Nom Tianesli

Prénom Lily

Age 25 ans

Sexe Femme

Groupe Citoyen

Spécialité/Métier/etc Brocanteuse (Receleuse pour la partie non légale)

Orientation sexuelle Ne supporte pas les gens qui font l'amour en chaussettes.

Particularité Rien à signaler !

Arme de prédilection Adepte de l’art martial au poing, spécialisation tai chi chen.


En quelques mots...
En quelques mots...? Lily est une orpheline, pupille du royaume qui a un sévère problème avec l'idée même de contrainte. L'autorité, elle aime pas. A cause de ça, elle a passé plus de 5 ans en régime de correction, ce qui lui a collé du plomb dans le crâne, jusqu'à un certain point. C'est à ce jour un esprit brillant qui s'ennuie. Elle subsiste via de tous petits crimes et de la vente de récupération. Brocanteuse, receleuse, maintenant qu'elle subsiste, elle se pose des questions sur quoi faire sérieusement de sa vie. Et d'ici à ce qu'elle trouve, on la remarquera toujours à trainer sur les toits pour observer le monde du point de vue des oiseaux !

Nom du pouvoir Blink !

Catégorie Déplacement


Fonctionnement du pouvoir
Explication : il s’agit simplement d’une téléportation immédiate et personnelle sur une distance de 5 mètres maximum. Ce peut sembler peu, mais c’est plus qu’il n’en faut pour escalader, prendre la fuite ou simplement se téléporter dans un angle mort. De plus, la disparition laisse une image rémanence de très très courte durée (de l’ordre d’une demi seconde), négligeable en bien des contextes mais utile comme fait optique dans un combat… Ou pour garder une piste !

Fonctionnement concret : Lily peut se téléporter jusqu’à 3 fois en laps de temps court et cela pas plus de 5 fois par jours. Il faut un repos, certes court, mais un REPOS entre chaque cycle (Un vrai moment de détente de 30min minimum).

Limites : Ce pouvoir bien sur ne s’utilise pas en toute occasion. Il faut que physiquement, Lily puisse s’élancer (un contact avec quelque chose de dur). Donc impossible de se téléporter depuis les airs, ou d’éviter une chute, ou simplement d’user de ce don magique si elle est totalement ligotée. Ensuite, ce pouvoir ne libère pas d’une contrainte physique. Il est impossible de se téléporter plus loin que la longueur de corde qui l’attache, de se libérer de menottes ou d’une prise faite par un adversaire. Enfin, Lily ne peut se téléporter que vers ce qu’elle voit et dans un espace capable de la contenir.
Contrecoup direct (dans une même journée) :
Après 1 cycle : tout va bien
Après 2 cycles : légère migraine
Après 3 cycles : la désorientation s’ajoute. Lily aura du mal à coordonner ses mouvements.
Après 4 cycles : Des nausées apparaissent, la vue et l’ouïe faiblissent.
Après 5 cycles : Lily devient légèrement translucide, comme si elle avait du mal à réapparaitre. La douleur liée au déphasage se fait ressentir dans tout son corps, comme un étirement violent. Toute téléportation supplémentaire ne pourra être faite qu’avec un accord de MJ et selon les conséquences qu’il estime juste. Mais graves.

Qualités Débrouillarde, indépendante, rusée & intelligente, bonne mémoire, opiniâtre, fidèle, agile, combattive, n'est jamais dépassée sur le long terme par ses émotions.

Défauts Insolente, vive, trop sure d'elle, fière, trop opiniâtre, peu d'égard pour l'honnêteté, inconsciente des risques la concernant.


Physique et mental
Physique : Lily est l’application humaine du terme « liberté » dans ce qu’elle est ! Un sourire toujours relevé en coin, de grands yeux bleus toujours pétillants de joie et de malice et un de ces nez un peu trop long qui donne au visage un caractère unique et un profil qu’on oublie rarement ! Le faciès est taillé en longueur, fin brusque. Un petit oiseau taillé dans le bois. Des lignes franches mais sans noblesses, réhaussées de divines fossettes. Elle a une peau naturellement plus foncée que la moyenne qui lui vaut des compliments amusant sur son bronzage.
Pour compléter l’effronterie douce et la tendre insolence de cette tête, une crinière courte et en bataille, d’un noir de jais. On la devine aisément aller couper au couteau les mèches qui la dérangent. Le rendu est orgueilleusement bordélique mais pas sans charme quand on a une appétence pour le chaos utile. Et dépassent de là deux oreilles curieusement allongées dont on se demandera « Qu’est-ce que ça fou là ? » tant la jeune femme n’a pas de traits anormaux sinon ceux-là.

