choc m'arracha une grimace lorsque mon appendice se retrouva tendu au maximum, manquant de peu de lâcher la femme que j’étreint de mes jambes afin de la garder avec moi.
Cependant j'eu manifestement sous-estimé la violence du courant, ce que je me rendis compte en échouant à rétracter mon membre. Ainsi, mon étrange bagage et moi, nous retrouvèrent ballotté avec force de droite à gauche, toujours accrocher à l'arbre tordu. J'aurais voulu lui répétait de s'accrocher mais cela aurait été compliquer vu ma situation…
Bordel, qu'est que je pouvais bien foutre là, moi ?
Et d’un coup, tout lâcha. Le courant nous entraîna brusquement. Je lâchais celle qui m’avait sauvé ne parvenant pas à garder la prise au milieu des remous. Et juste un peu plus loin. Le torrent disparaissait brutalement. Je n’eus pas le temps d’agir que je me retrouvais en l’air. Une seconde sans bouger. Mes bras s’agitant dans le vide. Une cascade. Une chute d’eau. Beaucoup trop haute à mon goût. Je chutais en hurlant.
Et je plongeais dans l’eau. Le choc fut brutal. La cascade m’emmenant vers le fond. Les yeux ouverts, je tentais de retenir ma respiration en essayant de remonter. Sans savoir comment faire. Peu à peu la lumière s’éloignait, les bras tendis vers le haut. Je ne savais pas quoi faire, au fond de moi, je priais Lucy qu’on vienne m’aider. Oui, que quelqu’un m’aide.
Nageant le plus vite que me permettait mes bras, et aider du courant, je me rapprocha vite de la tête qui sortait et replongeait au rythme des vagues. J'avais presque atteint mon objectif lorsque je la vis disparaître soudainement, alors que le bruit des chutes d'eau couvrait entièrement celui du torrent. Je n’eus pas besoin de plus d'information pour comprendre ce qu'il venait de lui arriver, et ce qui s’apprêtait à m'arriver… Changeant ma direction de nage, je me positionne face au courant. Consciente de la futilité de la chose je parviens à suffisamment ralentir mon avancer pour préparer mon coup. Arrivée au point culminant de la cascade je me laissa emporter avant de cracher, à l'aveugle ma langue, qui parvint à trouver ce que je chercher. Un point s’accroche, sous la forme d'un rocher qui séparait la chute d'eau en deux à mi-hauteur de celle-ci.
Rétractant cette dernière, je resta ainsi, accrocher au rocher dépassant du torrent verticale, à regarder en contre-bas plusieurs longue seconde. J'attendit de voir dépasser la tête de la jeune fuyarde, ce qui ne vint jamais… Sans doute cette dernière s’était retrouver plaquer sur le fond du fleuve par la quantité d'eau colossale dégringolant depuis les hauteurs. N'ayant pas de temps à perdre je pris appuie sur le rocher et me propulse en arrière. Qu'elle magnifique saut périlleux se fut ! Argosh aurait été fier de ce plongeon. Je pénétra dans l'eau l'instant suivant, deux mètre plus loin que la cascade. Je me força à garder les yeux ouvert, m'irritant et me brûlant ces derniers.
Au beau milieu de se chao aquatique ne pouvais point distinguait grande chose à par quelque rare forme floue, sans doute la faune locale pour la plupart, l'une d'elles étant sûrement -fallait-il espérait- la raison de ce plongeon. Mon impulsion initiale m'ayant éloigné de la cascade, je pouvais déjà sentir le courant -certes moins fort que le précèdent- me tirait en arrière. Je n’aurais pas cinquante chance…
Ma langue jaillit, presque à l’aveuglette, mais à peine l'eu-je fait revenir de moitié que je pus reconnaître les gesticulations comme ceux d'un malheureux poison s’étant trouvé sur mon chemin. J'en aurais bien fait un repas, mais manquant de temps je le relâche avant de faire revenir ma langue afin de pouvoir lui donner l'impulsion adéquat pour un second essaie. Je sentie cette dernière s'enroulait autour de quelque chose que, je disposant pas du temps pour une troisième tentative, je ramena vers moi. Ce n'est que lorsque je sentie une chaussure se faire la malle que je compris, avec un grand soulagement, que j'avais saisi la cheville de la fuyarde.
