Nom Ashaura

Prénom Anko

Surnom Le Chevalier du Printemps

Age 30 ans

Sexe Homme

Groupe Garde

Spécialité/Métier/etc Capitaine

Orientation sexuelle Bisexuel

Arme de prédilection Lance

Funfacts Aime: L'équitation ☆ le thé ☆ la justice ☆ être noble ☆ les animaux ☆ les enfants ☆ les hauteurs ☆ Lucy ♡♡♡
N'aime pas: La paresse ☆ les nobles qui n'agissent pas en tant que tel.


En quelques mots...
Ayant perdu tout ce qu'il restait de sa noble famille à 16 ans, Aiko devient le dernier des Ashaura. Déterminé à redorer son nom, il rejoint la garde et se dédie corps et âme à son nouveau métier. Frôlant l'excellence à la lance, ce meneur d'hommes né se forge un nom parmi ses compagnons et grimpe les échelons au fil des années. Avec les changements récents dans l'ordre hiérarchique de la garde et la reprise du commandement par le roi lui-même, Anko devient le nouveau Capitaine situé à la Capitale à ses 30 ans. Aujourd'hui, aussi efficace que jamais, il travaille sans relâche pour faire en sorte que la grande ville et ses alentours restent un havre de paix, tandis que durant son temps libre, il continue d'enquêter sur la soudaine et mystérieuse disparition de sa mère et de sa petite sœur il y a des années de ça.

Nom du pouvoir Poème Culinaire

Catégorie Action sur les objets


Fonctionnement du pouvoir
Le pouvoir d'Anko consiste à assurer 4h de productivité à son consommateur. Lorsqu'il prend quelque chose de comestible entre ses mains, il est capable de l'enchanter avec Poème Culinaire. Il y a plusieurs choses à savoir concernant son utilisation que l'on va réunir sous un spoiler pour alléger le texte.

Détails généraux:

"C'est bien joli, mais il fait quoi cet enchantement ?"
C'est très simple: Sur une courte période de 4h, il assure un moment de productivité à ceux qui bénéficient de l'enchantement et de ses effets, un peu comme un bon café mais sans ses effets négatifs ! Qui plus est, sur une plus longue période, si l'enchantement est consommé à une échelle régulière, il améliore le fonctionnement du corps humain (rien de surhumain) et aide à la préservation, voire à l'amélioration de sa santé ! (Rappel: Les effets sont plus ou moins importants selon la quantité de nourriture enchantée consommée)

Effet immédiat:

Le seul effet négatif connu de la consommation régulière de Poème Culinaire, c'est une légère dépendance que vous pouvez vous construire à la longue. A force de manger de la nourriture enchantée, si vous vous mettez à manger autre chose, votre corps va croire qu'il lui manque quelque chose. Vous pourriez même vous sentir un peu plus fatigué que d'habitude, comme si votre corps travaillait plus pour compenser ce manque d'énergie. Ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'une impression, votre corps va totalement bien.
Le seul moyen de combattre cette mauvaise sensation... C'est de reprendre une part !
Ou de faire une cure de désintoxication, au choix.

Anko a assez de pouvoir pour enchanter un repas le matin, un repas le midi et un repas le soir. Si il effectue ses enchantements journalier sans attendre leur période respective (ex: Il enchante une fois un matin et deux fois à midi... Ou il enchante trois fois un soir...) Anko se sentira atteint d'une migraine grandissante au fil de ses prochains enchantements dans la même journée (s'il lui en reste) et à son lendemain, s'il ne se repose pas correctement.

Comment ça marche visuellement ? Anko pose ses mains sur la nourriture qu'il veut enchanter, celles-ci se mettent à briller d'une légère et chaleureuse lumière. Si on observait l'événement au de plus près, on pourrait voir des particules magiques naître des pores de sa peau pour se glisser dans ce qu'il est en train de toucher comme de petites orbes fantômes à la recherche du paradis.

