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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    Red et Bridget se transforment en instructeurs de la Garde de la Forteresse pour une journée, en compagnie d'une véritable instructrice...

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    Un simple regard peut nous sauver | Haru
    InvitéInvité
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    Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 9 Mai 2019 - 19:50 #
    Victime d'une captivité consensuelle des lors de cette soirée équinoxiale, ton être en était devenue atrophié.

    Dès maintenant esseulée des hommes de main du noble t'ayant exploité. Durant seize longues années, tu n'avais été qu'ustensile, mais allez savoir pourquoi, cette manière de vivre, tu l’avais toujours su tienne. Dès lors tu n'étais devenue qu'insignifiance, seule avait cette affliction personnelle. À quoi te servait de vivre... Ton corps inhumé de ronces éternelles, à peine plus fortes qu'un nouveau-né.

    Au cœur d'un monde extérieur que tu avais oublié de convoiter, tu en découvrais à présent l'obscurité, apeurée. La solitude et cette incapacité à t'adapter à une délivrance récusée. Ô, combien aurais-tu aimé que ce noble revienne te récupérer... En dépit des souffrances, tu étais tellement apeurée. Mais suffisait-il sans doute que tu disparaisse... Un rien dans le néant d'un univers t'ayant toujours rejetée.

    S'éteindre à tout jamais, ne plus ressentir la moindre souffrance... De son baiser, la mort semblait déjà t’appeler. Des goutte froide perlant le long de ton corps à peine paré de souillon, la froideur de l'atmosphère t'avait éveillé de ce trou noir à la réalité. Des rues à peine allumé, l'odeur putride de l'alcool et le miaulement de chat affamé... Tu gémis brutalement, tes ongles perçant ta chair devenue de feu. La peur, et les épines de chaque ronce qui t’assiégeait de leurs grandeurs. Chaque mouvement en devenait déchirement, tu désirais que cela prenne fin... Mourir, ne plus exister.

    Genoux à terre, les bavures de tes sentiments en étaient devenus vermeil tachant le peu de tissus que tu possédais. La souffrance et là faim, cette qui t'avait amaigri et affaiblie. Une sensation de vide éternelle, un estomac qui criait et le désir de mourir qui te possédait. Un soupire, ta main avait glissé le long d'un mur. Tu t'étais redressée de tes deux piliers fissurés, continuant d'avancer... La mort devait être savoureuse et pourtant, ton instinct la craignais... de tes dernières forces tu t'étais mise à fuyez un on ne sait quoi - plus rien ne te raccrochait à la vie, pourquoi continuer à espérer ?

    Un pas, un second et l’effondrement de toute une cathédrale jusque là abandonné. Un souffle coupé, le sanglot d'un sentiment inexpérimenté par autrui. Le grondement de la tempête t’inondait, noyant tes poumons de son nectar  frénétique. Ta peau devenue douloureuse à une simple caresse, chaque goûte de pluie en étaient devenue un calvaire. Tu ne pouvais fuir cette douleur...

    Écroulée à terre, tremblant et sanglotant... Tu ne pouvais plus avancer, victime d'une autonomie jamais acquise.
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 9 Mai 2019 - 21:50 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    Il était tard, trop tard même, un dossier a bouclé et je n’ai malheureusement pas vu le temps passé, la nuit était déjà tombée depuis quelques heures, il faisait totalement noir, les commerces et autres restaurants avaient fermé boutique, seuls quelques ivrognes qui sortent de la taverne pointent le bout de leur nez, la garde traîne souvent dans la capitale, il y avait peu de risques de traîner dans les rues sombres à cette heure si tardive,

    Armée de mon parapluie, la pluie a décidé de se montrer peu clémente a ce que je puisse rentrer en un seul morceau et quand j’y pense, j’aurai pu rester dormir dans mon logement de fonction au lieu de me forcer à rentrer tous les jours chez moi mais je me suis dis que jamais je ne l'utiliserai,  il fallait que je quitte la sphère boulot pour que je me sente un peu revivre. J’étais à dix minutes de marche de chez moi mais avec la pluie je pense que je vais mettre une quinzaine de minutes à rentrer car j’essaye d’éviter de mouiller complètement mes bottes, j’avais enfilé un long manteau noir cintré au niveau de la taille, le cou entouré d’une belle écharpe en soie, je n’avais pas besoin de sac, je ne ramène pas de documents à l’extérieur et encore moins sous cette pluie battante mais je vois au loin une silhouette à la démarche particulière qui maintenant bifurque dans la ruelle avec le bâtiment effondré il y a peu, je m’efforce de n’y pas faire attention mais un bruit soudain m’y empêche, j’accélère le pas et tourne la tête dans cette ruelle immonde.

    Je vois alors le corps frêle de la jeune femme, elle n’avait presque rien sur son dos, une simple chemise beaucoup trop grande pour elle, on pouvait même y voir des traces de sang, un pantalon qui couvrait ce qu’il fallait mais lui aussi avait subit bien des épreuves, elle était pieds nus, elle semblait mal nourrie, frêle et je ne sais pas ce qu’il lui retient encore de vivre.

    J’arrive à ses côtés et me penche pour voir son état, je mets le parapluie au-dessus de nous deux, elle tremblait certainement de froid, j’essaye de poser une main sur son épaule et prévient de mon arrivée d’une voix douce.

    - Hey jolie fleur, je suis là.

    Pourquoi j’avais dis cela ? Peut-être ces marques qui apparaissent à travers le tissu humide qui était devenu transparent avec toute la pluie. Je lui fis un sourire chaleureux mais je ne savais pas quoi faire, je n’étais pas soigneur, ni médecin et si c’était une criminelle ou autre ? Elle ne ressemble pas à une brigand, elle semblait plus être une victime dans l’histoire et il fallait que je fasse quelque chose. Ma main encore sur son épaule, je déplace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle était si jeune et elle semble avoir vécue l’enfer.

    - Je m’appelle Haru et si tu veux je peux te proposer un endroit chaud pour cette nuit.


    J’enlève ma main d’elle et m’éloigne un petit peu, je devais lui laisser son espace vital mais c’était juste pour lui montrer que j’étais bien là et non illusion ou autre.

    - Je peux t’amener aussi à la Caserne si tu ne veux pas venir chez moi, je peux le comprendre, allez chez une inconnue, ce n’est pas une chose facile mais je te promets que je te ferai aucun mal.

    J’attendais alors sa réponse mais j’espérais qu’elle choisisse chez moi, je n’avais pas forcément envie de réveiller un des capitaines de la caserne pour une enfant abandonnée.




    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 9 Mai 2019 - 23:51 #
    Les perles d'une écume lointaine teignant ton être de vermeille, les rugissements d'un supérieur astral inondant tes tympans, jamais n'aurais-tu imaginé la rencontrer, elle, cette femme née sous l'étoile d'un lys, emblème de l’innocence et de l’amour pur. Une ironie, toi qui n'étais qu'un éden ou les roses ne fleurissait plus. C'est ainsi, la douleur régressant que tu perçu être protégé de la tempête extérieur. Elle s'était présenté à toi, tes prunelles peines closes découvrant une chevelure violine au extrémité d'or. Qui était-elle ? Ses paroles n'étaient qu'un écho lointain... Pourquoi n'arrivais-tu pas à l'entendre ? Tu t'étais redressé sur tes bras, ceux-ci manquant de s'écrouler sous la pesanteur de ton être affaiblie.

