Empyrée
Fluff & Lucy
Septima n’avait pas vraiment inspecté avec attention ce que Sabia avait commandé auprès du marchand ambulant. Mais l’agent gouvernemental peut à présent zyeuter dans le sachet de la jeune fille alors qu’elle le rouvre avec soin. Des berlingots de miellat se suivent comme de petites perles colorées au fond du sac. Au-dessus des billes sucrées se trouve un étrange morceau de réglisse ; multicolore, la confiserie était en forme de petite branche irisée, des losanges de sucre glace censés symboliser de délicates feuilles. Septima reconnaît là les populaires « rameaux d’yggdrasil », bonbons répliquant les branches de l’arbre éponyme ayant fait couler beaucoup d’encre dans les contes locaux. Enfin, pour garnir ce charmant assortiment, Septima y voit une petite boule de filaments sucrés turquoise à l’aspect cotonneux ; les « peluches du saurien céleste » sont elles aussi des friandises populaires au sein de la mégapole. Un garçon tenu par la main par sa mère se dirige à votre suite au stand de bonbons, frétillant d’impatience à l’idée de manger un peu de douceur. Très vite, après le retour des deux femmes, la Grande Prêtresse et l’adjudante de la Garde, sans doute motivés par l’ambiance du parc, se mettent à assaillir leur guide de questions au sujet des animaux de compagnie.
Remarquant leur envie manifeste d’en apprendre et en voir plus, Septima se relève en leur déclarant qu’elle peut les emmener directement dans une animalerie si elles désirent voir le commerce de leurs propres yeux. Enthousiastes, les intéressées se relèvent alors que Sabia questionne l’empyréenne au sujet d’un bosquet taillé. Se retournant vers le buisson, Septima remarque alors qu’il a été taillé pour prendre la forme d’une grande grue à trompe, deux bourgeons fleuris à l’emplacement de ses yeux. La dame répond à la petite érudite qu’il s’agit là d’un flamant flûtiste, espèce d’oiseaux que l’on trouve dans la jungle et dont la chair est hautement toxique. Septima vous emmène vers la sortie du parc pour vous emmener vers un nouvel ascenseur qui vous conduit, cette fois, dans un étage légèrement plus huppé. En sortant, vous traversez une paire d’esplanades de marbre au milieu d’une forêt d’imposants piliers pour sortir sur une rue commerçante. Ici, les pavés rutilent d’un éclat doré et les artistes de rue sont munis de violons et de harpes plutôt que d’accordéons ou d’orgues de barbarie. Sous la terrasse couverte d’un salon de thé, des femmes poudrées aux chapeaux surchargés de plumes soulèvent délicatement flûtes de champagnes et soucoupes de rooibos pour les porter à leurs lèvres. Autour d’elles bourdonnent un régiment de serveurs, armés de serviettes de soie et de plateaux d’argent, valsant de table en table sans qu’aucun convive ne leur accorde la moindre attention.
Vous dépassez le salon de thé et pouvez remarquer que, au plafond, les peintres de mirages ont animé une époustouflante pluie d'étoiles filantes sous plusieurs nébuleuses éthérées. Malgré ce spectacle incroyable, aucun empyréen ne semble un tant soit peu intéressé par le ballet se déroulant au-dessus de leurs têtes. Le salon de thé est suivi par l’enseigne d’un créateur de mode, exposant derrière sa vitrine plusieurs masques de matériaux et de formes diverses. Le premier, à gauche, évoque la tête d’une mante, plusieurs gemmes d’émeraude et de péridots incrustées à sa surface, ainsi que deux longues plumes d’un vert acide au milieu pour répliquer les antennes. Celui à côté ne couvre que la moitié de la tête-mannequin servant à l’exposition. Une voilette tombe en larme sous l’œil depuis une perle posée au creux de l’arcade nasale, et une gerbe de plumes blanches explose au sommet du crâne, comme une aile de colombe. Vous notez un troisième ressemblant à une couronne de porte, plusieurs pompons de tulle piquetés de pierreries mimiquant des gerbes de bourgeons printaniers autour d’un visage aussi immaculé que la neige. Vous ne pouvez trop admirer le dernier, masqué par un passant en pleine contemplation, mais notez qu’il possède un long bec de corneille.
- Nous y voilà, vous annonce alors Septima en désignant l’enseigne d’une boutique.
Le luxe de l’animalerie dans laquelle votre guide vous fait entrer est à l’image du reste de la rue. Une agréable odeur de rose vient caresser vos narines dès l’instant où vous pénétrez à l’intérieur. Face à vous se dresse un bassin massif dans lequel a été installé un terrarium feuillu dans lequel brillent plusieurs tortues. Entièrement blancs, les reptiles possèdent cependant une magnifique carapace irisée qui luit d’un intense éclat au moindre petit pas. Septima n’attend même pas qu’on vienne vous accueillir et s’exclame :
- Ah, voici un animal bien populaire pour orner les jardins, la tortopaline. Leur carapace est faite en véritable opale !