Une fois arrivé à portée de bras je la pris dans ces derniers, et après de longue seconde qui me parurent durée des heures je pus sortir sa tête et la mienne de l'eau. Je pris une grande inspiration avant de regarder autour de nous, de toute évidence les arbres défilaient moins vite autour de nous ; le courant, une fois la cascade passée, était beaucoup moins fort que le torrent initial. Usant de ma langue une fois de plus je l'enroula autour d'un arbre modeste qui, bien qu'il se plia, tint le coup. La force réduite du courant me permit de nous tirer lentement, mais assurément vers la rive. Sentant que mon accroche ne tiendrait pas longtemps j'accéléra l'allure sur les derniers mètre.
Ainsi quand on toucha terre, l’arbre se rompit alors qu'on frappait le sol avec force nous envoyant rouler tous les deux sur plusieurs mètres, encore accrochait ensemble. A bout de souffle, et une fois immobilisais, je lâcha la jeune fille avant de m’étendre sur le dos les bras tendu de chaque côté. Mon ventre se soulevait au rythme de ma respiration tandis que mentalement je faisais me point, m’assurant que je n'avais rien de casser.
-Ça va ? Réussi-je à dire entre deux halètement le regard tourné vers le ciel, tu es entière ?
Alors que je songeait qu'il me faudrait aller récupérer mes armes, je prêta l'oreille à la femme à mes côtés. Attendant une réponse pouvant me confirmer son bon état de santé. Il vraie que j'aurais mal vécu, d'avoir fait tout ça pour sortir de l'eau un cadavre. Trop fatigué pour tourner la tête je resta donc sur le sol, épuisé.
Qu’est que je pouvais avoir faim !
Le retour à la terre ferme fut brutal. Retenus par celui ou celle qui m’avait sauvé. Puis tout s’arrêta et on me lâcha. Toussant. Crachant de l’eau. Tremblant de froid. Je ne me sentais pas bien. Les larmes aux yeux, je me tournais vers la personne qui m’avait sauvé. Ma vision trouble ne me permettant pas de voir de qui il s’agissait. Je me jetais dans ses bras en sanglotant.
- Merci merci
Je pris une grande inspiration.
- J’vais vivre.. merci
Oui, j’avais été sauvé. Je me devais de remercier la personne. Qui que ce soit. La vue toujours trouble je murmurais.
- J’peux faire quelque chose pour vous r’mercier ?
J’avais pas grand-chose certes. J’étais pas douée. Mais, j’avais un peu d’argent de côté. Beaucoup même. Suivant le coin que je déterrais. Toutes mes économies étaient dans le sol. Parfois, ça disparaissait. Mais comme j’avais rien à payer et que je dormais dehors. Les missions que je faisais me suffisaient largement pour avoir de l’argent. J’étais pas compliquée après tout.
On resta comme ça un moment, allongée l'une sur l'autre sur le sol, jusqu’à ce qu'elle me murmure son désir de me remercier. Me remercier ? Moi ? C’était une première ! D'ordinaire j’étais plus du genre que l'on accusait… Ce rendait-elle au moins compte, que c’était moi qu'elle fuyait à l'origine. J’en vint à me demander ce qu'aurait réclamer une personne normale. Un repas ? Personne ne pouvait rien pour moi à ce niveau. Des cristaux ? Pour quoi faire, m'acheter à manger ? Je resta donc un moment sur le sol, caressant la tête de la jeune fille, jusqu’à ce que l'image de ma ceinture et de mes armes se manifeste dans mon esprit.
-Tu va bien, c’est le principal, dis-je d'une douceur que je ne me connaissais point, mais si tu tiens vraiment à faire quelque chose pour moi : Avant de plongeait dans l'eau j'ai enlevé ma ceinture, ma dague et mon épée y sont accrocher. Tu peux me les ramener ? Je crois je vais rester sur le sol quelque minute…
Cherchant à croiser son regard je lui adressa un grand sourire. Il y avait chez elle quelque chose de touchant, qui repousser son mon naturel agressif. Essuyant même une de ses larmes, je fus heureuse de voir qu'elle avait cesser de sangloter. Alors qu'elle se relevait, sans doute pour accomplir la quête que je lui avais donner, je m’adresse de nouveau à elle :
-Attend ! Je m’appelle Karlyanne, comment dois-je t’appeler ?