    Son contact n'avait été qu'insignifiance jusqu'à ce que la douleur revienne. Cette femme n'avait jamais été gardienne des portes de l'autre monde. Ton visage se redressant doucement, ton regard avait enfin rencontré le siens. Ses doigts affleurant ton oreille, une chaleur inconnue semblait avoir réveillé cette éternelle... Que faisait-elle ? Toi qui n'étais rien...

    Sa voix s’élevait une nouvelle fois, un écho qui était devenu de plus en plus compréhensible. Tu étais tellement épuisé que même ton esprit ne semblait n'avoir connu que la brume éternelle. Son nom était Haru, elle qui semblait s’intéresser à toi... Les avait-elle aperçu ? réagissant à son seul contact ? Ce que tu t'étais imaginé... Toutefois incapable de faire réagir tes fleurs à cet instant. Ton champ était de ronce... et rien ne semblait vouloir faire fleurir ton être à nouveau.

    Elle espérait t'aider, toi qui ne pouvais être sauvée. Tu avais toujours été un fardeau pour ton possesseur, a quoi bon continuer d'exister ? Toi qui n'avais jamais existé... Ton prénom n'étant qu'un qualificatif que l'on t'avait donné et ton nom de famille une idée que tu t'étais attribuée.

    _Ma dame... prononças-tu d'une voix faible, Rejoignez vos occupations, je ne vous serais d'aucune utilité, je ne suis rien qu'un déchet. insinua-tu à son égard, t'invitant toi-même au porte de la vie éternelle au delà des cieux.

    Et voilà cet instinct de survie qui était toujours omniprésent, tu étais plongée dans un torrent d'incertitude, apeurée, les vermeilles de ton sang tachant le tissu de lin. Tu voulais disparaître, mais existé... Bientôt l'orage du moment s'abbatut sur toi, les torrents se déversant de tes yeux fatigués. Tu t'étais mise à pleurer, en oubliant presque la présence de la femme à la chevelure violine.

    La douleur avait toujours été ainsi, physique et psychologique. Touchant tes souvenirs, te plongeant dans un présent au passé. Les ronces te rappelaient l'écho des premières douleurs que tu avais pu ressentir... Celle qui t’incitais à disparaître pour être enfin en paix. Des ronces s'installant sur corps, à la brusquerie des hommes jusqu'à la perte d'un espoir sans nom - tu fus bientôt plongée dans ce mirage réelle.

    _J-J'ai m... j-'ai mal. Sanglotais-tu, tes bras te ne supportant même plus.
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
    Informations
    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Ven 10 Mai 2019 - 12:34 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    Elle essayait de se relever péniblement, elle souffrait je le voyais mais surtout elle semblait qu’elle ne voulait plus rester de ce monde alors qu’elle était si jeune encore, qu’est-ce qu’il a pu lui arriver de si terrible pour abandonner la vie de cette manière, mourir seule dans une ruelle qui ne demandait pas tant. La pluie s’intensifie et malgré l’étanchéité du parapluie, l’eau nous éclabousse par le dessous, elle va définitivement attraper la mort et moi avec si cela continue, elle ne voulait rien entendre, que je la laisse à son triste sort mais qui un minimum humain pouvait laisser faire une chose pareille ?

    Certains auraient vu une aubaine, profiter d’une jolie femme sans défense dont personne doit connaître certainement l’existence mais ce n’était pas mon cas, je ne pouvais pas rester ici immobile, je l'amènerais de force si nécessaire, elle ne devait rien peser en vue de la frêle silhouette que j’aperçois.

    Je vois maintenant des pleurs, elle a souffre, ses bras lâchent, elle n’arrive plus à tenir et me glisse entre elle et le sol, ses vêtements humidifiant les miens peu à peu. Je la serre alors contre moi, essayant de donner le maximum de chaleur possible, mes bras qui l’entourent, comme si ainsi, elle ne craignait plus rien, je ferai tout pour elle.

    - Viens avec moi

    Je lui donnais encore le choix mais au fond, je ne sais qu’elle refusera encore et encore.

    - Ma prochaine occupation sera de te soigner et toute vie mérite utilité jolie fleur, alors arrête de pleurer.

    Je relâche peu à peu ma prise, la laissant respirer et je voulais surtout voir comment elle allait, je ne souhaite pas qu’elle meurt dans mes bras, ça avait l’air d’aller et je décide de la basculer légèrement en arrière, passant un bras sous ses genoux, j’attrape son bras pour le passer autour de ma nuque et la tient fermement.

    - Nous allons faire une petite ballade princesse.

    Comme prévue, elle était légère comme une plume même avec ses vêtements humides, j’avais abandonné le parapluie sur place, de toute façon il me gênait plus qu’autre chose dans cette situation. Il me restait peut-être huit cents mètres à faire et on sera enfin à la maison pour m’occuper d’elle...






    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Sam 11 Mai 2019 - 16:02 #

    Les ronces resserrant leurs emprises de ton corps frêle, ce dernier était tombé. Baignant dans l'eau de pluie en suie, tu n'eu plus aucune notion. L'atmosphère était devenue glaciale et la présence du Lys en était devenue éphémère. La faim elle-même semblait t'avoir abandonnée, le moindre désir, envolée. Un baiser, tu ne désirais qu'un baiser de la belle en noire, faux de ton âme. La chaleur t'avait cependant rappelé à exister, ainsi que ce parfum désormais telle un réconfort. La pression de son corps contre le tiens, dégageant des sentiments jusque-là jamais ressentie - une chaleur désirée.

    Les paupières entrouvertes, ses lèvres se misent à remuer, mais, aucune de ses vocalises ne t'avait atteint. Instinctivement, tu avais agrippé son vêtement, ton visage se balançant de droite à gauche caressant l'humidité de son chemisier. Un soupire t'avait échappé et quelque part sur la déchirure de ton corps, une unique fleur semblait lutter...

    Dès paroles de la noble, tu n'avais perçu qu'un fragment de mots ; arrête de pleurer. Hochant faiblement la tête, cette dernière t'avait d'autant plus attrapé auprès d'elle. La pluie vous caressant bientôt toutes deux, chaque goutte te faisant grimacer. Où voulait-elle t’emmener ? Elle à laquelle tu désirais d'or et déjà loyauté et redevance, t-elle avais-tu été éduquée.

    La force t'ayant abandonné, tu n'avais pus aider d'autant plus la noble à soutenir le poids qui était tiens, elle qui avais d'or et déjà commencer à avancer au travers de cette tempête sans rempart. Une toux irritant ta gorge, tu ne pus dire combien de temps, c'était-il écoulé entre le moment où elle s'était mise à te porter, et ou tu avais enfin réouvert les yeux, ton corps ayant déjà produit assez d'endorphines pour te soulager.

    C'est là que tu avais pu découvrir un véritable paradis sous les torrents de la pluie. Un petit manoir aux jardins admirable. Un lieu agréable à ressentir... Loin du palais dans lequel tu avais cessé d'exister au cours du passé. Ta joue ayant quitter la douce poitrine du Lys, tu compris par toi-même qu'il te fraudais un temps d'adaptation mais... que désirait-elle ? Cette femme à la chevelure violine.

    _Où sommes nous... Prononças-tu d'une voix faible, une nouvelle quinte de toux t’extirpant l’intérieur.