Pour le reste du corps, c’est une femme dans la moyenne question taille, de celles qu’on ne remarquerait pas dans une foule. Elle n’a pas vraiment de carrure forte. Si on voit à ses bras et jambes qu’elle est entretenue et entrainée, il ne s’agit pas là des durs exercices communs qui vous font des muscles comme des troncs d’arbres. Elle a au contraire l’allure d’un auxiliaire souple.

On la trouvera souvent habillée de tenues amples qui sont pourtant resserrées par des cordes ou des rubans, à la taille, aux épaules ou aux bras. C’est une élégance typiquement hippie aménagée cependant pour que jamais l’habit ne gêne le mouvement. Mais surtout, si de loin le rendu peut sembler savant et même à la mode, on remarquera bien vite qu’il s’agit là surtout d’habits trop grands, recoupés, aux ourlets refaits, maintes fois recousus. Un genre d’assemblage cohérent et plutôt joli mais qu’on pourrait croire fait via la récupération de tenues précédemment jetée. On chercherait en vain l’éclat du neuf ou de l’intact chez elle ! Détail amusant, on la croisera rarement en manteau de pluie ou autre tenues pseudo chaudes. Elle tient à son parapluie en papier et ses sandales de marche !

Hélas, on trouvera aussi sur elle les marques d’un trop plein de liberté. A ne pas se conformer aux cadres, on subit un contrecoup : elle est légèrement maigre, outre ses tenues abimées, on retrouve des traces résilientes de saleté, marque d’un manque d’eau chaude. Si elle fait au mieux, il est évident pourtant qu’elle manque de moyens.


Mental : Liberté lui cheville au corps tant qu’au mental. La jeune femme ne supporte pas la contrainte, les ordres ou les obligations. Si bien qu’elle peut être la petite teigne insolente à la véritable emmerdeuse. Et le mot n’est pas choisi au hasard : Lily a un sérieux problème ne serait-ce qu’avec la loi. Pourquoi un riche quand d‘autres crèvent de faim ? Pourquoi se retenir de voler une pomme à un banquet lorsqu’elle n’est utile à personne ? C’est critique comme façon d’être et plus d’une fois elle s’est rendue coupable d’un petit vol par-là, d’une petite escroquerie par ci.. Elle n’a pas mauvais fond, mais de base, le principe de loi l’énerve et en plus, la loi, parfois, défie le bon sens.
Le désir de liberté lui cheville la rébellion au corps.
En dehors de ça, c’est une jeune femme pleine de joie de vivre et de malice. Généreuse, souriante. De celles qui ont un jour suffisamment perdu pour connaitre et comprendre la valeur du bonheur. Elle se targue d’être simple et avenante, tolérante le plus souvent, comme l’entend le culte de Lucy. Par exemple, elle aura beau avoir la rancune tenace et un caractère bien trempé, elle ne cède pas de place à la haine dans ce qu’elle a de trop profond. C’est éreintant de détester des gens et ça ne mène à rien. Alors ses colères sont aussi redoutables que courtes et passagères.

Et pour le reste, elle observe une philosophie basée sur une notion d’équilibre. Si parfois elle se perd par ses vives émotions, elle revient toujours à cet équilibre et ce sérieux. Investie, elle ne travaille jamais à moitié et termine toujours ce qu’elle commence. C’est une quête qu’elle s’est d’ailleurs fixée et qui détermine son dernier grand trait de caractère : un mental plus que performant. Lily est rusée, certes, mais elle est surtout redoutable de sagacité pour son âge. Un esprit brillant, une mémoire impeccable. Un désire vorace d’apprendre et une curiosité insatiable. Elle peut se targuer d’avoir un degré de connaissance surprenant. Mais hélas, ce don, cette curiosité ne sont rien de plus que de sales manies, des joyaux bruts sans avenirs pour l’heure : elle n’envisage aucune étude ni de rejoindre une académie et pour cause, elle ne sait pas même lire. Tout a été appris dan l’écoute et l’oral.