J’écouta sa réponse avant de la regarder s'éloigné dans la forêt avant de laissa ma tête reposer sur l'herbe. A vue de nez il lui faudrait que quelque minute pour effectuer l'aller-retour en prenant en compte qu'il lui faudrait gravir une pente raide certes, mais bénéficiant de nombreux point d’accroche. Je décida donc de rester là, allongé au sol, jusqu’à son retour. Le regard vers la cime des arbres, je me perdis dans la contemplation de la nature et des quelques oiseaux virevoltant dans les hauteurs.
Ce moment aurait pu être tellement plaisant… Si se foutue estomac pouvait me foutre la paix !
- Hel ! Juste Hel !
C’était une jeune femme qui m’avait sauvé, aux cheveux bleue, assez jolie d’ailleurs. Je souris avant de m’élancer vers le lieu qu’elle m’avait indiqué. Remontant péniblement la pente, m’accrochant là où je pouvais. La chute que j’avais faite dans la cascade semblait vachement impressionnante. Rien que d’y penser j’en frissonnais. Heureusement, tout était fini. Arriver en haut, je remontais le courant jusqu’à trouver les armes. D’un geste, je mis la ceinture sur mon épaule et me retournais pour rebrousser chemin.
- Crac
Je sursautais, c’était pas bon signe. Ce crac ne venait pas de moi. Me retournant, j’aperçu un énorme grognours s’approcher de moi. Je frissonnais. Tout n’était pas fini. Il m’avait vue et s’approcher doucement pour ne pas me surprendre. Rater. Je pris la fuite en suivant le courant. Mais sans être dans l’eau cette fois.
Le grognours me pris en chasse directement, courant un peu plus vite que moi. Grimpant sur une pierre, je pris de l’élan et sautais tournant sur moi-même. D’un geste de la main, j’attrapais un couteau de lancer et le projetais sur le grognours touchant une patte. Juste de quoi le ralentir et me faire gagner du temps. Il grogna dans ma direction alors que je me réceptionner habilement pour reprendre ma course. Le couteau planté dans sa patte semblait le gêner. Heureusement pour moi, j’arrivais enfin au niveau de la cascade et je hurlais.
- GROGNOURS EN APPROCHE
Le crie était pour Karlyanne. Celle à qui je devais ramener les armes. D’un geste, je jetais les armes du haut de la pente les envoyant en bas. Oui, je pouvais pas me permettre de descendre rapidement avec ça. Souplement, me rappelant de mes cinq années en tant qu’éclaireuse de la guilde, je descendis la pente. Le grognours lui, n’eut aucun mal pour ça et me rattrapa rapidement. Maintenant, c’était la galère.
- GROGNOURS EN APPROCHE !
Le repas était servi ! Réagissant à l'instinct j’effectua une roulade, me relevant dans la manœuvre tout en ramassant mes armes ayant touché le sol à quelque mètre de moi. Décidément la dénommé Hel possédait un don certains pour s'attirer des problèmes, peut-être dépassait-il mon propre talent en la matière. Je courais droit vers la jeune fille, et son nouvel ami, lorsque je trouva le point d’accroche adéquat. Ignorant le tiraillement de ma langue, je la fis jaillir pour saisir une branche haute, et après avoir dégainé mon épée – et avoir laisser tomber ma ceinture et mon fourreaux- je m’arracha aux contraintes du sol. A mi-chemin de la cime de l’arbre je rétracta mon membre tentaculaire, pour me laisser tomber vers Hel et le Grognours qui atteignaient le bas de la pente.
-A table !! Criais-je alors en l’air, porté par l’excitation du moment.