    Tu avais essayé de rester attentive à ses paroles, basculant de temps à autre dans un monde nuageux. Les gouttes de plus cessant de te blesser, la chaleur de l'intérieur commençait déjà à te soulager. Rien ne pouvait cependant empêcher ton corps de trembler - tu étais frigorifié... Et apeurer, ton subconscient encore perdu dans le passé.
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
    Informations
    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Mer 15 Mai 2019 - 12:05 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610





    La jeune femme dans ses bras, je sentais qu’elle s’était apaisée, les pleurs avaient diminué au fil de la course, ma propriété était bientôt à vue. On pourrait croire que ma demeure est immense mais par rapport à la demeure de mes parents, ça en était rien, j’avais essentiellement un grand terrain avec un jardin entretenu par deux employés passionnés. Nous arrivons enfin devant celle-ci, un mur d’enceinte composé de pierre calcaire aux reflets dorés emprisonnent la propriété, il était à hauteur d’homme, on pouvait voir par-dessus si se mettait sur la pointe des pieds, un petit portail en bois peint en gris nous invite à rentrer avec une grande allée d’une cinquantaine de mètres pour atteindre le bâtiment lui aussi en pierre calcaire. La bâtisse avait deux niveaux avec en plus l’aménagement de certaines combles, il y avait le bâtiment principal avec la cuisine, salon, séjour, buanderie, toute l’intendance était au rez-de-chaussée alors que ma suite et deux chambres d’amis, la surface au sol de ce premier bâtiment était peut-être de trois centres mètres carrés, il y avait des annexes, comme le bâtiment de mes employés, un autre pour le jardinage et l’atelier et une dernière annexe aménagée comme une dépendance.

    Mais ce qu’il faut surtout retenir c’était le jardin, mon bijou et ma plus grande fierté, je me rappelle au début d’avoir vu passer des heures et des heures à faire des plans et discuter avec mes deux jardiniers, ça été un chantier d’une longue année mais maintenant le résultat était parfait. Le terrain avait une topographie intéressante avec un certain vallonnements ce qui nous a permis de jouer avec ces minis collines mais aussi de faire quelques terrasses, chaque massif fleuris étaient accompagnée de bordures de pierres blanches, la pelouse était coupée court avec le magnifique dessin des lignes de coupes. Les massifs jouaient sur les volumes avec la taille des buis en forme ronde, les fleurs aux diverses couleurs tournant beaucoup sur le blanc, le bleu et le violet, des tonnelles sont installées pour que les roses et les clématites grimpent sur celles-ci donnant encore et encore du volume à la maison. On s’était même amusé à faire une sorte de labyrinthe avec les allées de buis, taillés au niveau des genoux, nous avons créé une balade qui nous amène au ruisseau près de la demeure, un petit étang était installé à l’Ouest, des bancs permettaient de se poser.

    Enfin je vous raconte ça mais la pluie tombait à torrent, on ne voyait rien, seules les quelques lampes qui étaient allumés dans mon bâtiment me permettait de me donner une direction pour la porte d’entrée.

    - Nous sommes chez moi, allez encore quelques mètres et nous serons à l’abri.

    Elle tremblait de tout son être et une fois la porte franchie, il faisait déjà meilleur, j’avais juste une employée de maison mais elle ne travaillait pas la nuit, elle s’occupait de l’intendance de la maison et je n’aimais pas être assistée comme mes parents. Ne prenant pas la peine de changer de chaussures ou de les enlever, je grimpe tout doucement les marches pour atteindre une des chambres d’amis, la température de la pièce était convenable et pour éviter qu’elle ne prenne trop froid, j’ouvre la commode pour récupérer une couverture d’appoint que je dépose sur ses épaules.

    - Tiens, réchauffe toi un peu, je pars me changer, je reviens dans deux minutes.


    Je retrouve le couloir et file dans ma chambre pour enlever les affaires trempées gardant que mon pantalon, j’enfile un haut chaud pour retrouver la jeune femme. Elle tremblait encore et je m'assois à côté d’elle tout en frottant la couverture sur ses cheveux pour enlever le surplus d’eau.

    - Comment tu t’appelle ?

    J’avais penché légèrement la tête pour voir ses réactions et lui adresse le plus beau des sourires.

    - Après si tu veux, la salle d’eau se trouve derrière cette porte si ça te dit.


    J’attendais alors qu’elle s’acclimate avant de la déplacer pour prendre un bain chaud.


    Demeure de Haru

    La maison au jardin verdoyant

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    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Mer 15 Mai 2019 - 15:22 #
    À l'intérieur de la résidence du Lys, le climat de l'atmosphère en était devenue prospère. Ce dernier plaisant, soulageait chacun de tes maux. Quand bien même la peur te prise de court, tu ne pues niée cette commotion de plaisir dans les bras de la jeune femme. Tes mirettes embuées discernant les parages, les chaussures de la noble s'étaient mises à éreinter sur les marches de l'escalier. Ton regard nd'ue cessait de l'observer, discernant les détails de son visage de femme avant de sombrer dans l'obscurité.

    Ton dos rejoignant bientôt une surface duveteuse, tu eu un certain temps d'absence avant de te rendre compte que la noble venait de te déposer sur un lit seyant à toute personne valable, ce qui n'était ton cas ; toi, un vulgaire objet noyé de suie. Une quinte de toux t'échappant une nouvelle fois, tes poumons en étaient devenus douloureux... Comme le reste de ton corps s'étant peu à peu apaisé de ses maux. De là, ton regard n'avait cessé de regarder dans le vide de la pièce.

    Le visage de la noble apparu dès lors, une couverture déposée sur tes épaules. Jamais n'avais-tu eu t-elle attention. L'une de tes mains tirant sur le tissu, ton corps frissonnant semblait se procurer un infime plaisir désormais. T'enroulant bientôt de cette dernière, tes paupières s'étaient closes alors que ton nez s'était mis à humer le parfum du tissu. La noble annonçant une fugace absence, tu t'étais contenté d'agiter le museau.

    Recroquevillée dans le tissu, la chaleur en restait cependant instable. De frisson ressenti, le mal-être de devoir supporter des vêtements trempés, c'est à l'approche de la noble ayant changé une part de ses vêtements que cette dernière recommenças à t'accorder un peu de son temps et de sa compassion, frottant ta chevelure sale dégoulinante.

    _Comment tu t’appelles ? Prononças t-elle soudainement, tes lèvres remuant très légèrement.

    Jamais n'avais-tu eu le droit à un véritable prénom, comme un nom de famille comme chacun... Inconnue de la population, d'un Aryon tout entier. Tu en étais devenue une chimère, un objet que l'on venait de jeter et oublier. Ton ancien propriétaire t'avait néanmoins donné un surnom sans réelle importance...

    _Je n'en ai jamais eu, mais... mon ancien propriétaire m’appelait Fräulein... Prononças-tu de ta voix encore affaiblie. Le visage de la noble rencontrant ton regard d'ambre, cette dernière s'était mise à te sourire, mais tu n'eu aucune réponse à cela... Vide de toute émotion, d'un moindre sentiment, dégarnis de la moindre beauté.

    La noble te proposant alors une pièce d'eau, tu avais remué la tête d'approbation. Ton corps était frigorifié et humide, la saleté comme les parasites s'ayant frayé un chemin à travers toi. Resserrant la couverture contre-toi, tu t'étais alors laissé porté, grimaçant à plusieurs reprise ; un simple contact était une douleur à supporter... Les ronces ne cessant de joncher ton corps empreint de cicatrices et d'échardes.