Je n’aime pas parler de moi. C’est pas passionnant, c’est même pas un peu extraordinaire, c’est plutôt triste. Je connais plein de vraies histoires, drôles, sages, épiques ! Même des vraiment triste, genre qui font pleurer ! Moi c’est… Juste un peu nul !
Non ? C’est mon tour ? Bon, pas grave. Vous me direz, j’ai l’habitude !

Faut savoir que j’ai toujours vécu dans la Capitale. Genre toujours toujours. Une fois j’ai fait un tour sur une charrette, j’ai vu des champs. C’était génial. Y’avait un beau soleil matinal, des épis de blé, on aurait dit une mer dorée. Ça a duré trois jours, je dormais sur de la paille dans la charrette, sous une couverture, c’était top. Puis notre cheval a été mangé par un pissenlion, on est rentrés à pieds et ça c’était nettement moins top. Mais je digresse !

Mes premiers souvenirs remontent à un orphelinat. Alors pas un de merde, hein. Un bel orphelinat, un peu riche et tout ! Mais ça restait un orphelinat : on est 150 gosses et personne n’a réellement le temps de nous aimer tous, de nous cadrer tous, de faire attention à chacun. C’est à partir de là que ça a mal commencé : j’avais pas envie d’être un nom de plus sur une liste. Et ça fait quoi un gosse quand ça veut se faire remarquer ? Des conneries ! Des fugues, des casses, des violations de couvre-feu. Bref, tout ce qu’on peut imaginer. Le mieux étant le jour où j’ai découvert des passages partout dans l’aération de l’orphelinat et que j’ai mené un Kapitaliste dedans pour qu’il aille voler tout ce qu’il pouvait de métaux. L’intérêt ? Aucun. C’était drôle !
A ce stade on se demande « Ooh, la pauvre, comment elle est devenue orpheline ? », ben c’est simple. Mes parents étaient soldats, Graham et Elisabeth Tianesli et ils sont morts en faisant leur devoir. Je ne les ai pas connus, j’avais à peine 4 ans quand c’est arrivé. L’affaire con, hein. Un vol ambitieux d’une bijouterie, des gardes lancés à la poursuite des voleurs, un affrontement en embuscade, hop, plus de parents. Le détail à souligner c’est qu’étant fille de soldats, ben je suis pupille du royaume ! Mon papa, techniquement, c’est le Roi ! Même que je l’ai déjà vu et qu’il avait tellement aucune idée de qui j’étais qu’il m’a dit « Continue comme ça mon garçon ! ». Bon, faut dire, j’avais pas forcément l’air d’une dame à cet âge-là.

Bref tout ça : J’ai grandi et les bêtises sont devenues des conneries, puis les conneries sont devenues des crimes. Pffrt. J’ai volé des pommes, j’ai escroqué des riches, tout ça pour moi ou des gens encore plus dans la misère que moi. On était plutôt sympas et tolérant avec moi, en souvenir des mes parents et parce qu’avant un certain âge, ben j’étais sous la responsabilité de mon tuteur, lequel était de l’administration du royaume et donc, pas condamnable. Parce contre, qu’est-ce qu’il a pu me punir ! Bon après, je ne l’écoutais jamais… Mais j’avais jamais rien fait de très grave non plus !
Jusqu’au jour ou j’ai fini par revendre un objet volé qui était lui, lié à une affaire de meurtre. J’en savais rien ! Mais bon, l’enquête cette fois a été beaucoup plus sérieuse, j’ai été mise en cause… Et innocentée. Mais cette fois, impossible de fermer les yeux sur ma connerie, d’autant que les implications auraient pu être graves. Très très graves. Alors on m’a mise au régime de correction. Je suis loin d’être la seule orpheline pour raison militaire. Donc mon orphelinat était très lié à la Garde. Si bien que j’ai été forcée de vivre à leur rythme, soi-disant que ça me formerait à être quelqu’un de bien et de discipliné... !