- Tortopaline:
Alors que votre guide se met à scruter les alentours, un vendeur aux yeux plissés et au sourire en demi-lune creusant de notables fossettes vous aborde en vous souhaitant la bienvenue. Septima explique au boutiquier que vous êtes des étrangères d’Aryon et que vous désirez pouvoir interagir avec certains animaux et en savoir plus sur les animaux de compagnie en général. Enchaînant compliments et pirouettes, le petit homme au visage sans âge vous invite à visiter sa boutique et à lui poser toutes les questions que vous voulez. En faisant le tour des box à animaux, trois vous sautent bien vite aux yeux. Dans l’un d’eux, plusieurs coussins de toutes les formes et couleurs s'entassent sous des baldaquins de satin. Sur le plus haut des coussins, une petite boule de poils rose se gonfle et se dégonfle alors qu’elle inspire, expire, doucement. Sur votre droite, ce que vous pouviez prendre pour un bouquet de fleurs de cerisier, éclatantes et vibrant de couleurs, s’avère être en réalité un animal, bien à l’abri derrière une paroi de verre. Enfin, au fond de la boutique, vous notez la présence d’un grand espace, de longs barreaux dorés derrière lesquels se repose ce qui semble être… un paon ? Voilà un animal bien trop familier pour être ce qu’il prétend être…
- Je vous en prie mesdames, reprend le vendeur. Soyez libre d’inspecter l’animal de votre choix !
Règles
Votre MDJ : Olenna Belmont
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PROCHAINE APPARITION MJ : Pinguez moi si :
Vous voulez interagir avec un animal.
Vous effectuez un choix particulier.
Vous en ressentez le besoin.
DÉLAI MAXIMUM : Mardi 18 Septembre - Minuit.
Un plan qui se déroulait sans accrocs.
Elle se mit évidemment en route avec le reste du groupe, continuant de se goinfrer de détails et de petites bribes de connaissances sur Empyrée tant que de ses sucreries. Des choses parfois magnifiques et hors du commun mais pourtant tellement banales pour les habitants de la Cité-Etat. Du côté de la jungle, elle n’irait certainement pas sans une excellente raison même si la faune avait l’air particulièrement intéressante. L’endroit avait l’air vraiment dangereux, même si elle ne doutait pas que beaucoup en Aryon la verraient peut-être comme un challenge.
Le regard de Sabia et chaque élément était suivi d’énormément de questions, qu’elle se refreina de poser pour ne pas importuner et monopoliser Septima. Les masques étaient magnifiques, et semblaient parfaitement adaptés à certaines soirées mondaines nobles - ou bourgeoises. Surtout vu leur côté un peu secret-coquet qui semblait correspondre au genre de moments que ces réceptions étaient.
L’animalerie semblait être de qualité elle-aussi, même si ce genre d’endroits faisaient toujours un peu mal au cœur à Sabia. Elle préférait largement voir les familiers - ou les animaux en général - en liberté ou au moins dans des milieux semblant assez spacieux pour eux. Néanmoins, la curiosité l’emporta tout de même assez rapidement pour la verte, son attention dans un premier temps captée sans fautes par la tortue dont la carapace iridescente reflétait la luminosité ambiante de manière chaotique au moindre petit mouvement. Visiblement assez prisées en tant que créature de jardin, Sabia se tourna vers le vendeur afin de voir comment bien s’occuper du petit reptile iridescent. Il lui proposa d’ailleurs d’en tenir une - chose qui fut évidemment immédiatement acceptée par Sabia.
« Les tortopalines viennent des terres du volcan, et se nourrissent de graviers. Vous voulez lui en donner un? »
Sabia, constata tout de même que la tortue réagissait assez peu et semblait être - si ce n’était de sa magnifique carapace, une tortue assez normale au niveau de sa vivacité et de son tonus. Non pas qu’elle n’en était assez étonnée, mais son petit bec essayait doucement de pincer son doigt, ce qui n’avait rien de douloureux, au contraire. Sa carapace était froide et lisse comme de la pierre précieuse, aucune aspérité. La présentation d’un petit gravier reporta son attention vers sa nourriture, et c’est une Sabia assez heureuse qui reposa le reptile en forme de gemme. Elle ne comptait pas spécialement en prendre une, car, même si elle adorait les tortues, elle avait tendance à les trouver un peu trop lentes mentalement, même si elles avaient l’avantage de vivre à des âges vénérables. Sabia la traita évidemment avec délicatesse et prudence, faire du mal à ces pauvres bêtes était la dernière chose qu’elle souhaitait, évidemment.