Qualités Noble ☆ Confiant ☆ Fier ☆ Pieux ☆ Amicalement compétitif ☆ Ne se laisse pas décourager ☆ Souhaite continuer à s'améliorer pour son propre bien.

Défauts Peu vaniteux/Inconscient (peut confondre une insulte et un compliment) ☆ A du mal à comprendre les nobles qui rejettent leur statut ☆ A tendance a dépasser les limites d'autrui


Physique et mental
Physique: Mesurant 1m85, Anko a tout ce que vous pouvez trouver de la définition du beau garçon. Une peau pâle, capable de subir le bronzage de l'été, lisse et parfaitement entretenu sans avoir à passer par divers produits de beauté. Un cheveu du plus bel orange que l'automne ait à vous offrir, long d'une trentaine de centimètres et coiffé de sorte à pousser sa frange sur le côté afin de ne pas perturber sa vision. Un iris brun pour un regard vif et brillant d'espoir, un regard dans lequel vous aller adorer plonger le vôtre. Sous ses vêtements, il ne s'agit ni de votre bodybuilder du dimanche ni de votre freluquet commun. Anko est un homme expérimenté doté d'une fine musculature montrant l'exemple d'un garde de carrière. Il couvre quelques cicatrices à divers endroits de son corps, mais aucune ne raconte de grandes histoires.

Mental: Brillant et réactif, s'il n'était pas un homme de qualité, jamais Anko ne serait devenu Capitaine. Il s'agit de quelqu'un de visiblement très sûr de lui, mais qui semble aussi capable de faire preuve de toute la compréhension d'un parent envers son enfant. Adulte aux nombreuses idées, le dernier des Ashaura à la qualité d'être capable de recevoir nombre d'opinions divergentes aux siennes et d'en discuter calmement dans le but de faire grandir sa vision du monde.

Le rouquin est un véritable gentil. Car c'est plus fort que lui, il vole à la rescousse de la veuve et de l'orphelin dès qu'il en a l'occasion. Quel Capitaine serait-il s'il ne se mettait pas au service de son peuple ? Rassurez-vous, le sens de la préservation et de la stratégie n'est pas absent en lui, il s'agit d'un héros, non pas d'un idiot. Il donnera tout ce qu'il a pour surpasser chaque challenge se présentant à lui de la manière la plus efficace possible. Il sait qu'il n'est pas seul. Avec son régiment sous son commandement et Lucy à ses côtés, il sait qu'il vivra aussi longtemps qu'on a besoin de lui.

L'homme s'assied lourdement sur un morceau de pilier en pierre brisé. Il soupire. Une femme et collègue vient s'adosser au mur juste à côté, elle, secoue légèrement la tête.



La garde soupire, encore plus fort que son compagnon. Elle fronce les sourcils et grogne, fatiguée et visiblement irritée.





Les deux soldats acquiescent ensemble, inquiets pour leur propre sécurité. Leur voix fait écho dans la grande salle dans laquelle leur groupe a trouvé refuge et prépare déjà leurs défenses, attirant l'attention d'une autre garde. Il s'agit du chef de groupe, non gradé, mais tout de même aux commandes. Celle-ci s'arrête tandis qu'elle passait à proximité du duo, et tourne sa tête dans leur direction.



Les deux autres gardes s'échangent un regard.



La seconde garde décolle son dos du mur et accompagne les dires de son compagnon.





Le visage de l'amie du capitaine Ashaura s'assombrit l'espace d'un instant. Le manque de confiance était une chose compréhensible, voire normale, mais qui l'a toujours contrarié. Ils sont certes très peu nombreux pour un assaut de cette envergure, mais ce n'est pas sans raison. Elle aurait aimé être en possession de ce talent naturel de son ami de toujours pour raviver la flamme de la motivation d'un groupe.



Les deux premiers gardes poussent un énième soupir tandis que le chef de groupe se remet à avancer. Elle-même s'en va se trouver un coin dans lequel se poser. Elle ne doit pas faire exception à ses propres dires. Seath se trouve une chaise en bois, vieille, mais encore debout. Elle s'y installe et laisse tomber sa tête en arrière. En regardant le plafond en pierre, elle se met à rêvasser.