    _Ma dame, pourquoi vous attardez sur un déchet telle que moi ... Vous auriez dû me laisser dans cette rue ce soir... Prononças-tu dans un murmure, tremblant à plusieurs reprise.
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 16 Mai 2019 - 8:35 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610





    Elle semblait hésiter, avait-elle peu confiance en moi pour ne pas me dire son nom ? Je ne laissais rien paraître, peut-être ne se sentait pas encore à l’aise mais quand j’entendis sa réponse, je fus étonnée, pourquoi elle me parle de propriétaire ? Est-ce que j’avais bien entendu “ propriétaire “ ? Je ne disais rien, je verrai ce point plus tard, ne parlons pas de choses qui fâchent tout de suite.

    - C’est jolie Fräulein.

    Instinctivement, je me suis mise à caresser sa chevelure, elle n’a jamais eu de marques d’affection, on l’avait certainement considéré comme un objet, je demanderais au service compétent pour faire une rechercher sur ce fameux propriétaire, on ne peut pas laisser un homme pareil dans les rues.

    Je finis par l’amener à salle d’eau, la maintenant pour éviter qu’elle tombe sur le sol, je resserre la couverture contre elle pour l’amener vers la douche. Vu mon statut, j’avais réussi à faire installé une machinerie pour avoir l’eau chaude avec un mélange de magie et combustion, c’était prodigieux et surtout me permettait d’avoir de l’eau chaude à tout heure sans demander à quelqu’un de me la chauffer. J’attrape le robinet d’eau chaude et l’ouvre pendant que je m’occupe de la jeune femme, enlevant cette couverture, je remarque l’état de ses vêtements, ils ne servaient limite plus à rien et essayer d’enlever ces taches de sang était peine perdue.

    - Je peux t’enlever ça.


    J’attrape tout doucement le bord de son haut pour lui ôter tout doucement, c’est là que je constate tous ses tatouages ou marques, je ne sais pas comment on pouvait appeler cela.

    - Je ne sais pas qu’est-ce qu’on t’a appris avant mais toute vie mérite d’être vécue, je ne pouvais pas laisser une jolie fleur comme ça toute seule.

    Je lui remettais une mêche de cheveux derrière son oreille, caressant du pouce sa joue. Elle avait de jolis yeux, on pouvait s’y perdre. Je ne sais pas pourquoi j’étais attirée par elle, pourquoi j’avais tellement envie de l’aider mais je ne pouvais pas la laisser sans défense.

    - Appelle moi Haru, pas ma Dame s’il te plaît.

    Je finis par la tirer dans la douche, j’étais encore habillée mais ce n’était pas grave, je devais enlever tout ce sang sur elle et voir elle n’avait pas de coupures ou autres blessures.

    - Viens avec moi, tu vas voir l’eau est chaude, c’est agréable.

    L’eau coule déjà sur moi et je tire alors Fräulein contre moi, l’eau se rougit à nos pieds, je commence à frotter sa longue chevelure et retrouve maintenant ma jolie fleur, les marques devenaient plus visible sur son corps, des ronces et pointe alors une sur son flanc.  

    - Elles te font mal Fräulein ? Dis moi si je fais quelque chose qui ne va pas…




    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 16 Mai 2019 - 19:53 #

    Chrysalide de ses bras, tu aurais pu être un papillon, vivant une unique journée. Les pas de la noble rejoignant bientôt la pièce d'eau, tu avais immédiatement remarqué la richesse de ses biens, les nobles avaient toujours été ainsi. Une quinte de toux t'échappant, c'est sur ces entrefaites que la ministre t'avait laissé reprendre une certaine liberté. Les pieds au sol, tes mains s'étaient retenue auprès d'un mur, tes jambes manquant de fléchir sous le poids de ton corps de plume devenue bien trop lourd. Tes paupières se fermant un court instant, le bruissement de l'eau se mit à te bercer. La maîtresse des lieux commençant à retirer la couverture à laquelle tu t'étais attaché, bientôt ses doigts eurent impatience de retire tes faibles tissus tachés. Te demandant une certaine autorisation, tu fus surprise d'une t-elle parole... personne ne t'avait jusque-là demandé ton avis.

    _Vos désirs sont des ordres ma Dame... Avais-tu simplement répondu, ses doigts commençant à retirer tes haillons.

    D’Ève face à elle, son regard s'était mis à te parcourir. Ton corps n'était que flétrissure, un éden abandonnée depuis des années. Tes prunelles jonchant le sol, c'est lorsque la Noble se mise à parler que ton regard d'ambre osa se heurter à elle - toutes les vies méritaient d'êtres vécus ? Toutefois, quand était-elle de la tienne... S'étant arrêté des années sous le fléau de tes ronces. Tu étais une fleur flâner... ne trouvant main-verte pour la réanimer. Son pouce rejoignant l'une de tes joues, ses caresses furent la conséquence de ton recule soudain... les échos du passer noyant encore ton esprit de ses atrocités. La ministre à la chevelure violine se présentant sous le nom de "Haru", cette dernière te demandas dès l'or de ne plus l'appeler "ma Dame", un acte qui t'était contraire à ton éducation.

    _Vous offensez n'est pas de mon ressort, mais... je ne puis-je vous appeler ainsi, ceci est contraire à mon éducation. Prononças-tu à son attention, ton regard sans expression rencontrant le sien. [color:06f2= #DECBCF]À moins que cela soit un ordre ?  

    Ses doigts t'agrippant, tu eu un mouvement de recul. Cette dernière annonçant dès lors son désir de l'accompagner sous l'eau ruisselante, tu t'étais finalement laissé posséder de ses gestes. Un soupire t'échappant, ton corps gelée s'était mis à frémir sous le bien-être de l'atmosphère devenue brûlant. La noble encore vêtue de ses vêtements, tu ne compris pas le concept de ses gestes... L'eau s'écoulant, ton corps fut bientôt dégarni de toute impureté, laissant d'or et déjà Haru découvrir l'horreur de ton corps blessé.

    _Elles te font mal Fräulein ? Dis moi si je fais quelque chose qui ne va pas… Prononças t-elle soudainement, ses paroles te saisissant toujours autant. Tu n'arrivais à comprendre ses attitudes bien trop aimable à ton égard.

    Reculant de son étreinte, tu t'étais entouré  de tes propres bras, ton regard devenue vide rejoignant l'écoulement de l'eau.

    _La douleur reviendras toujours, quoi que vous fassiez... Prononças-tu faiblement, tes ongles se plantant dans la peau de tes bras.

    La douleur revenait toujours comme les souvenirs inondant ton esprit. Tes paupières se fermant, ton dos avait rejoint un mur encore glacial. Un frisson te parcourant, ton esprit ne put s'empêcher de parcourir les ruisseaux du passé. Ton subconscient ne remarquant bientôt que le chahut de l'eau, tu te mises à repenser à un homme ayant abusé de toi dans un lieu semblable... Une grimace teignant ton visage d'ange, une ronce s'entoura autour de l'une de tes cuisses, une perle de sang rejoignant bientôt tes pieds.

    _Ma Dame, je n'ai juste besoin qu'un peu de temps... Dès l'or, je vous serais peut-être utile, mais... Tu te mordus l'intérieur de la joue, détournant le regard. Je ne peux vous promettre d'éclore à nouveau... mon propriétaire ne ma jamais permis de remonter la pente... Me permettez-vous de me rétablir a vos côtés ? Ainsi, je vous appartiendrais...
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 16 Mai 2019 - 21:43 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    J’observais la jeune femme, ce que son corps pouvait me révéler alors qu’elle semble peu enclin à me parler, je soulève son t-shirt et fut surprise par sa phrase, comment ça mes désirs sont ses ordres ? Je ne comprenais pas, était-elle une esclave auprès de son propriétaire, aussitôt ma colère monta mais je ne laissais rien paraître, je devais d’abord m’occuper d’elle. Elle prit l’initiative d’enlever elle-même son pantalon, ses vêtements abîmés étaient maintenant au sol, il faut que je pense à lui en donner d’autres mais je ne suis pas sûre d’avoir des habits à sa taille, peut-être mes pyjamas et encore.