« Et… Cet animal-ci? On dirait des fleurs de cerisier! »
Evidemment intriguée par le plus original des trois, Sabia s’approcha doucement de la vitrine pour observer de plus près de quoi il s’agissait. Les fleurs tremblotèrent légèrement avant de se tourner pour révéler un corps serpentin, de la taille du bras et fin comme deux doigts. Deux yeux rubis et des dents dorés se firent alors apercevoir alors que la créature ronronnait en faisant vibrer les pétales de son corps. Si Sabia ne savait pas vraiment si c’était censé être une méthode d’intimidation ou une façon de dire bonjour, elle était bel et bien certaine que, par Lucy, cette bête était mignonne comme tout.
- Spoiler:
« C’est une cerisalamandre, il élit domicile dans les arbres fruitiers, se nourrissant de feuilles, du nectar des fleurs et des fruits de l’arbre. C’est un animal très sociable malgré son aspect singulier. Vous voulez aussi la toucher? »
Evidemment que Sabia n’allait pas dire non, regardant en sautillant à moitié comme une gamine alors que le vendeur ouvrait doucement la box pour le sortir, le posant sur le bras de la soeur de Lucy, auquel il s'agrippa rapidement, diffusant une odeur assez puissante, semblable à du parfum. Sabia ne tarda évidemment pas à lui offrir quelques petites gratouilles et caresses qu’il accepta volontiers, laissant de ce doux parfum floral sur sa peau.
« Heureusement que le parfum n’a aucun effet sur nous ! Autrement nous serions bien calmes… »
« Oh, c'est un parfum appaisant? Qui fonctionne plutôt sur les insectes pour le protéger des attaques? »
« Techniquement, ce sont des phéromones. Elles apaisent effectivement les animaux qui les respirent, c’est pour ça qu’il est si sociable, personne ne l’agresse grâce à ça. Mais nous, humains, sommes immunisés ; pour nous, c’est juste du parfum. »
C’était une mécanique assez intéressante, mais cela rendait du coup aussi certainement l’animal très sociable et parfait pour en profiter. Et puis en plus, pas de craintes que cela ne finisse par sentir mauvais vu son parfum naturel. Continuant de la gratouiller avec un air béat sur le visage, Sabia appréciait particulièrement le petit reptile - en plus d’être un reptile de base ce qui était déjà un moyen assez facile de se faire apprécier de la verte - il avait des qualités et des propriétés très intéressantes. Parfumé, floral, sociable, si elle pouvait le ramener chez elle, elle l’aurait certainement fait.
Malheureusement, ce n’était pas encore possible. Il était vrai que certaines espèces pourraient se révéler être invasives en Aryon et que ramener des multitudes de bêtes inconnues sur les bras, si elles s’échappaient, pouvait être une catastrophe écologique en Aryon, et inversement. Surtout que rien ne prouvait que ces bêtes étaient des familiers, et certains habitants les jugeront peut-être plus loyales qu’elles ne le sont réellement. Quoi qu’il en était, Sabia ronronnait presque autant que le petit dragonnet de cerisier sur son bras.
- Spoiler:
- Sabia fait sa Sabia et s'intéresse d'abord à la tortue, évidemment, jouant rapidement avec en remarquant qu'elle n'avait pas l'air plus maligne qu'une tortue classique - même si très belle. Elle va ensuite regarder ce que c'est que ces pétales de cerisier et découvre un petit reptile parfumé trop choupi qu'elle va garder sur son bras pour le chouchouter quelques instants.
Les femmes débarquèrent alors dans l'animalerie. Bon, c'est ce à quoi elle s'attendait, mais pas ce qu'elle aurait aimé. Oui, les animaux sont toujours aussi mignons, et elle adore poser longuement ses yeux sur chacun d'entre eux, elle les préfère toutefois mieux traités. Oh, pas qu'ils s'en occupent pas et qu'ils sont actuellement en train de patauger dans leur fange -ce qui serait une technique lâche de tentative d'apitoiement des plus misérable qu'aucune grande chaîne n'oserait faire, hein ? Hein?-, la verte est plutôt ''grands espaces'' ou au moins au contact direct avec le sol, quoi. Ne faisons pas la fine bouche, tant que ça ne se démocratise pas trop chez eux, elle n'y voit pas de soucis.
Le vendeur était des plus aimables et des plus professionnels, rien que les laisser regarder tranquillement plutôt que venir les assaillir était des plus bienvenu, après, il sait pertinemment qu'il est en présence d'étrangères, qui ne pourront dans tous les cas rien acheter dans l'immédiat, qui sait, dans le futur, peut-être ? Ne reste plus qu'à espérer que les plus hautes instances des pays se comportent bien, et non comme des enfants pourris gâtés. Nephali ne se fait pas trop de soucis en ce qui concerne la tête d'Aryon, en revanche, pour ce qui est d'Empyrée, s'il sont tous comme ça, aussi pédants que la dorée...Le prince devra faire preuve du tact qui est le sien.