Je décrivis une trajectoire en cloche, qui semblait vouloir me mener droit sur l'animal. Ma destination choisie. Craignant qu'il parvienne à rattraper la jeune fille, je songeais qu'une fois une épée dans le dos il aurait sûrement d'autre préoccupation. L'impact fut plus brutal que je ne l'aurais cru, déséquilibré, ma lame loupa la trajectoire voulut, manquant de beaucoup la nuque du Grognours. Je fus même forcée de lâcher mon épée qui alla frapper le sol, tandis que mes mains se refermèrent sur le pelage ; prises inadéquat. Je me retrouva avec une grosse touffe de poil dans chaque main, sentant que la vitesse m'entrainais en arrière. Conscient des dégâts que pouvait entraîner une telle chute, j’usa de nouveau de ma langue pour l'enroulais autour du cou de l'animal.
Bien qu'il coursait toujours la jeune fille, le souffle rauque et saturée du cousin de l'ours sembla démontrée sa difficulté à respirer. Sa course ralentie même quelque peu. J'en vint à me demander si Hel avait l'air aussi délicieuse que ça pour que l'animal préfère à ce point ignorer ma présence. La satané bestiole aller le regretter. Ouvrant ma gueule à fond, présentant chacune de mes rangées de dents, je rétracta doucement ma langue. Devant lutter contre les soubresauts de la course, mes dents se rapprochait centimètre par centimètre de la nuque de la bête.
Il fallait qu’Hel tienne le cou encore quelque minute, juste quelque minute… Courage petite poissarde, courage…
Roulant sur le côté, je frappais d’un même mouvement la patte du Grognours qui passa juste à côté de ma tête. Le sang gicla légèrement alors que je me relevais. Je regardais la bête. Fuir encore était une option. Mais au vu du travail de Karlyanne, il fallait juste que je tienne. À deux, nous pouvions le neutraliser. J’en étais sûr. D’un geste vif. J’attrapais un autre couteau de lancer et le projetais sur l’ours. Qui esquiva. Jurant, je me remis à courir. Mon arme n’était pas faite pour tuer des bestioles aussi grosses. Peu à peu, il ralentissait. Parfait, je tiendrais facilement le temps que Karlyanne fasse ce qu’elle avait prévue.
Même si je n’avais aucune idée de ce qu’elle voulait faire accrocher au dos de la bestiole. Retournant vers la pente, je recommençais à grimper. Oui, j’étais rapide pour ce genre de chose. Et j’étais certaine que le Grognours allait galérer à me suivre. Du moins je l’espérais. Sinon ce serait la fin pour moi.
Le hurlement guttural qui lui échappa -il faut dire que ma langue le gêner pour rugir et pour respirer- me vrille les tympans. Ajustant ma prise, je serra la mâchoire. Guidé par la rage l'animal bifurqua droit vers un arbre, que je vis trop tard, afin de me déloger. C'est ainsi dans se chao de sang et de pluie d'écorce que je fus éjectée par-dessus la carcasse du chêne déchiqueté. Un important lambeau de chair prit entre mes dents, je me retrouva à rouler jusqu'au bas de la pente. Je fus malmené jusqu’à enfin me stoppais contre un gros rocher. J’avala ma prise -quelle goût délicieux ! - avant de relever la tête, alerté par le mugissement.
De toute évidence il avait bien souffert comme semblait en témoigné son abandon soudain de sa traque précédente et l'importante quantité de sang qui ruisselait sur son dos. L'animal, qui connaît à présent droit sur moi, devait à présent ressentir une certaine faiblesse. Que ce soit les coups de Katana, de couteaux, ou dents, ses mouvements avaient manifestement ralentie. Ce qui m’offrit le temps nécessaire pour me relever, non sans sentir dans mon dos une certaine douleur.
Je dus me décalait pour éviter sa patte, qui a en jugeait par les fissures qui traversèrent le rocher, m'aurais fait sauter la tête. Je du immédiatement faire un bond en arrière pour éviter le coup suivant, qui lui m'aurait arraché le bras sans difficulté. Une main à la ceinture je dégaina ma dague, à l’affût j’attendit la charge suivante. Quand celle-ci se présenta, j’effectua une roulade durant laquelle je planta mon arme dans son articulation.
Prenant du recul j'examina la bête qui me faisait face, plongeant sur mon un regard meurtrier. Dû autant à ma dague plantée qu'au couteau de lancer dans sa patte et au précédent coup de Katana, le Grognours se trouvait à présent privé de son membre supérieur droit. Et à en jugeait par le sang qui coulait toujours de sa nuque exposé, l’épuisement ne tarderait pas à s'emparait de lui. Je n'apercevais la jeune fuyarde qui sans doute avait dit-elle déjà atteindre le haut de la pente, à présent dans le dos du gros animal.