C'est la première fois qu'elle agit en tant que chef de groupe. Son plan était parfait, sa stratégie sans faille, cependant... C'était sans compter sur la motivation des gardes sous ses ordres qui lui ont failli. Les voilà maintenant en train de jouer à un jeu de défense contre de la racaille sans foi ni loi. Elle comprend maintenant pourquoi c'est son ami qui a monté en grade, et pas elle.

Anko... Comment aurait-il agi, dans cette situation ?







Printemps 972. Un noble garde et une noble dame voient naître leur premier enfant. Un bébé qui plus tard deviendrait un homme fort, aimable charismatique. Cette mèche de cheveux qui orne déjà sa petite tête fait sourire ses deux parents: Il a les cheveux de sa mère, et les yeux de son père. Il était de leur devoir de faire en sorte qu'il hérite aussi de leur courage et de leur bravoure. Son nom sera Anko, et un jour, il s'agira d'un homme dont le nom sera reconnu où qu'il aille !

Les années passent déjà si vite. Le bébé devient enfant, et c'est comme s'il avait déjà une auréole au dessus de la tête et des ailes dans le dos. Il s'épanouit tel un véritable rayon de soleil. Si jeune et déjà un ami reconnu de tous ses pairs... Cela veut aussi dire que quand il y a une bêtise de faite, ou un jeu idiot de joué, c'est lui le responsable. Ses parents l'aiment et sont particulièrement bienveillants à son égard, mais jamais Anko ne fut couvé ou pomponné. Il devait déjà prendre l'exemple d'adultes respectables, responsables et justes. Ce qui fit de lui un garçon très intelligent. Peut-être même un peu trop. Nous passerons les détails, mais ce petit malin sut causer bien du souci à ses aînés !

Bien éduqué, maniéré à la manière d'un noble, Anko voit son père comme l'exemple à suivre. Un jour, lui aussi serait garde ! Très tôt, il n'était pas inhabituel de le voir courir partout avec ce qu'il considérait comme une épée en main en train de jouer à pourfendre des monstres imaginaires, sauver la veuve et l'orphelin et à patrouiller dans le royaume qu'étaient son foyer et ses alentours. Si cela amusait son père autant que ça le rendait fier, ces ambitions attirèrent le regard affûté d'un camarade des jeunes années de ce dernier. Un homme à la moustache bien taillée et addicte au tabac qui plus tard deviendrait le ministre des armes.

Si le père d'Anko n'avait que rarement le temps de lui enseigner quelques bases avant même qu'il ne rejoigne l'académie, c'est Nicholodéon Furi qui s'en chargea lorsque le garçon venait lui réclamer quand il en avait l'occasion. Il était le professeur parfait pour le rouquin, bien que parfait ne voulait pas dire tendre. Autoritaire, borné, intransigeant et irritable, Nick était et est toujours un homme très militaire. Le jeune Ashaura ne se laissa jamais abattre par les épreuves qui lui étaient soumises. Si le moustachu pouvait se montrer très dur, le jeune homme garda toujours la tête haute et redoubla d'efforts pour suivre ses enseignements.

À ses 12 ans vinrent bonnes et mauvaises nouvelles. Au plus tôt de l'année, Anko s'en allait déjà rejoindre l'internat de l'académie militaire en passant les tests et épreuves haut la main. Mais seulement quelques mois plus tard, la mort d'un homme respecté au sein du corps de la garde venait l'attaquer en plein cœur.


Le décès de son père fut annoncé. Une mort en mission, lance à la main.

La disparition du patriarche Ashaura toucha profondément Anko, mais en plus d'être bien entouré, il suivait déjà l'exemple des meilleures personnalités du royaume. Son chagrin ne fit que renforcer sa détermination à devenir un garde dont on se souviendra des générations durant. Il se retrouverait devant la tombe de son père, les poings serrés dans un salut militaire parfait et le visage dégoulinant de larmes, se répétant qu'il deviendrait aussi fort que lui. Il ne faisait pas le souhait de vengeance, il savait bien qu'étaient les risques de son métier. Il ne s'agirait plus que de continuer d'avancer en gardant la tête haute et le torse bombé.