    Je vois enfin son regard plongé dans le mien et je décide d’utiliser mon pouvoir car elle ne veut rien me dire, peu à peu mes yeux prennent une teinte dorée, signe que je pouvais enfin connaître ses moindres secrets. C’était la première fois que je voyais autant de désespoir chez une personne, je ne sais même pas si je pouvais voir une pointe de réconfort en elle, je l’avais pourtant recueilli mais je compris qu’elle voulait abandonner la vie que je la retenais encore dans ce monde, pourquoi voulait-elle partir ?

    - Je m’en fiche de l’éducation que tu as eu, appelle moi simplement Haru, ça me ferait plus que plaisir justement.

    Je passe mes mains sur sa joue et quand je la touche, elle se recule, je voyais la peur en elle, ses membres se contractent, je ne pouvais pas la toucher et encore une fois, les courbes oscillent de plus en plus fort, ça allait être difficile de l’apprivoiser, tel un chat sauvage abandonné depuis des mois mais je ne lacherais pas l’affaire, j’arriverai à dompter la bête et cette jeune femme deviendra vraiment la jolie fleur que je vois cacher derrière.

    Puis je la vois, le dos contre le mur, se tenant ses avant-bras, se mutilant en plantant ses ongles dans sa chair, puis de nouveau ses courbes prennent une autre tournure, le dégoût, la peur et j’en passe. Sa cuisse vit apparaître une autre,  une ronce qui elle aussi abîme sa peau, du sang apparaît, elle détourne le visage, me sortant des inepties, pourquoi elle parle encore et encore de ses choses, je ne comprends pas. Je prends sa tête entre les deux mains, l’obligeant à me regarder, un genou à terre pour mieux voir.

    - Qu’est-ce que je dois faire pour que tu n’es plus mal Fräulein ? Dis le moi, arrête de te faire du mal, laisse moi t’aider s’il te plaît.

    Puis elle me réponds qu’elle veut m’appartenir et finit par me relever, ma main sous son menton pour qu’elle me regarde, l’autre sur son épaule.

    - Ne dis plus jamais que tu vas m’appartenir ni que tu vas m’être utile, je ne sais pas ce qu’on a fait de toi, je ne veux pas le savoir, explique moi pourquoi tu as ses marques sur toi, pourquoi elles te font du mal si je peux les faire disparaître, si je dois faire appel un spécialiste, j’ai l’argent pour ça,

    J’essaye de retrouver mon calme, prenant une voix plus douce, ma main glissant le long de son avant-bras et attrapant sa main pour la mettre sur ma propre joue, l’eau dégoulinait sur moi également, laissant maintenant apparaître mes formes de femme d’un certain âge, mes longs cheveux sur le visage, le sang de Frau avait fini par s’enlever aussi sur mes habits.

    - Peux-tu me faire confiance, je sais qu’on se connaît pas mais je crois que Lucy veut te donner une nouvelle chance, elle t’a mise sur mon chemin ce soir pour que je te vienne en aide.

    Mes doigts se glissent entre les siens, geste qui se veut juste tendre, maternelle, j’avais une attirance pour elle, je ne pouvais le définir, une attirance maternelle, comme une soeur, ma filleul, je ne savais pas.

    - Peux-tu faire ça Fräulein ? Dis moi que ces marques peuvent disparaître…

    Un sourire apparaît sur mon visage, je voulais qu’elle accepte de changer, pour elle et non pour moi ou quelqu’un d’autres, faut qu’elle avance et ce soir sera le premier pas d’une longue thérapie...




    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Jeu 16 Mai 2019 - 22:43 #
    Ton âme sondée de son regard d'or, n'avais-tu ressenties que désarrois, tes paroles étant la combinaison de tes seules connaissances ; obéir, appartenir. Toutefois, tes élocutions ne semblait plaire à cette noble déterminée; opposée à tout ce que tu avais toujours connu. Ses deux mains prenant bientôt possession de tes joues, son geste inattendu et brutal n'eu que pour effet de raviver les souvenirs du passé, chacune des épines jonchant ton corps grandissant d'autant plus.

    Ses doigts possédant ton menton, tes yeux furent rapidement submergés de sanglot. Haru était la complaisance que tu n'avais jamais côtoyée... Tes prunelles la fuyant, tu ne peux répondre à ses questions ; comment devait-elle faire ? ... Tu semblais en avoir presque oublié les mots. Tes ongles arrêtant de commotionner tes bras, tu avais simplement hoché la tête à son attention.

    De ses paroles, la noble en était devenue un rêve à ton égard, pouvait-elle réellement exister ? Essuyant tes larmes, se mêlent à l'averse humaine, tes oreilles n'avaient cessé de l'écouter, retenant chacune de ses paroles comme une caresse inhabituelle. Bien que cette dernière ne semblait pas en accord avec tes coutumes, rien ne pourrait t'empêcher de là traité en ce que tu avais toujours connue, une propriétaire... Tes prunelles fuyant toujours son regard devenu d'or, celle-ci manifestas le désir de connaître l'origine de tes maux, de toutes ces ronces jonchant ton corps de leurs caresses d'amertume... Devais-tu dire la vérité ? Pouvais-tu faire confiance à cette inconnue jouant de mots que tu commençais à apprécier... Tout cela n'était-il pas qu'un simple rêve ?

    Sa main descendant dès l'or sur ton bras, cette dernière prit possession de l'une de tes mains, la déposant désormais sur sa propre joue. Ainsi, réussi telle à capter ton attention. Sous tes doigts, tu avais pu ressentir la douceur de sa peau, tout comme la chaleur qui s'en dégageait. Un frisson te parcourant, tes ronces se misent à se cristalliser, te soulageant d'une certaine manière. Gênée d'un t-elle geste, ton regard l'avais une nouvelle fois abandonnée.

    Les doigts de la ministre se liant aux tiens, tu t’efforças de ne plus penser au passé et à ses gestes que tu ne connaissais que comme le désir d'un homme assoiffée de perfidie. Hochant une nouvelle fois la tête, tu t'étais mise à la regarder ainsi, genoux à terre, tes doigts quittant son contact.

    _Votre argent ne pourras rien à cela Dame Haru, cette malédiction est une partie de moi; mon pouvoir. Prononças-tu en laissant ton dos glisser contre les parois de la douche. A peine capable de tenir d'autant plus debout, tu t'étais simplement assise, entourant tes genoux de tes bras. Les ronces ne sont que les conséquences de la fatigue, la peur et la douleur continuelle... Elles pourraient disparaîtres, avec du temps, combien... ? Je ne serais vous le dire. Tes paupières se fermant doucement, tes ronces elles aussi commencèrent à se décristalliser. Je suis t-elle une fleur Dame Haru, ayant besoin de temps, d'espace, d'eau et de soleil... Cela sera ardu de me faire éclore à nouveau, mais... je vous en serais "éternellement" redevable, quoi que vous en pensiez.

