Nom Rosenbaum

Prénom Kalen

Age 27 ans

Sexe Masculin

Groupe Les aventuriers

Spécialité/Métier/etc Connaissances de la faune & de la flore

Orientation sexuelle Bisexuel

Arme de prédilection Couteau de ceinture & Épée d’escrime une main (résistance moyenne et légère)

Funfacts Plus les créatures sont moches, plus il les aime. • Kalen ne fait pas dans la dentelle. Il est un peu brute en décoffrage et ne mets pas de gant. • Généralement, il essaie de ne pas accepter les missions qui demandent beaucoup de délicatesse... Or, il arrive que les ordres de mission ne soient pas suffisamment clairs. • Sa mère lui a toujours appris à exprimer absolument toutes ses pensées pour que rien ne pourrissent l’âme.

• n’ayant pas vécu souvent en communauté, il comprends très mal le second degré et prends beaucoup de choses de travers • Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela le rend plutôt crédule. Il part du principe que les gens ne mentent pas. Il se fait très peu avoir parce que son gabarit et son aura impressionnent. Concrètement il n’est encore jamais trop tombé de haut. [si vous souhaitez faire partir des premiers qui se joueront de lui, ce sera avec plaisir] • plus à l’aise dans la nature, il apprécie moyennement les grandes villes. Se noyer dans le monde le rend plus irritable. • il connaît quelques tuyaux pour donner les premiers soins en pleine nature, merci maman.

• il a la possibilité de s’endormir partout et dans des positions pas possible, ce qui aident beaucoup en pleine nature • Il préfère bosser en solo mais il n’est pas plus compétent seul… • Il n'a pas l’habitude de travailler en équipe surtout si on lui balance des directives à tout va. Il faut lui expliquer clairement le pourquoi du comment… ne lui dites pas « fait ça » mais plutôt « pour atteindre rapidement cet objectif je pense qu’il est mieux qu’on fasse comme ceci. » Ça passera mieux.

• on ne touche pas aux mamans encore moins à la sienne. • il a des remarques qui blessent mais la plupart du temps, il ne le fait pas exprès, il dit juste haut et fort ce qu'il pense et ce n'est socialement pas acceptable... pas vrai ? • Ça arrive parfois que des gens le prennent pour un débile vu qu’il est perçu comme un fonceur sans réflexion quand il travaille en équipe. De son point de vue, il agit pour ne pas laisser à l’autre le temps d’engager une action. • D’ailleurs, ne lui dites pas qu’il est débile si vous ne voulez pas perdre de dents. • Il a deux styles vestimentaires, l’un plus discret, l’autre beaucoup plus excentrique. Ce style lui vient de quelques chamans que sa mère a côtoyé. Ces personnes en marges de la société n'ont jamais été bien compris et perçu. • La plupart des objets qu’il porte ont été façonnés par sa mère et lui-même. Aussi étrange que cela puisse paraître, des rites de purification permettent à ces os taillés et nettoyés de chasser les mauvais esprits et d’apporter une certaine quiétude.
• il n’a pas de carnet sur les espèces et les plantes qu’il connaît, il a tout en tête même si parfois quelques détails lui échappent. De ce fait, il mets parfois un peu de temps à remettre certaines habitudes et fonctionnement chez certaines créatures. •


En quelques mots...
Sa mère est la troisième fille d’une famille noble de la capitale. Déshéritée après avoir donné naissance au fils d’un roturier, elle fit le choix de vivre pour son enfant loin du cercle oppressant de la haute sphère. Elle est venue se glisser aux abords de la forêt du village perché où elle commença une vie simple et spirituelle. Son sourire lui permet de se lier d’amitié à quelques personnes. Certains la couvraient d’un regard admiratif tandis que d’autres l'observait avec dédain.
Timide mais sociable, elle a su se faire aider en rendant de petits services. Par la suite, elle parvint à développer sa petite activité en affinant ses connaissances dans les herbes médicinales. Élève d’une vieille guérisseuse, elle put avec ses nouvelles connaissances subvenir aux besoins de sa petite famille. Kalen a eu une enfance plutôt heureuse même s'il n'a pas toujours été compris par les enfants qu'il côtoyait au village perché. Autant gamin que adulte, il se sent parfois perdu dans ses objectifs de vie. Sa mère ne lui a jamais caché où était partie son père, elle ne l’a pas décrit comme un monstre malgré son abandon flagrant. En grandissant, l’enfant a nourri de la rancune envers cet homme mais n’a jamais souffert de ce manque de figure paternel. Au village perché, il a pu trouver d’autres figures paternelles bien plus fidèles à sa vision des choses.