Cette même année, seulement quelques mois après la mort de son père, Anko apprit qu'il venait d'avoir une petite sœur. Le nom de la dernière chose laissée par son père à ce monde serait Cheeko, en hommage à ses belles dents de devant. L'adolescent viendrait la rencontrer dès qu'il en eut l'occasion et reviendrait la voir à chaque fois qu'il le pourrait. Il savait que pour réaliser ses rêves, il allait devoir délaisser sa famille. Il savait qu'il serait souvent absent. Il savait qu'être présent aux fêtes ne serait pas suffisant: Il devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour aussi être présent aux anniversaires de sa mère et de sa petite sœur adorée.







Quatre ans plus tard, en l'an 988, alors qu'Anko devient officiellement Garde et obtient cette petite médaille prouvant son appartenance, une nouvelle tragédie vient le frapper. Le meurtre d'un noble a été commis au cœur même de son foyer, tandis que sa mère et que sa petite sœur avaient disparu sans laisser la moindre trace.

Si la nouvelle de la mort de son père l'avait blessé, il en était revenu plus fort. Mais la disparition soudaine et inexpliquée de deux êtres aimés, dont une sœur encore trop jeune pour subir le moindre mal... C'était une tout autre sorte de douleur. Une douleur qu'il ne pourrait pas surmonter seul. Il fit tout ce qui était en son pouvoir pour faire en sorte que l'enquête continue et accélère malgré, mais tout était déjà dit après le témoignage du majordome et précepteur de la famille et ancien garde royal, Albius.

La matriarche Ashaura devint la suspecte principale de l'enquête, soupçonnée d'avoir sauvagement tué un noble au sein de sa propriété et d'avoir fui en emportant sa propre fille avec elle.

Anko avait une confiance quasiment aveugle en Albius. Il a toujours admiré ce vieux garde, jamais il ne pourrait mentir, mais... Sa mère ? Suspectée d'un meurtre ? Suspectée d'avoir kidnappé sa propre fille ? Impossible. Il refusait d'y croire. Il ne pouvait pas y croire. Mais... Il n'y avait rien à faire. Il n'y avait rien qu'il puisse faire pour aider. Il avait beau protester de tout son cœur, cela n'aidait en rien. Au mieux, il perturba le cours de l'enquête.


Il se sentait brisé, désemparé. Pendant un certain temps, le garçon qui souriait tout le temps n'était plus que l'ombre de lui-même. Sans l'intervention de ses amis les plus proches et du Ministre des Armes lui-même, qui sait ce que le jeune garde serait devenu ? Grâce à leurs encouragements, et grâce aux disputes et aux conseils avisés de Furi, Anko devint plus calme, plus concentré et mille fois plus déterminé à avancer sur sa voie. L'adolescent devenait un jeune adulte.

Qu'importe ce qui était dit et peu importe ce qui était fait, Anko devait se recentrer sur lui-même. Dans cette situation, jamais ses actions auraient la moindre influence le cours des choses. S'il voulait réellement venir en aide à sa famille, s'il voulait réellement rendre fier feu son père, s'il voulait réellement être fidèle à lui-même, alors il allait devoir redoubler d'efforts en tant que Garde. D'une main, il se dédiera au royaume et à ses habitants, de l'autre, il enquêtera de son côté sur cette affaire qui l'affecte tant, et un jour... Il s'en chargera personnellement et amènera la vérité sous la lumière du jour.








Les jours et les mois se passent désormais bien plus calmement. Plus rien ne semble venir essayer de s'attaquer à son moral. Chaque matin, il se lève et se prépare à patrouiller dans la Capitale et dans ses alentours. Il effectue son trajet habituel tout du long de ses journées si souvent qu'il apprend rapidement à connaître les habitants de nombreux quartiers. Il salue tout le monde, nobles et citoyens, et est salué en retour. Ce n'est encore pas un héros acclamé, mais c'est toujours une tête que l'on est ravie de voir de temps en temps.