Les Aryonnaises furent introduites à la tortopaline, et finalement, en vrai, c'est pas un mal de pouvoir rien ramener ; comment Nephali réussirait à se trimballer cinquante de ces merveilles jusqu'à Aryon ? Elle les voyait pourtant déjà gambader lentement dans le jardin, la carapace reflétant la lumière sur tout le jardin. Et puis, cinquante...Pas sur que tout le monde soit d'accord avec la manière dont les fonds du Temple sont utilisés. La croyante s'était glissée à côté de sa sœur, en apprenant plus sur cette tortue et son régime alimentaire. Bien sur, qu'entre la petite et les reptile, c'était une histoire d'amour. Une que partageait Nephali ; tant que la créature était mignonne à souhait. Là où ça matchait avec la tortopaline, le deuxième animal...Moins. Certes, ce lézard rose sentait très bon. Pour être ''singulier'', il l'était, et pas qu'un peu, encore moins à son goût. Si bien qu'elle finit par se détacher de Sabia, vérifiant ce que regardait Dahlia, puis d'instinct, ce dirigea vers cette boule rose prometteuse...
- Spoiler:
Elle...Ne savais pas trop quoi en penser ? Le capital mignonnet était là, mais...Il y avait quelques choses, dans ces petites pattes arrières et ces grands yeux bleux et vides d'assez...Etrange. De ceux là, elle n'en prendrait pas cinquante, c'est une certitude. Après, sa fourrure avait l'air douce, et ses mimiques adorables tout de même. Un mix bizarre entre le malaise et la fascination. Le vendeur, voyant qu'elle le cherchait du regard, intervint bien vite, se postant à côté de cette grande dame toute de blanc vêtue, prêt à répondre à ses questions.
'' Quelle est le nom de cette créature ? A-t-il, comme le Cerisalamandre, quelque chose de particulier ? Tous vos familiers ont-ils quelque chose d'un peu spécial ? On a croisés d'autres animaux et - ''
'' Ne...Ne les appelez pas comme ça ! Ce sont des animaux...Pas des monstres magiques ! ''
Vraisemblablement piqué, il avait mal réagit à l'utilisation du terme ''familier''. C'est vrai que ce n'est pas de ça qu'on parle, ici...Loin d'elle l'idée de le froisser ou de l'utiliser de manière intentionnelle. C'était plus...Un synonyme pour elle. Avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche, c'est Septima qui intervint pour désamorcer la situation.
'' C'est un Boursouflet Chanteur. Un compagnon très populaire chez les jeunes empyréens. Ils se nourrissent de sucre, beaucoup de sucre, et purgent l'énergie emmagasinée en chantant. ''
Oh, s'il chantait, cela pourrait changer beaucoup de choses ! Cependant, il fallait à tout prix qu'elle réponde au vendeur et mette rapidement au point ce malentendu, si d'aventure, elle se retrouve de nouveau ici un jour.
'' Oh, je vois ! J'espère qu'il chante bien, au moins. '' A son visage, toujours le même sourire, alors qu'elle se tourna vers l'animalier. '' Je vous prie de m'excuser si mon terme à pu vous offenser, loin de moi l'idée de faire un parallèle avec les animaux qui peuplent nos terres. C'était pour moi plus un synonyme qu'une quelconque dénomination, je serais plus attentive à l'avenir quant aux mots que j'emploie. ''
Pas de réponse. Bon. On va mettre ça sous le signe de sa propre maladresse. Dingue comme les gens d'ici sont si peu prompts à recevoir des excuses.
'' Du coup...Vous pensez qu'il est possible de l'entendre chanter ? ''
'' On peut l'entendre chanter s'il consomme suffisamment de sucre. Un surplus d'énergie le fera chantonner pendant quelques instants. Vous pouvez essayer avec cette ampoule de gelée royale si vous voulez. ''
'' Oh, bien sur, j'adorerais ! ''
La bienveillance et la sympathie s'étaient enfuis au profit du professionnalisme. Peu importe, tant que ce Boursouflet chante ! Une fois l'animal retiré de son box, elle se vit tendre cette fameuse ampoule qu'elle prit pour en donner le contenu à la créature qui, surchargée du sucre de la gelée royale, sautillait légèrement en chantonnant. Cela dura quelques minutes, un mix entre miaulements et sifflements toutefois pas si désagréable. Ca, par exemple, en avoir un, ça se fait. Tant qu'elle ne succombe pas elle même au sucre. Une fois le spectacle terminé, après avoir remercié le vendeur, la Grande Prêtresse se dirigea vers Dahlia. Ne pas oublier qu'elle ne pouvait rien ramener, de toute façon, ne nous faisons pas plus de mal. Maintenant proche de la garde, elle avait les bras croisés et la même aura apaisante et sympathique qui la caractérise.