Ce que ça implique ? J’ai passé 5 ans à vivre comme un soldat faisant ses classes. Levé à la trompette, sport et entrainement, corvée toute la journée, couvre-feu… Je me suis très vite rebellée et ça a été encore plus pénible. J’ai résisté, j’ai hurlé, j’ai essayé de m’enfuir. Mais ces gens-là ne plaisantaient pas : je vivais dans une caserne. Plus je me débattais, plus on était sévère avec moi.
Je dois ma survie à un jeune lieutenant qui avait lui-même fait ses classes avec beaucoup de mal. Oh, il n’était pas question de passe-droit, non. Il m’a appris à canaliser mon énergie. Oui, parce que, petit aparté : lorsqu’on a mon passif mais aussi, un don magique qui, littéralement, permet d’être une puce, FORCEMENT, on multiplie les conneries, comme une pile surchargée ! Alors il m’a appris à me servir de mon corps et de mon esprit pour faire circuler l’énergie. Comprendre les forces du monde, de la nature, pour s’inscrire dedans. Au début j’ai juste pris ça pour une façon très philosophique de « prendre le temps », faire du calme un art de vivre. Mais c’est bien plus que cela. Outre un art martial, c’est également une façon intuitive d’agir. Concevoir que l’énergie circule et que chaque acte ou pensé allant contre le courant est une crispation qui agace, fatigue, énerve : une fausse note. Il existe toujours un moyen d’agir sans contrainte. Une philosophie de la liberté, de l’esprit libre et du corps utile.
Ca a été un tremblement de terre dans ma vie. Toute cette énergie dépensée pour exister… Alors que j’étais déjà bien ancrée dans le monde. Prendre conscience des forces qui m’entourent, les utiliser mais aussi les respecter. Peu à peu j’ai cessé d’être une flèche perdue tirée à toute vitesse, je suis devenue quelqu’un de réfléchi.

Après 5 ans de correction, on m’a proposé de devenir soldat de la garde. J’ai refusé. Faut pas déconner : je suis pas faites pour suivre les ordres ! J’ai pris ma sagesse, mes affaires et je me suis tirée. Ou presque ! Retour à la case orphelinat, mais avec un but clair cette fois : me faire des sous pour partir ! J’ai donc commencé en brossant des chaussures, en réparant des trucs cassés, en allant repeindre des volets… Puis avec mon don j’ai pu aider en des occasions plus spécifiques. Récupérer un chat bloqué dans un arbre, mais aussi aider à rénover des toits, nettoyer des cheminé, intervenir sur des façades… Et ça payait déjà mieux ! Si bien que j’ai pu louer une mansarde, une petite chambre de bonne et me déclarer indépendante pour commencer à travailler à mon compte ! La sacro-sainte autonomie qui permet de faire taaaant !
…. Et merde, j’étais pas foutue pour rentrer dans ce foutu moule ! J’ai été boulangère, forgeronne, maréchale ferrant, écuyer, serveuse, brasseuse, j’ai nettoyé tout ce qui pouvait être nettoyé, vitres, chevaux, écuries, sols, vitraux… Rien à faire. Je m’ennuie. La seule chose qui me fascinait et me fascine encore, c’est d’écouter les gens. Leurs histoires, leurs raisonnements, leurs idées. J’adore ça ! Réfléchir, dialoguer, rêver, utiliser mon esprit pour acquérir de nouvelles connaissances et défier les limites de l’expérience !

Sauf que ça ne paie pas. Enfin si, mais ça demande d’être chercheur et d’une pars la recherche c’est plein de vieux messieurs chiants et en plus, je ne sais pas lire. Bah quoi ? Le vieux Haudelaire, qui gérait l’intendance à la caserne, il disait toujours que compter c’était indispensable, mais que lorsqu’on apprenait à lire, on oubliait comment retenir, à force de tout noter. Du coup... Bah je sais pas lire ! Alors j’écoute et je raisonne !

Ce que je fais du coup ? Majoritairement, de la récup’, je sonde ce que les gens abandonnent, j’improvise un pris et je vends ça lors de brocantes. C’est l’étal des merdes et des merveilles, ou chaque objet a une histoire ! Et puis on va être honnête, je vole encore. De la bouffe, majoritairement, et cette fois, j’ai assez de recul et de cervelle pour savoir ou m’arrêter pour éviter les grosses emmerdes. Les gardes me connaissent. Je flirte avec la ligne rouge mais si je la dépasse, c’est prison nette et ça, je n’arriverai pas à le supporter. Alors j’ai appris à être relativement sage. Relativement.

Mais j’arrive pas à me satisfaire de ça. Il me manque un truc. Ca y est, je suis stable, j’ai un équilibre. Alors maintenant faut que je m’occupe de mon ambition : je veux devenir quelqu’un !
…. Reste à savoir qui.