Le soir, puisqu'il n'est plus en internat, il rentre chez lui à la grande maison des Ashaura, maintenant douloureusement vide. Vide, oui, mais pas totalement. Il y a toujours ce bon vieux Albius pour l'accueillir à son retour, et le rouquin en est fort content. Et puis... Il lui arrive d'avoir des invités assez souvent pour le dîner ! Anko est loin d'être seul dans sa vie, il en est conscient. Est-ce donc le genre de vie que son père menait ? Pas complètement. Nous ne vous avons pas encore parlé du nombre affolant de missions auxquelles il est affecté !

Les missions de patrouille et de maintien de l'ordre sont son quotidien. Parfois, il se retrouve à enquêter sur des affaires plus ou moins banales, mais le plus souvent lorsqu'il est dépêché quelque part, c'est pour un sauvetage, une arrestation, ou effectuer un assaut sur un groupe de bandits ! Il est particulièrement bon pour chaque type d'assignation, car quand les choses tournent mal de manière inattendue, le plus souvent, c'est vers lui que l'on se tourne. Il a un don pour ramener l'ordre aux situations désespérées, au point ou certains de ses supérieurs commencent vite à lui demander son avis pour apporter un nouveau point de vue de valeur à leurs plans et stratégies.

Son talent à la lance n'est pas passé inaperçu. Lorsqu'il débarque sur le champ de bataille, ceux qui le connaissent savent qu'ils peuvent compter sur lui, et ceux qui le voient pour la première fois à l'œuvre apprennent fort vite à lui faire confiance. Quand il se met à tailler son chemin à travers un tas de malfrats, c'est pour guider ses camarades dans l'assaut.

Tout le monde dans la garde commence à entendre parler de ce beau garçon particulièrement gentil et fort comme plusieurs soldats. Une soirée bien arrosée dans une taverne, lorsque l'on parle de lui et de ses exploits, le terme de "printemps" ressort. Parce que... C'est ce à quoi il fait penser. Au printemps et à ses premières brises. Quel surnom pourrait-on donner à un homme aussi chevaleresque ?

... Le Chevalier du Printemps, tout naturellement.

Aussi naturellement que lui vint son surnom, Anko se voit être promu au grade de Lieutenant dès qu'on le jugeait avoir assez d'expérience en tant que garde pour passer ce rang. Dans les faits, rien n'a vraiment changé pour lui si ce n'est ses nombreuses nouvelles responsabilités et ses nouvelles missions qui faisaient qu'il avait moins de temps pour lui-même. Lorsqu'il sortait pour patrouiller, tout le monde le saluait tout pareil ! Peut-être que son nom rentrait mieux dans les crânes ? Peut-être, peut-être pas, c'est une chose difficile à dire.

Un an passe...
Puis deux...
Puis cinq...
Puis dix...

Anko atteignait maintenant ses trente ans. Il avait désormais été Lieutenant aussi longtemps, voir même plus longtemps qu'il n'avait été un simple soldat et une recrue. La réforme de la garde avait récemment eu lieu et le roi avait repris le commandement de la garde. Désormais, un nouveau régiment serait créé et situé au sein même de la Capitale pour veiller sur elle et sur ses alentours, regroupant la garde habituelle, et la garde royale. Pour diriger tout ce beau monde, un nouveau Capitaine devait être élu. Capitaine... Ce grade actuellement possédé par seulement 3 êtres vivants dans tout le royaume. Java, Yuduar et Harald...

Le Chevalier du printemps, Capitaine Ashaura...

Anko n'est pas le genre de personne à se précipiter quand il veut obtenir quelque chose, mais... Le grade de Capitaine ne serait pas la prochaine preuve de son dur labeur ? Oui, c'est exactement ça ! Tout ce dont il a besoin, c'est d'un haut fait pour surpasser toutes ses précédentes actions ! Le haut fait qui fera de lui le Capitaine dont tout le monde à besoin ! La preuve de son aptitude à braver tout les défis !