'' Ça vous plaît, Dahlia ? Un de ces animaux vous a tapé dans l’œil ? ''
- résumé:
- Nephali passe un moment avec sa soeur et la tortopaline, jusqu'à ce que la verte aille du côté du lézard moche qui sent bon là. Du coup, la Grande Prêtresse va en apprendre plus sur la boule rose, vexe le vendeur au passage, mais se réjouit pas mal de ce que les animaux d'Empyrée ont à offrir. Au final, elle part rejoindre l'Adjudante.
L'esprit encore marqué par les masques entraperçus un peu plus tôt, travaillés avec tant de soin qu'ils constituaient des objets d'art à part entière - si bien que l'envie d'en acheter un en souvenir l'avait effleurée, mais leur prix devait être bien trop élevé pour se le permettre - Dahlia considéra l'animalerie qu'elles venaient de rejoindre. Les tortues opalescentes nichées dans le terrarium lui ôtèrent rapidement un sourire attendri. Elle espérait en revanche que le caractère précieux et rare du minerai composant leur carapace ne leur valait pas d'être chassées par des trafiquants peu scrupuleux…
Sabia en accueillit une avec douceur dans sa main, mais reporta rapidement son attention sur le cerisalamandre que lui présenta le vendeur, avec lequel elle sembla en parfaite symbiose. La soeur Mahun semblait vouer un attachement particulier aux reptiles, si bien que Dahlia se demanda si elle possédait un sur Aryon. Nephali, quant à elle, s'était approchée d'une duveteuse boule rose, qui se révéla être un boursouflet chanteur. La Grande prêtresse parvint sans mal à amener l'animal à dévoiler ses vocalises, les gratifiant d'un spectacle musical incongru mais plutôt plaisant. Lorsqu'elle interrogea Dahlia, cette dernière ne sut lui répondre :
« À vrai dire, je ne saurais choisir, car tous ces animaux réservent leur lot de surprises. D'ailleurs, concernant ce paon… »
Se faisant, Dahlia s'était immanquablement approchée de l'animal évoqué, protégé derrière des barreaux. La créature, qui semblait être un simple paon de prime abord, se redressa alors sur... ses quartes pattes, révélant l'entièreté de son corps à sa grande surprise :
- Spoiler:
« Qu'est-ce... » Un instant sans voix, les yeux de Dahlia s'égarèrent sur le mélange improbable de robes constituant son pelage, tentant de comprendre la logique de leur agencement. Et de discerner où se situait son visage, au sujet duquel elle interrogea le vendeur.
« Il s'agit là d'un sibyllin chimérique. Quant à son visage... il en possède deux. Mais ses deux yeux centraux sont les plus performants. » Le deuxième visage étant la tête de paon repérée en premier lieu.
« Où vit-il, habituellement ? Et de quoi est constitué son régime alimentaire ? » le pressa de question Dahlia, hautement intriguée par une telle espèce.
« Ils viennent de la contrée lacustre derrière les terres volcaniques. Ils ont le même régime alimentaire que des félidés. »
Prenant en considération cette information, elle sortit une ration de viande séchée de son sac. L'animal s'approcha doucement et fixa la nourriture avec ses yeux grenats, ses pupilles grandissant comme celles d'un chat. Dahlia se risqua à la lui tendre à travers les barreaux, en veillant à la présenter sur le plat de sa paume, peu désireuse de perdre ses doigts dans l'entreprise. La tête de paon fondit alors sur le morceau de viande et l’attrapa dans son bec, l’engloutissant. Plus bas, ses yeux rouges s’affinèrent, comme ceux d’une personne en train de sourire.
« Souhaitez-vous le toucher ? »
Dahlia acquiesça, et le vendeur ouvrit la cage pour permettre à l'animal d'en sortir. Le sybillin se mouvait avec la grâce d’une panthère. Il s’avança vers la garde sans la quitter des yeux. Mais, alors qu'elle approchait sa main pour caresser son cou, il écarta sa tête avant de poser sa patte sur sa botte et se mettre à la tapoter. Ce n’était pas lui qui se faisait caresser… mais elle! Lorsqu'elle tenta tout de même de lui rendre la pareille et avança à nouveau sa main vers lui, il s’écarta derechef et recommença à frotter sa patte. Voilà qui était décidemment déconcertant.
« Chaque sybillin a un tempérament assez unique, mais toujours inattendu. Ce sont des compagnons assez rares, et donc chers, vu qu’ils viennent des terres du Lac. »
Marquant une pause, il ajouta :
« Ils se sont laissés apprivoiser, on a pas spécialement eu à faire grand chose. Parfois, je me demande si ce n’est pas une ruse de leur part… »
Au vu de l'étrangeté de cet animal, dont les spécificités et le fonctionnement lui échappait encore grandement, la garde n'aurait en effet guère été étonnée qu'il eût un longueur d'avance sur eux...