Récupérant la posture de combat j'attendit de nouveau la charge suivante. Déjà, le Grognours fondait sur moi de nouveau.
-Petit petit petit.
Le monstre pissé le sang, c’était bientôt fini, et karlyanne le faisait tourner en bourrique. Discrètement, je fis le tour afin de l’encercler. Personne ne m’avait vue. J’en étais certaine. Maintenant qu’il était occupé, je pouvais me battre correctement. Oui, autant je détester me battre de front, autant, une petite attaque sur le côté ne me posait absolument aucun souci. Il chargea Karlyanne et j’agis à ce moment-là. Katana dégainé, j’arrivais brusquement sur son côté droit pour lui planter ma lame en travers de la gorge. D’un bond, je reculais esquivant un coup de patte et le hurlement de la bête retentit dans la forêt mélangée à un gargouillis de sang. Il s’effondra. Soulagée, je m’assis sur le sol en souriant.
- Ouaaah il était chiant lui.
Je m’allongeais sur le sol alors que la bête était en train d’agoniser à quelques mètres de moi. Trop loin pour être un danger, j’en étais certaine. Épuisée, je ne comptais pas bouger tout de suite. Non, souffler un peu c’était bien. Entre la noyade et la course. Ce combat était de trop, pour le moment je n’avais tenu debout que grâce à l’adrénaline, mais maintenant, c’était fini. Maintenant, je pouvais me reposer.
- Ouaaah il était chiant lui, s’exclama la jeune fille en se laissant tomber sur le sol.
Manifestement elle semblait épuisée. Je lui adressa un sourire compatissant tendit que je m'étirais, tentative vaine de faire partir la douleurs dans mon dos. A la suite de quoi je m'approcha du gros animal pour lui arracher de la patte ma dague couverte de sang que je lécha avant de la remettre à ma ceinture. Déjà je chercher du regard mon épée égaré, chose que je reconnus plusieurs dizaines de mètre plus loin. Il serait toujours temps de la récupérer plus tard.
-En effet, beau bestiaux. Belle maîtrise du katana en tout cas, tout comme de la course d'ailleurs.
Je conclu ma tirade d’un clin d'œil complice. Je n'avais pas l'habitude de me comporter ainsi, mais après avoir sortie la jeune fille de l'eau et mettre battu à ses côtés je ne me serais pas sentie d'employé avec elle mon ton sec habituelle. Surtout que mon attention était prise par autres chose… La carcasse encore chaude du Grognours à mes pieds. Me frottant les mains, je me sentais prêt à attaquer le repas mais soudain je me stoppa pour poser sur Hel un regard gêné.
-Tu en veux un bout ? Lui demandais-je alors parfaitement consciente que si elle le désirait vraiment, elle préfèrerait le cuir, il est toujours temps d'allumer un feu et puis…
Mes pensées s'agitèrent aux travers de nombreux souvenir où l'on me traiter de monstre suite à l’étalage de mes capacités. Je savais qu'elle m'avait vue sur la bête pendant mon rodéo, mais de là me regarder engloutir la pauvre bête ? Il y avait sûrement de quoi la rebuté…
-Je ne voudrais pas te dégoûter… Ni te faire peur une fois encore. Je peux attendre que tu partes si tu préfères. Il faut dire… Que je ne peux pas vraiment m'en empêcher, mon pouvoir n'a rien d'une partie de plaisir.
Encore le mot était faible, me dit-je en songeant qu’après le corps de l'ours il me faudrait encore manger un arbre ou deux afin de me sustenter pour cette journée.