    D'un soupire échappé, tu avais essayé de te redresser. Basculant, le corps de la noble ayant eu l'efficacité de te retenir. Tes doigts agrippant bientôt son vêtement humide, tu étais épuisé... Te reculant doucement d'elle en reprenant possession de tes jambes flétries, ton estomac en vint à crier...
    Haru Du LysPremière Ministre
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Mer 22 Mai 2019 - 15:07 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    La voilà qui se dégage de mon emprise, glissant tout doucement au sol, je vois qu’elle est épuisée et la retient dans sa course. Recroquevillée, je me demandais si elle avait pris peur de moi, si j’avais fais quelque chose de mal mais je ne me rappelle pas d’avoir eu un seul geste déplacé en son encontre. Me contant la nature de son pouvoir, je pris enfin l’ampleur de ses marques sur tout son corps, un peu comme mon pouvoir, elle arrivait à lier les émotions sauf que ces marques en étaient la démonstration, il suffisait de comprendre leur signification pour connaître son état d’esprit, je voyais de la gêne, de la peur mais au fur et à mesure qu’elle me parle, les tatouages se transforment, signe qu’elle était certainement plus à l’aise enfin du moins ce que je ressentais.

    Caressant sa joue du pouce, je grimace à moitié quand j’entends qu’elle me sera redevable, elle me tenait tête encore et encore sur ce point, je cède ce soir mais ça ne serait que partie remise.

    - On verra bien pour le “ éternellement ” , pensons à ce soir et demain sera un autre jour.

    Son corps s’écroule contre moi, elle était épuisée et tenait avec le peu de force qu’il lui restait ma chemise, je l’aide à se relever la prenant comme tout à l’heure comme une princesse pour la déposer dans le lit, je pars chercher une serviette pour entourer son corps frêle, à défaut de voir ses marques, on voit qu’elle a subit de nombreux sévices et je comprends alors pourquoi elle voulait mettre fin à sa vie mais je vais lui montrer que la vie mérite d’être vécu. Glissant une serviette sous elle, essuyant tout doucement ses cheveux, je faisais en sorte qu’elle ne prenne pas froid malgré le feu de la cheminée, peut-être elle ne survivra pas à une infection quelconque, je devais prendre garde, une fois cela fait, j’entreprends de lui mettre une couette douce et chaude sur elle, qu’elle se repose pendant qu’essaye de trouver quelque chose à manger pour elle.

    Quand je pense que tout se passe bien, je file en quatrième vitesse à la cuisine, j’attrape une miche de faim, sort de la confiture et fait bouillir rapidement du lait, un liquide chaud lui fera du bien et pour embellir le plateau, j’installe une petite vase avec une fleur de Lys dedans. Il se passe peut-être quelques minutes et grimpe tout doucement les marches pour ne rien renverser, j’entre dans la chambre, elle était toujours là et pose le repas sur la console, me libérant les mains et je pouvais enfin m’assoir près d’elle. Fräulein avait l’air si calme, telle une enfant d’ailleurs et je prends le temps de passer une mèche de ses cheveux derrière l’oreille.

    - Tu as l’air si paisible quand tu dors, toi ma jolie fleur qui dit que son parfum m’appartient désormais.

    Je me rappelle de divers écrits que Mère m’a fait lire, me parlant de la robustesse des fleurs et autres plantes, Mère y vouait beaucoup de temps à mon éducation pour connaître toute cette poésie lyrique.

    - On dit que la lorsque la fleur s’apprête à s’ouvrir, c’est avec une telle volonté que malgré son apparente fragilité, aucune force extérieure ne pourra l’en détourner donc soit forte Fräu, montre que tu es la plus forte… le courage est la lumière de l’adversité ma jolie fleur et maintenant il faut que tu te réveille…

    Je voulais voir de nouveau ses yeux brillants à mon égard, je voulais m’occuper d’elle et qu’elle se sente bien, je pourrai faire tellement de choses pour elle mais pour cela, il fallait qu’elle reprenne conscience...




    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Lun 27 Mai 2019 - 20:35 #
    Dame Haru était devenue une entrave d'épine, protégeant la rose naissante que tu étais, à l'encontre d'un individu trop avide de t'arracher les racines. Une rose encore bien trop fragile, ayant besoin d'un tuteur pour prendre de l'ampleur... La noble ne t'avait dès lors jamais laissé.

    Cette dernière t'ayant guidé jusqu'à la surface duveteuse d'une couche, l'aise imprégna rapidement ton corps fatigué. Le froid en était même devenue une sensation passé, les bras de Morphée t'ayant capturé bien avant de ressentir la moindre émotion blafarde.

    Au-delà des étoiles, dans cette voie que seule l'esprit pouvait posséder, le passé avait défilé devant tes yeux. Les rêves pouvaient être l'échappatoire à l'agonie du réel, a ton égard, il n'avait jamais été plus qu'un journal intime, ravivant en toi souvenir. Les rêves en étaient devenus une pièce sans issus, sombre et glaciale... Une éternelle geôle ou une faible lumière se dressait au délà de ton emprise... Ô combien la mort en serait plus douce, le paradis existait-il ? Qui pouvait en venir à abréger tes souffrances.

    Le paradis... On dit qu'on pourrait marcher jusqu'au bout du monde sans jamais le trouvé. Quelle que soit la distance qu'on parcourait, il serait plus loin, toujours plus loin, et pourtant... Cette lumière continuait à réveiller ce faible espoir en toi, tu désirais le havre... Peut-importe le prix. À quelle divinité ayant entendu tes prières, la faible lumière en était devenue douce chaleur... caressant ton corps tout entier. Tu en étais devenue une fleur épanouie... Caressée des rayons d'un soleil éternel puis apeurée du contact humain sur tes pétales.

    Tes paupières s'épanchant d'un monde devenue réel brusquement, un soupire t'avait dès lors échappée. Dame Haru était à tes côtés, ton regard d'ambre s'était déposé sur la console. Et bien que l'odeur en était devenue réconfortante à tes narines, tes ambres n'avaient contemplé qu'une simple fleur, un Lys. Tu étais rester ainsi, sans ne jamais prononcé la moindre parole, jusqu'à te redresser d'une posission assise sur la couche de drap blanc. Remontant ses derniers jusqu'à cacher tes parties intimes, tes prunelles osairent finalement à scruter la Noble à la chevelure violine.

    _Merci d'être bonne avec moi Dame Haru. Prononças-tu, ayant connaissance des lieux que tu étais des lors en train de souiller de ta simple présence.

    Ton regard l'abandonnant soudainement, ce dernier avait rejoint le néant d'un univers insoupçonné... Comme d'un rêve en états d'éveil, cet espace sombre à la seule et unique lumière inaccessible ne t'abandonna jamais. Tes paupières retournant aux ténèbres, ton estomac, lui, criait de famine habituelle... mais quand bien même celui-ci te faisait souffrir, jamais n'oserais-tu demander quoi que ce soit à l'égard de cette femme.
    Haru Du LysPremière Ministre
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Mar 28 Mai 2019 - 9:25 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610





    La jeune femme se réveille tout doucement devant moi, elle semblait à l’aise, peut-être n’avait-elle jamais goûté pareille literie, j’avoue avoir pris l’habitude de ce genre de confort et quand je pars à l’aventure et finit dans une auberge, les lits rudimentaires me rappellent mon enfance privilégiée. Elle finit par se redresser, observant les alentours, peut-être elle penser rêver mais non, elle était bien là à mes côtés, peut-être c’était trop beau pour être vrai et je constate que je dois lui trouver rapidement des vêtements, ça doit la gêner d’être ainsi mais sur le coup, j’ai préféré désinfecter ses plaies et éviter la pneumonie.

    - Tu t’es assoupie que quelques minutes, ne t’inquiètes pas d’ailleurs l’orage est terminé.