- Résumé:
- Dahlia s'approche du paon et découvre un fort étrange animal :nani:
Empyrée
Fluff & Lucy
Le sibyllin chimérique vous fixe de ses yeux grenat alors que vous quittez l’animalerie, galvanisées et ravies par l’accueil qui vous a été réservé. Les animaux empyréens ne vous ont pas laissé en reste. Le boursouflet chanteur a bel et bien poussé la chansonnette pour les beaux yeux de Nephali, après que cette dernière lui ait donné de la gelée royale à suçoter. La mélodie était incertaine, sans aucune structure ni rythme, mais entendre les gazouillements de la petite boule rose bonbon avait quelque chose de plaisant, voire apaisant. Le boursouflet sautillait sur ses pattes devant la grande prêtresse comme s’il avait voulu ponctuer sa prestation d’une danse légère de son cru. Il ne vous a pas fallu longtemps pour deviner en quoi ce petit bonhomme et ses semblables ont du succès parmi les demoiselles en fleur d’Empyrée. La cerisalamandre et son parfum puissant partirent rapidement se reposer à nouveau dans la cage de laquelle ils étaient venus afin de ne pas enivrer la jeune femme. Les phéromones du reptiles sont certes inoffensives pour les humains, une fragrance reste une fragrance et demeure, pour les plus fortes, suffisamment entêtante pour incommoder un de ses sens si respirée trop longtemps. Les tortopalines, fidèles à elle même, se détendent sans faire attention à vous dans leur bac humide. Ne reste que le sibyllin, assis comme un chat, à vous darder de son regard perçant, sa queue battant la mesure dans son dos, tel le balancier d’une horloge. Quoi qu’il ait vu en vous, il ne vous le partagera pas, et gardera précieusement son secret…
En sortant de l’animalerie, et sur le chemin du retour, Septima vous offre, de sa propre poche, des brochettes de scaramouche mariné, dont le goût vous rappelle étrangement le porc au caramel que l’on peut goûter dans certaines régions du sud d’Aryon. Pour agrémenter la collation, d’un sirop au miellat aromatisé aux baies, une boisson d’un rouge agressif à la fois sucrée et acidulée vous désaltérant autant que de l’eau. Vous remontez doucement les rues empyréennes, toutes les quatre, vos bras chargés de livres illustrés. Septima, toujours aussi calme, réitère toutefois son envie d’apprendre à lire votre langue et promet qu’elle touchera mot au ministère pour que les programmes d’apprentissage puissent ouvrir le plus rapidement possible. Elle évoque également, en repensant à votre passage dans la fête de Dame Bérénilde, les formes de divertissement que vous pouvez avoir en Aryon et se questionne sur les façons aux travers desquelles vous pouvez vous amuser. Tout comme la fois où elle a raconté les rumeurs entendues sur les familiers, Septima s’enquit à partager également ce qu’elle a réussi à glaner sur les cancans du sujet. Sports violents, jeux aux proportions gargantuesques, festivals de débauche où tout part à vau-l'eau ; l’agent gouvernemental raconte cela avec un ton mêlant à la fois crainte et curiosité, se demandant avec sincérité s’il n’y a pas un certain raffinement quelque part à côté des glooball et autres jeux d’été.
- Je dois avouer que la chose qui me rend la plus curieuse dans tout cela, c’est votre musique, dit-elle d’une voix enthousiaste. Vous semblez partager le même attrait que nous pour l’opéra, du moins d’après ce que j’ai pu entendre. Je serais ravie d’assister à vos grandes œuvres.
Alors que vous continuez votre avancée, Septima dépeint avec vous certaines pièces d’opéra célèbres de leur nation. Vous entendez alors parler de l’histoire d’un insecte voulant devenir humain, d’une étoile tombée du ciel traquée jusqu’aux confins du monde par des chasseurs Meskos et une vile utilisatrice de forces surnaturelles, d’un homme qui faisait d’un golem son fils… Souvent, ces opéras se finissaient en un grand final épique où chœurs et orchestres s’accordaient en de grandes envolées tonitruantes, peaufinés grâce aux efforts des peintres de mirages pour produire des effets spéciaux incroyables. Les classes les plus populaires apprécient également les opérettes, et les comédies théâtrales, de même que le théâtre de rue. Tout un monde que votre guide a tant hâte de découvrir dans votre propre royaume…
- Ah, nous revoilà dans l’antichambre d’accueil.
À force de discuter avec Septima et d'écouter son exposition, vous n’avez même pas remarqué que vous aviez parcouru tout le chemin jusqu’à la salle où elle vous avait accueilli, juste après être sorties du poste-frontière. Ici, vous reconnaissez des accoutrements natifs d’Aryon. D’autres visiteurs semblent avoir fait le voyage également et attendent avec leur guide de pouvoir reprendre l’ascenseur. Parmi la foule, vous reconnaissez Regina Skeeter, la célèbre journaliste, en pleine discussion avec des dignitaires trop bien habillés pour n’être que de simples courtiers. Ces derniers doivent être de grandes têtes, car près d’eux sont postés plusieurs gardes et miliciens pour leur permettre de conserver un certain espace pour converser calmement. Septima fait un pas en avant et se tourne vers vous, son éternel sourire toujours figé sur son visage de porcelaine :
- Mesdames, ce fut… on ne peut plus instructif.