Je la regardais toujours allonger, elle avait du sang partout, rien de bien ragoutant mais bon. Ce n’était qu’un détail après ce qui c’était passer. Le seul vrai problème, ce serait de laver les vêtements. Oui, on avait beau être trempée, le sang risquer de rester sur les vêtements. Mais je ne bougeais pas. Non, je voulais me reposer un peu. Je refusais poliment la nourriture. Non, je n’avais pas faim, pas après tout ce qui c’était passé. Je préférais attendre de retourner en ville pour ça. Histoire d’avoir un petit creux dans l’estomac et aussi d’avoir un bon plat cuisiné. Oui, parce que ma cuisine à moi était quand même un peu trop aléatoires pour être réellement comestible. Mais elle avait peur de me dégoûter. Que son pouvoir aller me faire peur. Je me redressais sur mes coudes en la regardant étonnée. Ainsi, elle aussi était victime de son pouvoir, comme moi. Je souris doucement.
- T’inquiètes, j’comprends très bien c’que c’est de subir son pouvoir.
Mon sourire s’agrandit légèrement et je rajoutais.
- J’partirais pas, tu m’as aidé j’vois pas pourquoi j’aurais peur de toi.
Ouais, comme si j’allais fuir quelqu’un qui m’avait aidé, quelqu’un qui m’avais sauvé la vie. Jusqu’au bout. Même si au final, je n’aurais pas croisé le grognours si elle n’avait pas jeté ses armes par terre. Elle avait fait ça pour me sauver de la noyade. Une mort stupide et inutile. Une mort que je ne voulais pas subir comme ça. Et pour prouver ce que je disais, je restais dans ma position actuelle. Sur mes coudes à la regarder.
D'ailleurs en parlant de pouvoir, qu'est qu'elle avait voulu dire en me soutenant qu'elle savait ce que c’était de subir son pouvoir ? Qu'elle genre de capacité pouvait avoir une jeune fille comme elle ? En tout cas, si pouvoir il y avait, je ne pensais pas en avoir eu la démonstration aujourd'hui. Et il ne s’agissait pas, de toute évidence, d'une quelconque capacité à nager ou à respirer sous l'eau. Peut-être l'un de ses pouvoirs subtils, du genre manier les armes avec une précision absolu ou la capacité à lire dans les pensé. Je n’eus pas le cœur à demander… Si vraiment il lui arriver de subir son pouvoir, je savais ce que cela faisait et sûrement préférait-elle éviter le sujet. S’il n’était pas aussi remarquable, sans doute ne parlerais-je jamais du miens.
Le moins que je pouvais dire c’était qu'elle avait l'air sincère lorsqu'elle m’assura qu'elle ne s’enfuirait pas. Bon l'avenir nous le dirait, me dit-je, en hochant les épaules en signe d'acceptation. Je m'orienta tout de même de manière à lui tourner le dos, et ainsi lui cacher le plus gros du spectacle sanglant à venir, avant d'attaquer mon repas. Ma gueule d’ouvrit en grand avant de plongeait sur ma pitance. Mon premier coup de mâchoires priva l'animal de sa tête en une seule fois, le second d'un bras, le troisième de toute la partie supérieure du corps, et ainsi de suite…. Un bruit de mastication accompagné du bruit du craquement des os résonna dans la forêt, parfois agrémenté d'un son de succion des plus gênant lorsque j’atteins l’intérieur du ventre de la bête.
Plusieurs minutes plus tard, lorsque seul une énorme tâche de sang sur le sol témoignait encore de l'existence du Grognours, je me tourna de nouveau vers Hel encore en train de m'observer toujours sur ses coudes. Je ressentais toujours une certaine gêne face à cette spectatrice étrangement calme et se silence pesant. Surtout que mon estomac n'en avait pas encore finir avec moi. Je me décida donc à briser le silence alors que j'approchais d'un frêne d'un certain âge.
-Alors… Hésitait-je à dire tendit que je me baisser pour ramasser mon épée sur le trajet, qu'est qu’une petite fille comme toi peut bien foutre seul dans un endroit pareil ? J'ai rarement entendu parler de chasse au katana.
Riant à ma dernier remarque, j'atteignit l'arbre qui me plaisait bien. Je n'avais pas de véritablement don pour la discutions mais j'aurais trouvé d'avantage gênant de continuer à m'empiffrer de la sorte dans ce silence monotone.
Ainsi j'écouta la réponse de Hel, alors que ma mâchoire se refermer sur l'écorce dans un fracas de bois broyé.