    Elle ose enfin me regarder et l’entendre dire Dame Haru me fit sourire, elle ne lâchera pas l’affaire mais je préfère cela à Dame du Lys. La main sur ses cheveux, je réponds en quelque sorte à ses remerciements.

    - Je fais ce qu’il doit être fait Fräulein et sache que ça me remplit de bonheur de le faire.

    J’entendis alors son ventre, elle avait certainement faim et quand je vois son corps, je n’en doute pas. J’attrape alors le plateau pour le déposer sur ses jambes au-dessus de la couverture.

    - Je t’ai préparé ça, je ne sais pas ce que tu préfères. J’ai fait du lait chaud, tout le monde aime ça non ? Il y a du pain et de la confiture des mûres du jardin, elle est excellente, Louise est un vrai trésor pour ça.  

    Mon intendante avait un talent certain pour la cuisine, je crois que je ne pourrai jamais me passer d’elle et ses petits plats. Je finis par me relever pour aller choisir quelque chose pour elle, je pourrai faire classique prendre quelque chose de blanc mais je voulais apprendre à la connaître un peu et lui pose alors la question sur ses préférences.

    - Dis moi, quelle couleur te ferait plaisir ma jolie fleur ?  

    Je la voyais qu’elle hésitait autant que pour le repas que pour la réponse à ma question et j’attendis patiemment qu’elle me dise son choix pour ensuite récupérer une tenue en adéquation à ses goûts. Je m’échappe alors très peu de temps pour aller fouiller dans mon armoire. Un pantalon en lin ainsi qu’un haut sûrement trop grand pour elle, mais ça lui fera l’affaire pour cette nuit. J’entre de nouveau dans la chambre, frappant avant sur la porte pour me présenter.

    - Tiens, j’ai trouvé ça en espérant que ça te plaise !

    Je retrouve alors ma place, au bord du lit, assise au niveau de ses pieds, observant ce petit chaton errant que je venais de récupérer.

    - Est-ce que le repas te plaît ?  

    Je pose alors les vêtements à côté d’elle et m’amuse à voler un bout de pain sur son plateau car avec toutes ses émotions, j’ai un petit creux moi aussi...



    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Mar 28 Mai 2019 - 15:58 #
    Dame Haru prise d'assiduité en était devenue un soleil, chacune de ses paroles des goutte de pluie après une grande sécheresse, seule ses gestes restaient encore un affront à ton égard, un rejet perpétuel que le temps finirait par effacer.

    D'une dextre écartée de tes racines à peine naissante, Dame Haru en vint à déposer un plateau sur tes jambes suites aux complaintes de ton estomac. Tes prunelles affectueuses du Lys en restaient le berceau de l'amertume... Jamais n'avais-tu aimé voir ainsi les fleurs séparer de leurs terres natales au bon plaisir humain. Les fleurs avaient toujours été plus belles en nature, comme l'oiseau au délà des cieux.

    _Vous n'étiez pas obligé de cueillir ce Lys pour embellir un simple plateau Dame Haru... Prononças-tu d'une faible voix, tes ambres frôlant la noble avec maladresse. Elle est vouée à mourir désormais... Murmuras-tu, consciente que la fleur d'un blanc immaculé ne serait bientôt plus qu'un être superficiel, ayant peu à peu rendu l'âme au bon plaisir d'une décoration futile.

    Le bol enrobé de tes mains délicates, tu avais longtemps hésité à en boire le contenue, troublée par autant de générosité... Qui ne pouvait accepter de recevoir après avoir autant donné... Cela, était-il simplement réel ? Perdue dans tes pensées, la voix de Dame Haru te surprise tout autant de sa seule et unique question. Une couleur préférée... en avais-tu au moins une ?

    _Je... je l'ignore... Prononças-tu gênées. Dès lors, ton regard se mise à observer les diverses ronces parcourant ton bras. Du plus loin que tu t'en souviennes... Tes roses avaient toujours été d'un bleu très pâle... Une couleur qui te manquait à ton quotidien. Le bleu... j'aime le bleu... annonças-tu finalement, un petit sourire parcourrant tes lèvres.

    D'un soupir expié, tes lèvres vinrent finalement rencontrer le nectar contenu dans le bol. Le liquide réchauffant dès lors tes papilles, ton corps lui-même fut bientôt réconforter d'une t-elle chaleur. De bienfaisance, il t'avait été impossible de t'arrêter, chaque gorgée en devenant de plus en plus onctueuse à ton estomac. Le bol vidé, Dame Haru pénétras une nouvelle fois dans la chambrée après avoir annoncé sa présence.

    _Tiens, j’ai trouvé ça en espérant que ça te plaise ! Dit-elle en déposant des vêtements à tes côtés. D'un petit sourire, lui ayant été attribué, tu l'avais remercié convenablement. Est-ce que le repas te plaît ? Ajoutas t-elle, le bol de lait vide répondant à toutes ses attentes.

    _Il me plaît, merci de toutes vos attentions Dame Haru. Prononças-tu, ses doigts venant à prendre possession d'un morceau de pain sur le plateau ou seul le lait avait été touché. Vous avez faim ma Dame ? Prononças-tu avant de prendre possession du couteau à beurre.

    D'une tranche de pain récouverte de la confiture de mûre trop prestigieux à ton égard, tu avais approché cette dernière de la noble, sans nul doute prise de faim.

    _Je vous en pris. Prononças-tu en souriant, attendant que celle-ci prenne la tranche de pain avant que tu ne repousses par toi-même le plateau, le déposant dès lors sur la console à tes côtés.

    Assise sur le rebord du lit, tu t'étais doucement redressé, tes jambes encore affaiblies des nombreuses ronces les parcourant. Tes mains prenant possession des vêtements, tu t'étais alors éloigné de la couche, faisant dos à la noble qui s'était sans doute mise à te dévorer... son regard te rappelant faiblement les hommes ayant déjà pris possession de toi. Bientôt vêtu de la chemise et du brais, c'est avec satisfaction que tu t'étais tourné en direction de la Noble.

    _Ma dame... il est étrange que tant d'attention à mon égard ne demande aucune rétribution... Que désirez-vous réellement Dame Haru, rien n'a jamais été gratuit...
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Ven 31 Mai 2019 - 19:39 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    Je pris la peine de m’excuser pour la fleur, je ne la pensais pas si sensible et je n’ai jamais pensé à ce point de vue de la chose.

    - Je ferai plus attention la prochaine fois alors, excuse moi.

    Je ne sais pas si elle se prenait comme cette fleur, si la sortir de chez elle n’était vouée qu’à la mort mais je trouvais que depuis le peu de temps qu’on se côtoie, il y a un vrai problème là-dessus, j’avais donc beaucoup de boulot à faire sur ma jolie fleur et le plus tôt sera le mieux.

    Après avoir récupérer les vêtements à la couleur qui lui plaisait le plus, je m’attaque à la partie communication, je fus surprise de la voir sourire à cette douce attention de me préparer cette tartine, finalement, peut-être qu’elle ne se rendait pas compte de ses petites attentions qui avaient le don de me faire chavirer mais j’oublie rapidement cette idée, Haru j’avais limite l’âge d’être sa mère, je parie que j’avais au moins une dizaine d’années de plus qu’elle et même si tu avais toujours ce penchant pour les jolies femmes à la chevelure chatain comme elle, tu as toujours eu la décence de prendre quelqu’un déjà de majeur mais aussi de ton âge mais comment résister à ses yeux ambrés ?

    - Merci bien.

