ALLYS RENMYRTH

Je suis en train de te perdre, l'oxygène me manque pendant que je me retrouve enserrer par cette chose autour de ma gorge. Tu es pourtant le premier amour que je ressens actuellement. mais qu'est-ce que je ressens ? J'ai si peur. Je me déteste de t'aimer autant, je me déteste de ressentir tout ça alors que tu ne peux pas me répondre en retour, pour l'heure. Mais maman, je prie pour que tu souris en me voyant, je prie pour que tu me porte dans tes bras.
Mère.
Je pleure, je crie, je rougis. J'imagine tes yeux, ton odeur, et tu viens. Je pense à toi en premier quand tout va mal. Et même si je grandis, si j'évolue, je ne t'oublie pas. J'aurais tant aimé que tu vois la femme que je suis devenue. J'ai chanté, j'ai ris et j'ai dansé. Si seulement je pouvais te donner le sourire, si seulement tu pouvais apercevoir l'amour que je te porte.

——

J'ai découvert de nouvelles couleurs, de nouveaux horizons. Une nouvelle moi. Je t'ai tant cherché, tant désiré. Je redécouvre ton épiderme à chaque touché. Je ne te laisseras pas me filer entre les doigts. Tu m'as été une promesse faite devant le ciel. Tu es un voyage, mon voyage. J'ai appris à te regarder, te sentir et t'accepter. Parmi d'autres ombres, tu étais ma seule lumière, celui qui brillait.
Grimvor.
J'ai la chance de voir ta nature, de voir ton partage. Et à chaque regard, je retombe amoureuse, tu fais monter en moi cette adrénaline si vive. Tu es partout ou je vais.

——

Je cligne mes yeux, ma langue se tortille et mes poils s'hérissent. Ce son qui me parvient aux oreilles me semble faux, erroné. Mon cœur à chaud.... je me souviens de cette sensation de picotement à la plante de mes pieds. Les plus gros mensonges sont les plus destructeurs.
Le pouvoir.
Ce ressenti qui me dis que l'on ne dit pas la vérité, que l'on me trompe. Ça me rend si méfiante... mais je n'ai pas à l'être si cet instinct m'est si fiable. La première fois, j'en ai vomis, je n'étais pas habituée à ces changements physiques. J'avais sept ans. Puis maintenant, c'est plus doux et moins vertigineux.

——

Il n'y a pas de règles, pas de châtiments. Tout va si vite. Je me rappelle constamment que tout est éphémère et si précieux. La justice n'a plus de prise, et c'est toi qui me l'a dis. Tes décisions, tes choix... j'avais l'impression que tout durait, mais j'ai eu tord. Ne me laisse pas, je suffoque, et c'est déjà la fin.
Père.
Chaque histoire est importante, chaque passage est à vivre le plus possible. Tu étais là quand j'ai appris que vivre, c'était arrêter d'expirer. Vivre, c'était inspirer. Tu m'a montré que je n'étais qu'au début d'un long chemin, tu as été mon sauveur et le premier homme de ma vie. Je me sens coupable d'avoir adoré laissé le temps œuvrer, je me sens coupable d'avoir laissé le chronomètre avancer.

——

Ressentir est la chose la plus forte au monde. La beauté est là, elle est partout. Tu dois apprendre, apprivoiser et chercher au fond de ton être. Ne perds jamais espoir et souviens toi que la vie est un cadeau. Tu es un de mes cadeaux. Un jour, c'est l'obscurité qui te fera face. Alors souviens-toi qu'une simple lumière peut l'éclairer, à toi de la trouver.
Aeron
On rêve tous d'un monde de couleur. J'aimerais te rendre heureux, te compléter. Mais en vérité, tu es le seul qui peut atteindre ton paroxysme. Tu es mon monde et j'aimerais, ne serait-ce qu'un peu, faire partie du tiens. J'étais là quand ton cœur s’apprêtait à éclater, et je serais toujours là pour le panser.

——

Comme tout le monde, tu vas rencontrer des difficultés, tu entendras ton cœur crier comme le mien l'a fait. Mais tu vas te renforcer, tu vas apprendre à te couvrir d’épines. Ouvre les yeux, ouvre les grands et ne les plissent jamais. C'est à toi d'apprendre à écouter où se cache le bonheur. Tu l'entendras, parler, murmurer et chuchoter. Parfois il trembleras, alors serre-le fort et ne le lâche jamais.
Atheas.
Ne sois pas déçue de ne pas attendre ton but. Tu l'auras, demain, après demain, bientôt. Tu vas aimer et haïr du plus profond de ton âme mais sache que jamais je ne te trahirais. Sache, que tu es un bout de moi, et que je suis un bout de toi.

——

Alors, où vas tu m’emmener maintenant ? Dois-je te fuir ou me rattraperas-tu ? Je te hais comme je t'aime actuellement. Tu m'as pris de nombreuses choses et m'en a donné tellement d'autres. Tout devient précieux, le passé, le présent et le futur. Tu es tout ceci.
La vie.
Guide moi, porte moi vers l'inconnu. Haïs moi comme je t'ai haïs. Mais ne me prive pas de mon nouveau rôle. D'un rôle qui a été porté par mes anciens, autrefois. Un rôle que je promets de pleinement assumer, par delà la mort.