Derrière elle, au fond de la salle, l’ascenseur s’ouvre et un officier appelle plusieurs aryonnais à entrer pour se rendre au poste-frontière. L’empyréenne hésite un instant avant de vous dire au revoir, comme si elle s’attendait à ce que vous lui adressiez la parole. Peut-être devriez-vous le faire, après tout, après avoir passé les portes de l’ascenseur, vous n’emporterez avec vous que vos souvenirs…
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DÉLAI MAXIMUM : Mardi 1er Novembre - Minuit.
Dépaysement et émerveillement avaient été au rendez-vous, tant Empyrée regorgeait de curieuses et impressionnantes spécificités : leur alimentation à base d'insectes, qu'elle avait appris à plutôt apprécier, une fois la surprise passée ; le réalisme saisissant de leurs peintures mirages, dont elle emportait avec elle de précieuses esquisses ; le piquant retors des représentants de leurs plus grandes familles bourgeoises ; le désespoir, non moins redoutable, de leurs plus modestes habitants ; sans oublier les apparats déroutants de leurs animaux de compagnie. Et tout ceci avait été possible grâce à une personne en particulier.
« Merci pour votre accueil, Septima, et le temps que vous nous avez gracieusement alloué. J'espère que vous aurez l'occasion de venir visiter Aryon également, et profiterez tout autant de votre séjour en retour. »
Dahlia ne prononça par ces mots par simple politesse. Bien que méfiante de prime abord à l'encontre de leur guide, notamment en raison de son immuable sourire factice, elle avait peu à peu reconsidéré son jugement à son égard, à mesure que Septima s'était dévoilée à elles. Son attrait pour la lecture des ouvrages d'Aryon, ou encore l'Opéra, la rendaient soudainement plus humaine. La garde espérait en revanche qu'elle ne lui laisserait pas un trop mauvais souvenir, pour sa part, malgré son impair lors de l'emploi de son collier de pouvoir.
« Sainte Mahun, Soeur Mahun, ce fut un honneur et une joie de vous avoir escorté. J'espère que nos chemins se recroiseront. »
Se morigénant quelque peu d'être si solennelle mais ayant du mal à se départir de son professionnalisme, Dahlia agrémenta sa tirade d'un sourire sincère. Soulagée de ne pas avoir failli à son devoir premier de garder les sœurs Mahun en sécurité, elle rentrait avec le sentiment du devoir accompli, et de précieux souvenirs gravés en elle.
- Résumé:
- C'est la fin, merci à tous, ce fut une très chouette expérience
Septima, de son côté, semblait au moins s’être un peu acclimatée à son escorte bien originale et source de nombreux problèmes. Sabia avait cette intuition que la pauvre employée ministérielle, passé les rapports interminables que cette excursion allait certainement provoquer, serait certainement heureuse d’aller se reposer dans son lit. Peut-être en les maudissant, peut-être pas tant que cela. Sabia la remercia pour son cadeau, remarquant tout de même une véritable fibre artistique et sportive chez leur guide qui s’ouvrait un peu plus à elles. Aryon n’avait effectivement pas forcément eu le meilleur aperçu vers la société Empyréenne, semblerait-il, d’où certainement le dédain de Miss Bérénice et de son art raffiné par rapport aux activités perçues de leur nouveau voisin.
« Oh, vous savez Septima, l’on peut trouver de tout en Aryon, des fêtes populaires que vous venez de décrire tout comme des opéras ou des pièces musicales raffinées. Il faut dire qu’il y en a pour tous les goûts, il y a même parfois des représentations expérimentales avec des nouvelles techniques ma… euh… »
Sabia s’interrompit, avant de tousser légèrement. Elle n’était pas particulièrement férue d’opéra ni de musique de son côté, même si elle appréciait les deux. La verte avait déjà lu de nombreuses pièces de théâtre ou d’opéra dans leur version papier, et le domaine ne lui était pas complètement inconnu. Mais pour le moment, elle devait surtout réparer sa bourde.
« … gnifiques? Oui, des techniques magnifiques. Mais euh… parfaitement sans danger, hein. »
Des effets qui n’avaient certainement rien à envier aux peintres mirages dans le cas de certaines pièces. En soi, cela restait de la magie dans les deux cas et en Aryon de nombreuses plantes et autres minerais pouvaient également être mis à contribution pour des effets magiques des plus impressionnants, parfois de plus sculpté par un artiste que Lucy avait eu l’occasion de bénir, ou s’aggrégeant dans des mécanismes enchantés d’une complexité qui ne laissaient aucun doute. Peut-être le plus grand souci culturel était qu’avec la magie omniprésente en Aryon, beaucoup de pièces en traitaient, de plus ou moins loin. Pas dit qu’elles n’aient énormément de succès en Empyrée, du coup.