Nom du pouvoir Possession animale

Catégorie Pouvoir psychique


Fonctionnement du pouvoir
Effet du pouvoir : Transposition, déplacement de l’esprit dans le corps d’une créature, la bête se trouve comme endormi et mise en second plan lorsqu’il prend possession du corps. Les limites sont à celles que lui donnent le corps de la créature. Il ne peut donc pas utiliser les pouvoirs des animaux magiques.
Durée de l’effet : - Actif
- Il peut tenir environ une heure dans le corps d’un animal avec un esprit faible comme certains oiseaux, les poissons etc. Dans un esprit fort, il peut tenir trente minutes avant de sentir une résistance de la part de l’animal qui tente de reprendre le dessus. Plus il insistera, plus la fatigue sera intense au « réveil ».
- Temps de récupération entre chaque utilisation : il ne peut utiliser son pouvoir que trois fois par jour, une seule fois s’il prend possession d’un animal au mental plus puissant. Son état de santé physique et mentale est très important. De ce fait, s’il est épuisé, son nombre d’utilisation possible la journée baisse. Sans sommeil ou alcoolisé, il se trouve donc dans l’incapacité de l’utiliser.
Zone d’effet : - 2 km de circonférence, si son corps et l’enveloppe de la bête s’éloigne de cette distance, un son aigu s’intensifie dans son esprit. Au-delà, ce dernier retrouve son corps de plein fouet. S’il n’établit pas lui-même le contact, il aura du mal à reprendre correctement ses esprits pendant cinq à quinze minutes.
- Si l’enveloppe de l’animal est gravement touché ou que son hôte meurt, il est éjecté de la même manière.
- Actuellement il peut posséder des animaux magiques et non magiques d’un mètre au garrot et de taille maximum à cinq centimètres minimum.
Condition d’activité :
- Il faut impérativement un contact visuel prolongé. La bête n’est pas obligée de le regarder dans les yeux. Seul son regard compte. Il lui faut selon l’esprit à faire plier dix secondes (un petit oiseau type moineau, ou un poisson par exemple, un rat ou un Agaripie) à 5 minutes de concentration.
- Tenter d’aller au-delà de la durée de la possession peut créer des troubles. Ces contrecoups sont étroitement liés à la durée de la possession car son pouvoir est lié au mental. Une fatigue déjà installée peut l’empêcher de posséder un animal, il doit être en bonne condition physique et mentale pour rester concentrer et maîtriser la situation.

Contre coup :
- Rompre trop brutalement une possession l'empêche de reprendre correctement ses esprits.
- Lorsqu'il investit l'esprit de l'animal et qui revient dans son corps, il ressent une extrême fatigue.
- Si l’esprit de l’animal est puissant il peut altérer son propre esprit. Quand son esprit revient dans son corps, il peut rester dans un état de transe et de détachement de longue minute voir des heures.
- Un animal à l‘esprit virulent et intelligent sera bien plus difficile à posséder voire impossible. Des saignements de nez et un évanouissement peuvent survenir s’il insiste.

Faiblesses : - Une concentration importante est de mise pour que son esprit reste dominant dans le corps de la créature.
- Il doit éviter de rester dans le corps d’un animal trop longtemps.
- Quand il transpose son esprit, son corps est totalement livré à lui-même et de ce fait à une attaque : il ne peut rien faire pour le protéger car rompre la transposition demande entre dix secondes et cinq minutes de focus.
- chaque corps animal est un apprentissage, s’il n’a aucune idée des sensations, des propriétés physiques de l’animal, il ne pourra pas maîtriser du premier coup. De ce fait, il essaie d’avoir des connaissances minimales sur les animaux qu’il possède.  Avant de savoir voler, il a eu des ratés. Pour nager, il doit prendre conscience des branchies. Etc.
?

Qualités impliqué, infatigable, débrouillard, démonstratif, audacieux

Défauts abrupt, excessif, solitaire, blessant, naïf


Physique et mental
Kalen n’a pas la langue dans sa poche, mais cela n’est dû qu’à une grande franchise. Il ne cherche qu’à dire absolument tout ce qui lui passe par la tête sans filtre. Il n’irait pas parler dans votre dos. Mais à contrario, il est plutôt mauvais pour garder des secrets, il étalerait votre vie sans état d’âme. Son comportement pourrait s’apparenter à de la maladresse ou à de la méchanceté gratuite. Pourtant, si vous lui demandez directement il vous donnera la réponse. Si tu as des secrets, c’est que tu n’es pas fiable. Point. Kalen n’aime pas ce genre de personne. Lui ne cache rien, parce qu’il n’a rien à cacher. Cet état d’esprit lui évite bien des problèmes de conscience. Cela fait de lui quelqu’un de plutôt ouvert sur beaucoup de sujet, même si ses « on s’en fou » vous fera peut-être vous sentir très mal aimé, il le dirait toujours dans un sens « c’est pas important. ». Ceux qui passent plus de 72 heures en sa compagnie finissent toujours par le comprendre.