Je déglutis suite au différent bruit de succions et de craquement d’os. Oui, avec ça, elle pouvait détruire n’importe quoi. Mais je ne bougeais pas. Je lui avais dit que je n’avais pas peur et c’était le cas. Mais effectivement, là je n’avais plus faim du tout. Je n’étais même pas sûr de retrouver l’appétit avant demain. Mais ce n’est pas ça qui allait me faire peur, non, ce n’était pas diriger contre moi. Et peu à peu le grognours disparaissait comme si il n’avait jamais exister. Seul le sang sur le sol pouvait encore témoigner de sa présence. Elle se tourna vers moi, pas vraiment propre. Mais ça, elle devait avoir l’habitude. Je souris. Oui, ça ne me posais pas de problème. Moi aussi je m’étais déjà retrouvé recouverte de sang. Que ce soit du mien ou de celui d’un monstre. Et ça remarque me fit rire.
- J’étais en train de reposer mes vieux os avant que l’arbre au-dessus de moi ne s’effondre.
Je me relevais en m’approchant d’elle alors qu’elle était en train de bouffer un arbre. Genre, un arbre beaucoup plus gros qu’elle.
- J’ai arrêté de chasser depuis bien longtemps, ça fait quarante ans que je suis aventurière.
Un petit rire m’échappa. Oui, je l’avais appris y’a pas si longtemps que ça en plus, en prison. Le meilleur endroit pour ça.
-Au sujet de çà, dit-je après mettre tourner vers elle en me frottant l’arrière de la tête, désoler… Je n’avais pas vue que tu étais au pied de l’arbre quand j’ai commencé à le manger…
Au fond tout était ma faute… C’était peut-être moi la poissarde finalement. Pas si étonnant que çà finalement.
Je lui adressa un sourire timide avant de m’orienté de nouveau vers mon repas à présent allongée sur le sol. Me demandant pas où continuer, je fini par faire jaillir ma langue qui s’enroula autour des branches -qui était autrefois- les plus hautes, les brisant sans peine avant de les mener jusqu’à ma gueule. Je mastiqua bruyamment en lorgnant l’arbre privée de son habillage, je tourna mon attention de nouveau vers le colossale tronc, mettant un genoux au sol pour continuer ma « Déforestation ». Mes dents étaient à seulement quelque centimètre du tronc lorsque je me stoppa a mit chemin, interpellé par les dernières paroles de la jeune fille. Si les « vieux os » de tout a l’heure ne m’avais pas intrigué, la référence aux « quarante ans » dans la guilde des aventuriers me fit tiquer.
Je resta quelque seconde comme çà, comme figeait, me repassant mentalement ses paroles. Quarante ans ? N’avait-elle pas voulu dire quatre ans ? Mais la jeune fille qui ne donnait pas l’impression d’avoir plus de seize ans n’avait-elle pas parler de ses « vieux os » ? Et ce rire, devait-je le prendre comme un appuie à ses paroles ? Ou était-ce pour accompagner ce qui n’était qu’une blague ? Intrigué, je me retourna vers Hel qui s’était levé du sol entre temps, mon interrogation devait se lire sur mon visage.
-Tu es sérieuse ? Demandais-je ajoutant mon rire au siens, tu à pas plutôt voulut dire « Quatre ans » ? Faut que tu me prête ta crème de jour sinon.
Que sa faisais du bien de rire un peu. Mon regard quand a lui était toujours poser sur la jeune fille, tachant de décelait la vérité dans ses propos.
Mais je ne parvenais pas à décelait le moindre signe de mensonge dans ses yeux, juste un amusement sincère.
- T’inquiète, j’aurais du r’garder avant d’courir.
Enfin je disais ça pour le principe. En vrai, la prochaine fois, si il y avait une prochaine fois, j’allais encore courir. Oui, fuir loin. En évitant de tomber dans l’eau cette fois. Ce n’est pas que je n’aimais pas Karlyanne hein. Loin de là. Non, c’était juste que je ne supportais pas ce genre de surprise. Et il valait mieux fuir pour rien, que vérifier et mourir. L’arbre lui était tombé. Et Karlyanne commençait à manger doucement. Décidément, son corps était hors du commun. Mais peu après, elle se tourna vers moi. Réagissant sur les termes que j’avais utilisé. Demandant même si je ne m’étais pas tromper. J’éclatais de rire. De la crème de jour. J’en avais jamais eu besoin.