Sabia prit d’ailleurs quelques temps pour chercher quelques représentations traitant assez peu de ce thème tabou dans sa mémoire, pour recommander les titres à leur guide - si elle l’avait fait de son côté il n’y avait pas de raisons de ne pas lui rendre la pareille.
« En tout cas j’espère à bientôt, si cette demande d’apprentissage croisé finit par aboutir. Je suppose que je devrais peut-être voir avec les autorités de notre côté aussi… »
La paperasse ne lui faisait pas vraiment peur - Sabia nageait dedans depuis son plus jeune âge de tout de façon. C’était plutôt la potentielle réponse du Royaume et les entretiens qu’elle devrait peut-être passer. Et de ne pas passer pour quelqu’un de trop stupide à ce moment-là.
« Miss Delancy… »
Un petit sourire en coin. Presque joueur, mais sans une once de malice dedans. Difficile de dire si ce n’était qu’une formule de politesse, ou si elle était sincère, mais Sabia ferait certainement en sorte que cela se produise, en effet. C’était une part de son grand plan.
« Je ne doute pas que nos chemins se recroiseront, et ce sera un plaisir de vous revoir. Si Lucy le veut, bien entendu. »
Et s’il fallait que Sabia harcèle la déesse jusqu’à ce que ce soit le cas, ainsi soit-il.
C'était déjà fini.
Au moins la Grande Prêtresse n'aurait pas à s'inquiéter, tête en l'air qu'elle peut être, de ne pas avoir pensé à ramener des vêtements de rechange. Elle repartirait néanmoins des souvenirs plein la tête, des images plein les yeux, sachant pertinament qu'en vérité, le trio de femme n'avait qu'à peine effleuré tout le contenu et l'originalité que ce pays voisin a à leur offrir. En retrait pour cette fin d'aventure, Nephali écouta patiemment les derniers mots qui seront prononcés par l'adjudante Delancy ainsi que sa petite sœur. Cette dernière a d'ailleurs faillit être reprise par son aînée, dingue que ce soit celle qui ait le moins bourdé jusque là, qui soit celle qui négocie une dernière glissade, difficile d'employer ''le mot en M'' en Empyrée. Après, en vérité, il est tout aussi peu pensable d'utiliser le mot en T sur Aryon. Les adieux étaient déjà fait. Ne restaient plus que les siens.
'' Merci pour tout, Septima, on a découvert de nombreuses facettes de votre pays grâce à vous. Si d'aventure, le programme est poussé plus loin, je n'ai tristement pas les qualifications pour vous servir de guide...Cependant, je ne peux que vous encourager à embêter le votre pour passer voir notre Temple. Vous serez attendue et accueillie comme il se doit. ''
La frontière allait être passée. Les Aryonnaises laissaient leur guide derrière elles, et allaient retrouver leurs vertes vallées magiques et enchantées. Oh, Aryon n'a rien a envier à Empyrée. L'inverse est également vrai. Si ces deux pays pouvaient cohabiter...Après, reste à savoir ce que la verte, en tant que Grande Prêtresse, chercherait à faire de ce pays hérétique qui pense que leur bien comment est bien mieux que la foi envers la Déesse Lucy. D'ici quelques temps, un entretien avec le prince, ou peut-être monsieur Furi, serait nécessaire. Mine de rien, elle est d'intérêt pour les hautes sphères gouvernementales du pays. Mais l'heure n'était pas encore à tout ça. D'une certaine grâce, la trentenaire s'était tournée vers Dahlia, lui sourit, et fit un petit hochement de tête.
'' Tout l'honneur est pour nous, Adjudante. On n'aurait pu rêver meilleure personne à nos côtés. De mon côté, je n'espère pas que nous nous recroisions, car je sais, qu'un jour ou l'autre, nous nous reverrons forcément. ''
Une tournure de phrase un peu taquine, presque prophétique prononcée de la part de la tête du Culte, qu'elle se permet une fois qu'elle a réussit à définir si son interlocuteur est de bonne ou de mauvaise grâce. Certes, la Delancy n'est pas une dévote de Lucy. Respectueuse, douce et gentille ; ce sont des qualités qui suffisent à Nephali pour la tenir en estime.
'' Eh bien, Sabia...Il ne nous reste plus qu'à rentrer à la maison. J'espère que tu as bien tout retenu ? ''
Quelle question.
- résumé:
- C FINI :cali:
Merci Olyz pour la potite histoire, mais pas merci pour Hrujin.
Merci Dahlia et Vio d'avoir été supers.
Vous êtes tous beaux.
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