Kalen est un esprit libre qui ne se soucie que de l’instant présent. Les inquiétudes créés par les ont dit ou les peut-être ça ne le concerne pas et ça freine les personnes dans leur vie de tous les jours. Il paraît égoïste car il agit comme un électron libre qui se soucie peu du mode de pensée des autres. En général, il ne s’adapte pas aux gens parce qu’il n’a aucune envie de changer sa personnalité pour faire plaisir.

Vous vous direz, ce mode de pensée, c’est le comble de la part de quelqu’un qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. L’homme solitaire a bien du mal à se fixer sur ce qu’il aime faire et à se projeter tout simplement. Quand on croit qu’il se pose pour réfléchir intensément à la vie, il fait juste le vide en lui et écoute le silence.

Les mauvaises langues le qualifient de simple d’esprit, mais je dirais qu’ils sont bien loin de la réalité et qu’un jour ils prendront conscience qu’on peut apprendre à se retrouver en écoutant l’écho de silence en soi. Le vide a des cotés bénéfiques et cela il l’a appris en toute quiétude au côté de sa mère et au cœur de la forêt.

Cette part spirituel n’est pas toujours compris par son entourage. Ses mots blessants sont perçues comme un besoin intense de sa part de piétiner l’autre.
Je ne pourrais pas vous dire s’il est beaucoup plus agréable d’être son allié que son ennemi. Mais je peux vous dire qu’il est difficile à supporter au quotidien.

Guider par ses instincts, il a développé une attention toute particulière à la nature et à ses habitants. En intégrant la peau de certains créatures, il a mis ses pensées envahissantes au second plan pour se jeter corps et âme dans des comportements innés guidés par son corps. Pour faire simple, lorsqu’il a envie de faire une chose, que cela soit s’isoler, manger en plein milieu d’une mission périlleuse, ou copuler, il ne va pas passer trois heures à réfléchir. D’ailleurs, son comportement peut amener à des situations délicates et problématiques.

Kalen est l’homme qu’on regarde mais qu’on n’ose pas approché. Bien sculpté par des années d’entrainement en pleine nature, ses un mètre quatre-vingt-dix et ses cheveux bleus électriques peuvent difficilement passer inaperçue. Les missions d’infiltration pourraient être un échec avec un tel personnage. Ajoutez à cette musculature puissante une peau crayonneuse presque maladive, un regard azur souligné par un tatouage vert. Indélébile, cette marque fantaisiste souligne son regard et signe son appartenance très forte à la nature. Ses cheveux sont un peu compliqués à discipliner et cette couleur bleu électrique si particulière lui vient du coté de sa mère. Enfant, elle lui soufflait que l’un de leur ancêtre avait survécu à la foudre et que la nature avait octroyé à certains de ses enfants cette couleur si particulière. Réalité ou pas, il a toujours cru à son histoire. La réalité étant que la famille de sa mère (qu’il n’a jamais connu) considère les enfants porteurs de cette anomalie physique comme des tares. La plupart du temps, les enfants Rosenbaum naissent avec les cheveux noirs comme l’abîme.

Son sourire carnassier n’est pas non plus très engageant, même si son rire est plutôt communicatif. Il faut bien ajouter du positif au tableau que je suis en train de vous dépeindre. Kalen fait un peu peur mais il a ce côté fascinant qu’ont les hommes au physique excentriques. Les vêtements qu’il porte dévoilent sa puissante musculature. Il porte une mâchoire et des cornes dont la provenance animale ne semble pas connue. Personne ne lui a jamais vraiment demandé. Toutes ces choses qu’il porte au quotidien lui procure un profond sentiment de bien-être et de sécurité. C’est pour cette raison que lorsqu’il doit se défaire de son style vestimentaire pour du plus classique (notamment dans les grandes villes), il paraît plus tendue que d’habitude et même agressif.

Les connaissances du monde se construisent avec la famille, la société et les expériences. Les codes, les coutumes, l’histoire, la reconnaissance… Quel genre d’être pourriez-vous devenir si on vous éloignait d’un de ses piliers ? Vous n’en mourrez pas, ça c’est certain. Par contre, vous pourriez avoir des manques, être perçues comme à part, différent parce que vous ne vous comportez pas comme la majorité. Si chaque être vivant est différent et unique, en société, la plupart essaie de se conformer à la masse spontanément. Les humains sont des êtres sociaux qui ont besoin de ressentir malgré lui un profond sentiment d’unité et de cohésion. Sa mère s’est efforcée de sortir de ce cadre qu’elle jugeait étouffant.