    Elle prends la peine de se retourner pour s’habiller, peut-être n’aime-t-elle pas la façon que je la regarde pourtant je ne me vois pas lui faire un quelconque regard prédateur, peut-être que si finalement mais ses marques me troublent, elles se transforment au fur et à mesure du temps, qui ne serait pas intéressé par pareil spectacle ? Mes yeux en tout cas ne l’étaient pas… Puis la voilà de nouveau habillée avec des vêtements certes un peu trop grand mais ça avait le mérite de la faire sentir certainement plus femme et non quelque chose que j’ai pu trouver sur le bord de la route.

    - Oui je t’écoute ?

    Je me demande ce qu’elle pouvait bien me dire, elle restait toujours aussi craintive et je profite alors d’utilser mon pouvoir pour savoir ce qu’elle pensait réellement car il était impossible de savoir ce qu’il lui passait par la tête avec son langage corporelle, elle qui est limite toujours en boule. Au début, je ressens de la peur puis ensuite l’inquiétude prends le dessus, est-ce que je lui faisais vraiment peur après tout ce que je lui ai montré puis de là à penser que je fais ça pour profiter d’elle ou pire encore ? Ma première réaction serait de me relever et la regarder offusquer mais je ne fis rien, elle avait besoin que je calme ses inquiétudes mais comment ? Deux solutions s’offrent à moi, la rassurer, montrer ma présence ou plutôt prendre mes distances ? Quand je l’ai touché toute à l’heure, elle a eu mal, je ne veux pas renouveler la chose.

    - Eh bien …

    Je finis par me redresser, quittant le lit pour me mettre aux pieds de celui-ci, j’étais là debout, les mains posées sur la rambarde, inconsciemment j'avais mis une barrière entre nous, elle ne risque techniquement plus rien.

    - Je l’ai fais parce que je l’avais envie car j’avais envie de t’aider, je pense que Lucy m’a mise sur ton chemin pour te sauver. Je ne demande rien d’autres que ton bonheur ou même qu’un sourire.

    Je finis par m’éloigner, étant à mi-distance entre le lit et la porte, il y avait toujours un énorme sofa qui m’attends au cas-où.

    - Tu es libre de partir si tu le souhaites mais je t’invite néanmoins de rester la nuit, tu as besoin de prendre des forces, tu n’es pas prisonnière loin de là, tu es mon invitée.

    Un léger sourire apparaît sur mon visage.

    - La question est simple jolie fleur, que veux-tu faire ? Que veux-tu que je fasse. Je peux te laisser tranquille, te rejoindre ou m’assoir sur ce fauteuil, c’est comme tu le souhaites car comme je te l’ai dis, tu es mon invitée et ici, ils peuvent faire ce qu’ils veulent… Donc à toi de voir.

    Impatiente, je me tourne légèrement vers elle, les mains croisées sur ma poitrine, j’attendais maintenant une réponse de sa part même si je pense qu’elle n’arrivera pas à se décider...




    Un simple regard peut nous sauver | Haru Lys_1510
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Sam 1 Juin 2019 - 17:30 #
    D'inquiétude moribonde, la Dame du Lys s'était d'elle-même déjouée des sentiments qui enserraient ton corps. D'une proximité désormais lointaine, la noble s'était placé aux pieds du lit, ses mains sur la rambarde formant la barrière dont tu avais besoin pour fleurir à nouveau. Il était toutefois difficile de comprendre ses mots ; toi qui n'avais jamais connu l'altruisme chez autrui...

    Partir... Comme un oiseau captif, tu ne pouvais t'envoler. Ô combien la porte de la cage pouvait-elle être ouverte, tes ailes n'avaient jamais connu le sens du mot ; liberté. D'une main capturant ton bras parallèle, tes yeux s'étaient attardés sur le sol et ses détails futiles. Que voulais-tu faire ? Tu n'avais jamais eu à choisir quoi que ce soit et, les paroles de la Noble résonnait en toi comme le capharnaüm de toute une existence, un équilibre rompu.

    _Il est de votre ressort de décider ma Dame... Vous m'avez pris sous votre aile. S'il me venait de partir, cela n'aurait été que sur vos ordres. Quand bien même je le désirerais, il me serait impossible de vivre au-delà de ces murs, j'ai toujours vécu en captivité.

    Un objet, t-elle avais-tu vécus au côté de ton ancien propriétaire. Ton pouvoir lui ayant servie de longue année, avant que ses hommes prennent plaisir à abuser de ton corps juvénile... d'une main déposée sur ton bras ventre, la chaleur d'un enfant t'avait dès lors été arrachés, tant de souffrance qui avais fait de toi une Rose fragile et épineuse à chaucun.

    Les craintes elles, s'semblaient se disperser... D'un pas après l'autre, tes fesses eurent rapidement rejoint la surface duveteuse de la couche, ton regard ayant rejoint celui de la noble... Le temps t'avouerait ses idéaux, mais d'or et déjà, ton regard d'ambre semblait avoir fait d'elle un jardin fertile.

    _Et bien que cela vous déplaise Dame Haru, en me récupérant ce soir-là, vous avez fait de moi votre propriété... Prononças-tu, tes lèvres s'étirant dans un petit sourire. Vous serez une bonne Maîtresse et cela me conviens parfaitement.

    Désormais couché, les draps recouvrant l'intégralité de ton corps, tu ne pus dire depuis combien d'années, n'avais-tu pas rencontré tel confort.

    _Allez vous reposé ma Dame, demain est un autre jour... n'ayez crainte, je serais toujours là à votre réveil... prononças-tu en fermant doucement tes paupières, attrapant un oreiller entre tes bras.
    Haru Du LysPremière Ministre
    Haru Du Lys
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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
    Lun 3 Juin 2019 - 7:55 #
    Un simple regard peut nous sauver | Haru Kana_610




    Désespoir, voilà ce que je voyais quand j’observais la jeune femme, elle dit avoir connue que la captivité mais comment une personne aussi cruelle pouvait encore retenir des gens comme cela à notre époque, quand je vois le langage qu’elle utilise, elle était forcément dans une famille cultivée je dirais même noble mais quelle famille aurait pu faire ça ? Enfin quand je vois la famille de l’ex-gouverneur du port, rien ne m’étonne, ça m’étonnerait à moitié qu’il séquestre des jeunes femmes pour son bon plaisir mais comment s’attaquer à une pointure pareille…

    Mais cette situation semblait lui faire plaisir, elle avait maintenant une cage dorée, une maîtresse aimante comme elle aime si bien le dire alors que je n’avais rien demandé, j’avais juste fait mon devoir de citoyenne, ne laissant pas une personne sans défense mourir dans un coin de rue, pourquoi s'obstine-t-elle à vouloir être mon “ esclave “ ou ma propriété ?

    Oui ça ne me plaisait pas… oui je n’aimais pas la tournure des choses, je crois qu’il y avait un malentendu mais lequel ? Comment le dissiper, certainement pas ce soir, le surplus d’émotions nous n’aidera pas puis je finis par capituler, ça ne servait à rien ce soir et autant me coucher.

    -Oui comme tu le dis, demain est un autre jour… repose toi aussi jolie fleur.

    Je laisse alors la porte ouverte pour pas qu’elle est peur et puisse me retrouver.

    - Je suis la chambre à gauche en sortant, si besoin, tu peux venir. Bonne nuit.

    Je retrouve alors mon lit, enfile une tenue plus confortable et m’endort sans demander mon reste, la fatigue m’avait rattrapé d’une manière inattendue et on verra bien de quoi est fait demain.


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    Re: Un simple regard peut nous sauver | Haru
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