Par Lucy... Le matin suivant, on lui proposait le poste de Capitaine...

Nous vous rassurons, il n'a rien fait de particulièrement stupide pour se faire remarquer. En fait, il n'y a pas besoin d'aller tuer un monstre plus dangereux que les autres pour avoir accès à ce poste.

Anko a été un Lieutenant plus que brillant durant ces belles années. Son sens de la gestion des troupes déjà sous ses ordres a été remarqué il y a belle lurette. Son talent militaire n'est plus a prouver, son surnom inspire déjà la peur chez les criminels et ses stratégies écrasent toute sorte d'opposition. De plus, c'est une personne très appréciée par de nombreuses personnes, qu'elles soient nobles, citoyens, aventuriers, et même les gardes, notamment les jeunes recrues qui n'aspirent qu'à devenir aussi douées que lui. Anko Ashaura défend le peuple d'Aryon avec passion depuis toujours, et semble prêt à continuer de donner tout ce qu'il a pour continuer ainsi.

Le poste de Capitaine n'attendait que lui.








En se souvenant de tout ceci, Seath souffle du nez. Elle le connait depuis si longtemps qu'elle se souvient de sa vie aussi bien que de la sienne. Ils en ont fait, de la route... Et dire qu'ils ne sont même pas à la moitié du chemin...

Elle n'a pas l'intention d'arrêter de le suivre. Après tout, c'est sa meilleure amie. Il ne se confie pas entièrement à n'importe qui.

Pour répondre à sa question initiale, dans cette situation... Anko aurait simplement gardé la tête froide. Il aurait compté sur Lucy pour guider sa lance, et il aurait encouragé les hommes sous ses ordres à donner tout ce qu'ils ont avec un beau et grand discours passionné. Seath ferme les yeux. Jamais elle ne saurait faire une chose pareille.





Seath, gardant un sang-froid à toute épreuve, se lève et tire son épée.



La poignée de soldats dans la grande pièce se mettent à bouger. Chacun va à sa place, prêt à défendre les lieux du mieux qu'ils le peuvent avec les quelques barrières de fortunes qui ont été créées et leurs armes. Seath elle-même se met en position, et tout le monde fait silence. Chacun tend l'oreille.


... Des cris. Lointains. Pas le genre de cris de bandits motivés à vous éventrer, non. On dirait plutôt... Qu'ils se battent ?

En écoutant mieux, on entend quelqu'un crier plus fort que tout le monde...




Au loin, le Capitaine fait savoir sa présence. Par Lucy, que ces criminels apprennent à qui ils ont à faire ! Aryon est un Royaume généreux prêt à tendre la main à ceux dans le besoin, alors ces bandits... Ils vont regretter leur choix de carrière !

Le groupe de soldats s'échange des regards. Ils ignorent s'ils doivent être inquiets ou rassurés. Ils gaspillent une dizaine de secondes ainsi avec que Seath, leur chef de groupe, ne dépasse les défenses d'un bond afin d'aller rejoindre les renforts au combat. Enfin, si on peut appeler ça comme ça...





Le duo s'échange un énième regard un peu gêné.





C'est un véritable massacre. Les bandits qui, il y a encore quelques instants, pensaient avoir un avantage sur la garde se retrouvent mis en déroute de la plus grandiose des manières. Des casques volent, des lames sont brisées... La scène est digne d'une pièce de théâtre.

Le duo de soldats, encore en arrière, finissent par hausser les épaules avant de commencer à rejoindre la provenance des cris de douleur et des appels à l'aide des bandits. Ces derniers sont vaincus en à peine quelques minutes. La forteresse de mousse, n'étant que des ruines occupées par le groupe de malfrats, est rapidement passé au peigne fin. Toutes les possessions volées seront rendues à leur propriétaire légitime dans les plus brefs délais et les criminels passeront devant la justice sous peu. Il n'y a eu aucun mort et personne n'a subi de blessure alarmante.