L’erreur commise par sa mère a été d’omettre ce point important dans l’éducation de son enfant. Elle a laissé très peu de place à la société dans le cœur de son fils. Elle lui a appris à comprendre son monde intérieur avant d’écouter le monde extérieur. Elle jugeait que cette préservation était nécessaire. Elle ne voulait pas que la perception de Kalen se transforme au gré de la société humaine. Elle voulait qu’il perçoive toutes les énergies que pouvaient offrir les sols, les êtres, les plantes. Elle voulait qu’il analyse le monde autrement. Développer l’analyse et l’intuition lui permettrait, selon elle, d’apporter quelque chose de nouveau dans ce monde.

Les parents croient toujours bien faire, leurs croyances le disent, leurs expériences le prouvent.

Lorsque l’enfant a découvert son pouvoir, il vécut un véritable choc émotionnel en réintégrant son corps. Endormi dans l’esprit d’un petit oiseau qu’il avait pris le temps d’observer de longue minute au bord d’une rivière, il ne s’était pas rendu compte à sept ans de l’état de transe dans lequel il était entré. Sa mère inquiète de ne pas le voir rentrer l’avait trouvé évanouie dans la forêt, livré à lui-même. Il eut bien du mal à expliquer à sa mère ce qu’il s’était passé après son réveil deux jours plus tard. À partir de là, Heila avait pris des mesures concernant le pouvoir de son fils et elle avait établi certaines règles notamment celle de ne pas fixer trop longtemps un animal et d’aller accompagné en forêt.

Kalen nourrit une très grande méfiance envers les nouveaux êtres humains qu’il croise. Il a bien du mal à s’ouvrir et à faire confiance. Mais lorsqu’elle est installée, elle est durement acquise.
Cette incertitude envers le genre humain la rendue trop protecteur avec sa mère. Étouffant même. Chaque être nouveau venu graviter autour de Heila devenait une cible à abattre. Ce comportement toxique avait tendance à faire fuir les prétendants tant les menaces que sa petite bouche proférée étaient inquiétantes.

- Si tu lui fais mal à son cœur j’écraserais tes os jusqu’à ce que tu lui dises que t’es désolé.
- Quoi ?
- Au moins tu sais ce qui t’attends.

La voix posée de sa mère venait calmer le jeu.
- Chéri, voyons… Tu ne peux pas menacer les gens de cette façon.

Les yeux clairs du plus jeune se glissaient sur elle, étonnés par sa réaction. Sa voix enfantine venait enrober les mots prudents de sa mère avec une douceur naturelle. Preuve qu’il l’aimait et faisait attention à ce qu’elle soit toujours traitée dans le respect qu’elle méritait.
- Tu m’as dit qu’il fallait que j’exprime chacune de mes pensées. Alors…
Il marquait une pause, la bouche entrouverte prête à évacuer d’autres mots. L’hésitation perçait sa voix, mais il parlerait, il lui dirait, malgré sa crainte de lire de la déception.
- J’ai juste voulu lui dire de faire attention à toi.
Certes, pas de la meilleure des manières. Cela la fit doucement rire alors qu’elle lui caressait la tête. Le compagnon riait aussi, mais le son était discordant, peu naturel. Il paraissait plutôt gêné.

Ce genre de moment arrivait souvent. Elle tentait de lui expliquer, avec toute la délicatesse dont elle faisait preuve chaque jour, qu’il devait lui laisser vivre ses propres expériences. Avec le temps il finit par le comprendre mais il eut toujours du mal à ne pas se poster en observateur de la vie d’Heila. Si son comportement n’a jamais nui à la bonne relation qu’il avait avec sa mère, il avait fait fuir de monde autour d’elle avec ce comportement détestable.

Les gens peuvent avoir des bonnes intentions mais faire le mal en étouffant son entourage. Ce genre de comportement existe. Et pour que cela change, Kalen a dû apprendre en s’éloignant d’elle.
A l’aube de ses 25 ans, sa mère l’inscrivit à la guilde pour qu’il découvre autre chose que ce carré de forêt qu’il connaissait si bien. D’une certaine façon, elle a dû l’éloigner en l’orientant vers de nouveaux projets de vie. D’une certaine façon, il se plaît plutôt dans ce métier. Jusque-là il était plutôt l’homme a tout à faire en s’engageait sur des projets de construction au village perché. Répondre à des ordres de missions n’est plus quelque chose de nouveau, et il arrive peu à peu à se détacher de sa mère.