- Na na, j’ai plus de 250 ans hein, j’pas b’soin de crème pour rester jeune.
Je ris encore quelques secondes tentant de reprendre mon sérieux. Un sérieux que je n’avais pas l’habitude d’avoir. Je la regardais donc un petit sourire au lèvre.
- Par contre, t’peux m’expliquer comment t’arrive à manger tout ça sans avoir mal au ventre après ?
-Je croit que je viens de mourir, lâchais-je dans un rire, en tout cas tu es bien conservé pour ton âge. J’espère que j’aurais d’aussi beau reste quand viendra mon tour.
Il aurait été facile de croire à un mensonge, mais quelque chose chez cette jeune -ou vieille ? – fille me faisais dire qu’elle n’était pas du genre à mentir, et ceux malgré son petit rire. En voilà un pouvoir bien utile ! Sans doute devait-elle avoir une légion d’histoire à raconter, je devais avoir devant moi un témoin des âges passé qui avait dut voir le monde changeait autour d’elle. Mais ce n’était pas elle tout à l’heure qui avait dit savoir ce que cela voulait dire de « Subir son pouvoir » ? Était-ce de çà qu’elle parler ? Après tout était-il possible de construire des liens avec les gens en sachant pertinemment qu’on allait leurs survivre ?
A moins qu’elle fît référence à autre chose. Songeant à mon pouvoir, je me demandai qu’elle genre de contrecoup pouvait avoir pareille magie. J’était sur le point de lui poser la question lorsque Hel sembla troquer son rire contre un petit sourire et qu’elle m’interrogea en première.
- Par contre, t’peux m’expliquer comment t’arrive à manger tout ça sans avoir mal au ventre après ?
Que cela faisait plaisir de rencontrer quelqu’un qui ne connaissais pas le « Monstre » ! Surtout qu’elle ne semblait pas s’être formalisé en me voyant dévorer le grognours, bien que j’eusse put voir qu’elle avait blêmit. Sans doute lui avais-je couper l’appétit, bien que je n’eusse pas ses années d’existence je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un capable de manger à son tour après m’avoir vue à l’œuvre. En général je préférais ne pas m’étalais sur mes capacités, mais la femme aux allures d’enfant de seize ans m’avait bien confié ses capacités elle. Je soupira, non pas par exaspération mais plus en songeant au poids de ma malédiction, puis je prit la parole.
-C’est moins glorieux que sa en a l’air, dit-je en faisant un geste de la main vers l’arbre en partie dévorer puis vers la flaque de sang où s’était autrefois effondrer le Grognours, c’est ma malédiction. Il n’existe rien que je puisse manger et digéré, bien que cela puisse paraitre utile… Je suis en rongée en permanence par une faim éternelle qui me pousse à dévorer toujours plus de chose. Encore et toujours plus.
Consciente d’avoir plombé l’ambiance avec mes propos noir, je fis l’effort de sourire pour rebondir sur une note un peu plus joyeuse. Souriant à Hel, je tapota mon ventre avant de reprendre :
-Mais tu as vu cette ligne ? J’en connais plus d’une qui serait jalouse, lui lançais-je avec un clin d’œil, mais rien d’aussi utile que la vie éternelle, hein ?
- La vie éternelle, c’est la poisse tu sais, t’a rien à m’envier. Au moins, tu peux tester plein de trucs à manger.
Je la relâchais et reculais de quelques pas passant mes mains derrière la tête un léger sourire aux lèvres.
- Mais je confirme, je suis jalouse de ta ligne, moi je prends du bidon à force de boire trop de bière.
Je m’étirais lentement avant de rajouter.
- Bon y va falloir que je retourne en ville si je veux trouver un endroit où dormir au chaud. Tu vas faire quoi toi ?
Oui, rentrer, se prendre une auberge pour la nuit pour se remettre du bain froid. Prendre un bain chaud aussi, ça serais bien. Puis je risquais pas de me noyer dans un bain chaud. Et dormir sous une couette. Ouais là, ça me tentais bien. Même si ça allait me coûter de l’argent, encore une fois. Du détail comme toujours hein.
|
|